De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
22/06/2019 - 09:02
Vieillir...

19/06/2019 - 10:11
19/06/2019 - 10:04
Ce commentaire a été modifié le 19/06/2019 à 10:04
19/06/2019 - 08:39
                                 18 juin !


Célébrer l’appel du général de Gaulle tous les 18 juin n’est jamais une célébration ordinaire.
Le 18 juin 1940, la France est au fond de l’abîme et va subir cinq années d’occupation, où chaque nuit, un chien qui aboie annonce peut-être l’arrivée de la Gestapo renseignée par un délateur.
Le 18 juin est bien plus qu’un message invitant à poursuivre le combat lancé par un général inconnu sur les ondes de la BBC et que bien peu de Français ont entendu.
Plus encore qu’un appel au combat, le 18 juin est un état d’esprit, un logiciel culturel qui traversent l’Histoire nationale depuis toujours,la façonnent,l’incarnent et la construisent.
« Vieille France, meurtrie de guerre et de révolutions, allant et venant sans relâche de la grandeur au déclin, mais redressée de siècle en siècle par le génie du renouveau » (Charles de Gaulle).
Cet état d’esprit, ce logiciel sont toujours d’une prégnante actualité pour ceux qui sont en communion avec notre histoire qui forge notre avenir.
Honorer le 18 juin, ce n’est pas simplement déposer une gerbe au mont Valérien – lieu sacré des martyrs de la Résistance -, le 18 juin ne se trouve pas en traversant la rue en une conversion soudaine, il procède d’une démarche qui lui est indissociable, l’amour de la nation, cette force indicible qui traverse les siècles et transcende la mondialisation jamais heureuse.
La nation est plus que jamais le socle indéfectible de notre destin collectif et individuel, le cadre naturel de la démocratie.


Ne restant pas d'archives de l'appel du 18 juin, voici l'enregistrement du 22...
Ce commentaire a été modifié le 19/06/2019 à 08:53
18/06/2019 - 09:55
Le musée Crystal Bridges Museum of American Art, Bentonville, Arkansas
Bentonville, dans l’Arkansas, n’est surement pas la première ville qui vous vient entête quand vous souhaitez visiter un musée mondialement connu. Mais le Crystal Bridges est un must dans le monde de l’art. Ses collections comprennent des peintures, sculptures, photographies, dessins ou encore des installations de l’époque coloniale à nos jours et met en valeur des artistes américains tels que Maya Lin, Andrew Wyeth, Jacob Lawrence, Jackson Pollock ou Georgia O’Keeffe. Mais la plus grande œuvre est peut-être le musée en lui-même. Conçu par Moshe Safdie, le bâtiment s’intègre harmonieusement dans le paysage environnant d’Ozark. Et l’entrée du musée est gratuite.

18/06/2019 - 09:11

Un toit végétal pour Notre-Dame de Paris : Le projet de reconstruction de l'architecte Vincent Callebaut, comme les autres, est à contre-courant de la spiritualité et de la beauté des lieux.©ALISTAIR TODD/SOLENT NEWS/SIPA
                                           
Reconstruction : ne trahissons pas Notre-Dame !


