PLongez-Vous dans l'Univers des Belles Années 1960.[td] UUUUUUnnn Haaa !Les objets de notre enfance
PUB DES ANNEES 60
L'ami Y'a bon désignait un personnage publicitaire de la marque de chocolat en poudre Banania. C'est un tirailleur sénégalais buvant du Banania avec une cuillère, souriant, commenté par « Y'a bon » (« c'est bon » en français tirailleur).
le slogan finira par disparaître des publicités dans les années 1960, car jugé par certains comme une représentation caricaturale raciste des Noirs africains.
11. Le téléphone à cadran Les téléphones des années 50 et 60 ne possédaient pas autant de touches que ceux d’aujourd’hui : il ne possédaient que 10 chiffres qu’il fallait composer à l’aide du cadran pivotant !
12. La lessive Bonux et ses cadeaux La lessive Bonux fait son apparition en 1957 aux Etats-Unis sous le nom de Bonus. En 1958, elle devient Bonux. Mais la concurrence de Mir ou En est déjà importante et il faut se démarquer : Bonux deviendra "la lessive aux cadeaux". En 1960, un petit garçon dessiné fait son apparition sur les paquets de lessive : Bonux Boy, qui présente toutes les utilisations possibles des cadeaux à gagner… Le succès ne se fait pas attendre : lorsque Bonux atteint sa plus forte cote de popularité, plus de 500 cadeaux sont proposés aux clients. Et l'expression "cadeau Bonux" passe même dans le langage courant ! Le savez-vous ? Les cadeaux Bonux ont finalement disparu en 1990. La fameuse lessive devient leader du marché français, avec plus de 40 % de parts de marché. Alliant la performance de la lessive à l'attractivité d'un cadeau dans la boîte. 13. Le bâton de réglisse Ces petits bâtons d’une dizaine de centimètres ont régalé de nombreux enfants. Ces friandises peu sucrées étaient mâchées pendant des heures par les amateurs. Ils sont toujours disponibles aujourd’hui et ils sont souvent mâchés par les fumeurs qui essayent d’arrêter le tabac. 14. Le chocolat en poudre Banania Qui n’a pas eu sur sa table de petit déjeuner une boîte de Banania, sur laquelle figurait un homme noir se délectant du produit et le célèbre slogan : "Y’a bon Banania". D’après la légende, ce slogan aurait été choisi grâce à un employé de Banania d’origine sénégalaise. Après avoir goûté le produit, il aurait déclaré : "Y’a bon !" Mais au cours des années 70, la marque, créée en 1912, a connu de nombreuses critiques au sujet de ce slogan, jugé porteur de stéréotypes raciaux et colonialistes. Le savez-vous ? En 1968, Banania représentait 30 % des ventes de chocolat en poudre sur toute la France. Aujourd’hui, la marque est beaucoup moins populaire et ne représentait plus que 8 % des ventes en 2008.
15. Les 45 tours Les disques 45 tours (ainsi nommés car ils tournaient à 45 tours par minute) ont été créés à l'origine pour alimenter les juke-box. Leur gros trou central permettait au bras mécanique du juke-box de les saisir et placer sur la platine.
Les 45 tours comportaient généralement quatre titres (deux sur la face A et deux sur la face et ont rencontré un succès très important chez les jeunes dans les années 60, notamment grâce à l'avènement du tourne-disque ! 16. Le juke-box
Juke box jupiter Mirahe 120 Le juke-box est un élément incontournable pour les bars et cafés branchés des années 50 et 60. Dans les années 70, il commence à être délaissé puis oublié. Le juke-box laisse alors la place à des modes d’écoute plus individuels, avec des baladeurs portables ou à la maison. Les juke-box sont aujourd’hui devenus de véritables objets de collection très recherchés par les amateurs des années 40 à 70.
Le Solex Au départ, le concept du Solex était d’ajouter un moteur à un vélo classique. Il est créé dès 1949, mais c’est dans les années 60 que sa popularité explose considérablement. Au cours de l'année 1964, on estime qu’il s’est vendu 1 500 Solex par jour. Aujourd’hui, les amateurs organisent encore des courses de Solex, devenus de véritables pièces de collection très recherchées.
