10 pays qui portent le nom d'un personnage historique, et que vous ignorez.
Le monde compte près de 200 pays, et beaucoup possèdent des noms dont la plupart d’entre nous ne connaissent pas réellement l’origine. Par exemple, on constate que certains sont baptisés selon les noms de personnages historiques célèbres. De la Colombie aux Seychelles en passant par l’Arabie Saoudite, en voici 10 dont vous ignorez sans doute l’explication : Philippines : Ce pays d’Asie du sud-est a été nommé ainsi en rapport avec un membre de la famille royale espagnole: le roi Philippe II . À l’époque, le roi Charles I d’Espagne envoie Ferdinand Magellan en mission à la découverte du monde. En 1521, ce dernier atteint les côtes du pays et proclame cette terre comme faisant partie de la monarchie espagnole. Plus tard, l’explorateur Ruy López de Villalobos donnera à ceterritoire le nom du fils de Charles II, Philippe II. Voilà pourquoi aujourd’hui ces îles s’appellent Philippines.
Colombie : Cette terre abritant près de 50 millions d’habitants a été baptisé ainsi en rapport avec le célèbre navigateur Christophe Colomb. À l’époque, en 1492, il fait partie de l’équipage envoyé par la cour afin d'’explorer le monde à bord du bateau « Santa Maria ». Certains disent qu’il n’a jamais visité le pays qui porte son nom, d’autres affirment qu’il y aurait posé son pied durant son troisième voyage. Quoi qu’il en soit, onsait pourquoi la Colombie se nomme ainsi. Seychelles :
L’aventurier Vasco de Gama a été le premier a placé les Seychelles sur une carte du monde. Il les appelle alors « Admiral Islands ». Mais en 1756, le capitaine français Corneille Nicholas Morphey passe par là et déclare le territoire comme appartenant à la France. Il en profite également pour changer son nom pour celui de Jean Moreau de Séchelles, le ministre des finances de l’époque. Plus tard, les îles deviendront les Seychelles. Arabie Saoudite : Reconnu comme un état souverain d’Asie occidentale et aussi connu sous le nom de « Royaume d’Arabie Saoudite », l’Arabie Saoudite porte le nom de sa famille royale: les Al Saoud. En 1932, la nation que nous connaissons aujourd’hui est créée par Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, dit Ibn Saoud. Il souhaite unifier différentes parties de la Péninsule Arabique en un seul pays. Aujourd’hui, la famille Al Saoud compte 25 000 descendants, dont 200 princes. Bolivie : Ce pays d’Amérique centrale porte le nom d’une célèbre figure locale qui s’est grandement battu pour l’indépendance du pays : Simon Bolivar. Il a notamment aidé les colonies sud-américaines faire céder la domination des Espagnols, qui ont contrôlé la région pendant une période de 16 ans.En 1825, après que la guerre d’indépendance, menée par Bolivar, a été enfin gagnée, le pays a pris le nom de son principal leader. Ce dernier amême aidé le nouveau pays à se construire tel que nous le connaissons aujourd’hui. Île Maurice : Ce sont les Hollandais au 16ème siècle qui ont baptisé l’île en rapport au Prince Maurits van Oranje. Mais dès 1715, la Compagnie française des Indes orientales met la main sur le territoire et le proclame français. Plus tard, l’île sera colonisée par les Britanniques. Cependant, en dépit des différentes périodes de domination, le nom donné par les Hollandais est toujours resté. Swaziland : Situé entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, le Swaziland a été nommé ainsi en hommage à son roi Mswati II, aussi connu sous le nom de Mswazi. Durant son règne, il n’a pas seulement doublé la superficie du pays, il aégalement été celui qui a réussi à unir la population, pendant longtemps divisée. À sa mort, les habitants ont commencé à s’appeler « gens de Mswazi » ou juste « Swazis », d’où le nom de la nation aujourd’hui. Îles Cook : Ces petits bouts de terre portent le nom de l’explorateur James Cook. Entre1773 et 1779, il les a découvertes, visitées et baptisées les îles Hervey. Mais au début des années 1800, le cartographe russe Adam Johann von Krusenstern publie l’ouvrage « Atlas de l’Océan Pacifique » dans lequel il renomme le territoire « les Îles Cook ». Aujourd’hui, le nom est encore et toujours utilisé.4 Kiribati : Bien qu’il fût découvert par le capitaine James Cook, le territoire composé de 33 atolls a été nommé au départ « les Îles Gilbert » en hommage à l’explorateur britannique Thomas Gilbert. On pourrait alors se demander pourquoi ce paradis naturel qui attire chaque année de nombreux touristes s’appelle aujourd’hui Kiribati ? Et bien la réponse est toute simple. En réalité, dans le dialecte local, Kiribati n’est autre que la traduction de Gilbert. Îles Marshall : Ce minuscule pays est constitué de quelque 1 200 îles et îlots. En 1778, alors qu’il transporte des prisonniers pour les emmener d’Angleterre en Australie, l’explorateur britannique John Marhsall est le premier à y poser les pieds. C’est donc en toute logique que depuis ce jour, le territoire porte son nom.
Un climatiseur gratuit, écolo et sans besoin d'électricité
Crédit : @GrameenIntel
Anissa Nassr Chaleur intense, sensation d'étouffement, difficultés à se déplacer, fatigue...
L’épisode caniculaire de ces derniers jours est difficilement supportable, en particulier pour les plus fragiles, comme les personnes âgées, les bébés ou encore les femmes enceintes.
Si certains restent bien au frais grâce à leur climatiseur, d'autres n'ont pas ce confort là.
Beaucoup adoptent des méthodes bien connues : fermer les volets la journée, aérer tard le soir…
Mais rien ne vaut la fraicheur d'une clim'!
Pour combattre la chaleur, l'association bengalaise Grameen Intel a créé l'invention du siècle.
L'Eco-cooler et un système de refroidissement fait maison, constitué de bouteilles plastiques vides et d'un morceau de carton.
La fabrication de fortune, placée sur une fenêtre, permet de baisser la température intérieure de près de 5 degrés.
Un stratagème bien utile pour le Bangladesh où les températures montent parfois jusque 45 degrés et la précarité atteint des sommets.
Depuis le mois de février, l'association a offert plus de 25.000 Eco-cooler aux habitants.
Tout part d'un constat on ne peut plus simple.
Lorsque l'on souffle sur la main avec la bouche grande ouverte, on sent un air plutôt chaud.
A contrario, lorsque l'on fait la même chose avec la bouche légèrement ouverte, l'air est beaucoup plus frais.
C'est cette différence de pression qui est exploité pour l'Eco-cooler.
Etapes de fabrication Et vous savez quoi, n'importe qui peut faire de même.
Alors, pourquoi pas en France?
Pour cela, il vous faut un grand carton, des bouteilles d'eau vides, un mètre et une paire de ciseaux.
Voici les différentes étapes :
- Récolter plein de bouteilles en plastique vides.
Plus il y a de différence entre le corps et la tête de la bouteille, mieux c'est. - Mesurer à l'aide d'un mètre les dimensions de la fenêtre où vous souhaitez introduire l'Eco-cooler.
Et coupez le carton 2 mm de moins que la dimension de la fenêtre. - Découper des cercles sur le carton de la taille des bouchons de vos bouteilles vides. - Couper les bouteilles en deux - Les disposer dans les trous sur le carton - Placer le carton sur la fenêtre, corps de bouteille à l'extérieur et têtes à l'intérieur.
Voici le programme du spectacle gratuit aux Sables d'Olonnes en Vendée, samedi dernier, c'était magnifique ......
Vendée Air Show meeting aérien
Samedi 17 juin 2017 : De 15h00 à 18h30.
Grande Plage des Sables d'Olonne Promenade Clemenceau 85100 LES SABLES D'OLONNE
Le meeting aérien « Le Vendée Air Show », manifestation hors du commun organisée par l’association Vendée Sports Aériens de la Roche sur Yon, a eu lieu le samedi après-midi sur la Grande Plage des Sables d’Olonne, pour environ 3 heures 30 de spectacle.
La célèbre patrouille de France, fleuron du savoir-faire de l’armée de l’air, se déplace spécialement pour l’événement. Reconnue comme une des meilleures patrouille de voltige au monde, elle a offert un show éblouissant de 20 minutes.
Les démonstrations de voltige aérienne de niveau international ont permis aux spectateurs de vivre un moment exceptionnel aux Sables d’Olonne. D’autres spectacles aériens, tous plus impressionnants les uns que les autres se sont succédés tout au long de l’après-midi.
Des démonstrations d’avions militaires, des acrobaties aériennes et une compétition de freestyle sont venues rythmer cet événement.
Le Vendée Air Show est une occasion unique de découvrir le monde de l'aviation. Ce meeting aérien vendéen s'adresse à tous les publics (familles, professionnels, passionnés...) et a été organisé par Vendée Sports Aériens de La Roche sur Yon.
