De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
15/06/2019 - 09:48
Visite De La Piazza De Ferrari Qui Est La Place Principale De Gênes -La Ville Italienne De Ligurie -


Région De Ligurie La région de Ligurie (en italien Regione Liguria [liˈɡuːrja]), plus couramment appelée Ligurie, est une région d'Italie située dans le nord-ouest de la péninsule.
Son nom vient du peuple antique des Ligures, même si ceux-ci occupaient un territoire beaucoup plus étendu que celui de la Ligurie actuelle. La capitale régionale est Gênes, qui est aussi de loin la ville la plus peuplée.
La Ligurie forme un arc de cercle autour de la mer Ligure le long de la Riviera ligure.
Elle est entourée par les Alpes et l'Apennin. C'est une région très ouverte sur la mer et largement montagneuse. En 2006, elle comptait environ 1,6 million d'habitants.
Géographie.
Avec 5 421 km2, La Ligurie est la troisième plus petite région d'Italie, après le Val d'Aoste et le Molise. Mais ses 298 habitants par km2 en font aussi la troisième région la plus densément peuplée, après la Lombardie et la Campanie.
Entre les Alpes et les Apennins, elle forme un arc de cercle autour du golfe de Gênes, partie de la mer Ligure. Elle touche la France à l'ouest (région Provence-Alpes-Côte d'Azur), le Piémont au nord et l'Émilie-Romagne, et la Toscane à l'est et au sud-est.

Source : La Toscane est une des régions d'Italie, située au centre-ouest du pays et dont la capitale est Florence.
Wikipédia
Superficie : 22 994 km²
Capitale : Florence
Population : 3,753 millions (1 janv. 2015)
Destinations : Florence, Pise, Sienne, Lucques, Île d'Elbe, plus...
Universités : Université de Florence, Université de Pise, plus...

La côte est rocheuse et les reliefs sont marqués. La ville portuaire de Gênes, située au centre, domine démographiquement la région, avec plus de 600 000 habitants. Hors de cette ville, on distingue habituellement deux régions côtières... La riviera di levante à l'est, et la riviera di ponente à l'ouest. Sur ces côtes se trouvent les autres villes, de tailles assez modestes...La Spezia arrive en seconde position avec moins de 100 000 habitants.
Sismicité.
La côte ligure se trouve à proximité d'importantes failles sous-marines dues au jeu des plaques tectoniques. La région, d'une sismicité modérée selon les spécialistes, enregistre des secousses régulières.
On y redoute un séisme de forte amplitude, soit supérieur à 6 sur l'échelle de Richter, à l'instar du tremblement de terre du 23 février 1887.
L'épicentre se situait en mer, au large de Diano Marina. L'onde de choc affecta une aire de 300 000 km2, faisant 640 victimes et 566 blessés sur la Riviera italienne.
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Ligurie, sur Wikimedia Commons


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Les 5 Terres en Ligurie, Italie from Siege Hublot on Vimeo.

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Cinque Terre from Stockton on Vimeo

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MTB Finale Ligure March 2017 from HardRocKClimbing ProD on Vimeo.

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Toscane - Val d'Orcia - Octobre 2015 from Philippe Meicler on Vimeo.

Un nouveau voyage, avec Photographes du Monde . Et une équipe de photographes doués et sympathiques chapeautés par 2 Pro.Moi , petit électron libre, comme d'hab, avec mon drone le faisant voler dans des cadres magnifiques , et comme souvent au milieu de nulle part ,je veux dire sans grand monde autour.
Ce qui me fait toujours penser que les polémiques sur les drones sont le plus souvent excessives.
Et oui , on peut le dire , la Toscane, que je ne connaissais pas est absolument magnifique, à 360 ° et à condition de se lever tôt , pour les lumières.
Le cadre naturel de la Vallée de l'Orcia, qui s’étend à travers les collines de la Toscane est inscrit depuis 2004 sur la liste de l’UNESCO.
Techniquement , filmé avec Phatom 3 Pro , en 4K, hélas même en HD sur vimeo, le rendu n'est le même qu'en 4K.dommage.

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Itineris: Italie - Toscane - La région de Maremme from SIBOMONDE on Vimeo.

La Toscane, un mot magique qui donne envie de s’évader, voire d’y poser définitivement ses valises.
Cette région et sa douceur de vivre parle tout autant à l’esprit qu’au corps.
Ce décor magnifique a beau être planté, il lui faut encore des artistes pour lui donner son vrai visage pour le magnifier et l’interpréter.
Aujourd’hui, nous partons à la découverte d’une autre Toscane. Pas celle de Sienne ou de Florence, mais celle que Dante, dans la Divine Comédie, a délimitéentre Cecina et Cornetto.
Nous vous invitons dans la région de Maremme, ouverte sur la mer, et ayant l’Ile d’Elbe et la Corse à proximité.
La beauté des lieux a incité, tout au long de son histoire, différentes populations à s’y installer.
Un documentaire signé Antonio Buscardini.

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Introduction to Genetics from Frank Gregorio on Vimeo.

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Gênes Italie 2012 from Romain Giacalone on Vimeo.

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Portovenere La Spezia vista da un Drone from Drone Arezzo on Vimeo.

Clic.............Promo Agriturismo DA GIUSE' - Trebiano ( La Spezia ) from Rivieracom - Sanremo on Vimeo.


Ce commentaire a été modifié le 15/06/2019 à 09:58
15/06/2019 - 09:05
Michael Harner : L’inventeur du chamanisme moderne (vidéo)
L’anthropologue Michael Harner est une figure centrale de la redécouverte du chamanismedans nos cultures. Son travail fut parfois vertement critiqué dans certains milieux académiques, mais il est aujourd’hui unanimement reconnu comme étant un pionnier du retour du chamanisme en Occident.