Catherine Deneuve en Solex
18. Les Roudoudous
Vous vous en souvenez sûrement… Peut-être les appeliez-vous autrement, mais ces petits bonbons au sirop coulés dans de véritables petites coquilles de coques, d’huîtres ou de moules, ont ravi de nombreux enfants. Ces délicieux petits bonbons se dégustaient en léchant directement la coquille. Aujourd’hui, on trouve toujours des Roudoudous, mais en général dans des coquilles en plastique.
19. La télévision en noir et blanc
Dans les années 50 et 60, la télévision en noir et blanc est en pleine expansion. Le nombre d’émissions et d’heures de retransmission augmente. En 1964, on passe d’une à deux chaînes en noir et blanc… La même année, Noëlle Noblecourt, présentatrice de "Télé Dimanche", est renvoyée pour avoir montré... ses genoux ! Oliver Kurmis / Wikimédia Commons
20. Le moulin à café manuel Dans les années 50, le café ne se vend qu’en grains qu’il faut moudre. Avant la création du Moulinex (qui donnera son nom à la marque), machine électrique bon marché, les familles devaient utiliser le moulin à café manuel. Dans les années qui suivirent, Moulinex inventa de nombreux appareils ménagers prévus pour simplifier la vie des femmes au foyer. Le succès sera, bien sûr, très important. Le savez-vous ? Suite à différents problèmes financiers, Moulinex a été intégré à Seben 2002.
Reliure en peau humaine pour Les Terres du ciel de Camille Flammarion(D’après « Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique », paru en 1893) Le célèbre astronome Camille Flammarion, vulgarisateur scientifique de premier plan et frère aîné du fondateur des éditions Flammarion, rapporte à la fin du XIXe qu’il reçut un jour de la part d’une admiratrice passionnée un souvenir étrange... Une jeune comtesse, d’origine étrangère, s’occupait de sciences et lisait plus particulièrement les ouvrages de Camille Flammarion. Elle persuada son mari d’inviter le savant à venir passer quelques jours de la belle saison dans un château qu’ils possédaient dans le Jura. Le comte y consentit et Flammarion devint ainsi leur hôte. La comtesse n’avait pas vingt-huit ans ; le mari, le comte de Saint-Ange —le nom fut révélé en 1902 dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux — était de beaucoup plus âgé. La comtesse, confie l’astronome, était une nerveuse, très romanesque ; la phtisie la guettait et devait l’emporter bientôt. Croyant à la pluralité des mondes, elle parlait d’ailleurs de sa fin prochaine avec une douce philosophie, et, le soir, par les nuits sereines, elle aimait à rêver aux étoiles. Un jour, elle me dit : « Je vous donnerai plus tard une chose que vous ne pourrez pas ne pas accepter sans me faire offense. »
Camille Flammarion en 1884
La villégiature prit fin, comme toutes les belles choses ici-bas. Camille Flammarion avait fini par oublier la promesse mystérieuse qu’il avait reçue dans les montagnes du Jura, lorsqu’un soir de 1880 — Camille Flammarion avait alors 38 ans — arrive chez lui, à son adresse, un paquet apporté par un commissionnaire. Le paquet était accompagné d’une lettre encadrée de deuil. Mme Flammarion le reçut en l’absence de son mari, et, plongeant les mains sous l’enveloppe, elle les retira brusquement, saisie d’un inexplicable sentiment de dégoût. Quand l’astronome rentra, le paquet fut déplié. Il contenait une peau blanche, épaisse, roide au toucher et dégageant, affirme Camille Flammarion, comme une sorte de fluide électrique. La lettre décachetée donna l’explication de l’envoi. Elle émanait du médecin de la comtesse de Saint-Ange et était ainsi conçue : « Cher maître, « J’accomplis ici le vœu d’une morte qui vous a étrangement aimé. Elle m’a fait jurer de vous faire parvenir, le lendemain de sa mort, la peau des belles épaules que vous avez si fort admirées « le soir des adieux », a-t-elle dit, et son désir est que vous fassiez relier, dans cette peau, le premier exemplaire du premier ouvrage de vous qui sera publié après sa mort. « Je vous transmets, cher maître, cette relique, comme j’ai juré de le faire, et je vous prie d’agréer, etc. « Docteur V... Les Terres du ciel, par Camille Flammarion
J’avais admiré, en effet, explique en 1893 Camille Flammarion à la Gazette anecdotique, ses superbes épaules « le soir des adieux », et je les avais là, maintenant, sur la table de ma salle à manger, m’inspirant d’autres sentiments. Que faire du cadeau ? Le renvoyer ? J’en avais bienl a tentation. D’autre part, après réflexion, pourquoi ne pas remplir le vœu d’une femme dont le souvenir m’était agréable ? J’envoyai la peau à un tanneur, qui, pendant trois mois l’a travaillée avec le plus grand soin, confie encore l’astronome. Elle m’est revenue, blanche,d’un grain superbe, inaltérable. J’en ai relié le livre qui était en cours de publication, Les terres du ciel — le livre avait été publié unepremière fois en 1877 et devait faire l’objet d’une réédition. Cela fait une reliure magnifique. Je regrette de ne pas avoir le livre là, dans les rayons de cette bibliothèque, pour vous le montrer, confie Flammarion à la Gazette. Maisil est à mon observatoire de Juvisy. Les tranches du livre sont de couleur rouge, parsemées d’étoiles d’or pour rappeler les nuits scintillantes de mon séjour dans le Jura. Sur la peau des épaules de la comtesse, j’ai fait graver, en outre, en lettres d’or : « Souvenir d’une morte ».