Au programme : - Lâcher de parachutistes, Wingsuit & swoop sur la grande plage. - La patrouille « Reva », avions aux formes étranges que l'on surnomme les canards, aux performances époustouflantes. - « Tango Bleu », ballet d’hélicoptères d'une durée de 12 minutes ont évolué sur un air de tango. - Les « Breitling Wingwalkers », deux avions des années 40, ont porté sur leurs ailes deux femmes qui se sont livrées à des acrobaties synchronisées en plein vol !
- La « Navette bretonne » a proposé à son tour un « largage incroyable du plus petit bimoteur du monde". - C'est pas sorcier : Fred embarque avec Top Gun Voltige et Jammy ont expliqué le principe de la voltige aérienne. - Le public a pu aussi admirer les mythiques avions de la seconde guerre mondiale tel que le célèbre Spitfire. - Nous avons découvert également des avions à réactions, dont le Vampire, le 1er à opérer sur Porte-avions ...
- Le Vendée AirShow a présenté une compétition officielle de freestyle, duels menés par les meilleurs pilotes de voltige aérienne du moment.
La Voltige Freestyle Cup est une compétition de voltige aérienne Freestyle qui regroupe les meilleures pilotes de voltige au monde, afin qu'ils expriment leur talent devant un panel de juges et un public de non-initié.
Il s'agit d'une compétition Nationale de voltige de nouvelle génération où chaque pilote vient présenter son talent, sur une bande son de son choix, le tout agrémenté de fumigène.
Les juges évaluent chaque vol suivant 3 critères qui sont l'originalité, la technicité et l'harmonie et attribuent une note sur 10.
C'était un événement unique en Europe, porté par la Fédération Française Aéronautique, qui permet d'aller à la rencontre du public à travers un show exceptionnel.
Avec la présence de 8 pilotes de voltige internationaux dont 4 de Vendée Sports Aériens, Loïc Lovicourt, Olivier Masurel, Baptiste Vignes, Louis Vanel, Mikaël Brageot et Philippe Varinot . Cette compétition a compté pour le championnat de France Freestyle et une remise des prix a eu lieu en fin d’après midi.
Les pilotes se sont affrontés au cours de 5 battles avec une démonstration de figures freestyle d'une durée de 4 minutes, notée en temps réel.
- Le spectacle s’est achèvé en apothéose avec le show de la Patrouille de France, au-dessus de Grande Plage des Sables d’Olonne (durée du show 20 minutes).
Alphonse Daudet situe l'action de son conte "La mule du Pape" dans un Avignon imaginaire.
Emile Zola s'inspire de la topographie d'Aix en Provence pour planter le décor d'une partie de la saga des "Rougon-Macquart", en puisant dans ses souvenirs d'enfance.
Honoré de Balzac installe à Marseille la résidence de la baronne de Macumer dans les "Mémoires de deux jeunes mariées".
Victor Hugo a consacré une partie des "Misérables" au bagne de Toulon.
Marcel Pagnol a fait de la Provence l'héroïne de sa trilogie "La gloire de mon père", "Le château de ma mère" et "Le temps des secrets".
La région fut donc la muse des grands écrivains français d'hier mais aussi d'aujourd'hui, tels Henri Bosco et Pierre Magnan.
Un art d’un genre particulier, le body painting. L’artiste peint des corps afin de telle sorte qu’on ne le voit plus mais qu’on découvre devant nous des animaux, ou des fleurs. C’est absolument bluffant.
L’artiste allemande Gesine Marwedel est sans doute l’une des plus douées à pratiquer cet art.
Ses trompe-l’œil sont de toute beauté et époustouflants.
Un jeu entre l’obscurité et la lumière, des détails précis et l’illusion est parfaite.
Une fois les modèles mis en situation, il est difficile de retrouver le corps humain tellement il est imprégné par sa nouvelle apparence.
Comment atténuer ou éliminer les taches sur le visage. Comment atténuer ou éliminer les taches sur le visage. La nature nous offre une grande variété de produits dont nous pouvons profiter de bien des façons. Dans cet article, nous vous donnerons des recettes maison qui servent à éclaircir les taches sur le visage. Bien qu’elles aient été utilisées pendant de nombreuses années, elles ont été remplacées par des produits de marque plus élaborés qui, cependant, se composent des mêmes ingrédients naturels. Ces recettes naturelles qui éclaircissent les taches sur votre visage sont tout aussi efficaces que ces produits que vous achetez en magasin. Vous observerez des changements au bout d’un à quatre mois, mais vous devrez suivre le traitement de façon constante si vous voulez obtenir de bons résultats.
Le yaourt aide à atténuer les taches présentes sur la peau. Pour cela, il faut appliquer un peu de yaourt sur la tache ou réaliser un masque sur l’ensemble du visage. Répétez ce soin tous les soirs, et laissez agir trente minutes. Vous pouvez également mélanger trois cuillères de yaourt avec deux gouttes de miel. Lavez-vous soigneusement le visage, puis appliquez comme masque pendant trente minutes, puis rincez votre visage à l’eau froide.
L’huile d’olive. Imprégnez un coton d’huile d’olive, puis appliquez-le sur la zone tachetée.
La tomate. Broyez une demi-tomate, puis appliquez-la sur le visage à l’aide d’un coton. Laissez agir quinze minutes, puis rincez votre visage à l’eau froide. La tomate contient de la vitamine A qui aide à rajeunir la peau.
Le citron. Mélangez une cuillerée de jus de citron avec une cuillerée de vinaigre de cidre,et une cuillerée d’eau. Imprégnez des petits bouts de coton de ce liquide, puis frottez-les sur les taches.
L’aloès. Extrayez le gel de l’aloès, puis appliquez-le pendant vingt minutes tous les jours. L’aloe vera est conseillé pour éclaircir les taches et atténuer les cicatrices.
Le lait en poudre. Ce mélange permet de blanchir la peau : versez dans un récipient deux cuillerées de lait en poudre, puis ajoutez-y trois gouttes d’eau oxygénée de vol.20, et deux gouttes de glycérine. Mélangez, et appliquez sur votre visage une fois par jour.
La camomille. Préparez une infusion avec de l’eau et de la camomille, puis attendez qu’elle refroidisse. Imprégnez un petit bout de coton dans l’infusion, et frottez-le sur votre visage.
La pomme de terre. La pomme de terre crue est vivement recommandée pour éliminer les taches de la peau. Coupez une pomme de terre en tranches, puis posez-en une sur la zone à traiter.
Le miel Le miel est conseillé pour hydrater la peau, et aide à éliminer les taches tout en donnant à la peau une couleur belle et naturelle. Appliquez le miel sur tout le visage, comme un masque, laissez agir vingt minutes, puis rincez à l’eau froide.
L’orange. Grâce à sa forte teneur en vitamine C, l’orange apporte des bienfaits à notre peau, et permet d’éliminer les taches. Laissez au soleil un gros morceau d’écorce d’orange. Une fois complètement sèche, réduisez-la en poudre. Dans un récipient, mélangez deux cuillerées de cette poudre avec deux cuillerées de lait et cinq gouttes de glycérine jusqu’à obtenir une crème. Appliquez-la comme un masque tous les soirs après vous être lavé le visage.
L’avoine. L’avoine est un ingrédient idéal pour exfolier la peau et prendre soin de l’organisme. Dans une demi-tasse d’avoine moulu, incorporez un verre de jus de citron, puis mélangez jusqu’à obtenir une pâte. Appliquez-la comme un masque, et laissez agir une vingtaine de minutes. Rincez à l’eau tiède.
Le riz. Lavez soigneusement votre visage, versez dans un récipient ¾ de riz biologique, puis recouvrez d’eau (2 cm au-dessus du riz). Plongez un coton dans l’eau et utilisez-le pour vous frotter la peau du visage et du cou.
La vitamine C Appliquez un sérum à la vitamine C sur votre visage, car cette vitamine aide à éclaircir et atténuer les taches. N’oubliez pas…Il est également important de savoir comment prendre soin de votre visage pour éviter que ces taches gênantes n’apparaissent : Évitez la surexposition au soleilProtégez votre peau tous les jours avec des filtres ou crèmes solairesPour éviter l’impact du soleil, mettez une casquette ou un chapeau. ou prenez un parasol avec vous. N’oubliez pas que vous devez être persévérant et constant avec ces recettes si vous désirez obtenir des résultats parfaits. Nous espérons que cet article vous a plu, et que vous essayerez quelques-unes de nos astuces pour éliminer les taches.
Des grottes funéraires plus vieilles que les pyramides.
