De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
24/06/2017 - 08:32
Montgolfiades de Chalon.
10 minutes de plaisir, de ciel...Reportage vidéo (+ textes et photos) sur la 31e édition des Montgolfiades de Chalon et de la Côte chalonnaisedu week-end de Pentecôte (3,4,5 juin)...sur Chalontv.info.
 

24/06/2017 - 07:51
La Robocar veut être la première voiture de course autonome et électrique du monde.
Développée par l’équipe de Roborace, cette voiture futuriste sans pilote sera bientôt capable de courir des grands prix, comme le montre les tests effectués il y a quelques jours sur le circuit du Berlin ePrix, avec la DevBot, la version de développement de la Robocar. Bientôt un championnat de voitures autonomes ?
Après avoir réalisé un tour de repérage en explorer-mode, analysant le circuit grâce à ses capteurs et ses caméras,la Robocar a ensuite effectué un tour en high-speed-mode, roulant à plus de 200km/h sur le circuit du Berlin ePrix, après avoir calculé sa trajectoire idéale etla vitesse optimale. Une performance impressionnante qui laisse entrevoir le futur de la course automobile et des voitures autonomes.


24/06/2017 - 07:34
                                                      



Le calendrier de l'Église catholique romaine propose pour chaque jour de l’année un ou plusieurs saints à honorer. En même temps que le saint du jour, on célèbre tous ceux qui portent son
prénom et sont donc mis sous sa protection. A cette occasion, l'envoi
d'une carte est tout indiqué pour souhaiter "bonne fête".
Pour agrémenter votre carte ou pour le plaisir d'en savoir plus, nous
vous proposons la vie du saint ainsi que l'étymologie du prénom fêté
aujourd'hui, demain et après-demain.
Le prénom fêté aujourd'hui :
Le 24 juin nous fêtons les Jean-Baptiste, Baptiste, Baptistin en l'honneur de Saint Jean dit Le Baptiste car il baptisa Jésus dans
l'eau du Jourdain. Voici quelques éléments de la vie de Saint
Jean-Baptiste, que l'on connait d'après les évangiles mais aussi d'après
l'historien Flavius Josèphe. Saint Jean-Baptiste, fils de Zacharie et
d'Elisabeth, était le cousin de Jésus. Après une retraite dans le désert
consacrée à la prière, il alla prêcher sur les bords du Jourdan où il
baptisait les gens en leur annonçant l'arrivée du royaume de Dieu. Jésus
s'en alla le trouver et lui demanda de le baptiser. Saint Jean,
reconnaissant en lui le messie, le nomma "Agneau de Dieu". Saint Jean
connut une fin tragique. Ayant critiqué les moeurs du roi Hérode qui
avait épousé Hérodiade, la femme de son frère, Saint Jean fut
emprisonné, puis décapité en l'an 31. On dit qu'Hérodiade, pour obtenir
la tête de Saint Jean, fit danser sa fille Salomé devant Hérode.
Subjugué par la danse de la jeune fille, Hérode lui promit de lui
accorder tout ce qu'elle voudrait. Salomé demanda pour prix de sa danse
qu'on lui apporte la tête de Saint Jean sur un plateau d'argent. S'il
est certain que Saint Jean fut décapité sur ordre d'Hérode, en revanche
tout ce qui concerne la danse de Salomé est très probablement de l'ordre
du mythe. Un mythe qui inspira de nombreux artistes..
Le prénom Jean-Baptiste est fêté plusieurs fois dans l'année ; ainsi le 7 avril
nous fêtons à nouveau les Jean-Baptiste en l'honneur de Saint
Jean-Baptiste de La Salle. Le prénom Jean-Baptiste est un prénom composé
: Jean vient de l'Hébreu et signifie "Dieu a fait grâce", tandis que
Baptiste signifie "celui qui baptise".

                                                                
24/06/2017 - 07:24
En Thaïlande, des statues de superhéros dans les temples bouddhistes.


D’immenses statues de superhéros en métal au côté de sages bouddhas: une vision surprenante qu’offrent aujourd’hui certains temples bouddhistes en Thaïlande qui se tournent vers la modernité pour sortir du lot.
C’est le cas par exemple du temple Wat Ta Kien, à une heure de Bangkok, où des statues monumentales des Transformers ont été ajoutées. On y voit aussi un dieu, Garuda, tenant un téléphone portable à la main.
« Le temple a acheté cinq statues de Transformers et les a installées devant le temple pour que les enfants puissent jouer et les adultes prendre des photos », explique à l’AFP Pra Vichien, un des responsables religieux de l’édifice.
Il assure que ce mélange des genres n’est pas un problème, les statues de Transformers ayant juste une vocation récréationnelle.
Mais certaines voix en Thaïlande s’élèvent contre une conception souvent mercantile du bouddhisme, au contact de la société de consommation, par des moines plus soucieux de susciter les donations que de méditer.
Les statues de Transformers sortent de l’atelier d’un artiste thaïlandais, Pairoj Thanomwong, qui connaît un certain succès également à l’étranger,notamment en Europe, avec ses statues de métal monumentales.
Il a jusqu’ici déjà fourni en statues de superhéros plusieurs temples en Thaïlande, notamment dans la province d’Ayutthaya (centre), mais aussi « dans un centre de méditation dans la province de Chiang Rai » (nord), explique-t-il.
L’artiste, lui-même bouddhiste, ne voit aucun mal à voir ses créations profanes dans l’enceinte de temples. « Ils les placent devant les temples pour attirer les enfants », explique-t-il.
Enfant, l’artiste thaïlandais a été un collectionneur passionné de figurines de héros de bandes dessinées, de Hulk à Spiderman, dont il fait aujourd’hui des versions monumentales, en métal.
Fort de son succès, l’artiste de 43 ans est à la tête d’une équipe de soudeurs qui transforment des carcasses de métal en statues de plusieursmètres de haut pour certaines, dont il refuse de révéler le prix de vente.
Dans son atelier en pleine campagne, dans la province de Ang Thong, à une centaine de kilomètres de Bangkok, près de 90% du métal utilisé provient du recyclage.
La plupart des commandes viennent de l’étranger: les statues de Pairoj sont particulièrement populaires en Allemagne et en Pologne.« Entre 80 et 90% sont envoyées à l’étranger, la plupart en Europe », explique l’artiste métallurgiste. En Asie, ce sont Taïwan, la Corée du Sud et le Japon qui sont les plus friands de ses œuvres.