Par:Marc Alibert

“ Dans un beau poème, on ne peut changer un seul mot ”, explique l'architecte honoraire des Bâtiments de France (ABF) qui nous enjoint de préserver contemplation et tradition.
Le manque de goût conduit au crime, nous dit Viollet-le-Duc, dans son dictionnaire médiéval et il poursuit :
« Le goût est l’habitude du beau et du bien ; pour être homme de goût, il est donc essentiel de discerner le bien du mal, le beau du laid. […] [Il] n’est que l’empreinte laissée par une éducation bien dirigée, […] le reflet du milieu dans lequel on vit. Savoir, ne voir que de belles choses, s’en nourrir, comparer ; arriver, par la comparaison, à choisir […] . Le respect pour le public est, de la part d’un artiste qui produit une œuvre, la première marque de goût. Or la sincérité est la meilleure façon d’exprimer le respect. »
Ses milliers de dessins l’ont conduit à s’occuper de Notre-Dame où son génie s’est manifesté par une magnifique flèche en plomb repoussé, la plus belle des réalisations conçues dans la manière du XIII siècle. Viollet-le-Duc n’a fait que remplacer celle qu’on avait démontée à la Révolution en s’inspirant des flèches des cathédrales d’Amiens et d’Orléans, cette dernière venant tout juste d’être édifiée en 1856. Il imagina deux niveaux ajourés et conféra à l’ensemble une dynamique ascensionnelle par l’étagement des statues des apôtres à la base.
Pour peindre les choses du Christ, il faut vivre avec le Christ
L’ensemble est là tout entier, d’une parfaite proportion sans ajout parasite. Car dessiner le patrimoine, c’est non seulement faire preuve d’un savoir ou d’une pratique, mais c’est aussi acquérir une solide culture. Notre-Dame de Paris est l’une des plus belles œuvres sorties de la main de l’homme. Elle est la «  perle  » de Paris dédiée à la «  perle  » du Créateur. Nos ancêtres y ont mis tous leurs savoirs, leur cœur et leurs prières. Leurs âmes étaient remplies de la grâce : « Pour peindre les choses du Christ, il faut vivre avec le Christ », disait le bienheureux Fra Angelico. Ce chef d’œuvre est l’élévation même de la pensée chrétienne, ses défauts ajoutant à sa puissance expressive. Ainsi le chevet de la cathédrale avec son éventail d’arcs-boutants de 15 mètres de volée et où le point d’application des forces est encore empirique, est une des plus admirables productions du génie français. C’est sous l’allure d’un vaisseau majestueux qu’apparaît l’abside de Notre-Dame. « Fluctuat nec mergitur. »
Plus la structure d’un site est achevée, plus sa force est évidente en sorte qu’aucun changement n’apparaît possible ; ainsi, dans un beau poème on ne peut changer un seul mot. La cathédrale de Paris est le cœur de notre civilisation, et l’on s’y précipite pour revivre l’histoire engrangée dans cette musique pétrifiée. Ainsi Viollet-le-Duc n’a pas trahi la cathédrale, il l’a magnifiée par les symboles des quatre évangélistes et les douze apôtres.Ils sont partis avant l’incendie du 15 avril dernier pour retrouver leur belle couleur d’antan, le cuivre rouge.
Notre époque choisit l’éphémère contre la durée.
C’est pourquoi nous devons reconstruire cette flèche à l’identique avec ses fleurons qui grimpent jusqu’au coq
et qui sont un rappel de la modénature. L’intrusion d’éléments contemporains dans cet ensemble ancien prendrait à contre-courant la spiritualité des lieux.
« Une œuvre d’art prétendu religieux qui n’inspire pas la prière est aussi monstrueuse qu’une belle femme qui n’allumerait personne », disait Léon Bloy.
Car notre époque choisit l’éphémère contre la durée, le virtuel contre le réel, la culture de la fête contre la transmission du savoir.Certains artistes essaient de trouver une légitimité en s’appropriant maintenant les monuments historiques. Mais peut-on faire dialoguer des artistes aux pleins pouvoirs avec des monuments sans défense ? Il y a comme une complicité des maîtres d’œuvre et des maîtres d’ouvrage pour se passer de la sanction du public.L’art n’est pas une distraction, il est une élévation. La tradition et la discipline sont les vraies nourrices de l’originalité.
Le bon goût, comme la vérité, ne s’impose pas, il persuade ; il possède ce privilège de s’inscrire dans la durée.
Éduquer à la beauté, à l’admiration, c’est développer la faculté de contempler. L’architecture, art majeur, a pour mission d’apporter à l’humanité des satisfactions sensorielles indispensables à son bien-être spirituel. Si le progrès technique améliore son confort, la présence permanente du beau lui procure un équilibre mental générateur de l’amourde la vie.
Ne sachant plus comment dépasser la tradition, on l’a niée.
Avec l’art contemporain, nous sommes passés d’un art contemplatif à un art idéologique : on crée aujourd’hui sur la table rase de son moi. L’individualisme postmoderne semble rejeter l’objectivité du beau, tout est relatif. Le beau met la joie dans le cœur de l’homme. La culture doit redevenir un art et non un commerce, une séduction et non une provocation. Cette révolte de l’art a cependant une excuse : l’angoisse des praticiens devant l’accablante richesse des œuvres du passé. Comment créer encore après de tels sommets ? Ne sachant plus comment dépasser la tradition, on l’a niée. Ce nombrilisme nous rend conscients de la laideur angoissante voire déconcertante de presque tout ce qui se crée, du vide artistique dans lequel nous vivons, et du désert culturel qu’engendre l’explosion du divertissement de masse. « Personne ne peut vivre sans délectation. C’est pourquoi celui qui est privé de délectations spirituelles se tourne vers les charnelles », expliquait saint Thomas d’Aquin.
L’art est avec la religion ce qui nous communique le sentiment de l’éternité. Il se moque de la modernité : ce n’est ni une agression, ni un jeu, ni une tactique, ni un trucage. C’est la libre reproduction du beau, non pas de la seule beauté naturelle, mais de la beauté idéale, un lien secret entre des solitudes qui s’ignorent, un vieux langage qui parle à voix basse des choses éternelles de l’homme. Mais comment tirer l’infini du fini ? Là est la difficulté de l’art, mais aussi sa gloire : arriver à l’âme par le corps. Ce que l’artiste réussit à exprimer dans ce qu’il peint, ce qu’ilsculpte, ce qu’il crée n’est qu’une lueur de la splendeur qui lui a traversé l’esprit pendant quelques instants. La finalité de l’art ne serait-elle pas l’expression de la beauté morale à l’aide de la beauté physique ? Les œuvres d’art contemporaines réellement réussies sont celles qui savent prendre en compte le passé pour mieux le prolonger et l’enrichir.
« L’artiste qui ne professe pas les vérités de la foi ou qui vit éloigné de Dieu dans sa mentalité et dans sa conduite ne doit en aucune manière toucher à l’art religieux ; il lui manque en effet cette sorte d’œil intérieur capable de lui montrer ce qui est requis parla majesté de Dieu et par son culte », disait le pape Pie XII.
La flèche de la cathédrale est venue comme une lance transpercer le cœur enflammé de l’édifice, allusion au sacrifice du Christ ; et que dire du départ, quatre jours plus tôt, des douze apôtres qui avaient abandonné le Seigneur. Quel signe et quel avertissement !
Ce commentaire a été modifié le 18/06/2019 à 09:16
18/06/2019 - 08:24
L'avortement Comme On Ne Vous L'a Jamais Raconté -

