L’idée d’ériger une basilique à Lisieux en l’honneur de celle qui venait d’être canonisée en 1925, rencontra bien des oppositions dans le clergé local. La ville possédait déjà de nombreux édifices religieux ; on estimait d’autre part que le culte de Thérèse, favorisé par la piétédes poilus durant la guerre de 1914-1918, n’aurait qu’un temps. Ces objections n’ont pas arrêté l’évêque d’alors, Mgr Lemonnier. Dès 1925, il chargeait un architecte de Paris d’établir un avant-projet. Mais l’édifice proposé suscita de très nombreuses critiques ; à l’étranger notamment, on en trouvait les proportions exiguës et on estimait que, pour la Sainte la plus aimée du monde, il fallait la plus belle basilique possible.
On demanda alors un nouveau projet à un architecte du nord de la France, Monsieur Louis-Marie Cordonnier, dont la réputation était internationale. Le Pape Pie XI, qui avait canonisé Thérèse le 17 mai 1925, la considérait comme l’Etoile de son pontificat. Il désirait vivement la construction à Lisieux d’un sanctuaire. Ce désir du Pape contribua à réduire les oppositions locales, et le 21 septembre 1927, Mgr Lemonnier approuvait le plan Cordonnier. Mgr Suhard, qui devait succéder à Mgr Lemonnier quelques mois plus tard, ne revint pas sur la décision de sonprédécesseur, et les premiers travaux commencèrent en 1929. Le 30 septembre 1929, les travaux sont suffisamment avancés pour que la première pierre de l’édifice puisse être posée. Dès lors, la basilique se construit à un rythme accéléré. En novembre 1929, Pie XI fait savoir à Mgr Suhard qu’il faut « faire très grand, très beau, et le plus vite possible ! » Superficie totale : 4 500 m2, hauteur du dôme : 90 m,longueur de la basilique : 104 m. Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procède à la bénédiction solennelle de la basilique. La basilique a peu souffert des bombardements de juin 1944, et les travaux d’achèvement (vitraux et mosaïques) ont continué jusqu’au 11 juillet 1954, date à laquelle eut lieu la consécration du sanctuaire par Mgr Martin, archevêque de Rouen, sous la présidence du Cardinal Feltin, légat du Pape. La basilique supérieure Les jours d’affluence, 3 000 pèlerins peuvent prendre place sur les bancs de la basilique et suivre sans difficulté les cérémonies qui se déroulent dans le sanctuaire : aucune colonne n’arrête le regard. Archives du Carmel de Lisieux-Besnier, Thérèse à 8 ans avec sa sœur.
Les autres jours, les pèlerins aiment s’attarder sur les mosaïques et les vitraux qui ont été réalisés dans les ateliers de Pierre Gaudin (1908-1973), un artiste formé dans les ateliers d’art sacré dirigés par Maurice Denis et Georges Desvallières. A leur école, Pierre Gaudin a retrouvé la grande tradition des maîtres-verriers du Moyen Âge : jouer avec la couleur des vitraux pour créer une lumière qui favorise le recueillement… Il suffit qu’il y ait un peu de soleil pour que les vitraux de Pierre Gaudin donnent à la basilique une ambiance particulièrement chaleureuse. Néanmoins, sous l’influence de l’abbé Germain, premier recteur du sanctuaire, l’artiste ne céda point à son attirance pour l’art abstrait : sans faire de ses vitraux des tableaux de verre (comme les verriers du XIXe siècle), il conçut un projet figuratif, donnant ainsi à tous les pèlerins la possibilité de découvrir, à travers son œuvre, l’essentiel du message de Thérèse.
La crypte La crypte est entièrement recouverte de marbre et de mosaïques.
En 1958, la décoration fut complétée par la pose de cinq mosaïques représentant les étapes importantes de la vie de Thérèse : le baptême deMarie Françoise Thérèse Martin à l’église Notre-Dame d’Alençon, le 4 janvier 1873 ; la première communion de Thérèse à l’abbaye bénédictine de Lisieux, le 8 mai 1884 ; la guérison miraculeuse de Thérèse aux Buissonnets en la fête de Pentecôte, le 13 mai 1883 ; la profession de Thérèse, le 8 septembre 1890 ; la mort de Thérèse, le 30 septembre 1897. La crypte abrite le reliquaire des Bienheureux Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse. La chapelle d’adoration Si une église est faite pour la participation à la liturgie, elle est aussi faite pour le recueillement. La chapelle d’adoration dont l’accès se fait par la crypte, permet de prier dans le silence et la paix. Le mur de droite est celui de la crypte dont les arcades de granit rappellent que l’on se trouve toujours dans la Basilique ; Les bancs sont ceux que l’on a connus naguère dans la chapelle du Carmel ;L’autel est taillé sur le même modèle que celui du Carmel ;Au-dessus du tabernacle qui rappelle également celui du Carmel : l’icône de la Trinité.
Le campanile Resté inachevé, le campanile abrite les 51 cloches. La sonnerie de volée est composée de 6 cloches dont la plus grosse, le bourdon (9 000 kg) porte sa devise en bronze :« Je sonne l’appel des peuples à l’unité dans l’Amour » Des ritournelles sont jouées aux heures et changent selon les périodes liturgiques. Doté de 51 cloches, le carillon de la Basilique de Lisieux, totalement chromatique et d’une grande qualité sonore, figure désormais parmi les plus beaux d’Europe.
Découvrir le jardin de Bellone, c’est partager la passion de sa propriétaire, Marylise Marguier, pour les plantes exotiques et surtout découvrir toutes ses astuces pour les faire pousser et les protéger du froid.
En hiver, les plantes choisies par Marylise résistent au froid et à la neige. Voilà plus de 20 ans que Marylise et son mari Francis ont commencé à créer leur jardin dans le Doubs. Cet espace de 2000 m2, en perpétuelle évolution, accueille même, depuis 2007, un coin de plantes exotiques. « J’ai toujours aimé le graphisme de ces plantes, explique Marylise. Après en avoir choisi quelques-unes, j’ai attrapé le virus, et c’était parti ! ». Jardinière passionnée et avide de conseils, Marylise trouve de précieuses informations auprès de l’association des fous de palmiers ainsi que la société française d’acclimatation des plantes exotiques. Ces plantes dites exotiques sont toutes installées dans la même zone, dans l’espace le plus ensoleillé et le plus protégé du jardin. En hiver, pas de paillis au pied, en dehors du Trachycarpus. Avec quelles autres plantes les associer ? Des lavandes, de l’helichrysum, de la santoline pour un bel aspect de moutonnement, des sédums, du thym, des yuccas filamentosa, des delospermas cooperi pour la couleur et l’effet couvre-sol. INTERVIEW : Marylise Marguier, le jardin de BelloneQuelles sont les plantes d’aspect exotique qui se montrent rustiques ? Trachycarpus fortunei. C’est le palmier le plus résistant au froid et à l’humidité. Chez nous, dans le Doubs, il a résisté à deux hivers très froids en 2011 et 2012 – les températures sont descendues à -18°C. C’est un palmier qui refait rapidement une nouvelle couronne de feuilles même lorsqu’il est totalement défolié. Protection : Le paillage des racines est essentiel et doit se faire avant chaque hiver, étalez une bonne couche de paillage (feuilles, branches de sapin,fougères…) sur 1 m de diamètre et 20 cm d’épaisseur tout autour du pied. A installer avant que la terre ne refroidisse vers novembre et à retirer début mars. Vous pouvez plaquer un voile d’hivernage sur le paillis pour éviter qu’il ne s’envole. Vous pouvez aussi opter pour une autre protection : « refermer » chaque feuille, puis regroupez-les dans le prolongement du tronc et entourez-les d’un sac en toile de jute doublé de canisses. Chapeautez le tout avec un pot en plastique afin que les feuilles restent au sec. Laissez-les ainsi à l’abri entre novembre et mars. Trachycarpus wagnerianus. Variante de T. fortunei. On l’appelle aussi palmier miniature de Chusan: ses palmes sont plus petites, plus graphiques et dessinées. Cette plante est également plus résistante au vent et au soleil. Venant du Japon, c’est un peu comme un grand bonsaï de Trachycarpus fortunei. Protection : la même protection que pour T. fortunei. D'autres plantes exotiques rustiques ? 1 - Les agaves : ici Agave neomexicana. Cette petite agave bleutée n’est pas énorme et très décorative. C’est une valeur sûre de la rocaille. Cette plante résiste à tout, c’est une dure à cuire. Rustique (-20°C) elle résiste aussi très bien à l’humidité. Elle a éventuellement besoin d’un petit toit la première année ; et d’un suivi les 3 premières années. 2 - Le bananier (Musa basjoo). Cette plante est moins rustique que les Trachycarpus : son feuillage est détruit à partir de -2°C , son tronc ne résiste pas en dessous de -7/-8 °C. Voilà pourquoi il est fortement recommandé de protéger le bananier. Protection : rabattre la plante à 10-15 cm du sol. Étaler une litière de feuilles tout autour, couvrir d’un sac en plastique en laissant l’air circuler. Passé les derniers risques de gel important, retirer les protections. Vous verrez : le bananier repart très bien pour atteindre 2 à 3 m dans la saison. 3 - Opuntia scheerii : Résiste à -18/-20 °C. Ne craint ni la neige, ni l’humidité. Se multiplie par boutures de raquettes. 4 - Les yuccas : C’est une grande famille dans laquelle on trouve des très beaux spécimens. Certains se montrent très résistants au froid, mais un peu moins à l’humidité.Yucca linearis. Il est rustique jusqu’à -15/-18 °C. Protection : Mettez-le à l’abri de l’humidité entre novembre et avril : pour cela, fabriquez un petit toit composé d’une plaque de polycarbonate ou de verre montée sur 4 tuteurs. Choisissez la même protection pour Yucca rostrata, un peu moins résistant que Y. linearis. Comment cultiver les yuccas• Quelle terre pour les yuccas ? La plantation des yuccas doit se faire en terre bien drainée, au sud, avec un bon ensoleillement et à l’abri du vent. Même si votre terre est drainée, vous pouvez rajouter un peu de graviers ou de gravats pour améliorer le drainage. En revanche, évitez de planter dans une terre trop argileuse. • Comment les planter ? Préparez une fosse de plantation de 50 cm de côté et de profondeur, apportez un mélange de 20% de terre pour 80 % gravier. Le secret de la réussite ? Installez les plantes en butte, à environ 10 cm au-dessus du sol ; vous éviterez ainsi les risques de pourriture du pied et des racines. Sous nos climats, ces plantes n’ont pas besoin d’arrosage.
