Angela Moulton utilise d’épais coups de pinceau pour créer des peintures à l’huile complexes d’oiseaux. Des mésanges, des hirondelles et des roitelets doré ont émergé des peintures à l’huile d’empâtements d’ Angela Moulton . L’artiste travaille dans l’espace esthétique entre le réaliste et le stylisé, en utilisant des tonalités naturelles légèrement accentuées, et en suivant les formes du corps et du bec de chaque oiseau tout en leur donnant un peu plus de rondeur. D’épais coups de pinceau forment le corps des oiseaux en quelques gestes habiles. L’artiste, qui partage son temps entre l’Illinois et l’Idaho, vend son travail sous le nom de Pratt Creek Art et propose à la fois des originaux et des estampes de ses peintures à petite échelle. Moulton partage également des vidéos de son travail sur YouTube .
La Ponta da Piedade, un monument naturel de la ville de Lagos, Portugal. Nous sommes aujourd’hui devant les formations rocheuses de Ponta da Piedade,situés dans la région de l’Algarve. Une belle image pour célébrer le Jour du Portugal qui tombe le même jour que l’anniversaire de la mort dupoète Luis Vaz de Camoes. L’homme était un personnage haut en couleurs : il a écrit le poème « Os Lusiadas », qui raconte la découverte de la route maritime vers l’Inde par les explorateurs portugais et le développement de l’empire portugais. Cette journée est fêtée par le peuple portugais et donne lieu à des cérémonies militaires,des expositions, des concerts et des défilés. ================================================= Portugal: Itinéraire 8 jours de Porto à Lisbonn EuropePortugal Je sais que vous êtes nombreux à rechercher des idées d’itinéraires pour organiser par vous mêmes votre voyage. C’est pourquoi, je vous partage aujourd’hui mon itinéraire de 8 jours au Portugal. Porto, Aveiro, Lisbonne, Sintra, découvrez les endroits que j’ai visité, mes moyens de transport sur place et mes bons plans resto et logement.
Porto – Jour 1 – Centre historique. Ce premier jour est consacré au centre historique de Porto. Le but de cette journée est de découvrir à pied les monuments remarquables de la ville et de s’attarder dans les ruelles commerçantes. J’ai commencé ma découverte par laPraça da Liberdade, la plus grande place de la ville ou vous pourrez découvrir d’anciens immeubles chics ainsi que l’hôtel de ville et son clocher. Cette place m’a beaucoup faite penser à l’ambiance de Madrid. Je me suis ensuite rendue jusqu’à l’église Da Trindade. Comme la plupart des églises au Portugal, l’intérieur est extrêmement riche en dorures et œuvres d’art. Après ça, direction lemarché de Bolhao!
J’ai adoré ce petit marché typique semi-couvert et son ambiance. Il n’est pas très grand mais on y trouve de tout et on peut également s’attabler àla terrasse de quelques gargotes pour déguster du poisson grillé, choseque je vous recommande de faire! Ensuite, rendez-vous à deux pas du marché pour découvrir la très jolie Capela das Almas, une chapelle dont la façade est entièrement recouverte d’une fresque d’azulejos bleus. D’ailleurs, ici la plupart des immeubles sont recouverts de céramique, un véritable musée à ciel ouvert! Je redescends ensuite la Rua Santa Catarina en direction de l’Eglise sto. Ildefonso. La Rua Santa Catarina est la principale artère commerçante de Porto, vous y retrouverez la plupart des enseignes et de nombreux cafés. Clairement l’endroit à ne pas rater pour les serial shoppers!
J’ai ensuite découvert l’église sto. Ildefonso qui possède elle aussi une très belle façade en azulejos bleus qui contraste avec les pierres de taille grises.
L’après-midi, direction la Livraria Lello, cette très vieille librairie fait partie des immanquables de Porto. Elle est très connue pour avoir inspiré J.K. Rowling lors de sa description de la boutique de baguettes magiques dans le roman Harry Potter. L’entrée est payante, 4€, mais si vous achetez un livre, ce prixse transformera en réduction. Malgré la foule, c’est un lieu où il fautpénétrer, ne serait-ce que pour admirer les très belles boiseries en trompe l’œil du plafond et les grandes étagères à l’ancienne.
Après cette visite, j’ai décidé d’aller faire un petit tour du côté de l’Eglise das Carmelitas et de la Parça da Cordoaria et je me suis finalement retrouvée à l’intérieur du Centro Portugese da Fotografia, une ancienne prison aujourd’hui transformée en galerie photo. A l’étage vous trouverez même un petit musée consacré aux appareils photos à travers les âges. La visite n’est pas très longue mais pas inintéressante et l’entrée est gratuite. Enfin, pour finir la journée enapothéose, quoi de mieux que de monter au sommet de la Torre dos Clérigos pour le coucher de soleil. Un clocher haut de 76m qui offre un magnifique panorama à 360°c sur Porto. Un de mes lieux préférés, en même temps vous connaissez ma passion pour les tours et les clochers n’est-ce pas? Prix 4€. Pour finir, j’ai profité des dernières lueurs du jour depuis l’esplanade de la Cathédrale, un monument imposant à l’allure de château fort. Si l’architecture est remarquable, j’ai été plutôt déçue par l’intérieur froid et dépouillé.
Porto – Jour 2 – Rives du Douro. Ce deuxième jour de découverte est consacré au Port de Porto, aux rives du fleuve Douro et à la visite des caves de la plus célèbre boisson du pays, le Porto. C’est parti! J’ai décidé d’y accéder en passant par le Mercado Ferreira Borges, sans m’y attarder pour autant. J’ai ensuite longé toute la Cais da Ribeira, la promenade des rives du Douro, jusqu’au Ponte do Luis I.
C’est vraiment très agréable de flâner sur les quais, l’ambiance est festive et joyeuse, le panorama magnifique, bref un gros coup de cœur pour cettepartie de la ville qui reste très différente du centre historique. Une des activités principales ici c’est de faire un tour sur le fleuve en bateau, et pas n’importe quel bateau, un rabelo, l’embarcation qui sert à transporter les tonneaux de porto de la vallée du Douro jusqu’à la mer. Impossible de ne pas se laisser tenter par les plaisirs d’une navigation fluviale! Il y une forte concurrence entre les différentes compagnies, et certains bateaux sont plus touristiques que d’autres. J’ai pour ma part opté pourCenario do Douro, une compagnie qui ne faisait pas de racolage et dont l’aspect des bateaux est vraiment typique. La traversée dure environs 45min et fait une grande boucle qui passe par la marina do Freixo à la marina da Afurada.
La traversée était vraiment très agréable et le prix plus que raisonnable,12€ comprenant un bon pour une dégustation de Porto dans la cave Cruz. Direction ensuite les caves de Porto! Pour ça j’ai traversé le Ponte Do Luis I à pied, puis avant les dégustation je me suis baladée le long des quais. C’est certainement de là que vous aurez la plus belle vue sur le centre historique de Porto. Au cours de ma balade j’ai eu la grande surprise de tombée sur une oeuvre du street artiste Bordalo II. Sa spécialité intégrer aux façades d’immenses animaux en objets recyclés. Je suis fan de ses œuvres éparpillées au quatre coins de l’Europe. Rendez-vous ensuite dans la cave de Cruz, alors en fait ce qu’ils appellent « cave » sont plus des boutiques que des véritables caves où les tonneaux sont entreposés, celles-là se situent plus dans la périphérie. La cave de Cruz a aménagé un petit musée interactif pour retracer l’histoire de la production du vin de Porto et vous pouvez même prendre part gratuitement à un voyage en réalité augmenté au fil du fleuve. En achetant mon billet pour le téléphérique, j’ai gagné un bon supplémentaire pour une dégustation dans une autre cave, alors direction la cave de Quita Santa Eufemia qui se situe à deux pas de la petite église de Santa Marinha. Cette deuxième cave aux allures de bar à vin est beaucoup plus typique, on y trouve des tonneaux de Porto, du fado et de grandes tables conviviales en bois. Pour finir cette journée, je décide de prendre le téléphérique qui m’emmène jusqu’à la partie supérieure du Ponte do Luis I. C’est toujours agréable de voir une ville depuis les airs. Prix 6€. J’arrive au parfait moment pour profiter du coucher de soleil sur le Douro, un moment complètement dingue! Le spot que je vous recommande chaudement si vous êtes amoureux des sunsets. Se rendre de l’aéroport au centre ville. Avant toute chose, il faut que vous sachiez que c’est très facile et peu coûteux de se déplacer au Portugal. Le plus simple et le plus économiquereste de prendre le métro. Depuis l’aéroport, il vous suffit de prendrela ligne E (violette) en direction de Estadio do Dragao. Vous descendez à Trindade et vous prenez la ligne D (jaune) en direction de Santo Ovidio. Il vous suffit de descendre à Sao Bento, vous serez alors en plein centre ville. Le prix du ticket coûte 1,20€ vous pouvez aussi vousprocurer la Porto Card pour bénéficier de réductions sur les visites et les transports ou la Carte Andante, la cartecoûte 0,60€ et vous permet d’accéder à des forfaits journaliers ou des carnets de 10 trajets en bus, métro ou tramway. Vous trouverez ici le plan du métro de Porto. Si vous aimez la marche, il est facile de faire mon programme uniquement à pied, c’est que que j’ai fait et cela offre une véritable liberté. Hébergement à Porto. Vous trouverez beaucoup d’hôtels et de Airbnb à Porto. J’ai pour ma part séjourné à l’auberge de jeunesse Yes! Porto Hostel. L’auberge est situéeau pied de la Torre Dos Clérigos, en plein centre ville. C’était parfait pour rayonner à pied et le prix valait vraiment le coup! Entre 14 et 15€ le lit/nuit dans un dortoir de 4. En revanche l’insonorisationextérieure était un peu mauvaise mais c’est un bon rapport qualité/prixpour économiser de l’argent. Mes bonnes adresses à Porto: Je vous invite à découvrir mes restaurants préférés dans cet article!
Aveiro – Jour 3. Aujourd’hui je décide d’aller faire une excursion à Aveiro, On surnomme cette villela Venise portugaise en raison de ses nombreux canaux. Après 1 heure detrain depuis la gare de Sao Bento me voilà arrivée! La ville n’est pas très grande. C’est sympa de se balader dans le long des canaux et dans le centre mais il n’y a pas beaucoup de monuments remarquables. Le canal principal est assez photogénique avec les nombreuses pirogues multicolores amarrées au pied des immeubles de couleur. Je vous recommande de prendre part à un tour sur les canaux à bord de l’un de ces bateaux qui servaient autrefois au transport du sel. Seul bémol, notre guide ne parlait qu’en portugais mais c’était tout de même très sympa. Vous pouvez aussi traverser le pont de l’autoroute et marcher sur les berges des anciennes salines, j’ai pu y observer des colonies de flamants roses! La spécialité de Aveiro ce sont les Ovos Moles, une pâtisserie inventée par des nonnes. Elle se présente sous forme d’un petit tonneau en pâte d’hostie fourré d’un jaune d’oeuf mi-cuit mélangé à une grande quantité de sucre. Cette friandise se vend tout de même à presque 25€ le kilo! Jevous laisse tester mais je n’ai pour ma part pas adhéré. Se rendre à Aveiro depuis Porto. Vous avez des trains urbains (U/urbano) directs qui partent de la Gare de Sao Bento toutes les 30min environ. Le prix d’un trajet simple est de 3,50€ ce qui fait un aller/retour à 7€. Le trajet dure un peu plus d’uneheure. Vous pouvez acheter votre billet en gare avant le jour même. Je vous invite à chercher les horaires ici. Ma bonne adresse à Aveiro. Lors de votre visite vous recommande d’aller goûter la spécialité du restaurant O Barril, la Bacalhau na Telha. Un plat de morue au four avecdes pommes de terres rôties, de l’ail et une bonne dose d’huile d’olive, le tout servi dans une tuile en brique, oui, oui! Ce plat est une tuerie! Compter 16€ le plat pour 2. Il existe de nombreuses sortes de Bacalhau, mais celle là est la meilleure que j’ai mangée! Adresse: Rua 31 de Janeiro, 37
Lisbonne – Jour 4 – Chiado et le Bairro Alto. Après 4 heures de train à travers le portugal, me voici à Lisbonne, la capitale du pays. Autre ville, autre ambiance, la tranquillité de Porto laisse place à l’effervescence de Lisbonne. Ma découverte commence par la Praça Rossio, une des places principales de la ville. Je prends ensuite la direction du quartier de Chiado, en empruntant la Rua do Carmo, l’artère commerçante où se trouve l’ascenseur Santa Justa. En bifurquant à droite sur la Rua Carret, je me retrouve sur la petite place de Largo Camoes, une de ses nombreuses places que l’on peut retrouver à Lisbonne avec à chaque fois un petit kiosque et quelques cafés. Je continue mon expédition en passant par le Bica Funicular, vous savez, le funiculaire qu’on voit sur toutes les photos du Portugal! Puis direction le Mirador de Santa Catarina. J’y ai découvert un joli panorama sur le port de Lisbonne. Maintenant, direction le Bairro Alto, le vieux quartier de Lisbonne. Après avoir déambulé à l’improviste au gré des rues, je me retrouve sur le parvis de l’Eglise Trindade Coelho. Il faut absolument visiter l’intérieur de cette église, personnellement je n’ai jamais vue une église aussi riche auparavant, les murs sont couverts d’or et de tableaux. La journée se termine par le point de vue de S. pedro de Acanta. Dommage que tout soit grillagé le jour de ma venue, ce n’est donc pas un belvédère que je retiens.
Lisbonne – Jour 5 – Alfama et le château Santo Jorge. La journée commence par la découverte de la Praça Figueira, une autre place importante de la ville et un des lieux où vous pourrez attraper les lignes 23 et 28 du tramway. Je continue mon chemin à pied jusqu’à la cathédrale de Lisbonne. Tout comme celle de Porto, elle aussi est fortifiée avec des tours en créneau puis direction le quartier d’Alfama. Mon quartier préféré de Lisbonne, un véritable coup de coeur! L’ambiance y est très différente avec l’impression de plonger dans un petit village où tout le monde se connait. L’endroit idéal pour se perdre dans les petites ruelles étroites qui tortillent sur plusieurs niveaux. J’ai apprécié me balader autour de l’église de Santo Estevao et son mirador. Je me suis ensuite rendue jusqu’à l’église Sao Vincente de Fora où je suis tombée sous le charme de sa petite cour intérieure. Un endroit plein de calme parfait pour faire une pause à l’ombre des bougainvilliers et écouter le murmure des fontaines. Après ça direction le Panthéon, un des monuments les plus imposants de la ville, l’entrée est payante mais on peur quand même franchir le pas de la porte gratuitement pour avoir un aperçu de l’intérieur. Sauf si ce genre d’endroit vous intéresse, ce n’est à mon sens pas une visite obligatoire. Je vous conseille plutôt d’aller au mirador Sophia do Mello, qui offre une vue magnifique sur le château Santo jorge et le centre ville. En complément vous pouvez visiter le couvent da Graça et son cloître. J’ai ensuite visité le mirador das Portas do Sol et celui de Santa Luzia. J’ai adoré le mirador de Santa Luzia pour son cadre, une sorte de balcon romantique avec des colonnes, des fresques d’azulejos et un jardin remplit de rosiers et de bougainvilliers. J’ai ensuite pris la direction du château Santo Jorge. Un château fort qui domine toute la ville. L’entrée, 8,50€ donne accès aux remparts et au parc. La visite est surtout intéressante pour les différents points de vue, et c’est un spot sympa pour assister au coucher de soleil. En redescendant dans le centre ville, je suis tombée par hasard sur la Rua do Sao Cristovao, où vous pourrez découvrir de beaux portraits noirs et blancs des habitants, accrochés aux façades. Je décide de terminer la soirée au marché à manger de la Praça Figueira (fermeture à 21h). Vous y trouverez bière, sangria, assiettes de fromage, de charcuterie et d’autres spécialités portugaises et ibériques.