La Bbédéiste Aude Mermilliod Photo Fournie Par L'auteure - 
Silvia Galipeau La Presse

Parce que c'est un « foutoir émotionnel », un deuil « qui n'en porte pas le nom », dont on ne parle jamais, ou du moins pas comme ça, une bédéiste achoisi de raconter...
En mots et en dessins, son choix, tout personnel, de « refuser ». Le récit, en librairie ces jours-ci, à la fois brut et cru, est criant de vérité. Et surtout d'actualité. Entrevue en cinq temps.

Un Sujet Tabou
Aude Mermilliod est une jeune bédéiste française, Montréalaise d'adoption. Il y a huit ans, elle s'est fait avorter. Et parce qu'elle a souffert à l'époque d'un « déficit de mots et de récits »...Parce qu'elle ne savait pas comment « dire », et surtout parce que les autres ne savaient pas comment « accueillir », elle a choisi de dessiner.
Objectif ? « Dire les vraies affaires », résume celle qui publie ces jours-ci.
Il fallait que je vous le dise, chez Casterman, un récit à la fois intime et politique sur son avortement.
« C'est encore compliqué d'en parler entre amis, dans le couple. Il y a une espèce de pudeur, constate l'autrice.
Quand la société n'assume pas complètement un acte, ça n'est pas anodin. » Elle ne s'attendait d'ailleurs pas...À ce que son livre soit aussi criant d'actualité, alors que plusieurs États américains viennent justement...De réduire de façon draconienne les droits des femmes à ce sujet.
« J'ai l'impression que j'ai fait un livre militant malgré moi... »