Quels soins pour ces plantes exotiques ? Pas grand chose une fois qu’elles sont bien installées. Pas besoin d’engrais ou d’arrosage, sauf au cours de la première année après la plantation. Le trachycarpus, lui, aura besoin d’un peu plus d’arrosage et d’engrais organique azoté au printemps et potassique en été pour une belle croissance. Comment multiplier ces plantes ?La plupart des yuccas et agaves émettent des rejets qu’il est possible de récupérer. Opuntia émet des raquettes. Les Trachycarpus produisent des graines sur les pieds femelles. Peut-on cultiver ces plantes exotiques en pot ?Ces plantes sont beaucoup plus fragiles lorsqu’elles sont cultivées en pot ; leur rusticité est ainsi divisée par deux. En outre, leur développement est moindre et elles sont bien moins belles que lorsqu’elles poussent en pleine terre. « Le chamaerops est le seul que je cultive en pot ; je le rentre en hiver ». Quelles exotiques ont du mal en climat frais ?Si certaines plantes exotiques tolèrent les hivers froids, certaines ont aussi besoin d’étés longs et chauds. C’est le cas du Lagerstroemia qui n’aime pas les étés frais et qui est sensible à l’oïdium. Même déconvenue avec l’albizzia.
Vin chaud, bretzel, pains d'épices, confiseries… Rien ne véhicule mieux la magie des fêtes qu'un beau marché de Noël. Ceux d'Alsace sont incontournables, mais d'autres villes en organisent aussi de superbes !
L'agenda en ligne des marchés de NoëlEnvie d'aller faire un tour dans un marché de Noël cette année? Vous trouverez toutes les informations pratiques sur le site Noel.org.
Incontournable Alsace. S’il est une région en France qui peut s’enorgueillir de la richesse de ses traditions de Noël, c’est bien l’Alsace. Pendant les fêtes, le territoire entier revêt ses plus beaux atours. La nuit tombée, mille guirlandes illuminent les rues et enchantent petits et grands. Strasbourg et Colmar tiennent le haut de l’affiche mais si l’on en croit certains Alsaciens, le plus beau marché de Noël de tous serait celui de Kaysersberg. Suivez le guide :
Kaysersberg La photo parle d’elle-même. Pendant les fêtes les rues du cœur médiéval de la ville se transforment en véritable village du père Noël. Selon les connaisseurs, c'est sûrement le plus authentique et le plus dépaysant de France. Les charmantes échoppes de bois se succèdent dans un décor véritablement digne d'un film. La ville propose notamment une ouverture du « temps de Noël » avec mise en lumière simultanée des villages de la vallée, au son des cloches. Dans les échoppes, vous rencontrerez des artisans de tous les horizons : art floral, poterie, décors et sujets décoratifs de Noël en verre soufflé, jouets en bois, tissus, gourmandises et spécialités alsaciennes. Infos pratiquesCalendrier : les vendredis, samedis et dimanches, du 27 novembre au 20 décembre et tous les jours jusqu'au 23 décembre. Horaires d'ouverture : de 10h à 20h.
Colmar Réputé pour ses lumières, le marché de Colmar est peut-être le plus féérique de tous. Le quartier de la Petite Venise se transforme pour l'occasion en paradis pour les enfants : peluches, jouets et manège de chevaux en bois, chèvres vivantes, boîte aux lettres géante pour écrire au Père Noël et crèche à automates. Pour les adultes, direction la Place des Dominicains et la Place de l’Ancienne Douane où plus d’une centaine de chalets regorgent de trésorsen tout genre. La Place Jeanne d’Arc quant à elle, devient le paradis de la gastronomie alsacienne. Miam ! Infos pratiquesCalendrier : du 20 novembre au 31 décembre. Horaires d'ouverture : du lundi au jeudi, de 10h à 19h et le vendredi, samedi et dimanche, de 10h à 20h.
Strasbourg Né en 1570, le marché de Strasbourg est le plus connu de tous. La ville répartit ses chalets sur 11 sites différents dont le fameux « Christkindelsmärik », le plus ancien Marché de Noël de France, sur la place Broglie. Il y en a pour tous les goûts : le marché des saveurs alsaciennes, le comptoir des Rois Mages, le Carré d’Or, le marché des bredle (petits gâteaux de Noël), le royaume des vignerons de la Couronne d'Or. Et le clou du spectacle : le gigantesque sapin de la place Kléber ! Cette année encore, le marché a été élu meilleur marché de Noël d'Europe par European Best Destination. Infos pratiquesCalendrier : du 27 novembre au 24 décembre. Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h et de 10h à 21h les vendredis et samedis.
Metz Décidemment le nord-est a la côte ! Le marché de Noël de Metz est le deuxième plus visité en France. Il faut dire que la ville met les bouchées doubles pendant la période des fêtes pour enchanter son magnifique centre historique. Environ une centaine de chalets envahissent la place Saint-Louis et les réjouissances ne s’arrêtent pas là. Un marché d’art artisanal s’installe également place des Charrons et un village de chalets de bois décorés s’empare de la place Saint-Jacques. Les enfants sont également à l’honneur puisqu'une forêt enchantée s’installe rue des Jardins et un village du Père Noël prend place au forum Saint-Jacques. Bonus : le train de Noël à vapeur, place de la Gare! Infos pratiquesCalendrier : du 21 novembre au 27 décembre. Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h.
Lyon
A Lyon, ce sont deux marchés qui plongent la ville dans la magie de Noël. La place Carnot accueille plus de 140 chalets dont certains sont tenus pardes participants du monde entier : Canadiens, Polonais, Russes, Péruviens, etc. La place de la Croix-Rousse accueille quant à elle un marché couvert d'une trentaine d'exposants. Le plus : les nocturnes organisées pendant la fête des Lumières et bien-sûr les représentations du véritable Guignol de Lyon ! Infos pratiques:Place CarnotCalendrier : du 25 novembre au 24 décembre. Horaires : tous les jours de 10h30 à 20h ; les samedis et pendant la Fête des Lumières de 10h30 à 22h. Croix-RousseCalendrier : du 29 novembre au 24 décembre. Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h sauf pendant la fête des lumières, de 10h à minuit.
Avignon : Noël à la provençale
Le Sud aussi a la fièvre des marchés de Noël. Depuis plusieurs années déjà, la Provence, réputée pour ses nombreuses traditions de fin d’année, a adopté les chalets de bois et les guirlandes. Revisité à la sauce provençale, l’événement se fait la vitrine du folklore local dont les santons sont les vedettes incontestées. Direction le marché d’Avignon pour trouver l'inspiration.
La cité des Papes est en effet réputée pour sa sélection de santons et pour son "Chemin des crèches" : succession de diverses crèches animées et illuminées, regroupant de magnifiques santons traditionnels. Danses folkloriques et chants de Noël assurent l'ambiance. Les treize desserts. Autre spécialité locale de la tradition religieuse provençale du "temps de Noël" : les treize desserts servis à l’issue du gros souper de Noël. Si la coutume interdit d’être 13 à table, elle ne s'applique pas au nombre de plats ! Selon les villes, ces desserts varient mais quelques piliers restent contants : la pompe à huile (ou gibassier), les fruits secs appelés aussi les quatre mendiants, les fruits frais et le nougat. Aix-en-Provence propose un marché des 13 desserts qui rassemble une quarantaine d'agriculteurs et d'artisans des métiers de bouche du département .
Les derniers Indiens d'Amérique photographiés dans les années 1900. En 1906, le photographe Edward S.Curtis fut approché par le riche financier JP Morgan, alors intéressé pour financer un projet documentaire sur les peuples indigènes du continent.
Cet étonnant travail, constitué de 20 volumes et intitulé "The North American Indian", contenait plus de 1 500 photographies, ainsi que des dossiers d'informations qui documentaient avec précision le mode de vie des Indiens d'Amérique avant qu'ils ne disparaissent.
Ce travail fascinant reste aujourd'hui le seul "écrit" et réel témoignage de la manière dont vivaient les amérindiens au début du 20ème siècle, avant qu'ils ne soient chassés, massacrés, privés de leurs droits et de leurs terres.
Curtis nous offre ainsi une vision très éloignées des représentations populaires qui considéraient les Indiens d'Amériques comme des "sauvages". Ces photos dépeignent les traditions et modes de vie de 80 tribus différentes, entourés de paysages naturels et pittoresques.
Des photos rares et précieuses qui transportent le spectateur dans un autre temps, un autre lieu, un véritable voyage dans le passé. Extraits choisis (cliquez sur la photo pour faire défiler le diaporama) :
1 904 -Un groupe de Navajo dans le Canyon de Chelly, Arizona
1 905 - Chefs Sioux
1 907 - Une fillette QAHATIKA
1914 - Kwakiutl en canot, en Colombie-Britannique
1914 - Arrivée en canot pour fêter un mariage Kwakiutl
1914 - Danseurs Qagyuhl
1910 - Un homme Apache
Une femme Apache qui récolte le grain
1905 - Un chasseur Sioux
1906 - Un homme Apsaroke à cheval
1923 - Un chef Klamath se dresse sur une colline au-dessus de Crater Lake, Oregon
1900 - Chefs Piégans
1923 - Un homme Hupa pêche le saumon
1910 - Un chasseur de canard Kutenai
1908 - Médecin Crow, de la tribu Apsaroke
1904 - Nesjaja Hatali, un médecin Navajo
1908 - Un homme Hidatsas avec un aigle capturé
1910 - Un homme Nootka
1910 - Tipis Piégans
c. 1910 Les membres de la tribu Qagyuhl dansent pour restaurer une Lune éclipsée
Luberon : circuit touristique au départ de Cavaillon.
Prenez place à bord de votre voiture ou camping-car et partez faire le grand tour du Luberon. Sur les deux versants du massif provençal, des routes secondaires sillonnent des villages et des villes, longent des vignobles, suivent des rivières... Départ et arrivée de Cavaillon pour une boucle traversant des villages comme Lourmarin, Lauris, Roussillon, Gordes...