Voilà une locution dont les étymologistes ont donné plusieurs origines. Le Laboureur en a consigné une dans son livre de l’Origine des armes. Aprèsavoir observé que la casaque, ou cotte d’armes, qui se portait par-dessus l’armure de fer, servait à faire distinguer dans le combat les guerriers qui en étaient revêtus, cet auteur ajoute : « Revenus au camp avec cette fidèle compagne, ce témoin irréprochable de leur valeur,on traitait un chacun selon ses mérites, de manière qu’il fallait vaincre ou mourir, ou bien de vestir cette casaque. » Il en conclut que ceux qui s’étaient conduits lâchement pendant l’action avaient soin, avant leur rentrée au camp, pour n’être point reconnus, dequitter ou de retourner leur casaque, ce qui donna lieu à la locution proverbiale. Une telle explication ne paraît pas admissible, parce qu’elle fausse le sens de la locution, qui n’accuse point de couardise l’homme auquel on l’applique, mais bien de versatilité. Cette locution a toujours signifié changer de parti. Elle est en réalité née au commencement des guerres de la réforme. Comme lescatholiques et les religionnaires portaient des casaques de couleur différente, celui qui voulait passer d’un camp dans l’autre mettait la sienne à l’envers quand il approchait des postes avancés, afin de faire connaître qu’il ne se présentait pas en ennemi, et cet acte de transfuge, alors très commun, s’appelait proprement tourner ou retourner casaque. Dans la cinquième histoire du Printemps d’Yver, où il est question de deux amis qui voulaient voyager, pendant la troisième guerre civile, qui eut lieu en 1568, on lit le passage suivant, qui confirme cette explication :« Ils allèrent acheter des armes à Tours et firent faire de belles casaques à deux endroits, l’un qui avait force croix, et l’autre qui n’en avait point, mais était tout de blanc, et portant en une pochette des heures et en l’autre des psaumes, afin de s’accorder avec tous ceux qu’ils trouveraient et être tout ce qu’on voudrait. » Le Recueil d’Oudin cite cette autre expression proverbiale : Porter casaque de diverses couleurs, pour dire se ranger facilement à toute sorte de partis.
On l’oublie souvent, mais le Canada ne se résume pas seulement à Québec, Montréal ou encore Toronto. Le Canada, c’est aussi sa capitale, Ottawa, une ville incroyable qui offre une réelle diversité et un mélange unique entre tourisme, culture, qualité de vie et beauté naturelle. Mais alors, que voir à Ottawa ? Qu’est-ce qu’il ne faut pas manquer ?
Le musée canadien des Civilisations (ou Musée canadien de l’histoire)
Crédit photo: Wikimedia – Wladyslaw Situé au bord de la rivière des Outaouais, à Gatineau (et non Ottawa), face à la Colline du Parlement, le musée canadien des Civilisations est un magnifique endroit qui relate toute l’histoire et les diverses réalisations de toutes les cultures canadiennes. C’est notamment le lieuqui regroupe le plus grand nombre de totems au monde. Pour découvrir les réalisations des premiers peuples autochtones, c’est dans la salle des Premiers Peuples qu’il faut se rendre. Comptez au minimum 3 heures de visite tant il y a à voir et à découvrir !
