De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
11/09/2017 - 14:08
                                                
Le pape François s'offre un coquard après un freinage sec de la papamobile
En Colombie, le pape a laissé une arcade sourcilière et une pommette.
Toujours penser à mettre sa ceinture. Le pape François s'est légèrement blessé
au visage dimanche, en se cognant contre une des vitres de sa papamobile
qui a brutalement freiné dans un quartier de Carthagène des Indes, au
dernier jour de sa visite en Colombie.
Le souverain pontife, 80 ans, était en train de saluer la foule des fidèles du quartier pauvre de San
Francisco quand le véhicule s'est brusquement immobilisé en raison de la
multitude massée le long du parcours.
Des gouttes de sang sur la cape blanche
François s'est alors cogné contre l'une des parois vitrées qui surmontent la
papamobile pour le protéger des intempéries, s'entaillant légèrement une
arcade sourcilière et une pommette, selon les images diffusées par la
télévision. Un de ses agents de sécurité l'a alors aidé à se redresser
et a nettoyé à l'aide d'un mouchoir blanc les gouttes de sang qui
avaient taché la cape blanche du pape.
Après l'incident, le chef de l'Eglise catholique est réapparu, pour prononcer la prière de l'Angelus,
avec un petit pansement sur le visage et une tunique propre. François
doit regagner Rome dimanche à l'issue de cette visite de cinq jours en
Colombie, la première de son pontificat dans ce pays qui tente de
tourner la page de plus d'un demi-siècle de conflit armé
11/09/2017 - 12:25
2 septembre 1910 : mort du peintre Henri Rousseau dit le Douanier.

Cas presque unique dans l’histoire des arts, un employé d’octroi commence à peindre vers la quarantaine et retrouve d’instinct les vérités que des artistes plus conscients n’atteindront jamais, sa vocation s’avérant plus forte que son milieu, la haine, les événements et la misère.
Henri-Julien-Félix Rousseau naquit à Laval, en Mayenne, le 20 mai 1844, dans cette même et riante préfecture où devait naître, 29 ans plus tard celui dont devait croiser le chemin, Alfred Jarry, créateur extravagant de l’immortel père Ubu. Du registre de l’état-civil pour l’année 1844 nous extrayons l’acte suivant :« L’an mil huit cent quarante-quatre, le vingt-un mai, à trois heures du soir,par devant nous, conseiller municipal remplissant à défaut de Maire et adjoints les fonctions d’officier de l’État-civil de Labal, chef-lieu du département de la Mayenne, est comparu : Julien Rousseau, ferblantier, né à Laval le cinq mai 1808, y demeurant place Hardy, lequel nous a présenté un enfant de sexe masculin, né hier matin à une heure, dans sa maison, de lui déclarant et de Éléonore Guyard, son épouse, née à Laval,le 15 août 1819, y mariés en 1837, et auquel enfant il a déclaré donnerles prénoms de Henri, Julien, Félix. » Son grand-père paternel fut marchand, et son grand-père maternel capitaine au 3e bataillon de la Légion de la Côte-d’Or, né lui-même à Laval en 1791.

Moi-même. Autoportrait du Douanier Rousseau (1890)
Henri Rousseau fut surnommé le Douanier parce qu’il avait été employé de l’octroi et qu’en effet douanier peut être considéré comme le terme noble qui désigne cette qualité. Le Douanier avait été découvert par Alfred Jarry, dont il avait beaucoup connu le père. La simplicité du bonhomme avait tout d’abord beaucoup plus séduit Jarry que les qualités du peintre. Plus tard cependant,
l’auteur d’Ubu Roi devint très sensible à l’art de son ami qu’il appelait le mirifique Rousseau. Celui-ci fit son portrait, où était représenté aussi un perroquet et ce fameux caméléon qui fut quelque temps le compagnon d’Alfred Jarry. Ce portrait fut brûlé en partie.
Celui qui le premier encouragea les essais du peintre de Plaisance fut incontestablement Remy de Gourmont. Il commanda même à Rousseau une lithographie, Les Horreurs de la guerre, qui fut publiée dans l’Imagier. Remy de Gourmont avait su par Jarry que le Douanier peignait avec une pureté, une grâce et une conscience de Primitif. Il avait vu quelques-unes de ces gerbes qu’il peignait pour les boulangeries de son quartier et il lui arrivait de le rencontrer parfois à certains carrefours de la Rive gauche où le vieux Rousseau jouait, sur le violon, des mélodies de sa composition et faisait chanter aux petites ouvrières l’air en vogue. Il jouait aussi, en ce temps-là, aux concerts des Tuileries.
Quand on l’interrogeait sur cette époque de sa vie, il ne paraissait se souvenir que des fruits qu’il avait vus là-bas et que les soldats n’avaient pas le droit de manger. Mais ses yeux gardaient d’autres souvenirs : les forêts tropicales, les singes et les fleurs bizarres...
Les guerres ont tenu une place importante dans la vie du Douanier. En 1870,la présence d’esprit du sergent Rousseau épargna à la ville de Dreux les horreurs de la guerre civile.Il aimait à détailler les circonstances de ce haut fait et sa vieille voix avait des inflexions singulièrement orgueilleuses quand il en venait à dire que le peuple et l’armée l’avaient acclamé, en criant : « Vive le sergent Rousseau ! »
Ceux qui connurent Henri Rousseau se souvenaient du goût qu’il marquait pour les fantômes. Il en avait rencontré partout et l’un d’eux l’avait tourmenté, pendant plus d’une année, au temps où il était à l’octroi. Le brave Rousseau était-il en faction, son revenant familier se tenait à dix pas de lui, le narguant, lui faisant des pieds de nez, lâchant des vents puants qui donnaient la nausée au factionnaire. A plusieurs reprises, Rousseau essaya de l’abattre à coups de fusil ; mais un fantôme ne peut plus mourir. Et s’il essayait de le saisir, le revenant s’abîmait dans le sol et reparaissait à une autre place...
Rousseau affirmait encore que Catulle Mendès avait été un grand nécromant : « Il vint me chercher un jour à mon atelier, disait-il, et m’amena dans une maison de la rue Saint-Jacques, où, au troisième étage, se trouvait un moribond dont l’âme flottait dans la chambre sous la forme d’un ver transparent et lumineux... » Il est bien possible qu’après tout Rousseau attigeât la cabane et que l’histoire n’eût rien d’authentique, mais il la racontait ainsi, et ses récits de revenants étaient innombrables.
À la suite d’une affaire compliquée de chèque, qu’il n’avait pas très bien comprise, Rousseau fut une fois condamné par la Cour d’assises. On lui appliqua cependant la loi Bérenger. On aurait bien dû l’acquitter, car il avait été imprudent mais non criminel, ayant été roulé par un ancien élève à lui auquel il avait donné des leçons de clarinette. Quand il apprit qu’il bénéficiait de la loi de sursis, le Douanier ne se tintpas de joie et dit poliment : « Mon président, je vous remercie, et, sivous voulez, je ferai le portrait de votre dame. » Cette affaire ne laissa pas de gâter ses vieux jours. Il avait aimé toute sa vie, d’abordune Polonaise, Yadwigha, qu’il n’oublia jamais et qui lui inspira Le Rêve, son chef-d’œuvre, et ensuite ses deux femmes, dont il a laissé les simples et gracieuses effigies.
A soixante-quatre ans, il s’amouracha d’une veuve de cinquante-quatre ans, qu’il voulut épouser. Il alla chez les parents solliciter la main de leur fille. Mais ceux-ci ne voulurent rien entendre, disant qu’il avait été condamné et qu’il était un peintre ridicule. Voilà le pauvre Douanier désolé. Il alla chez ses amis solliciter des certificats de talent et d’honnêteté. Son marchand de tableaux, Vollard, lui en écrivitun sur papier timbré. Mais rien n’y fit. La demoiselle ne l’aimait quoi qu’il en soit vraisemblablement point : il lui acheta un jour pour cinqmille francs de bijoux ; elle ne vint même pas à son enterrement.
Rousseau, depuis qu’il s’était adonné à la peinture, vivait misérablement et laborieusement. Il faisait beaucoup de tableaux de famille pour les petits commerçants du quartier de Plaisance, où il habitait. Pendant les dernières années de sa vie, des étrangers distingués s’étaient mis à lui acheter de la peinture. Des amateurs français, des marchands, lui commandèrent des tableaux et le Douanier connut une petite aisance, mais pendant fort peu de temps, l’amour l’ayant rendu magnifique et l’obligeant à dépenser tout ce qu’il avait mis de côté.