 

24/06/2017 - 05:29
La fête de la Saint-Jean d'été,

traditionnellement accompagnée de grands
feux de joie, est la fête de Jean le Baptiste, le 24 juin.
Elle est proche du solstice d'été dans l'hémisphère nord, qui a lieu le plus fréquemment le 21 juin, exceptionnellement le 19 juin (prochaine occurrence en 2488), rarement le 20 juin (occurrences en 1896, 2008 et 2012) et le 22 juin (occurrences en 1975, au début du XXIIIe siècle puis en 2302).
Le solstice d'été est fêté depuis longtemps. L'origine de cet événement est lié au culte du soleil. Les feux de solstices étaient à l'origine des fêtes païennes. L'église catholique a ensuite christianisé la pratique païenne, selon sa politique traditionnelle.
En Syrie et en Phénicie, le solstice donnait lieu à une grande fête en l'honneur de Tammuz, qui commençait la veille au soir, comme dans la Saint-Jean traditionnelle.
Les feux de la Saint-Jean, repris par les chrétiens, auraient été copiés sur les rites celtes et germaniques de bénédiction des moissons.
La théorie selon laquelle ces rites seraient eux-mêmes directement
dérivés du culte moyen-oriental de Baal est aujourd'hui réfutée[réf. souhaitée].
Le bûcher de la Saint-Jean se pratiquait jadis à Paris, les autorités de la ville se chargeant de son organisation. Le feu
était traditionnellement allumé par le roi de France en personne sur la Place de Grève (actuellement Place de l'Hôtel-de-Ville), coutume qui perdura jusqu’en 1648, date à laquelle Louis XIV officia pour la dernière fois1.
La fête est également très vivace en Scandinavie.
Le récit de la naissance de saint Jean Baptiste se trouve dans les Évangiles (Lc 1), imbriqué avec celui de la naissance de Jésus-Christ :
l'auteur raconte l'apparition de l'ange Gabriel à Zacharie, un vieux
prêtre du Temple de Jérusalem. Il lui annonce que sa femme Élisabeth,
qui ne lui a pas donné d'enfant et souffre de sa stérilité, va lui
donner un fils, nommé Jean, qui sera un prophète. Zacharie refuse de le
croire, compte tenu de son grand âge et de la stérilité de sa femme : il
est puni de son incrédulité par la perte de la parole. Neuf mois plus
tard, Elisabeth donne naissance à un garçon. Lors de la circoncision de
l'enfant, sa famille s'étonne de son souhait de le nommer Jean, et
interroge Zacharie qui confirme le choix de sa femme par écrit, avant de
retrouver l'usage de la parole pour chanter un cantique de louange.
Cet événement fait l'objet d'un culte à la date du 24 juin, au moins dès le VIe siècle.
Pour les églises catholiques et orthodoxes, la fête du 24 juin, six mois avant Noël, célèbre la Nativité de Jean Baptiste, cousin de Jésus
Christ.
Avant le concile de Trente, la fête de la Nativité de saint Jean Baptiste semble avoir été précédée par un temps de jeûne d'une durée mal
connue, attesté aux IXe et XIe siècle, et qui n'aurait pas encore tout à fait disparu à la fin du XIIIe siècle. La veille, 23 juin, est une vigile où l'on jeûne et dispose d'une messe
spécifique, où est lu le récit de l'apparition de l'ange Gabriel à Zacharie, ainsi que le récit de la vocation de Jérémie2.
Le sacramentaire léonin, au VIe siècle, indique pour le jour de la fête deux messes au choix, et deux autres,
également au choix, pour la célébration au baptistère du Latran,
consacré à saint Jean Baptiste.
Au IXe siècle, les sacramentaires comptent la fête de la Saint-Jean-Baptiste comme
l'une des plus importantes de l'année.
Au total, on célèbre trois messes
à cette occasion : celle de la veille, celle de la nuit et celle du
jour.
À Rome, la messe de la nuit est célébrée au baptistère du Latran.
La plupart des textes chantés lors des messes ou de l'office sont tirés
des évangiles ou des prophètes2.
La messe du jour, la plus solennelle, dispose d'une séquence.
Au cours du temps, l'usage de la messe de la nuit disparaît et elle est définitivement supprimée lors du concile de Trente, avec la séquence de la messe du jour.
Les textes de la messe de la
veille et du jour même restent les mêmes qu'auparavant, tirés pour la
plupart de l’Évangile de Luc et des prophètes Isaïe et Jérémie.
La fête dispose d'une octave, le 1er juillet.

Depuis la réforme liturgique de 1969, la Nativité de saint Jean Baptiste a le rang d'une solennité, c'est-à-dire qu'elle compte parmi les fêtes les plus importantes de
l'année.
La vigile, le 23 juin, est supprimée, de même que l'octave.
Seule subsiste la messe du jour, où on lit le récit de la naissance.
Canada Au Québec, il s'agit de la Fête nationale du Québec. La fête a remplacé la fête religieuse traditionnelle de la Saint-Jean
qui soulignait jadis le début de l'été et donnait lieu à des feux de
joie sur les berges du Saint-Laurent. Ces feux avaient pour objectif de célébrer l'arrivée de l'été mais aussi de
communiquer aux villages environnants les dernières nouvelles de
l'hiver. Combien de morts ? Combien de nouveau-nés ? Les signaux de
fumée faisaient office d'alphabet et donnaient un premier aperçu de
l'état de la vie du Québec rural de l'époque.[réf. nécessaire] Dans les années 1960 et 1970 la Saint-Jean est devenue un des symboles
de l'affirmation nationale québécoise, devenant le point de convergence
des grands rassemblements politiques, sociaux et culturels. Elle demeure
à ce jour un des rendez-vous annuels majeurs de la collectivité
québécoise. Elle est officiellement appelée fête nationale depuis 1977.
Les plus importantes célébrations de la Saint-Jean-Baptiste au Canada français hors Québec ont lieu dans le cadre du Festival franco-ontarien, qui se tient chaque année à Ottawa, en Ontario. La Saint-Jean-Baptiste est aussi une célébration importante pour la
région du nord de l'Ontario dans diverses petites villes, dont Hearst et Kapuskasing. Bien que la célébration de la Saint-Jean-Baptiste par les Acadiens en tant que fête catholique ne soit pas inconnue, elle est largement surpassée par la Fête nationale de l'Acadie le 15 août, instituée en 1881 lors d'une convention acadienne, alors que cette date était en compétition avec le 24 juin.
En Belgique À Mons, jusqu'en 1823, la Saint-Jean se fêtait par l'allumage d'un feu dans chaque quartier.
Ce feu était accompagné d'un coq en cage. Les feux sont montés grâce aux
récoltes de bois des enfants. Un concours de chant a aussi lieu à la
Saint-Jean. Le premier prix en est un coq vivant.
À la suite d'un incendie survenu dans une autre ville de Belgique, le collège des bourgmestres et échevins de l'époque interdit la fête.
Depuis le 23 juin 1990, une nouvelle fête a repris grâce à un comité formé pour la circonstance, l'association non lucrative Les Feux de saint Jean3. Au départ, des cortèges accompagnés de tambours parcouraient la ville pour annoncer la mise à feu d'un bûcher sur la
place Nervienne. De nombreuses animations culturelles se déroulaient
toute la soirée sur la place Nervienne ainsi que dans les casemates (anciens dépôts militaires) y attenant.
La formule a évolué depuis 1990 et s'est vue complétée de diverses animations, entre autres pour les enfants. Une cérémonie spectacle se
déroule sur la Grand-Place de Mons à laquelle participent 300 figurants et 200 musiciens. Ensuite ce sont
plus de 6 000 personnes qui se rendent sur la place Nervienne munis de
flambeaux dans un cortège rythmé par 8 formations musicales. Un final
musical accompagne le boutage de feu.