Sur le site de Vert-Toulon, dans la Marne, plusieurs sépultures collectives presque intactes ont été découvertes. Entre le vignoble de Champagne et la forêt, un site archéologique unique sur lequel se terminent des fouilles révèle plusieurs sépultures collectivespresque intactes depuis le Néolithique, des hypogées, creusées dans la craie d’une carrière de silex. «Ce que vous voyez ici est antérieur d’au moins 1500 ans aux pyramides d’Égypte», compare le chercheur Rémi Martineau, en contre-haut de ces fouilles qui s’étalent sur la pente escarpée d’une butte à Vert-Toulon, dans la Marne (nord-est de la France). Après cinq années de chantier à raison de quelques semaines par an aux beaux jours, le site archéologique n’a pas fini de livrer tous ses secrets. «Il faudrait trois générations pour terminer les recherches, rien que pour le Néolithique», estime ce passionné volubile de 47 ans. Des corps, des bijoux, de la poterie Cette dernière campagne –financée par le ministère français de la Culture, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’université de Bourgogne Franche-Comté en partenariat avec l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives)– s’achèvera le 8 juillet.Les précédentes ont permis de mettre en évidence trois hypogées, des grottes funéraires qui font partie des différentes formes de sépultures collectives ancestrales, à l’image des dolmens. «On enterrait quelqu’un,on refermait la grotte et ainsi de suite. Les corps étaient posés les uns à côté des autres puis au-dessus des autres quand il n’y avait plus de place. A la fin, l’entrée était condamnée avec des sédiments», explique Rémi Martineau, à genoux dans un hypogée de 10m2, les mains blanchies par le sol crayeux.«Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, mais très peu de nouveau-nés», précise-t-il, ajoutant que «des bijoux», «des outils», de «la poterie» et «des carquois de flèches» accompagnaient les défunts. A l’intérieur de ces vestiges, les murs portent toujours des centaines detraces, intactes, témoins des coups d’herminettes et de pics de bois de cerf venus entailler la craie au Néolithique récent, soit 3.500 à 3.000 ans avant notre ère. Un état de conservation exceptionnel «Ce site est exceptionnel par la qualité de sa conservation» car «les blocs qui sont là n’ont jamais bougé», insiste l’archéologue, entouré d’une équipe d’une quinzaine de personnes, des étudiants pour la plupart. C’est aussi «le seul site fouillé, à ce jour, où il y a une minière (carrière, ndlr) de silex et des hypogées».«On ne s’attendait pas à trouver un site de grande ampleur. Quand on tombe sur un objet aussi ancien, on est content», se réjouit Guillaume Lépine, 24 ans, titulaire d’un master d’archéologie, au pied d’une ramure de bois de cerf qu’il vient de découvrir emprisonnée dans la pierre. Dans la Marne (nord-est), les premiers hypogées ont été trouvés «par hasard»en 1806 lors de travaux d’agrandissement d’un château à Chouilly. Puis en 1873, le baron de Baye, un riche aristocrate, a fait fouiller le site de Vert-Toulon, dévoilant ces tombes qui suscitèrent l’intérêt de la communauté scientifique, retrace Rémi Martineau.Après le baron, les fouilles ont pourtant été stoppées et le site s’est endormi jusqu’en 2012, année d’une vaste campagne de prospection menée pour retrouver les hypogées perdus, «noyés dans ce contexte de minière de silex». Un site bientôt ouvert au public ? Environ 120 monuments funéraires de ce type ont ainsi été répertoriés dans ce périmètre. Ils recelaient en moyenne quelques dizaines de squelettes de nos ancêtres. Les chambres funéraires ont été vidées et tout ce qu’elles contenaient est en cours d’analyse, certains objets n’étant pas encore datés. L’objectif ultime du programme de recherches est de réussir à déterminer «comment les sociétés s’organisaient dans l’espace» et quelle était «leur structure à l’époque» alors que les populations néolithiques se sédentarisaient, indique l’archéologue, qui a déjà prévu d’autres fouilles dans ce secteur. Le site de la butte de Vert-Toulon n’est pas ouvert à l’occasion des Journées nationales de l’archéologique prévues en France du 16 au 18 juin, mais Rémi Martineau espère qu’il sera aménagé pour le grand public dans les prochaines années.
Les vestiges du mur des Fermers Généraux. « Le mur murant Paris rend Paris murmurant ». C’est avec ce fameux alexandrin que Beaumarchais rapporte l’impopularité du mur des Fermiers Généraux, à l’aube de la Révolution Française. Construit entre 1784 et 1790 à la demande du roi Louis XVI, cette enceinte de 6 lieues (24 km) composée de 54 bureaux d’octroi appelés barrières permettait à la Compagnie des Fermiers Généraux de percevoir un impôt sur les marchandises entrant dans la ville. Le mur le plus détesté de la capitale. L’impopularité de ce mur se manifeste dès la pose de ses premières pierres. Depuis plus de 300 ans, les Parisiens bénéficiaient de conditions d’impôt avantageuses en étant exemptés de la taille, l’impôt direct de l’Ancien Régime. L’enceinte, justement conçue pour permettre l’imposition directedes marchandises, devait donc inévitablement altérer la vie quotidienne des Parisiens et susciter de la colère.
Le mur des Fermiers Généraux (en bleu) comparé à l’Enceinte Thiers (en rouge). Aujourd’hui, le tracé de cette ancienne enceinte suit peu ou prou celui des lignes 2 et 6 du métro parisien.
Cinq ans après le début de sa construction, le mécontentement est si grand qu’il est l’un des déclencheurs de la Révolution Française. En effet, sila prise de la Bastille est l’événement le plus mémorable de la révolte parisienne de juillet 1789, les « Barrières de Paris » sont les premières touchées. Dans la nuit des 12 et 13 juillet, les marchands y fomentent une insurrection. Ils incendient plusieurs d’entre elles, dont celle de Passy qui dresse une porte entre Versailles et la capitale, et percent de nombreuses brèches dans le mur. Quand la prise de la Bastille symbolise la justice arbitraire du royaume, la destruction des barrières de Paris incarne la tyrannie fiscale de l’Ancien Régime et la révolte d’un peuple qui a faim. L’octroi sur les marchandises parisiennes sera finalement supprimé en 1791 et ne sera instauré à nouveau qu’en 1798. Son utilisation diminuera peu à peujusqu’à la destruction définitive de l’enceinte en 1860, sous l’impulsion du préfet Haussmann qui souhaite étendre les limites de la capitale. Ce qu’il reste du mur des Fermiers Généraux De ces 24 km de mur et 54 bureaux d’octroi, il ne reste pas grand chose. Quatre bâtiments seulement,tous réalisés sur les plans de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux, ont échappé à la destruction de 1860 et peuvent encore être observés dans les rues de la capitale. La rotonde du Parc Monceau. Ce pavillon néo-classique entouré d’un péristyle de 16 colonnes servait de bureau d’octroi et marquait la limite entre les barrières de Courcelleset de Monceau. Installée à la limite de Paris au niveau du parc du Duc de Chartres, cette barrière était connue des Parisiens comme la « barrière de Chartres ». Aujourd’hui, la rotonde accueille les toilettes publiques du parc Monceau.
Parc Monceau – 35 Boulevard de Courcelles, 75008 Métro : Monceau (ligne 2) Ouvert tous les jours de 7h à 21h (22h du 31 mai au 31 août)
La rotonde de la Villette. La rotonde de la Villette est l’un des cinq monuments conçus à l’extrémité du faubourg Saint-Martin pour le mur des Fermiers Généraux. Les autres constructions (les quatre barrières de Senlis et Pantin) ont été détruites en 1860. Comme son homologue du parc Monceau, ce grand bâtiment servait de bureau pour les contrôleurs des impôts. Désaffecté pendant près de quarante ans, le bâtiment servira de casernement de la garde municipale entre 1830 et 1860, puis de grenier à sel jusqu’en 1921. Aujourd’hui, la rotonde de la Villette accueille un restaurant et une galerie d’art. Rotonde de la Villette - 6-8 Place de la Bataille de Stalingrad, 75019 Métro : Stalingrad (lignes 2, 5 et 7)
La barrière du Trône . Construite en 1787, cette barrière située non loin de l’ancienne place du Trône comportait deux guérites surmontées de deux colonnes de 28 mètres de haut et encadrant une grille d’une soixantaine de mètres. À côté de ces guérites, deux pavillons identiques abritaient les bureaux et logements des administrateurs de la barrière. C’est en 1845 que les colonnes ont été surmontées des deux statues que nous pouvons encore voir aujourd’hui.Pour l’anecdote, les colonnes marquent la limite entre les 11e et 12e arrondissements : celle de Philippe Auguste se trouve dans le 11e, celle de Saint-Louis est dans le 12e. Aujourd’hui, la grille a disparu pour laisser place au cours de Vincennes, les pavillons abritent quant à eux des logements sociaux. Barrière du Trône – 9 Avenue du Trône, 75011 Métro : Nation (lignes 1, 2, 6 et 9, RER A)
La barrière d’Enfer. Brièvement appelée « barrière de l’Égalité » sous la Révolution, cette barrière est constituée de deux pavillons néo-classiques construits en 1787. Aujourd’hui, l’un des deux bâtiments abrite l’Inspection des catacombes de Paris et l’entrée de celles-ci pour le public. Le second est destiné ades services de voiries et a également été le siège de l’État-major du colonel Rol-Tanguy, d’où furent donnés les ordres de l’insurrection parisienne lors de la libération de Paris en août 1944.
