De tout.......!

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années
19/11/2016 - 07:46
VOL DE NUIT



En 1976, une photo représentant une silhouette élégante élancée vers le ciel, ayant comme titre Vol de nuit, faisait le tour du monde.

C'était Nadia COMANECI, la petite Roumaine âgée de 14 ans qui , cette année-là, aux Jeux Olympiques de Montréal, atteignait l'absolu en gymnastique.




Ses performances, jamais atteintes jusqu'alors,  étaient tour à tour marquées par...1.00, car la note maximale 10.00 n'était pas prévue dans les programmes des tableaux de scores.



 

Aujourd'hui, Nadia fête ses 55 ans.

Il y a 5 ans, elle avouait: "Dans mon cas, à 20 ans je croyais qu'à l'âge de 40 ans je serais déjà vieille.
Maintenant j'ai 50 ans et je me sens jeune."

  BON ANNIVERSAIRE, NADIA!




                              
19/11/2016 - 03:41
LA  GASTRONOMIE  LYONNAISE


Bref historique
A la fin du Moyen-Age et à la Renaissance, Lyon est une ville de passage.
Les voyageurs affluent,
particulièrement lors des jours de foire, et les auberges, plus ou moins
prestigieuses, sont nombreuses :
l’Outarde d’Or, dont on peut encore
voir l’enseigne au 19 rue du Bœuf, l’auberge des Trois-Fontaines, montée
du Gourguillon ou encore l’Hôtel de l’Etoile, également rue du Bœuf en
sont quelques exemples.
Ces foires, 4 par ans à Lyon, ont sans doute
contribué à la réputation culinaire de Lyon : les étals regorgeaient de
produits de qualités provenant des régions françaises ou d’Italie, comme
le cardon, légume devenu traditionnel dans la cuisine lyonnaise.
Mais
même si au XVIème siècle, Rabelais, en séjour à Lyon, s’inspire de la
gastronomie lyonnaise pour écrire Gargantua et Pantagruel, Lyon n’est
encore mentionnée dans la littérature culinaire que pour sa production de châtaignes.
C’est au XIXème siècle que l’on peut constater un premier tournant dans
l’histoire de la gastronomie lyonnaise.
Cette époque est marquée par un
développement des transports.
Les gens voyagent et utilisent de plus en
plus les guides touristiques.
Ces derniers vantent la qualité des

produits (châtaignes, fromages, charcuteries, cafés, brioches, chocolat
ou bien encore plus étonnant, la bière) mais également les prix,
modiques, et la qualité du service que l’on trouve à Lyon.
La matelote d’anguille de la mère Guy est mise en avant dans le guide Joanne de 1859.
A partir de 1930, on y trouve également le gras double, la
quenelle de brochet ou encore la volaille de Bresse, qui sont des plats
représentant encore de nos jours la gastronomie lyonnaise.
Ainsi, dès le
début du XXème siècle, de grandes maisons voient le jour :
la Tour Pitrat, Toriani, Victor.
Elles côtoient des tables plus abordables comme
le restaurant de la mère Guy, installé à la Mulatière depuis le
XVIIIème siècle, ou la Brasserie Georges à Perrache.
Mais c’est réellement à partir du début des années 1930 que la gastronomie lyonnaise va voir sa renommée
s’étendre.
Dans un contexte de crise de l’industrie de la soie, les
autorités lyonnaises, conscientes du potentiel d’attraction de
traditions culinaires de la ville, marquent la volonté d’attirer les
visiteurs en alliant tourisme et gastronomie.
De nombreux évènements
vont alors être créés autour de l’art culinaire :
en 1933, la Semaine
Gastronomique, devenue Journées de la Cuisine Lyonnaises en 1935 ; en
1934 la Foire de Lyon dédie un bâtiment complet à l’alimentation : « le
Palais de l’alimentation ». C’est également à cette époque que les
restaurants lyonnais vont connaître un réel engouement dans les guides
gastronomiques. Les trois étoiles décernées à la Mère Brazier, pour
chacun de ces deux restaurants, en sont sans doute le symbole le plus
fort.
La gastronomie lyonnaise gagne alors peu à peu ses galons, tant et si bien qu’en 1935, Curnonsky, critique
culinaire surnommé « le prince des gastronomes », lui attribue le titre
de « Capitale Mondiale de la Gastronomie » que Lyon porte encore
aujourd’hui.
 
