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Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
16/01/2017 - 15:16
Santé  Punaises de lit : comment s'en débarrasser efficacement ?

Face à une invasion de punaises de lit, un protocole strict doit être mis en place pour s'en débarrasser. Pascal Delaunay, entomologiste médical et parasitologue au CHU de Nice, explique à Futura les différentes étapes à suivre.


Image d'une punaise de lit sur une peau humaine. Deux interventions d’une société de désinfection à deux semaines d’intervalle sont nécessaires pour mener à bien la lutte chimique contre ces parasites. © CDC, DP 

À lire, le premier volet de l'interview sur les punaises de lit
Bien connues avant la seconde guerre mondiale, les punaises de lit avaient cessé de hanter nos nuits dès les années 1950. En effet, l'amélioration des conditions d'hygiène et l'apparition d'insecticides puissants avaient permis de les exterminer dans les pays développés.

C'était trop beau... « Depuis la fin des années 1990, elles font leur grand retour, explique Pascal DelaunayLa résistance aux insecticides autorisés pourrait expliquer cette recrudescence. » De plus, l'augmentation des flux de voyageurs leur a permis de migrer
vers de nouveaux endroits par le biais des bagages.

On les trouve dorénavant dans de nombreux lieux de vie à travers le monde, comme les hôtels, les hôpitaux, les maisons de retraite et les écoles. Selon le spécialiste, lors d'un séjour à risque, si vous avez été piqué durant votre sommeil, il est judicieux de laver les vêtements immédiatement après leur retrait de la valise.

Santé et punaises de lit
Les punaises de lit sont des insectes parasites avides de sang humain. Elles possèdent un appareil buccal conçu pour piquer et sucer le sang sous la peau. Grâce à cette seringue, elles percent la peau et injectent un peu de salive contenant un anesthésiant et un anticoagulant qui fluidifie le sang. Et c'est parti pour le festin...
La punaise nous laisse alors un souvenir désagréable, de petits boutons rouges qui grattent. « Un dermatologue peut prescrire une crème cutanée qui soulage les démangeaisons », indique Pascal Delaunay.


Exemple de boutons dus aux piqûres des punaises de lit. Ils peuvent démanger énormément et rendre les nuits très difficiles.

Les punaises de lit peuvent prélever du sang contaminé par des agents infectieux. Cependant, aucune donnée ne montre
à ce jour qu'elles sont capables de les multiplier puis de les injecter dans une autre personne. Le spécialiste insiste : « elles ne nous transmettent donc aucune maladie ».

Six étapes essentielles pour se débarrasser des punaises de lit
N'importe quelle habitation peut être colonisée, et ce quel que soit son niveau d'hygiène. Si cela arrive, il convient de suivre un procédé en cinq ou six étapes pour les exterminer, que Pascal Delaunay a détaillées.

« Il faut tout d'abord déterminer la nature de l'insecte piqueur », explique-t-il. Car qui dit piqûres ne dit pas toujours punaises de lits. En effet, d'autres insectes se nourrissent sur nous : moustiques, puces, poux, etc.Dans un deuxième temps, le spécialiste insiste sur le fait qu'il est primordial de connaître l'ampleur de l'invasion. « Le processus d'extermination sera différent en fonction du nombre de punaises présentes ». Pour ce faire, une inspection des zones à risque (lits, matelas et rideaux) est nécessaire.


Sur cette image, on peut voir des restes d'œufs de punaises de lit. Cette habitation présentait un taux d'infestation important.

Plus de doute possible, l'habitation est envahie par ces terribles insectes. Selon Pascal Delaunay, la lutte mécanique, sans utilisation
d'insecticide, est alors fortement conseillée pour diminuer au maximum le nombre de parasites. Il faut cependant faire attention à ne pas les disperser en jetant ou en déplaçant les meubles.

Plusieurs solutions sont possibles : l'aspirateur (il faut ensuite nettoyer le conduit), le lavage à la machine à plus de 60 °C, le séchage au sèche-linge, le nettoyage à la vapeur ou encore la congélation à -20 °C ou moins.Société de désinfection pour la lutte chimiquePour les quelques punaises de lit encore présentes, des sociétés de désinfection peuvent procéder à la lutte chimique. Selon le parasitologue, il est impératif que ces spécialistes viennent au moins deux fois, à 15 jours d'intervalle. « Cela permet d'éliminer les œufs, plus résistants aux insecticides, qui auraient pu éclore entre les deux interventions. »

Une fois les luttes mécanique et chimique réalisées, il convient de vérifier leur efficacité en étant attentif à l'apparition de nouvelles
piqûres durant un mois.Enfin, pour éviter une future infestation, les hébergements collectifs peuvent être restaurés en bouchant les fissures avec de la silicone par exemple.Vous l'aurez compris, face aux punaises de lit, la lutte doit être sans merci, et une surveillance régulière doit être mise en place pour les lieux d'hébergement.

Des équipes de recherche travaillent sur le développement de nouveaux moyens de désinfection, par attraction hormonale par exemple.
16/01/2017 - 15:05
La fin d'une ère.