2. Le Marché By (Marché historique de ByWard) Ce marché, fondé en 1826, est sûrement le plus ancien et le plus grand marché public au Canada. Aujourd’hui, il fait partie des lieux incontournables de la ville. Il se trouve sur la Colline du Parlement etc’est l’endroit idéal pour faire du shopping, enfin « magasiner » comme on dit outre-Atlantique. Pour trouver des produits maraîchers, des articles artisanaux, pour manger un morceau, boire un verre entre amis, pour profiter de la vie nocturne avec ses grands restaurants et ses clubs très tendance, le quartier ByWard Market est le lieu de toutes lessensations. Asseyez-vous à une terrasse pour siroter un verre et observez le brouhaha continu, ce bourdonnement incessant qui fait l’ambiance du marché ByWard !
3. Le canal Rideau
Entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière des Outaouais, le canal Rideau est un site historique célèbre qui assure un passage sécuritaire entre les deux rives. Cet endroit est inscrit au patrimoine mondial de l’UNECO: pourquoi ne pas venir en hiver pour patiner gratuitement sur la plus grande patinoire au monde ? Et pour ceux qui viennent découvrir Ottawa durant la saison estivale, il est possible de monter à bord d’un bateau de croisière ou encore de louer un pédalo ou un canoë. A noter que les abords du canal sont très agréables et qu’une petite promenade en vélo vous montera une des facettes méconnues d’Ottawa.
4. Le Parc de la Gatineau
Le parc de la Gatineau se situe à quelques minutes de la Colline du Parlement, sur l’autre rive de la rivière des Outaouais. C’est un parc assez méconnu des touristes par rapport aux lieux plus reconnus comme le parc du Mont Tremblant ou encore celui de la Mauricie. Ce parc, c’est tout simplement 361 km² de nature sauvage, entre forêt et lacs. Pour les amateurs en biologie, pour ceux qui aiment découvrir la faune et la flore, le parc de la Gatineau offre une variété incroyable de spécimen. En été, c’est aussi l’occasion de faire un petit pique-nique, pour fairedu vélo ou de la randonnée pédestre et durant l’hiver, le parc se transforme en un terrain parfait pour les amateurs de ski de fond. A découvrir fin septembre pour voir les couleurs chatoyantes de l’automne !
5. Les différents parcs
En parlant de parcs, Ottawa regorge de petites pépites de verdure et de nature : à part la Colline du Parlement, la ville dispose d’autres parcscomme celui de Major’s Hill qui accueille le festival Franco-Ontarien, un parc assez ombragé où il n’est pas rare de rencontrer des écureuils ou des marmottes. Le parc Jacques-Cartier se situe près de la Galerie nationale du Canada et c’est surtout en hiver qu’il faut s’y rendre, notamment pour admirer les sculptures de neige. Il y a aussi le Confederation Park, un peu plus loin dans le centre de la ville, le long d’Elgin Street : dans ce parc se trouve une fontaine qui provient de Trafalgar Square, offerte par le Royaume-Uni, la légende veut que cette fontaine soit hantée…
6. Les différents festivals
Ottawa, comme tout le Canada, regorge de festivals en tout genre. Il y a d’abord le Bal de Neige qui est un événement qui se passe près du canal Rideau, vous aurez l’occasion de patiner mais aussi d’admirer de fantastiques sculptures de glace ou… encore de manger des queues de castor (pâtisserie canadienne qui ressemble à une gaufre). Ensuite, vouspouvez assister au Festival international de jazz d’Ottawa : reconnu mondialement pour sa qualité, ce festival est l’un des événements majeurs de la ville où tous les grands noms du jazz actuel viennent proposer des spectacles inoubliables. Un autre festival à ne pas rater est celui des montgolfières de Gatineau : ce spectacle ébouriffant saura ravir petits et grands avec de nombreuses montgolfières aux formes excentriques et une atmosphère tout à fait féerique.
7. Dow’s Lake
Non loin du centre d’Ottawa, le Dow’s lake est un endroit parfait pour se détendre, se rafraîchir, oublier le bourdonnement incessant de la ville :certains y viennent pour faire du roller, d’autres du running ou encore pour lire, dessiner ou simplement se reposer. Restez jusqu’au coucher du soleil pour profiter de magnifiques couleurs !