C’est durant les années 1960 qu’une nouvelle vague anthropologique décida de se rappro­cher des chamanes et de les considérer non plus comme étant des objets d’étude – et le mot objet est à comprendre ici dans sa signification péjorative également –, mais comme des praticiens d’une forme de savoir pragmatique issu du contact direct avec les forces de lanature.
Cette nouvelle va­gue fut portée principalement par de jeunes anthro­pologuesaméricains partis sur le terrain en Amérique centrale et du Sud, qui décidèrent de prendre les pratiques et les récits des chamanes au sérieux, sans leur imposer une interprétation folklorisante dépré­ciative. L’un des principaux éléments déclencheurs de ce changement d’attitude provint directement du fait que ces anthropologuesacceptèrent de pénétrer dans l’univers des chamanes en participant à leurs cé­rémonies et en consommant leurs plantes sacrées. Il est important de comprendre qu’il n’était pas évident de se positionner ainsi à cette époque – et aujourd’hui encore, c’est parfois difficile –,sous peine de briser un tabou académique très profondément ancré dans les moeurs intellectuelles occidentale. Observer les cha­manes, oui, mais participer à leur folie, non !
Né en 1929, Michael Harner fut l’un des chefs de file de cette nouvelle vague. Il avait 27 ans lorsqu’il commença à faire parler de lui suite à deux séjours chez les Indiens Shuar ou Jívaro de l’Amazonie équa­torienne, en 1956 et 1957. Les fameux « réducteurs de têtes » allaient devenir l’un de ses sujets de prédi­lection, si bien qu’il devint le spécialiste des Shuar et publia un ouvrage intitulé Jívaro : People of the Sacred Waterfalls (Les Jívaros, hommes des cascades sacrées), qui reste à ce jour l’une des principales références sur cette peuplade.
À cette époque, le jeune anthropologue joua encore le jeu de l’observation classique :
« Je recueillis […] avec succès de nombreuses informations sur leur culture, mais je restai un observateur extérieur au monde des chamanes. »
Son approche du chamanisme fut cepen­dant bouleversée en 1960-61, lors d’unséjour chez les Indiens Conibo du Pérou durant lequel il fut in­vité à prendre de l’ayahuasca, la boisson psychotrope qu’utilisent les chamanesd’Amazonie pour accéder au monde des esprits.
« Les gens étaient amicaux, mais hésitaient à parler du surnaturel.
Finalement, ils me di­rent que si je désirais vraiment apprendre, je devais boire la boisson sacrée des chamanes, une potion à base d’aya­huasca, «la liane de l’âme» ».
Il fallait consommer les plantes des Indiens pour comprendre leur manière de voir le monde. C’était une condition sine qua non. Et c’est ce que fit Michael Harner. En acceptant d’entrer dans l’univers des chamanes, il inaugura une voie ini­tiatique qui fut ensuite empruntée par d’autresan­thropologues (voir encadré : La postérité d’une vision).
Le déclic chamanique.
Le récit de sa première prise d’ayahuasca chez les Conibo, qu’il décrit dans La Voie du chamane, est un monument de la littérature anthropologique. Dans un style aventureux et enjoué, l’anthropologue y conte la manière dont il fit l’expérience de visions rappelant étrangement les scènes décrites dans l’Apo­calypse biblique.
Il revécut également l’évolution de la vie sur Terre et vit d’immenses dragons tombés du ciel venir peupler notre planète. Cette expérience eutun impact décisif sur la vie de Michael Harner : il décida de ne plus se cantonner uniquement à son rôle d’anthropologue, mais d’ap­prendre les techniques du chamanisme.
En discutant de ses visions avec un vieux chamane conibo aveugle, il fut abasourdi de découvrir que les chamanes avaient accès aux mêmes visions que lui et qu’apparemment, ces « hallucinations » étaient à la source deleur savoir – elles faisaient partie intégrante de leur cosmologie.
Pour conclure leur échange, le vieux chamane aveugle lui dit qu’après avoir vu tant de choses, il ne faisait aucun doute que lui aussi, l’anthropologue blanc, puisse devenir un
« maître chamane ». Qu’Harner soit conibo ou américain ne faisait aucune différence.
Seuls le contenu et la qualité de ses visions étaient pertinents, et non sa couleur de peau ou ses origines ethniques. Cette ouverture d’esprit convainquit l’an­thropologue : il prit le vieux chamane au mot et dé­cida de poursuivre sa quête chamanique.
Après avoir obtenu son doctorat en anthropologie à l’Université de Berkeley, et bien décidé à en savoir plus sur ses présumées capacités chamaniques,il retourna chez les Shuar en 1963 et en 1964, cette fois-ci dans le but d’apprendre les techniques du cha­manisme. Il entreprit cette quête en partant du prin­cipe que toute hypothèse doit être vérifiée par l’expé­rience. Comme lors de son séjour chez les Conibo, il fut invité àplonger – littéralement – dans la pratique : avec deux amis shuar, il se rendit à la cascade sacrée des Jívaro.
A l’époque, qu’un blanc soit invité à péné­trer dans un sanctuaire aussi préservé constituait un événement en soi. C’est un honneur difficile à conce­voir aujourd’hui, alors que le tourisme amazonien bat son plein.
Ses amis Shuar lui firent consommer de la maikua, une plante visionnairetrès puissante (Brugmansia spp.), et à l’image du vieux chamane co­nibo, ils n’émirent aucun doute sur le fait qu’un blanc puisse apprendre à devenir chamane.

À son retour d’Amazonie et durant une quinzaine d’années, Michael Harner enseigna dans certaines des plus prestigieuses universités d’Amérique duNord : Columbia, Berkeley, Yale, la New York Academy of Sciences, etc.
Il fut notamment le professeur d’un étudiant qui allait beaucoup faire parler de lui dans les milieux alors très restreints de la « renaissancechama­nique » : Carlos Castaneda.

L’amitié qui lia Castaneda et Harner fit couler beaucoup d’encre, en particulier au moment où des doutes – justifiés – furent émis sur la véracité du contenu des ouvrages de Castaneda. Michael Harner resta fidèle en amitiéet s’interdit de tomber dans le piège du lynchage collectif, mais il prit cependant ses distances par rapport à l’approche contestée de son ancien élève : « Plus tard, Carlos s’est plus orienté vers son propre monde. Ses derniers livres n’ont pas grand-chose à voir avec le chamanisme et beau­coup à voir avec le propre monde de Carlos. […] Il était dans le monde du sorcier. »
Tambour battant.
Tout en continuant d’enseigner en contexte acadé­mique, Michael Harner poursuivit son travail sur le terrain en côtoyant plusieurs peuplades amérin­diennes, dont les Pomo et les Salish. C’est en tis­sant des liens d’amitié avec certains chamanes de ces cultures – dont la célèbre chamane pomo Essie Par­rish –, qu’il découvrit que selon les contextes
géogra­phiques et culturels, le chamanisme est très souvent pratiqué en utilisant le son percussif du tambour, sans prise de plantes psychotropes.