Jeudi 12 janvier, Christian a bien failli céder sa place de grand champion des 12 Coups de midi (TF1). La faute à Emmanuel, un jeune diplômé d'école de commerce de 26 ans, qui lui a donné du fil à retordre lors du "Coup fatal". Fort heureusement, le candidat a réussi à se ressaisir et ainsi remporter la manche. Il est donc reparti de l'émission avec 809 292 euros... et une belle frayeur !

Ainsi était-il de retour dans l'émission du vendredi 13 janvier. Et cette fois, Christian a excellé et a remporté 100 euros en plus pour sa 192e participation. Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. En effet, le règne du champion s'est terminé ce samedi 14 janvier, au grand regret de Jean-Luc Reichmann, du candidat et du public.

Dès les deux premières questions du "Coup d'envoi", qui portaient sur les Pays-Bas et le Président tanzanien, Christian a fait des erreurs et est ainsi passé au rouge. Il a donc mis son destin entre les mains de Johann, un informaticien et DJ. Tous deux se sont affrontés lors d'un duel sur la question suivante : "Quel produit est-il interdit d'acheter à distance en France ?" Ils avaient le choix entre des médicaments, des cigarettes, des parfums ou de l'alcool. Tous deux ont répondu "médicaments", alors qu'il s'agissait des cigarettes.
Christian a donc poursuivi l'aventure de justesse avec Claire et Nathan et a éliminé Johann.

 Si le candidat qui a trouvé l'amour grâce aux 12 Coups de midi a aisément répondu à toutes les questions de la manche suivante, il n'a pas réussi à battre sa dernière adversaire Claire lors du "Coup Fatal" et a dû céder sa place. La question qui lui a été fatale ? "Quel chanteur de rock américain a été l'époux de Dita Von Teese de 2005 à 2007 ?"

«12 Coups de midi» : le super champion Christian Quesada part avec 800 000 euros>

Christian (à gauche) et Jean-Luc Reichmann.
TF1

Détrôné samedi midi après six mois de règne, Christian Quesada a marqué l’histoire des «12 coups de midi» sur TF1. Il empoche au passage un chèque de plus de 800 000 euros.

Le secret devait être gardé jusqu'à la diffusion ce samedi sur TF1. Mais Jean-Luc Reichmann, l'animateur des «12 coups de midi» a vendu la mèche sur sa page Facebook. Son super champion Christian Quesada va être battu ce midi. Nous l'avions rencontré il y a quelques jours.

Grosses chaussures beiges coquées et manteau noir vieillot rempli de bouloches. En voyant débarquer à TF1 le plus grand champion des «12 coups de midi», on a dû mal à croire qu’il vient de gagner près d’un million d’euros. 809 392 euros exactement, dont 600 000 en cash et le reste en cadeaux (sept voitures, du matériel high-tech, des robots ménagers…). C’est le deuxième plus gros chèque de la télé, après le million décroché par une candidate de «Qui veut gagner des millions?» en 2004.

La vie de Christian Quesada, qui a perdu sa mère, fan de l’émission, juste avant les sélections, a définitivement basculé. En six mois, il est passé du RSA à quasi-millionnaire et côtoie les people sur les plateaux télé.

«Michel Boujenah m’a dit qu’il était mon plus grand fan, raconte ce père de famille, aujourd’hui divorcé. Si j’avais 25 ans, j’aurais pété un plomb. J’aurais sûrement tout claqué. Mais à 52 ans, je compte mettre à l’abris mes deux garçons, Clément 7 ans et Robin, 6 ans.

Ma seule folie, ça sera de voyager pour voir les sept merveilles du monde.»
16/01/2017 - 14:56
UN JARDIN D'AVENTURIER...
Prix du jardin de l'année 2010, cette propriété est un véritable royaume à découvrir.
Serre, cabane et plage artificielle, la visite prend des airs d'aventure et ça vaut le détour !
 
Rencontre entre les oies de la basse-cour et celles de Pierre Bernard. L’artiste intervient souvent dans le jardin.

Au cœur de l’hiver, les jardins se cachent pour dormir... Celui de la pépinière du Point du jour n’échappe pas à cette fatalité quand il se replie sur lui-même après les féeries de Noël qui l’ont vu s’illuminer tout le mois de décembre.
C’est dans ce moment plus calme que nous avons rendu visite à la famille Bougnoux qui venait de recevoir le prix du jardin de l’année 2010 *. «
Même les hellébores ont du mal à lever le nez », prévenait Françoise face à notre impatience à découvrir ce domaine méconnu malgré sa proximité de la capitale. « Si ça se réchauffe un peu, l’humidité remonte et les arbres se couvrent de givre ; ça ne dure qu’une heure ou deux mais c’est magique ! » Mais ce matin-là, le soleil s’est levé avec un thermomètre bloqué à -15 °C. Pas de givre, mais de belles lumières et une balade à travers l’arboretum, le verger, les prés et les massifs
qui a pris des allures d’aventure. Une autre forme de magie.



Christian a mis des mois à construire cette serre qu’il a dessinée en s’inspirant? d’un modèle ancien vu dans un parc du Bourbonnais. Le toit du pavillon et son?« couvercle » reposent sur une roue de char. Pas moins de 1800 vis ont servi à assembler les tuiles.