8. La Colline du Parlement
Vous l’aurez compris, tout tourne autour de la Colline du Parlement, qui estl a pièce maîtresse du paysage de la ville d’Ottawa. Les belles structures de style gothique des édifices du parlement surplombent la rivière des Outaouais, exactement à l’endroit même où les parlementaireset politiciens débattent sur l’avenir du pays. Sachez qu’il est possible de profiter d’une visite guidée gratuite tous les jours, au cours de laquelle vous aurez la possibilité d’avoir une vue incroyable de la ville depuis la Tour de la Paix.
9. Bibliothèque et Archives Canada
Peut-être pas le lieu le plus touristique d’Ottawa mais c’est assurément une mine d’informations pour les amateurs ou professionnels des archives. Possibilité de participer à des expositions temporaires. Un lieu vraiment hors du commun et très enrichissant.
10. Les musées
Ottawa, en tant que capitale du Canada, regorge de lieux culturels et les musées de la ville en font certainement partie; il existe plusieurs musées à l’instar du Musée de l’aviation et de l’espace, du Musée canadien de la guerre (musée consacré à l’exposition de l’histoire militaire du pays), du Musée canadien de la nature ou encore le Musée des beaux-arts du Canada qui propose l’une des plus grandes collections d’art canadien.
11. La pointe Nepean et le théâtre de l’Astrolabe
C’est un théâtre en plein air qui offre un point de vue fantastique sur toute la ville. Dans ce lieu, vous y découvrirez le théâtre en plein air, son amphithéâtre mais aussi la statue de Champlain (le père de la Nouvelle France).
12. La scène culinaire
La gastronomique à Ottawa s’est animée au cours des dernières années, avec une communauté florissante de chefs et de restaurants d’Ottawa se faisant connaître localement et à l’étranger. Les restaurants d’Ottawa sont merveilleusement diversifiés. Vous préférez une cuisine française, italienne, chinoise ou vous avez plutôt envie de fruits de mer ? Vous avez peut-être envie de manger quelque chose d’un peu plus unique et exotique ? Vous trouverez de tout. Il y a peu de spécialités culinaires en Ontario, cependant, Ottawa se distingue surtout pour ses diversités culinaires à travers ses nombreux restaurants.
La vie sauvage de Grande-Bretagne en 10 photos époustouflantes
Xavier Demeersman, Futura-Sciences
Comme chaque année depuis 2009, les lauréats du British Wildlife Photography Awards, qui récompense les plus belles photographies de la vie sauvage prises en Grande-Bretagne, ont été dévoilés début septembre. Voici les premiers prix dans les différentes catégories qui concourent.
En Grande-Bretagne, depuis plusieurs années, septembre donne rendez-vous aux amateurs et aux professionnels de la photographie pour la remise de prix dans des domaines aussi divers que l'astronomie, la météorologie (pour la première fois cette année) et la vie sauvage. Nous vous invitons à découvrir les clichés des vainqueurs de cette nouvelle édition du concours de photos de la vie sauvage britannique. Merci aux auteurs de nous faire partager leur passion pour le monde animal et végétal qui les entoure. Une méduse à crinière de lion peuplée de poissons. Pour l'édition de 2016, le premier prix toutes catégories revient à George Stoyle pour ce superbe portrait (en Une) d'une méduse à crinière de lion (Cyanea capillata). En fait, si on regarde bien, il n'y a pas qu'elle sur le portrait : une multitude de petits poissons nagent en sa compagnie dans les eaux froides de l'océan Atlantique, autour de l'île de Hirta, au large de l'Ecosse, protégés par ses tentacules (ils peuvent être des centaines et mesurer jusqu'à 40 mètres !). « À la fin de l'une de mes plongées, je nageais vers le bateau quand je me suis retrouvé face à face avec la plus grande méduse que j'avais jamais rencontrée, raconte le photographe en mission de reconnaissance pour le Scottish Natural Heritage. Comme je l'ai approchée prudemment, je remarquais qu'un certain nombre de poissons juvéniles avaient pris refuge à l'intérieur des tentacules urticants ».
Une belette dans la neige, en hiver. Premier prix dans la catégorie des « saisons en Grande-Bretagne », cette belette dans la neige a été photographiée dans le nord du Yorkshire. Le même photographe, Robert E. Fuller, nous fait découvrir une autre belette (peut-être la même), toujours dans le Yorkshire mais tantôt au printemps, en été et en automne.