La Carriole du père Junier. Peinture du Douanier Roussau (1908)
Le Douanier fut une des illustrations de la Société des Artistes Indépendants, où, en 1911, la jeunesse artistique tint à l’honorer en organisant pieusement une exposition rétrospective de ses oeuvres. Devant ces toiles on prononça les noms de Taddeo Gaddi, de Paolo Uccello, de Cézanne, de Poussin ; on mentionna les primitifs siennois, pisans et les Hollandais...Rousseau aimait à donner des soirées où il invitait des gens de lettres, quelques peintres, de belles étrangères et les demoiselles de son quartier. Ses élèves donnaient un petit concert, on récitait des vers, Rousseau chantait gaiement les chansonnettes de sa jeunesse, et après avoir bu un verre de vin, l’on s’en allait tout content d’avoir passé quelques heures en compagnie d’un brave homme.
Voici, par exemple, la teneur d’une invitation lancée par Rousseau pour une de ses soirées : « M. Rousseau vous prie de vouloir bien honorer de votre présence et prêter votre concours à la soirée toute familiale et artistique qui aura lieu le samedi 10 juillet 1909, rue Perrel, 2 bis. H. Rousseau. »
Il dessinait lui-même les programmes de ses soirées qui, polycopiés en rouge et en violet sur la gélatine, constituent de précieuses et rares images.
Le défaut de science était, chez Rousseau, grandement compensé par l’abondance des qualités artistiques et par une force qu’il empruntait sinon à la science des professeurs, du moins à sa conscience, à la connaissance qu’il avait des choses, et tout de même quand on peint quarante ans durant, comme il fit, on serait un phénomène si on n’arrivait pas à une certaine maîtrise.
Il avait un sentiment si fort de la réalité, que quand il peignait un sujet fantastique, il s’épouvantait parfois et, tremblant, était obligé d’ouvrir la fenêtre. Lorsqu’il tirait le portrait de quelqu’un, il était plus calme. Il prenait avant tout les mesures de son modèle et les inscrivait fort exactement sur sa toile, les réduisant à la dimension du châssis. Pendant ce temps, pour se récréer, le Douanier chantait des chansons de sa jeunesse et aussi du temps ou il était employé de l’octroi. Et il s’arrêtait, parfois, pour prendre un peu de café.
Peu d’artistes furent plus moqués durant leur vie que le Douanier, et peu d’hommes opposèrent un front plus calme aux railleries, aux grossièretésdont on l’abreuvait. Ce vieillard courtois conserva toujours la même tranquillité d’humeur et, par un tour heureux de son caractère, voulait voir dans les moqueries mêmes l’intérêt que les plus malveillants à son égard étaient en quelque sorte obligés de témoigner à son oeuvre. Cette sérénité n’était que de l’orgueil bien entendu. Le Douanier avait conscience de sa force. Il lui échappa, une ou cieux fois, de dire qu’ilétait le plus fort des peintres de son temps.
C’est que s’il lui manqua dans sa jeunesse une éducation artistique, il semble que, sur le tard, lorsqu’il voulut peindre, il ait regardé les maîtres avec passion et que presque seul d’entre les modernes, il ait deviné leurs secrets. Ses défauts consistent seulement parfois dans un excès de sentiment, presque toujours dans une bonhomie populaire au-dessus de laquelle il n’aurait pu s’élever et qui contrastait un peu fort avec ses entreprises artistiques et avec l’attitude qu’il avait pu prendre dans l’art contemporain.
Mais à côté de cela que de qualités ! Et il est bien significatif que la jeunesse artistique les ait devinées. Le Douanier allait jusqu’au bout de ses tableaux, chose bien rare aujourd’hui. On n’y trouve aucun maniérisme, aucun procédé, aucun système. De là vient la variété de son œuvre. Il ne se défiait pas plus de son imagination que de sa main. De là viennent la grâce et la richesse de ses compositions décoratives.
D’avoir servi pendant la campagne du Mexique, il avait gardé un souvenir plastique et poétique très précis de la végétation et de la faune tropicales. Il en résulta que ce Breton, vieil habitant des faubourgs parisiens, est sans aucun doute le plus étrange, le plus audacieux et leplus charmant des peintres de l’exotisme. La Charmeuse de Serpents le montre assez.
Mais Rousseau ne fut pas seulement un décorateur, ce n’était pas non plus un imagier, c’était un peintre. Et c’est cela qui rend la compréhension de ses oeuvres si difficile à quelques personnes. Il avait de l’ordre, et cela se remarque non seulement dans ses tableaux, mais encore dans ses dessins ordonnés comme des miniatures persanes. Son art avait de la pureté, il comporte dans les figures féminines, dans la construction desarbres, dans le chant harmonieux des différents tons d’une même couleur, un style qui n’appartient qu’aux peintres français, et qui signale les tableaux français où qu’ils se trouvent ; les tableaux de maîtres du moins.
Henri Rousseau peignait avec un soin extrême. C’est ainsi que, lorsque la belle saison était venue, il allait dans les bois, aux environs de Paris, cueillir des feuilles en très grand nombre qu’il copiait ensuite.
Ses études d’après nature sont très émouvantes et très intéressantes. Il y en avait tout autour de son atelier mêlées à ses tableaux. Elles donnaient un air riant à ce pauvre intérieur où il dormait, et à quelqu’un qui lui demandait s’il n’était pas gênant de dormir dans un atelier, il répondait : « Tu comprends, quand je me réveille, je peux faire risette à mes tableaux. »