Les Mères lyonnaisesSi de nos jours, la cuisine lyonnaise est portée par des hommes tels que Paul Bocuse, Christian Tête d’Oie ou
Mathieu Vianney, ce sont bien les femmes qui ont apporté à la
gastronomie lyonnaise ses lettres de noblesse : les célèbres Mères
lyonnaises. Femmes de caractère et cuisinières exceptionnelles, les
Mères lyonnaises ont souvent d’abord travaillé dans les grandes familles
bourgeoises avant de se mettre à leur compte. Les menus qu’elles
proposent dans leurs établissements ne changent pas, c’est une cuisine
simple mais toujours réalisée avec des produits d’une très grande
qualité.
La première Mère que l’on pourrait appeler ainsi est la dame Guy qui tient une guinguette dès 1759 à la
Mulatière, réputée pour sa matelote d’anguille.
Son restaurant était,
dit-on, apprécié de l’Impératrice Eugénie elle-même. Ses petites filles,
La Génie et sa sœur Maréchal reprennent la petite guinguette et en font
un restaurant renommé et gardent la matelote d’anguille qui a fait la
réputation du lieu.
La Génie sera reconnue comme étant la toute première de la lignée des Mères.
Mais celles qui feront entrer ces femmes dans
l’Histoire de la gastronomie lyonnaise seront
la Mère Filloux d’abord,
et la Mère Brazier par la suite.
La Mère Fillioux (Françoise de son prénom) :
née en 1865, Françoise Fillioux est d’abord
employée comme cuisinière à Grenoble puis à Lyon chez un assureur fin gastronome,
Gaston Eymard, où elle apprend les secrets de la cuisine bourgeoise.
Elle épouse Louis Filloux, marchand de vins et ouvre son bistrot, au 73 rue Duquesne, au RDC d’un immeuble appartenant à son beau-père.
Dès 1890, le bistrot « Fillioux, marchand de vin »
connaît untrès grand succès et ce n’est pas l’écriteau situé au-dessus du
comptoir indiquant que
« ceux qui chantent ne montent pas sur les tables» qui refroidi la clientèle.
Pendant une trentaine d’années, le menu
sera le même :
potage velouté aux truffes,
volaille demi-deuil (qu’elle a créé),
quenelle au gratin,
fonds d’artichauts au foie gras,
glace praline,
le tout accompagné de Beaujolais ou de Châteauneuf-du-Pape.
La maîtrise parfaite de la préparation de sa volaille demi-deuil sera une des raisons de son franc succès.
La tradition veut que la Mère Fillioux
n’ait utilisé que deux couteaux durant les 30 années où elle a officié aux commandes de son restaurant.
L’un est perdu, le second est visible
au Musée de la Gastronomie de Villeneuve-Loubet.

La Mère Brazier : Née 1895 près de Bourg en Bresse,
Eugénie Brazier est d’abord employée par
la famille Millat, fabricants de pâtes alimentaires. Elle y découvre une
véritable vocation pour la cuisine, et part faire son apprentissage
chez la Mère Filloux d’abord,
puis à la Brasserie du Dragon, rue de la République.
En avril 1921, elle s’installe 12 rue Royale et y ouvre son propre restaurant qui va devenir l’un des plus réputé de la ville.
Le maire Edouard Herriot y a ses habitudes, et les visiteurs fins gastronomes de la France entière qui viennent à Lyon ne manquent pas de
s’arrêter chez la Mère Brazier.
Elle ouvre par la suite un second
restaurant au col de la Luère, à Pollionnay, qui gagne rapidement une notoriété internationale.
C’est dans ce restaurant que Paul Bocuse fera son apprentissage.
En 1932, elle obtient 2 étoiles pour chacun de ses
deux restaurants et en 1933,
la Mère Brazier est triplement étoilée au Guide Michelin,
à la fois pour son restaurant rue Royale et pour celui
du col de la Luère.
Elle est la première femme à les obtenir
simultanément pour deux restaurants.
Aujourd’hui, c’est le chef Mathieu Vianney qui officie aux fourneaux du restaurant de la Mère Brazier, au 12 rue Royale.
Si la Mère Filloux fut la première à obtenir une grande notoriété et la Mère Brazier la plus célèbre de représentantes de cette lignée,
il existait de nombreuses autres Mères
dont la réputation culinaire n’avait rien à envier à celle de nos grands
chefs d’aujourd’hui :
la Mère Carron, rue Pierre Corneille,
Madame Andrée, place du Maréchal Lyautey et à Tassin la Demi-Lune,
Tante Paulette et son poulet au vinaigre ou encore
Léa Bidaut et son fameux gratin de macaronis dans son restaurant La Voûte, place Antonin Gourju.
 