En 2008, 20 000 personnes ont participé à la manifestation qui se déroulait en une soirée. À partir de 2009 deux jours sont consacrés à cette manifestation.Les feux de la Saint-Jean autrement appelé "Les Feux Saint-Pierre" dans les petits villages requièrent un minimum de préparation.
En effet, des groupes sont formés. Les plus âgés s'occupent d'amener de grandes
souches vers les carrefours où le bois s'accumulent. La nuit, un autre
groupe monte la garde afin de s'assurer que personne ne vienne voler.
D'autres groupes ramassent des lots qui récompenseront les lauréats des
jeux populaires. Tout l'après midi se déroulent les jeux et une fois le
soleil couché, les feux sont allumés. Des discours et des chants sont
prononcés et enfin vient la distribution des "pagnons de Wasmes", tartes
au sucre dorées et croustillantes.
En Espagne Cette fête est célébrée aussi dans plusieurs endroits (villes et villages) d’Espagne. Elle symbolise le combat entre les forces du Bien et du Mal (Dieu et Satan), avec le triomphe du premier.
Le San Xoán Galicien Il est célébré la nuit du 23 au 24 juin. Le feu est le protagoniste, puisqu'il est considéré un élément purificatoire.
Les jours précédant la fête, les jeunes apportent du bois pour faire un feu de joie, et l’allumer la nuit. Quand le feu de joie est plus ou
moins consommé, les gens sautent par-dessus. Ainsi, et selon la
tradition et la croyance populaires, on expulse les impuretés et on
éloigne les maléfices.
Un autre rite typique de cette fête est celui des « herbes de la Saint-Jean » ou bouquet de la Saint-Jean. La veille de la Saint-Jean (le
soir du 23 juin), on cueille sept herbes différentes, aromatiques ou
pas, et des fleurs qui ont des propriétés prétendument magiques : du fenouil, du romarin, des mauves, des fougères mâles, des roses sauvages… On laisse le bouquet dans l’eau
pendant la nuit et le lendemain, on le sort et on se lave le visage
avec l’eau. On garde le bouquet, le laissant sécher pendu derrière la
porte de la maison, pour la protéger des sorcières
La gastronomie typique de la Saint-Jean À la Saint-Jean galicienne, il est habituel de manger des sardines, puisqu’elles sont en saison et c’est une tradition de manger ce
poisson. Les sardines sont rôties dans des braises faites avec des
caisses, du bois, etc. On mange les sardines avec du pain de maïs,
appelé broa, accompagnées de vin rouge.
En Catalogne, il est de coutume de manger la « Coca de Sant Joan », une espèce de galette sucrée En Catalogne Chaque année, la fin de semaine précédant la Saint-Jean, les villages de Catalogne montent à la croix du Pic du Canigou un petit fagot de sarments.
Le 22 juin, 3 montagnards du cercle des jeunes de Perpignan portent la flamme du Canigou depuis le Castillet de Perpignan et régénèrent la
flamme chaque année. Elle est ensuite descendue et distribuée dans
chaque village des pays catalans, en Provence et dans des associations
catalanes dans le monde.
Le 23 juin vers 22 heures, tous les villages allument un bûcher avec cette flamme
En FranceLa fête de la Saint-Jean était traditionnellement, dans la plupart des paroisses de France, la fête de la Jeunesse avec des jeux et des rites
de passages qui étaient à la fois le moment de réception des nouveaux
membres de la bachellerie du village ou du quartier (les adolescents),
et l'élection du roi et de la reine de la Jeunesse pour la nouvelle
année. Cette fête, qui était celle de l'apogée de l'Été, était fortement
marquée par la musique. Elle commençait le matin avec la messe de la
Saint-Jean au cours de laquelle on chantait et jouait l'Hymne à saint Jean-Baptiste qui a donné son nom aux notes de musiques, et comportait toujours le
soir une veillée avec un grand feu allumé avec des bûches que les jeunes
gens et les jeunes filles étaient allés mendier les jours précédents
dans chaque maison. Elle se terminait par un bal nocturne. Paris Au Moyen-Âge, la ville y donne sur la place de Grève des fêtes ainsi que le feu de la Saint Jean. Celui-ci qui était traditionnellement allumé par le roi de France en personne, perdura jusqu’en 1648, date à laquelle Louis XIV officia pour la dernière fois
Alsace-Lorraine Dans certaines communes françaises, un bûcher de bois d'une dizaine de mètres de haut est construit pour
être brûlé le soir de la fête, notamment dans la grande majorité des
communes du nord de l'Alsace, ainsi que dans le sud de l'Alsace dans les communes de la vallée de la Thur et du pays de Thann, et récemment de la vallée de la Doller, mais aussi dans le Loiret à Chemault et en Lorraine à Contz-les-Bains, Harsault et Fontenoy-le-Château notamment. En Alsace, le bûcher est appelé un fackel, dans la petite commune de Soultzbach-les-Bains, cette tradition perdure le feu est appelé Johànisfirla et est fêté chaque année le dernier samedi de juin. Dans les Vosges, ainsi que dans le Sud de Meurthe-et-Moselle, cette construction est appelée une chavande.

Contz-les-Bains - La roue



Contz-les-Bains. La roue enflammée


À Sierck-les-Bains, en Lorraine, les lumières de la ville s'éteignent à la nuit tombée et l'on fait descendre le long de la colline du Stromberg, de la commune voisine Contz-les-Bains, une roue de feu qui termine sa course dans la Moselle. Cette roue artisanale d'un diamètre de 2,10 m est bourrée de sarments de vigne et de paille que l'association La Jeunesse de la Saint-Jean de Contz-les-Bains [archive] enflamme juste avant de la lancer du haut de la colline face au château
des Ducs de Lorraine de Sierck-les-Bains. Il s'ensuit l'embrasement du
bûcher.
Les villageois de Contz-les-Bains en liaison avec la ville de Sierck-les-Bains, répètent chaque année au mois de juin cette cérémonie,
un rite bien étrange qui remonte à la nuit des temps. Cette coutume est
une survivance d'un culte solaire très ancien et devenu rare de nos
jours. Beaucoup d'historiens citent dans leurs travaux la roue enflammée
du Stromberg7.
Une fête réputée dans la région et les spectateurs sont chaque année au rendez-vous.
Pyrénées
Le brandon à Saint-Aventin (vallée du Larboust), photographie d'Eugène Trutat, 1898



Pont-sur-Seine (25 juin 2011)


