Jour J & La Bataille De Normandie - Avec Plusieurs Photos -
Laurence Benamou, Edouard Guihaire à Londres - Agence France-Presse Portsmouth. Quelque 250 vétérans britanniques ont pris le large mercredi soir vers la France, dans le sillage de leur périple, 75 ans plus tôt..Pour délivrer l'Europe du joug nazi, après une cérémonie poignante à Portsmouth pour l'anniversaire du « Jour J » en présence de représentants de 16 pays.
L'image du paquebot larguant les amarres des côtes anglaises pour rejoindre lesplages normandes a clos la première journée d'hommages à ceux tombés...Lors de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle ont notamment assisté les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron et la reine Élisabeth II.
Mercredi matin, les célébrations ont commencé avec la projection sur un écran géant d'images du D-Day.AP
« J'étais sur les côtes françaises pour appuyer les gens qui étaient envoyés à l'eau, pour essayer de les faire sortir...De l'eau sains et saufs », a raconté Thierry Cordish, Britannique de 96 ans, un des vétérans présents mercredi. « Si on ne parle pas (du Débarquement), ça va disparaître, on va l'oublier, il faut conserver la mémoire », a-t-il ajouté. Portsmouth (sud de l'Angleterre) avait été le port de départ pour Sword Beach, la plage normande la plus à l'est des cinq choisies...Pour le débarquement des Alliés en Normandie (ouest de la France), la plus grande opération de ce type en nombre de navires engagés. Au soir du 6 juin 1944, plus de 150 000 Alliés avaient pris pied sur le sol français, dont plus de 10 000 furent tués... Blessés ou disparurent dans l'opération, selon les chiffres du Mémorial de Caen. Les dirigeants d'une quinzaine de pays européens étaient présents lors des célébrations de mercredi.AFP
Mercredi matin, les célébrations ont commencé avec la projection sur un écran géant d'images du « D-Day »...Montrant ces soldats qui, au péril de leur vie, débarquèrent sur les plages de Normandie. Une dizaine de vétérans sont ensuite montés sur scène, émus, avant d'être salués par une ovation debout du public. « Défendre Ces Libertés » Au côté de la reine, de Donald Trump et d'Emmanuel Macron figuraient notamment les premiers ministres britannique Theresa May et canadien Justin Trudeau et la chancelière allemande Angela Merkel. M. Trump, qui concluait à cette occasion une visite d'État au Royaume-Uni entaméelundi, a lu une prière que son prédécesseur Franklin D. Roosevelt déclama à la radio au soir du 6 juin 1944 en soutien à ceux qui combattaient alors pour « libérer une humanité souffrante ». EmmanueMacron a lu la lettre d'adieu déchirante d'un jeune résistant, Henri Fertet, fusillé à l'âge de 16 ans.AFP
Emmanuel Macron a lu pour sa part la lettre d'adieu déchirante d'un jeune résistant, Henri Fertet, fusillé à l'âge de 16 ans. Après 87 jours d'emprisonnement et de torture, il écrivit à ses parents.. « Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. [...] Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? ». Angela Merkel a elle souligné dans un communiqué que le Débarquement avait « libéré » les Allemands du « national-socialisme »...Et permis « la réconciliation, l'unification au sein de l'Europe ». Pour commémorer cette journée historique, les pays représentés à Portsmouth ont adopté une « Déclaration »...Pour « faire en sorte que les sacrifices du passé ne soient jamais vains ». Absente des célébrations, la Russie a appelé à ne pas « exagérer » l'importance du Débarquement...Et à ne pas « minorer » ainsi le rôle de l'URSS dans la défaite d'Hitler. Angela Merkel a rencontré la reine Élisabeth II et Theresa May.Reuters
Réunion internationale oblige, la célébration a donné lieu à plusieurs rencontres bilatérales. Donald Trump et Angela Merkel ont ainsi discuté une dizaine de minutes, abordant notamment la situation en Libye, selon la Maison-Blanche. Emmanuel Macron a passé de son côté 20 minutes avec Theresa May, l'occasion d'évoquer les crises du Moyen-Orient ainsi que la COP26 sur le climat que le Royaume-Uni souhaite accueillir, a indiqué l'Élysée. En fin de journée, le président français a rendu hommage à Caen à 70 Résistants exécutés par les Allemands dans la prison de cette ville de Normandie le 6 juin 1944, déclarant qu'il était « extrêmement important »...De « saluer l'implication de la Résistance intérieure et des martyrs qui sont tombés » après avoir « honoré ce (mercredi) matin l'ensemble des forces alliées qui ont débarqué le 6 juin au matin pour libérer le sol français ». Jeudi matin, il retrouvera Theresa May et des vétérans britanniques pour la pose de la première pierre d'un mémorial britannique en Normandie. Ce sera le dernier grand rendez-vous officiel de Mme May, qui a jeté l'éponge après avoir échoué à mettre en oeuvre le Brexit, avant sa démission vendredi.
Trump En Irlande. Des membres d'équipage de la frégate HMS Northumberland ont pratiqué des gestes en prévision d'un hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale.AFP
Après la cérémonie à Portsmouth, M. Trump s'est rendu en Irlande où il a assuré le premier ministre Leo Varadkar que le problème posé par le Brexit pour « (son) mur, (sa) frontière » finirait par trouver une issue positive. Ce à quoi le dirigeant irlandais a immédiatement répondu : « Je pense qu'il y a une chose que nous voulons éviter, bien sûr, c'est un mur ou une frontière »...La frontière entre la république d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord est actuellement ouverte à la circulation ...Des biens et des personnes, les deux pays étant membres de l'UE, mais Dublin craint que le Brexit n'entraîne le retour d'une frontière physique. L'imprévisible président va ensuite rejoindre son complexe hôtelier sur la côte ouest du pays, et participera à la suite des commémorations...Du Débarquement jeudi en France, où plusieurs dizaines d'Amérindiens ont rendu hommage mercredi sur la plage d'Omaha Beach à leurs ancêtres qui y avaient débarqué. « J'ai été un des 175 Amérindiens sur Omaha la sanglante. A la mi-journée, ma compagnie était quasi anéantie », a déclaré Charles Norman Shay, bientôt 95 ans.
À 97 Ans, Un Vétéran Réédite Son Saut Du 6 Juin 1944 - Antoine Agasse Agence France-Presse Carentan Il craignait que les Normands n'aient pas pardonné les destructions de la guerre. Soixante-quinze ans après, le vétéran américain Tom Rice, 97 ans, a réédité son saut du 6 juin 1944 sous les acclamations de la foule. «Un beau vol, un beau saut, tout était parfait!», a lancé l'ancien parachutiste de la 101e division aéroportée américaine, à son atterrissage dans un champ au nord de Carentan, dans le nord-ouest de la France. Porté par un parachute aux couleurs américaines, le vétéran, qui sautait en tandem, a été longuement applaudi par un public venu très nombreux. Casquette de la 101e Airborne, lunettes fumées, le vieil homme à la démarche hésitante a salué la foule en faisant le V de la victoire. Il y a 75 ans jour pour jour, à seulement 22 ans, il avait embarqué en Angleterre dans un Douglas C-47 le 5 juin au soir, avant...D'être largué en pleine nuit au-dessus du Cotentin, dans le pays normand, avec les 9000 autres hommes de sa division. Alourdi par un équipement de 50 kilogrammes, happé par la vitesse de l'avion, il était resté accroché à la carlingue, avant de parvenir à se détacher,non sans quelques blessures. L'objectif de sa division était alors de sécuriser les routes des marais de Carentan, une ville à l'intersection des plages d'Utah et d'Omaha Beach,où devaient débarquer...Une centaine de milliers de soldats dès l'aube. Avec ses hommes, Tom Rice...Devait prendre position à l'écluse de la Barquette, sur le canal de Carentan à la mer, ce qu'il fit avec succès. «On A Détruit Votre Pays». Tom Rice a parlé aux médias après son saut en parachute. AFP À 97 ans, un vétéran américain saute en parachute ... Depuis cette date, le parachutiste devenu professeur d'histoire a effectué unesoixantaine de sauts, célébrant notamment le Jour J chaque mois de juindepuis six ans. «Il saute pour tous ceux qui se sont sacrifiés pendant la Seconde Guerre mondiale, aussi longtemps qu'il le pourra», raconte son épouse Brenda Rice, qui a assisté à son dernier saut. En 1994 déjà, il avait sauté en parachute en Normandie pour les cérémonies du 50e anniversaire du Débarquement. Mais malgré les années, Tom Rice craignait toujours le ressentiment de la population française. «Les gens de Carentan ne nous ont jamais pardonnés pour la destruction de leur ville et la mort des membres de leur famille»...Écrivait l'ancien professeur d'histoire de Californie, en 2004, dans son livre Trial by Combat. «Nous avons fait beaucoup de dégâts, des gens ont été tués, il y avait des impacts d'artillerie, des fenêtres brisées...», a raconté mercredi le vétéran. En 2018, le maire de Carentan Jean-Pierre Lhonneur l'a reçu en Normandie puis lui a écrit pour l'assurer que tout était pardonné depuis fort longtemps. «Tous les vétérans disent ça : "on a détruit votre pays"», explique Jean-Pierre Lhonneur. «Ils sont très surpris qu'on les accueille à bras ouverts». «Je n'aurais jamais pensé qu'il y aurait une foule comme celle-là. C'est incroyable», s'est étonné l'ancien militaire mercredi. «C'est plus réjouissant que vous ne pouvez imaginer. Les Français sont tellement gentils avec nous et si aimants. Pour la plupart d'entre eux, c'est comme la famille», a-t-il continué. Ressautera-t-il en Normandie? «Je le referai dès demain !»
Débarquement De Normandie - Un Devoir De Mémoire - Commémoration du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, hier à Arromanchesles-Bains. Photo Ludovic Marin, Agence France-PresseCarol Patch-Neveu , Montreal
« J'irai revoir ma Normandie », me chantait souvent ma mère le regard embué lorsque j'étais enfant.