Lisbonne – Jour 6 – Baixa et musée de l’azulejo. Ma matinée est dédiée à la découverte du quartier de Baixa et ses grandes avenues rectilignes. Vous y trouverez de nombreuses boutiques et également beaucoup de restaurants, préparez-vous à être racolé à tous les mètres… Je me suis rendue jusqu’à la Praça Comercio, la place principale de Lisbonne puis j’ai longé le front de mer jusqu’au marché couvert de la Ribeira. Je n’ai personnellement pas aimé cette partie de la ville assez impersonnelle et le marché de la Ribeira était décevant, très cher, sanspersonne et peu de commerçants, dommage. L’après-midi je suis partie visiter le musée de l’azulejo. Malgré qu’il soit assez éloigné du centre ville, ce musée vaut le détour! Vousy découvrirez de très belles fresques en céramique, et leur évolution au cours des époques. Prix 5€.
Lisbonne – Jour 7 – Alfama et centre commercial. Je sais, je sais, je suis déjà allée à Alfama mais j’ai adoré ce quartier et je voulais y retourner pour terminer ma découverte. Cette fois je n’yvais pas à pied, je décide de monter dans un vieux tramway de la ligne 23, cette ligne suit une version raccourcie de l’itinéraire de la populaire ligne 28 tout en étant moins bondée. L’option idéale pour profiter du voyage! Prix du ticket 2,90€. Le tramway me dépose vers le mirador de Santa Luzia, puis de là je m’enfonce dans les artères étroites du quartier. C’est une très bonne idée car je tombe surpleins d’endroits inexplorés! Parmi lesquels la Calcadinha da figueira, un quartier tout blanc
ou encore le Largo Peneireiro avec sa maison rose pétant et ses guirlandes multicolores. Avant de quitter Lisbonne je décide de me rendre au temple des serials shoppers, le centre commercial de Colombos et ses plus de 500 boutiques! Le prix des vêtements en France et au Portugal est à peu près similaire mais vous trouverez un très large choix d’enseignes en tout genre. Se rendre de l’aéroport au centre ville. Pour se rendre de l’aéroport de Lisbonne jusqu’au centre ville, le plus simple et le plus économique est de prendre le métro. Depuis l’aéroport il faut prendre la ligne Vermelha (rouge) en direction de S. Sebastiao puis descendre à Alameda. Depuis la station Alameda vous prenez la ligneVerde (verte) en direction de Cais do Sobre et vous descendez à Rossio. Vous serez alors en plein centre ville de Lisbonne. Le trajet simple coûte 1,45€ auquel il faut rajouter la première fois les 0,50€ de la carte Carris que vous pouvez recharger à chaque fois que vous souhaiter prendre le métro. Vous trouverez ici le plan du métro de Lisbonne. Se déplacer dans Lisbonne. Le centre touristique de Lisbonne est assez étendu et même si vous pouvez faire une grande partie à pied vous aurez sûrement besoin de prendre le métro, le bus ou le tramway durant votre séjour. Avec votre carte Carrisvous avez la possibilité de charger un ticket 24h pour 6,30€ qui vous permet de prendre tous les moyens de transports cités et également les funiculaires. Le prix d’un trajet simple en métro coûte 1,45€, celui en bus 1,85€ et celui en tram 2,90€. Vous retrouverez ici les tarifs pour l’ensemble des transports en commun de la ville. Sur le site de Carris.pt vous retrouverez l’ensemble des lignes de bus (B ) et de tramway (E). Hébergement à Lisbonne. Comme à Porto vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver l’hébergement de vos rêves à Lisbonne. J’ai pour ma part séjourné dans la gare de Rossio et oui je suis sérieuse! C’est à moins de 10m des quais que l’auberge de jeunesse Lisbon Destination Hostel à trouvé refuge! Un lieuinsolite niché dans le décor grandiose de la gare. Lisbon destination Hostel est une des plus belles auberges que j’ai pu fréquenter. La grande verrière du living room avec ses plantes tropicales est juste() trop belle, le bâtiment est très bien insonorisé et le petit déjeuner gratuit. Le prix du lit/nuit dans un dortoir de 4 oscille entre 18 et 25€! Un lieux que je recommande chaudement! Mes bonnes adresses à Lisbonne. Retrouvez mes restaurants préférés dans cet article!
Sintra – Jour 8. Sintra, c’était le lieu de villégiature de la royauté portugaise et une destination immanquable facile d’accès lorsqu’on vient au Portugal. On ytrouve donc de nombreux châteaux et villas bourgeoises qui ont permis à la ville d’être classée à l’Unesco. On y accède en à peine 45min de train depuis la gare de Rossio et pour 2,25€. C’est là-bas qu’on trouve le célèbre Palacio da Pena, le Neuschwanstein portugais. Un château jaune et rouge construit au sommet d’une colline. Pas de chanceavec la brume ce jour là, je n’ai pu profiter que de l’intérieur, le brouillard étant trop épais pour se balader dans les jardins, dommage! Prix 11,50€ pour le château et le parc. J’ai également visité la Quinta da Regaleira, un palais néogothique du 19ème entouré d’un magnifique parc romantique.
Cet endroit fût une très belle surprise où on se laisse aller dans un mondeimaginaire à travers les puits, les tunnels et les fougères arborescentes. Prix 6€.
Se rendre à Sintra depuis Lisbonne Vous avez des trains urbains (U/urbano) directs qui partent de la Gare de Rossio toutes les 10min. Le prix d’un trajet simple est de 2,25€ ce qui fait un aller/retour à 4,50€. Le trajet dure environ 45min. Vous pouvez acheter votre billet en gare le jour même. Je vous invite à chercher les horaires ici. Se déplacer dans Sintra. La distance entre les châteaux étant assez grande et le terrain montagneux, il vous sera difficile de tout faire à pied. Je vous conseille donc de faire comme moi et de prendre un bus hop on hop off. Devant la gare vous trouverez des bus de la compagnie Scoott URB qui proposent deux type de tickets. Le ticket circuit de Pena pour 5,50€, ilvous permet de monter et descendre comme vous voulez et de visiter entre autre les châteaux de Pena, la Regaleira et des Maures. Le ticket journalier pour 12€ vous permet quant à lui de naviguer sur le circuit de Pena mais également d’aller jusqu’au Capo da Rocca ou Cascais. Vous pouvez consulter la brochure ici.
J’espère que mon itinéraire au Portugal vous donnera de bonnes idées de visites. Libre à vous de le réinterpréter selon la durée de votre voyage et vos propres aspirations.
Ce commentaire a été modifié le 11/06/2019 à 10:43
6 juin 1944 : le mystère de l’orgue qui jouait sous les bombes. Ils ont vécu le Débarquement : une veuve et ses deux enfants à Caen, des moines près de Bayeux, des religieuses en Bretagne. Quelques heures après le Débarquement, le 6 juin 1944, l’abbaye de Mondaye (Calvados) reçoit ses premières bombes. Les chanoines réguliers et une communauté de religieuses s’abritent dans la cave voûtée du monastère, bientôt rejoints par des réfugiés des alentours. Ils y survivront cinq semaines tandis que la terrible bataille des haies fait rage au-dessus de leurs têtes. Très vite, le 7 juin, les Anglais déboulent dans l’abbaye, mais ils sont aussitôt délogés par les soldats allemands qui camouflent leurs chars autour de l’abbaye. À la cave, la vie s’organise. Après deux jours de bombardements pendant lesquels il est impossible de dire la messe en entier, les réfugiés essaient de redire les offices. Le 8 juin, jour du Saint-Sacrement, la messe est célébrée sur un autel dressé à la cave. Chaque soir après la prière, il y aura désormais un Salut du Saint-Sacrement. Cette nuit-là et jusqu’au 10 juin, des tirs violents sont échangés. Le frère Godefroy se souvient dans un numéro du Courrier de Mondaye publié en 1994 : « Vers 17 heures de ce même jour, un déluge de fer et de feu s’abat sur l’abbaye. Ce sont les Anglais qui lancent leur attaque. Pendant près d’une demi-heure c’est un bruit infernal. Nous sommes tous repliés au fond de la cave, priant tout en claquant des dents. Une absolution générale nous est donnée par le Père Maurice » C’est alors qu’il se produit un phénomène étonnant, remarqué par tous les réfugiés et signalé par le Père Godefroy : « De la cave, au milieu du vacarme, nous entendions régulièrement les orgues de l’église jouer » Qui a pu avoir l’audace d’entrer dans l’abbatiale dont le clocher culminant sert de cible aux Anglais, de monter à la tribune alors que tous les murs tremblent sur leurs bases, de s’installer à l’orgue et de jouer des fugues de Bach, que l’oreille avertie du frère organiste a su reconnaître ? Est-ce un rêve ou une improbable réalité ? Il faudra attendre une dizaine d’années après la guerre pour éclaircir ce mystère. Frère Godefroy célébrait un mariage. Pendant la messe, l’un desinvités, un pasteur luthérien allemand le rejoint à la tribune de l’orgue. Frère Godefroy lui propose de jouer la sortie. Le mystère éclairci « Le pasteur s’assoit à la console et joue une magnifique sortie. Après avoir joué, il me regarde un moment, et me dit : “Étiez-vous ici lors dudébarquement allié en 1944 ? Vous rappelez-vous le soldat allemand qui jouait pendant que tombaient les obus ?” Je suis très ému. Si je me rappelle ? C’est inoubliable. Il reprend : “C’était moi”. Nous fraternisons, je lui demande comment il pouvait penser à jouer au péril de sa vie, à la tribune, ces jours-là. Il me dit avec humour : “Oh, c’était la meilleure façon de ne pas entendre les obus qui tombaient” » Quelle magnifique histoire ! Il faut se rappeler durant cette guerre que tous les Allemands n’étaient pas nazis et des adorateurs d’Hitler. Il y avaitun grand nombre d’entre eux qui étaient croyants, qui étaient contre cette guerre, contre Hitler ; certains l’ont payé cher de leur vie ! ___________________________________________________________________ 6 juin 1944 : à Caen, une famille sous les bombes Ils ont vécu le Débarquement : une veuve et ses deux enfants à Caen, des moines près de Bayeux, des religieuses en Bretagne. A l'occasion du 75e anniversaire du Débarquement de Normandie.
A partir du 6 juin 1944, les bombes commencent à pleuvoir sur Caen. La ville est un point stratégique pour les Alliés qui espèrent la faire tomber le plus rapidement possible afin d’ouvrir une route vers la Seinepuis Paris. C’est un déluge de feu qui va s’abattre pendant 78 jours sur la « Ville aux cent clochers » Veuve de guerre, Marie-Thérèse, 53 ans, habite avec ses deux garçons Patrice et Henri dans une petite maison près de l’église Saint-Julien. Après une nuit sans sommeil, les deux garçons creusent une tranchée dans le jardin avec des voisins pour pouvoir s’y réfugier en cas d’alerte. Marie-Thérèse fait des provisions et emballe leurs affaires dans des sacs de voyage. Le lendemain, tandis que les combats font rage à quelques kilomètres de là, sur les plages du Débarquement, après le déjeuner, nouvelle vague de bombardement. « Cette fois, je crois notre dernière heure arrivée, et, ensemble, dans un angle du salon nous faisons notre acte de contrition, moi essayant de rassurer Patrice et “Riri“, en leur assurant que nous sommes protégés » raconte Marie-Thérèse dans un récit laissé à ses descendants. L’enfer sous les bombes Les bombardements aériens stratégiques menés par les Alliés durant la Bataille de Caen causeront la mort de 2.000 habitants et détruiront plus de 75 % de la ville. Les civils sont pris au piège. Mais pendant un mois, Marie-Thérèse et ses enfants vont se dépenser sans compter pour aider les familles en détresse. Jusqu’à quarante-six personnes se réfugieront dans leur abri pendant les heures interminables de mitraille. « Il y a des enfants qui pleurent de peur et qu’il faut rassurer, des bébés à soigner, à faire boire, tout cela dans une atmosphère d’enfer, décrit Marie-Thérèse. Les deux artilleries ennemies tirent de tous les côtés, les obus sifflent et éclatent autour de nous. Crampes, engourdissements des membres, souffrances morales, c’est notre lot et nous sommes encore parmi les privilégiés. Je constate avec joie le cran de mes enfants » Des amis dont les maisons ont été détruites sont venus les rejoindre. Les vivres sont mises en commun, les repas pris ensemble : « Le soir, avant de nous étendre sur nos matelas, nous récitons tous la prière et ce n’est pas, il faut l’avouer, sans quelque distraction, poursuit la Normande. Quand les obus éraflent le toit, nous menacent trop, nous nous retrouvons tous ensemble pour réciter le chapelet. Toute ma vie, je me souviendrai de ces heures atroces ; l’éclatement d’énormes obus, nous assourdissant, martelant sans répit nos pauvres tempes, mais nous laissant toute notre lucidité pour deviner l’horreur des dégâts accomplis » L’Église comme refuge. Des églises, des couvents, des hôpitaux sont détruits. Des quartiers entiers brûlent. Marie-Thérèse, atterrée, apprend chaque jour la mort d’amis, de religieuses, de prêtres, ensevelis sous les décombres de leurs maisons ou brûlés par les bombes incendiaires : « Nous nous étions rencontrés encore l’avant-veille à Saint-Jean au pied de Notre Dame de la Protection ! La Sainte Vierge les a jugés dignes de la rejoindre au paradis » Les secours s’organisent. Patrice et Henri, 14 et 18 ans, aident à transporter des vivres et du matériel qui sont ensuite distribués à ceux qui n’ont plus rien. Les familles sans abri sont accueillies au lycée Malherbe et à l’abbatiale Saint-Etienne. Un immense drapeau à croix rouge est déployé sur son toit. Elle ne sera pas bombardée. Marie-Thérèse offre ses services. « À l’intérieur de l’église Saint-Étienne, on se croirait revenus au Moyen-Âge. C’est là, comme autrefois que se réfugie le peuple, comme pendant la guerre de Cent-Ans. Le chœur seul est réservé au culte et dans les bas-côtés, des familles entières sont installées sur la paille.Les enfants piaillent dans leurs voitures, les autres s’assoient sur des paquets de hardes sauvées au péril de leur vie. Les langes des petits sèchent accrochés tout du long du banc d’œuvre… C’est pittoresque au possible, sale, pouilleux et je me pince le nez en traversant ce campement de malheureux, quand, tous les soirs, à 5 heures, mes fils et moi, après notre service, nous venons assister à l’office très émouvant de Mgr des Hameaux. Après la récitation du chapelet, il nous dit quelques mots de réconfort avant de nous donner l’absolution générale. Puis on nous distribue la Sainte Communion en Viatique, puisque nous sommes sans cesse en danger de mort, que ce soit dans les rues où les obus éclatent à quelques pas de nous (on les entend sans cesse souffler à nos oreilles) et même chez soi. N’avons-nous pas eu un éclat d’obus qui a traversé une bouteille sur notre table où nous finissions de déjeuner ? Nous allons plusieurs fois à la messe à notre pauvre paroisse Saint-Julien qui sera complètement détruite le 7 juillet (les bombardements des 6 et 7 juillet 1944 causent la mort de 1.150 habitants de la ville, ainsi que 1.734 blessés, alors que les trois quarts de la population ont déjà quitté Caen, ndlr.). Et le 16 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur, émouvante consécration de la ville à l’église Saint-Étienne » L’exil vers le Sud. La résistance allemande a reçu des renforts, elle se durcit. Un jour, révolver au poing, les SS chassent les habitants du quartier Saint-Julien de leurs maisons. Pour Marie-Thérèse, « quitter tout c’est très dur, mais nous vivons dans une telle atmosphère d’angoisse, de souffrances morales, d’inquiétudes…» Sur l’insistance du préfet, elle se résout à quitter la ville avec les colonnes de réfugiés. Un dernier regard sur sa maison qu’elle « laisse à la garde du Sacré-Cœur dont la statue est sur la cheminée du salon » et c’est le départ. Les réfugiés sont hissés dans des charrettes de paysans réquisitionnées qui les conduisent vers le Sud, de village en village. La nuit, ils dorment la plupart du temps sur de la paille dans des dortoirs improvisés. Le danger n’est pas écarté : « Tous les jours, des avions sillonnent le ciel au-dessus de nous… piquent dans notre direction… petit frisson dans le dos… Vont-ils nous mitrailler ? Nous agitons notre drapeau blanc et ils remontent. Et cela recommence un peu plus loin. Nous sommes vraiment privilégiés, car bien des convois, comme le nôtre, ont été mitraillés. Des villages, des carrefours ont été bombardés avant ou après notre passage. Et nous remercions Notre-Dame de Pontmain de sa maternelle protection » Enfin, la petite famille arrive à Saint-Denis d’Anjou et parvient à trouver le repos. Le 7 août, les Américains arrivent, acclamés par la population. Marie-Thérèse se contente d’une remarque : « N’ayant pas souffert de la guerre, ils pouvaient les déclarer leurs libérateurs » ___________________________________________________________________ Proverbes sur la guerre ! « Pire est la crainte de la guerre que la guerre même » Proverbe français ; Le dictionnaire des proverbes français (1852) « Quand la guerre commence, l'enfer s'ouvre » Proverbe polonais ; La Pologne en proverbes (1905) « Guerre et pitié ne cheminent pas ensemble » Proverbe français ; Les meilleurs proverbes français (1864) « Qui prêche la guerre est le chapelain du diable » Proverbe anglais ; Les proverbes et adages des Anglais (1822) « La guerre amène la pauvreté, et la pauvreté ramène la paix » Proverbe persan ; Les proverbes et dictons persans (1822) « Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille » Proverbe italien ; Les sentences et proverbes italiens (1683) « La guerre est un jeu cruel qui ne se paie qu'avec le sang » Proverbe de Saadi ; Le jardin des roses (XIIIe siècle) « Qui n'aime pas la paix trouve assez de raisons pour faire la guerre » Proverbe danois ; Le dictionnaire des proverbes danois (1757) __________________________________________________________________________ Citations de Patrick Etienne sur la guerre « On ne peut pas aimer la guerre et la paix en même temps ; elles ne font pas bon ménage ensemble ! » « Le seul moment qu’un militaire est utile hors de son pays, c’est quand il sauve des vies, secours des personnes en danger, aide les populations dans le besoin ! » « Il n’y a pas de gagnant dans une guerre parce que le gagnant perd des pères, des mères, des enfants… Et d’un côté comme de l’autre des précieuses âmes sont perdus ! » « On ne peut justifier une guerre ; on doit combattre un point c’est tout ! C’est toujours une malédiction pour l’homme ! » « Tu ne tueras point ! Certains hommes votent contre la peine de mort ; mais non aucun problème pour voter pour la guerre ! » « Savez-vous où commencent les guerres ? Dans les foyers quand les parents s’entre déchirent entre eux ; quand les enfants se battent à l’école ; quand lessalariés n’hésitent pas à piétiner leurs collègues de travail pour prendre la meilleure place payée dans l’entreprise ; quand les hommes nesont plus satisfaits avec ce qu’ils ont déjà et qu’ils en veulent toujours plus ; alors, la guerre gronde dans leur cœur ! » « La guerre commerciale pour les choses et la richesse est le commencement d’un conflit armé, qui finira par de plus grandes richesses pour le gagnant ! » « Savez-vous comment la plupart du temps les pays justifient leurs guerres ? Par desmensonges ! Parce qu’en vérité, il n’y a aucune raison humaine de commencer ces guerres ! » « Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il fasse la guerre ; mais l’homme en désobéissant à sa loi d’amour a créé la guerre ! » __________________________________________________________________
Ce commentaire a été modifié le 11/06/2019 à 09:20
Crise de la cinquantaine… Le modèle de la grande distribution de masse vit ses derniers moments. Vivela proximité, le circuit court, Internet et le bio ! Gare aux groupes qui ne l'ont pas compris : ils le paient cash.