« Finalement, j’ai eu la possibilité d’essayer de battre le tambour.
J’avais un préjugé contre cette méthode que je croyais incapable de faire quoi que ce soit, mais de fil en aiguille, après plusieurs expériences, ça a fonctionné. Après cela, j’ai passé du temps avec les Indiens de la côte ouest qui utilisaient les tambours de manière très efficace pour atteindre l’état de conscience chamanique. »

Parce qu’il n’est pas illégal, qu’il n’est pas une « drogue », le tambour joua un rôle de pivot central dans le retour des pratiques chamaniques en Occident :
« C’est cela qui a fait qu’il m’a été tellement facile d’en­seigner le chamanisme pendant toutes ces années, parce que c’est une méthode légale, sûre, efficace et ancienne. Elle apprend aux gens qu’il y a plus qu’une seule porte vers la réalité non ordinaire ».
De plus en plus at­tiré par la pratique en soi, ainsi que par le besoin de transmettre à autrui le fruit de ses recherches, Mi­chael Harner fonda le Center for Shamanic Studies en 1979, dans le but d’offrir aux personnes ayant des capacités chamaniques la possibilité de dévelop­per leurs potentialités dans un cadre formel.
C’est à partir de là que son travail devint véritablement révolutionnaire, parce qu’il permit l’émergence d’une forme de chamanisme moderne adapté au contexte occidental – et partant, c’est également à partir de là qu’il fit des remous dans le monde académique. Le fait qu’un anthropologue de renom décide de « jouer à l’Indien » attisa l’incompréhension, et même par­fois la haine, de certains de ses collègues, et cela en particulier sur le Vieux Continent, moins enclin à voir la pertinence de son approche pragmatique et novatrice – no nonsense comme disent les Américains.
La littérature anthropologique des années 1980 et 1990 regorge d’insinuations parfois violentes à l’en­contre de Michael Harner, l’anthropologue déchu – ou le « néochamane », terme péjoratif qu’Harner lui-même n’a jamais utilisé – qui a osé franchir la limite de l’académiquement correct en décidant d’ensei­gner le chamanisme sans pour autant être né dans la jungle d’Amazonie ou dans les steppes de Sibérie.
Car il semblait évident, dans l’optique restreinte d’une certaine pensée intellectualiste, qu’il y a des choses qui ne se font pas – et Michael Harner les a faites. Il a osé braver les tabous académiques, tant et si bien qu’en 1980, il poursuivit de plus belle en publiant le livre qui allait changer à tout jamais la manière dont le chamanisme est perçu et abordé en Occident : La Voie du chamane (The Way of the Shaman).
La voie est ouverte.
Comme je l’écris dans la préface de la nouvelle édi­tion française de cet ouvrage,
« La Voie du chamane est sans aucun doute l’un des plus importants ouvrages sur le chamanisme, parce que justement, il parle de chamanisme,c’est-à-dire de techniques spécifiques permettant de changer d’état de
conscience, de voyager et de travailler dans le monde des esprits. »

Avec cet ou­vrage, Michael Harner se positionna clairement du côté du praticien. Dans un style enthousiaste, clair et précis, La Voie du chamane nous conduit au coeur du sujet, puisqu’il y est question d’apprendre les techniques du chamanisme. Ce changement radi­cal d’approche axé sur la pratique, Michael Harner l’a formalisé en 1985 en fondant la Foundation for Shamanic Studies (FSS), un organisme mondial àbut non lucratif visant à préserver, à comprendre et à transmettre les techniques du chamanisme dans le cadre de formations et de stages destinés à toute personne ressentant l’appel chamanique.
A l’origine de la FSS, il y a cette idée que chez nous, comme dans toutesles cultures du monde, une partie de la population a des capacités chamaniques. Mais ces capacités restent bien souvent latentes, parce quesuite à deux mille ans de persécution, nous avons appris à les renier.
Nous avons même développé une forme très particulière de « névrose chamanique », dont le principal symptôme est la croyance tenace selon laquelle il est impossible de pratiquer le chama­nisme en Occident, comme si cette partie du monde était corrompue culturel-lement au point de s’être complètement détachée de ses racines. Mais pourquoi l’Occidentserait-il si différent des autres cultures ? Faisant fi de ce préjugé pessimiste, Michael Harner a voulu prouver qu’au contraire, nos racines chamaniques ne demandent qu’à être réveillées.
Pour dénicher les chamanes potentiels qui sommeillent en nous, il a fait en sorte de fournir un accès à une forme d’enseignement adapté au contexte de la vie moderne – et en observant la vigueur avec laquelle le chamanisme est en train de se redévelopper aujourd’hui dans nos pays, force est de constater qu’il a réussi son pari. En ramenant la pratique chamanique dans les pays occidentaux,Michael Harner a cherché à en définir les points fondamentaux. Il est parti du principe que ce ne sont pas ses caractéristiques culturelles spéci­fiques qui donnent au chamanisme sa fabuleuse ca­pacité d’adaptation – sa plasticité –, mais ses aspects techniques, qui sont universels. Il a nommé core-sha­manism, ou chamanisme fondamental, la cosmologie et l’ensemble de techniques qu’il a regroupés dans un but pratique. Pour parvenir à un ensemble cohérent et non dogmatique, il s’est inspiré de son travail sur le terrain et de sa propre pratique, ainsi que de la littéra­ture spécialisée. Il s’est notamment penché sur l’oeuvre de l’historien des religions Mircea Eliade, auteur de l’ouvrageclassique Le Chamanisme et les techniques archaïques de l’extase, qui fut l’un des premiers spécia­listes à discerner des caractéristiques universelles dans les pratiques chamaniques du monde entier.
Le temps de la reconnaissance.
Alors que la FSS connaissait un succès grandissant, Michael Harner décida de se retirer du monde acadé­mique en 1987. Fait étonnant – mais est-ce vraiment étonnant ? –, c’est à partir du moment où il a tiré sa révérence que ses anciens détracteurs sont petit à petit revenus sur leur position, pour finalement prendre conscience de l’importance de l’oeuvre
de ce pionnier en avance sur son temps.