Les bouchons lyonnais
Tout visiteur qui vient à Lyon souhaite manger dans un « bouchon ».
Grand
symbole de la gastronomie lyonnaise, le bouchon est issu de la tradition
des mâchons instaurée par les canuts, ouvriers de la soie.
Associée à :
Guignol et à Gnafron, il propose des plats simples, composés
essentiellement de cochonnaille et le tout largement arrosé de
Beaujolais ou de Côtes-du-rhône.
Si de nos jours le bouchon est un restaurant où l’on peut déguster des spécialités lyonnaises, à
l’origine, le terme désigne un lieu où l’on peut « mâchonner ».
Au
XIXème siècle, les canuts, qui commencent très tôt leur journée,
organisent des sortes de « casse-croûte » vers 9 ou 10h : les mâchons.
Il ne s’agit pas d’un repas à proprement parlé, mais d’un en-cas,
souvent composé des restes de la veille et qui se prenait en dehors des
restaurants traditionnels, dans un bistrot, un marchand de vin ou à l’atelier des canuts.
Partagés entre hommes, ils étaient souvent prétextes à parler affaire entre les différents acteurs du milieu de la soie.
On peut considérer que les mâchons sont définitivement rentrés dans la tradition lyonnaise lors de la fondation des Halles de Lyon aux Cordeliers (à l’emplacement de l’actuel parking des Cordeliers).
Depuis
le XIXème siècle, l’organisation du travail a évoluée mais le mâchon se pratique encore dans certains restaurants.
Le terme « bouchon » a plusieurs significations :
il peut faire référence soit au bouquet de lierre ou de
genêt qui était suspendu, dans l’ancien régime, à la porte des cabarets
pour les différencier des auberges ; soit à la paille que les voyageurs
avaient à disposition dans les auberges afin qu’ils puissent «
bouchonner » leur monture avant le repas ; soit, plus simplement, au
bouchon de bouteilles, même si à Lyon, l’usage est de servir le vin en pot et non en bouteille.
Les bouchons sont, à l’origine, installés dans le quartier de la Croix-Rousse, lieu d’habitation et de
travail des canuts.
Selon la coutume, c’est la femme qui est aux fourneaux, tandis que son mari s’occupe de la cave et de la salle.
Les plats proposés sont souvent composés des restes de la veille, que les cuisinières arrangent pour éviter le gaspillage.
Avec le temps les mets se sont diversifiés.
Aujourd’hui, les bouchons proposent des plats
exécutés avec des produits traditionnels lyonnais. On peut notamment
citer la rosette, les grattons, les quenelles, le gratin de cardons à la moelle ou encore les fromages locaux.
Tous ces mets sont accompagnés de
vin, habituellement du Beaujolais mais de plus en plus de Côte du Rhône.

18/11/2016 - 17:49
Cette brasserie a été totalement construite avec des matériaux recyclés.

Dans la petite ville de Kamikatsu, au Japon, un nouvel établissement
attire la curiosité de tous. Sa particularité ? Il s’agit d’une
architecture totalement écolo.

Ce bâtiment est l’œuvre des architectes Hiroshi Nakamura & NAP. Un bâtiment qui leur a permis de
remporter le « WAN Sustainable Buildings Awards 2016 » (« WAN » pour
« World Architecture News »), un prix qui récompense les constructions
architecturales qui répondent aux besoins écologiques, dans le respect
de l’environnement.

Il s’agit d’un bar-brasserie, nommé « Kamikatz Public House », qui fut entièrement construit avec des
matériaux recyclés. En plus d’être écologique, le design de l’endroit
est très beau, comportant quelques salles de séjour pour les touristes
et les randonneurs.

Découvrez quelques images de cette brasserie 100% écolo :


 


 


 


 


 


 
18/11/2016 - 17:48
Architectes Distraits ?
Il y a parfois des choses difficiles à expliquer...
C’est le cas notamment de ces constructions qui ont été faites en dépit du bon sens...
Escaliers qui ne mènent nulle part, WC exigus, portes inaccessibles, barrières envahissantes …
Où comment gaspiller du temps et de l’argent pour en plus devenir la risée de tout le quartier...




























































































18/11/2016 - 17:45
SELECTION DE PHOTOS FAVORITES SUR BARACK OBAMA.

Pete Souza fut le photographe officiel de la Maison Blanche durant les deux mandats de Barack Obama.
  On retrouve ainsi le Président au coeur de manifestations officielles, lors de moments de détente ou d’instants de complicité avec son épouse Michelle.  .