Ne parlez surtout pas de Yuka à un distributeur. Cette application qui évalue la qualité des achats, dans l’alimentaire ou les cosmétiques, est devenue leur cauchemar. Il suffit de scanner le code-barres du produit avec son smartphone pour que s’affiche à l’écran son impact sur votre santé en termes de qualité nutritionnelle, de présence d’additifs et de dimension biologique. Et pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre les résultats : un point vert pour « excellent » et le produit reste dans le panier, un point rouge pour « mauvais » et l’article est reposé immédiatement sur le linéaire. L’époque où les distributeurs plaçaient leurs produits sur les têtes de gondole pour qu’ils partent comme des petits pains est terminée. Les consommateurs, toujours plus soucieux de leur santé, ont pris l’ascendant. Un des signes que la grande distribution traditionnelle, dans les mains de six groupes (E. Leclerc, Carrefour, Intermarché, Casino, Système U et Auchan dans l’ordre décroissant des parts de marchéselon Kantar),répond de moins en moins aux attentes des clients. Pour preuve, le chiffre d’affaires des produits de grande consommation hors magasins de petite surface ne croît quasi plus comparé à l’âge d’or des années 2000, selon Nielsen. Moins de standardisation, plus d’authenticité« Le paquebot prend l’eau », confirme Agnès Crozet, secrétaire générale de L’Obsoco (L’Observatoire société et consommation). La lente dégringolade des formats classiques de la distribution s’explique par la fin d’une consommation homogène. Les clients s’affirment par une individualisation des goûts à l’extrême, laquelle va à l’inverse du concept des hypermarchés, qui ont vu le jour dans les années 1960, pendant les Trente Glorieuses et à une époque où la voiture était reine. Les Français découvrent alors la société de consommation et adhèrent au « tout sous le même toit ». S’ensuit une succession d’accrocs avec, dans les années 1970, le développement des grandes surfaces spécialisées (électroménager, jouets, sport, bricolage, jardinage, habillement, etc.), dans les années 1990, l’avènement du hard discount (Leader Price, Lidl, Netto), dans les années 2000, la percée fulgurante de l’e-commerce et, une décennie plus tard, la mode du bio couplé à un désir de plus grande authenticité. Conséquence, l’hécatombe, qui a débuté en 2018, se poursuit. En avril, Auchan annonce la vente de 21 sites. En février, des sources syndicales chez Carrefour avaient prévenu qu’après la fermeture de 200 magasins Dia, en 2018, une vingtaine d’ hypermarchés, en sursis, pourraient fermer faute de voir leur rentabilité se redresser. Fin avril, le groupe Casino engage la cession des murs de 32 magasins (12 Géant Casino et 20 Monoprix et Casino Supermarchés). Le modèle économique de l’hypermarché a du plomb dans l’aile. La logique commanderait de supprimer des mètres carrés rendus obsolètes par l’e-commerce et parce que les hypers ne représentent plus les valeurs de la modernité. Rares sont les interlocuteurs qui acceptent d’en parler ouvertement. Le sujet est hautement sensible. “Casino finira par vendre Monoprix à Amazon” « Les groupes de distribution ont perdu du temps ; ils ne sont pas rendu compte du changement de paradigme , constate Agnès Crozet. Puis ils ont compris qu’il valait mieux cibler des clientèles distinctes plutôt que de rester sur des formats standards. » À l’image de Casino, présent dans la distribution classique avec le développement des magasins de proximité (Franprix, Monop’, Petit Casino) et la percée dans le bio avec Naturalia, acquis en 2008. « Jean-Charles Naouri a eu l’intuition du business » , explique un consultant. Une vision, mais une mauvaise gestion financière : le poids de la dette a obligé le groupe à se placer en procédure de sauvegarde. « Il s’achète du temps , poursuit le consultant. Dix-huit mois de tranquillité et potentiellement dix ans de renégociation de dette. » Un autre professionnel est plus pessimiste : « Le groupe ne passera pas l’histoire ; il sera dépecé. » Pour lui, « Casino finira par vendre Monoprix à Amazon ». Leclerc tire également bien son épingle du jeu en parvenant à être le plus agile en régions, en adaptant ses achats en fonction des besoins des adhérents, à l’opposé des grands groupes englués dans une stratégie d’achats nationaux. Bompard, l’homme de la transition alimentaire contre la malbouffe. À l’opposé, il y a Auchan, dont le modèle repose sur le développement des hypermarchés de nouvelle génération. Après Shanghai, le groupe a ainsi ouvert, le 28 mai, un Lifestore à Luxembourg. Un laboratoire de 12000 mètres carrés répartis en trois halls (alimentaire, hygiène-beauté et hall de la maison) avec, dans chacun, des animations culturelles, artistiques, et des cours de cuisine. « Je ne crois pas à ce modèle. Auchan campe sur le concept d’hyper. Il est incapable de se remettre en question, écrasé par la culture familiale » , estime un analyste. Selon nos informations, une centaine de sites en France ont été placés sous surveillance, bien plus que les 21 magasins annoncés en avril. Dans le numérique, mention bien pour Casino, qui a racheté progressivement Cdiscount depuis 2000 et surtout noué par l’intermédiaire de Monoprix des relations avec Amazon, en mars 2018. Le géant américain commercialise désormais une partie de l’offre Monoprix sur Amazon Prime Now (livraison en moins de deux heures à Paris et bientôt dans d’autres grandes villes françaises). Près de 1 000 magasins Monoprix, Casino, Leader Price disposent quant à eux de consignes automatiques Amazon Lockers, qui permettent aux clients de récupérer leurs commandes. « Casino et Amazon, c’est l’alliance parfaite , juge un consultant. Carrefour avec Google peut aussi gagner beaucoup d’argent. » Le groupe présidé par Alexandre Bompard, lequel est perçu en interne comme « l’homme de la transition alimentaire, contre la malbouffe » , a en effet choisi de nouer une alliance avec le célèbre moteur de recherche américain. Signée il y a un an, elle rend disponible l’offre de produits Carrefour sur l’interface Google Shopping avec la possibilité de commander à partir d’une enceinte connectée équipée de Google Assistant.Preuve de ses ambitions,Carrefour a inauguré, en avril, un laboratoire d’innovation à Paris. Quant à Auchan, il a passé un accord avec Alibaba reposant sur la création en Chine, d’une filiale commune, Sun Art. Début mars, le groupe a annoncé qu’il laissait les commandes opérationnelles à l’actionnaire asiatique. « Alibaba va finir par mettre la main sur tous les magasins d’Auchan en Chine. Cela promet d’être sanglant » , prédit un expert. La distribution n’a donc pas fini sa révolution. Les grandes manœuvres pourraient même repartir de plus belle. Et qui dit que l’alliance entre Carrefour et Casino ne se fera finalement pas ? Retour en septembre 2018. Les deux présidents, Jean-Charles Naouri et Alexandre Bompard, se rencontrent par l’entremise d’Alain Minc, un proche de longue date du patron de Casino, pour discuter d’un rapprochement. Le premier est arrivé en costume cravate et le second en col roulé. Parce qu’ils sont tous deux inspecteurs des finances, Alexandre Bompard aurait engagé un tutoiement, mais Jean-Charles Naouri,attaché au protocole, n’aurait pas apprécié. En homme pressé, le jeune patron de Carrefour exigeait d’aller vite : quatre semaines de négociations dans l’accord de confidentialité, contre un délai de six mois demandé par Naouri. « Le plus jeune qui dit au plus vieux qu’il faut aller vite, ça n’a pas plu » , décrypte un proche du dossier. La suite est connue, avec une guerre de communiqués de presse et l’abandon des négociations. « Mais , poursuit cet expert, je ne serais pas surpris que les négociations reprennent. Naouri s’était brouillé avec la famille Houzé propriétaire de Monoprix avant de parvenir à un accord. »
Ce commentaire a été modifié le 11/06/2019 à 08:35
Visite De L'Etna En Sicile...Italie...(Vidéos) L'Etna, également appelé Ætna, Etnea, Monte di Catania ou encore Mons Gibel Utlamat, d'où Mongibello (doublet du latin mons et de l'arabe djebel qui veulent dire « montagne »), en sicilien ’a muntagna ou Mungibeddu, est un volcan d'Italie situé en Sicile, à proximité de la ville de Catane, la seconde ville la plus peuplée de Sicile. Culminant à 3 330 mètres d'altitude, il est le volcan le plus haut d'Europe et avec presque cent éruptions au cours du XXe siècle, l'un des plus actifs du monde. Sa forte activité éruptive, les coulées de lave très fluides et la proximité de zones densément peuplées ont décidé les volcanologues à l'inclure dans la liste des volcans de la décennie en date du 9 décembre 2015.
Topographie. L'Etna forme une montagne massive conique culminant à 3 330 mètres d'altitude1 et couvrant une superficie de 1 200 km2 ce qui en fait le volcan le plus haut d'Europe et la montagne la plus volumineuse d'Italie avec 350 km3. Durant le XXe siècle son altitude a fréquemment varié d'environ cent mètres en fonction des coulées de lave et de boue. Il s'élevait à 3 274 mètres en 1900, 3 290 mètres en 1956 et 3 345 mètres en 1978. Ses pentes relativement raides sont interrompues par plusieurs bouches éruptives, notamment sur ses flancs sud et ouest, ainsi que par plusieurs caldeiras dont la plus grande est la vallée du Bœuf de cinq kilomètres de largeur pour dix kilomètres de longueur orientée vers l'est.
Climat. L'altitude élevée de l'Etna est à l'origine d'un microclimat relativement humide qui contraste avec le climat méditerranéen qui règne à ses pieds, ce qui permet une agriculture fertile, enrichie par les sols volcaniques, ainsi que la présence d'une station de ski qui fonctionnait (en très grande partie détruite par l'éruption de 2003) grâce aux précipitations neigeuses de l'hiver, etc. Jusqu'à 1 000 m d'altitude, le climat est chaud et tempéré, les précipitations sont faibles et les températures minimales restent supérieures à 4 °C, alors que les températures maximales peuvent dépasser 40 °C dans les zones les plus basses. Au-delà de 1 000 m, le climat devient froid et tempéré et les pluies sont plus abondantes. En hiver au sommet, les températures pouvant descendre jusqu'à −5 °C sont propices aux chutes de neige qui couvrent chaque année le sommet du volcan. De novembre à mars environ. La présence du vent violent quasi-permanent au sommet peut donner des températures avec un ressenti de −10 °C en hiver. La combinaison de la haute altitude de la montagne, du climat relativement humide qui y règne et des chutes de cendres volcaniques au cours d'éruptions fréquentes permet le maintien de névés protégés du soleil par les couches de cendres au-dessous de la limite inférieure des neiges persistantes.
Géologie. L'Etna est un stratovolcan aux éruptions majoritairement effusives, ce qui le classe parmi les volcans rouges émettant des laves très fluides, qui donnent, en refroidissant, des trachy-basaltes. Ce volcan possède une structure interne complexe induite par ses différentes phases de formation. Les éruptions effusives qui se déroulent généralement à partir de fissures éruptives ouvertes sur les flancs de la montagne sont toutefois moins fréquentes que les manifestations explosives de type strombolien qui se déroulent dans les quatre cratères sommitaux de l'Etna (Nord-Est, Bocca Nuova et Voragine qui ont fusionné, cône Sud-Est, et nouveau cône Sud-Est depuis 2011). La majorité des produits éruptifs de l'Etna sont émis sous forme de coulées de lave qui atteignent parfois la mer Méditerranée dans une zone très localisée située au sud-est du volcan. Ce fut notamment le cas des coulées historiques de 1329, de 1381 et surtout de celle de 1669 qui détruisit une partie de la ville de Catane. Avec près de 80 éruptions au cours du XXe siècle, l'Etna est l'un des volcans les plus actifs au monde. Avec plusieurs dizaines d'éruptions par siècle4, la présence d'habitations et d'infrastructures agricoles, économiques et de transport aux pieds et sur les flancs même du volcan induit un enjeu humain élevé pour l'Etna, ce qui a décidé les volcanologues à l'inclure dans la liste des volcans de la Décennie. Ainsi, plusieurs éruptions de l'Etna ont provoqué des dégâts sur les installations humaines en détruisant parfois totalement des villages, ont menacé la vie de 3 000 000 personnes et ont été à l'origine de presque cent morts qui se trouvaient pour la plupart trop près du lieu d'éruption, ce qui ne leur permettait pas de s'échapper à temps. Ce fut le cas des éruptions de 141 av. J.-C., 1329, 1536, 1669, 1689, 1832, 1843, 1928, 1929, 1979, 1984, 1985 et 1987.