Rendez-vous à Cavaillon dans le Vaucluse pour le départ de notre itinéraire. En France, Cavaillon est définitivement connue pour son melon, depuis qu’Alexandre Dumas avait obtenu une rente annuelle de douze cucurbitacées, en échange de livres donnés à la bibliothèque de la ville... Cavaillon mérite plus que cette anecdote. La cité tente de redorer son blason en réhabilitant son centre ancien. Ainsi du cours Gambetta, porte d’accès au noyau urbain, où l’on visitera avec intérêt la cathédrale Saint-Véran et la synagogue, vestige de la présence d’une communauté juive. Vue sur Cavaillon Du melon à Cavaillon et Albert Camus à Lourmarin Il est l’heure de prendre le large. Bien calés dans votre véhicule, vous voilà roulant sur la D973, direction Pertuis (distant de 50 km). Le paysage est simple : à droite, les champs arboricoles de la plaine de la Durance ; à gauche, les reliefs calcaires bousculés des premières pentes du Luberon. Des panneaux fermiers vous invitent à l’arrêt, histoire d’acheter quelques fruits. Vous pourrez en prendre chez Éliane Joumond (Les Jardins de Gaïa, à Cheval-Blanc). Avant Mérindol, la route,rectiligne (profitez-en, cela ne durera pas !) passe devant les gorges de Régalon (sur la gauche, parking gratuit à l’entrée). Commence alors le défilé des villages provençaux. Mérindol est le premier, maisons groupées en pied de versant. Puis c’est Lauris, splendide village-belvédère en rebord de falaise où il reste des maisons troglodytiques. Enfin Cadenet, gros bourg tassé au pied d’une ruine médiévale. Juste après, vous n’éviterez pas la courte escapade (à 5 km) à Lourmarin, peut-être le seul village un peu people du sud du Luberon. Normal, l’harmonie de son habitat ramassé autour du clocher central est parfaite et c’est ici qu’est enterré Albert Camus, qui possédait une résidence. Le village de Lourmarin Manosque, le pays de Giono et de l'Occitane Nous vous recommandons de quitter la plaine de la Durance et de rejoindre Pertuis, en divaguant le long de la formidable petite D56. Via Vaugines,Cucuron (oui, oui, Cucuron...) et Ansouis (visitez le château, il a appartenu à la même famille du XIIe siècle aux années 2000). À travers les vitres, vous apercevrez les champs de vignes, les mas en pierres isolés dont la terrasse, toujours exposée au sud, est ombragée de platanes. En levant les yeux, vous distinguerez la croupe verdoyante et plutôt altière du Mourre Nègre (1 125 m), point culminant du massif. Par La Tour-d’Aigues, Grambois et La Bastide-des-Jourdans, trois villages viticoles, ou bien par La Motte-d’Aigues et Peypind’Aigues, villages encore plus tranquilles au pied du massif, nous vous invitons à rejoindre Manosque, située à 35 kilomètres de Pertuis. La ville marque la limite est du parc régional du Luberon. C’est la patrie de Giono et la terre d’élection d’une célèbre marque de cosmétiques provençale, l’Occitane (boutique d’usine pour acheter des produits). Toute ronde et protégée de portes médiévales, la vieille ville, très provençale, donne envie de musarder. Allez-y le samedi matin, jour de grand marché. Ansouis (84), labellisé plus beaux villages de France Au nord du massif, sur la route d'Apt Filez plein ouest, dans le cœur emblématique du Luberon, c’est-à-dire son versant nord. La route de Manosque à Apt est des plus agréables. La D907se tortille durant 15 kilomètres jusqu’à la D900, franchissant à travers l’épaisse garrigue le « haut » col de Montfuron (650 m). À l’intersection des deux routes, vous pourrez poursuivre tout droit jusqu’à Reillanne (à 3 km). Ce gros village surélevé a été investi par de jeunes néo-ruraux, dont la riche activité associative côtoie une vieille tradition agricole. Prenez un verre au Café du Cours, qui se transforme à l’occasion en café-spectacle. Sur la route d’Apt, vous pourrez grimper au village de Montjustin, splendide d’isolement au-dessus de la vallée (par la petite D214, prudence); pousser jusqu’à Viens, au nord, perchoir moyenâgeux bizarrement laissé de côté par les touristes ; plonger dans les gorges d’Oppedette (à pied) ; effectuer unecourte halte du côté de Céreste, pour voir l’ancien prieuré de Carluc ;marcher une ou deux heures dans le Colorado provençal, au cœur d’anciennes carrières d’ocre. Apt, petite « capitale » du Luberon n’est pas en reste. Deux aires de camping-car, route de Rustrel et sur la base de loisirs de la Riaille (à 3 km), vous permettront de profiter en toute liberté de cette cité épicurienne, réputée pour sa vieille ville, sa cathédrale et son exceptionnel marché du samedi matin. Une balade à pied au fond du canyon d'Oppedette (04) s'impose Retour à Cavaillon, de quoi finir en beauté Reste la cerise sur le gâteau, on veut dire les 37 kilomètres qui séparent Apt de Cavaillon, par la D900. Doit-on vous présenter les villages qui bordent cette fin d’itinéraire? Roussillon, Gordes, Ménerbes, Oppède, Bonnieux : ils surgiront devant votre pare-brise, au détour d’une courbe, remarquables villages-éperons. De quoi clore en beauté un circuit dans l’un des plus beaux territoires de France. Du haut de ses 425 m, le clocher de l'église haute domine le village Bonnieux (84) posé en paliers à flanc de falaise, et les somptueux paysages du Luberon
Grâce à une méthode révolutionnaire, il ne sera plus nécessaire de jeter ses fruits et légumes même une semaine après l’achat puisqu’ils seront conservés plus longtemps.Alors que nous avons vu que le gaspillage alimentaire est un fléau dans le monde entier, et que la France est l’un des mauvais élèves, une solution innovante pourrait changer la donne. En effet, au lieu d’utiliser des conservateurs ou d’emballer avec du plastique des fruits et des légumes pour les conserver, il suffit de les couvrir entièrement de soie pour qu’ils gardent leur fraîcheur plus longtemps. Mais en quoi ce matériau est révolutionnaire ? Explications. Les fruits et les légumes, des produits fragilesLorsqu’on achète des fruits et des légumes, on est souvent plus attiré par des produits aux belles formes et aux couleurs vives. Les distributeurs l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’ils font en sorte que seule la marchandise qui entre dans la « norme » se retrouve dans les étalages des magasins. Ainsi, 32% des aliments se retrouvent directement à la poubelle sans passer par la case vente. Pour les autres, le compte à rebours est lancé: les fruits et les légumes sont des éléments fragiles et périssables. Ils ont tendance à se dégrader très vite et parfois avant même que vous n’ayez eu le temps de les manger.
Pour éviter ce gâchis, il existe des solutions simples comme acheter seulement les quantités dont on a besoin pour la semaine, les placer au frais dans un réfrigérateur, ou bien encore faire des compotes ou de la confiture avec des produits un peu trop mûrs. Si dans certains commerces les fruits et les légumes sont individuellement emballés dans du plastique pour qu’ils ne s’abîment pas, cette solution s’avère coûteuse, et nuisible pour l’environnement car ce matériau se retrouve trop souvent dans la nature. On participe alors à la pollution et à la disparition d’espèces végétales et animales. Publicité
La soie, un matériau de conservation naturelDes chercheurs de l’université Tufts (Etats-Unis) ont travaillé sur la problématique de la conservation des aliments. Ils ont développé un nouveau concept d’emballage tout à fait exceptionnel: enrouler les fruits et les légumes dans de la soie. Grâce à cette protéine fibreuse concentrée dans un petit volume d’eau, ils ont fait tremper les aliments à l’intérieur afin de créer une sorte de couche protectrice. En réitérant le processus plusieurs fois, ils ont développé une membrane efficace contre la décomposition.
Ils ont réalisé des expériences sur des fraises tout d’abord: ils ont constaté que celles qui avaient été protégées de cette manière ont gardé toute leur fraîcheur une semaine après, tandis que les autres commençaient à dépérir. Puis ils sont passés à un fruit plus complexe, à savoir la banane, qui a la particularité de mûrir avant même la récolte. Sur l’image ci-dessus, on peut voir la différence entre celles entourées de soie et celles qui ne l’étaient pas. Les résultats prouvent que cette méthode est très efficace pour conserver les aliments: c’est une innovation majeure pour réduire le gaspillage alimentaire. Mais des tests gustatifs sur leur saveur doivent encore être faits… Une démarche qui s’inspire des araignéesPlusieurs insectes utilisent de la soie pour se protéger des prédateurs, tendre un piège à leur proie ou permettre leur transformation dans un cocon. La démarche des scientifiques s’inspire surtout des arachnides puisque qu’elles enroulent leurs victimes dans de la soie très collante afin de les capturer mais aussi de les conserver plus longtemps. Un système de réserve est alors mis en place grâce à ce matériau, et l’on devrait en profiter aussi désormais ! Qu’en pensez-vous ?
Comment bien choisir son saumon fumé ? Par Charlotte Herrero | Le 10 novembre 2016
Noël approche, et nombreux sont ceux qui choisissent le saumon fumé pour combler leurs invités. Mais entre la provenance, les conditions d'élevage et les différents labels, difficile de faire son choix. Guide pratique. Qu'il soit d'élevage ou sauvage, le saumon fumé est l'un des poissons préférés des Français. Selon le syndicat du saumon fumé français, la Fancee se situe même au premier rang de la consommation de saumon fumé en Europe, avec 36.900 tonnes par an. Et tandis que les fêtes de fin d'année approchent, ce chiffre ne risque pas de retomber. Néanmoins,bien choisir son saumon fumé n'est pas une mince affaire, tant les options sont nombreuses et les avis partagés : poisson sauvage ou d'élevage ? D'Atlantique ou du Pacifique ? Bio ou pas ? On fait le point. Saumon d'Atlantique ou du Pacifique ? De prime abord, il est tentant de se dire que le saumon rouge sauvage, que l'on trouve principalement dans le Pacifique (Alaska ou Canada), estmeilleur que son cousin européen, qui est, lui, largement issu de l'aquaculture. Mais c'est pourtant au large des côtes de l'Atlantique que se trouve l'espèce de saumon réputée être la plus haut de gamme : leSalmo salar. Sur le papier, la chair s'annonce délicate, et la texture plutôt beurrée. Mais si les connaisseurs la préfèrent à celle du Pacifique, au goût plus pâteux, la qualité du Salmo salar varie selon son pays d'origine et les conditions d'élevage.