Dans les Pyrénées, et particulièrement en Comminges, le feu de la Saint-Jean s'appelle le brandon. Il est constitué par un tronc de conifère préparé longtemps à
l'avance : il est fendu longitudinalement, sur tout le pourtour, en
plaçant dans les fentes des coins de bois. Finalement, il a une forme de
fuseau, il est dressé et on y met le feu. Dans les Pyrénées-Orientales, une marche est organisée du Canigou à Perpignan : les marcheurs portent
des torches qui viennent grossir le feu qui brûle aux pieds du
Castillet. Cette cérémonie est suivie de sardanes, danses
traditionnelles catalanes, et de feux d'artifice.
La ville de Bagnères-de-Luchon célèbre également la Saint-Jean avec des brandons. Elle a par ailleurs déposé un dossier de candidature pour l'inscription de la tradition au patrimoine culturel immatériel de l'humanité, conjointement avec l'Andorre et l'Espagne.
Candidature qui a été acceptée en décembre 2015 à la dixième session du Comité intergouvernemental, dès lors inscrite sur la Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
Pays du Mont-Blanc En Haute-Savoie, au pied du Mont-Blanc, la vallée de l'Arve fête la Saint-Jean en illuminant les cimes qui l'entourent. Durant le
week-end qui suit la Saint-Jean des montagnards des communes du Pays du Mont-Blanc (Passy, Sallanches, Saint-Gervais...) gravissent de jour les monts escarpés qui entourent la vallée pour se
positionner à leur sommet. Ils attendent alors les dernières lueurs pour
allumer les feux qu'ils ont amené avec eux. Au crépuscule, tous les
sommets qui encerclent cette vallée de montagne se mettent ainsi à
briller de manière quasi simultanée. La symbolique veut qu'en brulant de
la fin du jour à la nuit tombée, les feux prennent ainsi le relais des
rayons solaires pour prolonger cette journée d'été, avant que les jours
ne commencent à se raccourcir. Ce spectacle dure une trentaine de minute
environ et est visible dans toute la vallée. Une fois les feux allumés,
les montagnards redescendent quant à eux de nuit jusqu'aux refuges avoisinants. Cette tradition est en place depuis le début du siècle
dernier et si les premières personnes construisaient ces feux de la
Saint-Jean avec du bois, voir des pneus, ce sont aujourd'hui des feux de bengale qui sont utilisés pour cette célébration.
Limousin Dans le Limousin, les enfants du village ou de la ville allaient chercher du bois mort ou
d'autres combustibles et fabriquaient eux-mêmes le bûcher auquel ils
mettaient le feu la nuit venue. Ils avaient l'accord tacite des parents
qui laissaient célébrer une tradition qu'ils avaient respectée quand ils
étaient plus jeunes. D'ailleurs beaucoup d'adultes venaient veiller
autour du feu, c'est-à-dire tard, car à trois jours du solstice d'été,
les jours sont très longs. Dans les années 1950, ainsi, on voyait en
ville, ou sur la route, des attroupements autour de ce qui ressemblait à
un feu de camp. Lorsque les flammes baissaient, les garçons, surtout,
sautaient par-dessus le feu autant de fois qu'ils le voulaient pour
montrer qu'ils en étaient capables. Pour profiter de cette liberté
nocturne, ne pas aller se coucher de bonne heure, pour une fois pouvoir
s'amuser la nuit, les jeunes ravivaient le feu, quelquefois avec du
laurier ce qui faisait crépiter le brasier. L'apparition des pétards,
des fusées de feu d'artifice ont provoqué des accidents que les édiles
ont voulu éviter pour la population mais aussi pour ne pas être accusés
de laxisme. De plus, le goudronnage des routes, les chaussées
transformées en aires de stationnement, l'augmentation de la
circulation, la télévision ont eu raison de ces traditions.
Auvergne Dans le Puy-de-Dôme, les jeunes, souvent des étudiants, se rassemblaient à Royat et montaient à pied au sommet du Puy de Dôme où ils passaient la nuit en attendant l'aube du 25 juin pour observer
le lever du soleil qui apparaît à l'horizon limité à l'Est par les Monts du Livradois et les Monts du Forez. Quelquefois ils allumaient un feu au sommet (peut être aussi pour se
réchauffer un peu). Cette coutume existait dans les années 1940 et
beaucoup plus tard dans les années 1960 mais existe-t-elle encore ?

À Rennes (Ille-et-Vilaine) Sur le territoire de la paroisse Sainte-Thérèse, au sud de la gare, dans les années 1950, se déroulaient deux événements le soir de la
Saint-Jean : un feu place de l'église et un feu place Bir Hakeim.
Le feu de la place de l'église : un caractère religieux Un petit bûcher de fagots secs était dressé au milieu de la place dans l'axe de l'entrée principale de l'église. Vers 20 h, des
paroissiens se rassemblaient autour du bûcher. Un prêtre de la paroisse,
accompagné d'un choriste muni d'un petit seau d'eau bénite et d'un
goupillon, venait réciter des prières puis bénissait le bûcher en
l'aspergeant d'eau bénite, tout en prononçant des formules pieuses.
Ensuite, l'enfant de chœur, à l'aide d'une boîte d'allumettes, mettait
le feu au papier disposé sous les fagots. Le feu se propageait vite et
en quelques minutes l'ensemble du bûcher flambait. Le prêtre et son
servant assistaient un moment à la combustion puis se retiraient dans
l'église. Les fidèles contemplaient un moment le feu puis se
dispersaient alors, les uns rentrant chez eux, les autres se rendant
place Bir Hakeim.
Le feu de la place Bir Hakeim : un caractère festif La place Bir Hakeim était alors un espace herbu sans utilité particulière ; c'était une aire de jeux naturelle pour les enfants du
quartier. À l'époque, avant que ne se construisent les maisons des
Castors et celles du Foyer, la campagne se trouvait à 50 m.
De très nombreux habitants du quartier s'y rendaient en famille.
Une estrade était dressée à l'est de la place pour, dans un premier temps, un spectacle à forte connotation bretonnante : musique jouée par
les instruments traditionnels de Bretagne intérieure tels que binious,
bombardes, et interprétée par des hommes ou adolescents costumés pour la
circonstance et danses bretonnes où se mêlaient hommes et femmes eux
aussi habillés de vêtements bretons.
Puis, après la danse sur scène, venait le moment tant attendu : l'allumage du bûcher. Dès que celui-ci était consumé, les jeunes filles
et les jeunes gens entamaient de folles rondes autour des braises. Ainsi
se terminait invariablement la fête et chaque famille regagnait son
domicile entre 23h et 24h
Bretagne
Feu de la Saint-Jean en Bretagne (dessin, Le Petit Journal, 1893)


En 1875, la revue La Terre Sainte décrit ainsi la fête de la Saint-Jean à Brest :
« À Brest la Saint-Jean a une physionomie particulière et plus fantastique encore que dans le reste de la Bretagne. L'heure venue, trois à quatre mille personnes accourent sur les
glacis : enfants, ouvriers, matelots, tous portent à la main une torche
de goudron enflammée, qu'ils agitent avec violence. Au milieu des
ténèbres de la nuit, on aperçoit des milliers de lumières mobiles qui
courent, décrivent des cercles, scintillent et embrasent l'air par
d'innombrables arabesques de flammes ; parfois, lancées par des bras
vigoureux, ces torches s'élèvent en même temps vers le ciel, et
retombent en gerbes d'étoiles sur le feuillage des arbres. Une foule
immense de curieux, attirés par l'étrangeté du spectacle, circule sous
cette rosée de feu. Quand le roulement de rentrée se fait entendre, la
foule reprend le chemin de la ville, le calme se rétablit, tandis que
sur les routes de Saint-Marc, de Morlaix et de Kérinou, on voit des torches fuir en courant, s'éteindre successivement comme les feux follets des montagnes8. »
La commune voisine de Plougastel-Daoulas avait aussi des coutumes originales pour la fête de la Saint-Jean : le journal L'Ouest-Éclair écrit le 25 juin 1900 :
« La côte de Plougastel offrait hier soir, à la nuit tombée, un bien curieux aspect. Çà et là de longues gerbes de flammes montaient vers le
ciel. C'étaient les feux que, par suite d'une antique coutume, on allume
chaque année en Bretagne, en l'honneur de la Saint Jean.
Du haut du cours Dajot, du port de commerce et de la place de
Kerjean-Vras, le spectacle était féérique ! Aussi, nombreux étaient les
Brestois qui s'attardaient pour jouir de ce spectacle pittoresque.
À Brest même, au Gaz, au Pilier-Rouge, à Lambézellec et à Saint-Pierre-Quilbignon, des feux ont été allumés et des groupes joyeux se sont formés pour danser de gaies farandoles9. »
Le culte du soleil était encore pratiqué de manière détournée lors du feu de la Saint-Jean à l'Île de Sein et dans le Cap Sizun. Hyacinthe Le Carguet décrit cette coutume à la fin du XIXe siècle :
« Le bûcher était entouré d'un cercle de neuf pierres, appelé Kelc'h an tân (le "Cercle du feu"). On l'allumait en neuf endroits différents, en
commençant par l'Orient. Aussitôt que la flamme s'élevait, des jeunes
gens armés de torches ou de tisons pris au bûcher, alternant avec des
jeunes filles, les cheveux épars sur le dos, et tenant à la main une
tige verte d'orpin (Sedum latifolium) défilaient processionnellement, devant le foyer, en faisant trois fois
neuf tours. Les jeunes filles inclinaient, au-dessus du feu, les tiges
qu'elles avaient à la main, tandis que les jeunes gens agitaient,
au-dessus de ces tiges, leurs torches enflammées, en décrivant des
séries de trois cercles. Le dernier des tours achevés, la procession
s'arrêtait. Les jeunes gens franchissaient, en sautant, trois fois le
foyer ; puis, s'emparant des jeunes filles, les balançaient neuf fois
au-dessus du feu, en faisant l'invocation an nao !.. an nao !.. an nao !... Les jeunes gens se répandaient alors à travers la campagne, décrivant,
avec leurs torches, des cercles de feu, en criant à tous les échos an nao !.. an nao !.. an nao !.. pour indiquer que le rite mystérieux était accompli. Les jeunes filles,
au contraire, entraient chez elles, pour accrocher aux poutres les
tiges qui avait été passées par le feu. (...) Ces cérémonies sont les
restes du culte du soleil, ou la génération par le feu10. »