Mythologie. L'origine mythologique de l'Etna est liée à la gigantomachie : le géantEncelade, puni par la déesseAthéna pour avoir déserté le champ de bataille contre les Titans, se retrouve écrasé sous l'île de Sicile où il reste emprisonné. Les coulées de lave du volcan correspondent à son haleine de feu et il provoque des séismes d'origine volcanique lorsqu'il se retourne. La mythologie grecque situe, par ailleurs, les forges du dieu Héphaïstos sous l'Etna où il fabrique les armes des dieux de l'Olympe tels que le trident de Poséidon ou le foudre de Zeus avec l'aide des cyclopes forgerons, les bruits sourds s'échappant du volcan correspondant au martèlement des outils sur les enclumes. Les Romains pensaient, quant à eux, que Vulcain, l'équivalent d'Héphaïstos dans le panthéon romain, se trouvait dans l'île de Vulcano, dans l'archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile. Selon le poète grec Pindare qui désigne l'Etna comme la « colonne du ciel », Zeus a combattu puis enfermé le monstre Typhon, père de Cerbère et de la Chimère, sous l'Etna dont il cause les éruptions. Gardé par Héphaïstos, il portait des ailes d'aigle et avait cent têtes de dragon dont les yeux lancent des flammes.
En ce bout de Finistère aux eaux mal pavées, les hommes de la SNSM conduits par Jean-René Le Quéau sauvent humblement, gratuitement. Dans une société où tout se monnaye et où le sens souvent se défile,l'Association des sauveteurs en mer donne une belle leçon de générosité humaine. Quand il fonda la Société des hospitaliers sauveteurs bretons en 1873, Henri Nadault de Buffon entendait avant tout sauver des vies en mer. Mais ce magistrat rennais, arrière-petit-neveu du grand naturaliste, voyait aussi dans l'entreprise «une société de moralisationet d'encouragement au bien». L'association publiait un périodique, Les Annales du Bien. C'est cette institution qui, en fusionnant en 1967 avec la Société centrale des naufragés, a donné naissance à la SNSM, l'actuelle Association des sauveteurs en mer. Ces coques que ceux qui vont en mer connaissent, ce bleu et ce orange, couleurs du Salut. Les gars de Loctudy pourraient figurer dans ces Annales du Bien. Ils y auraient leur place mais cela les gênerait, tant le courage leur paraît naturel et vertu ordinaire. Ici, en pays bigouden, on aime les choses simples. La nature, il est vrai, y porte. Le vent arase le superflu et souffle leurs phrases aux causeurs. Quelques kilomètres plus loin, il n'y a plus rien. Les rochers de Penmarch,l'Atlantique, l'Amérique. Dans ce menton de la Bretagne, on ne se paye pas de mots. Ni de primes ou de vacations, d'ailleurs. On sauve, humblement, gratuitement. Jean-René Le Quéau est le président de la station SNSM de Loctudy. Solide, barbu, bienveillant. «Franchement, rien d'extraordinaire derrière tout cela, dit-il, gêné qu'on s'intéresse à lui, on va en mer et on porte secours. De toute manière, c'est ce qu'on a toujours fait»…
«Il me faut six minutes pour faire le tour de tout le monde et rassembler au minimum six hommes. On est toujours partis dans le quart d'heure, de jour comme de nuit. Il ne fautpas habiter loin» Jean-René Le Quéau, président de la station SNSM de Loctudy
Quand Jean-René dit «toujours», ce n'est pas une formule. Quarante-deux années à naviguer et chaluter. Il a pris la mer à l'âge de14 ans, à la pêche. Le jeune garçon commence par des chalutiers côtiers. Puis vient le service militaire, dans la Royale. À Diego Suarez, la mythique baie de Madagascar, qui abritait une base française.Quand il en parle, on voit encore luire dans ses yeux des reflets émeraude… Au retour, il rembarque pour la grande pêche, sur chalutier hauturier. Ce sera l'Irlande, le plus souvent, la rude mer Celtique. À l'époque, il se passait rarement un hiver sans qu'un bateau du quartier du Guilvinec ne revienne pas. Là-bas, quand sur un autre navire un hommetombait à la mer, tout le monde portait assistance. Rien d'extraordinaire, non… Au Café du Port, à droite du comptoir, près de lafenêtre qui ouvre sur le chenal, est accrochée la photo de son dernier bateau. Kerbulic, un hauturier de 21 mètres, armé par six d'hommes. À l'époque, il y en avait trente-cinq de cette jauge, contre une dizaine seulement aujourd'hui. «J'ai arrêté la grande pêche en 2001,mais j'ai voulu quitter en douceur. Alors, j'ai pris un petit côtier de7,50 mètres, pour quelques années. Maintenant, c'est fini», raconte-t-il. C'est par une froide nuit de l'hiver 2002 que le patron-pêcheur est devenu sauveteur. «C'était un dimanche, le 6 janvier, un ami qui n'était pas rentré», raconte-t-il, la voix soudain embrumée. «Le soir, je suis passé sur le port et j'ai vu sa voiture, poursuit-il, alors, j'ai appeléle président de la station SNSM de l'époque. Il m'a dit: “je fais sortir le bateau”. Je les ai accompagnés, car je savais de quel côté il était allé.» Dans le nord des Glénan, cet archipel aux mille roches. «Ona trouvé des bouées de marquage des filets, mais rien d'autre.» Nulle trace de Diredig, un petit fileyeur de sept mètres. «On a fait tous les endroits où il aurait pu s'abriter mais on a dû rentrer bredouilles, vers trois heures du matin. On est repartis à huit heures le lendemain.» Ils ont ainsi cherché quinze jours. En vain. Un bâtiment de la Marine nationale retrouvera l'épave, plus tard. Alourdi par trop de goémon, l'esquif aurait chaviré. Depuis, Jean-René n'a pas quitté la vedette des sauveteurs. À Loctudy, la moitié des vingt-quatre «canotiers» de la SNSM viennent de la pêche. D'autres travaillent dans des entreprises du secteur maritime, ou viennent du monde de la plaisance. «Pour le moment, nous n'avons pas de crise des vocations, commente Jean-René, mais avec le secteur de la pêche qui décline, on risque de perdre un vivier de gens qui connaissent vraiment la mer.» Il y a des candidatures légères ou folkloriques, qu'il doit décourager. La tâche est rude. Entre l'alerte et l'appareillage, il ne se passe jamais plus de quinze minutes. «Il me faut six minutes pour faire le tour de tout le monde et rassembler au minimum six hommes, poursuit Jean-René, on est toujours partis dans le quart d'heure, de jour comme de nuit. Il ne faut pas habiter loin…»
Pour se hasarder aux Glénan, cet archipel qui ressemble à un lagon du Pacifique tant que l'on ne trempe pas l'orteil dans l'eau, il vaut mieux savoir lire une carte marine.
C'est un tragique épisode qui a précipité la création d'une station à Loctudy. Le naufrage de L'Étoile du Pôle, sur la côte de Larvor. Le 23 mars 1958, à deux heures du matin, un message de détresse est laissé par le chalutier, qui rentrait de mer d'Irlande. Il talonne sur une roche de la balise de «Men Du», à un demi-mille de la côte, avec six marins à bord. Au petit matin, cinq corps sont rejetés sur le sable. Le sixième sera retrouvé quelques jours plus tard. L'émotion est considérable. Il est décidé de doter Loctudy d'un canot de sauvetage. Le secteur est mal pavé. Pour se hasarder aux Glénan, cet archipel qui ressemble à un lagon du Pacifique tant que l'onne trempe pas l'orteil dans l'eau, il vaut mieux savoir lire une carte marine. «Un champ de mines», s'amuse Jean-René. La station est dotée d'une vedette de 1re classe, Margodig, du nom d'un rocher qui affleure à marée basse à l'île Tudy, de l'autre côté du chenal. Depuis 2001, elle a mené 276 interventions, pour 80 % auprofit de la plaisance, et secouru 559 personnes. «Là-dessus, il y en aun certain nombre à qui on a dû sauver la vie», dit modestement Jean-René. Mais tout cela coûte cher. Cette année, il a fallu changer les deux gros moteurs de 500 chevaux de la vedette. Et pour ses frais defonctionnement, la station doit trouver ses financements. Il y a la facturation des remorquages, puisque, si le sauvetage des vies humaines est gratuit, celui des biens ne l'est pas. Viennent ensuite les dons. Et, tous les mardis d'été, les canotiers vont sur le marché pour vendre des t-shirts et autres gadgets. La patronne du Café du Port, Anne-Marie,se souvient d'un jour où elle donnait un coup de main à la buvette, lorsd'une kermesse, au profit de la SNSM. «Une dame nous a dit d'un tonpincé que la canette de soda était bien chère! Je lui ai dit: “Madame, vous penserez peut-être différemment, le jour où vous aurez le cul dans l'eau!”» Un cœur énorme et une verve à la Blondin, Anne-Marie. Elle les connaît tous, les pêcheurs, les sauveteurs, ces types qui ne parlent pasen trop. La baie vitrée de sa salle est une vigie sur l'Atlantique.
«Il faut préserver cette âme unique, avec ce bénévolat exercé au risque de sa vie» Xavier de la Gorce, président de la SNSM
Tout repose sur la générosité humaine de 7.000 bénévoles, la SNSM ne comptant que 70 salariés. L'État s'en sort à bon compte, pour une mission régalienne. Il ne contribue qu'à hauteur de 10 % du budget de la SNSM, fort modeste d'ailleurs, à 25 millions d'euros. Mais le modèle économique est fragile. D'autant que la culture française ne porte pas au don. Sur quatre millions de plaisanciers naviguant sur 450.000 bateaux, on ne compte que 75.000 donateurs privés à la SNSM. Au Royaume-Uni, il est impensable pour un marin de ne pas contribuer. «En 45 ans de fonction publique, dit Xavier de la Gorce, président de la SNSM, je n'ai jamais vu une organisation comme celle-là, remplissant efficacement une mission aussi importante à un coût aussi exceptionnellement bas.» Il se bat pour trouver des moyens, explorant des pistes comme bénéficier d'une partie des taxes sur les futurs parc éoliens maritimes. Et puis, dit-il, «il faut préserver cette âme unique, avec ce bénévolat exercé au risque de sa vie». Dans une société où tout se monnaye et où le sens souvent se défile, la SNSM semble d'un autre monde. Son esprit a soufflé sur François Dubin. Arrivé à Loctudy comme directeur d'un village de vacances, il y est resté. Il a fait connaissance des hommes de la SNSM au comité des fêtes. Il est l'un d'entre eux, maintenant, apportant son expérience en gestion et en informatique. «On m'a accepté, dit cet homme de 65 ans, etj'ai pu connaître des gens que je n'aurais jamais rencontrés, toucher une richesse humaine incroyable.» Guillaume Gloaguen ne dit pas autre chose. À 22 ans, il est le plus jeune, la dernière recrue. Précieuse, car il travaille à la SMAB, une entreprise de mécanique marine. «Je suisplaisancier, dit-il. Et si jour tu as un problème, tu es content que l'on vienne te chercher…» Il emploie de drôles de mots, parle du «devoird'aider». Certains de ses amis lui ont bien demandé pourquoi il s'embêtait avec tout cela, sans être payé. «Mais est-on toujours obligé de recevoir quand on fait quelque chose?» demande-t-il. La SNSM, c'est cela. À bord, un Guillaume Gloaguen peut côtoyer un Édouard Guillaud, l'amiral. L'ancien conseiller militaire de l'Élysée et chef d'état-majordes armées est devenu canotier à Barfleur, depuis qu'il a raccroché sa casquette au clou.
Ici, les postures des ayatollahs de la laïcité n'intéressent pas beaucoup. Que l'on croie au ciel ou que l'on n'y croie pas, on est tous marins et de Loctudy.
Margodig a une marraine, l'actrice Sophie de La Rochefoucauld, rencontrée quand elle jouait Mary Lester dans le téléfilm Marée blanche. Elle n'est plus très présente. «Elle est sans doute très occupée, à Paris…» dit Jean-René. La vraie célébrité de la station, c'est Vincent Riou, enfant du pays et coureur au large. Quand il a gagné le Vendée Globe en 2004, la vedette de Loctudy est allée accueillir aux Sables-d'Olonne celui qui œuvra à bord et y reviendra sans doute. Le mois prochain, la vedette sera aussi au rendez-vous, pour la messe du 15 août qui a lieu en plein air sur le quai, sous les litanies criardes des mouettes. La grande maquette de Margodig est portée derrière la Vierge dans la procession qui descend de l'église. Et après la célébration, la vedette appareille, curé et enfants de chœur à la proue,pour bénir les bateaux dans le port puis aller lancer une gerbe de fleurs en mer. Ici, les postures des ayatollahs de la laïcité n'intéressent pas beaucoup. Que l'on croie au ciel ou que l'on n'y croiepas, on est tous marins et de Loctudy. Jean-René Le Quéau a une autre passion, le dessin. «À la pêche, à la passerelle, je dessinais, raconte-t-il. Entre bateaux, on échangeait des bouquins. Tout le monde savait ceux qui étaient passés à mon bord car toutes les pages blanches étaient couvertes de dessins…» Sur Margodig, par temps calme, Jean-René continue à dessiner. Et, modestement, à écrire une magnifique histoire humaine.
La SNSM en deuil suite à un chavirage aux Sables d’Olonne
Le Canot Tous Temps Jack Morisseau de la SNSM a chaviré à 800 mètres des côtes, au large des Sables d’Olonne, avec 7 sauveteurs à bord. Alors que la tempête Miguel balaie la côte Atlantique, le canot dela SNSM partait en intervention secourir un bateau de pêche en difficulté.
La SNSM déplore le décès de trois sauveteurs bénévoles. Le reste de l’équipage a pu être secouru. "Cette disparition tragique provoque une immense émotion dans la famille des Sauveteurs en Mer et nous rappelle les risques que prennent chaque jour nos bénévoles, pour secourir les personnes en difficulté en mer", indique Xavier de la Gorce, président de la SNSM. Le CROSS Etel a coordonné l’opération de sauvetage et les autorités préfectorales sont sur place. Ce drame a nécessité l’intervention des pompiers, de l’hélicoptère Dragon 17 de la Rochelle et de plongeurs. Le président de la SNSM se rend aux Sables d’Olonne pour retrouver les membres de la station de sauvetage et les entourer dans cette terrible épreuve.
Ces visages, c'est l'Association des familles des martyrs d'Oradour-sur-Glane et le Centre de la mémoire du village qui les ont retrouvés. Un travail minutieux, comme l'explique Françoise Brissaud. "On avait travaillé à partir des photos de classe, des photos de mariage", raconte-t-elle au micro d'Europe 1. " On est allé plusieurs fois aux archives départementales, où on a passé en revue toutes les demandes de permis de conduire, de carte d'identité, depuis les années 30 ". Malgré l'important travail des associations, sur les 642 victimes du massacre, il reste tout de même une centaine de noms sans photo. Et plus le temps passe, plus les chances d'en retrouver une trace s'amenuisent.
Ce commentaire a été modifié le 10/06/2019 à 09:59
Samedi 8 juin au soir, l'hymne français a été largement sifflé par les supporters turcs de la rencontre de football. Un affront. C’est l’un des symboles de la France qui a été foulé aux pieds, samedi 8 juin. Alors que les Bleus s’apprêtaient à affronter leurs homologues turcs à Konya, des supporters de ces derniers ont sifflé l’hymne français, une attitude précédée, quelques instants plus tôt, par des huées destinées aux footballeurs tricolores.Un tel comportement doit faire l’objet de sanctions. « Le manque de respect du public turc » « Siffler un hymne national, en l’occurrence la Marseillaise, est toujours une honte, un affront et l’inverse des valeurs de fair-play. Onattend de la FIFA qu’elle sanctionne la fédération de football turque pour le manque de respect du public turc ce soir ». «Assez de se faire marcher dessus impunément ». Emmanuel Macron a lui aussi réagi, ce dimanche,faisant savoir au président de la FFF, Noël Le Graët, qu’il trouvait « inacceptable » les sifflets adressés aux joueurs français. Rappelons par ailleurs, sur un plan purement sportif, que la rencontre a été perdue par les Bleus sur le score de 2 à 0.
Ce commentaire a été modifié le 10/06/2019 à 09:48
Roland-Garros : douzième sacre parisien pour Nadal, l'extra-terrien Imbattable sur la terre battue parisienne, le Majorquin a décroché son 18e titre en Grand Chelem en disposant de Dominic Thiem en finale, dimanche.(2 premiers sets splendides)
Ce commentaire a été modifié le 10/06/2019 à 09:33
Des mésanges, des hirondelles et des roitelets doré ont émergé des peintures à l’huile d’empâtements d’ Angela Moulton . L’artiste travaille dans l’espace esthétique entre le réaliste et le stylisé, en utilisant des tonalités naturelles légèrement accentuées, et en suivant les formes du corps et du bec de chaque oiseau tout en leur donnant un peu plus de rondeur. D’épais coups de pinceau forment le corps des oiseaux en quelques gestes habiles.