Figure emblématique d'une France Giscardo-Mitterandienne, Michel Colucci, dit Coluche, a usé d'abord ses fonds de culotte sur les trottoirs de Montrouge. Sa mère, veuve et fleuriste, peine à joindre les deux bouts. S'il ne manque de rien, Michel souffre quand même de son statut d'enfant de prolo et malgré tout bien habillé. Car c'est le vrai problème, Monette tient absolument à ce qu'il soit impeccable. La rébellion commence tôt. Dès l'école. Il arrose les études, les profs, le pouvoir, la société. Il appartient à la vague mai 68 même s'il n'a pas dépassé le Certificat d'études, en 58. C'est un révolté de naissance. Une grande gueule qui ne fait rire pour l'instant que ses copains de la bande « Solo ». Mais c'est aussi un gars qui s'emporte facilement Ce gosse des banlieues meurt d'ennui et de reconnaissance. C'est le début des petites bêtises qui lui vaudront plusieurs fritures avec les flics du quartier. La délinquance lui offre une illusion de liberté, de contestation, et le sentiment d'exister. Cela préfigure d'une certaine façon l'époque des « Valseuses » (1974) vision frenchy d'«Orange Mécannique » (1971). Dans de cyniques épopées, une forme de violence complaisante fait un tabac Coluche se fera tirer dessus par un passant lorsqu'il tentera, avec un pote, de dérober le sac d'une vieille dame dans la rue. Cet épisode sera marquant. Le garçon se rend compte de l'aspect tragique qu'aurait pu prendre cet évènement. Il croit trop en lui pour se satisfaire de cette étiquette de délinquant. Toute sa colossale énergie va lui être nécessaire à présent pour redresser la barre,
C'est l'époque des petits boulots interchangeables qui lui paient ses cigarettes tout en calmant ses pulsions d'écorché vif. Garçon de café, livreur, céramiste, télégraphiste, pompiste, marchand de fruits et légumes, fleuriste aux côtés de sa mère... C'est surtout le temps de la musique, du rock and roll, des Chaussettes Noires, de Johnny, d'Elvis... mais aussi de Brassens. Le jeune poète découvre un univers qui lui parle, et surtout, qui donne sens à sa vie. Il se recentre en plaquant des accords sur une guitare, en écrivant des textes et des lignes mélodiques. Il se cherche dans l'architecture des sons. Ceux-ci l'accueillent comme un enfant égaré mais prometteur. Car il a de l'oreille, le sens de la prosodie, du culot, et une soif incommensurable de s'exprimer, d'être entendu, écouté, peut-être aussi admiré...
Ayant échoué dans tous les boulots qu'il a essayé, il se rend compte qu'il n'a rien construit. Le monde du spectacle l'attire. Il sent confusément qu'il a une place à prendre, mais pour l'instant, il doit se contenter du service minimum : imiter les chansonniers avec une guitare pas toujours bien accordée. Il a quitté Montrouge et la compagnie des potes déshérités de la bande « Solo ». Après un service militaire compliqué, Sa guitare devient alors indispensable pour se lancer dans cette carrière fantasmée qui consiste à séduire le public. Il n'est plus le mec de Montrouge, le délinquant collectionneur de gardes à vue, le gars paumé qui en veut à la terre entière. La poésie est entrée dans sa vie, tout comme la pensée et l'envie de partager. Il interprète les chansons des autres : Boby Lapointe, Boris Vian, Brassens, Léo Ferré, Trenet, Montand... On le voit à Saint-Germain des Prés et Saint-Michel, devant des terrasses bondées Il rencontre rapidement d'autres musiciens, comme Xavier Thibault et Jacques Delaporte, qui créeront plus tard le Grand Orchestre du Splendide, plus tard Michel fait la connaissance d'un certain Romain Bouteille. Ce type va changer sa vie et il ne le sait pas encore. Romain Bouteille est acteur, humoriste, auteur de théâtre, scénariste, et metteur en scène Ils vont créer ensemble une troupe qui rappellera à Michel l'esprit de sa bande « Solo », du nom de la cité : « la Solidarité », à Montrouge. A part que maintenant, les gens vont payer pour l'entendre raconter des conneries.
Le « Café de la Gare » est né. Les médias ne connaissent pas encore Michel. Pour l'instant, ils ne voient rien venir. C'est normal, le garçon se cherche encore.
Selon un sondage très sérieux, 7% des Américains pensent que le lait aromatisé au chocolat provient de vaches marrons ...
On aurait aimé vous dire qu'il s'agit d'un poisson d'avril, mais nous sommes bel et bien au mois de juin, et il ne s'agit pas d'une blague, mais alors pas du tout !
Les Américains ne se sentiraient pas très concernés par l'agriculture. Du moins, c'est ce que ce sondage en ligne, réalisé par le National Dairy Council, révèle. En effet, 7 % des Américains affirment ignorer d'où provient le lait chocolaté et supposent qu'il viendrait en fait de vaches plus foncées. Et oui, oubliez illico presto toutes vos certitudes : le chocolat en poudre n'aurait absolument rien à faire dans tout ça, il va falloir vous y faire.
Et si ces 7% ne vous impressionnent pas plus que ça, sachez que cela concerne 16,4 millions de personnes, soit un quart de la population française environ. Incroyable mais vrai !
Une étude édifiante du département Américain de l'Agriculture parue au début des années 90 avait déjà déduit que près d'un adulte sur cinq ignorait que les hamburgers étaient fabriqués à partir de bœuf. Toujours selon cette étude vieille d'une vingtaine d'années, ce même adulte n'a aucune connaissance de ce à quoi ressemble une ferme agricole ordinaire, et encore moins de ce que les animaux y mangent. Et il faut croire que les choses ne sont pas allées en s'arrangeant, selon les experts.
Car ces certitudes sont également partagées par Cecily Upton, co-fondatrice de l'organisation à but non lucratif FoodCorps, créée dans le but de sensibiliser les élèves à l'agriculture en intervenant dans des écoles élémentaires. « A l'heure actuelle, nous sommes conditionnés à penser que si nous avons besoin de nourriture, nous devons aller en magasin. Rien dans le programme éducatif n'enseigne aux enfants d'où proviennent les aliments qu'ils ont l'habitude de manger » déclare-t-elle au "Washington- Post", dépitée. La co-fondatrice n'est pourtant pas si fataliste qu'il n'y paraît : en effet, les conclusions ci-dessus ne se vérifient pas absolument partout. Des études ont démontré que celles et ceux qui vivent au sein de communautés agricoles avaient tendance à en connaître un peu plus sur la provenance de leur nourriture, de même que les personnes dotées d'un niveau de scolarité et de revenus supérieurs à la moyenne, contrairement aux couches de la population qui vivent en ville, notamment.
Effectivement, lorsqu'une équipe de chercheurs interroge des élèves dans une école de Californie en zone urbaine, le constat est pour le moins étonnant. Plus de la moitié ne sait décidément pas que les cornichons sont des concombres, et pire encore, que les oignons et les laitues sont en réalité des plantes. Toujours selon les élèves californiens, aucune chance que le fromage soit fabriqué à partir de lait. Quant à sa provenance probable, mystère et boule de gomme. Mais cette ignorance aussi effrayante que fascinante aurait pourtant une origine, selon l'historienne Ann Vileisis. Dans son livre Kitchen Literacy, la chercheuse affirme que les Américains auraient déménagé en ville en masse au début des années 1800, et que par conséquent, leur implication dans la production des aliments se faisait moindre au fil du temps avec les nombreuses innovations des transports et du processus de fabrication des aliments. Ainsi, beaucoup d'Américains ont peu à peu oublié d'où provenaient les aliments qu'ils consommaient.
Aujourd'hui encore, nombreux sont ceux qui ne se nourrissent que de produits industriels, des produits qui rappellent très peu à quoi ressemblent les animaux et autres plantes dont ils viennent. Ainsi, l'U.S. Department of Agriculture a relevé que le jus d'orange était le « fruit » le plus populaire aux États-Unis, et que les frites étaient les « légumes » les plus appréciés
Le monde compte près de 200 pays, et beaucoup possèdent des noms dont la plupart d’entre nous ne connaissent pas réellement l’origine. Par exemple, on constate que certains sont baptisés selon les noms de personnages historiques célèbres.