Un jardin qui se raconte.
À notre arrivée, un troupeau d’oies nous accueille avec leurs compagnes de buis et de bois, vraiment ressemblantes. Dans le même registre animalier, deux grands séquoias pleureurs figurent un « dragon vert », tout droit sorti d’un univers fantastique.


À l’arrière du pigeonnier,?un massif de terre acide, avec azalées, rhododendrons, bruyères...

Retour à des constructions en dur, avec le pigeonnier ; la première « fabrique» de Christian, réalisée au début des années 80, quand le couple décidede s’installer dans la ferme des grands-parents de Françoise. Christian monte alors son entreprise de jardin, Françoise travaille à l’hôpitalqu’elle quittera plus tard pour se consacrer à la pépinière et à ses 5
enfants. « Ce jardin est une histoire de famille où chaque événement nous a propulsés dans de nouvelles réalisations, la plage étant la plus étonnante. Tout ici est un sujet d’évasion », résume le couple.


Christian et Françoise, sourire et convivialité au jardin.

Pour communiquer leur passion, ils organisent des dégustations ou des balades contées (les enfants en raffolent), et livrent leurs conseils deculture aux clients de la pépinière qui abrite vivaces, arbustes, grimpants, rosiers...

La cabane forestière - C’est l’œuvre de Christian, qui l’a construite, aidé de quelques amis, avec les arbres abattus par la tempête de 1999.
Les rondins de la façade sont scellés avec de la chaux aérienne mélangée à du sable et des copeaux de bois ; ce ciment souple évite que le bois ne se fissure. L’accès se fait par des marches du même bois, qui a aussi inspiré la création de l’arche, comme une porte d’entrée dans ce domaine où Christian et Françoise aiment se retrouver en « amoureux ».


La plage de Robinson - Avec 4 enfants et le cinquième en route, peu de moyens et une pépinière à gérer, pas question de partir à la plage !
D’où l’idée, il y a vingt ans, d’en aménager une au bord de l’étang. Ce plan d’eau alimenté par une source avait été creusé pour l’arrosage de la pépinière. « Nous avons campé un décor qui faisait rêver les enfants.
La cabane est entièrement faite de matériaux de récup’ :?une ancienne porte de?la cuisine, les balustres d’une usine en démolition. L’exotismevient de la végétation : le cèdre pleureur sur le toit, le palmier rustique, le pin parasol, les bambous... et le sable blanc », résume Françoise.

Les astuces de Christian : 3 conifères, 3 façons de tailler.
À la japonaise. Le pin sylvestre (Pinus sylvestris) s’adapte bien à la taille en nuages. Étalez les branches en les lestant, puis réduisez la végétation à un plateau terminal où les aiguilles sont régulièrement pincées.


À la française. L’if (Taxus baccata) se prête à tout âge à toutes les formes topiaires. Taillez en période de végétation, et progressivement :comptez 3 à 4 ans pour obtenir des étages bien nets.


À l’anglaise. Le sapin bleu (Picea pungens ‘Glauca’ ) forme un cône qui peut paraître massif au fil des ans.

Ici, il a été volontairement dégarni du bas pour alléger sa silhouette et permettre de planter en-dessous.

 
16/01/2017 - 12:40
SUR LE VIRUS DE LA GRIPPE..
 
Janvier, le virus influenza est encore à nos portes, mais attention de ne pas se laisser « influenzer ».  
Le temps des fêtes est déjà passé et peut-être sommes-nous parmi les chanceux que la grippe a épargnés durant ces temps de festivités, de repas copieux et d’échanges de cadeaux parfois sournois et dissimulés dont le virus de la grippe faisait parfois partie.
 