L’artiste, qui partage son temps entre l’Illinois et l’Idaho, vend son travail sous le nom de Pratt Creek Art et propose à la fois des originaux et des estampes de ses peintures à petite échelle. Moulton partage également des vidéos de son travail sur YouTube .
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Nous sommes aujourd’hui devant les formations rocheuses de Ponta da Piedade,situés dans la région de l’Algarve. Une belle image pour célébrer le Jour du Portugal qui tombe le même jour que l’anniversaire de la mort dupoète Luis Vaz de Camoes. L’homme était un personnage haut en couleurs : il a écrit le poème « Os Lusiadas », qui raconte la découverte de la route maritime vers l’Inde par les explorateurs portugais et le développement de l’empire portugais. Cette journée est fêtée par le peuple portugais et donne lieu à des cérémonies militaires,des expositions, des concerts et des défilés.
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Portugal: Itinéraire 8 jours de Porto à Lisbonn
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Je sais que vous êtes nombreux à rechercher des idées d’itinéraires pour organiser par vous mêmes votre voyage. C’est pourquoi, je vous partage aujourd’hui mon itinéraire de 8 jours au Portugal. Porto, Aveiro, Lisbonne, Sintra, découvrez les endroits que j’ai visité, mes moyens de transport sur place et mes bons plans resto et logement.
Porto – Jour 1 – Centre historique.
Ce premier jour est consacré au centre historique de Porto. Le but de cette journée est de découvrir à pied les monuments remarquables de la ville et de s’attarder dans les ruelles commerçantes.
J’ai commencé ma découverte par la Praça da Liberdade, la plus grande place de la ville ou vous pourrez découvrir d’anciens immeubles chics ainsi que l’hôtel de ville et son clocher. Cette place m’a beaucoup faite penser à l’ambiance de Madrid. Je me suis ensuite rendue jusqu’à l’église Da Trindade. Comme la plupart des églises au Portugal, l’intérieur est extrêmement riche en dorures et œuvres d’art. Après ça, direction le marché de Bolhao!
J’ai adoré ce petit marché typique semi-couvert et son ambiance. Il n’est pas très grand mais on y trouve de tout et on peut également s’attabler àla terrasse de quelques gargotes pour déguster du poisson grillé, choseque je vous recommande de faire! Ensuite, rendez-vous à deux pas du marché pour découvrir la très jolie Capela das Almas, une chapelle dont la façade est entièrement recouverte d’une fresque d’azulejos bleus.
D’ailleurs, ici la plupart des immeubles sont recouverts de céramique, un véritable musée à ciel ouvert! Je redescends ensuite la Rua Santa Catarina en direction de l’Eglise sto. Ildefonso. La Rua Santa Catarina est la principale artère commerçante de Porto, vous y retrouverez la plupart des enseignes et de nombreux cafés. Clairement l’endroit à ne pas rater pour les serial shoppers!
J’ai ensuite découvert l’église sto. Ildefonso qui possède elle aussi une très belle façade en azulejos bleus qui contraste avec les pierres de taille grises.
L’après-midi, direction la Livraria Lello, cette très vieille librairie fait partie des immanquables de Porto.
Elle est très connue pour avoir inspiré J.K. Rowling lors de sa description de la boutique de baguettes magiques dans le roman Harry Potter. L’entrée est payante, 4€, mais si vous achetez un livre, ce prixse transformera en réduction. Malgré la foule, c’est un lieu où il fautpénétrer, ne serait-ce que pour admirer les très belles boiseries en trompe l’œil du plafond et les grandes étagères à l’ancienne.
Après cette visite, j’ai décidé d’aller faire un petit tour du côté de l’Eglise das Carmelitas et de la Parça da Cordoaria
et je me suis finalement retrouvée à l’intérieur du Centro Portugese da Fotografia, une ancienne prison aujourd’hui transformée en galerie photo. A l’étage
vous trouverez même un petit musée consacré aux appareils photos à travers les âges. La visite n’est pas très longue mais pas inintéressante et l’entrée est gratuite.
Enfin, pour finir la journée enapothéose, quoi de mieux que de monter au sommet de la Torre dos Clérigos pour le coucher de soleil. Un clocher haut de 76m qui offre un magnifique panorama à 360°c sur Porto.
Un de mes lieux préférés, en même temps vous connaissez ma passion pour les tours et les clochers n’est-ce pas? Prix 4€. Pour finir, j’ai profité des dernières lueurs du jour depuis l’esplanade de la Cathédrale, un monument imposant à l’allure de château fort. Si l’architecture est remarquable, j’ai été plutôt déçue par l’intérieur froid et dépouillé.
Porto – Jour 2 – Rives du Douro.
Ce deuxième jour de découverte est consacré au Port de Porto, aux rives du fleuve Douro et à la visite des caves de la plus célèbre boisson du pays, le Porto. C’est parti! J’ai décidé d’y accéder en passant par le Mercado Ferreira Borges, sans m’y attarder pour autant. J’ai ensuite longé toute la Cais da Ribeira, la promenade des rives du Douro, jusqu’au Ponte do Luis I.
C’est vraiment très agréable de flâner sur les quais, l’ambiance est festive et joyeuse, le panorama magnifique, bref un gros coup de cœur pour cettepartie de la ville qui reste très différente du centre historique. Une des activités principales ici c’est de faire un tour sur le fleuve en bateau, et pas n’importe quel bateau, un rabelo, l’embarcation qui sert à transporter les tonneaux de porto de la vallée du Douro jusqu’à la mer.
Impossible de ne pas se laisser tenter par les plaisirs d’une navigation fluviale!
Il y une forte concurrence entre les différentes compagnies, et certains bateaux sont plus touristiques que d’autres. J’ai pour ma part opté pourCenario do Douro, une compagnie qui ne faisait pas de racolage et dont
l’aspect des bateaux est vraiment typique. La traversée dure environs 45min et fait une grande boucle qui passe par la marina do Freixo à la marina da Afurada.
La traversée était vraiment très agréable et le prix plus que raisonnable,12€ comprenant un bon pour une dégustation de Porto dans la cave Cruz.
Direction ensuite les caves de Porto! Pour ça j’ai traversé le Ponte Do Luis I à pied,
puis avant les dégustation je me suis baladée le long des quais. C’est certainement de là que vous aurez la plus belle vue sur le centre historique de Porto.
Au cours de ma balade j’ai eu la grande surprise de tombée sur une oeuvre du street artiste Bordalo II. Sa spécialité intégrer aux façades d’immenses animaux en objets recyclés. Je suis fan de ses œuvres éparpillées au quatre coins de
l’Europe. Rendez-vous ensuite dans la cave de Cruz, alors en fait ce qu’ils appellent « cave » sont plus des boutiques que
des véritables caves où les tonneaux sont entreposés, celles-là se situent plus dans la périphérie.
La cave de Cruz a aménagé un petit musée interactif pour retracer l’histoire de la production du vin de Porto et vous pouvez même prendre part gratuitement à un voyage en réalité augmenté au fil du fleuve.
En achetant mon billet pour le téléphérique, j’ai gagné un bon supplémentaire pour une dégustation dans une autre cave, alors direction la cave de Quita Santa Eufemia qui se situe à deux pas de la petite église de Santa Marinha.
Cette deuxième cave aux allures de bar à vin est beaucoup plus typique, on y trouve des tonneaux de Porto, du fado et de grandes tables conviviales en bois.
Pour finir cette journée, je décide de prendre le téléphérique qui m’emmène jusqu’à la partie supérieure du Ponte do Luis I.
C’est toujours agréable de voir une ville depuis les airs. Prix 6€.
J’arrive au parfait moment pour profiter du coucher de soleil sur le Douro, un moment complètement dingue! Le spot que je vous recommande chaudement si vous êtes amoureux des sunsets.
Se rendre de l’aéroport au centre ville.
Avant toute chose, il faut que vous sachiez que c’est très facile et peu coûteux de se déplacer au Portugal. Le plus simple et le plus économiquereste de prendre le métro. Depuis l’aéroport, il vous suffit de prendrela ligne E (violette) en direction de Estadio do Dragao. Vous descendez à Trindade et vous prenez la ligne D (jaune) en direction de Santo Ovidio. Il vous suffit de descendre à Sao Bento, vous serez alors en plein centre ville. Le prix du ticket coûte 1,20€ vous pouvez aussi vousprocurer la Porto Card pour bénéficier de réductions sur les visites et les transports ou la Carte Andante, la cartecoûte 0,60€ et vous permet d’accéder à des forfaits journaliers ou des carnets de 10 trajets en bus, métro ou tramway. Vous
trouverez ici le plan du métro de Porto. Si vous aimez la marche, il est facile de faire mon programme uniquement à pied, c’est que que j’ai fait et cela offre une véritable liberté.
Hébergement à Porto.
Vous trouverez beaucoup d’hôtels et de Airbnb à Porto. J’ai pour ma part séjourné à l’auberge de jeunesse Yes! Porto Hostel. L’auberge est situéeau pied de la Torre Dos Clérigos, en plein centre ville. C’était parfait pour rayonner à pied et le prix valait vraiment le coup! Entre 14 et 15€ le lit/nuit dans un dortoir de 4. En revanche l’insonorisationextérieure était un peu mauvaise mais c’est un bon rapport qualité/prixpour économiser de l’argent.
Mes bonnes adresses à Porto:
Je vous invite à découvrir mes restaurants préférés dans cet article!
Aveiro – Jour 3.
Aujourd’hui je décide d’aller faire une excursion à Aveiro, On surnomme cette villela Venise portugaise en raison de ses nombreux canaux. Après 1 heure detrain depuis la gare de Sao Bento me voilà arrivée! La ville n’est pas très grande. C’est sympa de se balader dans le long des canaux et dans le centre mais il n’y a pas beaucoup de monuments remarquables.
Le canal principal est assez photogénique avec les nombreuses pirogues multicolores amarrées au pied des immeubles de couleur.
Je vous recommande de prendre part à un tour sur les canaux à bord de l’un de ces bateaux qui servaient autrefois au transport du sel. Seul bémol, notre guide ne parlait qu’en portugais mais c’était tout de même très sympa.
Vous pouvez aussi traverser le pont de l’autoroute et marcher sur les berges des anciennes salines, j’ai pu y observer des colonies de flamants roses!
La spécialité de Aveiro ce sont les Ovos Moles, une pâtisserie inventée par des nonnes. Elle se présente sous forme d’un petit tonneau en pâte d’hostie fourré d’un jaune d’oeuf mi-cuit mélangé à une grande quantité de sucre. Cette friandise se vend tout de même à presque 25€ le kilo! Jevous laisse tester mais je n’ai pour ma part pas adhéré.
Se rendre à Aveiro depuis Porto.
Vous avez des trains urbains (U/urbano) directs qui partent de la Gare de Sao Bento toutes les 30min environ. Le prix d’un trajet simple est de 3,50€ ce qui fait un aller/retour à 7€. Le trajet dure un peu plus d’uneheure. Vous pouvez acheter votre billet en gare avant le jour même. Je vous invite à chercher les horaires ici.
Ma bonne adresse à Aveiro.
Lors de votre visite vous recommande d’aller goûter la spécialité du restaurant O Barril, la Bacalhau na Telha. Un plat de morue au four avecdes pommes de terres rôties, de l’ail et une bonne dose d’huile d’olive, le tout servi dans une tuile en brique, oui, oui! Ce plat est une tuerie!
Compter 16€ le plat pour 2. Il existe de nombreuses sortes de Bacalhau, mais celle là est la meilleure que j’ai mangée!
Adresse: Rua 31 de Janeiro, 37
Lisbonne – Jour 4 – Chiado et le Bairro Alto.
Après 4 heures de train à travers le portugal, me voici à Lisbonne, la capitale du pays. Autre ville, autre ambiance, la tranquillité de Porto laisse place à l’effervescence de Lisbonne. Ma découverte commence par la Praça Rossio, une des places principales de la ville. Je prends ensuite la direction du quartier de Chiado, en empruntant la Rua do Carmo, l’artère commerçante où se trouve l’ascenseur Santa Justa. En bifurquant à droite sur la Rua Carret, je me retrouve sur la petite place de Largo Camoes, une de ses nombreuses places que l’on peut retrouver à Lisbonne avec à chaque fois un petit kiosque et quelques cafés.
Je continue mon expédition en passant par le Bica Funicular, vous savez, le funiculaire qu’on voit sur toutes les photos du Portugal! Puis direction le Mirador de Santa Catarina. J’y ai découvert un joli panorama sur le port de Lisbonne. Maintenant, direction le Bairro Alto, le vieux quartier de Lisbonne. Après avoir déambulé à l’improviste au gré des rues, je me retrouve sur le parvis de l’Eglise Trindade Coelho. Il faut absolument visiter l’intérieur de cette église, personnellement
je n’ai jamais vue une église aussi riche auparavant, les murs sont couverts d’or et de tableaux. La journée se termine par le point de vue de S. pedro de Acanta. Dommage que tout soit grillagé le jour de ma venue, ce n’est donc pas un belvédère que je retiens.
Lisbonne – Jour 5 – Alfama et le château Santo Jorge.
La journée commence par la découverte de la Praça Figueira, une autre place importante de la ville et un des lieux où vous pourrez attraper les lignes 23 et 28 du tramway. Je continue mon chemin à pied jusqu’à la cathédrale de Lisbonne.
Tout comme celle de Porto, elle aussi est fortifiée avec des tours en créneau puis direction le quartier d’Alfama. Mon quartier préféré de Lisbonne, un véritable coup de coeur!
L’ambiance y est très différente avec l’impression de plonger dans un petit village où tout le monde se connait.
L’endroit idéal pour se perdre dans les petites ruelles étroites qui tortillent sur plusieurs niveaux. J’ai apprécié me balader autour de l’église de Santo Estevao et son mirador.
Je me suis ensuite rendue jusqu’à l’église Sao Vincente de Fora où je suis tombée sous le charme de sa petite cour intérieure. Un endroit plein de calme parfait pour faire une pause à l’ombre des bougainvilliers et écouter le murmure des fontaines.
Après ça direction le Panthéon, un des monuments les plus imposants de la ville, l’entrée est payante mais on peur quand même franchir le pas de la porte gratuitement pour avoir un aperçu de l’intérieur. Sauf si ce genre d’endroit vous
intéresse, ce n’est à mon sens pas une visite obligatoire. Je vous conseille plutôt d’aller au mirador Sophia do Mello, qui offre une vue magnifique sur le château Santo jorge et le centre ville.
En complément vous pouvez visiter le couvent da Graça et son cloître. J’ai ensuite visité le mirador das Portas do Sol et celui de Santa Luzia. J’ai adoré le mirador de Santa Luzia pour son cadre, une sorte de balcon romantique avec des colonnes, des fresques d’azulejos et un jardin remplit de rosiers et de bougainvilliers.
J’ai ensuite pris la direction du château Santo Jorge. Un château fort qui domine toute la ville. L’entrée, 8,50€ donne accès aux remparts et au parc.
La visite est surtout intéressante pour les différents points de vue, et c’est un spot sympa pour assister au coucher de soleil. En redescendant dans le centre ville, je suis tombée par hasard sur la Rua do Sao Cristovao, où vous pourrez découvrir de beaux portraits noirs et blancs des habitants, accrochés aux façades. Je décide de terminer la soirée au marché à manger de la Praça Figueira (fermeture à 21h). Vous y trouverez bière, sangria, assiettes de fromage, de charcuterie et d’autres spécialités portugaises et ibériques.
Lisbonne – Jour 6 – Baixa et musée de l’azulejo.
Ma matinée est dédiée à la découverte du quartier de Baixa et ses grandes avenues rectilignes. Vous y trouverez de nombreuses boutiques et également beaucoup de restaurants, préparez-vous à être racolé à tous les mètres… Je me suis rendue jusqu’à la Praça Comercio, la place principale de Lisbonne puis j’ai longé le front de mer jusqu’au marché couvert de la Ribeira. Je n’ai personnellement pas aimé cette partie de la ville assez impersonnelle et le marché de la Ribeira était décevant, très cher, sanspersonne et peu de commerçants, dommage. L’après-midi je suis partie visiter le musée de l’azulejo.