Le Rêve. Peinture du Douanier Rousseau (1910)
Le Douanier mourut le 2 septembre 1910. Le critique et marchand d’art Wilhelm Uhde, qui devait plus tard écrire un bon livre sur Henri Rousseau, alla le voir et, comme beaucoup de ses amis étaient absents de Paris, il n’y eut que sept personnes à son enterrement, parmi lesquelles le peintre Paul Signac, président de la Société des Artistes indépendants.
En 1894, le charmant poète Girard-Coutances avait publié un premier tome de Portraits du prochain siècle, consacré aux poètes et aux prosateurs de l’époque, près de deux cents notices judicieusement choisies, signées par Mallarmé, Charles Morice, Roger Marx, Jacques des Gachons, Frantz-Jourdain, Émile Michelet, Léon Bloy, Verlaine, Henri de Régnier, Jules Renard, etc. Un second volume devait suivre, concernant les artistes, peintres, sculpteurs.
Il était en préparation, lorsque Rousseau, ayant eu connaissance du projet, était venu un petit matin dans le petit rez-de-chausése de la rue Jacquier, à Paris, où était installé l’atelier typographique d’Edmond Girard. Il avait apporté son portrait à la plume, par lui-même,le représentant avec une expression douloureuse, dans sa barbe « broussaillante ». Et, vis-à-vis du portrait, il avait ainsi rédigé sonautobiographie :
« Henri Rousseau, peintre.« Né à Laval en l’année 1844, vu le manque de fortune de ses parents, fut obligé de suivre tout d’abord une autre carrière que celle où ses goûts artistiques l’appelaient.« Ce ne fut donc qu’en l’année 1885 qu’il fit ses débuts dans l’art, après bien des déboires, seul sans autre maître que la nature, et quelques conseils reçus de Gérome et de Clément. Ses deux premières créations exposées furent envoyées au Salon des Champs-Élysées ; elles avaient pour titre : Une danse italienne, et, Un Coucher de soleil.« L’année suivante, il créa, de nouveau : Un soir de carnaval, Un Coup de tonnerre. Puis, ensuite, Dans l’attente, Un Pauvre diable, Après le Festin, Le Départ, Dîner sur l’herbe, Suicidé, À mon père, Moi-même, portrait, paysage de l’auteur ; Tigre poursuivant des explorateurs, Centenaire de l’Indépendance, La Liberté, Le Dernier du 51e, La Guerre, portrait genre du littérateur A. J., plus environ 200 dessins, plume etcrayon, et un certain nombre de paysages parisiens et des environs.
« C’est après de bien dures épreuves qu’il arriva à se faire connaître du nombre d’artistes qui l’environnent. Il s’est perfectionné de plus en plus dans le genre original qu’il a adopté, et est en passe de devenir l’un de nos meilleurs peintres réalistes.
« Comme signe caractéristique, il porte la barbe broussaillante, et fait partie des Indépendants depuis longtemps déjà, pensant que toute liberté de produire doit être laissée à l’initiateur dont la pensée s’élève dans lebeau et le bien.
« Il n’oubliera jamais les membres de la Presse qui ont su le comprendre, et qui l’ont soutenu dans ses moments de découragement, et qui l’auront aidé à devenir ce qu’il doit être.
« Fait à Paris, le 10 juillet 95. Henri Rousseau. »
Par suite de circonstances défavorables, le second tome des Portraits du prochain siècle ne parut pas. Le portrait et l’autobiographie du Douanier furent conservés dans les cartons d’Edmond Girard, qui était alors rédacteur au ministère de la Marine. Celui-ci s’était improvisé imprimeur-éditeur, tout comme Rousseau s’était adonné à la peinture.

11/09/2017 - 11:25
Nouvelle découverte de momies en Egypte.

La tombe d’un orfèvre et plusieurs momies ont été mises au jour près de Louxor, en Egypte.
Le ministère égyptien des Antiquités l’a annoncé ce samedi. Ces vestiges, situés dans la nécropole de Draa Aboul Naga, datent du Nouvel empire, etremonteraient au XVe siècle avant notre ère.
La tombe de “l’orfèvre d’Amon” renfermait une statue le représentant aux côtés de sa femme, et d’un portrait de leur fils.
Dans une salle attenante, des masques ont été retrouvés, ainsi que près de 150 statuettes funéraires taillées dans le bois, la terre et la roche calcaire.
Dans une pièce voisine, les momies d’une femme et de ses deux enfants ont été retrouvées. Elle serait décédée à l‘âge de 50 ans d’“une maladie bactérienne” qui aurait atteint ses os, selon une égyptologue.


 
11/09/2017 - 10:54
BEAUTE DE LA POLOGNE....
par Kacper Zieba
jeune photographe polonais de 17 ans























11/09/2017 - 09:37
Les improbables superstitions des Parisiens au fil des siècles.
 
Aujourd’hui encore, nous sommes nombreux à éviter de passer sous une échelle ou à nous demander si le miroir qu’on vient de casser ne va pas nous porter la poisse pendant sept ans… On n’y croit pas trop, mais quand même !
Toutes nos superstitions font d’ailleurs partie des nombreuses craintes et croyances qu’ont connues nos ancêtres pendant des siècles. Et ce ne sont pas les moins farfelues qui sont arrivées jusqu’à nous ! La preuve avec ces quelques superstitions hautement improbables des Parisiens d’antan. Et, contrairement à nous, eux y croyaient beaucoup.

Le Moine Bourru, le terrifiant fantôme qui hante les rues parisiennes.
Le père Fouettard et le Croquemitaine n’ont qu’a bien se tenir ! Tout au long du Moyen-Âge et jusqu’au XVIIe siècle, ni l’un ni l’autre ne terrifiaient encore les plus jeunes dans leurs cauchemars. À cette époque, le grand méchant qui fait peur aux petits (et grands) Parisiens,c’est le Moine Bourru. Caché derrière son immense bourre, une robe en amas de peau grossièrement tannée, il parcourt les rues pendant la nuit,tord le cou de ceux qui osent mettre le nez à la fenêtre et maltraite quiconque s’aventure un peu trop tard dehors. Victor Hugo l’évoquera d’ailleurs dans son roman Notre-Dame de Paris rappelant qu’il « courait alors par le monde je ne sais quelles histoires de moine bourru, rôdeur nocturne des rues de Paris ».

Le moine bourru portant sa longue robe bourrée

Les gargouilles, un moyen de se protéger du démon Jusqu’au XVIIIe siècle, les plus grandes craintes étaient tournées vers l’espritdu Mal. On le tenait pour responsable de tout ce qui pouvait arriver et on n’avait de cesse de vouloir s’en prémunir, notamment dans les lieux sacrés. Et comment mieux se protéger du démon qu’en le faisant fuir ?
C’est ce que ce sont sans doute dit les bâtisseurs des cathédrales au XIIIe siècle en sculptant les premières gargouilles. En effet, ces emblématiques sculptures en pierre représentant des créatures malfaisantes avaient un but pragmatique, évacuer l’eau, et deux buts symboliques : rappeler aux fidèles qu’ils doivent constamment se méfier du démon et repousser le Mal par leur laideur. Grâce à leur apparence démoniaque, elles sont les gardiennes de la sainteté du lieu.


© Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVe siècle
Représentation d’une gargouille.

Les chats, des êtres maléfiques que l’on doit brûler vifs Au Moyen-Âge, la Place de Grève, actuelle place de l’Hôtel de Ville, est le lieu de tous les châtiments àParis. On y brûle les sorcières et les hérétiques, on y exécute les condamnés et l’on y pratique les rituels contre le malin. C’est également là que, chaque année à la veille du 24 juin, a lieu la cérémonie des feux de la Saint-Jean. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette célébration est particulièrement funeste pour les chats,
que les Parisiens considèrent en effet comme des êtres maléfiques. Des dizaines de chats sont donc apportés de tous les coins de Paris, enfermés dans des sacs et jetés vivants aux flammes de la Saint-Jean. Lafoule acclame chaque mise à mort comme une protection contre le diable.
Cette « tradition » perdura jusqu’en 1648. À ses dernières heures, il ne s’agissait plus que d’un spectacle pour faire plaisir à la population…



La corne de licorne, un objet aux vertus miraculeuses.
Pendant des siècles, du Moyen-Âge au XVIIIe siècle, la corne de licorne a été considérée comme le bien le plus précieux que l’on puisse posséder. Et pour cause, cet objet légendaire (que l’on croyait alors bien réel) possédait des vertus particulièrement attirantes puisqu’elle rendait invincible et pouvait guérir quiconque la possède. De la poudre
d’unicornis pouvait ainsi s’acquérir chez les apothicaires parisiens lesplus influents. On ignore combien cette poudre coûtait, mais le commun des mortels ne pouvait sans doute guère se l’offrir. Une longue corne de licorne de presque deux mètres, découverte dans la cathédrale Saint-Denis, peut encore être observée au Musée du Moyen-Âge de Paris…
Sauf qu’aujourd’hui on sait que les licornes n’existent pas et qu’il s’agit d’une dent de narval, un cétacé découvert en 1557 par le marin anglais Martin Frobischer !




Licorne, narval et licorne fossile comparés sur une planche du Museum Museorum, en 1704.

L’homme rouge des Tuileries, annonciateur d’un drame pour le souverain Nos souverains aussi ont été touchés par les superstitions… Et l’une de leurs pires craintes était, dit-on, de rencontrer le petit homme rouge des Tuileries, un fantôme synonyme de catastrophe imminente pour eux. Cet esprit serait, selon la légende, celui d’un certain Jean l’écorcheur, ancien boucher installé sur le site du futur palais construit à partir de 1564.
Exproprié, puis égorgé sur ordre de Catherine de Médicis parce qu’il protestait un peu trop, il aurait lancé, au moment de mourir, une malédiction sur les futurs occupants des Tuileries. Un fléau bien dommageable quand on sait que le palais a été la résidence parisienne dela plupart des souverains français jusqu’à Napoéon III !


Les Tuileries et le Louvre vers 186
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11/09/2017 - 08:56
Admirez Les Rochers Sculptés De L’abbé Fouéré...
Ces Oeuvres Monumentales Qui...Surplombent Les Côtes Bretonnes...

Les balades le long des côtes bretonnes sont généralement sources d’émerveillement. Très diversifiées et ciselées par la nature, ces roches millénaires sont le symbole de toute la région.
La ville corsaire de Saint-Malo recèle d’ailleurs un trait de côte sauvage qui est très apprécié par les touristes. C’est le long de cette côte rocheuse, à Rothéneuf, que l’abbé Fouré a sculpté des roches pour leur  donner des formes humaines étonnantes. 
C’est à cinq kilomètres du centre historique de Saint-Malo, sur la côte rocheuse en direction de Cancale, que se trouvent les œuvres sculptées de Rothéneuf.
Ces formes humaines étranges ont été réalisées entre la fin du 19e et le début du 20e siècle par l’abbé Fouré. Relevant de l’art brut, ces sculptures monumentales sont parmi les plus connues de Bretagne.

Ces rochers sculptés constituent un univers étonnant peuplé de figures grimaçantes. Elles évoquent à la fois des gargouilles médiévales et des êtres fantasmagoriques.

Ces figures vont du bas-relief aux visages totalement dégagés. A l’origine,certaines étaient soulignées au goudron. Pour mieux appréhender ces œuvres étonnantes, il faut s’intéresser au créateur, l’abbé Fouré.
Né Adolphe Julien Fouéré, cet homme d’église formé au séminaire de Rennes se fera appeler rapidement “Fouré”. Après avoir été ordonné prêtre en 1863, il va exercer son ministère successivement à Paimpont, Guipry, Maxent puis Langouët (près de Rennes).
Déjà à cette époque, il a de gros problèmes auditifs, plutôt handicapants. En 1894, il est contraint d’abandonner son poste de recteur (malgré une pétition de ses paroissiens).

Il se retire alors à Rothéneuf, une commune proche de Saint-Malo à cette époque, pour exercer un poste de prêtre ordinaire. C’est à partir de ce moment-là qu’il va s’atteler à son œuvre artistique. Il crée une œuvre monumentale directement taillée sur les rochers de la côte.
Riches de 300 figures, ces fresques sculptées en plein air sont à la merci de l’érosion marine. Pendant treize à quatorze ans, l’abbé Fouré cisèle ces rochers granitiques en forme de figures humaines étranges qui surplombent la mer.
Ce prêtre pratiquement sourd va se consacrer uniquement à ses créations à l’aide d’un marteau et d’un burin. Les versions divergent sur l’inspiration de ce prêtre taciturne.
Une version locale affirme qu’il se serait inspiré d’une famille de pirates sanguinaires du
16e siècle, les Rothéneuf.

On y voit des figures humaines affrontant des monstres marins ou des créatures de l’enfer.

Une autre version, sans doute plus réaliste, voit dans ces rochers sculptés des figures de l’époque du prêtre. On retrouve une saynète de la guerre du Transvaal avec le président Krüger et ses troupes.
En catholique militant et bon patriote, l’abbé Fouré a été marqué par la période coloniale. Certaines sculptures feraient l’apologie de l’évangélisation des peuplades soumises.
Les habitants de Rothéneuf peuvent reconnaître l’un des personnages célèbres de la commune, Jacques Cartier (source d’inspiration majeure).
Enfin, l’abbé sculpte des saints bretons légendaires, comme Saint Budoc (deux fois). Hélas en 1907, l’abbé Fouré est frappé par une attaque cérébrale qui le rend muet et le paralyse.
Il abandonne alors son travail de sculpteur et vit en fauteuil roulant jusqu’à sa mort trois ans plus tard.

Le résultat est donc un jardin de pierres immense s’étendant sur une superficie de 500 mètres carrés, face à la mer.
L’histoire de cet abbé vivant en ermite est quelque peu tombée dans l’oubli mais son œuvre demeure. Les visiteurs sont nombreux chaque année à venir voir les rochers sculptés.
Encore aujourd’hui, c’est une curiosité très appréciée modifiée par l’érosion (les embruns et les ruissellements). Chacun peut se laisser envahir par cette œuvre hors du commun en appréciant la vue.