Une Histoire Personnelle.
Première chose à saisir : chaque avortement est unique. Intime. Personnel. Toutes les histoires varient...« Selon l'âge, la situation amoureuse, le statut social, selon si l'on a déjà des enfants ou pas ».
Une femme amoureuse, en couple, dans une situation stable, n'aura évidemment pas le même vécu qu'une autre...Dans une situation plus précaire et incertaine, célibataire de surcroît. Encore moins qu'une troisième...Déjà multipare, avec plusieurs enfants en bas âge sous le bras. Ni qu'une quatrième, qui rêve pourtant d'avoir des enfants...Mais qui, pour toutes sortes de raisons, ne peut pas, ne veut pas, à ce moment-là.
Cela semble une évidence, pourtant, à voir les réactions reçues, entendues et répétées, ça ne l'est visiblement pas.
Son conseil ? « Il y a une écoute à avoir, et c'est tout. »
Une écoute et un « non-jugement », précise-t-elle.

Des Médecins À Sensibiliser.
Dans le cabinet du médecin, Aude Mermilliod s'est effondrée, emportée par un tsunami d'émotions.
Pour des raisons qui la regardent. Et ne regardent qu'elle. « Ça ne regarde que la personne qui avorte. » N'empêche.
Le médecin l'a alors interrogée : « Mademoiselle, pourquoi vous ne le gardez pas, si ça vous rend si triste ?
 » Un commentaire « maladroit », résume l'autrice, parmi tant d'autres.
« Les médecins ne sont pas forcément formés à cette écoute et à cet accueil, dit-elle. On n'est pas forcément toujours bien accueillies dans nos émotions, notre tristesse n'est pas forcément entendue... »
Une tristesse certes ambiguë, mais néanmoins sentie.Bref, légitime...

Un Acte Qu'il Faut Banaliser
Craignant de donner des arguments à ses détracteurs pro-vie, en dévoilant ici sa « tristesse », l'autrice enchaîne en insistant sur l'importance, par ailleurs, de « banaliser » l'avortement.
Banaliser ? « Une femme sur cinq se fait avorter, dans les pays où c'est légalisé, dit-elle. Ça existe. Et ça continuera d'exister. »
Et c'est très bien ainsi, insiste-t-elle. Ce qui ne veut pas dire que ce soit un acte « banal » pour autant...Pour celle qui le vit ou qui aura à le vivre. Au contraire.
« Ce n'est pas anodin, dit-elle, on peut potentiellement vivre un raz-de-marée émotionnel et il doit être accueilli... »

Un Acte Dont On Se Remet.
Vous l'aurez compris : les femmes se font et continueront de se faire avorter, auront des sentiments partagés, et ceux-ci devront être sinon compris, du moins...« Accueillis », insiste à nouveau Aude Mermilliod. « Si on vit un deuilamoureux, on a le droit d'être triste. Là, c'est pareil. C'est un drame dans la vie de quelqu'un, ce n'est pas forcément simple, et il y a un temps nécessaire pour aller mieux. »
C'est ce qu'il lui tenait d'ailleurs le plus à coeur : « Dire qu'on a le droit d'être triste... »
Il reste qu'au bout du compte, oui, on se remet, conclut l'autrice. « Comme d'une rupture amoureuse... »

La Bédé.(BD)
Il fallait que je vous le dise, publié chez Casterman, arrive en librairie
le 13 juin. L'ouvrage, divisé en deux temps, raconte d'une part le cheminement de l'auteure, dans toutes ses ambiguïtés...