Le soleil qui nous réchauffait de ses rayons bienfaisants devient si timide en janvier que nous nous affairons à retourner chez nous bien au chaud. Cette saison froide et cette luminosité qui a diminué nous apportent aussi son lot d’inconvénients si nous ne prenons pas certaines précautions. L’état grippal pourrait fort bien nous prendre une partie de notre vitalité sans crier gare. Ne laissons pas ce virus nous « influenzer ».
La grippe que l’on nomme également virus « influenza » est une infection des voies respiratoires qui se transmet facilement entre les individus. Il est présent partout dans le monde. C’est un grand voyageur et tout au cours de ses voyages en Asie, aux Philippes,
en Russie, il sait devenir un agent secret difficilement contrôlable en métamorphosant sa membrane tant et si bien que nos plus grands laboratoires pharmaceutiques ont peine à le maîtriser et à le vaincre.
Les vaccins sont souvent impuissants tellement ils changent rapidement de structure membranaire invincible à chaque année, et bien que nous nous faisons vacciner, nous ne sommes que partiellement protégés. Le vaccin doit être pris à chaque année, car il n’offre aucune protection pour l’année suivante, ni ne garantit, pour la même année, que nous ne serons pas victimes de sa ténacité. Heureusement, qu’il y a des possibilités de rendre moins agressif ce virus si nous savons nous protéger davantage. Si votre système immunitaire est puissant, il saura le maîtriser facilement ou même l’éviter ce qui est encore mieux.
Prévenir la transmission en : En évitant les contacts avec les personnes atteintes, en se lavant les mains fréquemment et en toussant dans le creux de notre coude. Comme ce virus peut vivre deux jours à l’air sec, éviter les objets touchés par les gens atteints. S’éloigner des personnes qui toussent et éviter les embrassades et les étreintes à moins que vous ne vouliez vous faire un
cadeau que vous pourriez éventuellement transmettre aux autres. Voilà ce qui explique qu’il est souvent en recrudescence durant le temps des Fêtes et en début de janvier. Une personne infectée peut être contagieuse 24 heures avant de présenter des symptômes de grippe ! Voilàqui complique la situation. Et cette personne peut être contagieuse pour environ 10 jours après le début des symptômes.
Nous pouvons démasquer cette grippe que l’on nomme INFLUENZA avec ses symptômes particuliers : fièvre, courbature, toux, mal de gorge, douleurmusculaire et articulaire, fatigue et maux de tête. Parfois des maux de ventre peuvent l’accompagner surtout chez les enfants. Il peut assombrir et compliquer la situation en déclenchant une sinusite, une otite ou une pneumonie qui nécessiteront des antibiotiques et parfois une hospitalisation. Il est très différent de son petit frère le coryza ou le virus du rhume où ses symptômes sont les écoulements nasaux et le mal de gorge seulement.
Si le virus nous a agrippés, il faut boire beaucoup, faire descendre la température qui est trop élevée avec des comprimés d’aspirine, d’ibuprofène (advil, motrin) ou d’acétaminophène (tylénol) qui pourront,par le fait même, alléger les douleurs musculaires et articulaires.
Vous aurez peut-être à consulter un médecin si :
Vous avez de la difficulté à respirer.Si la toux et la fatigue sont très présentes.Si la douleur intense à la tête augmente.S’il y a présence de somnolence et de grande faiblesse.Si la confusion et une grande soif s’installent.Et s’il y a absence d’urine depuis 12 heures.Si l’enfant refuse de jouer, sans énergie et avec fièvre non contrôlée.  
La toux due au virus influenza de l’an passé s’est prolongée de façon démesurée et voire même souvent plusieurs semaines due à l’inflammation,à une bronchite ou même à une pneumonie. Il faut souligner que le vaccin n’a pas été très efficace pour un bon nombre de personnes.
Vous pouvez également en venir à bout plus rapidement (ou l’éviter) avec certaines approches complémentaires :
Manger des aliments qui renforcent le système immunitaire, beaucoup de légumes et de fruits.Prendre de l’ail et des oignons.Sortir la bonne recette de grand-mère : le bon bouillon de poulet.Ajouter un multivitaminé et des minéraux, principalement la vitamine D à des doses de 5000 UI pour jour pour deux semaines. Il ne faut pas oublier de prendre la vitamine D à des doses de 2 à 3000 UI pendant tout l’hiver selon certains spécialistes en la matière.Diminuer ou cesser les produits laitiers, si congestion.Bouger légèrement pour diminuer l’inflammation.Dormir davantage.Certains plantes semblent apaiser l’état grippal notamment le ginseng, le thym et l’échinacée.Traitement d’acupuncture.Traitement en homéopathie. 
Je dois avouer que nous parlons souvent du stress comme facteur provocateur de maladies, mais il faut avouer que le stress est plus nocif que l’on croit et nous sommes portés trop souvent à le banaliser.
On nous conditionne malheureusement à craindre la saison froide. Dès que l’automne arrive, on proclame tout haut : la saison de la grippe est arrivée… armez-vous contre la grippe…. Voilà ce que j’appelle un effet nocebo, un effet qui nous conditionnera négativement par rapport à cette grippe possible. Gardons un état de santé et une bonne immunité tout au long de l’année serait plus souhaitable. Pratiquons le calme et la sérénité.
Diminuons le stress et toutes les formes de peur qui sont des attrapes-grippe, même la peur de l’avoir peut nous « influenzer ».
 
Bonne Année 2017 !
 
*Gaétan A. Brouillard m.d. 
Auteur du livre « La santé repensée »
16/01/2017 - 11:58
LE JAPON SOUS LA PLUIE MAGNIFIQUES PHOTOS
Hidenobu Suzuki  photographe japonaisavec beaucoup de talents. Il est passionné par les saisons et encore
plus par la saison des pluies qui offre des paysages, des couleurs et des luminosités uniques.

   
 
 

 


 

 
 


 

 


 


 
 


 
 

 
 


   


 
 

 
15/01/2017 - 18:19
15/01/2017 - 18:17
Il s’incruste dans les photos des célébrités grâce à Photoshop.

Voici une excellente série imaginée par Average Rob, qui s’incruste dans les photos des stars et des célébrités grâce à des montages Photoshop. Vous pouvez suivre les photos de Average Bob, qui se décrit lui même comme un mec médiocre venu de Belgique, sur son compte Instagram.








































15/01/2017 - 12:56

                                                                               LE MARAIS POITEVIN
 
- Charente Maritime,

 
 
           La deuxième journée nous la consacrons au marais mouillé et à l'Abbaye de
Maillezais. L'abbaye St Pierre de Maillezais est un patrimoine unique et
remarquable. Ce panthéon des ducs d'Aquitaine a notamment accueilli
Rabelais et Agrippa d'Aubigné.
     