De la Colombie aux Seychelles en passant par l’Arabie Saoudite, en voici 10 dont vous ignorez sans doute l’explication :
Philippines :
Ce pays d’Asie du sud-est a été nommé ainsi en rapport avec un membre de la famille royale espagnole: le roi Philippe II .
À l’époque, le roi Charles I d’Espagne envoie Ferdinand Magellan en mission à la découverte du monde. En 1521, ce dernier atteint les côtes du pays et proclame cette terre comme faisant partie de la monarchie espagnole. Plus tard, l’explorateur Ruy López de Villalobos donnera à ceterritoire le nom du fils de Charles II, Philippe II. Voilà pourquoi aujourd’hui ces îles s’appellent Philippines.
Colombie :
Cette terre abritant près de 50 millions d’habitants a été baptisé ainsi en rapport avec le célèbre navigateur Christophe Colomb. À l’époque, en 1492, il fait partie de l’équipage envoyé par la cour afin d'’explorer le monde à bord du bateau « Santa Maria ». Certains disent qu’il n’a jamais visité le pays qui porte son nom, d’autres affirment qu’il y aurait posé son pied durant son troisième voyage. Quoi qu’il en soit, onsait pourquoi la Colombie se nomme ainsi.
Seychelles :
L’aventurier Vasco de Gama a été le premier a placé les Seychelles sur une carte du monde. Il les appelle alors « Admiral Islands ». Mais en 1756, le capitaine français Corneille Nicholas Morphey passe par là et déclare le territoire comme appartenant à la France. Il en profite également pour changer son nom pour celui de Jean Moreau de Séchelles, le ministre des finances de l’époque. Plus tard, les îles deviendront les Seychelles.
Arabie Saoudite :
Reconnu comme un état souverain d’Asie occidentale et aussi connu sous le nom de « Royaume d’Arabie Saoudite », l’Arabie Saoudite porte le nom de sa famille royale: les Al Saoud. En 1932, la nation que nous connaissons aujourd’hui est créée par Abdelaziz ben Abderrahmane Al Saoud, dit Ibn Saoud. Il souhaite unifier différentes parties de la Péninsule Arabique en un seul pays. Aujourd’hui, la famille Al Saoud compte 25 000 descendants, dont 200 princes.
Bolivie :
Ce pays d’Amérique centrale porte le nom d’une célèbre figure locale qui s’est grandement battu pour l’indépendance du pays : Simon Bolivar. Il a notamment aidé les colonies sud-américaines faire céder la domination des Espagnols, qui ont contrôlé la région pendant une période de 16 ans.En 1825, après que la guerre d’indépendance, menée par Bolivar, a été enfin gagnée, le pays a pris le nom de son principal leader. Ce dernier amême aidé le nouveau pays à se construire tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Île Maurice :
Ce sont les Hollandais au 16ème siècle qui ont baptisé l’île en rapport au Prince Maurits van Oranje. Mais dès 1715, la Compagnie française des Indes orientales met la main sur le territoire et le proclame français. Plus tard, l’île sera colonisée par les Britanniques. Cependant, en dépit des différentes périodes de domination, le nom donné par les Hollandais est toujours resté.
Swaziland :
Situé entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, le Swaziland a été nommé ainsi en hommage à son roi Mswati II, aussi connu sous le nom de Mswazi. Durant son règne, il n’a pas seulement doublé la superficie du pays, il aégalement été celui qui a réussi à unir la population, pendant longtemps divisée. À sa mort, les habitants ont commencé à s’appeler « gens de Mswazi » ou juste « Swazis », d’où le nom de la nation aujourd’hui.
Îles Cook :
Ces petits bouts de terre portent le nom de l’explorateur James Cook. Entre1773 et 1779, il les a découvertes, visitées et baptisées les îles Hervey. Mais au début des années 1800, le cartographe russe Adam Johann von Krusenstern publie l’ouvrage « Atlas de l’Océan Pacifique » dans lequel il renomme le territoire « les Îles Cook ». Aujourd’hui, le nom est encore et toujours utilisé.4
Kiribati :
Bien qu’il fût découvert par le capitaine James Cook, le territoire composé de 33 atolls a été nommé au départ « les Îles Gilbert » en hommage à l’explorateur britannique Thomas Gilbert. On pourrait alors se demander pourquoi ce paradis naturel qui attire chaque année de nombreux touristes s’appelle aujourd’hui Kiribati ? Et bien la réponse est toute simple. En réalité, dans le dialecte local, Kiribati n’est autre que la traduction de Gilbert.
Îles Marshall :
Ce minuscule pays est constitué de quelque 1 200 îles et îlots. En 1778, alors qu’il transporte des prisonniers pour les emmener d’Angleterre en Australie, l’explorateur britannique John Marhsall est le premier à y poser les pieds. C’est donc en toute logique que depuis ce jour, le territoire porte son nom.
Crédit : @GrameenIntel
Anissa Nassr
Chaleur intense, sensation d'étouffement, difficultés à se déplacer, fatigue...
L’épisode caniculaire de ces derniers jours est difficilement
supportable, en particulier pour les plus fragiles, comme les personnes
âgées,
les bébés ou encore les femmes enceintes.
Si certains restent bien au frais grâce à leur climatiseur,
d'autres n'ont pas ce confort là.
Beaucoup adoptent des méthodes bien connues :
fermer les volets la journée, aérer tard le soir…
Mais rien ne vaut la fraicheur d'une clim'!
Pour combattre la chaleur, l'association bengalaise Grameen Intel a
créé l'invention du siècle.
L'Eco-cooler et un système de
refroidissement fait maison, constitué de bouteilles plastiques vides et
d'un morceau de carton.
La fabrication de fortune, placée sur une
fenêtre, permet de baisser la température intérieure de près de 5
degrés.
Un stratagème bien utile pour le Bangladesh où les températures
montent parfois jusque 45 degrés et la précarité atteint des sommets.
Depuis le mois de février, l'association a offert plus de 25.000
Eco-cooler aux habitants.
Tout part d'un constat on ne peut plus simple.
Lorsque l'on souffle sur la
main avec la bouche grande ouverte, on sent un air plutôt chaud.
A
contrario, lorsque l'on fait la même chose avec la bouche légèrement
ouverte, l'air est beaucoup plus frais.
C'est cette différence de
pression qui est exploité pour l'Eco-cooler.
Etapes de fabrication
Et vous savez quoi, n'importe qui peut faire de même.
Alors, pourquoi pas
en France?
Pour cela, il vous faut un grand carton, des bouteilles d'eau
vides, un mètre et une paire de ciseaux.
Voici les différentes étapes :
- Récolter plein de bouteilles en plastique vides.
Plus il y a de
différence entre le corps et la tête de la bouteille, mieux c'est.
- Mesurer à l'aide d'un mètre les dimensions de la fenêtre où vous
souhaitez introduire l'Eco-cooler.
Et coupez le carton 2 mm de moins que
la dimension de la fenêtre.
- Découper des cercles sur le carton de la taille des bouchons de vos bouteilles vides.
- Couper les bouteilles en deux
- Les disposer dans les trous sur le carton
- Placer le carton sur la fenêtre, corps de bouteille à l'extérieur et têtes à l'intérieur.
Voici le programme du spectacle gratuit aux Sables d'Olonnes en Vendée, samedi dernier, c'était magnifique ......
Vendée Air Show meeting aérien
Samedi 17 juin 2017 : De 15h00 à 18h30.
Grande Plage des Sables d'Olonne
Promenade Clemenceau
85100 LES SABLES D'OLONNE
Le meeting aérien « Le Vendée Air
Show », manifestation hors du commun organisée par l’association Vendée Sports Aériens de la Roche sur Yon, a eu lieu le samedi après-midi sur la Grande Plage des Sables d’Olonne, pour environ 3 heures 30 de spectacle.
La célèbre patrouille de France, fleuron du savoir-faire de l’armée de l’air, se déplace spécialement pour l’événement. Reconnue comme une des meilleures patrouille de voltige au monde, elle a offert un show éblouissant de 20 minutes.
Les démonstrations de voltige aérienne de niveau international ont permis aux spectateurs de vivre un moment exceptionnel aux Sables d’Olonne. D’autres spectacles aériens, tous plus impressionnants les uns que les autres se sont succédés tout au long de l’après-midi.
Des démonstrations d’avions militaires, des acrobaties aériennes et une compétition de freestyle sont venues rythmer cet événement.
Le Vendée Air Show est une occasion unique de découvrir le monde de l'aviation. Ce meeting aérien vendéen s'adresse à tous les publics (familles, professionnels, passionnés...) et a été organisé par Vendée Sports Aériens de La Roche sur Yon.
Au programme :
- Lâcher de parachutistes, Wingsuit & swoop sur la grande plage.
- La patrouille « Reva », avions aux formes étranges que l'on surnomme les canards, aux performances époustouflantes.