Puis celui du médecin Martin Winckler, médecin féministe français
(également Montréalais d'adoption) qui a décidé, dans les années 70...
De pratiquer des interruptions volontaires de grossesse. Une lecture franche, tendre et éclairante...D'un acte commun et méconnu à la fois. Pour en finir avec le tabou. À lire et à partager.


Il Fallait Que Je Vous Le Dise, D'Aude Mermilliod
Image Fournie Par Casterman


18/06/2019 - 07:47
Le Pont Samuel-De Champlain Ouvert Le 24 Juin -
Le Nouveau Pont Champlain S'illumine Le Soir.(Photo : Gracieuseté)

Les automobilistes qui empruntent le pont Champlain en soirée et pendant lanuit auront certainement remarqué le système de lumières qui a récemment fait son apparition sur la structure du nouveau pont.
Depuis le 29 mai, Signature sur le Saint-Laurent (SSL), consortium responsabledu chantier du nouveau pont Champlain, procède sporadiquement à des tests d’éclairage architectural à différents endroits le long de la structure.
Le système d’éclairage architectural sur le pont Samuel-De Champlain est composé de plus de 7500 luminaires à diodes électroluminescentes (DEL) contrôlables individuellement.
Chaque luminaire peut afficher une palette quasi infinie de couleurs. Le contrôle des luminaires sera centralisé et permettra d’afficher des thèmes programmables de couleur, d’intensité et de durée de temps ajustables.

Le thème de base sera un affichage blanc mais des thèmes associés à des grands événements seront également possibles. L’éclairage architectural sera normalement en fonction le soir. SSL a indiqué que les animations récemment présentées ne sont pas représentatives de ce qui sera diffusé sur une base permanente..
  À partir de l’ouverture de la structure. En date du 6 juin, près de 80% des lumières avaient été installées.
Rappelons que la structure devrait ouvrir à la circulation d’ici la fin du mois de juin.
Aujourd'hui, le nouveau pont est complété et il est maintenant possible...De le traverser d'une rive à l'autre du fleuve Saint-Laurent...à pied. 
Il reste encore à asphalter la structure et à faire des travaux d'étanchéité avant que les véhicules puissent y accéder et l'utiliser.
Cependant, il faudra attendre en juin 2019 pour l'inauguration officielle...
Puisque ces travaux ne peuvent pas être effectués en hiver à cause des températures trop froides.
Sara Champagne
La Presse

Le nouveau pont Samuel-De Champlain sera ouvert officiellement dès 5 h, le24 juin, aux automobilistes de la Rive-Sud qui se dirigent vers Montréal.
Une semaine plus tard, soit le 1er juillet, le nouveau pont sera complètement ouvert à la circulation, dans les deux directions.
Le ministre fédéral de l'Infrastructure, François-Philippe Champagne, faitune tournée médiatique ce matin pour en faire l'annonce.
Au gouvernement, on souligne que l'inauguration officielle aura lieu le 28 juin. Mais, la pleine ouverture à la circulation aura lieu en deux étapes pour diminuer les impacts sur la circulation.
Le consortium Signature sur le Saint-Laurent (SSL) s'est engagé dans une course contre la montre au cours des derniers mois afin de livrer le nouveau pont selon les échéanciers prévus.
Au départ, le nouveau pont devait être ouvert à la circulation en décembre 2018. Des pénalités allant jusqu'à 100 000 $ par jour de retardsont prévues. Il est question de pénalités de plusieurs dizaines de millions de dollars.
Au gouvernement fédéral, on a déjà prévenu que le dossier pourrait se régler devant les tribunaux.