Ainsi, en 2003, le California Institute of Integral Studies lui décerna un doctorat honoraire en études chamaniques. En 2009, la prestigieuse American An­thropological Association organisa deux séminaires sur le chamanisme en son honneur. La même année, il reçut le Pioneer in Integrative Medicine Award de l’Institute of Health and Healing de San Francisco, où il fut acclamé comme étant l’une des autorités mondiales en matière de chamanisme et de tech­niques traditionnelles de soins.
Dans le livre Higher Wisdom, qui regroupe les témoignages de plusieurs acteurs clé du renouveau spirituel qui a débuté dans les années 1960, Roger Walsh, professeur de psychia­trie, philosophie et anthropologie à l’université de Californie, et Charles S. Grob, directeur de recherche et professeur à la UCLA School of Medicine, résu­ment avec brio la carrière de Michael Harner :
« Sa manière de combiner l’approche anthropologique, l’ex­pertise académique, les études du chamanisme dans de multiples cultures,et sa propre formation chamanique
, a produit une profondeur et une étendue d’expertise et d’influence rares, peut-être uniques. »
Bien que des sommités comme son ami Stanislav Grof le considèrent aujourd’hui comme « un authentique chamane blanc », Michael Harner n’a pourtant jamais cessé de se considérer avant tout comme un anthropologue: « J’étais, et je suis toujours, un anthropologue. » Dans le cadre de la FSS, il a mis sur pied plusieurs programmes d’étude et de préservation des peuplades chamaniques. L’un d’entre eux a pour but de réintroduire le chamanisme dans des cultures où il est en voie de disparition.
Fidèle au principe de non-ingérence, c’est uniquement sur demande que la FSS entreprend ce type de démarches.
« En plus de la mission de ramener la guérison chamanique en Occident, j’ai souhaité que la Fondation soit au service des peuples indigènes quisouhaitent faire revivre le chamanisme après des décennies, voire même des siècles, de persécution. Après tout, les peuples indigènes ou tribaux furent très longtemps les seuls dépositaires du savoir chamanique, et le monde a une immense dette envers eux. »
C’est par exemple sur une demande du gouvernement de la République de Touva, que la FSS travailla pendant plus de dix ans avec les chamanes de cette région d’Asie centrale. La République de Touva est connue pour être l’undes berceaux historiques du chamanisme, et ses traditions ont été presque totalement éradiquées par le communisme, à l’image des tambours des chamanes confisqués et enfermés dans des musées.
En 2006, Michael Harner a créé un conservatoire du savoir chamanique, le Shamanic Knowledge Conser­vatory, qui renferme des dizaines de milliers de documents de référence sur la pratique du chamanisme traditionnel et moderne. Avec sa femme Sandra, il a également mis sur pied un projet expérimental de re­cherche dans le but d’étudier la manière dont les soins chamaniques influencent le système immunitaire du corps humain.
Finalement, par l’intermédiaire d’un programme intitulé Living Treasuresof Shamanism (Les trésors vivants du chamanisme), il a décidé de soutenir les derniers chamanes de certaines traditions en voie de disparition – un chamane daur de Mongo­lie, certains des derniers chamanes tibétains, l’un des derniers chamanes-jaguar du peuple des Baniwa, en Amazonie brésilienne, entre autres exemples.

De la forêt amazonienne des années 1950 aux stages de core-shamanism du 21ième siècle, Michael Harner a su garder son intégrité et suivre sa vision, sans se départir d’un sens de l’humour parfois subtilement corrosif. Il a voulu démontrer que le chamanisme appartient à toutes les cultures du monde, y compris notre culture occidentale qui l’a pourtant très long­temps renié, et que le personnage du « chamane » est voué à s’adapter et à se transformer avec le temps, comme il l’a fait depuis des millénaires. Comme il l’explique dans La Voie du chamane,
« en un sens, le chamanisme est en train d’être réinventé parce que l’Occident en a besoin. »
Et cette réinvention, nous la devons en grande partie à lui, un anthropologue au destin chamanique qui a su maintenir fermement
’attitude qui caractérise les pionniers : il a osé.

(Source : INREES)

En anglais hélas!)


Michael Harner a été perdu pour nous en février 2018 à l'âge de 89 ans lorsqu'il est passé à l'état d'esprit.

Ce commentaire a été modifié le 15/06/2019 à 09:15
15/06/2019 - 07:53
Beaux livres sculptures (galerie)

Les livres sont un pont entre nous et d’incroyables mondes imaginaires.
L’artiste Emma Taylor leur donne une seconde vie magnifique en réalisant des sculptures de livres.

Un moyen, pour elle, de «mettre en valeur une appréciation des petites choses de la vie. Un bon livre, un bel arbre, une fleur en pleine floraison ».
Avec de la colle, du papier et des ciseaux, elle continue de faire rêver lesgens. Elle utilise divers thèmes tels que la flore, les animaux, l’architecture, la littérature bien que certaines de ses œuvres ne fassent pas partie de ces catégories.
Chaque scène incroyable est inspirée par le contenu du livre. Le travail qu’elle fait depuis plusieurs années l’a conduite à de bonnes opportunités, comme par exemple différentes expositions à Cambridge, Londres et Hong Kong.
Cliquez sur une image pour l’agrandir et voir le diaporama.




 
Ce commentaire a été modifié le 15/06/2019 à 07:54
15/06/2019 - 07:45
Au Fournil de Fewen en Bretagne, tout le monde apprend la langue des signes pour pouvoir parler à Marie (vidéo)
Dans la région rennaise, à Tinteniac, tous les salariés d’une boulangerie ont décidé d’apprendre la langue des sourds pour mieux intégrer dans leur équipe Marie qui depuis sa naissance ne perçoit aucun son. Une belle initiative pour lutter contre l’exclusion et favoriser l’intégration en entreprise.

Au laboratoire devant les fours et les baguettes en préparation, Nicolas, Gustave et Marie se partagent le travail. Tous les trois sont ouvriers boulangers au fournil de Fèwen, dans le petit bourg de Tinténiac en Ille-et-Vilaine. Beaucoup de connivence dans l’équipe et pourtant à 28 ans, Marie ne parle pas. Sourde profonde de naissance, elle ne perçoit que les vibrations et communique uniquement par signes. Ses collègues ont donc décidé d’apprendre son langage.
De retour de week-end, ils plaisantent tout en surveillant la cuisson des pains. « Tes résultats de foot, ça a donné quoi, tu as perdu ? », demande Gustave à Marie en faisant les bons gestes. Elle fait partie d’une équipe de sourds sur Rennes et Gustave malgré le handicap de sa collègue, n’a aucun problème pour comprendre sa réponse. Tous deux se sont croisés dans un autre établissement. C’est lui qui l’a recommandé pour ce nouvel emploi. Au début, chacun se comprenait comme il pouvait, avec des petits mots sur des ardoises ou par des mimes.
Grâce à l’initiative de la gérante, les choses ont changé. Karine Guerin-Duhaubois a contacté l’URAPEDA (association de parents d’enfants déficients auditifs). Durant cinq mois, jusqu’en juillet, deux heures par semaine, un professeur de langue des signes vient initier le personnel aux rudiments. L’initiation, financée via uneaide disponible pour les entreprises, se fait au-dessus de la boulangerie.
On troque les tabliers et les blouses pour se réunir autour d’un petit tableau pour pratiquer des exercices ludiques. Chacun y met du sien et s’est peu à peu rendu compte qu’en rétablissant le dialogue avec Marie, elle était moins isolée lors des repas pris en commun ou des petits moments de convivialité.
« Apprendre cette langue, c’est aussi l’occasion de s’ouvrir sur la différence, c’est épanouissant et ça peut nous éviter de nous refermer face à l’autre », précise Nicolas.
Marie, elle, semble désormais tout à fait à l’aise dans l’équipe. Avec un plus, parce que ses collègues ont aussi assimilé un peu de lexique en lien avec le métier et qu’elle les voit progresser.
La formation à la langue des signes est payante, mais prise en charge par des aides offertes aux entreprises. Aussi, la gérante aimerait donner l’exemple et inciter d’autres patrons à intégrer des salariés en situation de handicap.
« Cela ne doit pas faire peur, il faut juste oser. Beaucoup de sourds sont au chômage, c’est injuste ».
(Source : France info)