- « Tango Bleu », ballet d’hélicoptères d'une durée de 12 minutes ont évolué sur un air de tango.
- Les « Breitling Wingwalkers », deux avions des années 40, ont porté sur leurs ailes deux femmes qui se sont livrées à des acrobaties synchronisées en plein vol !
- La « Navette bretonne » a proposé à son tour un « largage incroyable du plus petit bimoteur du monde".
- C'est pas sorcier : Fred embarque avec Top Gun Voltige et Jammy ont expliqué le principe de la voltige aérienne.
- Le public a pu aussi admirer les mythiques avions de la seconde guerre mondiale tel que le célèbre Spitfire.
- Nous avons découvert également des avions à réactions, dont le Vampire, le 1er à opérer sur Porte-avions ...
- Le Vendée AirShow a présenté une compétition officielle de freestyle, duels menés par les meilleurs pilotes de voltige aérienne du
moment.
La Voltige Freestyle Cup est une compétition de voltige aérienne Freestyle qui regroupe les meilleures pilotes de voltige au monde, afin qu'ils expriment leur talent devant un panel de juges et un public de non-initié.
Il s'agit d'une compétition Nationale de voltige de nouvelle génération où chaque pilote vient présenter son talent, sur une bande
son de son choix, le tout agrémenté de fumigène.
Les juges évaluent chaque vol suivant 3 critères qui sont l'originalité, la technicité et l'harmonie et attribuent une note sur 10.
C'était un événement unique en Europe, porté par la Fédération Française Aéronautique, qui permet d'aller à la rencontre du public à
travers un show exceptionnel.
Avec la présence de 8 pilotes de voltige internationaux dont 4 de Vendée Sports Aériens, Loïc Lovicourt, Olivier Masurel, Baptiste
Vignes, Louis Vanel, Mikaël Brageot et Philippe Varinot . Cette compétition a compté pour le championnat de France Freestyle et une remise des prix a eu lieu en fin d’après midi.
Les pilotes se sont affrontés au cours de 5 battles avec une démonstration de figures freestyle d'une durée de 4 minutes, notée en
temps réel.
- Le spectacle s’est achèvé en apothéose avec le show de la Patrouille de France, au-dessus de Grande Plage des Sables d’Olonne (durée du show 20 minutes).
Alphonse Daudet situe l'action de son conte "La mule du Pape" dans un Avignon imaginaire.
Emile Zola s'inspire de la topographie d'Aix en Provence pour planter le décor d'une partie de la
saga des "Rougon-Macquart", en puisant dans ses souvenirs d'enfance.
Honoré de Balzac installe à Marseille la résidence de la baronne de Macumer dans les "Mémoires de deux jeunes mariées".
Victor Hugo a consacré une partie des "Misérables" au bagne de Toulon.
Marcel Pagnol a fait de la Provence l'héroïne de sa trilogie "La gloire de mon père", "Le château de ma
mère" et "Le temps des secrets".
La région fut donc la muse des grands écrivains français d'hier mais aussi d'aujourd'hui, tels Henri Bosco et Pierre Magnan.
Un art d’un genre particulier, le body painting. L’artiste peint des corps
afin de telle sorte qu’on ne le voit plus mais qu’on découvre devant
nous des animaux, ou des fleurs. C’est absolument bluffant.
L’artiste allemande Gesine Marwedel est sans doute l’une des plus douées à pratiquer cet art.
Ses trompe-l’œil sont de toute beauté et époustouflants.
Un jeu entre l’obscurité et la lumière, des détails précis et l’illusion est parfaite.
Une fois les modèles mis en situation, il est difficile de retrouver le
corps humain tellement il est imprégné par sa nouvelle apparence.
Pour en voir plus,
Une petite vidéo
https://www.youtube.com/watch?v=0PbFK4vilJ0
Comment atténuer ou éliminer les taches sur le visage.
La nature nous offre une grande variété de produits dont nous pouvons profiter de bien des façons.
Dans cet article, nous vous donnerons des recettes maison qui servent à éclaircir les taches sur le visage.
Bien qu’elles aient été utilisées pendant de nombreuses années, elles ont été remplacées par des produits de marque plus élaborés qui, cependant, se composent des mêmes ingrédients naturels.
Ces recettes naturelles qui éclaircissent les taches sur votre visage sont tout aussi efficaces que ces produits que vous achetez en magasin. Vous observerez des changements au bout d’un à quatre mois, mais vous devrez suivre le traitement de façon constante si vous voulez obtenir de bons résultats.
Le yaourt aide à atténuer les taches présentes sur la peau.
Pour cela, il faut appliquer un peu de yaourt sur la tache ou réaliser un masque sur l’ensemble du visage. Répétez ce soin tous les soirs, et laissez agir trente minutes.
Vous pouvez également mélanger trois cuillères de yaourt avec deux gouttes de miel. Lavez-vous soigneusement le visage, puis appliquez comme masque pendant trente minutes, puis rincez votre visage à l’eau froide.
L’huile d’olive.
Imprégnez un coton d’huile d’olive, puis appliquez-le sur la zone tachetée.
La tomate.
Broyez une demi-tomate, puis appliquez-la sur le visage à l’aide d’un coton.
Laissez agir quinze minutes, puis rincez votre visage à l’eau froide. La tomate contient de la vitamine A qui aide à rajeunir la peau.
Le citron.
Mélangez une cuillerée de jus de citron avec une cuillerée de vinaigre de cidre,et une cuillerée d’eau. Imprégnez des petits bouts de coton de ce liquide, puis frottez-les sur les taches.
L’aloès.
Extrayez le gel de l’aloès, puis appliquez-le pendant vingt minutes tous les jours. L’aloe vera est conseillé pour éclaircir les taches et atténuer les cicatrices.
Le lait en poudre.
Ce mélange permet de blanchir la peau : versez dans un récipient deux cuillerées de lait en poudre, puis ajoutez-y trois gouttes d’eau oxygénée de vol.20, et deux gouttes de glycérine. Mélangez, et appliquez sur votre visage une fois par jour.
La camomille.
Préparez une infusion avec de l’eau et de la camomille, puis attendez qu’elle refroidisse. Imprégnez un petit bout de coton dans l’infusion, et frottez-le sur votre visage.
La pomme de terre.
La pomme de terre crue est vivement recommandée pour éliminer les taches de la peau. Coupez une pomme de terre en tranches, puis posez-en une sur la zone à traiter.
Le miel
Le miel est conseillé pour hydrater la peau, et aide à éliminer les taches tout en donnant à la peau une couleur belle et naturelle. Appliquez le miel sur tout le visage, comme un masque, laissez agir vingt minutes, puis rincez à l’eau froide.
L’orange.
Grâce à sa forte teneur en vitamine C, l’orange apporte des bienfaits à notre peau, et permet d’éliminer les taches. Laissez au soleil un gros morceau d’écorce d’orange. Une fois complètement sèche, réduisez-la en poudre. Dans un récipient, mélangez deux cuillerées de cette poudre avec deux cuillerées de lait et cinq gouttes de glycérine jusqu’à obtenir une crème. Appliquez-la comme un masque tous les soirs après vous être lavé le visage.
L’avoine.
L’avoine est un ingrédient idéal pour exfolier la peau et prendre soin de l’organisme. Dans une demi-tasse d’avoine moulu, incorporez un verre de jus de citron, puis mélangez jusqu’à obtenir une pâte. Appliquez-la comme un masque, et laissez agir une vingtaine de minutes. Rincez à l’eau tiède.
Le riz.
Lavez soigneusement votre visage, versez dans un récipient ¾ de riz biologique, puis recouvrez d’eau (2 cm au-dessus du riz). Plongez un coton dans l’eau et utilisez-le pour vous frotter la peau du visage et du cou.
La vitamine C
Appliquez un sérum à la vitamine C sur votre visage, car cette vitamine aide à éclaircir et atténuer les taches.
N’oubliez pas…Il est également important de savoir comment prendre soin de votre visage pour éviter que ces taches gênantes n’apparaissent :
Évitez la surexposition au soleilProtégez votre peau tous les jours avec des filtres ou crèmes solairesPour éviter l’impact du soleil, mettez une casquette ou un chapeau. ou prenez un parasol avec vous.
N’oubliez pas que vous devez être persévérant et constant avec ces recettes si vous désirez obtenir des résultats parfaits.
Nous espérons que cet article vous a plu, et que vous essayerez quelques-unes de nos astuces pour éliminer les taches.
Sur le site de Vert-Toulon, dans la Marne, plusieurs sépultures collectives presque intactes ont été découvertes.
Entre le vignoble de Champagne et la forêt, un site archéologique unique sur lequel se terminent des fouilles révèle plusieurs sépultures collectivespresque intactes depuis le Néolithique, des hypogées, creusées dans la craie d’une carrière de silex.