 
La figure dans le granit breton via Shutterstock
Si le site n’est pas inscrit au titre des monuments historiques, il n’en reste pas moins un lieu singulier qui fascine par ses nombreux détails et son côté brut et mystérieux.
Récemment, des chercheurs révèlent de nouvelles sources d’information permettant de ranimer la mémoire de l’abbé Fouré et de mieux le connaître. Si les sculptures réalisées dans la nature vous plaisent, vous apprécierez le travail de Michael avec les pierres.


11/09/2017 - 08:41
Musée d'Orsay : histoire d'une gare. 
Situé en plein cœur de Paris, face au jardin des Tuileries sur les quais de la Seine, le musée d'Orsay a été inauguré le 1er décembre 1986 par le président Mitterrand et Valéry Giscard d’Estaing.
Le musée donne une dimension universelle à l’ancienne gare du réseau Sud-Ouest.
 
Vers 1895, lorsque la Compagnie des chemins de fer d’Orléans décide d’ouvrir un nouveau terminus au cœur de la capitale, la ville de Paris n’est quetrop heureuse de lui céder le site du palais d’Orsay.
En 1871, aux heures les plus violentes de la Commune, parce qu’il abritait la Cour des comptes et le Conseil d’État, les fédérés l’avaient incendié, comme le palais des Tuileries, de l’autre côté de la Seine.Il était resté depuis à l’état de ruine,véritable cour des miracles envahie par la végétation.
L'exposition universelle de 1900 approchant, il fallait trouver d’urgence une solution. L’édifice dessiné par Victor Laloux est une réussite architecturale, car il utilise toutes les possibilités du métal et du verre pour créer des halls dégagés et bien éclairés, tout en dressant une façade qui s’accorde avec le Louvre et le palais de la Légion d’Honneur, son voisin. Sa modernité confine au futurisme : la gare est dotée d’ascenseurs et de monte-charges – les seize voies se trouvant en sous-sol – et la traction électrique des trains est déjà prévue. Pourtant, c’est le progrès technique qui finit par causer sa perte : les trains de grandes lignes comportant de plus enplus de wagons, les quais devinrent trop courts. Dans les années qui précédèrent la Seconde Guerre mondiale, le trafic de la gare d’Orsay se trouva limité à la banlieue. Puis ce trafic fut interrompu, les lieux connurent alors une étrange destinée. Pendant l’Occupation, ce fut un centre d’expéditions de colis destinés aux militaires prisonniers. Et à la Libération, un centre d’accueil pour ces mêmes prisonniers de retour d’Allemagne. En 1962, Orson Welles y trouva un décor glauque à souhait
pour adapter à l’écran le roman de Franz Kafka, Le Procès.


Entre 1973 et 1981, la compagnie de théâtre Renaud-Barrault y dressa un chapiteau. Et en 1974, pendant les travaux exigés par l’hôtel Drouot, Orsay devint salle des ventes. Durant tout ce temps, l’hôtel accolé à la gare n’avait pas cessé de fonctionner. Mais il ferma en 1973, et il futalors question de raser l’ensemble du site pour édifier un nouvel établissement. Heureusement, la direction des Musées de France avait aussi des projets pour Orsay. On connaît la suite et le succès de ce musée indispensable...

11/09/2017 - 08:09
Les Enfants Du 11 Septembre, Le Regard Sur Le Monde D'une Génération...
 
Cinq jeunes adultes qui ont grandi avec les attentats du 11 septembre racontent leur vision du monde.,,,

Photo...Radio-Canada/Photomontage

Ils n'''ont connu que l'après-11 Septembre...
Leur vision du monde et de l'Autre s'est forgée au gré des bouleversements sociaux et politiques qui ont suivi.
De la guerre en Irak à l'attentat de Québec, les enfants de 2001 sont devenus des adultes ouverts et curieux, mais très critiques du monde quiles entoure. Portrait d'une génération.

Un Texte De Kim Chabot, À L'émission Second Regard.
Andréanne Bissonnette voit les attentats de New York avec les yeux d’une fillette de 7 ans. « C'était un sentiment de peur énorme qui m'a habitée. Mais je pense que ce qui m'a le plus marquée, c'est qu'à ce moment précis, j'ai réalisé qu'en fait mon monde, qui semblait si petit, était en fait énorme. »
Joseph Gagné a quant à lui 17 ans en 2001.Il est surpris d’apprendre que deux avions ont foncé dans le World Trade Center. « En arrivant à l'école, tout le monde écoutait la radio et puis, ce qu'on entendait, c'était quequelqu'un avait essayé d'atterrir un avion sur le toit d'un édifice. Là, on s’est dit : “Voyons, crétin! Qui aurait fait ça ? ” »Puis, on évoque la possibilité d’un attentat. Le jeune homme cherche à comprendre ce qui se passe et passe la soirée devant les nouvelles télévisées.
« Je commençais à passer de poste en poste et tout le monde parlait juste de ça. Et je me rappelle d'être cloué à la télévision parce que c'était surréaliste. Tout l'acquis qu'on avait de la sécurité en Amérique du Nord venait de se volatiliser. »Un Questionnement Qui S’impose.
À la peur succède le désir de comprendre ce qui se passe. Élevé dans la foi catholique de sa mère, dans un petit village francophone du nord de l’Ontario, Joseph se questionne alors sur sa religion et sur celle des autres.

Photo : Radio-Canada
Quelle croyance poussait ceux qui ont commis les attentats d'agir ainsi ? On aurait vraiment dit que, peu importe la religion, c'était à peu près la même chose.
C'étaient toujours les mêmes ingrédients, toujours le même résultat médiocre que je trouvais très hypocrite. On prône la paix, mais on se bat pour notre foi. 
Joseph Gagné
.
Les réponses, il va les trouver sur un nouvel outil : Internet. Au début des années 2000, la ressource est en pleine expansion, ce qui n’échappe pas aux milléniaux, les premiers à véritablement grandir avec un clavieret un écran à la maison.
Détester & Apprivoiser L’Autre.
Eduardo Alves est né au Brésil, mais a grandi à Montréal. Pour l’adolescent de 13 ans, les musulmans sont des terroristes. Le 11 Septembre lui fournit un prétexte pour intimider certains de ses camarades de classe. Il se met lui aussi à faire des recherches, car il a en tête de mieux « diaboliser » l’islam.
À ma grande surprise, j'ai fini par me rendre compte qu'il y avait beaucoup plus que ce qu'on voyait dans les médias. Puis ç’a été un choc...
Quand je me regardais dans le miroir puis je regardais mes valeurs, moncompas moral, comme on dit, je me disais : “Mais ça, ça représente pas qui tu es vraiment.’’ Eduardo Alves.
Au fil de ses recherches, l’adolescent se fascine de plus en plus pour la religion de l’Autre.
À un point tel qu’il se convertit à l’islam à 17 ans.
Si le processus est pour lui l’aboutissement naturel de sa curiosité pour cette culture,c’est
presque une « trahison » pour ses proches.

Un Québec Qui Change.