 

Ce commentaire a été modifié le 15/06/2019 à 07:46
14/06/2019 - 09:15
La Photographie Est Une Technique...Qui Permet De créer Des Images...Sans L'action De La Main...
  Désigne Aussi L'image Obtenue...Wikipédia



Découvrez Phillip Island Dans L'Etat De Victoria.
La deuxième plus grande baie de Victoria, Western Port Bay, abrite juste devant son entrée Phillip Island. Cette derrière tire son nom de l'ancien gouverneur de la Nouvelle-Galles du Sud, Arthur Phillip.
Pour s'y rendre, il suffit de traverser un pont de moins de 700 mètres,qui relie l'île au continent australien, du côté de la ville de San Remo.
Ici, on ne se trouve qu'à 1h30 de route de Melbourne.
Avec ses 100 km², elle est entourée de 97 km de côtes réunissant pour la plupart des plages de carte postale.
Les sports nautiques y sont entre autres à l'honneur. On peut donc croiser sur place de nombreux surfeurs, en particulier du côté de Woolamai Beach.
Mais, à l'intérieur de l'île, plus de la moitié du terrain est utilisée pour l'élevage du bétail. Mais l'attrait touristique principal de la destination réside certainement dans sa population animale exceptionnelle.
L'île réunit non seulement la plus grande communauté de lions de mer mais aussi des milliers de manchots pygmées. Ces derniers se rassemblent sur Phillip Island chaque soir.
Avec leurs 30 centimètres au maximum, ils attirent plus d'un demi-million de touristes par an.

Caractéristiques Du kangourou
Le kangourou est le plus gros marsupial au monde, sa taille peut dépasser celle d'un homme et son poids peut aller jusqu'à 85 kg.Ses bonds peuvent atteindre jusqu'à 60km/h et faire jusqu'à 3m de haut.
C'est grâce à sa queue imposante qui lui sert de balancier et à ses membres postérieurs particulièrement forts, que le kangourou fait des bonds si puissants.
Mais le kangourou ne peut pas facilement marcher ni même reculer à cause de la forme si singulière de ses pattes et de l'épaisseur de sa queue.
Il possède trois sens particulièrement bien développés : l'ouïe, la vue et l'odorat.
La journée, alors qu'il fait chaud, le kangourou cherche la fraîcheur. Généralement, il se repose, creuse même des trous...
Peu profonds sous les arbres, et s'allonge dans le sable frais. Il aime également se lécher les pattes pour se rafraîchir.
On sait le kangourou être très bon nageur, mais il ne se jette à l'eau que s'il est pourchassé ou qu'il n'a pas le choix.

Byron Bay (4 981 habitants) est la ville la plus à l'est du « continent » australien. Elle est située au nord-est de la Nouvelle-Galles du Sud, à 800 km au nord de Sydney et à 200 km au sud de Brisbane.
La ville doit son nom à la présence à côté d'elle du cap Byron, appelé ainsi par le capitaine James Cook en l'honneur du navigateur John Byron, grand-père du poète Lord Byron.
Le cap Byron possède un phare depuis 1901. Ce phare est le plus puissant d'Australie (2,2 millions de candelas ; il est visible à 27 milles nautiques).
La ville est un lieu touristique important avec ses longues plages qui attirent de nombreux surfeurs.
Il faut savoir que la moyenne des précipitations annuelles est de 1,7 mètre par an.
Près de Byron Bay, un parc national a été créé en 2001 par ses propriétaires ancestraux, les Arakwal. Les négociations avec le gouvernement de Nouvelle-Galles du Sud ont débouché sur un accord territorial.
Des fonds ont été obtenus pour gérer le parc et recruter des Aborigènes qui assurent la conservation de la biodiversité et protègent les espèces menacées.
Parmi elles, deux rares orchidées locales et deux espèces de grenouilles. En 2003, à Durban, les Arakwal furent primés pour leur action lors du congrès de l’International Union for the Conservation of Nature.
C'est aussi la ville où a vu le jour, en 2002, le groupe de metalcore Parkway Drive, nom tiré de la rue du même nom. Groupe qui compte déjà à son actif plusieurs tournées mondiales.

Le coucher de Soleil est le moment où le Soleil disparaît derrière l'horizon, dans la direction de l'Ouest. Le jour laisse alors place au crépuscule. Il s'agit d'un phénomène quotidien causé par la rotation de la Terre.
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Photographies De Paysages Fleuris...


Photograhie De Paysage D'automne...


Les Rabari sont un peuple de l'Inde nomadisant principalement au Gudjerat et au Rajasthan. Les Rabaris sont souvent considérés comme parents des Tziganes. Ils sont de religion hindoue.
Wikipédia
 

 
Ballerina Project in Paris..Clic chaque mot ci-dessous ...
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Paris

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Wolford

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Alisha D’Odessa, En Ukraine 30 rousses stupéfiantes du monde entier photographiées par Brian Dowling Tandis que les rousses sont devenues synonymes de l’Irlande et l’Écosse, le photographe américain Brian Dowling, qui habite maintenant à Berlin, en Allemagne, a photographié plus de 130 rousses de 20 pays différents pour son projet intitulé « Redhead Beauty » (la beauté des rousses).
Brian a amorcé son projet qui a duré trois étés pour montrer la réelle beautédes cheveux roux et pour contribuer à éliminer les stéréotypes qui entourent bien souvent les personnes aux cheveux roux.

Ce commentaire a été modifié le 14/06/2019 à 09:26
14/06/2019 - 08:46
L'art Dans La Vallée De La Creuse.
Un artiste peintre travaille en plein air sur la vallée de la Creuse -
   Par Hugues Dérouard

Découvrez la vallée de la Creuse, ses paysages impressionnants et ses cours d'eau, source d'influence artistique. Les artistes du XIXe siècle...écrivains, peintres, poètes, photographes ou paysagistes, se sont entichés de la beauté lumineuse de cette vallée. De méandre en village, suivons leurs itinéraires dans la vallée de la Creuse, au cœur d'une nature généreuse et pleine d'imagination.