«Ce que vous voyez ici est antérieur d’au moins 1500 ans aux pyramides d’Égypte», compare le chercheur Rémi Martineau, en contre-haut de ces fouilles qui s’étalent sur la pente escarpée d’une butte à Vert-Toulon, dans la Marne (nord-est de la France).
Après cinq années de chantier à raison de quelques semaines par an aux beaux jours, le site archéologique n’a pas fini de livrer tous ses secrets. «Il faudrait trois générations pour terminer les recherches, rien que pour le Néolithique», estime ce passionné volubile de 47 ans.
Des corps, des bijoux, de la poterie
Cette dernière campagne –financée par le ministère français de la Culture, le Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et l’université de Bourgogne Franche-Comté en partenariat avec l’INRAP (Institut national de recherches archéologiques préventives)– s’achèvera le 8 juillet.Les précédentes ont permis de mettre en évidence trois hypogées, des grottes funéraires qui font partie des différentes formes de sépultures collectives ancestrales, à l’image des dolmens. «On enterrait quelqu’un,on refermait la grotte et ainsi de suite. Les corps étaient posés les uns à côté des autres puis au-dessus des autres quand il n’y avait plus de place. A la fin, l’entrée était condamnée avec des sédiments», explique Rémi Martineau, à genoux dans un hypogée de 10m2, les mains blanchies par le sol crayeux.«Il y avait des hommes, des femmes et des enfants, mais très peu de nouveau-nés», précise-t-il, ajoutant que «des bijoux», «des outils», de «la poterie» et «des carquois de flèches» accompagnaient les défunts.
A l’intérieur de ces vestiges, les murs portent toujours des centaines detraces, intactes, témoins des coups d’herminettes et de pics de bois de cerf venus entailler la craie au Néolithique récent, soit 3.500 à 3.000 ans avant notre ère.
Un état de conservation exceptionnel
«Ce site est exceptionnel par la qualité de sa conservation» car «les blocs qui sont là n’ont jamais bougé», insiste l’archéologue, entouré d’une équipe d’une quinzaine de personnes, des étudiants pour la plupart.
C’est aussi «le seul site fouillé, à ce jour, où il y a une minière (carrière, ndlr) de silex et des hypogées».«On ne s’attendait pas à trouver un site de grande ampleur. Quand on tombe sur un objet aussi ancien, on est content», se réjouit Guillaume Lépine, 24 ans, titulaire d’un master d’archéologie, au pied d’une ramure de bois de cerf qu’il vient de découvrir emprisonnée dans la pierre.
Dans la Marne (nord-est), les premiers hypogées ont été trouvés «par hasard»en 1806 lors de travaux d’agrandissement d’un château à Chouilly. Puis en 1873, le baron de Baye, un riche aristocrate, a fait fouiller le site de Vert-Toulon, dévoilant ces tombes qui suscitèrent l’intérêt de la communauté scientifique, retrace Rémi Martineau.Après le baron, les fouilles ont pourtant été stoppées et le site s’est endormi jusqu’en 2012, année d’une vaste campagne de prospection menée pour retrouver les hypogées perdus, «noyés dans ce contexte de minière de silex».
Un site bientôt ouvert au public ?
Environ 120 monuments funéraires de ce type ont ainsi été répertoriés dans ce périmètre. Ils recelaient en moyenne quelques dizaines de squelettes de nos ancêtres. Les chambres funéraires ont été vidées et tout ce qu’elles contenaient est en cours d’analyse, certains objets n’étant pas encore datés.
L’objectif ultime du programme de recherches est de réussir à déterminer «comment les sociétés s’organisaient dans l’espace» et quelle était «leur structure à l’époque» alors que les populations néolithiques se sédentarisaient, indique l’archéologue, qui a déjà prévu d’autres fouilles dans ce secteur.
Le site de la butte de Vert-Toulon n’est pas ouvert à l’occasion des Journées nationales de l’archéologique prévues en France du 16 au 18 juin, mais Rémi Martineau espère qu’il sera aménagé pour le grand public dans les prochaines années.
« Le mur murant Paris rend Paris murmurant ». C’est avec ce fameux alexandrin que Beaumarchais rapporte l’impopularité du mur des Fermiers Généraux, à l’aube de la Révolution Française. Construit entre 1784 et 1790 à la demande du roi Louis XVI, cette enceinte de 6 lieues (24 km) composée de 54 bureaux d’octroi appelés barrières permettait à la Compagnie des Fermiers Généraux de percevoir un impôt sur les marchandises entrant dans la ville.
Le mur le plus détesté de la capitale.
L’impopularité de ce mur se manifeste dès la pose de ses premières pierres. Depuis plus de 300 ans, les Parisiens bénéficiaient de conditions d’impôt avantageuses en étant exemptés de la taille, l’impôt direct de l’Ancien Régime. L’enceinte, justement conçue pour permettre l’imposition directedes marchandises, devait donc inévitablement altérer la vie quotidienne des Parisiens et susciter de la colère.
Le mur des Fermiers Généraux (en bleu) comparé à l’Enceinte Thiers (en rouge). Aujourd’hui, le tracé de cette ancienne enceinte suit peu ou prou celui des lignes 2 et 6 du métro parisien.
Cinq ans après le début de sa construction, le mécontentement est si grand qu’il est l’un des déclencheurs de la Révolution Française. En effet, sila prise de la Bastille est l’événement le plus mémorable de la révolte parisienne de juillet 1789, les « Barrières de Paris » sont les premières touchées. Dans la nuit des 12 et 13 juillet, les marchands y fomentent une insurrection.
Ils incendient plusieurs d’entre elles, dont celle de Passy qui dresse une porte entre Versailles et la capitale, et percent de nombreuses brèches dans le mur. Quand la prise de la Bastille symbolise la justice arbitraire du royaume, la destruction des barrières de Paris incarne la tyrannie fiscale de l’Ancien Régime et la révolte d’un peuple qui a faim.
L’octroi sur les marchandises parisiennes sera finalement supprimé en 1791 et ne sera instauré à nouveau qu’en 1798. Son utilisation diminuera peu à peujusqu’à la destruction définitive de l’enceinte en 1860, sous l’impulsion du préfet Haussmann qui souhaite étendre les limites de la capitale.
Ce qu’il reste du mur des Fermiers Généraux De ces 24 km de mur et 54 bureaux d’octroi, il ne reste pas grand chose.
Quatre bâtiments seulement,tous réalisés sur les plans de l’architecte Claude-Nicolas Ledoux,
ont échappé à la destruction de 1860 et peuvent encore être observés dans les rues de la capitale.
La rotonde du Parc Monceau.
Ce pavillon néo-classique entouré d’un péristyle de 16 colonnes servait de bureau d’octroi et marquait la limite entre les barrières de Courcelleset de Monceau. Installée à la limite de Paris au niveau du parc du Duc de Chartres, cette barrière était connue des Parisiens comme la « barrière de Chartres ». Aujourd’hui, la rotonde accueille les toilettes publiques du parc Monceau.
Parc Monceau – 35 Boulevard de Courcelles, 75008
Métro : Monceau (ligne 2)
Ouvert tous les jours de 7h à 21h (22h du 31 mai au 31 août)
La rotonde de la Villette.
La rotonde de la Villette est l’un des cinq monuments conçus à l’extrémité du faubourg Saint-Martin pour le mur des Fermiers Généraux. Les autres constructions (les quatre barrières de Senlis et Pantin) ont été détruites en 1860. Comme son homologue du parc Monceau, ce grand bâtiment servait de bureau pour les contrôleurs des impôts. Désaffecté pendant près de quarante ans, le bâtiment servira de casernement de la garde municipale entre 1830 et 1860, puis de grenier à sel jusqu’en 1921. Aujourd’hui, la rotonde de la Villette accueille un restaurant et une galerie d’art.
Rotonde de la Villette - 6-8 Place de la Bataille de Stalingrad, 75019
Métro : Stalingrad (lignes 2, 5 et 7)
La barrière du Trône .
Construite en 1787, cette barrière située non loin de l’ancienne place du Trône comportait deux guérites surmontées de deux colonnes de 28 mètres de haut et encadrant une grille d’une soixantaine de mètres. À côté de ces guérites, deux pavillons identiques abritaient les bureaux et logements des administrateurs de la barrière. C’est en 1845 que les colonnes ont été surmontées des deux statues que nous pouvons encore voir aujourd’hui.Pour l’anecdote, les colonnes
marquent la limite entre les 11e et 12e arrondissements : celle de Philippe Auguste se trouve dans le 11e, celle de Saint-Louis est dans le 12e. Aujourd’hui, la grille a disparu pour laisser place au cours de Vincennes, les pavillons abritent quant à eux des logements sociaux.
Barrière du Trône – 9 Avenue du Trône, 75011
Métro : Nation (lignes 1, 2, 6 et 9, RER A)
La barrière d’Enfer.