Les attentats du 11 septembre 2001 sont quatre attentats-suicides perpétrés le même jour aux États-Unis, en moins de deux heures, entre 8 h 14 et 10 h 03, par des membres du réseau djihadiste Al-Qaïda, ...
WikipédiaDate : 11 septembre 2001
Quelques années plus tard, le Québec est en pleine crise identitaire. En janvier 2007, la municipalité d’Hérouxville crée la controverse avec le code deconduite qu’elle adopte pour les immigrants.
La province entre en plein débat sur les accommodements raisonnables. Un mois plus tard, la commission Bouchard-Taylor est créée.
Cette polémique, Ali Assafiri ne la vit qu’en 2008, lorsqu’il revient dans la Belle Province pour ses études universitaires. Il est alors âgé de 17 ans.
Parti vivre avec sa famille dans son pays d’origine alors qu’il avait 8 ans, le jeune Libanais né à Trois-Rivières ne retrouve pas le Québec de son enfance.

Ali Assafiri Photo...Radio-Canada
Mémorial National Du 11 SeptembreHommage aux milliers de personnes qui ont perdu la vie le 11 septembre 2001, lemémorial du 11 septembre est un monument sombre et poignant qui marque autant les touristes que les habitants de la ville.

Au cœur du quartier de Lower Manhattan et de son activité frénétique, un édifice appelle à la quiétude et au recueillement. C'est le mémorial et musée national du 11 septembre qui rend hommage à toutes les victimes des attentats terroristes perpétrés le 11 septembre 
2001.

Suite aux attentats, l'ancien emplacement du World Trade Center est devenu le théâtre de vives émotions. En ce lieu nommé Ground Zero, les survivants, les familles des victimes et le gouvernement ont voulu honorer la mémoire des disparus.
Le site, qui invite aujourd'hui au recueillement, a aussi maintenant une vocation nouvelle : servir d'oasis pour que les gens qui travaillent dans le quartier, les touristes et tous ceux de passage puissent passer un moment paisible sur une superbe place paysagée.
À l'emplacement même des deux anciennes tours jumelles, deux immenses bassins en miroir sont dotés chacun d'une cascade symbolisant la perte de vie et d'espace physique due aux attentats terroristes.
Autour de ces bassins sont gravés les noms des 2 977 victimes. Ce mémorial est entouré d'une esplanade de plus de 2,5 ha, agrémentée de 400 arbres : la Memorial Plaza.
Ils ont été inaugurés lors du 10e anniversaire des attentats.
Près de là a été découvert dans les décombres des tours jumelles le « Survivor Tree », un petit poirier sévèrement brûlé, qui, contre toute attente, a survécu et se dresse désormais fièrement, tel un symbole florissant d'espoir.
Sous la Memorial Plaza se trouve le musée du mémorial du 11 septembre qui devrait ouvrir ses portes en 2014.
Sur la place, l'extérieur du pavillon d'entrée du musée a été conçu pour ressembler à une partie de l'une des tours jumelles tombée au sol. Le musée expose des objets recueillis juste après les attentats.
Plus de dix ans après les attentats du World Trade Center, cette zone reste principalement en chantier.
L'un des sept bâtiments prévus, le One World Trade Center, ou Freedom Tower (tour de la liberté), sera, du haut de ses 541 m, le troisième bâtiment le plus haut au monde une fois achevé en 2013.
Le mémorial et le musée du 11 septembre sont situés dans le quartier du Lower Manhattan, accessible en bus ou en métro.
L'accès au mémorial du 11 septembre est gratuit mais vous devez vous procurer un pass visiteur. Pour plus d'informations, consultez le site Web officiel du mémorial du 11 septembre.

« Personnellement, je me suis toujours identifié comme Québécois. Tu te demandes si t’as vraiment une place ici.
Tu te demandes si c’est vraiment le Québec auquel tu penses appartenir, etla réponse, malheureusement, est non », observe l'étudiant.
Le Québec que j’ai connu, c’était le Québec de respect, de liberté, que cesoit d’expression ou de croyances religieuses et de plus en plus, ce n’est pas le cas. Ali Assafiri, Québécois d'origine libanaise
Je Suis Charlie, Paris, New York.
En 2011, Oussama ben Laden, l'homme derrière les attentats du 11 septembre 2001,est tué et le printemps arabe donne l’espoir que le monde peut encore changer.
Les enfants du 11 Septembre sont devenus de jeunes adultes curieux et ouverts sur le monde. Ils participent de plus en plus aux débats, font entendre leurs revendications.
Eléonore Hamelin est de ces jeunes citoyens du monde. Née de parents français, elle a grandi au Brésil et en Thaïlande...
Elle s’installe à New York en 2011 pour étudier le journalisme à la prestigieuse Université Columbia. La métropole américaine commémore alors le 10e anniversaire de la tragédie.
Quelques années plus tard, la France est durement touchée par le terrorisme. Auxvictimes de Toulouse s’ajoutent celles de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, en janvier 2015.
Contre toute attente, l’impossible se produit à nouveau dans la Ville Lumière.
Cette fois, on a visé la salle de spectacle le Bataclan, on a visé les milléniaux.


  Photo : Radio-Canada
Le coup est terrible pour Eléonore. Elle se dit qu’elle doit faire quelque chose pour montrer son soutien aux personnes éprouvées.
La Française part à la recherche de ceux qui, enfants, ont perdu un proche en 2001. Leurs témoignages aideront les Parisiens, espère-t-elle.
La vingtenaire fouille les réseaux sociaux et épluche les réseaux d’associations. Elle prend quelques journées de congé, arpente la ville pour mener des entrevues et monte une vidéo en vitesse. Le résultat n’est pas sans toucher profondément la jeune femme.
J'ai été très, très surprise parce qu'ils avaient tous le même message d'espoir et d'amour. Ça m'a bouleversée. Je ne m'attendais pas à ce que ce soit un message aussi optimiste, aussi positif. […] Ils ont tellementsouffert qu'ils ont l'empathie la plus grande : ils ne veulent pas que ça se reproduise.
Eléonore Hamelin, Journaliste Française À New York.
Deux reportages sur les enfants du 11 Septembre seront diffusés les 19 et 26 février à l’émission Second Regard, à13 h 30,sur ICI Radio-Canada Télé.

Une Charte Qui Divise Le Québec.
Novembre 2013. Le Parti québécois, au pouvoir depuis un an, dépose son projet deloi encadrant la laïcité et la neutralité religieuse. La Charte des valeurs fait l’effet d’une bombe, surtout chez les jeunes musulmans.Ali, qui étudie en génie géomatique à l’Université Laval, s’oppose à l’interdiction des signes religieux. « Bien entendu, le seul signe qui choque le monde, c'est le foulard des musulmans. Donc c'est sûr que tu te sens visé quelque part. »
Le Québécois d’origine libanaise voit dorénavant sous un tout autre jour la Belle Province. Il pense de plus en plus à quitter le Québec.
Ce projet de loi fait tout autant sourciller les non-musulmans. Les enfants du 11 Septembre ont davantage côtoyé la diversité culturelle et religieuse que leurs parents, tant dans leur quartier, dans leur classe qu’en voyage.