En Europe, la majorité des saumons commercialisés proviennent de Norvège, d'Écosse ou d'Irlande. Tandis que l'espèce de saumon venue d'Irlande, là où les courants d'eau de mer chauds du Gulf Stream et les eaux froides se mélangent, provient de fermes d'élevage bio à la qualité de l'eau très contrôlée, il n'en va pas de même pour le saumon d'élevage dela Baltique ou de la Norvège. Ce dernier, déjà loin de grandir dans la mer la moins polluée du globe à l'état sauvage, accumule en captivité des substances toxiques déversées dans les bassins, à la fois dangereuses pour la santé et pour l'environnement. Et quand on sait que la Norvège est le premier producteur mondial de saumon fumé, et que les Français en consomment 122.000 tonnes par an, il y a de quoi s'inquiéter. Salage, séchage, fumage... quels critères ? Les conditions d'élevage Tout d'abord, il est bon de savoir quela qualité du saumon ne tient pas tant à sa provenance géographique qu'à ses conditions d'élevage, intensives ou non. Ainsi, beaucoup de fermes d'élevage bio offrent suffisamment d'espace pour nager à leurs poissons et pour qu'ils entretiennent une chair ferme, sans - il va de soi - utiliser de pesticides. Deuxièmement, la qualité dépend également du soin apporté à la transformation : salage, séchage et fumage. Le Label Rouge. Ce label impose de nombreuses contraintes au niveau de l'élevage et de la transformation du saumon. Il oblige notamment une croissance lente enmer de 14 mois minimum et une alimentation riche en produits d'origine marine. Une fois en bassin, la densité des poissons est limitée à 20 kg par mètre cube. Quant à sa transformation, le Label Rouge préconise un parage sévère, un salage au sec - et non par injection de saumure, responsable du goût d'eau de certains saumons - et un fumage dans les sept jours suivant la date de pêche. Critère ultime pour prétendre le décrocher, le taux de matières grasses du poisson doit être compris entre 7 et 17 %. Pour ceux qui veulent aller plus loin, le logo AB (agriculture biologique) garantit encore davantage des conditions d'élevage respectueuses de l'animal, de l'environnement et du consommateur. Il ne concerne à ce jour que l'Irlande et l'Écosse. Les différentes mentions. La mention « fumée au bois de...» indique que le produit a été fumé par combustion lente de bois provenant d'une seule essence. De cette opération dépend une grande partie de la qualité du produit. Dans ce domaine, ce sont les essences de chêne et de hêtre qui remportent la palme. Attention à la mention « fumé » sans précision sur l'essence utilisée, qui révèle la vaporisation de fumée liquide... Soyez égalementen alerte quant à la date limite de consommation : comme tous les poissons gras, le saumon fumé s'oxyde vite. On a donc tout intérêt à le consommer au plus près de la date d'emballage. Et si vous souhaitez le congeler (n'attendez toutefois pas au-delà de 20 jours), il est préférable que le poisson n'ait pas été congelé après la transformation. Dans ce cas, les consommateurs doivent être informés par la mention « ne pas recongeler ». Tout est dit ! Jadis produit de luxe, le saumon est aujourd'hui un des poissons frais les plus consommés. C'est le développement de l'aquaculture (ici en Norvège) qui a permis son élevage intensif et donc la baisse des prix. Comment repérer le saumon idéal ? L'aspect des tranches Même sous vide, les tranches du saumon doivent être brillantes et homogènes. Si elles paraissent décolorées, alors c'est qu'il s'agit d'unvieux poisson ! Et évitez (si possible) les tranches avec beaucoup de lignes blanches, qui indiquent la présence de graisse, de même que les filets d'huile présents dans l'emballage. Enfin, les tranches doivent être larges et espacées, et leurs bords ne doivent pas être secs. La partie découpée. Si vous choisissez votre saumon chez le poissonnier, le « cœur de filet» est la partie à privilégier, la tête et la queue sont à fuir. Cette partie, réputée la plus noble, constitue le milieu du poisson. Par conséquent, si on a le choix, on privilégie le tranchage « manuel », devant soi, et on évite le tranchage mécanique exercé à l'avance sur un poisson souvent congelé. Les ingrédients sur l'étiquette. S'il est fait mention sur l'étiquette d'autre chose que de saumon et de sel, c'est que le poisson n'a pas étéélevé dans des conditions optimales et qu'il ne satisfait pas aux contraintes de l'aquaculture biologique. Le prix. Mieux vaut être prêt à ouvrir son porte-monnaie lorsqu'il s'agit de saumon de qualité. Car lorsqu'on sait qu'un saumon artisanal met 3 à 4 jours pour être fumé contre seulement 4 heures lorsqu'il est issu de l'industrie, l'écart de prix paraît tout à coup plus justifié. Pour ceuxqui ne sont pas prêts à « investir » trop d'argent, optez pour la ttruite. Car mieux vaut une bonne truite fumée qu'un mauvais saumon. Galettes de sarrasin au saumon, aneth, ricotta et gelée de groseilles, façon maki
Recette Dans un bol, mélanger la ricotta et la gelée degroseilles . Placer une galette de sarrasin sur une assiette. Déposer une tranche de saumon, tartiner d’une cuillère de ricotta et parsemer de brins d’aneth. Enrouler la galette sur elle-même, bien serrée, pour former un rouleau. Retirer les extrémités et couper 4 petits rouleaux. Renouveler l'opération.
Il existe désormais un lait qui a le goût de lait de vache… sans en contenir une goutte
Imaginez boire un verre de lait qui a le goût du lait de vache mais qui pourtant n’en contient pas ? Impossible ?
Pas pour l’entreprise Perfect Day. Cette start-up a mis au point une recette de lait entièrement végan qui a le goût du lait de vache. De quoi ravir les intolérants au lactose et les amateurs de pâtisseries.
Pour nous faire découvrir des saveurs inédites et retrouver les produits classiques en version végan, les chercheurs inventent régulièrement de nouveaux produits.
Et l’un des secteurs qui connaît le plus d’évolution est celui des produits laitiers. Lait d’amande, de soja ou de coco, il y en a pour tous les goûts mais Perfect Day, une start-up américaine, a décidé d’innover en créant un produit végan qui a le goût de lait de vache. Ce « lait de vache » alternatif est composé de levure fermentée dont sont extraites les protéines de lait.
Celles-ci sont ensuite combinées àdu sucre, des graisses végétales, des vitamines et des minéraux. L’entreprise a mis au point cette recette tout d’abord pour que les amateurs de pâtisseries puissent réaliser leurs gâteaux préférés sans en altérer le goût ou la cuisson.
S’il est possible d’en faire avec des laits végan, leur cuisson est souvent difficile et leur goût est légèrement différent. Ce lait alternatif, garanti sans OGM, hormones ou antibiotiques, permettra de cuisiner comme si le lait n’était pas végan.
Enfin, ce lait synthétique a l’avantage d’être bien plus écologique que le lait de vache traditionnel concernant son impact sur l’environnement. La consommation d’eau nécessaire à sa production est réduite de 98% par rapport à un lait de vache classique, tout comme l’utilisation de terres agricoles (réduite de 91%) et les émissions de gaz à effet de serre (réduites de 86%).
Sur le papier, ce lait synthétique est donc bon pour la santé (même pour les intolérants au lactose) et pour l’environnement. Il ne reste qu’à connaître son goût pour savoir si ce lait végan a tout pour prendre place dans nos frigos.
Réponse en 2017, date à laquelle Perfect Day compte le commercialiser ainsi qu’une gamme de fromages végan.
Faites (Re)Fleurir Vos Hellébores... Par Thierry Lavigne
Rares et précieuses il y a encore quelques années, les hellébores se sont démocratisées. Mais peut-on vraiment les planter dehors ? Vont-elles survivre ? Comment les réussir quelle que soit l'espèce ou la variété ? Toutes les réponses sont là...
Cette image n'est pas truquée : l'hellébore hybride (H.hybridus) s'accommode de la neige et commence à fleurir dehors dès janvier. Cette photo a été prise après une nuit à - 8°C, quand les tiges se redressent après avoir été abattues par le gel nocturne. Le nom « hellébore » englobe les « roses de Noël » (Helleborus niger) et les « roses de Carême » (Helleborus hybridus), plus quelques autres espèces ou hybrides qui toutes, ont la faculté de fleurir en plein air, de décembre à avril. Elles ne craignent absolument pas le froid et s'épanouissent normalement dès les belles journées de décembre ou de janvier. Un retour inopiné du froid peut à la rigueur tuer les premières fleurs, ou affaiblir les premières tiges, mais il en viendra toujours d'autres un peu plus tard. Il faut toutefois se méfier des plantes vendues déjà fleuries dès le mois de décembre ou le début de janvier, car elles ont été cultivées en serre, et les planter durant une période de gel peut leur nuire. En revanche, acheter des plantes en fleur après la mi-janvier ou en février ne pose aucun problème (c'est même ce qu'il y a de plus pratiquepour choisir les coloris), et ne compromet en rien la reprise des plantes. Rustiques Mais Exigeantes Vivaces et rustiques, les hellébores déçoivent parfois quand elles ne repoussent pas à l'issue de leur première saison au jardin. C'est assez fréquent avec les « roses de Noël » lorsqu'on ne prend pas la peine de bien « s'occuper » de leurs racines enchevêtrées. Outre le geste adéquat, il suffit pour réussir vos hellébores, de trouver celle de votre choix et l'emplacement qui lui conviendra le mieux. A priori, elles aiment toutes un endroit mi-ombragé, sous un arbre, un grand arbuste ou contre un mur au nord ou à l'est, dans une bonne terre de jardin. Mais chaque type a ses petites exigences (voir : Bien choisir vos hellébores ), et peut bouder durant un temps plus ou moins long si elles ne sont pas satisfaites.
L’idée d’ériger une basilique à Lisieux en l’honneur de celle qui venait d’être canonisée en 1925, rencontra bien des oppositions dans le clergé local. La ville possédait déjà de nombreux édifices religieux ; on estimait d’autre part que le culte de Thérèse, favorisé par la piétédes poilus durant la guerre de 1914-1918, n’aurait qu’un temps.
Ces objections n’ont pas arrêté l’évêque d’alors, Mgr Lemonnier. Dès 1925, il chargeait un architecte de Paris d’établir un
avant-projet. Mais l’édifice proposé suscita de très nombreuses critiques ; à l’étranger notamment, on en trouvait les proportions exiguës et on estimait que, pour la Sainte la plus aimée du monde, il fallait la plus belle basilique possible.
On demanda alors un nouveau projet à un architecte du nord de la France, Monsieur Louis-Marie Cordonnier, dont la réputation était internationale.
Le Pape Pie XI, qui avait canonisé Thérèse le 17 mai 1925, la considérait comme l’Etoile de son pontificat. Il désirait vivement la construction à Lisieux d’un sanctuaire. Ce désir du Pape contribua à réduire les oppositions locales, et le 21 septembre 1927, Mgr Lemonnier approuvait le plan Cordonnier. Mgr Suhard, qui devait succéder à Mgr Lemonnier quelques mois plus tard, ne revint pas sur la décision de sonprédécesseur, et les premiers travaux commencèrent en 1929.
Le 30 septembre 1929, les travaux sont suffisamment avancés pour que la première pierre de l’édifice puisse être posée. Dès lors, la basilique se construit à un rythme accéléré. En novembre 1929, Pie XI fait savoir à Mgr Suhard qu’il faut « faire très grand, très beau, et le plus vite possible ! »
Superficie totale : 4 500 m2, hauteur du dôme : 90 m,longueur de la basilique : 104 m.