Proche de la nature : des têtards à la loupe Avec cette photo de têtards, Jeanette Sakel a remporté le premier prix dans la catégorie « proche de la nature ». Autre lauréat, un papillon empereur dans une lumière d'automne photographié dans le Lancashire par Cal Cottrell (à découvrir ici).
Vie marine : un phoque gris en eaux peu profondes. Le premier prix de la catégorie « côte et vie marine » n'est autre que la belle et impressionnante méduse à crinière de lion (voir en Une). Autres photos remarquées et très commentées : la triste fin d'un oiseau marin et, plus joyeux, un phoque gris dans les eaux peu profondes situées autour des îles Farne, sur la côte est de l'Angleterre.
Vie intime : la métamorphose d'une libellule. Voici une des étapes dans la vie d'une libellule britannique. Cette photo de Stephen Darlington, prise dans le comté d'Oxfordshire, a remporté le premier prix dans la catégorie « Grande-Bretagne cachée ».
Vie sauvage en milieu urbain. Ce couple de grives, qui a élu domicile dans un feu rouge, ne semble pas gêné par la circulation. Cette touchante scène urbaine a été photographiée à Leicester par Sam Hobson. Un vrai « coup de cœur ». Le premier prix de la catégorie « vie sauvage en milieu urbain » revient quant à lui à un oiseau « star » d'un supermarché (à voir ici).
Vie végétale de Grande-Bretagne. Au cœur d'une forêt située dans le Derbyshire, ces branches torsadées d'un chêne ont été photographiées par Steve Palmer qui reçoit le premier prix dans la catégorie « vie végétale ».
Vous avez tous déjà entendu parler de l'affaire du petit Grégory Villemin. Ce petit garçon n'avait que quatre ans au moment de sa mort et il serait parti dans d'affreuses circonstances. Vous allez voir à travers ce documentaire non seulement les circonstances de sa mort, mais également la façon dont sa propre famille s'est déchirée après ce drame qui pour sur, a laissé des traces. La seule chose que vous n'apprendrez pas finalement, c'est de quelle façon cet enfant est mort car à ce jour, nous n'en savons hélas rien. Retournons dès à présent dans le passé.
Christine et Jean-Marie Villemin sont les adorables parents de Grégory. Lui n'a que quatre ans, mais déborde de vie. Mais ce 16 octobre 1984 est vite marqué par une pierre rouge, car c'est ce jour-là très précisément qu'il disparaît alors qu'il jouait devant chez lui. Le village est bien entendu fouillé de fonds en comble, mais la nuit est en train de tomber, ce qui menace les recherches. Les autorités se pressent donc et retrouvent le corps de l'enfant vers 21heures. Il gît-là, dans le lit d'une rivière glacée.
Ses petites mains sont nouées, ce qui implique évidemment une tierce personne. Cette affaire prend donc une tournure criminelle, quelqu'un a voulu du mal à cet enfant et est passé à l'acte. Aucune trace de coups n'est à déplorer, il semble que Grégory n'ait pas été malmené, ou du moins pas battu. Mais qui a bien pu faire cela ? Pourquoi s'en prendre à un enfant innocent ? Ce qui semble étonnant c'est qu'un corbeau ait appelé le frère de Jean-Marie pour revendiquer le crime et ce juste trente minutes après la disparition du petit garçon. C'est d'ailleurs à ce moment-là que la famille a compris qu'elle ne reverrait jamais plus son fils vivant. Elle a également compris qu'elle connaissait ce corbeauet qu'il était peut-être même un de ses proches.
Quoi qu'il en soit, le pays tout entier se sent concerné, d'autant plusque c'est la première fois que les médias laissent passer une photo d'enfants décédé dans leurs journaux. Une reconstitution est accordée, tous veulent savoir ce qu'il s'est réellement passé dans cette soirée du16 octobre. C'est ainsi que les autorités se rendent compte que l'enfant n'a pas forcément été tué sur place comme elles le supposaient avant. Une autopsie est donc demandée par la suite, mais celle-ci sembleavoir été bâclée.