Malgré qu’il soit assez éloigné du centre ville, ce musée vaut le détour! Vousy découvrirez de très belles fresques en céramique, et leur évolution
au cours des époques. Prix 5€.
Lisbonne – Jour 7 – Alfama et centre commercial.
Je sais, je sais, je suis déjà allée à Alfama mais j’ai adoré ce quartier et je voulais y retourner pour terminer ma découverte. Cette fois je n’yvais pas à pied, je décide de monter dans un vieux tramway de la ligne 23, cette ligne suit une version raccourcie de l’itinéraire de la populaire ligne 28 tout en étant moins bondée.
L’option idéale pour profiter du voyage! Prix du ticket 2,90€. Le tramway me dépose vers le mirador de Santa Luzia, puis de là je m’enfonce dans les artères étroites du quartier. C’est une très bonne idée car je tombe surpleins d’endroits inexplorés! Parmi lesquels la Calcadinha da figueira, un quartier tout blanc
ou encore le Largo Peneireiro avec sa maison rose pétant et ses guirlandes multicolores. Avant de quitter Lisbonne je décide de me rendre au temple des serials shoppers, le centre commercial de Colombos et ses plus de 500 boutiques! Le prix des vêtements en France et au Portugal est à peu près similaire mais vous trouverez un très large choix d’enseignes en tout genre.
Se rendre de l’aéroport au centre ville.
Pour se rendre de l’aéroport de Lisbonne jusqu’au centre ville, le plus simple et le plus économique est de prendre le métro. Depuis l’aéroport il faut prendre la ligne Vermelha (rouge) en direction de S. Sebastiao puis descendre à Alameda. Depuis la station Alameda vous prenez la ligneVerde (verte) en direction de Cais do Sobre et vous descendez à Rossio.
Vous serez alors en plein centre ville de Lisbonne. Le trajet simple coûte 1,45€ auquel il faut rajouter la première fois les 0,50€ de la carte Carris que vous pouvez recharger à chaque fois que vous souhaiter prendre le métro. Vous trouverez ici le plan du métro de Lisbonne.
Se déplacer dans Lisbonne.
Le centre touristique de Lisbonne est assez étendu et même si vous pouvez faire une grande partie à pied vous aurez sûrement besoin de prendre le métro, le bus ou le tramway durant votre séjour. Avec votre carte Carrisvous avez la possibilité de charger un ticket 24h pour 6,30€ qui vous permet de prendre tous les moyens de transports cités et également les funiculaires. Le prix d’un trajet simple en métro coûte 1,45€, celui en bus 1,85€ et celui en tram 2,90€. Vous retrouverez ici les tarifs pour l’ensemble des transports en commun de la ville. Sur le site de Carris.pt vous retrouverez l’ensemble des lignes de bus (B ) et de tramway (E).
Hébergement à Lisbonne.
Comme à Porto vous n’aurez que l’embarras du choix pour trouver l’hébergement de vos rêves à Lisbonne. J’ai pour ma part séjourné dans la gare de Rossio et oui je suis sérieuse! C’est à moins de 10m des quais que l’auberge de jeunesse Lisbon Destination Hostel à trouvé refuge! Un lieuinsolite niché dans le décor grandiose de la gare. Lisbon destination
Hostel est une des plus belles auberges que j’ai pu fréquenter. La grande verrière du living room avec ses plantes tropicales est juste(
Mes bonnes adresses à Lisbonne.
Retrouvez mes restaurants préférés dans cet article!
Sintra – Jour 8.
Sintra, c’était le lieu de villégiature de la royauté portugaise et une destination immanquable facile d’accès lorsqu’on vient au Portugal. On ytrouve donc de nombreux châteaux et villas bourgeoises qui ont permis à la ville d’être classée à l’Unesco. On y accède en à peine 45min de train depuis la gare de Rossio et pour 2,25€. C’est là-bas qu’on trouve le célèbre Palacio da Pena, le Neuschwanstein portugais.
Un château jaune et rouge construit au sommet d’une colline. Pas de chanceavec la brume ce jour là, je n’ai pu profiter que de l’intérieur, le brouillard étant trop épais pour se balader dans les jardins, dommage!
Prix 11,50€ pour le château et le parc. J’ai également visité la Quinta da Regaleira, un palais néogothique du 19ème entouré d’un magnifique parc romantique.
Cet endroit fût une très belle surprise où on se laisse aller dans un mondeimaginaire à travers les puits, les tunnels et les fougères arborescentes. Prix 6€.
Se rendre à Sintra depuis Lisbonne
Vous avez des trains urbains (U/urbano) directs qui partent de la Gare de Rossio toutes les 10min. Le prix d’un trajet simple est de 2,25€ ce qui fait un aller/retour à 4,50€. Le trajet dure environ 45min. Vous pouvez acheter votre billet en gare le jour même. Je vous invite à chercher les horaires ici.
Se déplacer dans Sintra.
La distance entre les châteaux étant assez grande et le terrain montagneux, il vous sera difficile de tout faire à pied. Je vous conseille donc de faire comme moi et de prendre un bus hop on hop off.
Devant la gare vous trouverez des bus de la compagnie Scoott URB qui proposent deux type de tickets. Le ticket circuit de Pena pour 5,50€, ilvous permet de monter et descendre comme vous voulez et de visiter entre autre les châteaux de Pena, la Regaleira et des Maures. Le ticket journalier pour 12€ vous permet quant à lui de naviguer sur le circuit de Pena mais également d’aller jusqu’au Capo da Rocca ou Cascais. Vous pouvez consulter la brochure ici.
J’espère que mon itinéraire au Portugal vous donnera de bonnes idées de visites.
Libre à vous de le réinterpréter selon la durée de votre voyage et vos propres aspirations.
Ils ont vécu le Débarquement : une veuve et ses deux enfants à Caen, des moines près de Bayeux, des religieuses en Bretagne.
Quelques heures après le Débarquement, le 6 juin 1944, l’abbaye de Mondaye (Calvados) reçoit ses premières bombes. Les chanoines réguliers et une communauté de religieuses s’abritent dans la cave voûtée du monastère, bientôt rejoints par des réfugiés des alentours. Ils y survivront cinq semaines tandis que la terrible bataille des haies fait rage au-dessus de leurs têtes.
Très vite, le 7 juin, les Anglais déboulent dans l’abbaye, mais ils sont aussitôt délogés par les soldats allemands qui camouflent leurs chars autour de l’abbaye. À la cave, la vie s’organise. Après deux jours de bombardements pendant lesquels il est impossible de dire la messe en entier, les réfugiés essaient de redire les offices. Le 8 juin, jour du Saint-Sacrement, la messe est célébrée sur un autel dressé à la cave.
Chaque soir après la prière, il y aura désormais un Salut du Saint-Sacrement.
Cette nuit-là et jusqu’au 10 juin, des tirs violents sont échangés. Le frère Godefroy se souvient dans un numéro du Courrier de Mondaye publié en 1994 : « Vers 17 heures de ce même jour, un déluge de fer et de feu s’abat sur l’abbaye. Ce sont les Anglais qui lancent leur attaque. Pendant près d’une demi-heure c’est un bruit infernal. Nous sommes tous repliés au fond de la cave, priant tout en claquant des dents. Une absolution générale nous est donnée par le Père Maurice »
C’est alors qu’il se produit un phénomène étonnant, remarqué par tous les réfugiés et signalé par le Père Godefroy : « De la cave, au milieu du vacarme, nous entendions régulièrement les orgues de l’église jouer » Qui a pu avoir l’audace d’entrer dans l’abbatiale dont le clocher culminant sert de cible aux Anglais, de monter à la tribune alors que tous les murs tremblent sur leurs bases, de s’installer à l’orgue et de jouer des fugues de Bach, que l’oreille avertie du frère organiste a su reconnaître ? Est-ce un rêve ou une improbable réalité ?
Il faudra attendre une dizaine d’années après la guerre pour éclaircir ce mystère. Frère Godefroy célébrait un mariage. Pendant la messe, l’un desinvités, un pasteur luthérien allemand le rejoint à la tribune de l’orgue. Frère Godefroy lui propose de jouer la sortie.
Le mystère éclairci
« Le pasteur s’assoit à la console et joue une magnifique sortie. Après avoir joué, il me regarde un moment, et me dit : “Étiez-vous ici lors dudébarquement allié en 1944 ? Vous rappelez-vous le soldat allemand qui jouait pendant que tombaient les obus ?” Je suis très ému. Si je me rappelle ? C’est inoubliable. Il reprend : “C’était moi”. Nous fraternisons, je lui demande comment il pouvait penser à jouer au péril de sa vie, à la tribune, ces jours-là. Il me dit avec humour : “Oh, c’était la meilleure façon de ne pas entendre les obus qui tombaient” »
Quelle magnifique histoire ! Il faut se rappeler durant cette guerre que tous les Allemands n’étaient pas nazis et des adorateurs d’Hitler. Il y avaitun grand nombre d’entre eux qui étaient croyants, qui étaient contre cette guerre, contre Hitler ; certains l’ont payé cher de leur vie !
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6 juin 1944 : à Caen, une famille sous les bombes
Ils ont vécu le Débarquement : une veuve et ses deux enfants à Caen, des moines près de Bayeux, des religieuses en Bretagne. A l'occasion du 75e anniversaire du Débarquement de Normandie.
A partir du 6 juin 1944, les bombes commencent à pleuvoir sur Caen. La ville est un point stratégique pour les Alliés qui espèrent la faire tomber le plus rapidement possible afin d’ouvrir une route vers la Seinepuis Paris. C’est un déluge de feu qui va s’abattre pendant 78 jours sur la « Ville aux cent clochers »
Veuve de guerre, Marie-Thérèse, 53 ans, habite avec ses deux garçons Patrice et Henri dans une petite maison près de l’église Saint-Julien. Après une nuit sans sommeil, les deux garçons creusent une tranchée dans le jardin avec des voisins pour pouvoir s’y réfugier en cas d’alerte. Marie-Thérèse fait des provisions et emballe leurs affaires dans des sacs de voyage.
Le lendemain, tandis que les combats font rage à quelques kilomètres de là, sur les plages du Débarquement, après le déjeuner, nouvelle vague de bombardement. « Cette fois, je crois notre dernière heure arrivée, et, ensemble, dans un angle du salon nous faisons notre acte de contrition, moi essayant de rassurer Patrice et “Riri“, en leur assurant que nous sommes protégés » raconte Marie-Thérèse dans un récit laissé à ses descendants.
L’enfer sous les bombes
Les bombardements aériens stratégiques menés par les Alliés durant la Bataille de Caen causeront la mort de 2.000 habitants et détruiront plus de 75 % de la ville.
Les civils sont pris au piège. Mais pendant un mois, Marie-Thérèse et ses enfants vont se dépenser sans compter pour aider les familles en détresse. Jusqu’à quarante-six personnes se réfugieront dans leur abri pendant les heures interminables de mitraille.
« Il y a des enfants qui pleurent de peur et qu’il faut rassurer, des bébés à soigner, à faire boire, tout cela dans une atmosphère d’enfer, décrit Marie-Thérèse. Les deux artilleries ennemies tirent de tous les côtés, les obus sifflent et éclatent autour de nous. Crampes, engourdissements des membres, souffrances morales, c’est notre lot et nous sommes encore parmi les privilégiés. Je constate avec joie le cran de mes enfants »
Des amis dont les maisons ont été détruites sont venus les rejoindre. Les vivres sont mises en commun, les repas pris ensemble : « Le soir, avant de nous étendre sur nos matelas, nous récitons tous la prière et ce n’est pas, il faut l’avouer, sans quelque distraction, poursuit la Normande. Quand les obus éraflent le toit, nous menacent trop, nous nous retrouvons tous ensemble pour réciter le chapelet. Toute ma vie, je me souviendrai de ces heures atroces ; l’éclatement d’énormes obus, nous assourdissant, martelant sans répit nos pauvres tempes, mais nous laissant toute notre lucidité pour deviner l’horreur des dégâts accomplis »
L’Église comme refuge.
Des églises, des couvents, des hôpitaux sont détruits. Des quartiers entiers brûlent. Marie-Thérèse, atterrée, apprend chaque jour la mort d’amis, de religieuses, de prêtres, ensevelis sous les décombres de leurs maisons ou brûlés par les bombes incendiaires : « Nous nous étions rencontrés encore l’avant-veille à Saint-Jean au pied de Notre Dame de la Protection ! La Sainte Vierge les a jugés dignes de la rejoindre au paradis »
Les secours s’organisent. Patrice et Henri, 14 et 18 ans, aident à transporter des vivres et du matériel qui sont ensuite distribués à ceux qui n’ont plus rien. Les familles sans abri sont accueillies au lycée Malherbe et à l’abbatiale Saint-Etienne. Un immense drapeau à croix rouge est déployé sur son toit. Elle ne sera pas bombardée.
Marie-Thérèse offre ses services. « À l’intérieur de l’église Saint-Étienne, on se croirait revenus au Moyen-Âge. C’est là, comme autrefois que se réfugie le peuple, comme pendant la guerre de Cent-Ans. Le chœur seul est réservé au culte et dans les bas-côtés, des familles entières sont installées sur la paille.Les enfants piaillent dans leurs voitures, les autres s’assoient sur des paquets de hardes sauvées au péril de leur vie. Les langes des petits sèchent accrochés tout du long du banc d’œuvre… C’est pittoresque au possible, sale, pouilleux et je me pince le nez en traversant ce campement de malheureux, quand, tous les soirs, à 5 heures, mes fils et moi, après notre service, nous venons assister à l’office très émouvant de Mgr des Hameaux. Après la récitation du chapelet, il nous dit quelques mots de réconfort avant de nous donner l’absolution générale.
Puis on nous distribue la Sainte Communion en Viatique, puisque nous sommes sans cesse en danger de mort, que ce soit dans les rues où les obus éclatent à quelques pas de nous (on les entend sans cesse souffler à nos oreilles) et même chez soi. N’avons-nous pas eu un éclat d’obus qui a traversé une bouteille sur notre table où nous finissions de déjeuner ?
Nous allons plusieurs fois à la messe à notre pauvre paroisse Saint-Julien qui sera complètement détruite le 7 juillet (les bombardements des 6 et 7 juillet 1944 causent la mort de 1.150 habitants de la ville, ainsi que 1.734 blessés, alors que les trois quarts de la population ont déjà quitté Caen, ndlr.). Et le 16 juin, jour de la fête du Sacré-Cœur, émouvante consécration de la ville à l’église Saint-Étienne »
L’exil vers le Sud.
La résistance allemande a reçu des renforts, elle se durcit. Un jour, révolver au poing, les SS chassent les habitants du quartier Saint-Julien de leurs maisons. Pour Marie-Thérèse, « quitter tout c’est très dur, mais nous vivons dans une telle atmosphère d’angoisse, de souffrances morales, d’inquiétudes…» Sur l’insistance du préfet, elle se résout à quitter la ville avec les colonnes de réfugiés. Un dernier regard sur sa maison qu’elle « laisse à la garde du Sacré-Cœur dont la statue est sur la cheminée du salon » et c’est le départ.
Les réfugiés sont hissés dans des charrettes de paysans réquisitionnées qui les conduisent vers le Sud, de village en village. La nuit, ils dorment la plupart du temps sur de la paille dans des dortoirs improvisés.
Le danger n’est pas écarté : « Tous les jours, des avions sillonnent le ciel au-dessus de nous… piquent dans notre direction… petit frisson dans le dos… Vont-ils nous mitrailler ? Nous agitons notre drapeau blanc et ils remontent. Et cela recommence un peu plus loin. Nous sommes vraiment privilégiés, car bien des convois, comme le nôtre, ont été mitraillés. Des villages, des carrefours ont été bombardés avant ou après notre passage. Et nous remercions Notre-Dame de Pontmain de sa maternelle protection »
Enfin, la petite famille arrive à Saint-Denis d’Anjou et parvient à trouver le repos. Le 7 août, les Américains arrivent, acclamés par la population. Marie-Thérèse se contente d’une remarque : « N’ayant pas souffert de la guerre, ils pouvaient les déclarer leurs libérateurs »
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Proverbes sur la guerre !