Le consortium SSL a déjà fait valoir que le pilier principal d'une hauteurde 170 mètres, dépassant le mât du Stade olympique avec ses haubans..Représentait un défi considérable entraînant des délais supplémentaires.
Environ 1400 travailleurs ont été nécessaires durant les travaux.
Quelques Étapes :

Coût total estimé du projet : 4,24 milliards
Phase préparatoire : construction de trois jetées temporaires adossées à l'Île-des-Soeurs ; juin à novembre 2015
Approches ouest et est : de 2015 à 2019, avec notamment l'excavation maritime...
Et l'installation de la superstructure et du tablier.
Section haubanée : pylône principal, de 2015 à l'été 2018.
Travée principale chevauchant la Voie maritime du Saint-Laurent...Printemps 2017 à automne 2018.
Ouverture prévue par le consortium du nouveau pont Samuel-De Champlain : fin juin 2019





17/06/2019 - 07:52
 Juin 2019
Les Automobilistes Incités À Aider Les Tortues À Traverser La Route -

La Presse Canadienne
Pelee Island
Le groupe Conservation de la nature Canada exhorte les automobilistes à aider les tortues à traverser la route.
Kristyn Ferguson, directrice de la conservation pour la région de l'Ontario, rappelle que nous traversons le moment de l'année où les tortues...Doivent traverser les routes pour se rendre à leurs aires de nidification.
Elles peuvent aussi creuser ou de déposer leurs oeufs sur l'accotement de sable ou de gravier des routes ou se réchauffer sur l'asphalte.
Les huit espèces de tortues recensées en Ontario et six autres au Québec sont considérées comme menacées.
Les tortues sont des éléments importants de l'écosystème des milieux aquatiques parce qu'elles se nourrissent de feuilles mortes, d'insectes et de débris.

Mme Ferguson dit qu'il peut s'écouler jusqu'à 25 ans avant qu'elles se reproduisent et que seulement 2 % des oeufs parviennent à l'âge adulte.
En conséquence, même la mort d'une seule tortue tuée par un véhicule peut avoir des effets importants sur une population.


PHOTO HO, PC
Elle ajoute que la plupart des tortues peuvent être facilement transportées.
Sur le site carapace.ca, on conseille de « [soulever] la carapace à deux mains vers l'arrière de la tortue en la maintenant près du sol ou de la pousser doucement hors de danger [avec un objet].
 
17/06/2019 - 07:28
Top 10 Des Fautes De Français Qui Arrachent L’oreille -

Il existe des fautes, que dis-je des pollutions auditives, plus difficiles à entendre que d'autres.
Celles qui donnent immédiatement envie de dire "tu me causes mal" ou "va, je ne te hais point".
Non pas que l'on ait pour autant mangé un Bescherelle et que l'on soit des Maîtres Capello en puissance...Mais tout de même. Le français, ça reste une langue...Complexe ok, mais carrément inaccessible pour certains.
"Je Sais Pas C'est Qui...

"Marche aussi quand vous êtes perdu avec "je sais pas c'est où". Passons sur l'oubli de négation ("je NE sais pas"), courant à l'oral et qui n'est pas vraiment une faute.
En revanche, l'inversion verbe/complément et le redoublement pronominal méritent des outrages à la hauteur de ceux subis par la grammaire.
On sait QUI va se prendre une "Histoire de la syntaxe, Naissance de la notion de complément dans la grammaire française" dans le fondement, dorénavant.
Combo spécial : "C'est qui qui dit ça ? - ben je te l'ai déjà dit, je sais pas c'est qui".
"Malgré Que..."

On ne devrait dire "malgré que", uniquement avec le verbe avoir : "malgré qu'il en ait". Ce qui rend donc le subjonctif obligatoire et complexifie la chose, quand on sait que traditionnellement, on se doit d'utiliser l'indicatif après "malgré LE FAIT QUE".
Malheureusement, cette faute étant de plus en plus répandue, et même présente en littérature, il est de plus en plus difficile de justifier une agression à grands coups de Bescherelle par un simple "c'est de sa faute monsieur l'Agent,...Je lui avais pourtant bien dit qu'on ne peut pas utiliser de pronom relatif après "malgré", sinon ça fausse la concordance des temps !
Malgré le fait que j'ai pas d'avocat".