Photo : Radio-Canada
On a tous des amis qui appartiennent à une communauté ethnoculturelle différente de la nôtre...
Et je pense que cette ouverture-là nous permet de voir les événements différemment, de percevoir les subtilités dans les groupes et de ne pas généraliser.
Andréanne Bissonnette
Quel Avenir ?
Ils devront bientôt composer avec une planète en mauvais état et une géopolitique aussi complexe qu’imprévue.
« Sur certains points, on aurait raison d'être en colère parce que notre voix est trop peu écoutée...Avoue Andréanne, qui poursuit ses études en science politique.
Mais il faut que cette colère devienne productive, qu'on pose des gestes pour nous faire entendre ».
Le Défi sera toutefois colossal.
« On a l'impression d'être victime de choses qui sont beaucoup plus grandes que nous, reconnaît Eléonore Hamelin, journaliste française à New York. Il y a une certaine impuissance parce qu'on est une génération qui n'arrive pas à réaliser le poids qu’elle a. On ne sait pas quoi faire. On ne sait pas comment commencer. »
Malgré son désarroi, la jeune femme est confiante pour l’avenir.« Si on se laisse un peu porter, je pense qu'on peut faire entendre notre voix et changer un peu le discours actuel qui est Donald Trump...qui est le Brexit, qui est l’ensemble des mouvements politiques qui nous retournent les uns contre les autres. »
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Aux enfants des victimes des attentats de l’islam du 11 septembre 2001
Publié par Jean-Patrick Grumberg
 
Le 11 Septembre 2016

2 973 personnes ont été tuées par des musulmans lors des attentats du 11 septembre...Au World Trade Center, 60 policiers, 343 pompiers, et 2 000 occupants et voisins des tours ont perdu la vie.87 passagers à bord du vol 11 d’American, 60 sur le vol 175 de United.
125 personnels du Pentagon, 64 passagers du vol 77 d’American.
Et encore 44 personnes qui étaient à bord du vol 93 d’United.Les musulmans ont également meurtri à vie. Plus de 10 000 enfants et membres des familles, qui chaque jour depuis 15 ans, vivent avec la perte de leur ou leurs parents.
L’un d’eux, après les attentats du 13 novembre à Paris, avait déclaré dans une vidéo...
« Je sais ce que c’est que d’apprendre la mort de mon père à la télévision. »
La Chambre des représentants vient d’approuver à l’unanimité, c’est à direde l’extrême gauche à la droite dure, des démocrates aux républicains en passant par les rares libertariens, Verts et indépendants, une loi qui permet aux victimes des attentats du 11 septembre 2001 de poursuivrel’Arabie saoudite en justice. Enfin.
En mai dernier, le Sénat avait également voté la proposition à l’unanimité.
Malgré cette rare unanimité, Barack Obama, pour protéger ses amis saoudiens, entend y mettre son veto et empêcher les enfants, les familles des victimes, de voir enfin les coupables identifiés, jugés, condamnés et punis.
Après le vote du Sénat, le porte-parole de la Maison-Blanche Josh Earnest avait déclaré « il est difficile d’imaginer que le président signe cetteloi. »
Cela, sous l’odieux prétexte que « cela compliquerait les relations diplomatiques avec un allié clef de la région », avait osé la Maison-Blanche.
Si Obama met effectivement son veto, ce sera une gifle non seulement aux membres du Congrès considérés par lui comme des attardés mentaux incapables de comprendre la réalité géopolitique – alors que le bilan d’Obama en la matière est une catastrophe absolue, mais une des dernières preuves du mépris du président pour le peuple américain.
Il sera intéressant de voir comment Hillary Clinton réagira. Aura-t-elle le courage de se démarquer du président, dont elle espère le soutien électoral pour novembre ?
Bob Goodlatte, le président (républicain) du Comité législatif de la Chambre basse a déclaré à l’issue du vote que les actes de terrorisme international doivent bénéficier d’un statut exceptionnel en termes de responsabilité légale.
« Nous ne pouvons plus accepter que ceux qui blessent et tuent des Américains puissent se protéger derrière des vides juridiques, ce qui prive les victimes du terrorisme de recevoir justice. »
« Il y a toujours des considérations diplomatiques qui se mettent en traversde la justice, mais si un tribunal peut prouver que les Saoudiens sont complices des attentats du 11 septembre...

Ils doivent être tenus responsables, » a déclaré Chuck Schumer, sénateur démocrate de l’Etat de New York. Et il ajoute, visant le président Obama : « s’ils n’ont rien fait de mal, ils n’ont aucun souci àse faire. »
L’Arabie saoudite a toujours nié la moindre implication dans les attentats de 9/11, mais
15 des 19 jihadistes étaient d’origine saoudienne.

L’organisation Tuesday’s Children, en référence au mardi 11 septembre 2001, apporte son soutien à plus de 10 000 enfants et parents qui ont perdu des membres de leurs familles 
lors des attentats.


C’est à Eux que je vous demande de penser, Ce 11 Septembre.



Le Chantage...Le ministre des Affaires étrangères saoudiennes, Adel al-Jubeir, a menacé que si la loi est validée, son pays vendra les 750 milliards de dollars d’actifs américains, y compris des titres du Trésor.
Des documents récemment déclassifiés, les fameuses 28 pages de la commission d’enquête sur le 11 septembre, offrent des détails sur le soutien logistique que certaines des terroristes ont reçu, sur le sol américain, de personnalités proches ou reliées au gouvernement saoudien.
Ne ratez aucun des articles de Dreuz , inscrivez-vous gratuitement à notre Newsletter.
Les « 28 pages » font état de soupçons sérieux entre les liens qui relient la famille royale saoudienne et al-Qaïda.
Si Obama signe, ce qui est moins que probable, et que les enfants et familles des victimes peuvent poursuivre les responsables devant la justice, les premières victimes seront les millions d’abrutis qui pensent que 9/11 est une conspiration américaine, sioniste, du FBI, ou que sais-je encore — mais surtout pas un attentat de l’islam.

Mentir pour Innocenter L’islam.


Dans le même temps, mais je ne vais surprendre personne, un groupe d’activistes musulmans réclame que les mots « terroristes islamistes » soit effacés d’un mémorial du 11 septembre...Qui vient d’être érigé à Owego, dans l’Etat de New York, au prétexte que les mots promeuvent la haine des musulmans et les présente sous un jour négatif.
Le Maire A Refusé.
Donald Castellucci, maire de la petite ville de 20 000 habitants, a défendu le mémorial d’une déclaration admirable...
« Je ne vis pas dans un monde politiquement correct, » a expliqué Castellucci lors d’une conférence de presse.
« Je vis dans un monde de faits historiques et de terrorisme, qu’il soit d’origine américaine, chrétienne, islamique, ou tout ce que vous voudrez. »

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

Ils étaient des enfants ou des adolescents lorsque les tours jumelles se sont écrasées en 2001. Ils n'ont connu que l'après 11 septembre avec sa crainte du terrorisme et ses préjugés envers les musulmans.
Leur vision du monde et de l'Autre s'est forgée au gré des bouleversements sociaux et politiques qui ont suivi.
Portrait d'une génération avec le réalisateur Denis Roberge et la journaliste stagiaire Kim Chabot.
AUDIO FILSecond Regard...
 