On ne peut pas grandir dans une ville où existe un camp militaire, voir trôner sur une étagère du salon des médailles offertes en l'honneur d'unsimple soldat...Mort au combat à 19 ans, dont avait hérité mon père à la mort de ses parents, sans se poser mille et une questions. Mais voilà, la famille paternelle était peu loquace, un mystère la hantait à propos de ce jeune frère...Et les anciens combattants se taisaient, leur coeur tanguait à la seule évocation de LA guerre. « La liberté n'a pas de prix ! », me répond une gentille fleuriste de Caen en juin 1984. Mon mari et moi finissions notre tour de France en voiture en Normandie avant le retour à Paris. Nous étions en pèlerinage afin de visiter les cimetières militaires peu après les célébrations du 40e anniversaire du jour J. Je venais de choisir une « quatre saisons » afin de fleurir la tombe d'un oncle...Que je n'avais jamais connu, membre du Royal Black Watch, mort à 19 ans en juillet 1944, 15 jours après son arrivée en France, au sud de Caen près de Saint-André-sur-Orne. Je voulais attendre au 24 juin afin d'arpenter le cimetière de Bretteville-sur-Laize. Joli nom, joli paysage ressemblant à la région...Entre Farnham et Cowansville, sa région natale. J'étais en mission. Madame lafleuriste, oui, la liberté a un prix et les tyrans ne meurent pas, ils se réincarnent. Le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer est un cimetière militairecanadien de la Seconde Guerre mondiale, situé à Reviers, dans le département du Calvados, au nord-ouest de Caen...
Les Cimetières Du Commonwealth Se Ressemblent, Les Sacrifices Qu'ils Honorent Aussi. Un grand-papa normand, coiffé d'un béret, arpente « mon » cimetière avec ses petits-fils, il les oblige à lire à voix haute chaque monument, souligne l'âge du soldat. Il me remarque, s'éloigne discrètement, j'ajoute la plante arborant un message bilingue, les drapeaux du Canada et du Québec. Je suis immensément soulagée de le retrouver, de lui tendre mes mains et mon coeur. Je suis en reportage, je photographie tout, de partout, sous tous les angles. Il, ils repose(nt) en paix. La paix, c'est si fragile. Je quitte lentement sans oublier de signer un registre. Je remercie les Normands de veiller sur eux. Mon mari m'invite à me retourner. Le grand-papa est immobile devant la tombe d'oncle Ronald, ses petits-fils se penchent pour lire le message.Ils sont si respectueux, ils n'oublieront pas. Le grand-papa sort un mouchoir, de quoi se souvient-il de 1944 ? Caen a été lourdement bombardé. L'avancée des Alliés était paralysée. Il fallait ourdir une stratégie afin d'ouvrir le front. Sans chance de survie, Ronald et ses frères d'armes, pions sur l'échiquier, ont fait partie des 693 hommes morts entre Saint-André et May-sur-Orne juste pour libérer la voie vers Falaise. En 1945, mon grand-père paternel écrit une lettre à un quotidien dans lequel il déplore le manque d'explications pour ce qu'il qualifie d'erreur de stratégie. En 1984, j'ai compris que « l'erreur » tient à l'horreur de la guerre, l'état-major doit choisir les bataillons qui contribueront à dénouer l'impasse... À tout prix, peu importe le prix, les moyens justifient la fin, en l'occurrence la libération de la France, des camps de concentration, la fin de cette guerre-là. Au retour à Caen, ce 24 juin 1984, un p'tit calva 1944 m'aida à noyer ma peine en repensant à toutes ces âmes sacrifiées loin de leur pays...Enfouies dans tous ces cimetières, un patrimoine à chérir. Je n'avais pas alors et j'ai encore moins aujourd'hui le sentiment que les leçons de l'Histoire ont été bien comprises.
Ce commentaire a été modifié le 06/06/2019 à 07:45
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération
Inauguré le 6 juin 1988, cet espace muséographique constitue l’indispensable introduction à la découverte des hauts lieux du Débarquement. Le Mémorial de Caen s’apprécie aussi pour sa sobre architecture.
Le Mémorial réserve à ses visiteurs des ambiances très diverses mais qui portent toutes le même message : pour apprécier la paix, il faut en savoir un maximum sur la guerre.
Saviez-vous que le Mémorial de Caen abrite une galerie des prix Nobel de la paix ? Cela résume bien son concept : pour apprécier la paix, il faut en savoir un maximum sur la guerre. Au-delà d’une présentation minutieuse du Débarquement et de la Libération, il propose au visiteur une démarche initiatique mettant en perspective les mécanismes (histoire, sociologie, politique, économie…) qui s’enclenchèrent pour aboutir à la Seconde Guerre mondiale. Une façon d’affirmer que la paix est sans cesse menacée et de rappeler que pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut savoir de quoi la guerre est faite. Musée de la paix. « musée de France » et fait partie de l’International Network of Museums for Peace.
De ce point de vue, le chasseur-bombardier Typhoon suspendu dans le hall d’accueil, avec ses ailes débordant de canons et de roquettes braqués sur la foule, donne l’idée immédiate de ce à quoi une machine de mort ressemble.
Tandis que dans une autre salle, une Jeep avec tout son équipement (la pelle et la hache accrochées sur le côté, les poignées de désembourbement, le pare-brise rabattable) illustre l’émerveillement des populations devant l’efficace ingéniosité des libérateurs américains. Ce ne sont là que deux exemples, mais le Mémorial est fait de toutes ces rencontres choc qui permettent de ressentir, en plus de recevoir, une information complète sur toutes les phases du conflit. Le bunker souterrain du général Richter. C'est bien dans les profondeurs du Mémorial de Caen que vous serez amené à visiter le bunker ayant abrité l'état-major du général Richter. L'histoire de ce haut dirigeant de la seconde guerre mondiale vous sera expliquée tout au long du tunnel de 70 mètres de longueur creusé à même le calcaire. Vous l'aurez compris, vous ne pouvez rater cette exposition : le sine qua non de la visite du Mémorial de Caen !
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération, 2014, p.54
Le 8 juin, en apprenant que Port-en-Bessin avait été pris, l’état-major allié soupira de soulagement. En effet il permettait en toute urgence, de décharger les tonnes et les tonnes de carburant que nécessite une guerre de blindés.
Grandcamp et Port-en-Bessin, ports ouverts dans la falaise du Calvados. La perle maritime. C’est un charmant petit port en effet, niché au pied de la falaise, se composant d’un bassin profond et étroit en retrait d’un vaste avant-port bien protégé par des digues. Aujourd’hui, Port-en-Bessin est l’un des rares ports à ne pas avoir cédé aux sirènes de la navigation de plaisance ; ici, la pêche reste reine et l’authenticité maritime de règle. En 1944, les Alliés pensaient que son importance stratégique ne pouvait pas avoir échappé aux Allemands. Leur grande crainte était qu’une contre-attaque prioritaire ne soit dirigée précisément vers ce port situé entre Omaha et Gold. Premier terminal pétrolie. rC’est la raison pour laquelle aucun débarquement n’y fut tenté ; aucun bombardement n’y détériora quoi que ce soit : c’était comme s’il n’existait pas. La responsabilité de prendre Port-en-Bessin intact revenait au 47e commando, débarqué au milieu de la 50e division britannique sur Gold. Celui-ci partit discrètement pour une marche à travers la campagne, une progression d’une quinzaine de kilomètres en terrain ennemi et, au soir du 7 juin, lança l’attaque.
Au Mémorial de Caen, le Revolver noué de Carl Fredrik Reuterswärd est le symbole parfait de la non-violence ! Cet assaut depuis la terre décontenança la garnison, mais les lieux étaient bien défendus. Dans les heures qui suivirent, la liaison fut établie tant avec les troupes américaines d’Omaha, qu’avec les Britanniques de Gold. Sécurisé, Port-en-Bessin pouvait devenir le premier terminal pétrolier de l’opération Overlord. Le Pipe-Line PlutoP.l.u.t.o., pour Pipe-Line Underwater Transport of Oil, fut un outil indispensable de la victoire. Si dans les tout premiers jours du Débarquement, des pétroliers firent la navette entre l’Angleterre et Port-en-Bessin, rapidement, un oléoduc fut installé à travers la Manche,entre l’île de Wight et Cherbourg.
Ses éléments (tuyaux, pompes…) avaient été rassemblés sur Wight dès 1943, soigneusement camouflés pour échapper à l’espionnage allemand, cette opération prenant le doux nom de Bambi. En bon chien fidèle, Pluto suivit systématiquement la progression des troupes alliées à travers laFrance, jusqu’au Rhin. Port-en-Bassin - Musée des épaves sous-marines Dans ce musée de l’étrange se trouve présenté le résultat de 20 ans d’exploration sous-marine sur les épaves de navires de guerre coulés en juin 1944 devant les côtes normandes. Musée des épaves
Musée des épaves sous-marines - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Ce commentaire a été modifié le 05/06/2019 à 18:23
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération, 2014, p.46
De sinistre mémoire parce que les pertes y furent terribles. Ici, les troupes américaines setrouvèrent bloquées par des défenses plus fortes que prévues, tandis que la mer, rougie de sang, les empêchait de reculer.
Lieu de mémoire. Pour ressentir toute l’émotion suscitée par les lieux, il faut entrer dans le cimetière militaire américain de Colleville et se diriger vers sa partie centrale. Là, si on fait lentement un tour sur soi-même, la vision sur les croix strictement identiques, taillées dans du marbre de Carrare blanc, s’alignant en perspectives parfaites, est à donner le tournis.
Chacune de ces croix porte le nom d’un homme mort pour la Libération. La majorité de ces jeunes Américains n’aura connu de la France que les vagues de la Manche, le sable et les galets de la plage ! Table d’orientation. Au bout de la nécropole, côté mer, sous de grands pins maritimes, un belvédère domine la plage, avec une table d’orientation qui matérialise les différents secteurs du Débarquement. Un escalier permet de rejoindrele rivage. Si la marée est basse, on marchera vers la mer jusqu’à une levée de galets. C’est un lieu terrible.