 

  Le village de La Celle-Dunoise s'est bâti au plus près de la Creuse. 600 habitants y résident, dans un environnement très préservé. On aperçoit le clocher de l'église Saint-Pierre-ès-Liens (XIIe siècle).
Eau De Source Artistique.
La vallée de la Creuse a été immortalisée par les premiers photographes, sublimée par Monet, Guillaumin, Léon Detroy et les centaines de peintresavant-gardistes qui y plantèrent leur chevalet.
En amont, la rivière, qui prend sa source dans le plateau de Millevaches, est presque anodine.
C’est, dans sa partie septentrionale, à Anzême, depuis la place de l’Église puis en passant son pont du Diable, que l’on ressent sa présence.
Les gorges y deviennent profondes, la végétation boisée, touffue et sauvage, épousant les courbes d’un méandre.


La voici du promontoire que constitue la colline du village du Bourg-d’Hem, qui, perché, pouvait jadis aisément contrôler les passages sur l’eau.

Une impression de puissance se dégage de la rivière encaissée. Une phrase de George Sand, la voisine de Nohant qui contribua au XIXe siècle à la renommée de la vallée de Creuse, vient à l’esprit...« On ne sait pas qui a été le plus hardi et plus tragiquement inspiré, en ce lieu, de la nature ou des hommes ».
Nous plongeons ensuite vers La Celle-Dunoise, 600 habitants, bâti littéralement au bord de la Creuse.
Le village, avec son vieux pont de style gothique enjambant la rivière, le tout surplombé par le clocher d’ardoise de l’église Saint-Pierre-ès-Liens, se dévoile.
Le plateau de Millevaches dans la vallée de la Creuse

Fresselines & Les "Eaux Semblantes"
Suivons le cours de la rivière. La petite route serpente sur le plateau à travers des hameaux de granit dans un paysage quadrillé par le bocage.
À Fresselines, un bas-relief sculpté par Rodin à l’arrière de l’église attire notre attention. Claude Monet se met à peindre cette « satanée Creuse », de mars à mai 1889.
Confronté aux caprices atmosphériques et à « la lumière de cette lande mouvante et fantasque, qui se dérobe au pinceau », il y signera là dans la douleur sa première série de peintures –24 Toiles – bien avant les cathédrales de Rouen ou les nymphéas. Du bourg, un chemin mène dans la vallée, jusqu’à l’endroit où il peignait, à la confluence de la Creuse et de la Petite Creuse – Site qu’il baptisa joliment les « eaux semblantes ». Cet austère paysage, hérissé de rocs et jonché de bruyère peint par Monet, a bien changé...


Quelques kilomètres en aval, la construction du barrage d’Éguzon a littéralement noyé les sites emblématiques sur des kilomètres, gommant ainsi l’aspecttourmenté de la Creuse.

« Notre belle rivière est morte », lâchera, dépité, le peintre Eugène Alluaud, après l’inauguration de l’ouvrage hydroélectrique, en 1926.
« La montée des eaux a fait disparaître plusieurs moulins et modifié considérablement la physionomie des lieux », explique Christophe Rameix,historien de l’art.
Il y avait deux torrents qui coulaient au pied de Crozant, alors qu’aujourd’hui, c’est une tranquille nappe d’eau.
Parallèlement, la disparition du travail dans les campagnes a laissé place à une végétation luxuriante sur les bords de la Creuse.


La végétation rase et colorée, la bruyère rouge, les ajoncs ou genêts jaunes, les rochers nus…
Ce paysage âpre, parfois lunaire, qui fascina les peintres n’est plus là. Les coteaux ont peu à peu été colonisés pas les arbres.


Le lac de barrage d'Éguzon. D'une superficie de 312 hectares, ce lac contient 58 millions de m³ d'eau
.
Une École À Crozant.
Il n’empêche. Crozant, aux confins nord du département, fascine toujours. Ce village est à lui seul l’emblème de la vallée, par sa situation exceptionnelle.
Dominant la Creuse gonflée des eaux de la Petite Creuse et de la Sédelle, sa forteresse en ruine est en à-pic sur un éperon rocheux aux allures de presqu’île.
Le château fort des Lusignan, bâti aux XIIe et XIIIe siècles, est en lambeaux depuis les guerres de Religion et un tremblement de terre en 1606.


Ses tours déchiquetées laissent entrevoir à quel point la citadelle féodale, verrou du Limousin, devait être grandiose – un kilomètre de remparts, dix tours…
Le mieux est de découvrir le site sur l’autre rive, depuis le rocher des Fileuses : la vue sur la tour Colin, aux allures de figure de proue d’un vaisseau, est saisissante.
Des vestiges romantiques, une nature sauvage, de l’eau vibrante… Il n’en fallait pas plus pour aimanter une cohorte d’artistes en quête de « pittoresque ».
Ici, il y a carrément eu une École de Crozant, mentionnée dès 1864, dont le chef de file fut un temps l’impressionniste Armand Guillaumin, qui découvrit les lieux en 1892... « Qu’il existe au monde un pays aussi beau que Crozant, c’est possible, mais un plus beau, je ne puis le croire », disait-il sans nuance !


La vallée de la Creuse sera son obsession, des décennies durant. Dans son sillage, l’impressionniste attirera une foultitude de petits maîtres, mais aussi Pissarro ou Sisley.

Dans le bourg, l’hôtel Lépinat fut le QG des artistes. Cette auberge vient d’ouvrir aux visiteurs pour comprendre ce phénomène artistique.
« Il s’agit de revenir sur l’École de Crozant. Comprendre à quel point l’endroit a fasciné, a attiré autant de peintres alors que c’est un endroit si peu peuplé », nous explique-t-on durant la visite.
Le patron de l’auberge venait alors chercher en charrette les peintres à la gare de Saint-Sébastien et les laissait admirer les cascades de la Sédelle.
 
Sur la presqu'île de Crozant, côté Creuse, les vestiges du château du XIIIe siècle.

 
Encore partiellement dressé, ce donjon carré est plus récent, XVe siècle. Avec l'ensemble des ruines, il fait l'objet d'une réhabilitation et de visites guidées Détour Par La Vallée De La Sédelle Justement, la vallée de la Sédelle, ce petit affluent de la Creuse, n’a, elle, pratiquement pas changé, conforme aux tableaux.
La rivière cristalline est toujours parsemée de gros blocs rocheux, de petites cascades et de moulins.
Nous poursuivons le sentier jusqu’au pont Charraud, en granit, où Francis Piccabia entama en 1909 des oeuvres aux contours déjà plus abstraits.
Nous nous arrêtons à l’arboretum de la Sédelle. Cette magnifique « cascade de verdure » se jetant dans la rivière a été imaginée par le paysagiste Philippe Wanty, un émule de Gilles Clément, à la fin des années 1980.