Brièvement appelée « barrière de l’Égalité » sous la Révolution, cette barrière est constituée de deux pavillons néo-classiques construits en 1787. Aujourd’hui, l’un des deux bâtiments abrite l’Inspection des catacombes de Paris et l’entrée de celles-ci pour le public. Le second est destiné ades services de voiries et a également été le siège de l’État-major du colonel Rol-Tanguy, d’où furent donnés les ordres de l’insurrection parisienne lors de la libération de Paris en août 1944.
Figure emblématique d'une France Giscardo-Mitterandienne, Michel Colucci, dit Coluche, a usé d'abord ses
fonds de culotte sur les trottoirs de Montrouge. Sa mère, veuve et
fleuriste, peine à joindre les deux bouts. S'il ne manque de rien,
Michel souffre quand même de son statut d'enfant de prolo et malgré tout
bien habillé. Car c'est le vrai problème, Monette tient absolument à ce
qu'il soit impeccable.
La rébellion commence tôt. Dès l'école. Il arrose les études, les profs, le pouvoir, la société. Il appartient à la
vague mai 68 même s'il n'a pas dépassé le Certificat d'études, en 58.
C'est un révolté de naissance. Une grande gueule qui ne fait rire pour
l'instant que ses copains de la bande « Solo ». Mais c'est aussi un gars
qui s'emporte facilement
Ce gosse des banlieues meurt d'ennui et de reconnaissance. C'est le début
des petites bêtises qui lui vaudront plusieurs fritures avec les flics
du quartier. La délinquance lui offre une illusion de liberté, de
contestation, et le sentiment d'exister. Cela préfigure d'une certaine
façon l'époque des « Valseuses » (1974) vision frenchy d'«Orange
Mécannique » (1971). Dans de cyniques épopées, une forme de violence
complaisante fait un tabac
Coluche se fera tirer dessus par un passant lorsqu'il tentera, avec un pote, de dérober le sac d'une vieille
dame dans la rue. Cet épisode sera marquant. Le garçon se rend compte
de l'aspect tragique qu'aurait pu prendre cet évènement. Il croit trop
en lui pour se satisfaire de cette étiquette de délinquant. Toute sa
colossale énergie va lui être nécessaire à présent pour redresser la
barre,
C'est l'époque des petits boulots interchangeables qui lui paient ses
cigarettes tout en calmant ses pulsions d'écorché vif. Garçon de café,
livreur, céramiste, télégraphiste, pompiste, marchand de fruits et
légumes, fleuriste aux côtés de sa mère... C'est surtout le temps de la
musique, du rock and roll, des Chaussettes Noires, de Johnny, d'Elvis...
mais aussi de Brassens. Le jeune poète découvre un univers qui lui
parle, et surtout, qui donne sens à sa vie.
Il se recentre en plaquant des accords sur une guitare, en écrivant des textes et des
lignes mélodiques. Il se cherche dans l'architecture des sons. Ceux-ci
l'accueillent comme un enfant égaré mais prometteur.
Car il a de l'oreille, le sens de la prosodie, du culot, et une soif
incommensurable de s'exprimer, d'être entendu, écouté, peut-être aussi
admiré...
Ayant échoué dans tous les boulots qu'il a essayé, il se rend compte qu'il n'a rien construit. Le monde du spectacle l'attire.
Il sent confusément qu'il a une place à prendre, mais pour l'instant,
il doit se contenter du service minimum : imiter les chansonniers avec
une guitare pas toujours bien accordée.
Il a quitté Montrouge et la compagnie des potes déshérités de la bande « Solo ». Après un service militaire compliqué,
Sa guitare devient alors indispensable pour se lancer dans cette carrière fantasmée qui consiste à séduire le public.
Il n'est plus le mec de Montrouge, le délinquant collectionneur de gardes à
vue, le gars paumé qui en veut à la terre entière. La poésie est entrée
dans sa vie, tout comme la pensée et l'envie de partager.
Il interprète les chansons des autres : Boby Lapointe, Boris Vian,
Brassens, Léo Ferré, Trenet, Montand... On le voit à Saint-Germain des
Prés et Saint-Michel, devant des terrasses bondées
Il rencontre rapidement d'autres musiciens, comme Xavier Thibault et Jacques
Delaporte, qui créeront plus tard le Grand Orchestre du Splendide,
plus tard Michel fait la connaissance d'un certain Romain Bouteille. Ce
type va changer sa vie et il ne le sait pas encore. Romain Bouteille est
acteur, humoriste, auteur de théâtre, scénariste, et metteur en scène
Ils vont créer ensemble une troupe qui rappellera à Michel l'esprit de sa
bande « Solo », du nom de la cité : « la Solidarité », à Montrouge. A
part que maintenant, les gens vont payer pour l'entendre raconter des
conneries.
Le « Café de la Gare » est né. Les médias ne connaissent pas encore Michel. Pour l'instant, ils ne voient rien venir.
C'est normal, le garçon se cherche encore.
Selon un sondage très sérieux, 7% des Américains pensent que le lait aromatisé au chocolat provient de vaches marrons ...
On aurait aimé vous dire
qu'il s'agit d'un poisson d'avril, mais nous sommes bel et bien au mois
de juin, et il ne s'agit pas d'une blague, mais alors pas du tout !
Les Américains ne se sentiraient pas très concernés par l'agriculture. Du
moins, c'est ce que ce sondage en ligne, réalisé par le National Dairy
Council, révèle. En effet, 7 % des Américains affirment ignorer d'où
provient le lait chocolaté et supposent qu'il viendrait en fait de
vaches plus foncées. Et oui, oubliez illico presto toutes vos certitudes
: le chocolat en poudre n'aurait absolument rien à faire dans tout ça,
il va falloir vous y faire.
Et si ces 7% ne vous impressionnent pas plus que ça, sachez que cela
concerne 16,4 millions de personnes, soit un quart de la population
française environ. Incroyable mais vrai !
Une étude édifiante du département Américain
de l'Agriculture parue au début des années 90 avait déjà déduit que près
d'un adulte sur cinq ignorait que les hamburgers étaient fabriqués à
partir de bœuf. Toujours selon cette étude vieille d'une vingtaine
d'années, ce même adulte n'a aucune connaissance de ce à quoi ressemble
une ferme agricole ordinaire, et encore moins de ce que les animaux y
mangent. Et il faut croire que les choses ne sont pas allées en
s'arrangeant, selon les experts.
Car ces certitudes sont également
partagées par Cecily Upton, co-fondatrice de l'organisation à but non
lucratif FoodCorps, créée dans le but de sensibiliser les élèves à
l'agriculture en intervenant dans des écoles élémentaires. « A l'heure
actuelle, nous sommes conditionnés à penser que si nous avons besoin de
nourriture, nous devons aller en magasin. Rien dans le programme
éducatif n'enseigne aux enfants d'où proviennent les aliments qu'ils ont
l'habitude de manger » déclare-t-elle au "Washington- Post", dépitée.
La co-fondatrice n'est pourtant pas si fataliste qu'il n'y paraît : en
effet, les conclusions ci-dessus ne se vérifient pas absolument partout.
Des études ont démontré que celles et ceux qui vivent au sein de
communautés agricoles avaient tendance à en connaître un peu plus sur la
provenance de leur nourriture, de même que les personnes dotées d'un
niveau de scolarité et de revenus supérieurs à la moyenne, contrairement
aux couches de la population qui vivent en ville, notamment.
Effectivement, lorsqu'une
équipe de chercheurs interroge des élèves dans une école de Californie
en zone urbaine, le constat est pour le moins étonnant. Plus de la
moitié ne sait décidément pas que les cornichons sont des concombres, et
pire encore, que les oignons et les laitues sont en réalité des
plantes. Toujours selon les élèves californiens, aucune chance que le
fromage soit fabriqué à partir de lait. Quant à sa provenance probable,
mystère et boule de gomme.
Mais cette ignorance aussi effrayante que fascinante aurait pourtant une origine, selon l'historienne Ann
Vileisis. Dans son livre Kitchen Literacy, la chercheuse affirme que les
Américains auraient déménagé en ville en masse au début des années
1800, et que par conséquent, leur implication dans la production des
aliments se faisait moindre au fil du temps avec les nombreuses
innovations des transports et du processus de fabrication des aliments.
Ainsi, beaucoup d'Américains ont peu à peu oublié d'où provenaient les
aliments qu'ils consommaient.
Aujourd'hui encore, nombreux sont
ceux qui ne se nourrissent que de produits industriels, des produits qui
rappellent très peu à quoi ressemblent les animaux et autres plantes
dont ils viennent. Ainsi, l'U.S. Department of Agriculture a relevé que
le jus d'orange était le « fruit » le plus populaire aux États-Unis, et
que les frites étaient les « légumes » les plus appréciés