A Vierville-sur-Mer, un reste du port artificiel établi devant Omaha Beach, mais qui fut démantelé par une tempête peu de temps après le D-Day
De là, côté terre, on voit les escarpements du rivage et on distingue des blockhaus ; côté mer, si le flot est commencé, on voit la vague qui inéluctablement se rapproche. On se trouve alors en condition idéale pour imaginer ce qui se passa ici le 6 juin 1944. Plage gagnée au prix de 3 000 morts. À 6 h 30, comme les premières vagues d’assaut se préparent à jaillir de leurs péniches de débarquement, les bombardements aériens sont supposés avoir réduit les batteries côtières au silence. Malheureusement, les avions ont manqué leurs cibles.
Sort imprévu que celui des soldats morts noyés en sortant des barges de débarquement.Plus grave, l’état-major allié n’a pas reçu l’information selon laquelle une division de 12 000 Allemands aguerris, reposés et bien armés, vient d’être positionnée sur la côte.
Un ensemble de 3 sculptures monumentales intitulé "Les braves" rend hommage au courage des Américains qui périrent ici pour libérer la France. Au milieu, "Debout la liberté" encadrée par "Les ailes de l'espoir" et par "Les ailes de la fraternité", des œuvres signées Anilore Banon.
Sous un feu nourri, et dans l’impossibilité pour les blindés de franchir le cordon de galets, les vagues d’assaut successives échouent et se trouvent immobilisées en ce point de la plage, où les hommes sont talonnés par la marée montante. C’est en fin de matinée seulement qu’une percée est réussie vers Vierville, à l’ouest de la plage, tandis que deux destroyers approchent au plus près du rivage pour tirer au canon de marine sur les blockhaus, et que le feu allemand faiblit, faute de munitions.
Un assaut désespéré permet d’approcher les bunkers. Dans l’après-midi, Omaha Beach était américaine, au prix de 3 000 morts… Tout de suite commence le montage d’un port artificiel : le Mulberry A, qu’une tempête détruit moins de quinze jours plus tard. Musées. -Omaha Beach - Normandy american cemetery visitor center Nous sommes ici en terre américaine et pour cause : 9 386 jeunes gens venus d’outre-Atlantique y reposent. D’où l’intérêt de l’exposition permanente présentée par le centre d’accueil de la nécropole, conçue par l’American Battle Monuments Commission, principalement à l’intention des visiteurs US. Cimetière américain
Musée Mémorial d'Omaha Beach.
Il s’inspire de l’idée-force qui émane de ce site du Débarquement : le souvenir de jeunes gens tués sur ce champ de bataille. Ici, le matériel et les armements exposés importent moins que les photos personnelles, les lettres et les témoignages. Musée Mémorial d'Omaha Beach
-Overlord - Museum - Omaha Beach Du D-Day à la libération de Paris, tout un ensemble de scènes reconstituées à l’aide de matériel d’époque et de mannequins. Au total, le musée a collecté plus de 10 000 pièces dont l’agencement permet de sefaire une idée précise de ce que vécurent les diverses armées qui s’affrontèrent au printemps et à l’été 1944. Musée
Normandy American Cemetery Visitor Center - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Musée Mémorial d'Omaha Beach - Musée/Monument/Site - Voir la fiche Overlord - Museum - Omaha Beach - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Ce commentaire a été modifié le 05/06/2019 à 18:10
Ovnis et nucléaire : autres révélations (vidéo) Depuis la seconde guerre mondiale, des centaines de témoignages attestent du survol des sites nucléaires par des ovnis. Certains de ces objets volants non-identifiés iraient même jusqu’à interférer avec le matériel. Ces évènements, répétés, traduisent-ils une intention de la part d’intelligences à l’œuvre ? Deux spécialistes du sujet, Robert Hastings et Nicolas Dumont, nous livrent d’autres révélations et proposent de nouvelles pistes de réflexions. Robert Hastings est un enquêteur américain, spécialiste des survols de centrales nucléaires. Dès l’adolescence, il est confronté au secret planant sur ces phénomènes. Son père est alors officier de l’US Air Force et sa famille vit sur la base militaire. En 1967, à 17 ans, Robertentend une rumeur : des ovnis manœuvreraient près du site. Piqué de curiosité, l’homme ne cessera jamais de vouloir faire la lumière sur ce phénomène. En quarante ans, il interview une centaine de militaires, dont les témoignages sont sans équivoque. Combien de cas d’ovnis survolant des centrales avez-vous recensé ? En me basant sur les témoignages de vétérans que j’ai interviewé, il y a eu – entre 1945 et 2015 – au mois 125 cas d’incursions d’ovnis sur des sites de missiles nucléaires, aires de stockage d’armes nucléaires, sites d’essais d’armes nucléaires au Nevada et dans le Pacifique, ainsi que d’autres lieux qui sont en lien. Je ne peux bien sûr qu’évoquer les cas que je connais. Je suis certain que bien d’autres incidents ont eu lieu au fil des années, mais je n’ai pour l’instant pas localisé et interviewé d’anciens militaires ou de vétérans impliqués. Avez-vous des preuves tangibles de la présence d’ovnis sur ces sites ? Lors de bien des incidents, quand un ovni manœuvre près de sites de lancement, il est suivi par radar. Bien sûr, ces enregistrements sont classés secrets par l’US Air Force, et ne sont déclassifiés que des décennies plus tard, par le biais du Freedom of Information Act. Certaines données radar sont alors révélées au grand public et viennent corroborer les témoignages faisant état de la présence d’ovnis près de missiles nucléaires. Par exemple, les archives officielles de Malmstrom AFB (Air Force Base) confirment que le radar a capté jusqu’à 9 ovnis près de sites nucléaires, début novembre 1975. Dans d’autres cas, des traces de radiations ont été détectés là ou un ovni avait atterri, près d’un site nucléaire. C’est arrivé en décembre 1980, àla Royal AirForce Bentwaters airbase en Angleterre, occupée alors par l’US Air Force. Dans ce cas, très connu sous le nom de « Cas de la Forêtde Rendlesham », il y eu des activités d’ovnis près du site de stockage d’armes nucléaires. J’ai interviewé des témoins oculaires ayant vu l’appareil. Le Colonel Charles Halt, aujourd’hui retraité de l’USAF, explique que l’ovni a projeté une sorte de faisceau laser sur les bunkers de stockage nucléaire. Dans la forêt environnante, un appareil aatterri et laissé une signature radioactive au sol et des traces d’un train d’atterrissage. Avons-nous une idée de la nature des aéronefs ? Et de celle des êtres qui les « pilotent » ? Ces appareils volent à une vitesse telle et manœuvrent de telle façon, qu’ils sont technologiquement supérieurs à n’importe quel aéronef fait par l’homme, même en 2019. Bien sûr, ces caractéristiques ont été rapportées depuis le milieu des années 1940, à l’époque des aéronefs à hélices, capables de performances bien inférieures à celles des appareils à réaction d’aujourd’hui. Cela implique que les ovnis ne sont pas faits par l’homme – à moins qu’ils soient pilotés par des humains du futur qui maîtrisent le voyage dans le temps. Mon avis, c’est que les ovnis appartiennent à des êtres d’autres mondes, qui voyagent avec facilité dans l’univers. Il existe de nombreux témoignages à travers le monde, de personnes fiables, qui rapportent avoir vu des ovnis posés au sol, et des êtres qui se déplacent aux alentours.Leur description est sans équivoque: ils ne sont pas humains et le fait que leur descriptionvarie, indiquerait qu’il pourrait y avoir plus d’une race d’extraterrestres sur terre. Pourquoi les ovnis s’intéresseraient-ils au nucléaire ? Nous ne pouvons que faire des suppositions. Une possibilité serait que les ovnis, s’ils sont pilotés par des aliens, sont utilisés pour interférer, ici et là, avec les armes nucléaires américaines. Peut-être pour transmettre le message que les humains « jouent avec le feu » et que par la simple présence du nucléaire nous mettons en péril l’avenir de l’humanité. Une guerre nucléaire à grande échelle serait catastrophique pour la civilisation et l’intégrité de la planète, à cause des radiations. Il existe des rapports fiables qui font état d’ovnis qui surveillent et interfèrent avec des missiles balistiques intercontinentaux russes, ce n’est donc pas uniquement un problème américain. Leur comportement nous renseignent-ils sur leurs intentions ? Ils ont peut-être empêché une catastrophe d’arriver, ou au moins limité son ampleur. D’après des témoins oculaires présents sur le site de Tchernobyl, quelques heures après l’explosion, une orbe couleur laiton est apparue au-dessus du site et a projeté un rayon lumineux sur le « tas » nucléaire. Les techniciens en charge de mesurer les radiations disent que le taux de radiations ambiant a diminué significativement, immédiatement après cela. Si cela est bel et bien arrivé – et je pense que tel est le cas – nous pouvons dire que les intelligences à l’œuvre sont intervenues et ont limité l’ampleur de la catastrophe…
Au-delà des témoins directs de survols d’ovnis, des milliers de personnes dans le monde disent avoir été enlevées par ces intelligences. Leurs récits saisissants nous permettent d’élargir notre champ de compréhension du phénomène. Nicolas Dumont est psychologue clinicien et psychothérapeute transpersonnel. En 7 ans, il a accompagné une centaine de personnes qui auraient été abductées. Il a également apporté son savoir-faire au CeroFrance (association créée pour répondre aux interrogations des personnes ayant vécu un enlèvement ou un contact), en tant que psychologue clinicien, avec des séances individuelles et de groupes.