    Tour à tour forteresse, abbaye puis cathédrale, cette abbaye
millénaire a occupé une place majeure en bas Poitou. Ce sanctuaire dont
l'aménagement remonte au Moyen âge et à l'action civilisatrice des
moines, est ceinturée par les bras humides du marais. Du haut de la
cathédrale, on découvre les imposants vestiges de son passé millénaire
suscitant l'admiration.  
  
    Toute l'année, un parcours sonore, une signalétique et un film
saisissant vous guident. L'été, de nouvelles animations théâtralisées
itinérantes mettent en scène les personnages marquants de l'Abbaye.     

    Constitué de 4 000 km de canaux, le marais mouillé, mieux nommé Venise
verte, est percé de multiples canaux de toutes tailles ! Lorsqu’on s’y
balade, on n’y voit que de l’eau, bordée de frênes, saules et aulnes
offrant un paysage où le vert est roi. On comprend mieux alors pourquoi
le marais mouillé est considéré comme la seconde zone marécageuse après
la Camargue.     

    Pour visiter et se balader dans le marais mouillé, l’idéal est de
louer une barque ! Nous vous conseillons de vous faire accompagner par
un batelier guide qui vous contera avec plaisir des récits maraîchins.
Peut-être vous fera-t-il la démonstration du feu d’eau ? Le batelier
remue la vase avec sa rame, approche de la surface de l’eau un briquet,
et, prisonnier de la vase, le gaz remonte et s’enflamme !     

    La plupart des villages du marais sont dotés d’embarcadères. En
Charente-Maritime, vous trouverez un embarcadère à la Grève-sur-le
Mignon et l’embarcadère du Marais Bazoin à La Ronde.     

     Pour cette troisième journée de découverte nous choisissons le
Coudray-Salbart. Bâti sur la rive droite de la Sèvre niortaise, le
Coudray-Salbart est la forteresse militaire du 13ième siècle la mieux
conservée en France et sans doute en Europe occidentale.     

    Son architecture Plantagenêt lui donne son originalité : gaine de
circulation à l’intérieur des murailles (unique en France), tours en
amande, archères cruciformes avec étrier. Après la bataille de Vouillé
en 507, Clovis attribue à l’abbaye de Saint-Maixent un domaine agricole,
la «Villa Milon ». Les seigneurs de Parthenay-Larchevêque deviennent
maîtres du lieu au cours du 12ième siècle. En 1152, Aliénor d’Aquitaine
épouse Henri Plantagenêt qui devient roi d’Angleterre en 1154,  le
Poitou passe aux mains du roi d’Angleterre.     

    La forteresse fut au cœur des luttes entre les Capétiens de France et
les Plantagenêt d’Angleterre. Les seigneurs de Parthenay-Larchevêque,
Hugues Ier et Guillaume V, reçoivent des subsides de Jean sans Terre en
1202-1203, de Henri III en 1227, et financent ainsi la construction de
la forteresse. Depuis 2005, les travaux de restauration sont accompagnés
de fouilles qui doivent permettre de mieux connaître ce témoin
archéologique d’un intérêt exceptionnel.     

    Au bout du pont-levis, défendue par un assommoir, traversée par un
couloir, la tour est occupée à l'étage par la salle où se trouve le
mécanisme de levage du pont-levis. On ignore la forme de l'étage du
sommet.     

    Le seul accès à sa grande salle est perché à plusieurs mètres
au-dessus du sol de la cour (on ignore l’emplacement de l’ancien accès).
Cette salle impressionne par sa taille avec sa voûte en croisée
d’ogives à 8 rayons qui culmine à près de 11 m et sa grande cheminée.
Elle est éclairée d’une belle fenêtre géminée et un couloir coudé mène à
une latrine. Dans le sol, près de la porte, se distingue encore la
petite tour primitive englobée lors de sa construction. Le sommet était
couvert en tuiles du pays.     

    Pour cette troisième journée en terre charentaise, c'est la ville de
Niort qui retient notre attention. La sentinelle est l’un des plus
importants donjons jumeaux romans de France et le dernier vestige d’un
vaste château. Il est un édifice d’importance exceptionnelle pour
l’histoire de la construction militaire au Moyen Age.      

    La tour sud, haute de 28 mètres, est construite par Henri II
Plantagenêt et Aliénor d’Aquitaine alors que leur fils, Richard Cœur de
Lion, érigea la seconde située le plus au nord et d’une hauteur de 23
mètres. Le donjon fit l’objet d’extension et de remaniements surtout aux
15ième et 17ième siècles.      

    L’accès à la terrasse, dotée d’une table d’orientation, permet
d’apprécier aujourd’hui un vaste panorama sur la cité niortaise et le
proche Marais Poitevin. Ce joyau de la fin du 12ième siècle accueille en
son sein des collections archéologiques (de l’Age du Bronze au Haut
Moyen Age) et depuis décembre 2012, un centre d’interprétation du
patrimoine racontant au travers de vidéos, images 3D et panneaux
didactiques l’histoire de Niort et de sa plus célèbre sentinelle.     