 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


18/11/2016 - 17:28
La papillote,une histoire d’amour avec les lyonnais
Si la commercialisation de la papillote a commencée à la fin du 18e
siècle, elle ne s'imposa au plus grand nombre qu’un siècle plus
tard avec la création de la Chocolaterie Révillon, spécialiste et leader incontesté de la papillote depuis 1898.
Devenue depuis une tradition, elle s’octroie une place de choix
dans les foyers lyonnais lors des festivités de Noël.


Particulièrement appréciée dans le sud-est de la
France et notamment dans la région du Rhône-Alpes, cette
gourmandise festive et éphémère s’écoule à 3000 tonnes par
an, se consommant dès le 8 décembre, Fête de la Lumière, jusqu’à
la fin de l’année, et se réinventant tous les ans pour
s’accorder aux palais des consommateurs.






La papillote, une histoire d’amour avec les chocolatiers
Adoptée depuis par d’autres chocolatiers, la papillote est proposée en une grande
variété d’assortiments. Chocolats fourrés, blancs, au lait ou
pralinés chez Voisin. Chez Janin, elle inclut toute la gamme de chocolats de la Maison qui emballe ses créations à la main. Chez Révillon, elle se décline en plusieurs dizaines de références (pâte de
fruits, bonbons ou truffes de chocolats) enrichissant sa ganache
chaque année : marrons, calissons, fruits secs, meringue cookies ou
spéculoos… et proposant même une personnalisation de ses
messages.








La tradition dela papillote : le chocolat comme un cadeauPlus qu’un simple chocolat, la papillote lyonnaisese déballe tel un cadeau, pour les yeux d’abord, pour les papilles
ensuite et enfin pour l’esprit. En effet, entre le chocolat et
l’emballage brillant se niche généralement un petit papier sur
lequel on peut découvrir une histoire drôle, un rébus, une
maxime….



Traditionnellement,cette dernière ne peut être dégustée qu’en fin d’année,
entre la fin du mois de novembre et le début du mois de janvier.
Un succès qui perdure avec les annéesAu fil du temps, le succès de la papillote lyonnaise est devenutel que le chocolat s’est exporté dans une grande partie de la
région Rhône-Alpes. En 1898, la fabrication commence à être
industrialisée sous l’impulsion de l’entreprise Révillon, qui
est aujourd’hui l’une des références en matière de papilloteau chocolat. D’autres marques, telles que Favier Millat etJacquot, ont contribué à développer la notoriété de la friandise
lyonnaise.
En marge de cette industrialisation, de nombreux chocolatierslyonnais participent également à la tradition de la papillotede Noël. Chaque année, ils élaborent en secret leursrecettes, revisitant les classiques ou imaginant des créations plus
audacieuses, qu’ils conservent jalousement jusqu’aux fêtes de
fin d’année. Ils procèdent ensuite à l’étape de confection
artisanale avant de les proposer aux gourmands lyonnais. Voisin,
Bernachon, Bouillet, Richart, Sève, Délice des Sens, Maison,
Buisson : chaque année, les chocolatiers-pâtissiers rivalisent
d’inventivité pour surprendre les amoureux du chocolat !








la papillote au chocolat se retrouve parfois accrochée au milieu des décorations de Noël du sapin.
L’histoire ne dit cependant pas si
les douceurs ainsi accrochées y demeurent bien longtemps…
Véritablement pensées pour les gourmands, les papillotes de Noël se plient à toutes les envies.
Fourrées avec une ganache ou un
praliné onctueux , élaborées avec du chocolat noir, blanc ou au
lait, agrémentées de noisettes, d’épices, d’amandes, de notes
de fruits ou caramélisées, tous les gourmets trouveront leur
bonheur.
Certaines papillotes abritent même de la pâte d’amande
enrobée de chocolat ou bien des pâtes de fruits.
La tradition de la papillote : le chocolat comme un cadeau
Plus qu’un simple chocolat, la papillote lyonnaise se déballe tel un cadeau, pour les yeux d’abord, pour les papilles
ensuite et enfin pour l’esprit.
En effet, entre le chocolat et
l’emballage brillant se niche généralement un petit papier sur
lequel on peut découvrir une histoire drôle, un rébus, une maxime
ou une citation.
Selon les fabricants, un pétard peut également
accompagner la friandise, pour une ambiance plus festive.