Le 11 juillet 1937, au terme du onzième Congrès Eucharistique National, le Cardinal Pacelli, futur Pape Pie XII, procède à la bénédiction solennelle de la basilique.
La basilique a peu souffert des bombardements de juin 1944, et les travaux d’achèvement (vitraux et mosaïques) ont continué jusqu’au 11 juillet 1954, date à laquelle eut lieu la consécration du sanctuaire par Mgr Martin, archevêque de Rouen, sous la présidence du Cardinal Feltin, légat du Pape.
La basilique supérieure Les jours d’affluence, 3 000 pèlerins peuvent prendre place sur les bancs de la basilique et suivre sans difficulté les cérémonies qui se déroulent dans le sanctuaire : aucune colonne n’arrête le regard.
Archives du Carmel de Lisieux-Besnier, Thérèse à 8 ans avec sa sœur.
Les autres jours, les pèlerins aiment s’attarder sur les mosaïques et les vitraux qui ont été réalisés dans les ateliers de
Pierre Gaudin (1908-1973), un artiste formé dans les ateliers d’art sacré dirigés par Maurice Denis et Georges Desvallières.
A leur école, Pierre Gaudin a retrouvé la grande tradition des maîtres-verriers du Moyen Âge : jouer avec la couleur des vitraux
pour créer une lumière qui favorise le recueillement… Il suffit qu’il y ait un peu de soleil pour que les vitraux de Pierre Gaudin donnent à la basilique une ambiance particulièrement chaleureuse. Néanmoins, sous l’influence de l’abbé Germain, premier recteur du sanctuaire, l’artiste ne céda point à son attirance pour l’art abstrait : sans faire de ses vitraux des tableaux
de verre (comme les verriers du XIXe siècle), il conçut un projet figuratif, donnant ainsi à tous les pèlerins la possibilité de découvrir, à travers son œuvre, l’essentiel du message de Thérèse.
La crypte La crypte est entièrement recouverte de marbre et de mosaïques.
En 1958, la décoration fut complétée par la pose de cinq mosaïques représentant les étapes importantes de la vie de Thérèse :
le baptême deMarie Françoise Thérèse Martin à l’église Notre-Dame d’Alençon, le 4 janvier 1873 ; la première communion de Thérèse à l’abbaye bénédictine de Lisieux, le 8 mai 1884 ; la guérison miraculeuse de Thérèse aux Buissonnets en la fête de Pentecôte, le 13 mai 1883 ; la profession de Thérèse, le 8 septembre 1890 ; la mort de Thérèse, le 30 septembre 1897.
La crypte abrite le reliquaire des Bienheureux Louis et Zélie Martin, parents de sainte Thérèse.
La chapelle d’adoration Si une église est faite pour la participation à la liturgie, elle est aussi faite pour le recueillement.
La chapelle d’adoration dont l’accès se fait par la crypte, permet de prier dans le silence et la paix.
Le mur de droite est celui de la crypte dont les arcades de granit rappellent que l’on se trouve toujours dans la Basilique ;
Les bancs sont ceux que l’on a connus naguère dans la chapelle du Carmel ;L’autel est taillé sur le même modèle que celui du Carmel ;Au-dessus du tabernacle qui rappelle également celui du Carmel : l’icône de la Trinité.
Le campanile Resté inachevé, le campanile abrite les 51 cloches. La sonnerie de volée est composée de 6 cloches dont la plus grosse, le bourdon (9 000 kg) porte sa devise en bronze :« Je sonne l’appel des peuples à l’unité dans l’Amour »
Des ritournelles sont jouées aux heures et changent selon les périodes liturgiques.
Doté de 51 cloches, le carillon de la Basilique de Lisieux, totalement chromatique et d’une grande qualité sonore, figure désormais parmi les plus beaux d’Europe.
Découvrir le jardin de Bellone, c’est partager la passion de sa propriétaire, Marylise Marguier, pour les plantes exotiques et surtout découvrir toutes ses astuces pour les faire pousser et les protéger du froid.
En hiver, les plantes choisies par Marylise résistent au froid et à la neige.
Voilà plus de 20 ans que Marylise et son mari Francis ont commencé à créer leur jardin dans le Doubs.
Cet espace de 2000 m2, en perpétuelle évolution, accueille même, depuis 2007, un coin de plantes exotiques.
« J’ai toujours aimé le graphisme de ces plantes, explique Marylise. Après en avoir choisi quelques-unes, j’ai attrapé le virus, et c’était parti ! ».
Jardinière passionnée et avide de conseils, Marylise trouve de précieuses informations auprès de l’association des fous de palmiers ainsi que la société française d’acclimatation des plantes exotiques.
Ces plantes dites exotiques sont toutes installées dans la même zone, dans l’espace le plus ensoleillé et le plus protégé du jardin.
En hiver, pas de paillis au pied, en dehors du Trachycarpus.
Avec quelles autres plantes les associer ? Des lavandes, de l’helichrysum,
de la santoline pour un bel aspect de moutonnement, des sédums, du thym,
des yuccas filamentosa, des delospermas cooperi pour la couleur et
l’effet couvre-sol.
INTERVIEW : Marylise Marguier, le jardin de Bellone Quelles sont les plantes d’aspect exotique qui se montrent rustiques ?
Trachycarpus fortunei. C’est le palmier le plus résistant au froid et à l’humidité.
Chez nous, dans le Doubs, il a résisté à deux hivers très froids en 2011 et 2012 – les températures sont descendues à -18°C.
C’est un palmier qui refait rapidement une nouvelle couronne de feuilles même lorsqu’il est totalement défolié.
Protection : Le paillage des racines est essentiel et doit se faire avant chaque hiver, étalez une bonne couche de paillage (feuilles, branches de sapin,fougères…) sur 1 m de diamètre et 20 cm d’épaisseur tout autour du pied.
A installer avant que la terre ne refroidisse vers novembre et à retirer début mars.
Vous pouvez plaquer un voile d’hivernage sur le paillis pour éviter qu’il ne s’envole.
Vous pouvez aussi opter pour une autre protection : « refermer » chaque feuille, puis regroupez-les dans le prolongement du tronc et entourez-les d’un sac en toile de jute doublé de canisses.
Chapeautez le tout avec un pot en plastique afin que les feuilles restent au sec.
Laissez-les ainsi à l’abri entre novembre et mars.
Trachycarpus wagnerianus. Variante de T. fortunei.
On l’appelle aussi palmier miniature de Chusan: ses palmes sont plus petites, plus graphiques et dessinées.
Cette plante est également plus résistante au vent et au soleil. Venant du Japon, c’est un peu comme un grand bonsaï de Trachycarpus fortunei.
Protection : la même protection que pour T. fortunei.
D'autres plantes exotiques rustiques ?
1 - Les agaves : ici Agave neomexicana. Cette petite agave bleutée n’est pas énorme et très décorative. C’est une valeur sûre de la rocaille.
Cette plante résiste à tout, c’est une dure à cuire. Rustique (-20°C) elle résiste aussi très bien à l’humidité.
Elle a éventuellement besoin d’un petit toit la première année ; et d’un suivi les 3 premières années.
2 - Le bananier (Musa basjoo).
Cette plante est moins rustique que les Trachycarpus : son feuillage est détruit à partir de -2°C , son tronc ne résiste pas en dessous de -7/-8 °C.
Voilà pourquoi il est fortement recommandé de protéger le bananier.
Protection : rabattre la plante à 10-15 cm du sol. Étaler une litière de feuilles tout autour, couvrir d’un sac en plastique en laissant l’air circuler.
Passé les derniers risques de gel important, retirer les protections.
Vous verrez : le bananier repart très bien pour atteindre 2 à 3 m dans la saison.
3 - Opuntia scheerii : Résiste à -18/-20 °C. Ne craint ni la neige, ni l’humidité. Se multiplie par boutures de raquettes.
4 - Les yuccas : C’est une grande famille dans laquelle on trouve des très beaux spécimens.
Certains se montrent très résistants au froid, mais un peu moins à l’humidité.Yucca linearis.
Il est rustique jusqu’à -15/-18 °C.
Protection : Mettez-le à l’abri de l’humidité entre novembre et avril : pour cela, fabriquez un petit toit composé d’une plaque de polycarbonate ou de verre montée sur 4 tuteurs.
Choisissez la même protection pour Yucca rostrata, un peu moins résistant que Y. linearis.
Comment cultiver les yuccas • Quelle terre pour les yuccas ?
La plantation des yuccas doit se faire en terre bien drainée, au sud, avec un bon ensoleillement et à l’abri du vent.
Même si votre terre est drainée, vous pouvez rajouter un peu de graviers ou de gravats pour améliorer le drainage.
En revanche, évitez de planter dans une terre trop argileuse.
• Comment les planter ?
Préparez une fosse de plantation de 50 cm de côté et de profondeur, apportez un mélange de 20% de terre pour 80 % gravier.
Le secret de la réussite ? Installez les plantes en butte, à environ 10 cm au-dessus du sol ; vous éviterez ainsi les risques de pourriture du pied et des racines.
Sous nos climats, ces plantes n’ont pas besoin d’arrosage.
Quels soins pour ces plantes exotiques ? Pas grand chose une fois qu’elles sont bien installées. Pas besoin d’engrais ou d’arrosage, sauf au cours de la première année après la plantation.
Le trachycarpus, lui, aura besoin d’un peu plus d’arrosage et d’engrais organique azoté au printemps et potassique en été pour une belle croissance.
Comment multiplier ces plantes ? La plupart des yuccas et agaves émettent des rejets qu’il est possible de récupérer. Opuntia émet des raquettes. Les Trachycarpus produisent des graines sur les pieds femelles.
Peut-on cultiver ces plantes exotiques en pot ? Ces plantes sont beaucoup plus fragiles lorsqu’elles sont cultivées en pot ; leur rusticité est ainsi divisée par deux.
En outre, leur développement est moindre et elles sont bien moins belles que lorsqu’elles poussent en pleine terre.
« Le chamaerops est le seul que je cultive en pot ; je le rentre en hiver ».
Quelles exotiques ont du mal en climat frais ? Si certaines plantes exotiques tolèrent les hivers froids, certaines ont aussi besoin d’étés longs et chauds.
C’est le cas du Lagerstroemia qui n’aime pas les étés frais et qui est sensible à l’oïdium. Même déconvenue avec l’albizzia.
Vin chaud, bretzel, pains d'épices, confiseries… Rien ne véhicule mieux la magie des fêtes qu'un beau marché de Noël.
Ceux d'Alsace sont incontournables, mais d'autres villes en organisent aussi de superbes !