    Niort, est, à partir du 12ième siècle, une ville marchande active
grâce à son port fluvial dynamique. Ce temple de la gourmandise est une
“cathédrale” de fonte, de verre et d’acier édifiée en 1869, dans le
style Baltard.     

    La quatrième journée sera consacrée le matin à Saint Hilaire la Palud
et l'après-midi à Aiguillon sur Mer. Saint Hilaire la Palud, au fil de
l'eau est au coeur du marais Poitevin.
 


    Située dans la partie la plus sauvage du marais poitevin appelé aussi
Venise Verte, elle vous offrira de merveilleuses découvertes. Ses
canaux, conches, rigoles, fossés, couvrent plus du dixième des 1600
hectares de l'ensemble du marais mouillé. Vous découvrirez une
impressionnante cathédrale de verdure constituée par l'alignement des
innombrables frênes têtards, saules et peupliers.    

    La nature vous ouvre ses portes. La découverte de ce milieu, paradis
des pêcheurs, et des amoureux de la nature vraie, vous fera goûter le
plaisir du silence et du calme. Les randonnées qu'elles soient en
barques, en canoës, à pieds, à vélo, à cheval selon vos goûts, seront
toujours un réel plaisir.     
 
    Sur 7 hectares de marais sauvage, 70 espèces d'oiseaux évoluent le
long des canaux et des plans d'eau typiques de cette partie du Marais
Poitevin. Environ 300 spécimens vivent et se reproduisent sur le site.     

    Lieu de découverte et de savoir, le parc est tout autant un but de
promenade et de détente. Ce luxuriant espace vous invite à faire
connaissance avec les oiseaux les plus typiques du marais poitevin au
gré d'une promenade à la fois didactique et reposante. Du matériel de
découverte et des jeux pédagogiques, mis à la disposition des visiteurs,
initient petits et grands à l'apprentissage de l'ornithologie.     

    Petite balade improvisée pour grande curiosité. La Baie de l’Aiguillon
se visite à l’idéal à pied ou en vélo. Depuis la Maison de la Baie du
Marais Poitevin, commence un sentier de randonnée fléché de 9 km. Il
vous permet de rejoindre le port de Coup de Vague à Marsilly puis de
remonter jusqu’à la Pointe Saint-Clément à Esnandes, en longeant les
nombreux carrelets en activité.     

    La cinquième journée serra réservée à la visite de Rochefort. Ville
nouvelle au 17ième siècle, Rochefort fut créée par Colbert en 1666, qui
voulait en faire le plus grand arsenal maritime et développer ainsi la
puissance du Royaume de France sur les mers. L'ensemble, élevé dans les
terres sur une des dernières boucles de la Charente, fut fortifié quatre
ans plus tard.     

    Un destin prestigieux. Dès sa création, l'arsenal de Rochefort a
construit, armé et entretenu nombre de vaisseaux de haut rang de la
Royale. De son port, sont parties certaines des plus grandes
expéditions, militaires ou scientifiques, et quelques innovations telles
le sous-marin y ont été élaborées. Ne répondant vraisemblablement plus
aux normes d'une flotte de guerre moderne, il fut fermé en 1926.     

    Le premier ouvrage construit est le magnifique bâtiment de la Corderie
Royale, dont la réalisation commence en 1666 pour se terminer en1669.
Le plus long édifice d’Europe de son époque. Le bâtiment de 374 mètres
de long, posé sur un radeau de poutres de chêne pour pallier
l’instabilité du terrain marécageux, est une manufacture de cordes. La
corderie maintiendra cette activité jusqu’en 1867, l’évolution des
techniques et l’apparition des câbles d’acier la rendant alors obsolète.    

    Dans l’enceinte de l’ancien Arsenal de Rochefort, à deux pas de la
Corderie Royale, découvrez et partagez ce chantier spectacle, cette
expérience unique en France : le Chantier de l’Hermione. Ce chantier est
un formidable défi technique et humain : reconstruire un navire en bois
tout en respectant les techniques d’origine, puis, une fois la frégate
achevée, refaire la traversée de l’Atlantique jusqu’à Boston comme
l’avait fait le Marquis de La Fayette en 1780.     

    La dernière journée nous l'avons passé au fil du marais de Marans.
Porte de l'Océan et du Marais Poitevin, situé sur la Sèvre Niortaise,
rivière navigable jusqu'à Niort, moyennant le passage de huit écluses et
pour une longueur d'environ 54 kilomètres.    

    Le Marais Poitevin autour de la vallée de la Sèvre et de ses
affluents, le Mignon, l'Autize et la Vendée, nous offre un site
exceptionnel de verdure et de fraîcheur, de promenade fluviales, d'où
l'appellation dans le marais profond de Venise Verte.    