« C’était une friche agricole, envahie par les ronces, les fougères, les arbres morts, se souvient-il. Un bout de vallée abandonné, inoccupé depuis longtemps…
Il s’agissait de redonner vie à l’esprit du lieu, à l’âme de la vallée de la Sédelle.
On a défriché, réintroduits des espèces naturelles, telle la bruyère, mis en valeur les rochers, planté de nouveaux arbres et arbustes, des chênes, des érables…J’ai fait un arboretum respectant la nature, ouvert sur la vallée, en gardant la perspective sur la rivière magique et sauvage. »
 
À l'arboretum de la Sédelle à Crozant, une exposition de sculptures de Laurent Dufour et Marit Kathriner s'est tenue en 2014.

 
L'art paysager invite l'art contemporain : une démarche artistique toute naturelle en cette vallée.
Chez Georges Sand, Côté Indre Au-delà du barrage d’Éguzon et de son lac, nous avons quitté la Creuse pour le département de l’Indre.
Au détour d’un virage, apparaît, croulant sous la végétation, le superbe village de Gargilesse-Dampierre reconnaissable à son château...Accroché à un rocher dominant la rivière Gargilesse, affluent de la Creuse. Ruelles pittoresques, vieilles maisons aux toits de tuiles brunes...


Envahies par la vigne vierge, ateliers d’artisans perpétuant de vieux métiers… Au fil des rues, on découvre « Algira », le petit refuge que choisit George Sand en 1857...
Lassée de la vie de « châtelaine » à Nohant, ainsi que la maison du peintre Léon Detroy : l’« ermite de Gargilesse »fera du village son sujet de prédilection au point d’y acquérir une demeure –
Aujourd’hui occupée par une encadreuse et restauratrice de tableaux. Sur son promontoire, l’église romane joue les vigies.
Sa crypte romane recèle des fresques de style romano-byzantine. Les visiteurs pourront ensuite poursuivre leur voyage jusqu’à Argenton-sur-Creuse.
Découvrir cette petite ville procure aujourd’hui le même choc visuel que celui que durent ressentir les peintres au XIXe siècle lorsqu’ils descendaient en gare ici, depuis Paris.
La « Venise du Berry », avec ses vieilles maisons colorées à galeries qui s’étagent au-dessus de la rivière, est un tableau dont on ne se lasse pas.
Dans le village de Gargilesse, magnifique, artistes et artisans ont trouvé leur port d'attache...

 
Découvrez aussi la sublime...vallée de Chaudefour en Auvergne
 
Tags rivière

 
Ce commentaire a été modifié le 14/06/2019 à 08:53
14/06/2019 - 08:10
Amanohashidate, une des plus belles vues du Japon

Ca fait longtemps que je ne vous ai pas parlé de mon séjour au Japon.
Aujourd’hui je vous emmène à Amanohashidate, une baie qui est connue pour être l’une des trois vues les plus célèbres du Japon. Une langue desable de 3,4 km de long, recouverte harmonieusement de pins, traverse la baie de Miyazu. Nous sommes toujours dans la Préfecture de Kyoto, en bordure de la mer.


Amanohashidate tient son nom de Pont “haschi” vers le Ciel “Amano“. La tradition locale dit que pour regarder la baie, il faut se mettre dos à elle, et regarder la tête entre les jambes vers la mer. Cette position un peu originale pour profiter de la vue s’appelle matanozoki, elle donne vraiment l’impression que cette langue de sable est un pont perché dans le ciel.



Bon j’ai testé, je crois que je n’avais pas bu assez de Saké pour m’en rendre vraiment compte.



Bref, Amanohashidate s’observe depuis les montagnes de chaque côté de la baie. Nous avons pris un télésiège comme je n’en avais jamais vu (un siège suspendu dans le vide ! avec juste un petit filet en bas …) pour nous rendre au Kasamatsu Park et observer la jolie vue sur la baie. Il ya aussi un monorail pour ceux qui ne sont pas tentés par ce moyen de
locomotion qui permet surtout pour la descente de nous en mettre plein la vue !


Tout en haut, il y a même un parc d’attraction, qui semble désert car tout le monde profite de la vue plutôt que de la Grande Roue.



Nous ensuite sommes redescendus sur la ville, pour découvrir la grande rue commerçante qui propose des spécialités locales, comme le chie-no-mochi,un gâteau de riz recouvert grossièrement d’une purée de haricot azuki sucrée.



C’est une version un peu différente que celle que j’avais pu découvrir le midi au restaurant du musée.

Pour les becs salés il y a de petits poissons séchés sinon à grignoter !



J’ai adoré passer les deux ponts qui peuvent s’ouvrir pour laisser passer les bateaux, et me promener le long de la baie, tout est aménagé pour que ce soit hyper agréable.



L’été c’est une plage qui très appréciée. On a pu y croiser un couple qui se mariait en tenue traditionnelle c’était trop beau à voir ! Et comme souvent on peut les prendre en photo, il suffit de demander les gens sont toujours très gentils et acceptent avec plaisir .



Sinon, il y a des temples et sanctuaires à découvrir également, comme le temple bouddhiste de Chion-ji, qui est situé à pied à 5 minutes du mono-rail et juste à côté de la rue commerçante.





Comme chaque temple, on vient prier pour une raison précise. Ici, les étudiants sont nombreux à prier pour réussir leurs études et leurs examens et accrochent des petits papiers dans les arbres.



Il y avait énormément de monde autour du temple, à se promener dans les allées profiter du lieux en toute tranquillité, les gens sont calmes et pas speed ici, c’est apaisant et reposant ! Avant d’entrer, les visiteurs faisaient brûler un morceau d’encens pour diriger la fumée vers eux (elle aurait des vertus purificatrice) avant de le planter dansla vasque à l’entrée du temple. Une dame nous en a proposé un bâton et vec Jenny nous a expliqué comment faire.



De l’autre côté de la baie, Kono-jinja est un temple shintoïste énorme quej’ai adoré découvrir. Il est interdit d’y prendre des photos, je me suis contentée de son entrée qui était impressionnante avec son énorme Tori en bois.



Nous avons pris un bateau pour la traversée de la baie, mais il est également possible d’y aller à pied, c’est une petite balade sous les pins d’une petite heure.