Charles Cottet : Les feux de la Saint-Jean (peut-être à Plougastel), (huile sur toile, salon de 1901, manoir de Kerazan à Loctudy, fondation Astor)


Un témoin décrit les feux de la Saint-Jean à Ouessant en 1910 :
« Un grand bûcher pyramidal, composé surtout d'ajoncs, seul bois qui pousse dans l'île, est dressé sur la pointe qui domine le port et qui
fait face à la grande mer. À huit heures et demie, le clergé, en habit
de chœur, précédé de la croix et accompagné d'un assez grand groupe de
fidèles, s'y rand processionnellement en chantant l'hymne de la
Saint-Jean. Puis il y met le feu et entonne le Te Deum. En un instant, grâce à une assez forte brise du large,ce n'est qu'un immense
brasier d'où jaillissent des milliers de flammèches. Quand la combustion
est bien avancée, la procession, notablement diminuée, rentre à
l'église et on se disperse. Dans la plupart des hameaux, il y a des feux
de proportions plus modestes. Chacun y contribue et apporte, qui des
ajoncs, qui des morceaux de bois hors d'usage. Autour de ces feux, tout
le quartier se donne rendez-vous. Les grandes personnes devisent entre
elles ; les jeunes gens et les enfants s'amusent. Lorsque le feu est un
peu tombé, on saute par-dessus. Parfois un maladroit ou un présomptueux
manque son élan et tombe dans le brasier, d'où il se retire avec plus de
peur que de mal. Je n'ai jamais vu d'accident sérieux. Un autre jeu
consiste à soutenir quelqu'un par les aisselles et, par les pieds, à le
balancer au-dessus du feu en comptant un, deux, … neuf. Alors on le
baisse jusqu'à toucher le brasier, à la grande terreur de ceux qui n'y
sont pas habitués. Mais le plus pittoresque de la fête, ce sont les bispoun : on appelle ainsi des torches faites de toile goudronnée, d'étoupe, de cordages effilés, de brai et autres substances inflammables. Ces torches sont solidement fixées
au bout d'un bâton. Les enfants et les jeunes gens se poursuivent, vont
en courant d'un hameau à l'autre, en faisant tourner ces torches
au-dessus de leurs têtes. L'effet est magique11. Le même cérémonial et les mêmes amusements se reproduisent le 28 juin,à la veille de la fête de la Saint-Pierre12. »

À Laval (Mayenne) Tous les ans, à la Saint-Jean d'Été, la charibaude était allumée à Laval. Dans la même région, à Craon, le 24 juin, le chapitre de Saint-Nicolas dressait, sur la place de l'église, une haute pyramide de fagots, nommée charibaude, à laquelle il venait processionnellement mettre le feu. Aussitôt, la
foule faisait éclater sa joie par des cris et des danses autour du
bûcher. Les jeunes gens les plus agiles se faisaient un jeu de sauter à
travers, et quand le feu était près de s'éteindre, c'était à qui
emporterait chez soi un brandon fumant, un précieux talisman contre la
foudre.
À Soultzbach-les-Bains (Alsace)
Feu de la Saint-Jean à Soultzbach-les-Bains (2015).



Feu de la Saint-Jean à Soultzbach-les-Bains (1999).


Depuis des siècles, le feu de la Saint-Jean à Soultzbach-les-Bains est organisé par les conscrits (avant l'incorporation à l'armée), c'est
aussi une épreuve de courage ; en effet les conscrits doivent franchir
le feu, dressé avec des sarment de vignes. Le feu a lieu le dernier
samedi du mois de juin de chaque année. Y participent les adolescents de
16 à 18 ans, dans une tenue adéquate, avec des chapeaux couverts de
roses fraîches, cueillies le jour même. Fête de la Saint-Jean de Bazas. Depuis le XIVe siècle, Bazas fête la Saint-Jean et en profite pour mettre à l'honneur son histoire locale, la tradition du Bœuf Gras.

Italie À Turin La Saint-Jean est la fête patronale de la ville de Turin, marquée par des événements organisés dans la ville : défilé historique, feux d'artifices, etc13.
En Vallée d'Aoste La tradition des feux de joie est répandue dans la commune walser de Gressoney-Saint-Jean en honneur du saint patron, à la Saint-Jean d'Été14. Ces feux sont appelés localement Sankt Joanns Feuer en allemand.
Cette tradition est également présente à Ayas
SaintJeand'Hiver La Saint-Jean d'Hiver correspondant au solstice d'hiver, est la fête de Jean l'Évangéliste le 21 décembre. À cette époque, le Soleil est au plus bas, il recommence à monter sur l'écliptique.
Cette fête folklorique a lieu à Chièvres, Mons (Belgique) et dans différentes régions françaises, notamment en Bretagne, en Galice, ainsi qu'en Roussillon, principalement à Perpignan.

[url=http://blogs.cotemaison.fr/cotejardin/2013/11/11/couleurs-dautomne/?xtor=EPR-32-[CM_deco][/url]feux de la Saint Jean des pompiers de Lyon (feux d'artifices)Le 24 juin, place Saint-Jean









LYON   24 JUIN 2017 ; PLACE ST.JEAN (devant Cathédrale )


Pour cette édition, la MJC du Vieux-Lyon et l’ensemble des acteurs du quartier, se mobilisent de nouveau pour vous
programmer une après-midi, soirée riche en festivités et en spectacles. À
consommer sans modération.