    Que les lecteurs se rassurent, nous avons navigué sur un pédalo
pendant quatre heures seulement, mais suffisamment longtemps pour
découvrir : lentilles, nénuphars, roseaux, saules, aulnes, frênes et
peupleraie où se cachent hérons gris ou cendrés, colverts, poules d'eau,
foulques, martins-pêcheurs, ragondins et fatigues.     
    Perchés sur les promontoires rocheux qui dominent le labyrinthe des
voies d’eau du Marais Poitevin, défiant avec respect les tempêtes de
l’Atlantique, archipels de pierre blanche sous le soleil des grandes
plaines agricoles, tels sont les villages et les villes de cette région.
    On voit d’abord le clocher de l’église, qui à chaque heure du jour,
chante aux oreilles des amateurs d’architecture, une irrésistible
mélopée. Alors, attiré par les sirènes de la curiosité, on se laisse
guider jusque sur la place du village. L’odeur des bonnes choses change
avec le lieu, avec la saison : les huîtres ; les anguilles ; les figues ;
les champignons ; l’angélique ; un monde à part.
    Les ruelles sont de plus en plus étroites, de plus en plus belles. Pas
besoin de tickets pour cette attraction là, c’est la vie de tous les
jours qui régale. Profitez-en, venez découvrir  un patrimoine
exceptionnel en Charente Maritime dans le Marais Poitevin...
 
15/01/2017 - 11:47

                                                                LE VOYAGE PAR LA MONNAIE - FRANC CFA 
 


  
 
    Le franc CFA est la monnaie de plusieurs pays.

    EnAfrique, la zone franc constitue un espace monétaire et économique. Cet
ensemble, formé d'États et de territoires parfois très différents les
uns des autres, est issu de l'évolution et des transformations de
l'ancien empire colonial français et d'États qui n'étaient pas des
colonies françaises comme la Guinée équatoriale et la Guinée-Bissau.
Après l'accession à l'indépendance, la plupart des nouveaux États ont
choisi de rester dans un ensemble monétaire homogène, dont le cadre
institutionnel a été rénové et qui a été structuré par un système de
change commun. Leurs devises sont des contre-valeurs à parité fixe avec
l'euro, dont la valeur est garantie par le Trésor public français, dans
le cadre du traité de Maastricht.

    La zone franc rassemble quinze États africains et des territoires du Pacifique répartis en quatre groupes :

   * Huit États d’Afrique de l’Ouest : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte
d'Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo
formant l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), dont
l'institut d'émission est la Banque centrale des États de l'Afrique de
l'Ouest (BCEAO) ; pour ce groupe, franc CFA est désormais désigné par
franc de la communauté financière d’Afrique ; son code ISO 4217 est XOF.

   * Six États d’Afrique centrale : le Cameroun, la République
centrafricaine, la République du Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale
et le Tchad, formant la Communauté économique et monétaire de l'Afrique
centrale (CEMAC), dont l'institut d'émission est la Banque des États de
l'Afrique centrale (BEAC) ; pour ce groupe, franc CFA est désigné par
franc de la coopération financière d'Afrique centrale ; son code ISO
4217 est XAF.

    * L'Union des Comores, utilisant le franc comorien ; son code ISO 4217 est KMF.

    * L'île de La Réunion a utilisé le franc CFA de 1945 à 1975, avant d'adopter le franc français.

   * Les trois collectivités françaises du Pacifique : la Polynésie
française, Wallis-et-Futuna et la Nouvelle-Calédonie, dont l'institut
d'émission est l’Institut d'émission d'outre-mer (IEOM) utilisant le
franc pacifique (ou franc CFP) ; son code ISO 4217 est XPF.

    L'arrimagemonétaire a permis à ces pays d'avoir une monnaie exceptionnellement
stable pour l'Afrique (auparavant rattaché au franc français,
maintenant l'euro) en jugulant la tentation de la « planche à billet ».
La plupart des pays de ces zones ont mis en place des mécanismes de
contrôle des changes afin d'éviter les fuites de devises.

    Ces monnaies (XAF, XOF, KMF et CFP) représentent 3 % de la masse monétaire de l’euro.

    SiCFA a désormais une signification différente en fonction de l'institut
d'émission, il signifiait entre 1945 et 1958 colonies françaises
d’Afrique, puis entre 1958 et la décolonisation communautés françaises
d’Afrique (y compris en Algérie, aux Comores et à Mayotte, jusqu'à
l'indépendance des premiers et le remplacement du franc CFA par le
franc français à Mayotte).

    Avant 1945 (mais surtout au début dela colonisation africaine ou l'établissement de protectorats français
dans d’autres États), CFA a pu signifier aussi comptoirs français
d’Afrique, ou communauté financière d’Afrique, et le franc CFA était
utilisée comme monnaie séparée pour les établissements financiers
privés et l’administration française avant d’en devenir la monnaie
commune et légale (parallèlement aux autres monnaies locales dans le
cas des protectorats).

    Créé initialement en 1939, juste avant laSeconde Guerre mondiale, de fait le franc CFA est officiellement né le
26 décembre 1945, jour où la France ratifie les accords de Bretton
Woods et procède à sa première déclaration de parité au Fonds monétaire
international (FMI). Il signifie alors « franc des colonies françaises
d'Afrique ». Il est alors émis par la caisse centrale de la France
d'outre-mer.

    Il s'agit alors de restaurer l’autorité monétairefrançaise dans ces territoires qui ont été isolés de la métropole
durant la seconde guerre mondiale, et ont souffert de la raréfaction
des échanges, et ont dû parfois créer des émissions locales appuyées
sur d'autres devises que le franc français (par exemple le dollar US),
voire accepter des émissions fantaisistes par les troupes armées, ou
accepter la monnaie des occupants, comme ce fut le cas pour les
protectorats et territoires français en Asie, alors que ces
territoires, et les institutions financières locales publiques et
privées, doivent gérer leurs dettes extérieures à la fin du conflit
mondial.