L'agenda en ligne des marchés de Noël Envie d'aller faire un tour dans un marché de Noël cette année?
Vous trouverez toutes les informations pratiques sur le site Noel.org.
Incontournable Alsace.
S’il est une région en France qui peut s’enorgueillir de la richesse de ses traditions de Noël, c’est bien l’Alsace.
Pendant les fêtes, le territoire entier revêt ses plus beaux atours.
La nuit tombée, mille guirlandes illuminent les rues et enchantent petits et grands. Strasbourg et Colmar tiennent le haut de l’affiche mais si l’on en croit certains Alsaciens, le plus beau marché de Noël de tous serait celui de Kaysersberg. Suivez le guide :
Kaysersberg
La photo parle d’elle-même.
Pendant les fêtes les rues du cœur médiéval de la ville se transforment en véritable village du père Noël.
Selon les connaisseurs, c'est sûrement le plus authentique et le plus dépaysant de France.
Les charmantes échoppes de bois se succèdent dans un décor véritablement digne d'un film.
La ville propose notamment une ouverture du « temps de Noël » avec mise en lumière simultanée des villages de la vallée, au son des cloches.
Dans les échoppes, vous rencontrerez des artisans de tous les horizons : art floral, poterie, décors et sujets décoratifs de Noël en verre soufflé, jouets en bois, tissus, gourmandises et spécialités alsaciennes.
Infos pratiques Calendrier : les vendredis, samedis et dimanches, du 27 novembre au 20 décembre et tous les jours jusqu'au 23 décembre.
Horaires d'ouverture : de 10h à 20h.
Colmar
Réputé pour ses lumières, le marché de Colmar est peut-être le plus féérique de tous.
Le quartier de la Petite Venise se transforme pour l'occasion en paradis pour les enfants : peluches, jouets et manège de chevaux en bois, chèvres vivantes, boîte aux lettres géante pour écrire au Père Noël et crèche à automates.
Pour les adultes, direction la Place des Dominicains et la Place de l’Ancienne Douane où plus d’une centaine de chalets regorgent de trésorsen tout genre.
La Place Jeanne d’Arc quant à elle, devient le paradis de la gastronomie alsacienne. Miam !
Infos pratiques Calendrier : du 20 novembre au 31 décembre.
Horaires d'ouverture : du lundi au jeudi, de 10h à 19h et le vendredi, samedi et dimanche, de 10h à 20h.
Strasbourg
Né en 1570, le marché de Strasbourg est le plus connu de tous. La ville répartit ses chalets sur 11 sites différents dont le fameux « Christkindelsmärik », le plus ancien Marché de Noël de France, sur la place Broglie.
Il y en a pour tous les goûts : le marché des saveurs alsaciennes, le comptoir des Rois Mages, le Carré d’Or, le marché des bredle (petits gâteaux de Noël), le royaume des vignerons de la Couronne d'Or.
Et le clou du spectacle : le gigantesque sapin de la place Kléber ! Cette année encore, le marché a été élu meilleur marché de Noël d'Europe par European Best Destination.
Infos pratiques Calendrier : du 27 novembre au 24 décembre.
Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h et de 10h à 21h les vendredis et samedis.
Metz
Décidemment le nord-est a la côte ! Le marché de Noël de Metz est le deuxième plus visité en France.
Il faut dire que la ville met les bouchées doubles pendant la période des fêtes pour enchanter son magnifique centre historique. Environ une centaine de chalets envahissent la place Saint-Louis et les réjouissances ne s’arrêtent pas là.
Un marché d’art artisanal s’installe également place des Charrons et un village de chalets de bois décorés s’empare de la place Saint-Jacques.
Les enfants sont également à l’honneur puisqu'une forêt enchantée s’installe rue des Jardins et un village du Père Noël prend place au forum Saint-Jacques. Bonus : le train de Noël à vapeur, place de la Gare!
Infos pratiques Calendrier : du 21 novembre au 27 décembre.
Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h.
Lyon
A Lyon, ce sont deux marchés qui plongent la ville dans la magie de Noël.
La place Carnot accueille plus de 140 chalets dont certains sont tenus pardes participants du monde entier : Canadiens, Polonais, Russes, Péruviens, etc.
La place de la Croix-Rousse accueille quant à elle un marché couvert d'une trentaine d'exposants.
Le plus : les nocturnes organisées pendant la fête des Lumières et bien-sûr les représentations du véritable Guignol de Lyon !
Infos pratiques: Place Carnot Calendrier : du 25 novembre au 24 décembre.
Horaires : tous les jours de 10h30 à 20h ; les samedis et pendant la Fête des Lumières de 10h30 à 22h.
Croix-Rousse Calendrier : du 29 novembre au 24 décembre.
Horaires d'ouverture : tous les jours de 10h à 20h sauf pendant la fête des lumières, de 10h à minuit.
Avignon : Noël à la provençale
Le Sud aussi a la fièvre des marchés de Noël. Depuis plusieurs années déjà, la Provence, réputée pour ses nombreuses traditions de fin d’année, a adopté les chalets de bois et les guirlandes.
Revisité à la sauce provençale, l’événement se fait la vitrine du folklore local dont les santons sont les vedettes incontestées.
Direction le marché d’Avignon pour trouver l'inspiration.
La cité des Papes est en effet réputée pour sa sélection de santons et pour son "Chemin des crèches" : succession de diverses crèches animées et illuminées, regroupant de magnifiques santons traditionnels.
Danses folkloriques et chants de Noël assurent l'ambiance.
Les treize desserts.
Autre spécialité locale de la tradition religieuse provençale du "temps de Noël" : les treize desserts servis à l’issue du gros souper de Noël.
Si la coutume interdit d’être 13 à table, elle ne s'applique pas au nombre de plats !
Selon les villes, ces desserts varient mais quelques piliers restent contants : la pompe à huile (ou gibassier), les fruits secs appelés aussi les quatre mendiants, les fruits frais et le nougat.
Aix-en-Provence propose un marché des 13 desserts qui rassemble une quarantaine d'agriculteurs et d'artisans des métiers de bouche du département .
En 1906, le photographe Edward S.Curtis fut approché par le riche financier JP Morgan, alors intéressé pour financer un projet documentaire sur les peuples indigènes du continent.
Cet étonnant travail, constitué de 20 volumes et intitulé "The North American Indian", contenait plus de 1 500 photographies, ainsi que des dossiers d'informations qui documentaient avec précision le mode de vie des Indiens d'Amérique avant qu'ils ne disparaissent.
Ce travail fascinant reste aujourd'hui le seul "écrit" et réel témoignage de la manière dont vivaient les amérindiens au début du 20ème siècle, avant qu'ils ne soient chassés, massacrés, privés de leurs droits et de leurs terres.
Curtis nous offre ainsi une vision très éloignées des représentations populaires qui considéraient les Indiens d'Amériques comme des "sauvages". Ces photos dépeignent les traditions et modes de vie de 80 tribus différentes, entourés de paysages naturels
et pittoresques.
Des photos rares et précieuses qui transportent le spectateur dans un autre temps, un autre lieu, un véritable voyage dans
le passé. Extraits choisis (cliquez sur la photo pour faire défiler le diaporama) :
1 904 -Un groupe de Navajo dans le Canyon de Chelly, Arizona
1 905 - Chefs Sioux
1 907 - Une fillette QAHATIKA
1914 - Kwakiutl en canot, en Colombie-Britannique
1914 - Arrivée en canot pour fêter un mariage Kwakiutl
1914 - Danseurs Qagyuhl
1910 - Un homme Apache
Une femme Apache qui récolte le grain
1905 - Un chasseur Sioux
1906 - Un homme Apsaroke à cheval
1923 - Un chef Klamath se dresse sur une colline au-dessus de Crater Lake, Oregon
1900 - Chefs Piégans
1923 - Un homme Hupa pêche le saumon
1910 - Un chasseur de canard Kutenai
1908 - Médecin Crow, de la tribu Apsaroke
1904 - Nesjaja Hatali, un médecin Navajo
1908 - Un homme Hidatsas avec un aigle capturé
1910 - Un homme Nootka
1910 - Tipis Piégans
c. 1910 Les membres de la tribu Qagyuhl dansent pour restaurer une Lune éclipsée
Prenez place à bord de votre voiture ou camping-car et partez faire le grand tour du Luberon. Sur les deux versants du massif provençal, des routes secondaires sillonnent des villages et des villes, longent des vignobles, suivent des rivières...
Départ et arrivée de Cavaillon pour une boucle traversant des villages comme Lourmarin, Lauris, Roussillon, Gordes...
Rendez-vous à Cavaillon dans le Vaucluse pour le départ de notre itinéraire. En France, Cavaillon est définitivement connue pour son melon, depuis qu’Alexandre Dumas avait obtenu une rente annuelle de douze cucurbitacées, en échange de livres donnés à la bibliothèque de la ville... Cavaillon mérite plus que cette anecdote. La cité tente de redorer son blason en réhabilitant son centre
ancien. Ainsi du cours Gambetta, porte d’accès au noyau urbain, où l’on visitera avec intérêt la cathédrale Saint-Véran et la synagogue, vestige de la présence d’une communauté juive.
Vue sur Cavaillon
Du melon à Cavaillon et Albert Camus à Lourmarin Il est l’heure de prendre le large. Bien calés dans votre véhicule, vous voilà roulant sur la D973, direction Pertuis (distant de 50 km). Le paysage est simple : à droite, les champs arboricoles de la plaine de la
Durance ; à gauche, les reliefs calcaires bousculés des premières pentes du Luberon. Des panneaux fermiers vous invitent à l’arrêt,
histoire d’acheter quelques fruits. Vous pourrez en prendre chez Éliane Joumond (Les Jardins de Gaïa, à Cheval-Blanc). Avant Mérindol, la route,rectiligne (profitez-en, cela ne durera pas !) passe devant les gorges de Régalon (sur la gauche, parking gratuit à l’entrée). Commence alors le défilé des villages provençaux. Mérindol est le premier, maisons groupées en pied de versant. Puis c’est Lauris, splendide village-belvédère en rebord de falaise où il reste des maisons troglodytiques. Enfin Cadenet, gros bourg tassé au pied d’une ruine médiévale. Juste après, vous n’éviterez pas la courte escapade (à 5 km) à Lourmarin, peut-être le seul village un peu people du sud du Luberon.
Normal, l’harmonie de son habitat ramassé autour du clocher central est parfaite et c’est ici qu’est enterré Albert Camus, qui possédait une résidence.