Traditionnellement, cette dernière ne peut être dégustée qu’enfin d’année, entre la fin du mois de novembre et le début du mois
de janvier.
Un succès qui perdure avec les années
Au fil du temps, le succès de la papillote lyonnaise est devenutel que le chocolat s’est exporté dans une grande partie de la
région Rhône-Alpes.
-En 1898, la fabrication commence à être
industrialisée sous l’impulsion de l’entreprise Révillon, qui
est aujourd’hui l’une des références en matière de papilloteau chocolat.
-D’autres marques, telles que Favier Millat etJacquot, ont contribué à développer la notoriété de la friandise
lyonnaise.
En marge de cette industrialisation, de nombreux chocolatiers lyonnais participent également à la tradition de la papillote de Noël.
Chaque année, ils élaborent en secret leursrecettes, revisitant les classiques ou imaginant des créations plus
audacieuses, qu’ils conservent jalousement jusqu’aux fêtes de
fin d’année.
Ils procèdent ensuite à l’étape de confection
artisanale avant de les proposer aux gourmands lyonnais. Voisin,
Bernachon, Bouillet, Richart, Sève, Délice des Sens, Maison,
Buisson :
chaque année, les chocolatiers-pâtissiers rivalisent d’inventivité pour surprendre les amoureux du
chocolat !















18/11/2016 - 16:49
Les Papillotes  à LYON


La papillote est un chocolat accompagné d'un papier portant un message, le tout enveloppé dans un papier doré ou argenté.

Cette friandise, originaire de la région
lyonnaise, se consomme principalement pendant les fêtes de Noël.

Traditionnellement, la papillote est ainsi composée :
un papier extérieur :
brillant, découpé en petites lamelles étincelantes ; une devinette, une blague, une citation amusante et/ou un pétard et une friandise, parfois une pâte de fruits, mais plus généralement du chocolat.

La légende veut que les papillotes soient nées à Lyon (dans le quartier des Terreaux) à la fin du XVIIIe siècle, quand le jeune commis d'un confiseur eut l'idée, pour charmer sa belle qui travaillait à l'étage au-dessus, d'envoyer ses petits mots d'amour enveloppés autour d'une
confiserie.
La légende propose deux fins,
l'une malheureuse et l'autre heureuse.
Selon la première, M. Papillot, le patron du commis, l'aurait surpris puis
renvoyé, mais ayant trouvé l'idée des plus intéressantes, aurait décidé de la mettre à profit :
la papillote était née1.
Selon la seconde, le commis épousa sa belle, qui n’était autre que la
nièce de Sieur Papillot2.
-Lenotre dans Vieilles maisons, vieux papier écrit qu'Anne-François-JoachimFréville est l'initiateur de la poésie des  confiseurs.

Depuis c'est une tradition, et les papillotes ont une place de choix sur la table des Lyonnais autour de Noël.
[url=https://commons.wikimedia.org/wiki/File[img]] [/url]</span[/img]
La papillote,une histoire d’amour avec les lyonnais
Si la commercialisation de la papillote a commencée à la fin du 18e
siècle, elle ne s'imposa au plus grand nombre qu’un siècle plus
tard avec la création de la Chocolaterie Révillon, spécialiste et leader incontesté de la papillote depuis 1898.

Devenue depuis une tradition, elle s’octroie une place de choix
dans les foyers lyonnais lors des festivités de Noël.

Particulièrement appréciée dans le sud-est de la France et notamment dans la région du Rhône-Alpes, cette gourmandise festive et éphémère s’écoule à 3000 tonnes par an, 
-se consommant dès le 8 décembre,
Fête de la Lumière, jusqu’à la fin de l’année,
-,et se réinventant tous les ans pour s’accorder aux palais des consommateurs.
La papillote, une histoire d’amour avec les chocolatiers

Adoptée depuis par d’autres chocolatiers, la papillote est proposée en une grande variété d’assortiments.

Chocolats fourrés, blancs, au lait ou pralinés chez Voisin.
Chez Janin, elle inclut toute la gamme de chocolats de la Maison qui emballe ses créations à la main.
Chez Révillon,elle se décline en plusieurs dizaines de références (pâte de fruits, bonbons ou truffes de chocolats) enrichissant sa ganache chaque année : marrons, calissons, fruits secs, meringue cookies ou spéculoos… et proposant même une personnalisation de ses messages.

La tradition de la papillote :
--le chocolat comme un cadeau--

Plus qu’un simple chocolat, la papillote lyonnaise se déballe tel un cadeau, pour les yeux d’abord, pour les papilles ensuite et enfin pour l’esprit.
En effet, entre le chocolat et l’emballage brillant se niche généralement un petit papier sur lequel on peut découvrir une histoire drôle, un rébus, une
maxime….