Comment vous assurez-vous de la fiabilité des témoignages reçus ? Il y a plusieurs éléments que je prends en compte : tout d’abord, commepsychologue clinicien, je situe le discours au sein d’une personnalité lors du et des premiers entretiens. C’est de ma compétence de psychopathologue de faire cela. La pathologie psychiatrique est un trouble, l’abduction est une expérience. Ce sont deux choses différentes mais elles peuvent coexister : On peut être abducté et être psychiquement sain ; on peut être à la fois abducté et souffrir de troubles psychiatriques ; enfin l’abduction peut avoir des conséquences psychopathologiques. Une fois cela clarifié, il est plus facile ensuite de co-explorer l’expérience et ses conséquences pour la personne, mais aussi comment la personne entre en relation avec son expérience, commentelle l’intègre, l’utilise ou non. Il est rare qu’il n’y ait que le récit d’abduction : Il y a la plupart du temps des symptômes psychotraumatiques qui co-existent avec des éveils psychospirituels, des manifestations parapsychologiques, des capacités psi, des antécédents familiaux (abduction chez les parents, les grands-parents), des traces sur le corps, des observations d’ovnis, parfois même avec d’autres personnes (des voisins observant un ovni au-dessus de la maison de leur voisin qui vit une abduction), et d’autres signes spécifiques, certains détails insignifiants du récit mais qu’on retrouve chez beaucoup d’expérienceurs. Dans quelle mesure ces témoignages vous semblent-ils fondés sur des faits réels ? S’il n’y avait pas de fait réel, alors il ne s’agirait finalement que d’une expérience psychologique ou psychopathologique classique et nous n’aurions pas besoin d’une nouvelle catégorie clinique : cela relèverait d’un délire à thématique ufologique, ou de la mythomanie, de l’hystérie, etc. Nous avons bien à faire, selon moi, avec l’expérience tangible d’un contact entre un humain et une altérité radicale. C’est cela qui est passionnant ! Celle-ci laisse des empreintes physiques (traces corporelles, marques au sol, tracés radars, observations par témoins externes, photos, vidéos, etc.), psychiques (syndrome de stress post traumatique, messages à thématiques écologiques, etc.), énergétique (ampoules qui grillent, montres qui s’arrêtent, poltergeist, éveils de kundalini, etc.) et spirituelle (éveils des capacités psi, ouvertures du cœur, accès à des connaissances nouvelles, etc.). Avez-vous une idée de la nature de ces intelligences ? Sont-elles exogènes ? Je peux seulement dire de ces intelligences qu’elles sont d’une altérité radicale. Avoir une idée d’elle implique que nous sommes capables en tant qu’humain d’approcher cette altérité sans avoir à la déformer, à l’halluciner, à l’inscrire dans du connu… On ne peut la contenir avec notre pensée, peut-être même pas avec notre sensorialité. Je pense donc que nous en sommes encore bien loin de pouvoir vraiment en approcher la nature. Elle nous met pour le moment en chemin. On entend souvent : mais pourquoi ne se montrent-ils pas à nous ? Je réponds : mais comment faisons-nous pour ne pas les voir ? Je peux cependant penser qu’il y a un spectre d’expériences et d’êtres, avec des niveaux de conscience variés. En m’appuyant sur une approche primaire des récits, je peux dire qu’il y a environ 6 grandes catégoriesd’êtres, dont l’origine la plus vraisemblable est exogène et extra-terrestre. Maintenant, une approche historique et anthropologique du phénomène montre qu’il vaut mieux être prudent : les récits des années 1940 apparaissent bien kitch et très culturellement inscrits au regard d’aujourd’hui. Dans 30 ans, comment percevrons-nous les récits d’aujourd’hui ? Avez-vous déjà eu connaissance de témoignages relatifs au nucléaire ? Un lien est-il fait avec l’écologie ? Oui. L’année du survol des centrales nucléaires par les fameux « drônes», une abductée avait reçue deux mois avant le message par ses « visiteurs » qu’une action serait faite autour des centrales pour éveiller l’attention civile au fait d’arrêter le nucléaire maintenant. S’en est suivi le survol de toutes les centrales par des « drônes », action qui n’a jamais à ma connaissance été revendiquée, par contre, on ade nombreux témoignages affirmant que ces survols étaient le fait d’ovnis. Dans le discours des abductés, la question du nucléaire est souvent prise dans les messages d’avertissement écologiques. Ce n’est pas seulement le nucléaire qui est pointé mais la destruction de toute vie sur notre planète, par tous les moyens que nous avons créés pour cela. Quel message vous semblent-ils vouloir « infuser », au travers de ces survols ? Il est intéressant de noter plusieurs éléments:d’abord, ils veulent être vus,il s’agit donc moins d’observation que de contacts. Ces contacts, historiquement, commencent à distance et se rapprochent peu à peu jusqu’aux abductions. Ensuite, les observations, même à très grande distance, sont souvent intriquées psychiquement avec « l’observateur ». Parfois, le témoin se sent en lien psychique avec l’ovni, « scanné » par lui, et changé définitivement par cette expérience, qui peut enclencherune accélération de l’évolution psycho-spirituelle du témoin. Puis, il ya un lien direct entre le nucléaire et les ovnis ; entre l’ufologie, l’effondrement écologique, et la conscience. Ce qui « infuse », pour moi, c’est d’abord la chance qu’est un Autre pour évoluer. Voyez le film « premier contact » : les ovnis arrivent et sont là. Ils ne bougent pas, ne font rien d’autre qu’être là. Et c’est l’humanité qui bouge autour, s’agite, puis peu à peu fait le chemin verseux, vers leur langage. En faisant ce chemin, l’humanité va grandir. Ce n’est pas tant eux la question, que nous, dans notre désir d’aller rencontrer l’Autre. L’interdépendance est la seconde clé, car, dans le fil de notre croissance dépend leur survie. C’est pour cela qu’ils viennent. Quand nous comprenons, nous grandissons, et ils peuvent repartir, nous laissant à notre chemin. (Source : INREES)
Emission du 13/02/2018 avec Daniel Harran, docteur ès sciences et Maître de conférences en physique, enseignant-chercheur à l’université. Autour de son ouvrage: Les OVNIS et le nucléaire, le choc d’une réalité ignorée. Ce livre apporte une réponse claire autant qu’inattendue à tous ceux quis’interrogent sur la pertinence de la technologie nucléaire, et, sur lesens des manifestations d’ovnis ⇓
Pas De Chinoiserie Pour Le Hong Kong Ballet - De toute évidence, le Hong Kong Ballet ne renie pas ses origines. Sa distribution est majoritairement asiatique «et très jeune», précise Cynthia Harvey. Courtoisie La Presse Maud Cucchi Le Droit. Dès mardi soir, le CNA accueille pour la première fois le Hong Kong Ballet,l'une des institutions les plus prometteuses de la danse asiatique. Pour ses débuts au CNA, la compagnie bénéficie d'une généreuse vitrine: elle proposera d'abord un programme mixte d'oeuvres contemporaines , suivi deux jours plus tard de La Belle au bois dormant, ballet classique et familial par excellence. De quoi faire connaissance avec une compagnie en plein essor et bien décidée à se démarquer sur la scène internationale. Ne cherchez pas l'orientalisme, l'exotisme du «style asiatique»! Le Hong Kong Ballet, dirigé depuis 2009 par la première ballerine suédoise Madeleine Onne, se tourne surtout vers l'Occident en matière d'inspiration artistique. Sa directrice a fait appel à l'ancienne danseuse étoile Cynthia Harvey dans la production de La Belle au bois dormant. «Elle savait que mes goûts sauraient satisfaire ceux d'un public asiatique,» partage la productrice et chorégraphe qui s'est fortement inspirée du ballet original signé Marius Petipa. Même la scénographie et les costumes, qui devaient à l'origine être créés par un collaborateur chinois, ont finalement été confiés à l'Anglais Mark Bailey, un habitué des productions à grand déploiement. «Les gens à Hong Kong aiment les dorures et tout ce qui brille», explique Cynthia Harvey. Dans sa production, les choix esthétiques de La Belle au bois dormant reflètent le faste de l'époque Louis XIV et rendent hommage à la galeriedes Glaces du château de Versailles. «C'est luxuriant et chargé», résume la conceptrice, ton sur ton avec cette chorégraphie à haut potentiel féérique et emphatique. Sur la musique de Tchaïkovski interprétée par l'Orchestre du CNA, l'histoire de ce ballet est un exemple parfait de la conduite amoureuse classique. La scène des quatre prétendants de la princesse Aurore fait passer la jeune fille de bras en bras au gré d'une série d'équilibres périlleux. «Le test suprême pour une danseuse!», rappelle Cynthia Harvey. L'homme qui assurera la beauté rigoureuse de ses arabesques gagnera-t-il le gros lot? Dans le premier acte, le prince indien a été remplacé par son homologue chinois. La rencontre avec le Prince Désiré - rien que le prénom est censé faire monter la température - fait alterner le premier danseur invité Friedemann Vogel et l'interprète Jia-bo Li. De toute évidence, le Hong Kong Ballet ne renie pas ses origines. Sa distribution est majoritairement asiatique «et très jeune», précise Cynthia Harvey. «Les danseurs asiatiques travaillent très fort, note-t-elle. À tel point qu'il a fallu que je leur dise parfois d'arrêter, de peur qu'ils se blessent.» Après l'Amérique au XXe siècle, l'Asie semble bien devenir le nouvel eldorado du ballet: le marché est vaste, les compagnies se multiplient, les capitaux existent et les talents s'y développent rapidement. Coaché par les meilleurs Occidentaux, le Hong Kong Ballet pourrait bien mettre sur pointe sa propre renommée.
Ce commentaire a été modifié le 05/06/2019 à 07:50
Mondial du fromage:Tours capitale mondiale du fromage et des produits laitiers.
Les professionnels du fromage et des produits laitiers s’étaient donné rendez-vous à Tours (Indre-et-Loire) pour le grand rendez-vous mondial du secteur. L’occasion de développer certains marchés internationaux et de découvrir les nouvelles tendances à l’étranger.
Ce commentaire a été modifié le 04/06/2019 à 18:06
Laurence Benamou, Edouard Guihaire à Londres -
Agence France-Presse Portsmouth.