"Y'en a qui croivent

L'une des plus horripilantes fautes de conjugaison. Non, le verbe "croiver" n'existe pas.
Au pluriel, on dit "ils/elles croient" et au subjonctif, "qu'il/elle croie".
Devient particulièrement désespérant avec la combinaison de la mort : le "qu'ils soyent", ou comment flinguer le verbe "être" au subjonctif.
Ayons une pensée émue pour le verbe "voir"...Qui prend cher aussi avec les "ils voyent". Et pourtant ils voyent même pas la faute.
"Au Jour D'aujourd'hui

Avec sa variante "à l'heure d'aujourd'hui". Ce pléonasme prolifère de plus en plus, étonnamment, dans la bouche fertile en fautes diverses des candidat-e-s de téléréalité.
Sans doute un phénomène de cause à effet sur lequel on ne s'attardera pas AUJOURD'HUI.
Quel jour on est déjà ? Aujourd'hui.
"Quarantenaire", "Cinquantenaire

Musée Du Cinquantenaire De Bruxelles -
On ne peut pas utiliser quarantenaire et cinquantenaire pour parler d'une personne .
Les termes "quarantenaire" et "cinquantenaire" s'appliquent à l'anniversaire d'un évènement...(Par exemple "le cinquantenaire de l'usine de charentaises à Chasseneuil-sur-Bonnieure").
Pour des personnes, on dira "quadragénaire" et "quinquagénaire". Et si vous avez peur de vous emmêler les pinceaux, dites "personne d'âge mûr", comme ça vous ne risquez pas de vous tromper.
En revanche vous risquez de prendre une baffe.
"Faire Montrer"


Vous avez tous déjà entendu (ou même dit, auquel cas on ne vous félicite pas) "je vais te faire montrer".
Mise en situation : vous avez trouvé un beau cadavre d'animal sur le bord d'une route.

Si vous dites : "viens, je vais te faire montrer la belle charogne que j'ai trouvée", cela signifie que vous allez obliger votre comparse à montrer lui-même votre trouvaille.
Soit vous êtes exposant-e dans des foires d'un goût douteux, soit vous dites "je vais te montrer", ou "te faire voir", ou mieux."Rappelez-vous l'objet que nous vîmes, mon âme, /Ce beau matin d'été si doux:/Au détour d'un sentier une charogne infâme /Sur un lit semé de cailloux"
"Moi, Personnellement "

D'un point de vue formel, cette tournure n'est pas incorrecte. Mais c'est UN PLÉONASME. Si vous utilisez le pronom "moi"...Pas besoin d'en rajouter avec l'adverbe "personnellement", (et vice-versa) à moins que vous soyez perturbé-e et que vous doutiez de la légitimité de votre "moi".
Mais là c'est un autre problème...
"C'est Compréhensif

Mais tout à fait. On est d'accord. CompréhensIBLE, moins, déjà. Adjectif, adverbe, rooo, c'est presque pareil...
"Je Vais Au Coiffeur / Le Sac À Machin

Petit moyen mnémotechnique simple, élégant, distingué : on va AUX putes, on va CHEZ le coiffeur. De même, contrairement à ce qu'a voulu faire croire un film lourdingue sur le rugby, on ne dit pas "le fils à Truc".
Encore une fois, vous ne dites pas "Fils A pute" ? Ceci avec tout le respect que l'on a pour les prostituées, qui ne font pas un métier facile...Et qui ne méritent certainement pas d'être affilées à tous les enfants DE salauds qui croisent votre chemin.
"Si J'aurais Su...

J'aurais pas lu ce top. RIP conjugaison. Une fois pour toutes : avec la conjonction de condition "si", le mode du verbe de la conditionnelle par"si" est l'INDICATIF, comme dans "si j'AVAIS su mes conjugaisons, je n'AURAIS pas donné l'impression de déféquer sur les cadavres encore fumants du subjonctif et du conditionnel passé."
Pour Conclure, Une Petite Révision Express -Avec Le Comte De Bouderbala -
Top écrit en accord avec Le petit Robert..Et Louis-Nicolas Bescherelle, Julie & Odile...

Plus de tops sur faute , français



Ce commentaire a été modifié le 17/06/2019 à 07:36