Traditionnellement,cette dernière ne peut être dégustée qu’en fin d’année,
entre la fin du mois de novembre et le début du mois de janvier.
Un succès qui perdure avec les années

Au fil du temps, le succès de la papillote lyonnaise est devenu tel que le chocolat s’est exporté dans une grande partie de la région Rhône-Alpes.

En 1898, la fabrication commence à être industrialisée sous l’impulsion de l’entreprise Révillon, qui est aujourd’hui l’une des références en matière de papilloteau chocolat.
D’autres marques, telles que Favier Millat et Jacquot, ont contribué à développer la notoriété de la friandise lyonnaise.

En marge de cette industrialisation, de nombreux chocolatiers lyonnais participent également à la tradition de la papillote de Noël.

Chaque année, ils élaborent en secret leurs recettes, revisitant les classiques ou imaginant des créations plus audacieuses, qu’ils conservent jalousement jusqu’aux fêtes de fin d’année.

Ils procèdent ensuite à l’étape de confection artisanale avant de les proposer aux gourmands lyonnais.

Voisin, Bernachon, Bouillet, Richart,Sève, Délice des Sens, Maison, Buisson :
chaque année, les chocolatiers-pâtissiers rivalisent d’inventivité pour surprendre
les amoureux du chocolat !








18/11/2016 - 15:19
Les fruits et légumes riches en vitamine C .

La vitamine C a des vertus antioxydantes et anti-fatigue : ses sources sont bien plus variées qu'on ne l'imagine!

Le cynorrhodon est 23 fois plus riche en vitamine C que l'orange !

Pour passer l’hiver en pleine forme, il faut se préparer dès octobre! Si la plupart des plantes et animaux fabriquent de l’acide ascorbique (vitamine c), nous autres humains devons puiser à l’extérieur ce grand antioxydant aux multiples fonctions.
 
Les bienfaits de la vitamine C
Stimulant intellectuel et antifatigue, la vitamine C développe les défenses immunitaires et aide en particulier à lutter contre les virus.Elle favorise également la régénération des tissus après des opérations chirurgicales ou bien des brûlures, facilite l’absorption du
fer, la fabrication du collagène, la lutte contre le stress et contre le cholestérol.



Elle améliore la fertilité (pour les hommes et les femmes), réduit les réactions allergiques, détruit les substances toxiques et participe à
la prévention de cancers et maladies dégénératives.

Dans quels fruits et légumes trouver de la vitamine C
C’est surtout dans les fruits et les légumes que l’on trouve les meilleurs apports de vitamine C.

Voici un classement indicatif (en mg pour 100 g) :
Cerise acérola (1745),
Baie d’églantier (1250),
Goyave (275),
Persil (170)
Cassis (160),
Poivron rouge cru (120)

,Raifort (115),
Kiwi (100),
Fenouil (95),
Chou-fleur cru (75)
Chou de Bruxelles cuit (70),
Brocoli cuit (60),
Citrons (55),
Fraises (55),
Oranges (55) 

Contrairement aux idées reçues, la tomate, la myrtille, le melon, l’abricot, le raisin ou encore la prune n’en contiennent que de 10 à 20 mg.

Quant au sacro-saint jus d’orange frais, à 55 mg, il n’est vraiment intéressant que si la pulpe est pressée avec la peau !


18/11/2016 - 11:41
Japon: le Beaujolais nouveau à la folie


 
Le troisième jeudi de novembre reste synonyme de bain de jouvence au Japon. Le premier importateur mondial de Beaujolais Nouveau célèbre comme chaque année l’arrivée de ce grand cru qui n’en est pas un.
A Hakone, pour la onzième année consécutive, un spa renommé propose de se baigner dans une piscine de vin à 39°. Une activité saugrenue qui plaîtaux petits comme aux grands. Certains comme cette mère de famille, venue spécialement de Tokyo, disent croire aux vertus thérapeutiques du breuvage.
.
Ce sommelier le reconnait “n’importe quel autre jour de l’année, les clients ne me pardonneraient pas de leur verser du vin dessus mais
aujourd’hui, c’est différent, ils me remercient.”
.
Cette année encore près de 7 millions de bouteilles ont quitté Beaujeu et sa région pour le Japon, un succès commercial qui ne se dément pas.
(Source : Euronews)



18/11/2016 - 08:29