    La règle du jeu monétaire est simple : dans tous lespays membres circuleront désormais des billets de nom et de graphismes
différents mais de valeur respective fixe — la parité. Un franc CFA ou
comoriens vaudra donc partout et toujours 2 centimes français — 1 franc
français vaut donc 50 francs CFA ou comoriens. Les initiales CFA
désignent alors la « Communauté financière africaine » pour les sept
États de l'Ouest et la « Coopération financière de l'Afrique centrale »
pour les six autres pays. Le franc CFA jouit de la « libre
convertibilité » rendant l'échange constamment possible à ce cours
entre toutes les monnaies.

    Cette « libre convertibilité »devient une arme à double tranchant, car imprimer du franc CFA équivaut
à créer du franc français. La Banque de France aura donc pour tâche de
surveiller au plus près les politiques monétaires des trois banques
centrales africaines et comorienne. Cette prééminence passe par
l'engagement de la Banque de France de fournir en cas de besoin des
devises aux trois banques centrales si celles-ci épuisent leurs
réserves — en fait elle s'engage à combler les trous. Pour mieux
exercer son contrôle, la Banque de France fait centraliser les réserves
de change auprès du Trésor français qui détient donc un « compte
d'opération » au nom de chacune des banques centrales. Ces comptes
pouvant être débiteurs ou créditeurs, ils générent des mouvements
d'intérêts.

    Pendant longtemps, les soldes ont toujours été à peuprès équilibrés, le système ne coûtait pas beaucoup de devises à la
France, d'autant plus qu'elle n'intervenait qu'en dernier recours. Les
banques centrales devaient d'abord inciter les pays endettés de la zone
à négocier en priorité des délais de paiements supplémentaires à leurs
créanciers étrangers avant de demander de bénéficier de la couverture
du parapluie monétaire français.

    En 1958, le franc CFA devient « franc de la communauté française d'Afrique ».

    Avecles indépendances, une première critique de nature « idéologique »
traverse la zone franc. Selon ses détracteurs, le mécanisme du franc
CFA pérennise des relations dépassées entre les pays nouvellement
indépendants et l'ancienne métropole coloniale. Les États africains
sont privés d'un réel pouvoir monétaire qui est un rouage d'une réelle
indépendance. C'est cette conviction qui explique en 1973, le départ de
Madagascar et du Mali. Cependant, rapidement ces deux pays se
retrouvent avec de sérieuses difficultés économiques et le Mali finit
par réintégrer le système en 1984. Cette expérience, finalement, servit
à renforcer la cohésion des pays membres, ceux-ci ayant vu que la
liberté monétaire pouvait surtout être la « liberté de faire faillite ».

    Unautre débat, tournait autour des conséquences des fluctuations du franc
français, car la valeur du franc CFA dépendit longtemps des impératifs
des relations économiques et financières entre la France et l'Allemagne
plutôt que de la réalité et des besoins des pays membres de la zone
franc. Quand le franc français était dévalué, toutes les autres grandes
monnaies devenaient plus chères, leurs produits plus onéreux et leurs
dettes en dollars toujours plus lourdes. Par contre, les exportations
des pays de la zone franc devenaient plus compétitives, mais comme ces
exportations ne concernaient en général que des produits agricoles de
base (banane, café, coton, bois...) dont la demande n'est pas
élastique, l'avantage s'avérait relativement faible, excepté pour la
France qui voyait ses produits industriels acquérir un avantage
concurrentiel dans la zone franc, d'où la notion de chasse gardée.

    En 1985, la Guinée équatoriale intègre le système et en 1997 la Guinée-Bissau l'intègre à son tour.

    En septembre 1993, la « libre convertibilité » est abolie.

    Aujourd'hui,l'appellation franc CFA signifie franc de la communauté financière
d'Afrique pour les pays membres de l'UEMOA, et franc de la coopération
financière en Afrique centrale pour les pays membres de la CEMAC.

    Voiciquelques coupures de 500, 1000 et 5000 Francs CFA que nous avons
utilisées pendant nos séjours au Sénégal en 1989, 2000 et 2004.
 



 



 



 



 



 



 
15/01/2017 - 11:38
British Museum à Londres.




Véritable institution, le British Museum fait partie des incontournables de toute visite à Londres. Ouvert en 1753, ce musée abrite huit millions d’objets rares provenant des quatre coins du globe. Parmi les plus célèbres figurent la pierre de Rosette, les frises du Parthénon et le trésor de Sutton Hoo. Au fur et à mesure que la collection s’est agrandie, de nouvelles ailes ont été ajoutées à l’édifice original, comme cette salle de lecture circulaire aménagée dans la “Great Court”.
Mais alors que cette cour centrale était au départ découverte, le célèbre cabinet d’architecture Foster + Partners y a ajouté une voûte vitrée en 2000. L’effet produit par l’ajout de cet élément est simplement à couper le souffle. N’hésitez pas à vous arrêter à cet endroit et à lever la tête vers le ciel. Cette voûte est le clou de la visite.