Quoi qu'il en soit pendant l'enterrement, la tristesse est palpable, tous pleurent la perte de leur être aimé. Mais le corbeau n'en a que faire et continue de harceler les parents de Grégory. Il semble d'ailleurs que la réussite de Jean-Marie ait pu en agacer plus d'un. S'agissait-il alors d'une simple vengeance ? Le nom de Bernard Laroche résonne vite dans la tête du ce dernier. Il s'agit d'un de ses cousins germains et il est persuadé que c'est lui le corbeau, donc le tueur également. D'ailleurs son écriture concorde avec les lettres qu'a envoyéce dernier. Laroche et son épouse sont rapidement mit en garde à vue mais vingt quatre heures plus tard ils sont relâchés faute d'aveux.
Mais les gendarmes ont de forts doutes, ils sont quasiment certains qu'il s'agit de lui et que c'est donc cet homme qui a tué l'enfant. Laroche est finalement de nouveau arrêté sur le témoignage d'une jeune fille, elle aurait été témoin de l'enlèvement selon ses dires. Mais trèsrapidement, la jeune fille (sa belle-soeur) fait machine arrière et nie, le tout devant les médias. Elle explique à ses derniers que les policiers qui l'ont interrogé lui ont promis de la déposer devant une maison de correction si elle ne leur disait pas ce qu'ils voulaient entendre. Cela étant dit il reste en prison, inculpé d'assassinat.
Mais très rapidement, les soupçons sont aussi dirigés vers la propre mère de Grégory, à savoir Christine. Mais pourquoi aurait-elle tué son propre enfant ? Celui qu'elle aimait plus que tout ? S'en est trop pour Jean-Marie qui décide de tuer son cousin. Et il le fait. Il va donc en prison, son épouse reste seule quant à elle et est accusée de toutes parts. Elle est finalement inculpée pour le meurtre de son fils et est écrouée. Elle sort quelques jours après et part se réfugier ailleurs, loin de tout ça. Elle met son deuxième enfant au monde et continue tout de même à être harcelée. Elle n'hésite pas à produire en justice tous ceux qui l'attaquent. Ils continuent le combat une fois Jean-Marie dehors. Après neuf ans de batailles judiciaires, l'enquête se clos sur un non-lieu, soit un échec, car la justice n'est absolument pas capable de répondre à toutes les questions que l'on se pose aujourd'hui encore.
Bruton Stroube a créé ces très belles natures mortes classiques de cocktails tellement familiers. N’hésitez pas à aller voir tout son travail sur son site.
La Nécropole De La Basilique Saint-Denis Par Joël Chaboureau
Source : Détours en France
La cathédrale gothique de Saint-Denis abrite un grand musée de sculptures funéraires. C’est en effet dans cette basilique dédiée au premier évêquede Paris que les rois de France ont trouvé une sépulture.
Une dernière demeure pas si tranquille que cela : durant la Révolution, la colère des Parisiens s’est reportée sur les tombes des monarques qui ont toutes été profanées. Que l’on se rassure, le lieu a retrouvé sa quiétude. Et même les soirs de célébrations au Grand stade, que ce soit lors des matchs ou des concerts géants, les vivats de la foule ne troublent pas la tranquillité du lieu. Qui se visite incognito hors des sentiers battus. Un trésor bien gardéReplongeons-nous dans l’âge mérovingien. A cette époque, Saint-Denis s’appelle La Franciade. C’est une grande foire où s’échangent, aux portes de Paris, des marchandises parfois venues de très loin.
Témoins ces milliers d’objets retrouvés dans les sous-sols au cours de fouillesqui avaient tout de pêches miraculeuses : un bonnet tricoté, une paire de patins à glace, une tablette d’écriture en ivoire, des statuettes à l’effigie du premier évêque de Paris, la tête tranchée reposant dans sa main… Car la légende de Saint-Denis veut qu’il ait parcouru 6 km, la tête coupée, avant de s’effondrer. C’est à cet endroit que l’on a d’abord construit une abbaye, puis une cathédrale fréquentée par des milliers de pèlerins. L’abbé Suger, un génial bâtisseurC’est sur l’emplacement de l’ancien édifice carolingien que l’abbé Suger, « l’inventeur » du gothique conçoit, à la fin du XXIè siècle, un bâtiment à l’élévation impressionnante, posé sur une forêt de colonnes et éclairé par des ouvertures immenses ornées de vitraux multicolores.