Les habitants du quartier du Vieux-Lyon se réapproprient, le temps d’un soir, la place Saint-Jean pour un événement
festif et convivial. Les transats et les parasols sont de sortis, la
place s’habille de ses couleurs de fête, les pavés sont investis par
toute sorte d’ateliers, animations tous publics, spectacles en plein
air... Accessibles dès le plus jeune âge. Dès 19h, les tables et chaises
sont installées, les nappes multicolores sont dressées ; chacun apporte
son repas à partager, en famille, entre voisins, entre amis. La soirée
se prolonge autour de concerts tous publics, pour le plaisir de
s’élancer sur la piste de danse, ou simplement écouter... Sous les
étoiles et les guirlandes de la place Saint Jean, exactement ! Cette
année, le thème du projet de quartier décliné est « Com(m)e à la
Maison». La fête de quartier du Vieux-Lyon est organisée par la MJC du
Vieux-Lyon, en partenariat avec la Bibliothèque de St Jean, le Conseil
de Quartier (quartiers anciens), les associations du quartier, les
Dragons de Saint Georges, l’IME de Fourvière, Les Jardins Partagés, les
écoles et les crèches du Vieux-Lyon.

 
 
23/06/2017 - 15:20
L'Indonésie Est Une République Démocratique Dont La Capitale est Jakarta.
                                       Balade Amusante En Indonésie...

Avec, comptabilisées à ce jour, 17 508 îles, il s'agit du plus grand archipel au monde. Avec une population estimée à 250 millions de personnes, il s'agit du 4e pays le plus peuplé du monde, du 1er pays à majorité musulmane pour le nombre de croyants et de la 3e démocratie en nombre d'habitants. L'Indonésie est une république démocratique dont la capitale est Jakarta.

Dans les premiers siècles av. J.-C., l'archipel indonésien est une importante région d'échanges avec l'Inde et la Chine centrée sur le Fou-nan. Les chefs de ces cités portuaires indonésiennes adoptent des modèles culturels, religieux et politiques indiens.
À partir du VIIe siècle, le centre des échanges se déplace vers le royaume de Sriwijaya dans le sud de Sumatra. Le VIIIe siècle voit se développer dans le centre de Java une riziculture prospère qui permet à différents royaumes de bâtir de grands monuments religieux.
C'est le début de la période classique indonésienne.


Le détroit de Malacca devient un carrefour maritime majeur avec le déclin de la route de la soie pour le commerce entre l'Indonésie et la Chine d'une part et l'Inde et le Moyen-Orient d'autre part.
L'archipel indonésien est intégré à un réseau commercial international bientôt dominé par des marchands musulmans. Les princes des ports se convertissent progressivement à l'islam.

Au XVIe siècle, l'âge des Grandes découvertes, les puissances européennes cherchent à accéder directement aux Moluques, région productrice d'épices. En 1511, les Portugais de Goa conquièrent Malacca et s'y établissent.
Les Néerlandais les chassent en 1605. Au XVIIe siècle, ils éliminent leur rival dans l'est de l'archipel, le royaume de Gowa, et s'établissent à Java. L'île est minée par les guerres de succession du royaume de Mataram, qui cède peu à peu une partie de ses territoires aux Néerlandais.


Au XIXe siècle, les colonisateurs peuvent commencer l'exploitation économique de l'île et imposer leur loi au reste de l'archipel. Un mouvement national naît au début du XXe siècle. En 1945, Soekarno et Mohammad Hatta proclament l'indépendance de l'Indonésie.
Les années 1950 sont marquées par de nombreux mouvements séparatistes. À la suite des événements de 1965-66, le général Soeharto prend le pouvoir.
Son régime autoritaire est marqué par un remarquable développement économique mais sa démission en 1998 permet le début d'un processus de démocratisation.

À travers ses nombreuses îles, l'Indonésie comprend de nombreux groupes distincts culturellement, linguistiquement et religieusement.
Les Javanais forment la population la plus représentée sur le plan du nombre et de l'influence politique.

En tant qu'État unitaire et que nation, l'Indonésie a développé une identité commune en définissant une langue nationale appelée indonésien (qui est une variante du malais), et en respectant la diversité, le pluralisme religieux au sein d'une majorité musulmane.


Malgré sa forte population et ses régions densément peuplées, l'Indonésie comporte de vastes zones sauvages ce qui donne au pays une grande biodiversité même si ce patrimoine régresse à cause d'activités humaines en forte augmentation.

Faune, flore & environnement
 Articles détaillés : Faune de l'Indonésie,
Flore de l'Indonésie et Environnement en Indonésie



L'orang-outan de Sumatra est une
espèce menacée endémique en Indonésie

La taille de l'Indonésie, son climat tropical, et le fait que ce soit un archipel, donnent au pays le statut de seconde zone de biodiversité du monde (après le Brésil). Sa faune et sa flore mêlent espèces asiatiques et australasiatiques.
Anciennement reliées à l'Asie, les îles de plaque continentale de Sunda (Sumatra, Java, Bornéo et Bali) possèdent une riche faune asiatique.
De grandes espèces comme les tigres, les rhinocéros, les orangs-outans, les éléphants ou les léopards étaient abondantes jusqu'à Bali à l'est du pays, mais le nombre et la répartition de ces espèces se sont fortement réduits. Les forêts couvrent environ 60 % du pays.



Le parc national de Bromo-Tengger-Semeru en Indonésie

À Sumatra et Kalimantan, les espèces prédominantes y sont asiatiques.
Néanmoins, les forêts des plus petites îles ou de celles plus densément peuplées comme Java, ont été largement remplacées par des zones d'habitation et d'agriculture.

Sulawesi, Nusa Tenggara et les Moluques, ayant été séparées depuis plus longtemps des continents, ont développé une faune et une flore uniques.
La Papouasie, ancienne partie de l'Australie, est lieu d'une faune et d'une flore uniques proches de celles de l'Australie, incluant par exemple plus de 600 espèces d'oiseaux.


Source :  Le macbrain lori, oiseau que l'on retrouve en Indonésie

L'Indonésie est seconde après l'Australie en termes de degré d'endémisme, avec par exemple 26 % des 1 531 espèces d'oiseaux ou 39 % des 515 espèces de mammifères étant endémiques.
Les 50 000 kilomètres de côtes de mers tropicales de l'Indonésie contribuent également au haut niveau de biodiversité du pays.
L'Indonésie abrite 47 grands écosystèmes naturels distincts où sont répertoriées environ 17 % des espèces de la planète ; probablement 11 % des plantes à fleurs, 12 % des mammifères et 37 % des poissons.
Parmi ces écosystèmes, figure une grande variété d'écosystèmes maritimes et côtiers comme des plages, des dunes, des estuaires, des mangroves, des récifs coralliens ou des vasières.

Le naturaliste anglais Alfred Wallace, décrivit une ligne de division entre la distribution des espèces asiatiques et australasiennes26. À l'ouest de cette ligne, connue sous le nom de ligne Wallace, les espèces sont asiatiques, et à l'est, elles sont de plus en plus australiennes.
Dans son livre de 1869, The Malay Archipelago, Wallace décrit de nombreuses espèces uniques à cette région. La région des îles se trouvant entre la ligne et la Nouvelle-Guinée est aujourd'hui appelée Wallacea.

La forte population et l'industrialisation rapide de l'Indonésie créent de nombreux problèmes environnementaux auxquels la priorité n'est pas donnée en raison de l'instabilité politique et du niveau de pauvreté du pays.
Les problèmes concernent entre autres la déforestation massive (souvent illégale) et les feux de forêt causant l'apparition de brume sèche au-dessus de l'ouest de l'Indonésie, de la Malaisie et de Singapour.