J’ai adoré cette belle après midi sur Amanohashidate ! Nous avions un hôtel qui donnait sur la Baie, Hadhidate Bay Hotel et qui était très confortable. Ce n’est pas un Ryokan, ces hôtels traditionnels Japonais, mais il n’était pas dénué de charme.
 

Cependant, j’avais une jolie vue sur la baie depuis ma chambre, des petits pliagesen origami déposés sur mon lit et un repas savoureux, à base de produits locaux servi dans la grande salle du restaurant.

 
Le crabe Matsuba était encore superbement cuisiné et mis en valeur dans des recettes très savoureuses. Pour changer du Saké ou de la Bière Japonaise (très bonne !) on a testé le vin blanc d’Amanohashidate, je nesavais pas qu’on faisait du vin au Japon ).
Le petit déjeuner était également fabuleux avec un large choix de spécialités japonaises, autant sucrées que salées, c’est donc une belle adresse à vous recommander sur Amanohashidate.
Ce commentaire a été modifié le 14/06/2019 à 08:14
14/06/2019 - 07:34
Steven Spielberg prépare une série horrifique, disponible seulement la nuit.
Steven Spielberg travaille actuellement sur une série horrifique qu’il souhaite rendre accessible seulement de nuit. Elle sera disponible sur Quibi, nouvelle plateforme qui verra le jour l’année prochaine aux États-Unis.
Le géant réalisateur d’Hollywood Steven Spielberg a eu une idée de génie : retourner à son premier amour, l’horreur. Pour le plus grand plaisir des fans de films ou de séries horrifiques, Steven Spielberg a en effet développé le projet d’une nouvelle série, qui aura pour particularité de n’être accessible que la nuit !
En effet, s’il a marqué les esprits avec ses célèbres films d’horreurs durant les années 80 tels que Les Dents de La Mer et Duel, Steven Spielberg n’est pas décidé à s’arrêter là. Et pour cause, il a déjà fait part d’une nouvelle création à son ami de toujours, Jeffrey Katzenberg :« Steven m’a dit qu’il avait une histoire très effrayante en tête et qu’il voulait la faire. Il l’écrit lui-même, il n’a rien écrit depuis longtemps donc le voir s’y remettre c’est fantastique ».

Steven Spielberg dévoile son projet de série horrifique. Crédit : Shutterstock / Denis Makarenko

Histoire de ne pas provoquer de quiproquo, Steven Spielberg a donné un titre à cette série, nommée (temporairement) Spielberg’s After Dark, elle sera composée d’une dizaine d’épisodes qui dureront entre 7 et 10 minutes. Et afin de rendre l’expérience encore plus immersive, le réalisateur souhaite même qu’elle ne soit disponible qu’après le coucher du soleil, et ce, grâce à un dispositif de compte à rebours intégré à l’application. Quibi devrait alors les rendre disponible qu’à partir d’une certaine heure. En voilà une idée !
En parlant de cette plateforme, Jeffrey Katzenberg en est le créateur, elle a été conçue pour accueillir uniquement du contenu pensé pour les mobiles. Et si la plateforme a attiré l’œil de Spielberg, ce n’est pas le seul sur la liste, puisque Guillermo del Toro, Aaron Sorkin et Sam Raimi ont tous également signé.
Le lancement de la plateforme se fera le 6 avril 2020, à vos écrans !

Ce commentaire a été modifié le 14/06/2019 à 07:36
14/06/2019 - 07:22
Devenue donneuse d'organes à sa mort, une infirmière a eu le droit à une grande haie d'honneur par ses anciens collègues.
Après avoir passé 30 ans de sa vie à sauver la vie de ses patients, une infirmière de Pennsylvanie a continué ce chemin en tant que donneuse d’organes une fois décédée. Un choix qui lui a valu une haie d’honneur émouvante de la part de plus de 100 employés de l’hôpital dans lequel elle travaillait.
Âgée de 58 ans, Mary Desin est décédée d’un anévrisme le 31 mai. Au fil des années, elle a su forger avec ses collègues un lien très fort dans le centre hospitalier universitaire de Pittsburgh, États-Unis.
La centaine d’infirmier(e)s et médecins s’est rendue dans les couloirs pour lui rendre un dernier hommage. La famille l’a emmené, entourée de ses collègues, sur son lit d’hôpital en direction de la salle d’opération où son foie et ses reins ont été greffés.

Crédit photo : Capture d'écran UPMC


Touché par cet acte, son fils Matthew James Desin a déclaré à Good Morning America : « C’était très émouvant. La plupart des gens pleuraient. Des gens que je ne connaissais pas sont venus me voir pour me dire à quel point ils l’aimaient et qu’elle les avait aidés à progresser dans leur carrière. »
Se retrouver entouré de tant de personnes est une véritable surprise : « Je ne m’attendais pas à ce que plus de 100 personnes soient touchées par sa perte. »
Après avoir été déclarée en état de mort cérébral, elle était cliniquement etlégalement décédée. Comme elle le souhaitait, ses organes ont été prélevés pour qu’une autre personne puisse continuer sa vie, alors que la sienne venait de prendre fin.
Donny McDowell, une de ses amies et collègues, a déclaré : « Ce qu’a fait Mary était très courageux. C'était incroyable de voir les vies qui seraient changées grâce au cadeau de Mary. »
UPMC Hamot a également honoré Mary Desin en tant que donneuse d’organes.
L’établissement avait pour habitude de laisser trois lumières allumées en haut du bâtiment pour indiquer qu’une personne avait reçu (ou donné) une greffe d’organe peut-on lire sur la publication de Nikki Taylor.

Comme l’explique McDowell, en raison des besoins de sa famille , elle n’était pas en mesure de beaucoup voyager. « Sa famille s’est sentie mal qu’elle décède sans pouvoir voyager, mais ils sont maintenant rassurés en sachant qu’elle va pouvoir voyager dans le monde entier avec les personnes qu’elle a aidées. »

13/06/2019 - 10:07
L'image du Jour Le Parc national de Big Bend, Texas

C’est le 12 juin 1944, il y a exactement soixante-quinze ans, est officiellement devenu un Parc national américain ce parc, qui couvre une superficie de 3 091 km2, qui est la région protégée, la plus grande du désert de Chihuahua, connue pour ses nombreuses espèces de cactus. Le parc comporte 3 divisions naturelles : rivière, désert et montagne. La région est caractérisée par des crevasses, des rochers escarpés et des fissures.


                                                    
Parc de Big Bend, poste frontière dans le desert.
Des passeurs vous font traverser le Rio Grande en barque,
puis un âne conduit au village




Ce commentaire a été modifié le 13/06/2019 à 10:21