Quelque 250 vétérans britanniques ont pris le large mercredi soir vers la France, dans le sillage de leur périple, 75 ans plus tôt..Pour délivrer l'Europe du joug nazi, après une cérémonie poignante à Portsmouth pour l'anniversaire du « Jour J » en présence de représentants de 16 pays.
L'image du paquebot larguant les amarres des côtes anglaises pour rejoindre lesplages normandes a clos la première journée d'hommages à ceux tombés...Lors de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle ont notamment assisté les présidents américain Donald Trump et français Emmanuel Macron et la reine Élisabeth II.
Mercredi matin, les célébrations ont commencé avec la projection sur un écran géant d'images du D-Day. AP
« J'étais sur les côtes françaises pour appuyer les gens qui étaient envoyés à l'eau, pour essayer de les faire sortir...De l'eau sains et saufs », a raconté Thierry Cordish, Britannique de 96 ans, un des vétérans présents mercredi.
« Si on ne parle pas (du Débarquement), ça va disparaître, on va l'oublier, il faut conserver la mémoire », a-t-il ajouté.
Portsmouth (sud de l'Angleterre) avait été le port de départ pour Sword Beach, la plage normande la plus à l'est des cinq choisies...Pour le débarquement des Alliés en Normandie (ouest de la France), la plus grande opération de ce type en nombre de navires engagés.
Au soir du 6 juin 1944, plus de 150 000 Alliés avaient pris pied sur le sol français, dont plus de 10 000 furent tués... Blessés ou disparurent dans l'opération, selon les chiffres du Mémorial de Caen.
Les dirigeants d'une quinzaine de pays européens étaient présents lors des célébrations de mercredi. AFP
Mercredi matin, les célébrations ont commencé avec la projection sur un écran géant d'images du « D-Day »...Montrant ces soldats qui, au péril de leur vie, débarquèrent sur les plages de Normandie.
Une dizaine de vétérans sont ensuite montés sur scène, émus, avant d'être salués par une ovation debout du public.
« Défendre Ces Libertés »
Au côté de la reine, de Donald Trump et d'Emmanuel Macron figuraient notamment les premiers ministres britannique Theresa May et canadien Justin Trudeau et la chancelière allemande Angela Merkel.
M. Trump, qui concluait à cette occasion une visite d'État au Royaume-Uni entaméelundi, a lu une prière que son prédécesseur Franklin D. Roosevelt déclama à la radio au soir du 6 juin 1944 en soutien à ceux qui combattaient alors pour « libérer une humanité souffrante ».
EmmanueMacron a lu la lettre d'adieu déchirante d'un jeune résistant, Henri Fertet, fusillé à l'âge de 16 ans. AFP
Emmanuel Macron a lu pour sa part la lettre d'adieu déchirante d'un jeune résistant, Henri Fertet, fusillé à l'âge de 16 ans.
Après 87 jours d'emprisonnement et de torture, il écrivit à ses parents.. « Je meurs pour ma patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. [...] Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? ».
Angela Merkel a elle souligné dans un communiqué que le Débarquement avait « libéré » les Allemands du « national-socialisme »...Et permis « la réconciliation, l'unification au sein de l'Europe ».
Pour commémorer cette journée historique, les pays représentés à Portsmouth ont adopté une « Déclaration »...Pour « faire en sorte que les sacrifices du passé ne soient jamais vains ».
Absente des célébrations, la Russie a appelé à ne pas « exagérer » l'importance du Débarquement...Et à ne pas « minorer » ainsi le rôle de l'URSS dans la défaite d'Hitler.
Angela Merkel a rencontré la reine Élisabeth II et Theresa May. Reuters
Réunion internationale oblige, la célébration a donné lieu à plusieurs rencontres bilatérales.
Donald Trump et Angela Merkel ont ainsi discuté une dizaine de minutes, abordant notamment la situation en Libye, selon la Maison-Blanche.
Emmanuel Macron a passé de son côté 20 minutes avec Theresa May, l'occasion d'évoquer les crises du Moyen-Orient ainsi que la COP26 sur le climat que le Royaume-Uni souhaite accueillir, a indiqué l'Élysée.
En fin de journée, le président français a rendu hommage à Caen à 70 Résistants exécutés par les Allemands dans la prison de cette ville de Normandie le 6 juin 1944, déclarant qu'il était « extrêmement important »...De « saluer l'implication de la Résistance intérieure et des martyrs qui sont tombés » après avoir « honoré ce (mercredi) matin l'ensemble des forces alliées qui ont débarqué le 6 juin au matin pour libérer le sol français ».
Jeudi matin, il retrouvera Theresa May et des vétérans britanniques pour la pose de la première pierre d'un mémorial britannique en Normandie.
Ce sera le dernier grand rendez-vous officiel de Mme May, qui a jeté l'éponge après avoir échoué à mettre en oeuvre le Brexit, avant sa démission vendredi.
Trump En Irlande.
Des membres d'équipage de la frégate HMS Northumberland ont pratiqué des gestes en prévision d'un hommage aux vétérans de la Seconde Guerre mondiale. AFP
Après la cérémonie à Portsmouth, M. Trump s'est rendu en Irlande où il a assuré le premier ministre Leo Varadkar que le problème posé par le Brexit pour « (son) mur, (sa) frontière » finirait par trouver une issue positive.
Ce à quoi le dirigeant irlandais a immédiatement répondu : « Je pense qu'il y a une chose que nous voulons éviter, bien sûr, c'est un mur ou une frontière »...La frontière entre la république d'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord est actuellement ouverte à la circulation ...Des biens et des personnes, les deux pays étant membres de l'UE, mais Dublin craint que le Brexit n'entraîne le retour d'une frontière physique.
L'imprévisible président va ensuite rejoindre son complexe hôtelier sur la côte ouest du pays, et participera à la suite des commémorations...Du Débarquement jeudi en France, où plusieurs dizaines d'Amérindiens ont rendu hommage mercredi sur la plage d'Omaha Beach à leurs ancêtres qui y avaient débarqué.
« J'ai été un des 175 Amérindiens sur Omaha la sanglante. A la mi-journée, ma compagnie était quasi anéantie », a déclaré Charles Norman Shay, bientôt 95 ans.
À 97 Ans, Un Vétéran Réédite Son Saut Du 6 Juin 1944 -
Antoine Agasse Agence France-Presse Carentan
Il craignait que les Normands n'aient pas pardonné les destructions de la guerre. Soixante-quinze ans après, le vétéran américain Tom Rice, 97 ans, a réédité son saut du 6 juin 1944 sous les acclamations de la foule.
«Un beau vol, un beau saut, tout était parfait!», a lancé l'ancien parachutiste de la 101e division aéroportée américaine, à son atterrissage dans un champ au nord de Carentan, dans le nord-ouest de la France.
Porté par un parachute aux couleurs américaines, le vétéran, qui sautait en tandem, a été longuement applaudi par un public venu très nombreux.
Casquette de la 101e Airborne, lunettes fumées, le vieil homme à la démarche hésitante a salué la foule en faisant le V de la victoire.
Il y a 75 ans jour pour jour, à seulement 22 ans, il avait embarqué en Angleterre dans un Douglas C-47 le 5 juin au soir, avant...D'être largué en pleine nuit au-dessus du Cotentin, dans le pays normand, avec les 9000 autres hommes de sa division.
Alourdi par un équipement de 50 kilogrammes, happé par la vitesse de l'avion, il était resté accroché à la carlingue, avant de parvenir à se détacher,non sans quelques blessures.
L'objectif de sa division était alors de sécuriser les routes des marais de Carentan, une ville à l'intersection des plages d'Utah et d'Omaha Beach,où devaient débarquer...Une centaine de milliers de soldats dès l'aube. Avec ses hommes, Tom Rice...Devait prendre position à l'écluse de la Barquette, sur le canal de Carentan à la mer, ce qu'il fit avec succès.
«On A Détruit Votre Pays» .
Tom Rice a parlé aux médias après son saut en parachute.
AFP
À 97 ans, un vétéran américain saute en parachute ...
Depuis cette date, le parachutiste devenu professeur d'histoire a effectué unesoixantaine de sauts, célébrant notamment le Jour J chaque mois de juindepuis six ans.
«Il saute pour tous ceux qui se sont sacrifiés pendant la Seconde Guerre mondiale, aussi longtemps qu'il le pourra», raconte son épouse Brenda Rice, qui a assisté à son dernier saut.
En 1994 déjà, il avait sauté en parachute en Normandie pour les cérémonies du 50e anniversaire du Débarquement.
Mais malgré les années, Tom Rice craignait toujours le ressentiment de la population française.
«Les gens de Carentan ne nous ont jamais pardonnés pour la destruction de leur ville et la mort des membres de leur famille»...Écrivait l'ancien professeur d'histoire de Californie, en 2004, dans son livre Trial by Combat.
«Nous avons fait beaucoup de dégâts, des gens ont été tués, il y avait des impacts d'artillerie, des fenêtres brisées...», a raconté mercredi le vétéran.
En 2018, le maire de Carentan Jean-Pierre Lhonneur l'a reçu en Normandie puis lui a écrit pour l'assurer que tout était pardonné depuis fort longtemps.
«Tous les vétérans disent ça : "on a détruit votre pays"», explique Jean-Pierre Lhonneur. «Ils sont très surpris qu'on les accueille à bras ouverts».
«Je n'aurais jamais pensé qu'il y aurait une foule comme celle-là. C'est incroyable», s'est étonné l'ancien militaire mercredi.
«C'est plus réjouissant que vous ne pouvez imaginer. Les Français sont tellement gentils avec nous et si aimants. Pour la plupart d'entre eux, c'est comme la famille», a-t-il continué.
Ressautera-t-il en Normandie? «Je le referai dès demain !»
Débarquement De Normandie - Un Devoir De Mémoire -
Commémoration du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, hier à Arromanchesles-Bains.