Le village de Lourmarin
Manosque, le pays de Giono et de l'Occitane Nous vous recommandons de quitter la plaine de la Durance et de rejoindre Pertuis, en divaguant le long de la formidable petite D56. Via Vaugines,Cucuron (oui, oui, Cucuron...) et Ansouis (visitez le château, il a
appartenu à la même famille du XIIe siècle aux années 2000). À travers les vitres, vous apercevrez les champs de vignes, les mas en pierres isolés dont la terrasse, toujours exposée au sud, est ombragée de platanes. En levant les yeux, vous distinguerez la croupe verdoyante et plutôt altière du Mourre Nègre (1 125 m), point culminant du massif.
Par La Tour-d’Aigues, Grambois et La Bastide-des-Jourdans, trois villages viticoles, ou bien par La Motte-d’Aigues et Peypind’Aigues, villages encore plus tranquilles au pied du massif, nous vous invitons à rejoindre Manosque, située à 35 kilomètres de Pertuis. La ville marque la limite est du parc régional du Luberon. C’est la patrie de Giono et la terre d’élection d’une célèbre marque de cosmétiques provençale, l’Occitane (boutique d’usine pour acheter des produits). Toute ronde et protégée de portes médiévales, la vieille ville, très provençale, donne envie de musarder. Allez-y le samedi matin, jour de grand marché.
Ansouis (84), labellisé plus beaux villages de France
Au nord du massif, sur la route d'Apt Filez plein ouest, dans le cœur emblématique du Luberon, c’est-à-dire son versant nord. La route de Manosque à Apt est des plus agréables. La D907se tortille durant 15 kilomètres jusqu’à la D900, franchissant à travers l’épaisse garrigue le « haut » col de Montfuron (650 m). À l’intersection des deux routes, vous pourrez poursuivre tout droit
jusqu’à Reillanne (à 3 km). Ce gros village surélevé a été investi par de jeunes néo-ruraux, dont la riche activité associative côtoie une vieille tradition agricole. Prenez un verre au Café du Cours, qui se transforme à l’occasion en café-spectacle. Sur la route d’Apt, vous pourrez grimper au village de Montjustin, splendide d’isolement au-dessus de la vallée (par la petite D214, prudence); pousser jusqu’à Viens, au nord, perchoir moyenâgeux bizarrement laissé de côté par les touristes ; plonger dans les gorges d’Oppedette (à pied) ; effectuer unecourte halte du côté de Céreste, pour voir l’ancien prieuré de Carluc ;marcher une ou deux heures dans le Colorado provençal, au cœur d’anciennes carrières d’ocre. Apt, petite « capitale » du Luberon n’est pas en reste. Deux aires de camping-car, route de Rustrel et sur la base de loisirs de la Riaille (à 3 km), vous permettront de profiter en toute liberté de cette cité épicurienne, réputée pour sa vieille ville, sa cathédrale et son exceptionnel marché du samedi matin.
Une balade à pied au fond du canyon d'Oppedette (04) s'impose
Retour à Cavaillon, de quoi finir en beauté Reste la cerise sur le gâteau, on veut dire les 37 kilomètres qui séparent Apt de Cavaillon, par la D900. Doit-on vous présenter les villages qui bordent cette fin d’itinéraire? Roussillon, Gordes, Ménerbes, Oppède, Bonnieux : ils surgiront devant votre pare-brise, au détour d’une courbe, remarquables villages-éperons. De quoi clore en beauté un circuit dans l’un des plus beaux territoires de France.
Du haut de ses 425 m, le clocher de l'église haute domine le village Bonnieux (84) posé en paliers à flanc de falaise, et les somptueux paysages du Luberon
LA SOIE POUR CONSERVER LES ALIMENTS
Grâce à une méthode révolutionnaire, il ne sera plus nécessaire de jeter ses
fruits et légumes même une semaine après l’achat puisqu’ils seront
conservés plus longtemps.Alors que nous avons vu que le gaspillage alimentaire est un fléau dans le monde entier, et que la France est l’un des mauvais élèves, une solution innovante pourrait changer la donne. En effet, au lieu
d’utiliser des conservateurs ou d’emballer avec du plastique des fruits
et des légumes pour les conserver, il suffit de les couvrir entièrement
de soie pour qu’ils gardent leur fraîcheur plus longtemps. Mais en quoi
ce matériau est révolutionnaire ? Explications.
Les fruits et les légumes, des produits fragilesLorsqu’on achète des fruits et des légumes, on est souvent plus attiré par des produits aux belles formes et aux couleurs vives. Les
distributeurs l’ont d’ailleurs bien compris puisqu’ils font en sorte que
seule la marchandise qui entre dans la « norme » se retrouve dans les
étalages des magasins. Ainsi, 32% des aliments se retrouvent directement
à la poubelle sans passer par la case vente. Pour les autres, le compte
à rebours est lancé: les fruits et les légumes sont des éléments
fragiles et périssables. Ils ont tendance à se dégrader très vite et
parfois avant même que vous n’ayez eu le temps de les manger.
Pour éviter ce gâchis, il existe des solutions simples comme acheter seulement les quantités dont on a besoin pour la semaine, les placer au
frais dans un réfrigérateur, ou bien encore faire des compotes ou de la
confiture avec des produits un peu trop mûrs. Si dans certains commerces
les fruits et les légumes sont individuellement emballés dans du
plastique pour qu’ils ne s’abîment pas, cette solution s’avère coûteuse,
et nuisible pour l’environnement car ce matériau se retrouve trop
souvent dans la nature. On participe alors à la pollution et à la
disparition d’espèces végétales et animales.
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La soie, un matériau de conservation naturelDes chercheurs de l’université Tufts (Etats-Unis) ont travaillé sur la problématique de la conservation des
aliments. Ils ont développé un nouveau concept d’emballage tout à fait
exceptionnel: enrouler les fruits et les légumes dans de la soie. Grâce à
cette protéine fibreuse concentrée dans un petit volume d’eau, ils ont
fait tremper les aliments à l’intérieur afin de créer une sorte de
couche protectrice. En réitérant le processus plusieurs fois, ils ont
développé une membrane efficace contre la décomposition.
Ils ont réalisé des expériences sur des fraises tout d’abord: ils ont constaté que celles qui avaient été protégées de cette manière ont
gardé toute leur fraîcheur une semaine après, tandis que les autres
commençaient à dépérir. Puis ils sont passés à un fruit plus complexe, à
savoir la banane, qui a la particularité de mûrir avant même la
récolte. Sur l’image ci-dessus, on peut voir la différence entre celles
entourées de soie et celles qui ne l’étaient pas. Les résultats prouvent
que cette méthode est très efficace pour conserver les aliments: c’est
une innovation majeure pour réduire le gaspillage alimentaire. Mais des
tests gustatifs sur leur saveur doivent encore être faits…
Une démarche qui s’inspire des araignéesPlusieurs insectes utilisent de la soie pour se protéger des prédateurs, tendre un piège à leur proie ou permettre leur transformation dans un
cocon. La démarche des scientifiques s’inspire surtout des arachnides
puisque qu’elles enroulent leurs victimes dans de la soie très collante
afin de les capturer mais aussi de les conserver plus longtemps. Un
système de réserve est alors mis en place grâce à ce matériau, et l’on
devrait en profiter aussi désormais ! Qu’en pensez-vous ?
Par Charlotte Herrero | Le 10 novembre 2016
Noël approche, et nombreux sont ceux qui choisissent le saumon fumé pour combler leurs invités. Mais entre la provenance, les
conditions d'élevage et les différents labels, difficile de faire son choix. Guide pratique.
Qu'il soit d'élevage ou sauvage, le saumon fumé est l'un des poissons préférés des Français. Selon le syndicat du saumon fumé français, la Fancee se situe même au premier rang de la consommation de saumon fumé en Europe, avec 36.900 tonnes par an. Et tandis que les fêtes de fin d'année approchent, ce chiffre ne risque pas de retomber. Néanmoins,bien choisir son saumon fumé n'est pas une mince affaire, tant les options sont nombreuses et les avis partagés : poisson sauvage ou d'élevage ? D'Atlantique ou du
Pacifique ? Bio ou pas ? On fait le point.
Saumon d'Atlantique ou du Pacifique ?
De prime abord, il est tentant de se dire que le saumon rouge sauvage, que l'on trouve principalement dans le Pacifique (Alaska ou Canada), estmeilleur que son cousin européen, qui est, lui, largement issu de l'aquaculture. Mais c'est pourtant au large des côtes de l'Atlantique que se trouve l'espèce de saumon réputée être la plus haut de gamme : leSalmo salar. Sur le papier, la chair s'annonce délicate, et la texture plutôt beurrée. Mais si les connaisseurs la préfèrent à celle du Pacifique, au goût plus pâteux, la qualité du Salmo salar varie selon son pays d'origine et les conditions d'élevage.
En Europe, la majorité des saumons commercialisés proviennent de Norvège, d'Écosse ou d'Irlande. Tandis que l'espèce de saumon venue d'Irlande, là où les courants d'eau de mer chauds du Gulf Stream et les eaux froides se mélangent, provient de fermes d'élevage bio à la qualité de l'eau très contrôlée, il n'en va pas de même pour le saumon d'élevage dela Baltique ou de la Norvège. Ce dernier, déjà loin de grandir dans la mer la moins polluée du globe à l'état sauvage, accumule en captivité
des substances toxiques déversées dans les bassins, à la fois dangereuses pour la santé et pour l'environnement. Et quand on sait que la Norvège est le premier producteur mondial de saumon fumé, et que les Français en consomment 122.000 tonnes par an, il y a de quoi s'inquiéter.
Salage, séchage, fumage... quels critères ?
Les conditions d'élevage
Tout d'abord, il est bon de savoir quela qualité du saumon ne tient pas tant à sa provenance géographique qu'à ses conditions d'élevage, intensives ou non. Ainsi, beaucoup de fermes d'élevage bio offrent suffisamment d'espace pour nager à leurs poissons et pour qu'ils entretiennent une chair ferme, sans - il va de soi - utiliser de pesticides. Deuxièmement, la qualité dépend également du soin apporté à la transformation : salage, séchage et fumage.
Le Label Rouge.
Ce label impose de nombreuses contraintes au niveau de l'élevage et de la transformation du saumon. Il oblige notamment une croissance lente enmer de 14 mois minimum et une alimentation riche en produits d'origine marine. Une fois en bassin, la densité des poissons est limitée à 20 kg par mètre cube. Quant à sa transformation, le Label Rouge préconise un parage sévère, un salage au sec - et non par injection de saumure, responsable du goût d'eau de certains saumons - et un fumage dans les sept jours suivant la date de pêche. Critère ultime pour prétendre le décrocher, le taux de matières grasses du poisson doit être compris
entre 7 et 17 %. Pour ceux qui veulent aller plus loin, le logo AB (agriculture biologique) garantit encore davantage des conditions d'élevage respectueuses de l'animal, de l'environnement et du consommateur. Il ne concerne à ce jour que l'Irlande et l'Écosse.