« Pire est la crainte de la guerre que la guerre même »
Proverbe français ; Le dictionnaire des proverbes français (1852)
« Quand la guerre commence, l'enfer s'ouvre »
Proverbe polonais ; La Pologne en proverbes (1905)
« Guerre et pitié ne cheminent pas ensemble »
Proverbe français ; Les meilleurs proverbes français (1864)
« Qui prêche la guerre est le chapelain du diable »
Proverbe anglais ; Les proverbes et adages des Anglais (1822)
« La guerre amène la pauvreté, et la pauvreté ramène la paix »
Proverbe persan ; Les proverbes et dictons persans (1822)
« Beaucoup reviennent de la guerre qui ne peuvent décrire la bataille »
Proverbe italien ; Les sentences et proverbes italiens (1683)
« La guerre est un jeu cruel qui ne se paie qu'avec le sang »
Proverbe de Saadi ; Le jardin des roses (XIIIe siècle)
« Qui n'aime pas la paix trouve assez de raisons pour faire la guerre »
Proverbe danois ; Le dictionnaire des proverbes danois (1757)
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Citations de Patrick Etienne sur la guerre
« On ne peut pas aimer la guerre et la paix en même temps ; elles ne font pas bon ménage ensemble ! »
« Le seul moment qu’un militaire est utile hors de son pays, c’est quand il sauve des vies, secours des personnes en danger, aide les populations dans le besoin ! »
« Il n’y a pas de gagnant dans une guerre parce que le gagnant perd des pères, des mères, des enfants… Et d’un côté comme de l’autre des précieuses âmes sont perdus ! »
« On ne peut justifier une guerre ; on doit combattre un point c’est tout ! C’est toujours une malédiction pour l’homme ! »
« Tu ne tueras point ! Certains hommes votent contre la peine de mort ; mais non aucun problème pour voter pour la guerre ! »
« Savez-vous où commencent les guerres ? Dans les foyers quand les parents s’entre déchirent entre eux ; quand les enfants se battent à l’école ; quand lessalariés n’hésitent pas à piétiner leurs collègues de travail pour prendre la meilleure place payée dans l’entreprise ; quand les hommes nesont plus satisfaits avec ce qu’ils ont déjà et qu’ils en veulent
toujours plus ; alors, la guerre gronde dans leur cœur ! »
« La guerre commerciale pour les choses et la richesse est le commencement d’un conflit armé, qui finira par de plus grandes richesses pour le gagnant ! »
« Savez-vous comment la plupart du temps les pays justifient leurs guerres ? Par desmensonges ! Parce qu’en vérité, il n’y a aucune raison humaine de commencer ces guerres ! »
« Dieu n’a pas créé l’homme pour qu’il fasse la guerre ; mais l’homme en désobéissant à sa loi d’amour a créé la guerre ! »
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Manifestation de salariés chez Carrefour; Le nouveau plan de reconstruction prévoit 3000 suppressions de poste.
©C.MAHOUDEAU/IP3 PRESS/MAXPPP
Les hypermarchés passent à la caisse.
Par Marie de Greef-Madelin Frédéric Paya
Publié le 10/06/2019
Crise de la cinquantaine… Le modèle de la grande distribution de masse vit ses derniers moments. Vivela proximité, le circuit court, Internet et le bio ! Gare aux groupes qui ne l'ont pas compris : ils le paient cash.
Ne parlez surtout pas de Yuka à un distributeur. Cette application qui évalue la qualité des achats, dans l’alimentaire ou les cosmétiques, est devenue leur cauchemar. Il suffit de scanner le code-barres du produit avec son smartphone pour que s’affiche à l’écran son impact sur votre santé en termes de qualité nutritionnelle, de présence d’additifs et de dimension biologique. Et pas besoin de sortir de Polytechnique pour comprendre les résultats : un point vert pour « excellent » et le produit reste dans le panier, un point rouge pour « mauvais » et l’article est reposé immédiatement sur le linéaire.
L’époque où les distributeurs plaçaient leurs produits sur les têtes de gondole pour qu’ils partent comme des petits pains est terminée. Les consommateurs, toujours plus soucieux de leur santé, ont pris l’ascendant. Un des signes que la grande distribution traditionnelle, dans les mains de six groupes (E. Leclerc, Carrefour, Intermarché, Casino, Système U et Auchan dans l’ordre décroissant des parts de marchéselon Kantar),répond de moins en moins aux attentes des clients. Pour preuve, le chiffre d’affaires des produits de grande consommation hors magasins de petite surface ne croît quasi plus comparé à l’âge d’or des années 2000, selon Nielsen.
Moins de standardisation, plus d’authenticité« Le paquebot prend l’eau », confirme Agnès Crozet, secrétaire générale de L’Obsoco (L’Observatoire société et consommation). La lente dégringolade des formats classiques de la distribution s’explique par la fin d’une consommation homogène. Les clients s’affirment par une individualisation des goûts à l’extrême, laquelle va à l’inverse du concept des hypermarchés, qui ont vu le jour dans les années 1960, pendant les Trente Glorieuses et à une époque où la voiture était reine.
Les Français découvrent alors la société de consommation et adhèrent au « tout sous le même toit ». S’ensuit une succession d’accrocs avec, dans les années 1970, le développement des grandes surfaces spécialisées (électroménager, jouets, sport, bricolage, jardinage, habillement, etc.), dans les années 1990, l’avènement du hard discount (Leader Price, Lidl, Netto), dans les années 2000, la percée fulgurante de l’e-commerce et, une décennie plus tard, la mode du bio couplé à un désir de plus grande authenticité.
Conséquence, l’hécatombe, qui a débuté en 2018, se poursuit. En avril, Auchan annonce la vente de 21 sites. En février, des sources syndicales chez Carrefour avaient prévenu qu’après la fermeture de 200 magasins Dia, en 2018, une vingtaine d’ hypermarchés, en sursis, pourraient fermer faute de voir leur rentabilité se redresser. Fin avril, le groupe Casino engage la cession des murs de 32 magasins (12 Géant Casino et 20 Monoprix et Casino Supermarchés). Le modèle économique de l’hypermarché a du plomb dans l’aile. La logique commanderait de supprimer des mètres carrés rendus obsolètes par l’e-commerce et parce que les hypers ne représentent plus les valeurs de la modernité. Rares sont les interlocuteurs qui acceptent d’en parler ouvertement. Le sujet est hautement sensible.
“Casino finira par vendre Monoprix à Amazon” « Les groupes de distribution ont perdu du temps ; ils ne sont pas rendu compte du changement de paradigme , constate Agnès Crozet. Puis ils ont compris qu’il valait mieux cibler des clientèles distinctes plutôt que de rester sur des formats standards. » À l’image de Casino, présent dans la distribution classique avec le développement des magasins de proximité (Franprix, Monop’, Petit Casino) et la percée dans le bio avec Naturalia, acquis en 2008. « Jean-Charles Naouri a eu l’intuition du business » , explique un consultant. Une vision, mais une mauvaise gestion financière : le poids de la dette a obligé le groupe à se placer en procédure de sauvegarde. « Il s’achète du temps , poursuit le consultant. Dix-huit mois de tranquillité et potentiellement dix ans de renégociation de dette. » Un autre professionnel est plus pessimiste : « Le groupe ne passera pas l’histoire ; il sera dépecé. » Pour lui, « Casino finira par vendre Monoprix à Amazon ». Leclerc tire également bien son épingle du jeu en parvenant à être le plus agile en régions, en adaptant ses achats en fonction des besoins des adhérents, à l’opposé des grands groupes englués dans une stratégie d’achats nationaux.
Bompard, l’homme de la transition alimentaire contre la malbouffe.
À l’opposé, il y a Auchan, dont le modèle repose sur le développement des hypermarchés de nouvelle génération. Après Shanghai, le groupe a ainsi ouvert, le 28 mai, un Lifestore à Luxembourg. Un laboratoire de 12000 mètres carrés répartis en trois halls (alimentaire, hygiène-beauté et hall de la maison) avec, dans chacun, des animations culturelles, artistiques, et des cours de cuisine. « Je ne crois pas à ce modèle. Auchan campe sur le concept d’hyper. Il est incapable de se remettre en question, écrasé par la culture familiale » , estime un analyste. Selon nos informations, une centaine de sites en France ont été placés sous surveillance, bien plus que les 21 magasins annoncés en avril.
Dans le numérique, mention bien pour Casino, qui a racheté progressivement Cdiscount depuis 2000 et surtout noué par l’intermédiaire de Monoprix des relations avec Amazon, en mars 2018. Le géant américain commercialise désormais une partie de l’offre Monoprix sur Amazon Prime Now (livraison en moins de deux heures à Paris et bientôt dans d’autres grandes villes françaises). Près de 1 000 magasins Monoprix, Casino, Leader Price disposent quant à eux de consignes automatiques Amazon Lockers, qui permettent aux clients de récupérer leurs commandes. « Casino et Amazon, c’est l’alliance parfaite , juge un consultant. Carrefour avec Google peut aussi gagner beaucoup d’argent. » Le groupe présidé par Alexandre Bompard, lequel est perçu en interne comme « l’homme de la transition alimentaire, contre la malbouffe » , a en effet choisi de nouer une alliance avec le célèbre moteur de recherche américain. Signée il y a un an, elle rend disponible l’offre de produits Carrefour sur l’interface Google Shopping avec la possibilité de commander à partir d’une enceinte connectée équipée de Google Assistant.Preuve de ses ambitions,Carrefour a inauguré, en avril, un laboratoire d’innovation à Paris.
Quant à Auchan, il a passé un accord avec Alibaba reposant sur la création en Chine, d’une filiale commune, Sun Art. Début mars, le groupe a annoncé qu’il laissait les commandes opérationnelles à l’actionnaire asiatique. « Alibaba va finir par mettre la main sur tous les magasins d’Auchan en Chine. Cela promet d’être sanglant » , prédit un expert. La distribution n’a donc pas fini sa révolution.
Les grandes manœuvres pourraient même repartir de plus belle. Et qui dit que l’alliance entre Carrefour et Casino ne se fera finalement pas ?
Retour en septembre 2018. Les deux présidents, Jean-Charles Naouri et Alexandre Bompard, se rencontrent par l’entremise d’Alain Minc, un proche de longue date du patron de Casino, pour discuter d’un rapprochement. Le premier est arrivé en costume cravate et le second en col roulé. Parce qu’ils sont tous deux inspecteurs des finances, Alexandre Bompard aurait engagé un tutoiement, mais Jean-Charles Naouri,attaché au protocole, n’aurait pas apprécié. En homme pressé, le jeune patron de Carrefour exigeait d’aller vite : quatre semaines de négociations dans l’accord de confidentialité, contre un délai de six mois demandé par Naouri. « Le plus jeune qui dit au plus vieux qu’il faut aller vite, ça n’a pas plu » , décrypte un proche du dossier. La suite est connue, avec une guerre de communiqués de presse et l’abandon des négociations. « Mais , poursuit cet expert, je ne serais pas surpris que les négociations reprennent. Naouri s’était brouillé avec la famille Houzé propriétaire de Monoprix avant de parvenir à un accord. »
L'Etna, également appelé Ætna, Etnea, Monte di Catania ou encore Mons Gibel Utlamat, d'où Mongibello (doublet du latin mons et de l'arabe djebel qui veulent dire « montagne »), en sicilien ’a muntagna ou Mungibeddu, est un volcan d'Italie situé en Sicile, à proximité de la ville de Catane, la seconde ville la plus peuplée de Sicile.
Culminant à 3 330 mètres d'altitude, il est le volcan le plus haut d'Europe et avec presque cent éruptions au cours du XXe siècle, l'un des plus actifs du monde.
Sa forte activité éruptive, les coulées de lave très fluides et la proximité de zones densément peuplées ont décidé les volcanologues à l'inclure dans la liste des volcans de la décennie en date du 9 décembre 2015.
Topographie.
L'Etna forme une montagne massive conique culminant à 3 330 mètres d'altitude1 et couvrant une superficie de 1 200 km2 ce qui en fait le volcan le plus haut d'Europe et la montagne la plus volumineuse d'Italie avec 350 km3.
Durant le XXe siècle son altitude a fréquemment varié d'environ cent mètres en fonction des coulées de lave et de boue.
Il s'élevait à 3 274 mètres en 1900, 3 290 mètres en 1956 et 3 345 mètres en 1978.
Ses pentes relativement raides sont interrompues par plusieurs bouches éruptives, notamment sur ses flancs sud et ouest, ainsi que par plusieurs caldeiras dont la plus grande est la vallée du Bœuf de cinq kilomètres de largeur pour dix kilomètres de longueur orientée vers l'est.
Climat.
L'altitude élevée de l'Etna est à l'origine d'un microclimat relativement humide qui contraste avec le climat méditerranéen qui règne à ses pieds, ce qui permet une agriculture fertile, enrichie par les sols volcaniques, ainsi que la présence d'une station de ski qui fonctionnait (en très grande partie détruite par l'éruption de 2003) grâce aux précipitations neigeuses de l'hiver, etc.
Jusqu'à 1 000 m d'altitude, le climat est chaud et tempéré, les précipitations sont faibles et les températures minimales restent supérieures à 4 °C, alors que les températures maximales peuvent dépasser 40 °C dans les zones les plus basses.
Au-delà de 1 000 m, le climat devient froid et tempéré et les pluies sont plus abondantes.
En hiver au sommet, les températures pouvant descendre jusqu'à −5 °C sont propices aux chutes de neige qui couvrent chaque année le sommet du volcan.
De novembre à mars environ. La présence du vent violent quasi-permanent au sommet peut donner des températures avec un ressenti de −10 °C en hiver.
La combinaison de la haute altitude de la montagne, du climat relativement humide qui y règne et des chutes de cendres volcaniques au cours d'éruptions fréquentes permet le maintien de névés protégés du soleil par les couches de cendres au-dessous de la limite inférieure des neiges persistantes.
Géologie.
L'Etna est un stratovolcan aux éruptions majoritairement effusives, ce qui le classe parmi les volcans rouges émettant des laves très fluides, qui donnent, en refroidissant, des trachy-basaltes.
Ce volcan possède une structure interne complexe induite par ses différentes phases de formation.
Les éruptions effusives qui se déroulent généralement à partir de fissures éruptives ouvertes sur les flancs de la montagne sont toutefois moins fréquentes que les manifestations explosives de type strombolien qui se déroulent dans les quatre cratères sommitaux de l'Etna (Nord-Est, Bocca Nuova et Voragine qui ont fusionné, cône Sud-Est, et nouveau cône Sud-Est depuis 2011).
La majorité des produits éruptifs de l'Etna sont émis sous forme de coulées de lave qui atteignent parfois la mer Méditerranée dans une zone très localisée située au sud-est du volcan.
Ce fut notamment le cas des coulées historiques de 1329, de 1381 et surtout de celle de 1669 qui détruisit une partie de la ville de Catane.
Avec près de 80 éruptions au cours du XXe siècle, l'Etna est l'un des volcans les plus actifs au monde.
Avec plusieurs dizaines d'éruptions par siècle4, la présence d'habitations et d'infrastructures agricoles, économiques et de transport aux pieds et sur les flancs même du volcan induit un enjeu humain élevé pour l'Etna, ce qui a décidé les volcanologues à l'inclure dans la liste des volcans de la Décennie.
Ainsi, plusieurs éruptions de l'Etna ont provoqué des dégâts sur les installations humaines en détruisant parfois totalement des villages, ont menacé la vie de 3 000 000 personnes et ont été à l'origine de presque cent morts qui se
trouvaient pour la plupart trop près du lieu d'éruption, ce qui ne leur permettait pas de s'échapper à temps.
Ce fut le cas des éruptions de 141 av. J.-C., 1329, 1536, 1669, 1689, 1832, 1843, 1928, 1929, 1979, 1984, 1985 et 1987.
Mythologie.
L'origine mythologique de l'Etna est liée à la gigantomachie : le géant Encelade, puni par la déesse Athéna pour avoir déserté le champ de bataille contre les Titans, se retrouve écrasé sous l'île de Sicile où il reste emprisonné.
Les coulées de lave du volcan correspondent à son haleine de feu et il provoque des séismes d'origine volcanique lorsqu'il se retourne.
La mythologie grecque situe, par ailleurs, les forges du dieu Héphaïstos sous l'Etna où il fabrique les armes des dieux de l'Olympe tels que le trident de Poséidon ou le foudre de Zeus avec l'aide des cyclopes forgerons, les bruits sourds s'échappant du volcan correspondant au martèlement des outils sur les enclumes.