Photo Ludovic Marin, Agence France-PresseCarol Patch-Neveu , Montreal
« J'irai revoir ma Normandie », me chantait souvent ma mère le regard embué lorsque j'étais enfant.
On ne peut pas grandir dans une ville où existe un camp militaire, voir trôner sur une étagère du salon des médailles offertes en l'honneur d'unsimple soldat...Mort au combat à 19 ans, dont avait hérité mon père à la mort de ses parents, sans se poser mille et une questions.
Mais voilà, la famille paternelle était peu loquace, un mystère la hantait à propos de ce jeune frère...Et les anciens combattants se taisaient, leur coeur tanguait à la seule évocation de LA guerre.
« La liberté n'a pas de prix ! », me répond une gentille fleuriste de Caen en juin 1984.
Mon mari et moi finissions notre tour de France en voiture en Normandie avant le retour à Paris.
Nous étions en pèlerinage afin de visiter les cimetières militaires peu après les célébrations du 40e anniversaire du jour J.
Je venais de choisir une « quatre saisons » afin de fleurir la tombe d'un oncle...Que je n'avais jamais connu, membre du Royal Black Watch, mort à 19 ans en juillet 1944, 15 jours après son arrivée en France, au sud de Caen près de Saint-André-sur-Orne.
Je voulais attendre au 24 juin afin d'arpenter le cimetière de Bretteville-sur-Laize. Joli nom, joli paysage ressemblant à la région...Entre Farnham et Cowansville, sa région natale. J'étais en mission. Madame lafleuriste, oui, la liberté a un prix et les tyrans ne meurent pas, ils se réincarnent.
Le cimetière militaire canadien de Bény-sur-Mer est un cimetière militairecanadien de la Seconde Guerre mondiale, situé à Reviers, dans le département du Calvados, au nord-ouest de Caen...
Les Cimetières Du Commonwealth Se Ressemblent, Les Sacrifices Qu'ils Honorent Aussi.
Un grand-papa normand, coiffé d'un béret, arpente « mon » cimetière avec ses petits-fils, il les oblige à lire à voix haute chaque monument, souligne l'âge du soldat.
Il me remarque, s'éloigne discrètement, j'ajoute la plante arborant un message bilingue, les drapeaux du Canada et du Québec.
Je suis immensément soulagée de le retrouver, de lui tendre mes mains et mon coeur.
Je suis en reportage, je photographie tout, de partout, sous tous les angles. Il, ils repose(nt) en paix.
La paix, c'est si fragile. Je quitte lentement sans oublier de signer un registre. Je remercie les Normands de veiller sur eux.
Mon mari m'invite à me retourner. Le grand-papa est immobile devant la tombe d'oncle Ronald, ses petits-fils se penchent pour lire le message.Ils sont si respectueux, ils n'oublieront pas. Le grand-papa sort un mouchoir, de quoi se souvient-il de 1944 ?
Caen a été lourdement bombardé. L'avancée des Alliés était paralysée. Il fallait ourdir une stratégie afin d'ouvrir le front.
Sans chance de survie, Ronald et ses frères d'armes, pions sur l'échiquier, ont fait partie des 693 hommes morts entre Saint-André et May-sur-Orne juste pour libérer la voie vers Falaise.
En 1945, mon grand-père paternel écrit une lettre à un quotidien dans lequel il déplore le manque d'explications pour ce qu'il qualifie d'erreur de stratégie.
En 1984, j'ai compris que « l'erreur » tient à l'horreur de la guerre, l'état-major doit choisir les bataillons qui contribueront à dénouer l'impasse...
À tout prix, peu importe le prix, les moyens justifient la fin, en l'occurrence la libération de la France, des camps de concentration, la fin de cette guerre-là.
Au retour à Caen, ce 24 juin 1984, un p'tit calva 1944 m'aida à noyer ma peine en repensant à toutes ces âmes sacrifiées loin de leur pays...Enfouies dans tous ces cimetières, un patrimoine à chérir. Je n'avais pas alors et j'ai encore moins aujourd'hui le sentiment que les leçons de l'Histoire ont été bien comprises.
L’affiche de la saison.
Tout Tout le monde l’espérait, ils se retrouvent vendredi !
Rendez-vous vendredi pour la première demi-finale de ces internationaux de France qui opposera Nadal à Federer. Vainqueurs respectivement de Stan Wawrinka et Kei Nishikori ce mardi, les deux stars du tennis mondial vont s’expliquer vendredi pour une place en finale. Avec un avantage certain pour l’espagnol, qui a remporté 13 de leurs 15 confrontations sur terre battue et ne s’est jamais incliné ici “chez lui” à Roland Garros devant son grand rival bâlois.
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération
Inauguré le 6 juin 1988, cet espace muséographique constitue l’indispensable introduction à la découverte des hauts lieux du Débarquement. Le Mémorial de Caen s’apprécie aussi pour sa sobre architecture.
Le Mémorial réserve à ses visiteurs des ambiances très diverses mais qui portent toutes le même message : pour apprécier la paix, il faut en savoir un maximum sur la guerre.
Saviez-vous que le Mémorial de Caen abrite une galerie des prix Nobel de la paix ? Cela résume bien son concept : pour apprécier la paix, il faut en savoir un maximum sur la guerre. Au-delà d’une présentation minutieuse du Débarquement et de la Libération, il propose au visiteur une démarche initiatique mettant en perspective les mécanismes (histoire, sociologie, politique, économie…) qui s’enclenchèrent pour aboutir à la Seconde Guerre mondiale. Une façon d’affirmer que la paix est sans cesse menacée et de rappeler que pour l’apprécier à sa juste valeur, il faut savoir de quoi la guerre est faite.
Musée de la paix.
« musée de France » et fait partie de l’International Network of Museums for Peace.
De ce point de vue, le chasseur-bombardier Typhoon suspendu dans le hall d’accueil, avec ses ailes débordant de canons et de roquettes braqués sur la foule, donne l’idée immédiate de ce à quoi une machine de mort ressemble.
Tandis que dans une autre salle, une Jeep avec tout son équipement (la pelle et la hache accrochées sur le côté, les poignées de désembourbement, le pare-brise rabattable) illustre l’émerveillement des populations devant l’efficace ingéniosité des libérateurs américains.
Ce ne sont là que deux exemples, mais le Mémorial est fait de toutes ces rencontres choc qui permettent de ressentir, en plus de recevoir, une information complète sur toutes les phases du conflit.
Le bunker souterrain du général Richter.
C'est bien dans les profondeurs du Mémorial de Caen que vous serez amené à visiter le bunker ayant abrité l'état-major du général Richter.
L'histoire de ce haut dirigeant de la seconde guerre mondiale vous sera expliquée tout au long du tunnel de 70 mètres de longueur creusé à même le calcaire.
Vous l'aurez compris, vous ne pouvez rater cette exposition : le sine qua non de la visite du Mémorial de Caen !
Poursuivez votre visite des environs et de la ville de Caen avec notre sélection des activités incontournables de Caen.
Le Mémorial de Caen - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération, 2014, p.54
Le 8 juin, en apprenant que Port-en-Bessin avait été pris, l’état-major allié soupira de soulagement. En effet il permettait en toute urgence, de décharger les tonnes et les tonnes de carburant que nécessite une guerre de blindés.
Grandcamp et Port-en-Bessin, ports ouverts dans la falaise du Calvados. La perle maritime.
C’est un charmant petit port en effet, niché au pied de la falaise, se composant d’un bassin profond et étroit en retrait d’un vaste avant-port bien protégé par des digues. Aujourd’hui, Port-en-Bessin est l’un des rares ports à ne pas avoir cédé aux sirènes de la navigation de plaisance ; ici, la pêche reste reine et l’authenticité maritime de règle.
En 1944, les Alliés pensaient que son importance stratégique ne pouvait pas avoir échappé aux Allemands. Leur grande crainte était
qu’une contre-attaque prioritaire ne soit dirigée précisément vers ce port situé entre Omaha et Gold.
Premier terminal pétrolie.
rC’est la raison pour laquelle aucun débarquement n’y fut tenté ; aucun bombardement n’y détériora quoi que ce soit : c’était comme s’il n’existait pas. La responsabilité de prendre Port-en-Bessin intact revenait au 47e commando, débarqué au milieu de la 50e division britannique sur Gold. Celui-ci partit discrètement pour une marche à travers la campagne, une progression d’une quinzaine de kilomètres en terrain ennemi et, au soir du 7 juin, lança l’attaque.
Au Mémorial de Caen, le Revolver noué de Carl Fredrik Reuterswärd est le symbole parfait de la non-violence !
Cet assaut depuis la terre décontenança la garnison, mais les lieux étaient bien défendus. Dans les heures qui suivirent, la liaison fut établie tant avec les troupes américaines d’Omaha, qu’avec les Britanniques de Gold. Sécurisé, Port-en-Bessin pouvait devenir le premier terminal pétrolier de l’opération Overlord.
Le Pipe-Line PlutoP.l.u.t.o., pour Pipe-Line Underwater Transport of Oil, fut un outil indispensable de la victoire. Si dans les tout premiers jours du
Débarquement, des pétroliers firent la navette entre l’Angleterre et Port-en-Bessin, rapidement, un oléoduc fut installé à travers la Manche,entre l’île de Wight et Cherbourg.
Ses éléments (tuyaux, pompes…) avaient été rassemblés sur Wight dès 1943, soigneusement camouflés pour échapper à l’espionnage allemand, cette opération prenant le doux nom de Bambi. En bon chien fidèle, Pluto suivit systématiquement la progression des troupes alliées à travers laFrance, jusqu’au Rhin.
Port-en-Bassin - Musée des épaves sous-marines
Dans ce musée de l’étrange se trouve présenté le résultat de 20 ans d’exploration sous-marine sur les épaves de navires de guerre coulés en juin 1944 devant les côtes normandes.
Musée des épaves
Musée des épaves sous-marines - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
source : Hors Série - 1944 : L'été de la libération, 2014, p.46
De sinistre mémoire parce que les pertes y furent terribles. Ici, les troupes américaines setrouvèrent bloquées par des défenses plus fortes que prévues, tandis que la mer, rougie de sang, les empêchait de reculer.