Les différentes mentions.
La mention « fumée au bois de...» indique que le produit a été fumé par combustion lente de bois provenant d'une seule essence. De cette opération dépend une grande partie de la qualité du produit. Dans ce domaine, ce sont les essences de chêne et de hêtre qui remportent la palme. Attention à la mention « fumé » sans précision sur l'essence utilisée, qui révèle la vaporisation de fumée liquide... Soyez égalementen alerte quant à la date limite de consommation : comme tous les poissons gras, le saumon fumé s'oxyde vite. On a donc tout intérêt à le consommer au plus près de la date d'emballage. Et si vous souhaitez le congeler (n'attendez toutefois pas au-delà de 20 jours), il est préférable que le poisson n'ait pas été congelé après la transformation. Dans ce cas, les consommateurs doivent être informés par la mention « ne pas recongeler ». Tout est dit !
Jadis produit de luxe, le saumon est aujourd'hui un des poissons frais les plus consommés.
C'est le développement de l'aquaculture (ici en Norvège) qui a permis son élevage intensif et donc la baisse des prix.
Comment repérer le saumon idéal ?
L'aspect des tranches
Même sous vide, les tranches du saumon doivent être brillantes et homogènes. Si elles paraissent décolorées, alors c'est qu'il s'agit d'unvieux poisson ! Et évitez (si possible) les tranches avec beaucoup de lignes blanches, qui indiquent la présence de graisse, de même que les filets d'huile présents dans l'emballage. Enfin, les tranches doivent être larges et espacées, et leurs bords ne doivent pas être secs.
La partie découpée.
Si vous choisissez votre saumon chez le poissonnier, le « cœur de filet» est la partie à privilégier, la tête et la queue sont à fuir. Cette partie, réputée la plus noble, constitue le milieu du poisson. Par conséquent, si on a le choix, on privilégie le tranchage « manuel », devant soi, et on évite le tranchage mécanique exercé à l'avance sur un poisson souvent congelé.
Les ingrédients sur l'étiquette.
S'il est fait mention sur l'étiquette d'autre chose que de saumon et de sel, c'est que le poisson n'a pas étéélevé dans des conditions optimales et qu'il ne satisfait pas aux contraintes de l'aquaculture biologique.
Le prix.
Mieux vaut être prêt à ouvrir son porte-monnaie lorsqu'il s'agit de saumon de qualité. Car lorsqu'on sait qu'un saumon artisanal met 3 à 4 jours pour être fumé contre seulement 4 heures lorsqu'il est issu de l'industrie, l'écart de prix paraît tout à coup plus justifié. Pour ceuxqui ne sont pas prêts à « investir » trop d'argent, optez pour la ttruite. Car mieux vaut une bonne truite fumée qu'un mauvais saumon.
Galettes de sarrasin au saumon, aneth, ricotta et gelée de groseilles, façon maki
Préparation : 10 min.
Difficulté : Facile
Ingrédients pour 16 makis
5 cuillères à café de gelée de groseilles
4 tranches de saumon
4 galettes de sarrasin
5 cuillères à soupe de ricotta
1 petit bouquet d’aneth
Recette
Dans un bol, mélanger la ricotta et la gelée degroseilles .
Placer une galette de sarrasin sur une assiette.
Déposer une tranche de saumon, tartiner d’une cuillère de ricotta et parsemer de brins d’aneth.
Enrouler la galette sur elle-même, bien serrée, pour former un rouleau. Retirer les extrémités et couper 4 petits rouleaux.
Renouveler l'opération.
Imaginez boire un verre de lait qui a le goût du lait de vache mais qui pourtant n’en contient pas ? Impossible ?
Pas pour l’entreprise Perfect Day. Cette start-up a mis au point une recette de lait entièrement végan qui a le goût du lait de vache. De quoi ravir les intolérants au lactose et les amateurs de pâtisseries.
Pour nous faire découvrir des saveurs inédites et retrouver les produits classiques en version végan, les chercheurs inventent régulièrement de nouveaux produits.
Et l’un des secteurs qui connaît le plus d’évolution est celui des produits laitiers. Lait d’amande, de soja ou de coco, il y en a pour tous les goûts mais Perfect Day, une start-up américaine, a décidé d’innover en créant un produit végan qui a le goût de lait de vache.
Ce « lait de vache » alternatif est composé de levure fermentée dont sont extraites les protéines de lait.
Celles-ci sont ensuite combinées àdu sucre, des graisses végétales, des vitamines et des minéraux.
L’entreprise a mis au point cette recette tout d’abord pour que les amateurs de pâtisseries puissent réaliser leurs gâteaux préférés sans en altérer le goût ou la cuisson.
S’il est possible d’en faire avec des laits végan, leur cuisson est souvent difficile et leur goût est légèrement différent. Ce lait alternatif, garanti sans OGM, hormones ou antibiotiques, permettra de cuisiner comme si le lait n’était pas végan.
Enfin, ce lait synthétique a l’avantage d’être bien plus écologique que le lait de vache traditionnel concernant son impact sur
l’environnement. La consommation d’eau nécessaire à sa production est réduite de 98% par rapport à un lait de vache classique, tout comme l’utilisation de terres agricoles (réduite de 91%) et les émissions de gaz à effet de serre (réduites de 86%).
Sur le papier, ce lait synthétique est donc bon pour la santé (même pour les intolérants au lactose) et pour l’environnement. Il ne reste
qu’à connaître son goût pour savoir si ce lait végan a tout pour prendre place dans nos frigos.
Réponse en 2017, date à laquelle Perfect Day compte le commercialiser ainsi qu’une gamme de fromages végan.
Par Thierry Lavigne
Rares et précieuses il y a encore quelques années, les hellébores se sont démocratisées.
Mais peut-on vraiment les planter dehors ?
Vont-elles survivre ?
Comment les réussir quelle que soit l'espèce ou la variété ? Toutes les réponses sont là...
Cette image n'est pas truquée : l'hellébore hybride (H.hybridus) s'accommode de la neige et commence à fleurir dehors dès janvier. Cette photo a été prise après une nuit à - 8°C, quand les tiges se redressent après avoir été abattues par le gel nocturne.
Le nom « hellébore » englobe les « roses de Noël » (Helleborus niger) et les « roses de Carême » (Helleborus hybridus), plus quelques autres espèces ou hybrides qui toutes, ont la faculté de fleurir en plein air, de décembre à avril.
Elles ne craignent absolument pas le froid et s'épanouissent normalement dès les belles journées de décembre ou de janvier.
Un retour inopiné du froid peut à la rigueur tuer les premières fleurs, ou affaiblir les premières tiges, mais il en viendra toujours d'autres un peu plus tard.
Il faut toutefois se méfier des plantes vendues déjà fleuries dès le mois de décembre ou le début de janvier, car elles ont été cultivées en serre, et les planter durant une période de gel peut leur nuire.
En revanche, acheter des plantes en fleur après la mi-janvier ou en février ne pose aucun problème (c'est même ce qu'il y a de plus pratiquepour choisir les coloris), et ne compromet en rien la reprise des plantes.
Rustiques Mais Exigeantes
Vivaces et rustiques, les hellébores déçoivent parfois quand elles ne repoussent pas à l'issue de leur première saison au jardin.
C'est assez fréquent avec les « roses de Noël » lorsqu'on ne prend pas la peine de bien « s'occuper » de leurs racines enchevêtrées.
Outre le geste adéquat, il suffit pour réussir vos hellébores, de trouver celle de votre choix et l'emplacement qui lui conviendra le mieux.
A priori, elles aiment toutes un endroit mi-ombragé, sous un arbre, un grand arbuste ou contre un mur au nord ou à l'est, dans une bonne terre de jardin.
Mais chaque type a ses petites exigences (voir : Bien choisir vos hellébores ), et peut bouder durant un temps plus ou moins long si elles ne sont pas satisfaites.
pour des voyages authentiques en 2017
Une rencontre, un paysage, une excursion...
Les voyages se vivent et construisent les souvenirs à travers les diverses expériences qu'ils offrent.
Cap vers ces contrées, classées dans le dernier top 10 de ces destinations .
La Mongolie
Rencontre authentique en Mongolie© Fournis par AFPRelaxNews
Vivre le Nouvel An mongol.
Les voyageurs en partance pour la Mongolie seront indéniablement à la recherche d'authenticité.
Pour ce faire, mieux vaut choisir le Nouvel An, le Tsagaan Sar, organisé en janvier ou en février (selon le calendrier lunaire) durant trois jours.
L'occasion rêvée de vivre au plus près d'une famille qui aura à coeur d'échanger des cadeaux, de partager des spécialités telles que des raviolis à la viande ou d'assister aux célébrations traditionnelles.
Le matin de Tsagaan Sar, on offre ainsi une tasse de thé au lait aux dieux en la jetant par la fenêtre.
Oman
A la découverte des tortues en Oman© Fournis par AFPRelaxNews
Rencontre marine dans le sud du sultanat.
Le Moyen-Orient est l'une des régions touristiques de demain.
Pour une expérience des plus mémorables, cap au sud pour approcher la mer d'Arabie où évoluent des baleines.
Des tours en bateau sont organisés depuis les villages de pêche de Sadah, Mirbat ou Hasik.
Les plus chanceux apercevront des dauphins depuis la plage, ou des tortues venues pondre leurs oeufs.
Myanmar (Birmanie)
Le balais gracieux des pêcheurs sur le lac Inle en Birmanie© Fournis par AFPRelaxNews
S'émerveiller devant la technique de pêche des Inthas sur le lac Inle.
A l'est, une ethnie tibéto-birmane suscite la curiosité des voyageurs lors du départ des pêcheurs.
Les hommes font avancer leur barque en maniant leur rame d'une seule jambe.
Ainsi libres de leur mouvement, ils peuvent saisir la nasse conique et recueillir les poissons au fond de l'eau.
Ethiopie
Au marché de Bahir Dar, en Ethiopie© Fournis par AFPRelaxNews
Chiner le bric-à-brac du marché de Bahir Dar.
Porte-parole africaine du tourisme de demain, l'Ethiopie se vit à travers son marché coloré de Bahir Dar, situé à la pointe du lac Tana.
Les touristes y prendront le pouls de la vie, des traditions et de l'authenticité éthiopienne.
A noter que le ministère des Affaires étrangères déconseille de se rendre par la route dans les régions Oromo et Amhara au cours des six prochains mois.
Un conseil donné suite aux manifestations violentes du début du mois.