Les Romains pensaient, quant à eux, que Vulcain, l'équivalent d'Héphaïstos dans le panthéon romain, se trouvait dans l'île de Vulcano, dans l'archipel des Îles Éoliennes, au nord de la Sicile.
Selon le poète grec Pindare qui désigne l'Etna comme la « colonne du ciel », Zeus a combattu puis enfermé le monstre Typhon, père de Cerbère et de la Chimère, sous l'Etna dont il cause les éruptions.
Gardé par Héphaïstos, il portait des ailes d'aigle et avait cent têtes de dragon dont les yeux lancent des flammes.
Poésie.
Tristan Corbière est l'auteur de À l'Etna, poème ironique publié dans Les Amours jaunes, 1873.
Volcan en éruption
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Clic.........................Le volcan Etna en Sicile from JR THIBAULT on Vimeo.
Clic.........................Etna en Spiruline from AnnecyMiniVoiles on Vimeo.
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Clic.........................Team Biciaio/GT - Etna downhill (Sicily/Italy) from TriRide on Vimeo.
En ce bout de Finistère aux eaux mal pavées, les hommes de la SNSM conduits par Jean-René Le Quéau sauvent humblement, gratuitement.
Dans une société où tout se monnaye et où le sens souvent se défile,l'Association des sauveteurs en mer donne une belle leçon de générosité humaine.
Quand il fonda la Société des hospitaliers sauveteurs bretons en 1873, Henri Nadault de Buffon entendait avant tout sauver des vies en mer. Mais ce magistrat rennais, arrière-petit-neveu du grand naturaliste, voyait aussi dans l'entreprise «une société de moralisationet d'encouragement au bien». L'association publiait un périodique, Les Annales du Bien. C'est cette institution qui, en fusionnant en 1967 avec la Société centrale des naufragés, a donné naissance à la SNSM, l'actuelle Association des sauveteurs en mer. Ces coques que ceux qui vont en mer connaissent, ce bleu et ce orange, couleurs du Salut.
Les gars de Loctudy pourraient figurer dans ces Annales du Bien. Ils y auraient leur place mais cela les gênerait, tant le courage leur paraît naturel et vertu ordinaire. Ici, en pays bigouden, on aime les choses simples. La nature, il est vrai, y porte. Le vent arase le superflu et souffle leurs phrases aux causeurs. Quelques kilomètres plus loin, il n'y a plus rien. Les rochers de Penmarch,l'Atlantique, l'Amérique. Dans ce menton de la Bretagne, on ne se paye pas de mots. Ni de primes ou de vacations, d'ailleurs. On sauve, humblement, gratuitement. Jean-René Le Quéau est le président de la station SNSM de Loctudy. Solide, barbu, bienveillant. «Franchement, rien d'extraordinaire derrière tout cela, dit-il, gêné qu'on s'intéresse à lui, on va en mer et on porte secours. De toute manière, c'est ce qu'on a toujours fait»…
Quand Jean-René dit «toujours», ce n'est pas une formule. Quarante-deux années à naviguer et chaluter. Il a pris la mer à l'âge de14 ans, à la pêche. Le jeune garçon commence par des chalutiers côtiers. Puis vient le service militaire, dans la Royale. À Diego Suarez, la mythique baie de Madagascar, qui abritait une base française.Quand il en parle, on voit encore luire dans ses yeux des reflets émeraude… Au retour, il rembarque pour la grande pêche, sur chalutier hauturier. Ce sera l'Irlande, le plus souvent, la rude mer Celtique. À l'époque, il se passait rarement un hiver sans qu'un bateau du quartier du Guilvinec ne revienne pas. Là-bas, quand sur un autre navire un hommetombait à la mer, tout le monde portait assistance. Rien d'extraordinaire, non… Au Café du Port, à droite du comptoir, près de lafenêtre qui ouvre sur le chenal, est accrochée la photo de son dernier bateau. Kerbulic, un hauturier de 21 mètres, armé par six d'hommes. À l'époque, il y en avait trente-cinq de cette jauge, contre une dizaine seulement aujourd'hui. «J'ai arrêté la grande pêche en 2001,mais j'ai voulu quitter en douceur. Alors, j'ai pris un petit côtier de7,50 mètres, pour quelques années. Maintenant, c'est fini», raconte-t-il.
C'est par une froide nuit de l'hiver 2002 que le patron-pêcheur est devenu sauveteur. «C'était un dimanche, le 6 janvier, un ami qui n'était pas rentré», raconte-t-il, la voix soudain embrumée. «Le soir, je suis passé sur le port et j'ai vu sa voiture, poursuit-il, alors, j'ai appeléle président de la station SNSM de l'époque. Il m'a dit: “je fais sortir le bateau”. Je les ai accompagnés, car je savais de quel côté il était allé.» Dans le nord des Glénan, cet archipel aux mille roches. «Ona trouvé des bouées de marquage des filets, mais rien d'autre.» Nulle trace de Diredig, un petit fileyeur de sept mètres. «On a fait tous les endroits où il aurait pu s'abriter mais on a dû rentrer bredouilles, vers trois heures du matin. On est repartis à huit heures le lendemain.» Ils ont ainsi cherché quinze jours. En vain. Un bâtiment de la Marine nationale retrouvera l'épave, plus tard. Alourdi par trop de goémon, l'esquif aurait chaviré. Depuis, Jean-René n'a pas quitté la vedette des sauveteurs.
À Loctudy, la moitié des vingt-quatre «canotiers» de la SNSM viennent de la pêche. D'autres travaillent dans des entreprises du secteur maritime, ou viennent du monde de la plaisance. «Pour le moment, nous n'avons pas de crise des vocations, commente Jean-René, mais avec le secteur de la pêche qui décline, on risque de perdre un vivier de gens qui connaissent vraiment la mer.» Il y a des candidatures légères ou folkloriques, qu'il doit décourager. La tâche est rude. Entre l'alerte et l'appareillage, il ne se passe jamais plus de quinze minutes. «Il me faut six minutes pour faire le tour de tout le monde et rassembler au minimum six hommes, poursuit Jean-René, on est toujours partis dans le quart d'heure, de jour comme de nuit. Il ne faut pas habiter loin…»
C'est un tragique épisode qui a précipité la création d'une station à Loctudy. Le naufrage de L'Étoile du Pôle, sur la côte de Larvor. Le 23 mars 1958, à deux heures du matin, un message de détresse est laissé par le chalutier, qui rentrait de mer d'Irlande. Il talonne sur une roche de la balise de «Men Du», à un demi-mille de la côte, avec six marins à bord. Au petit matin, cinq corps sont rejetés sur le sable. Le sixième sera retrouvé quelques jours plus tard. L'émotion est considérable. Il est décidé de doter Loctudy d'un canot de sauvetage. Le secteur est mal pavé. Pour se hasarder aux Glénan, cet archipel qui ressemble à un lagon du Pacifique tant que l'onne trempe pas l'orteil dans l'eau, il vaut mieux savoir lire une carte marine. «Un champ de mines», s'amuse Jean-René.
La station est dotée d'une vedette de 1re classe, Margodig, du nom d'un rocher qui affleure à marée basse à l'île Tudy, de l'autre côté du chenal. Depuis 2001, elle a mené 276 interventions, pour 80 % auprofit de la plaisance, et secouru 559 personnes. «Là-dessus, il y en aun certain nombre à qui on a dû sauver la vie», dit modestement Jean-René. Mais tout cela coûte cher. Cette année, il a fallu changer les deux gros moteurs de 500 chevaux de la vedette. Et pour ses frais defonctionnement, la station doit trouver ses financements. Il y a la facturation des remorquages, puisque, si le sauvetage des vies humaines est gratuit, celui des biens ne l'est pas. Viennent ensuite les dons. Et, tous les mardis d'été, les canotiers vont sur le marché pour vendre des t-shirts et autres gadgets. La patronne du Café du Port, Anne-Marie,se souvient d'un jour où elle donnait un coup de main à la buvette, lorsd'une kermesse, au profit de la SNSM. «Une dame nous a dit d'un tonpincé que la canette de soda était bien chère! Je lui ai dit: “Madame, vous penserez peut-être différemment, le jour où vous aurez le cul dans l'eau!”» Un cœur énorme et une verve à la Blondin, Anne-Marie. Elle les connaît tous, les pêcheurs, les sauveteurs, ces types qui ne parlent pasen trop. La baie vitrée de sa salle est une vigie sur l'Atlantique. Tout repose sur la générosité humaine de 7.000 bénévoles, la SNSM ne comptant que 70 salariés. L'État s'en sort à bon compte, pour une mission régalienne. Il ne contribue qu'à hauteur de 10 % du budget de la SNSM, fort modeste d'ailleurs, à 25 millions d'euros. Mais le modèle économique est fragile. D'autant que la culture française ne porte pas au don. Sur quatre millions de plaisanciers naviguant sur 450.000 bateaux, on ne compte que 75.000 donateurs privés à la SNSM. Au Royaume-Uni, il est impensable pour un marin de ne pas contribuer. «En 45 ans de fonction publique, dit Xavier de la Gorce, président de la SNSM, je n'ai jamais vu une organisation comme celle-là, remplissant efficacement une mission aussi importante à un coût aussi exceptionnellement bas.» Il se bat pour trouver des moyens, explorant des pistes comme bénéficier d'une partie des taxes sur les futurs parc éoliens maritimes. Et puis, dit-il, «il faut préserver cette âme unique, avec ce bénévolat exercé au risque de sa vie».
Dans une société où tout se monnaye et où le sens souvent se défile, la SNSM semble d'un autre monde. Son esprit a soufflé sur François Dubin. Arrivé à Loctudy comme directeur d'un village de vacances, il y est resté. Il a fait connaissance des hommes de la SNSM au comité des fêtes. Il est l'un d'entre eux, maintenant, apportant son expérience en gestion et en informatique. «On m'a accepté, dit cet homme de 65 ans, etj'ai pu connaître des gens que je n'aurais jamais rencontrés, toucher une richesse humaine incroyable.» Guillaume Gloaguen ne dit pas autre chose. À 22 ans, il est le plus jeune, la dernière recrue. Précieuse, car il travaille à la SMAB, une entreprise de mécanique marine. «Je suisplaisancier, dit-il. Et si jour tu as un problème, tu es content que l'on vienne te chercher…» Il emploie de drôles de mots, parle du «devoird'aider». Certains de ses amis lui ont bien demandé pourquoi il s'embêtait avec tout cela, sans être payé. «Mais est-on toujours obligé de recevoir quand on fait quelque chose?» demande-t-il. La SNSM, c'est cela. À bord, un Guillaume Gloaguen peut côtoyer un Édouard Guillaud, l'amiral. L'ancien conseiller militaire de l'Élysée et chef d'état-majordes armées est devenu canotier à Barfleur, depuis qu'il a raccroché sa casquette au clou.
Margodig a une marraine, l'actrice Sophie de La Rochefoucauld, rencontrée quand elle jouait Mary Lester dans le téléfilm Marée blanche. Elle n'est plus très présente. «Elle est sans doute très occupée, à Paris…» dit Jean-René. La vraie célébrité de la station, c'est Vincent Riou, enfant du pays et coureur au large. Quand il a gagné le Vendée Globe en 2004, la vedette de Loctudy est allée accueillir aux Sables-d'Olonne celui qui œuvra à bord et y reviendra sans doute. Le mois prochain, la vedette sera aussi au rendez-vous, pour la messe du 15 août qui a lieu en plein air sur le quai, sous les litanies criardes des mouettes. La grande maquette de Margodig est portée derrière la Vierge dans la procession qui descend de l'église. Et après la célébration, la vedette appareille, curé et enfants de chœur à la proue,pour bénir les bateaux dans le port puis aller lancer une gerbe de fleurs en mer. Ici, les postures des ayatollahs de la laïcité n'intéressent pas beaucoup. Que l'on croie au ciel ou que l'on n'y croiepas, on est tous marins et de Loctudy.
Jean-René Le Quéau a une autre passion, le dessin. «À la pêche, à la passerelle, je dessinais, raconte-t-il. Entre bateaux, on échangeait des bouquins. Tout le monde savait ceux qui étaient passés à mon bord car toutes les pages blanches étaient couvertes de dessins…» Sur Margodig, par temps calme, Jean-René continue à dessiner. Et, modestement, à écrire une magnifique histoire humaine.
La SNSM en deuil suite à un chavirage aux Sables d’Olonne
Le Canot Tous Temps Jack Morisseau de la SNSM a chaviré à 800 mètres des côtes, au large des Sables d’Olonne, avec 7 sauveteurs à bord. Alors que la tempête Miguel balaie la côte Atlantique, le canot dela SNSM partait en intervention secourir un bateau de pêche en difficulté.
La SNSM déplore le décès de trois sauveteurs bénévoles. Le reste de l’équipage a pu être secouru.
"Cette disparition tragique provoque une immense émotion dans la famille des Sauveteurs en Mer et nous rappelle les risques que prennent chaque jour nos bénévoles, pour secourir les personnes en difficulté en mer", indique Xavier de la Gorce, président de la SNSM.
Le CROSS Etel a coordonné l’opération de sauvetage et les autorités préfectorales sont sur place. Ce drame a nécessité l’intervention des pompiers, de l’hélicoptère Dragon 17 de la Rochelle et de plongeurs.
Le président de la SNSM se rend aux Sables d’Olonne pour retrouver les membres de la station de sauvetage et les entourer dans cette terrible épreuve.
Clic.........https://www.snsm.org/
Alors que la France commémore les 75 ans du massacre d'Oradour-sur-Glane, lesassociations locales tentent encore de retrouver des photos de toutes les victimes.
La France commémore lundi les 75 ans d'un terrible massacre. À Oradour-sur-Glane, le 10 juin 1944, juste après le débarquement allié, les Waffen-SS avaient massacré 642 villageois dont 193 enfants. Dans ce village dont les ruines ont été conservées sur décision du général de Gaulle, le travail d’archives continue au musée de la ville, pour essayer de mettre un visage sur ces personnes assassinées.
À la sortie du musée, un long couloir mène au village martyr. Sur les murs, une immense galerie de portraits des victimes, des photos collées sur des plaques en porcelaine. Les touristes les fixent longuement, à l'image de Bertrand, très ému. "Ça personnifie l'horreur de ce massacre", estime-t-il. "En voyant le visage de ces enfants, ça permet de mettre des traits sur un événement qui laisse complètement incrédule,75 ans après".
© Victor Dhollande/Europe1Une centaine de noms restent sans visage.
Ces visages, c'est l'Association des familles des martyrs d'Oradour-sur-Glane et le Centre de la mémoire du village qui les ont retrouvés. Un travail minutieux, comme l'explique Françoise Brissaud. "On avait travaillé à partir des photos de classe, des photos de mariage", raconte-t-elle au micro d'Europe 1. " On est allé plusieurs fois aux archives départementales, où on a passé en revue toutes les demandes de permis de conduire, de carte d'identité, depuis les années 30 ".
Malgré l'important travail des associations, sur les 642 victimes du massacre, il reste tout de même une centaine de noms sans photo. Et plus le temps passe, plus les chances d'en retrouver une trace s'amenuisent.
La Marseillaise sifflée pendant Turquie-France.
Les Bleus à Konya, en Turquie, samedi 8 juin. Photo © AP/SIPA
Samedi 8 juin au soir, l'hymne français a été largement sifflé par les supporters turcs de la rencontre de football.
Un affront.
C’est l’un des symboles de la France qui a été foulé aux pieds, samedi 8 juin. Alors que les Bleus s’apprêtaient à affronter leurs homologues turcs à Konya, des supporters de ces derniers ont sifflé l’hymne français, une attitude précédée, quelques instants plus tôt, par des huées destinées aux footballeurs tricolores.Un tel comportement doit faire l’objet de sanctions.
« Le manque de respect du public turc »
« Siffler un hymne national, en l’occurrence la Marseillaise, est toujours une honte, un affront et l’inverse des valeurs de fair-play. Onattend de la FIFA qu’elle sanctionne la fédération de football turque pour le manque de respect du public turc ce soir ».
«Assez de se faire marcher dessus impunément ».
Emmanuel Macron a lui aussi réagi, ce dimanche,faisant savoir au président de la FFF, Noël Le Graët, qu’il trouvait « inacceptable » les sifflets adressés aux joueurs français.
Rappelons par ailleurs, sur un plan purement sportif, que la rencontre a été perdue par les Bleus sur le score de 2 à 0.