Lieu de mémoire.
Pour ressentir toute l’émotion suscitée par les lieux, il faut entrer dans le cimetière militaire américain de Colleville et se diriger vers sa partie centrale. Là, si on fait lentement un tour sur soi-même, la vision sur les croix strictement identiques, taillées dans du marbre de Carrare blanc, s’alignant en perspectives parfaites, est à donner le tournis.
Chacune de ces croix porte le nom d’un homme mort pour la Libération. La majorité de ces jeunes Américains n’aura connu de la France que les vagues de la Manche, le sable et les galets de la plage !
Table d’orientation.
Au bout de la nécropole, côté mer, sous de grands pins maritimes, un belvédère domine la plage, avec une table d’orientation qui matérialise les différents secteurs du Débarquement. Un escalier permet de rejoindrele rivage. Si la marée est basse, on marchera vers la mer jusqu’à une levée de galets. C’est un lieu terrible.
A Vierville-sur-Mer, un reste du port artificiel établi devant Omaha Beach, mais qui fut démantelé par une tempête peu de temps après le D-Day
De là, côté terre, on voit les escarpements du rivage et on distingue des blockhaus ; côté mer, si le flot est commencé, on voit la vague qui inéluctablement se rapproche. On se trouve alors en condition idéale pour imaginer ce qui se passa ici le 6 juin 1944.
Plage gagnée au prix de 3 000 morts.
À 6 h 30, comme les premières vagues d’assaut se préparent à jaillir de leurs péniches de débarquement, les bombardements aériens sont supposés avoir réduit les batteries côtières au silence.
Malheureusement, les avions ont manqué leurs cibles.
Sort imprévu que celui des soldats morts noyés en sortant des barges de débarquement.Plus grave, l’état-major allié n’a pas reçu l’information selon laquelle une division de 12 000 Allemands aguerris, reposés et bien armés, vient d’être positionnée sur la côte.
Un ensemble de 3 sculptures monumentales intitulé "Les braves" rend hommage au courage des Américains qui périrent ici pour libérer la France. Au milieu, "Debout la liberté" encadrée par "Les ailes de l'espoir" et par "Les ailes de la fraternité", des œuvres signées Anilore Banon.
Sous un feu nourri, et dans l’impossibilité pour les blindés de franchir le cordon de galets, les vagues d’assaut successives échouent et se trouvent immobilisées en ce point de la plage, où les hommes sont talonnés par la marée montante. C’est en fin de matinée seulement qu’une percée est réussie vers Vierville, à l’ouest de la plage, tandis que deux destroyers approchent au plus près du rivage pour tirer au canon de marine sur les blockhaus, et que le feu allemand faiblit, faute de munitions.
Un assaut désespéré permet d’approcher les bunkers. Dans l’après-midi, Omaha Beach était américaine, au prix de 3 000 morts… Tout de suite commence le montage d’un port artificiel : le Mulberry A, qu’une tempête détruit moins de quinze jours plus tard.
Musées.
-Omaha Beach - Normandy american cemetery visitor center
Nous sommes ici en terre américaine et pour cause : 9 386 jeunes gens venus d’outre-Atlantique y reposent. D’où l’intérêt de l’exposition permanente présentée par le centre d’accueil de la nécropole, conçue par l’American Battle Monuments Commission, principalement à l’intention des visiteurs US.
Cimetière américain
Musée Mémorial d'Omaha Beach.
Il s’inspire de l’idée-force qui émane de ce site du Débarquement : le souvenir de jeunes gens tués sur ce champ de bataille. Ici, le matériel et les armements exposés importent moins que les photos personnelles, les lettres et les témoignages.
Musée Mémorial d'Omaha Beach
-Overlord - Museum - Omaha Beach
Du D-Day à la libération de Paris, tout un ensemble de scènes reconstituées à l’aide de matériel d’époque et de mannequins. Au total, le musée a collecté plus de 10 000 pièces dont l’agencement permet de sefaire une idée précise de ce que vécurent les diverses armées qui s’affrontèrent au printemps et à l’été 1944.
Musée
Normandy American Cemetery Visitor Center - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Musée Mémorial d'Omaha Beach - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Overlord - Museum - Omaha Beach - Musée/Monument/Site - Voir la fiche
Depuis la seconde guerre mondiale, des centaines de témoignages attestent du survol des sites nucléaires par des ovnis. Certains de ces objets volants non-identifiés iraient même jusqu’à interférer avec le matériel.
Ces évènements, répétés, traduisent-ils une intention de la part d’intelligences à l’œuvre ? Deux spécialistes du sujet, Robert Hastings et Nicolas Dumont, nous livrent d’autres révélations et proposent de nouvelles pistes de réflexions.
Robert Hastings est un enquêteur américain, spécialiste des survols de centrales nucléaires. Dès l’adolescence, il est confronté au secret planant sur ces phénomènes. Son père est alors officier de l’US Air Force et sa famille vit sur la base militaire. En 1967, à 17 ans, Robertentend une rumeur : des ovnis manœuvreraient près du site. Piqué de curiosité, l’homme ne cessera jamais de vouloir faire la lumière sur ce phénomène. En quarante ans, il interview une centaine de militaires,
dont les témoignages sont sans équivoque.
Combien de cas d’ovnis survolant des centrales avez-vous recensé ?
En me basant sur les témoignages de vétérans que j’ai interviewé, il y a eu – entre 1945 et 2015 – au mois 125 cas d’incursions d’ovnis sur des sites de missiles nucléaires, aires de stockage d’armes nucléaires, sites d’essais d’armes nucléaires au Nevada et dans le Pacifique, ainsi que d’autres lieux qui sont en lien. Je ne peux bien sûr qu’évoquer les cas que je connais. Je suis certain que bien d’autres incidents ont eu lieu au fil des années, mais je n’ai pour l’instant pas localisé et interviewé d’anciens militaires ou de vétérans impliqués.
Avez-vous des preuves tangibles de la présence d’ovnis sur ces sites ?
Lors de bien des incidents, quand un ovni manœuvre près de sites de lancement, il est suivi par radar. Bien sûr, ces enregistrements sont classés secrets par l’US Air Force, et ne sont déclassifiés que des décennies plus tard, par le biais du Freedom of Information Act.
Certaines données radar sont alors révélées au grand public et viennent corroborer les témoignages faisant état de la présence d’ovnis près de missiles nucléaires. Par exemple, les archives officielles de Malmstrom AFB (Air Force Base) confirment que le radar a capté jusqu’à 9 ovnis près de sites nucléaires, début novembre 1975.
Dans d’autres cas, des traces de radiations ont été détectés là ou un ovni avait atterri, près d’un site nucléaire. C’est arrivé en décembre 1980, àla Royal AirForce Bentwaters airbase en Angleterre, occupée alors par l’US Air Force. Dans ce cas, très connu sous le nom de « Cas de la Forêtde Rendlesham », il y eu des activités d’ovnis près du site de stockage d’armes nucléaires. J’ai interviewé des témoins oculaires ayant vu l’appareil. Le Colonel Charles Halt, aujourd’hui retraité de l’USAF,
explique que l’ovni a projeté une sorte de faisceau laser sur les bunkers de stockage nucléaire. Dans la forêt environnante, un appareil aatterri et laissé une signature radioactive au sol et des traces d’un train d’atterrissage.
Avons-nous une idée de la nature des aéronefs ? Et de celle des êtres qui les « pilotent » ?
Ces appareils volent à une vitesse telle et manœuvrent de telle façon, qu’ils sont technologiquement supérieurs à n’importe quel aéronef fait par l’homme, même en 2019. Bien sûr, ces caractéristiques ont été rapportées depuis le milieu des années 1940, à l’époque des aéronefs à hélices, capables de performances bien inférieures à celles des appareils à réaction d’aujourd’hui. Cela implique que les ovnis ne sont pas faits par l’homme – à moins qu’ils soient pilotés par des humains du
futur qui maîtrisent le voyage dans le temps. Mon avis, c’est que les ovnis appartiennent à des êtres d’autres mondes, qui voyagent avec facilité dans l’univers. Il existe de nombreux témoignages à travers le monde, de personnes fiables, qui rapportent avoir vu des ovnis posés au sol, et des êtres qui se déplacent aux alentours.Leur description est sans équivoque: ils ne sont pas humains et le fait que leur descriptionvarie, indiquerait qu’il pourrait y avoir plus d’une race d’extraterrestres sur terre.
Pourquoi les ovnis s’intéresseraient-ils au nucléaire ?
Nous ne pouvons que faire des suppositions. Une possibilité serait que les ovnis, s’ils sont pilotés par des aliens, sont utilisés pour interférer, ici et là, avec les armes nucléaires américaines. Peut-être pour transmettre le message que les humains « jouent avec le feu » et que par la simple présence du nucléaire nous mettons en péril l’avenir de l’humanité. Une guerre nucléaire à grande échelle serait catastrophique pour la civilisation et l’intégrité de la planète, à cause des radiations. Il existe des rapports fiables qui font état d’ovnis qui surveillent et interfèrent avec des missiles balistiques intercontinentaux russes, ce n’est donc pas uniquement un problème américain.
Leur comportement nous renseignent-ils sur leurs intentions ?
Ils ont peut-être empêché une catastrophe d’arriver, ou au moins limité son ampleur. D’après des témoins oculaires présents sur le site de Tchernobyl, quelques heures après l’explosion, une orbe couleur laiton est apparue au-dessus du site et a projeté un rayon lumineux sur le « tas » nucléaire. Les techniciens en charge de mesurer les radiations disent que le taux de radiations ambiant a diminué significativement, immédiatement après cela. Si cela est bel et bien arrivé – et je pense
que tel est le cas – nous pouvons dire que les intelligences à l’œuvre sont intervenues et ont limité l’ampleur de la catastrophe…
Comment vous assurez-vous de la fiabilité des témoignages reçus ?