Ils concernent également la surexploitation des ressources marines et les problèmes ayant trait à l'urbanisation et le développement économique rapides causant des problèmes de pollution de l'air, d'embouteillages, de gestion des déchets et de retraitement des eaux usées.



La perturbation écologique menace de nombreuses espèces indigènes dont 140 espèces de mammifères répertoriées par l'UICN parmi lesquelles 15 sont en danger critique. L'Indonésie compte aujourd'hui 51 parcs nationaux.

Langues
Langues en Indonésie
La langue officielle de l'Indonésie est l'indonésien, enseignée dans les écoles et parlée par presque tous les Indonésiens.
C'est la langue utilisée dans le commerce, la politique, les médias nationaux, l'école et les universités.

C'est une forme du malais, un groupe de langues très proches les unes des autres au point de permettre une certaine intercompréhension.
La norme officielle pour l'indonésien est le malais de Riau. En réalité, l'indonésien a adopté de nombreux mots de différentes langues régionales, notamment du javanais mais aussi du sundanais.

Arts & culture

Clic ici............Lost in Indonesia from nhi dang on Vimeo.

Article détaillé : Culture indonésienne
Les différents groupes ethniques d'Indonésie possèdent chacun une riche tradition. Le régime de Soeharto s'est efforcé de construire des « cultures régionales » (kebudayaan daerah) sur la base des provinces.
Cette action créait des artifices comme la « culture du Java oriental », la « culture du Kalimantan oriental » ou la « culture du Sulawesi du Nord », sans tenir compte d'une réalité culturelle plus complexe.

En effet, une même province peut abriter différentes cultures traditionnelles, comme au Java oriental, où on peut au moins distinguer,si l'on se limite au critère linguistique, une culture de Banten, une culture betawi (Jakartanais « autochtones »), une culture sundanaise et une culture de Cirebon.

Clic sur les liens ci-dessous................

People of Java | Indonesia from Serge Maheu on Vimeo.
Through Indonesia from Martin Friedrich on Vimeo.
Trip to Indonesia: Kalimantan (Borneo), Java, Bali & Gili @imatheu from Ivan Matheu on Vimeo.
Road Trip: Across Java Island (Teaser) from Ponti Ramanta on Vimeo.
Indonesia in my mind from Gilles Havet on Vimeo.
Postcard From Karimun Java, Indonesia from Ponti Ramanta on Vimeo.
Bawean Island (Indonesia) from MulticopterAddict on Vimeo.
GoPro Indonesia Adventure HD from blackz_11 on Vimeo.
DISCOVER INDONESIA from LUCA MIRANDA on Vimeo.
 
Inversement, une même culture peut couvrir plus d'une province, comme la culture malaise, qu'on trouve dans les provinces de Sumatra du Nord, Riau et Jambi à Sumatra ainsi qu'à Kalimantan occidental et du Sud à Bornéo.
Depuis la démission de Soeharto en 1998, diverses régions d'Indonésie essaient de promouvoir leur culture
traditionnelle, en ne prenant plus comme référence le cadre administratif mais tout simplement le nom de la suku (« ethnie »).


Clic ici........INDONESIA: Backpacking Maluku Islands from Charlie Bailón on Vimeo.

Il existe ainsi maintenant des organisations comme l'Institut de la culture minahasa, nom dans lequel se reconnaît un groupe de populations de la province de Sulawesi du Nord.
L'Indonésie, sur Wikimedia Commons
Indonésie, sur le Wiktionnaire

Clic ici.............Bali from the air in 4K from Aerial Entertainment Studios on Vimeo.

Indonésie, sur Wikidata
Portail de l’Indonésie

Clic ici......Best of Bali from Fabrice Florin on Vimeo.
23/06/2017 - 15:05
Pyramide mystérieuse au Pérou.


Les archéologues ont longtemps été perplexes par une structure bizarre construite il y a des centaines d’années au Pérou qui semble être modelée sous la forme d’un volcan.

Situé dans la vallée de Nepeña, il n’y a pas de volcans à proximité de la pyramide préhistorique, ni de structures artificielles similaires qui ressemblent à sa forme.
Dans une nouvelle enquête, les chercheurs ont découvert un escalier effondré à l’intérieur du monticule menant à un sol en plâtre de boue et un foyer contenant du charbon et de la coquille.
Et la datation par radiocarbone a révélé l’occurrence inhabituelle de quatre éclipses solaires totales sur le site sur une période de
seulement 110 ans, ce qui suggère qu’il a été utilisé pour célébrer «la victoire de la lune sur le soleil».
La pyramide étrange, également appelée monticule, a d’abord été identifiée dans les années 1960.
Bien qu’elle ne soit pas connu exactement quand elle a été construite, sa proximité avec le centre formant tardif de (900 av. J.-C. à 200 av. J.-C.) de San Isidrio suggère qu’il peut y avoir un lien vers cette période, les chercheurs expliquent dans une nouvelle étude, publiée dansle journal L’antiquité .
Il mesure environ 15,5 mètres de haut et possède une étrange caractéristique de cratère creusée dans le haut.
Depuis sa découverte, les scientifiques ont été déconcertés par la structure.«Lorsqu’elle est vue de loin, le site ressemble à un cône de cendre volcanique, comme celui de la vallée d’Andahua dans le sud du Pérou, et nous avons donc nommé le site El Volcán», ont écrit les auteurs.«Il convient toutefois de noter qu’il n’y a pas de volcans à proximité d’El Volcán pour servir de modèles, ni d’autres exemples de structures volcaniques connues au Pérou ou d’ailleurs».
Au cours des années, les chercheurs ont suggéré plusieurs explications, cequi a mené à deux hypothèses en vigueur: l’une soutenant que le «cratère» est le résultat du pillage ou de l’érosion plus tard dans sa vie, et un autre suggérant qu’il a été construit à l’origine pour ressembler à un cône volcanique et pourrait Être lié aux événements

astronomiques.
Dans la nouvelle étude, cependant, les chercheurs soutiennent que les activités ultérieures ou les processus naturels ne sont pas susceptibles d’avoir créé de fonctionnalité.