Les Enfants Du 11 Septembre...
 



10/09/2017 - 20:02
 
                                       C'EST  SYMPAS               



: A St-Barthélemy, les Hallyday ont ouvert leurs portes aux
sinistrés l




A Saint-Barthélemy, solidarité et "système D" se mettent en place après le passage dévastateur de l'ouragan Irma. Les plus illustres
propriétaires ont mis à disposition leur demeure. Comme Laeticia et
Johnny Hallyday, qui possèdent une maison encore habitable, dans cette
île du Nord des Antilles.

Ils n'y sont pas actuellement, mais Johnny et Laeticia Hallyday ont « mis à disposition leur maison, pour
héberger ceux qui ont tout perdu », après le passage d'Irma, sur l'île
antillaise de Saint-Barthélemy. C'est Olivier Toussaint, un habitant de
Saint-Barth et ami du couple qui l'a assuré à l'AFP. « Une partie de
leur bâtisse est endommagée, mais le reste est habitable », a-t-il
ajouté.
10/09/2017 - 20:00
                           DOUZES CHOSES QUE VOUS NE SAVIEZ PAS                         


Elle n'était pas destinée à devenir reine
En tant que petite-fille du roi du côté de son père, Elisabeth n'est à sa
naissance que troisième dans l'ordre de succession au trône. Elle arrive
derrière son oncle Edouard, prince de Galles, et son père, le prince
Albert. Quand le grand-père d'Elisabeth, le roi George V, meurt en 1936,
Edouard lui succède. Mais il renonce au trône quelques mois plus tard,
pour pouvoir épouser l'Américaine Wallis Simpson. La jeune femme était
en effet divorcée deux fois : la demande en mariage d'Edouard avait
provoqué une crise constitutionnelle, qui s'était soldée par son
abdication.Le prince Albert devient roi, sous le nom de George VI, et Elisabeth,
princesse héritière. Malade, George VI meurt le 6 février 1952. Sa fille
apprend la nouvelle alors qu'elle le remplaçait pour une visite
officielle au Kenya. Elle accède au trône le jour-même, à l'âge de 25
ans, mais est couronnée plus d'un an plus tard, le 2 juin 1953
Elle règne symboliquement sur seize pays
Elisabeth II n'est pas seulement la reine du Royaume-Uni, elle est également
monarque au Canada, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Jamaïque, à la
Barbade, aux Bahamas, à Grenade, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, aux Iles
Salomon, à Tuvalu, à Sainte-Lucie, à Saint-Vincent-et-les-Grenadines, à
Antigua-et-Barbuda, au Belize et à Saint-Christophe-et-Niévès. Ces 16
pays sont désignés sous l'appellation de « royaumes du Commonwealth » :
outre le Royaume-Uni, tous sont d'anciennes colonies ou protectorats de
l'Empire britannique. Dans ces royaumes, la reine est représentée par
des gouverneurs généraux mais elle n'exerce aucune autorité sur les
Etats membres.

Elle s'est enrôlée dans l'armée pendant la Seconde Guerre mondiale
En 1944, à l'âge de 18 ans, la princesse Elisabeth rejoint la Auxiliary
Territorial Service (ATS), branche féminine de la British Army pendant
la Seconde Guerre mondiale. Son matricule est le 23 0873, et elle est
engagée comme apprentie conductrice d'ambulances et mécanicienne. Second
lieutenant à son arrivée, Elisabeth sera promue capitaine au bout de
quelques mois.
Elle ne paie des impôts que depuis 1993
Même si sa fortune personnelle est estimée à 425 millions de dollars (soit 375
millions d'euros), selon le Bloomberg Billionaires Index, Elisabeth II
ne paie l'impôt sur le revenu que depuis 1993. La décision fut annoncée
par le Premier ministre John Major le 26 novembre 1992, mais le projet
de réforme des finances royales était planifié depuis l'année
précédente. C'est essentiellement parce qu'elle avait perdu les faveurs
de ses sujets que la reine a consenti à cette mesure

Elle envoie un courrier à tous les centenaires de son royaume
Traditionnellement, la reine félicite elle-même ses sujets devenus centenaires, au
Royaume-Uni et dans les royaumes du Commonwealth. Elle envoie un
télégramme le jour de leur 100e anniversaire, puis à chaque anniversaire
passé 105 ans. Elisabeth II fait de même pour les couples célébrant
leurs noces de diamant (soixante ans de mariage). Près de 300 000 de ces
télégrammes royaux ont été envoyés depuis le début du règne d'Elizabeth
II.
Elle est l'un des monarques ayant le plus voyagé
Depuis le début de son règne, Elisabeth II a effectué près de 305 visites
officielles dans 130 pays différents. Parmi ses destinations favorites
figurent logiquement les pays du Commonwealth : le Canada (24 voyages),
l'Australie (16 déplacements), la Nouvelle-Zélande (10 visites) ou la
Jamaïque (6 fois). Pour sa première « tournée » du Commonwealth en 1953,
la reine a visité quatorze Etats différents, dont le Panamá, l'Ouganda,
la Libye ou Malte. La distance totale parcourue dépassait les 70 000
kilomètres. La dernière visite officielle d'Elisabeth II remonte à
novembre 2015, lorsqu'elle s'est rendue à Malte.
Son véritable anniversaire n'est pas officiellement fêté
La reine Elisabeth II est née le 21 avril 1926, mais ce n'est pas cette
date qui est retenue pour les célébrations officielles de son
anniversaire. « The Queen's Birthday Parade » (le défilé pour
l'anniversaire de la reine) se déroule en effet au mois de juin (voir
vidéo ci-dessous). Cette parade militaire annuelle célébrant
l'anniversaire officiel du souverain britannique depuis 1748 est nommée «
Trooping the Colour » (le « salut aux couleurs »). La cérémonie se
déroule en juin et non en avril pour des raisons météorologiques : la
monarchie britannique souhaitait en effet profiter du temps plus clément
du début de l'été.

Elle a créé une race de chiens
La reine Elisabeth II est réputée pour son amour des welsh corgis, chiens
de berger d'origine galloise. Elle en a possédés plus d'une trentaine au
cours de son règne, le premier lui avait été offert pour son
dix-huitième anniversaire. Ce que l'on sait moins, c'est qu'en croisant
un de ses corgis avec un teckel appartenant à sa sœur Margaret elle a
donné naissance à une nouvelle race de chiens : les « dorgi ». Elisabeth
II est actuellement l'heureuse maîtresse de quatre de ces « dorgis »,
nommés Cider, Berry, Candy et Vulcan.
. Elle bat des records de longévité
Depuis le 9 septembre 2015, Elisabeth II est devenue le souverain britannique
ayant régné le plus longtemps (64 ans), détrônant son
arrière-arrière-grand-mère, la reine Victoria (63 ans, entre 1836 et
1901). Seuls la surpassent encore Louis XIV (72 ans de règne, entre 1643
et 1715) et l'empereur François-Joseph Ier d'Autriche (68 ans, entre
1848 et 1916).