Il y a plusieurs éléments que je prends en compte : tout d’abord, commepsychologue clinicien, je situe le discours au sein d’une personnalité lors du et des premiers entretiens. C’est de ma compétence de psychopathologue de faire cela. La pathologie psychiatrique est un trouble, l’abduction est une expérience. Ce sont deux choses différentes mais elles peuvent coexister : On peut être abducté et être psychiquement sain ; on peut être à la fois abducté et souffrir de troubles psychiatriques ; enfin l’abduction peut avoir des conséquences psychopathologiques. Une fois cela clarifié, il est plus facile ensuite de co-explorer l’expérience et ses conséquences pour la personne, mais aussi comment la personne entre en relation avec son expérience, commentelle l’intègre, l’utilise ou non. Il est rare qu’il n’y ait que le récit d’abduction : Il y a la plupart du temps des symptômes psychotraumatiques qui co-existent avec des éveils psychospirituels, des manifestations parapsychologiques, des capacités psi, des antécédents familiaux (abduction chez les parents, les grands-parents), des traces sur le corps, des observations d’ovnis, parfois même avec d’autres personnes (des voisins observant un ovni au-dessus de la maison de leur voisin qui vit une abduction), et d’autres signes spécifiques, certains détails insignifiants du récit mais qu’on retrouve chez beaucoup d’expérienceurs.
Dans quelle mesure ces témoignages vous semblent-ils fondés sur des faits réels ?
S’il n’y avait pas de fait réel, alors il ne s’agirait finalement que d’une expérience psychologique ou psychopathologique classique et nous n’aurions pas besoin d’une nouvelle catégorie clinique : cela relèverait d’un délire à thématique ufologique, ou de la mythomanie, de l’hystérie, etc. Nous avons bien à faire, selon moi, avec l’expérience tangible d’un contact entre un humain et une altérité radicale. C’est cela qui est passionnant ! Celle-ci laisse des empreintes physiques
(traces corporelles, marques au sol, tracés radars, observations par témoins externes, photos, vidéos, etc.), psychiques (syndrome de stress post traumatique, messages à thématiques écologiques, etc.), énergétique (ampoules qui grillent, montres qui s’arrêtent, poltergeist, éveils de kundalini, etc.) et spirituelle (éveils des capacités psi, ouvertures du cœur, accès à des connaissances nouvelles, etc.).
Avez-vous une idée de la nature de ces intelligences ? Sont-elles exogènes ?
Je peux seulement dire de ces intelligences qu’elles sont d’une altérité radicale. Avoir une idée d’elle implique que nous sommes capables en tant qu’humain d’approcher cette altérité sans avoir à la déformer, à l’halluciner, à l’inscrire dans du connu… On ne peut la contenir avec notre pensée, peut-être même pas avec notre sensorialité.
Je pense donc que nous en sommes encore bien loin de pouvoir vraiment en approcher la nature. Elle nous met pour le moment en chemin. On entend souvent : mais pourquoi ne se montrent-ils pas à nous ? Je réponds : mais comment faisons-nous pour ne pas les voir ?
Je peux cependant penser qu’il y a un spectre d’expériences et d’êtres, avec des niveaux de conscience variés. En m’appuyant sur une approche primaire des récits, je peux dire qu’il y a environ 6 grandes catégoriesd’êtres, dont l’origine la plus vraisemblable est exogène et extra-terrestre. Maintenant, une approche historique et anthropologique du phénomène montre qu’il vaut mieux être prudent : les récits des années 1940 apparaissent bien kitch et très culturellement inscrits au
regard d’aujourd’hui. Dans 30 ans, comment percevrons-nous les récits d’aujourd’hui ?
Avez-vous déjà eu connaissance de témoignages relatifs au nucléaire ? Un lien est-il fait avec l’écologie ?
Oui. L’année du survol des centrales nucléaires par les fameux « drônes», une abductée avait reçue deux mois avant le message par ses « visiteurs » qu’une action serait faite autour des centrales pour éveiller l’attention civile au fait d’arrêter le nucléaire maintenant.
S’en est suivi le survol de toutes les centrales par des « drônes », action qui n’a jamais à ma connaissance été revendiquée, par contre, on ade nombreux témoignages affirmant que ces survols étaient le fait d’ovnis. Dans le discours des abductés, la question du nucléaire est souvent prise dans les messages d’avertissement écologiques. Ce n’est pas seulement le nucléaire qui est pointé mais la destruction de toute vie sur notre planète, par tous les moyens que nous avons créés pour
cela.
Quel message vous semblent-ils vouloir « infuser », au travers de ces survols ?
Il est intéressant de noter plusieurs éléments:d’abord, ils veulent être vus,il s’agit donc moins d’observation que de contacts.
Ces contacts, historiquement, commencent à distance et se rapprochent peu à peu jusqu’aux abductions. Ensuite, les observations, même à très grande distance, sont souvent intriquées psychiquement avec « l’observateur ».
Parfois, le témoin se sent en lien psychique avec l’ovni, « scanné » par lui, et changé définitivement par cette expérience, qui peut enclencherune accélération de l’évolution psycho-spirituelle du témoin. Puis, il ya un lien direct entre le nucléaire et les ovnis ; entre l’ufologie, l’effondrement écologique, et la conscience.
Ce qui « infuse », pour moi, c’est d’abord la chance qu’est un Autre pour évoluer. Voyez le film « premier contact » : les ovnis arrivent et sont là. Ils ne bougent pas, ne font rien d’autre qu’être là. Et c’est l’humanité qui bouge autour, s’agite, puis peu à peu fait le chemin verseux, vers leur langage. En faisant ce chemin, l’humanité va grandir. Ce n’est pas tant eux la question, que nous, dans notre désir d’aller rencontrer l’Autre. L’interdépendance est la seconde clé, car, dans le fil de notre croissance dépend leur survie. C’est pour cela qu’ils viennent. Quand nous comprenons, nous grandissons, et ils peuvent
repartir, nous laissant à notre chemin.
(Source : INREES)
Emission du 13/02/2018 avec Daniel Harran, docteur ès sciences et Maître de conférences en physique, enseignant-chercheur à l’université. Autour de son ouvrage: Les OVNIS et le nucléaire, le choc d’une réalité ignorée.
Ce livre apporte une réponse claire autant qu’inattendue à tous ceux quis’interrogent sur la pertinence de la technologie nucléaire, et, sur lesens des manifestations d’ovnis ⇓
De toute évidence, le Hong Kong Ballet ne renie pas ses origines. Sa distribution est majoritairement asiatique «et très jeune», précise Cynthia Harvey. Courtoisie La Presse
Maud Cucchi Le Droit.
Dès mardi soir, le CNA accueille pour la première fois le Hong Kong Ballet,l'une des institutions les plus prometteuses de la danse asiatique.
Pour ses débuts au CNA, la compagnie bénéficie d'une généreuse vitrine: elle proposera d'abord un programme mixte d'oeuvres contemporaines , suivi deux jours plus tard de La Belle au bois dormant, ballet classique et familial par excellence.
De quoi faire connaissance avec une compagnie en plein essor et bien décidée à se démarquer sur la scène internationale.
Ne cherchez pas l'orientalisme, l'exotisme du «style asiatique»! Le Hong Kong Ballet, dirigé depuis 2009 par la première ballerine suédoise Madeleine Onne, se tourne surtout vers l'Occident en matière d'inspiration artistique.
Sa directrice a fait appel à l'ancienne danseuse étoile Cynthia Harvey dans la production de La Belle au bois dormant.
«Elle savait que mes goûts sauraient satisfaire ceux d'un public asiatique,» partage la productrice et chorégraphe qui s'est fortement inspirée du ballet original signé Marius Petipa.
Même la scénographie et les costumes, qui devaient à l'origine être créés par un collaborateur chinois, ont finalement été confiés à l'Anglais Mark Bailey, un habitué des productions à grand déploiement.
«Les gens à Hong Kong aiment les dorures et tout ce qui brille», explique Cynthia Harvey.
Dans sa production, les choix esthétiques de La Belle au bois dormant reflètent le faste de l'époque Louis XIV et rendent hommage à la galeriedes Glaces du château de Versailles.
«C'est luxuriant et chargé», résume la conceptrice, ton sur ton avec cette chorégraphie à haut potentiel féérique et emphatique.
Sur la musique de Tchaïkovski interprétée par l'Orchestre du CNA, l'histoire de ce ballet est un exemple parfait de la conduite amoureuse classique.
La scène des quatre prétendants de la princesse Aurore fait passer la jeune fille de bras en bras au gré d'une série d'équilibres périlleux. «Le test suprême pour une danseuse!», rappelle Cynthia Harvey.
L'homme qui assurera la beauté rigoureuse de ses arabesques gagnera-t-il le gros lot? Dans le premier acte, le prince indien a été remplacé par son homologue chinois.
La rencontre avec le Prince Désiré - rien que le prénom est censé faire monter la température - fait alterner le premier danseur invité Friedemann Vogel et l'interprète Jia-bo Li. De toute évidence, le Hong Kong Ballet ne renie pas ses origines. Sa distribution est majoritairement asiatique «et très jeune», précise Cynthia Harvey.
«Les danseurs asiatiques travaillent très fort, note-t-elle. À tel point qu'il a fallu que je leur dise parfois d'arrêter, de peur qu'ils se blessent.»
Après l'Amérique au XXe siècle, l'Asie semble bien devenir le nouvel eldorado du ballet: le marché est vaste, les compagnies se multiplient, les capitaux existent et les talents s'y développent rapidement. Coaché par les meilleurs Occidentaux, le Hong Kong Ballet pourrait bien mettre sur pointe sa propre renommée.
Les professionnels du fromage et des produits laitiers s’étaient donné rendez-vous à Tours (Indre-et-Loire) pour le grand rendez-vous mondial du secteur. L’occasion de développer certains marchés internationaux et de découvrir les nouvelles tendances à l’étranger.