 
23/06/2017 - 13:37
Les abeilles; insectes utiles pour les fleurs et les fruits
Outre les insectes nuisibles qui habitent notre jardin, certains
insectes sont indispensables pour obtenir des fleurs et des fruits.
L'importance de l'abeille dans la vie des fleurs, des plantes et de
toutes sortes de végétaux est souvent méconnue. Sans elle, de nombreuses
variétés de plantes, de fleurs et de fruits seraient condamnées à
disparaître. Mais heureusement, cet intérêt est réciproque car ces mêmes
végétaux sont eux-mêmes la source de nourriture des essaims
d'abeilles. 
Les abeilles ont donc besoin des fleursLes abeilles ont donc besoin des fleurs qui fournissent leur nourriture
quotidienne, le nectar et le pollen, tandis que les fleurs ont besoin
des abeilles qui assurent la fécondation, sans laquelle il n'y aurait ni
fruits ni graines. Ils ne peuvent pas vivre l'un sans l'autre, c'est
"l'amour éternel"!
Pour la récolte du nectar et du pollen, le choix ne manque pas aux abeilles. Les fleurs qui les approvisionnent dégagent
leur plus doux parfum et étalent leurs plus belles couleurs pour les
attirer car la concurrence est grande. Il arrive que dans certains
milieux pollués la qualité des plantes régresse et les conséquences
peuvent être alors fâcheuses. La plante n'attirera plus l'abeille, elle
ne sera plus pollinisée et si les conditions d'environnement ne
s'améliorent pas, elle ne survivra pas dans ce lieu. Pour être sûrs
d'une fécondation réussie, les fruiticulteurs louent souvent des essaims
d'abeilles chez les apiculteurs; le succès de la fécondation est
essentiel et la présence d'un essaim d'abeilles fort augmentera
considérablement les chances d'obtenir une récolte fructueuse. Mais bien
entendu, d'autres élément comme "le temps" jouent aussi un rôle
prépondérant et influencent le résultat final.
Un autre facteur joue encore un rôle direct ou indirect: les abeilles fournissent elles-mêmes de la nourriture aux animaux. Tout le monde
sait par exemple que les ours adorent le miel. Les oiseaux profitent
aussi du travail des abeilles. Au cours de son trajet en quête de
nourriture, l'abeille féconde les fleurs "par accident" et c'est ainsi
que se forment les fruits, les baies et les graines. Naturellement, une
grande partie est recueillie et consommée par l'homme mais il en reste
encore suffisamment pour les oiseaux par exemple qui disposent ainsi de
nourriture pour survivre à l'hiver. Et la chaîne est complète. L'abeille
est donc un maillon essentiel pour le bon fonctionnement de la nature.
FécondantsNotre monde serait bien morne sans les fleurs et naturellement aussi sans l'abeille, vu le rôle essentiel qu'elle joue dans leur fécondation
et donc leur subsistance. Mais comment se réalise cette fécondation? On
discerne trois types de fécondation: par l'intermédiaire du vent, par
l'intermédiaire de l'eau et par l'intermédiaire des animaux. Pour leur
fécondation, la grande majorité des plantes sont tributaires de ces
derniers: mammifères, oiseaux ou insectes. Le mammifère le plus connu
est la chauve-souris; de même, dans les pays tropicaux et subtropicaux,
le colibri est un fécondant de renom.

Les insectes jouent quant à eux un rôle prépondérant dans la fécondation des fleurs et des plantes.
Parmi les insectes, on fait la distinction entre les coléoptères, les
hyménoptères, les diptères et les papillons. Les abeilles, les bourdons
et les guêpes, principaux fécondants des fleurs, appartiennent à la
famille des hyménoptères.
Les fleurs sont souvent classées selon leurs fécondants: les fleurs à oiseaux, les fleurs à chauve-souris et
les fleurs à insectes, ces derniers étant de nouveau divisés par groupe
d'insectes. Sur les fleurs à abeilles par exemple, le nectar n'est pas
très profond car la langue de l'abeille ne mesure que 6 mm. Sur les
fleurs à bourdon, le nectar est mieux caché et il faut une certaine
force pour dégager les pétales; le bourdon est assez fort pour ce
travail.
La nature déploie ses charmesEn général, ce sont leurs couleurs vives et leur parfum qui permettent de distinguer les fleurs à insectes de leur entourage. Les
fleurs situées à l'extérieur des massifs sont parfois plus grandes et se
remarquent davantage, dans le but d'attirer leurs fécondants. Beaucoup
d'entre elles sont mises en valeur par un dessin particulier sur les
pétales (rayures, points ou taches) que l'on appelle "guide de nectar".
L'abeille retient la couleur, le parfum et la forme des fleurs ainsi que
leur concentration en sucres, ce qui lui permet de retrouver sans
problème sa source de nourriture.
Le nectar est sécrété sur la plante par des glandes actives qui se trouvent en général près du pistil. Ces
glandes sont parfois assez superficielles (fleurs du pommier) ou plus
profondes comme sur le trèfle; il arrive que des pluies torrentielles
emportent le nectar des fleurs assez "épanouies". Le soleil et le vent
font évaporer l'eau du nectar, ce qui augmente alors la concentration
des sucres. Ainsi par exemple, on remarquera que la partie du poirier
exposée au soleil accueille davantage de visiteurs, en raison de son
nectar sucré.
Au cours d'un même vol, l'abeille visite une seule variété de fleurs et s'en tient à une seule couleur, même si plusieurs
couleurs d'une même variété s'avoisinent, ce qui augmente les chances de
réussite de la pollinisation croisée.
Fécondation (Pollinisation)Lorsque l'abeille s'enfonce dans la fleur à la recherche de nectar, des grains de pollen se collent sur son corps. Lorsqu'elle se pose sur
la fleur suivante, le pollen tombe sur le pistil (partie femelle de la
fleur). Les grains de pollen (cellules reproductrices mâles) se forment
dans la partie supérieure des étamines de la fleur. Les cellules
femelles se trouvent dans la partie inférieure du pistil, l'ovaire. Le
pistil visqueux qui croît à partir de l'ovaire retient un grain de
pollen déposé par une abeille de passage. Cette cellule mâle pénètre
dans l'étamine jusqu'à l'ovaire où a lieu la fusion; la fécondation est
alors un fait. Ensuite, la fleur a fait son travail, les pétales tombent
et le fruit ou les graines se développent dans l'ovaire.

On rencontre trois types de fécondation. Tout l'abord l'autofécondation: le
pollen d'une fleur se dépose sur le pistil de la même fleur. Ensuite,
la fécondation de voisinage: le pollen se dépose sur une autre fleur de
la même plante et enfin la pollinisation croisée, de loin la plus
souhaitable et la plus répandue: ici, le pollen d'une fleur d'une
certaine variété de plante est déposé sur une fleur d'une autre variété
de même espèce. Chez les pommiers par exemple, la variété Cox d'Orange
doit être fécondée par la variété Golden Delicious.
23/06/2017 - 11:59
Bonjour ,
waouh! super cette carte  de France ; merci MAYYAN1
23/06/2017 - 10:29
Un atlas sonore des langues régionales en France  

C’est une incroyable carte de France que nous proposent trois chercheurs du laboratoire UPR3251 du CNRS. Il s’agit d’un Atlas des langues régionalesparlées dans notre pays. Un atlas quelque peu particulier, il est sonore. Bienvenue à bord d’une diversité linguistique étonnante.
La carte qui se consulte sur n’importe quel navigateur web est prête à vous faire découvrir pas moins d’une centaine de variétés de langues régionales. Saviez-vous qu’il y en avait autant ? 124 pour être très précis. Et pour les rendre encore plus vivantes les chercheurs du CNRS ont demandé à des lecteurs du cru de lire une même fable d’Esope.
Basque, breton, catalan, alsacien, picard, corse, normand j’en passe et des meilleurs. Et dans chacune de ces grandes langues vous pourrez égalementdécouvrir des variétés régionales. Plus de quatre par exemple rien qu’en Bretagne.
L’atlas sonore des langues régionales se passe de mode d’emploi.
La carte colorée de la France est cliquable. Chaque fois que vous cliquez sur une des villes vous entendez la lecture de la fable d’Esope dans la langue locale. Dommage que les créateurs de cette discothèque bien particulière n’aient pas légendé chaque lecture avec des compléments d’information sur la langue en écoute. En revanche vous allez pouvoir la plupart du temps obtenir le texte en version locale.
Commencez par cliquer sur Paris pour écouter la version originale de la Fable en Français. Bonne plongée dans l’incroyable richesse des langues régionales et bonne découverte.
Clic ici....................https://atlas.limsi.fr/