Le style fait rapidement école et le nord de la France se couvre de bâtiments religieux à la modernité étonnante et qui rivalisent d’audace. Monarques endormisAu-delà de la beauté du lieu, c’est la nécropole royale – elle se visite tous les jours à 11 heures et 15 heures et le dimanche à 12h30 et 15 heures -qui donne à Saint-Denis tout son intérêt. 42 rois, 32 reines, 60 princes et princesses y ont reposé. Devenu musée, le site ouvre sur une première série de 70 « gisants », impressionnantesfigures de calcaire aux yeux ouverts commandées par Saint-Louis à la mémoire de ses ancêtres.
Buste de Marie d'Anjou, épouse de Charle VII et ainsi Reine de France de 1422 à 1461. Tombeau de François 1er, de Claude de France et de leurs enfants.Il ne faut pas manquer la chapelle des Bourbonsavec le petit cœur de Louis XVII conservé dans un vase de cristal rempli d’alcool. Dans une boîte posée en hauteur, des « parties du corps » du Roi Soleil rescapées des pillages successifs. Des mausolées célèbrent la mémoire des grands souverains à commencer par celui du bon roi Dagobert, le premier à être enterré ici.
Voici la sacristie de la basilique de Saint-Denis, lieu de cérémonie. Si le temps le permet, une escapade dans les environs permet de découvrir,à deux pas, une ancienne abbaye qui abrite aujourd’hui l’internat de la Légion d’honneur. 400 jeunes filles de 10 à 18 ans y apprennent les bonnes manières, en uniforme et loin des tentations du monde. Office de tourisme de Saint-Denis - Infos touristiques - Voir la fiche
PLongez-Vous dans l'Univers
des Belles Années 1960.[td] UUUUUUnnn
Haaa !Les objets de notre enfance
PUB DES ANNEES 60
L'ami Y'a bon désignait un personnage publicitaire de la marque de chocolat en poudre Banania.
C'est un tirailleur sénégalais buvant du Banania avec une cuillère,
souriant, commenté par « Y'a bon » (« c'est bon » en français
tirailleur).
le slogan finira par disparaître des publicités dans les années 1960, car jugé par certains comme une
représentation caricaturale
raciste des Noirs africains.
11. Le téléphone à cadran
Les téléphones des années 50 et 60 ne possédaient pas autant de touches que
ceux d’aujourd’hui : il ne possédaient que 10 chiffres qu’il fallait
composer à l’aide du cadran pivotant !
12. La lessive Bonux et ses cadeaux
La lessive Bonux fait son apparition en 1957 aux Etats-Unis sous le nom de Bonus. En 1958, elle devient Bonux. Mais la concurrence de Mir ou En est déjà importante et il faut se démarquer : Bonux deviendra "la lessive aux cadeaux".
En 1960, un petit garçon dessiné fait son apparition sur les paquets de lessive : Bonux Boy, qui présente toutes les utilisations possibles des cadeaux à gagner…
Le succès ne se fait pas attendre : lorsque Bonux atteint sa plus forte cote de popularité, plus de 500 cadeaux sont proposés aux clients. Et l'expression "cadeau Bonux" passe même dans le langage courant !
Le savez-vous ? Les cadeaux Bonux ont finalement disparu en 1990.
La fameuse lessive devient leader du marché français, avec plus de 40 % de
parts de marché. Alliant la performance de la lessive à l'attractivité
d'un cadeau dans la boîte.
13. Le bâton de réglisse
Ces petits bâtons d’une dizaine de centimètres ont régalé de nombreux
enfants. Ces friandises peu sucrées étaient mâchées pendant des heures
par les amateurs.
Ils sont toujours disponibles aujourd’hui et ils sont souvent mâchés par les fumeurs qui essayent d’arrêter le tabac.
14. Le chocolat en poudre Banania
Qui n’a pas eu sur sa table de petit déjeuner une boîte de Banania, sur laquelle figurait un homme noir se délectant du produit et le célèbre slogan : "Y’a bon Banania".
D’après la légende, ce slogan aurait été choisi grâce à un employé de Banania
d’origine sénégalaise. Après avoir goûté le produit, il aurait déclaré :
"Y’a bon !"
Mais au cours des années 70, la marque, créée en 1912, a connu de nombreuses
critiques au sujet de ce slogan, jugé porteur de stéréotypes raciaux et
colonialistes.
Le savez-vous ? En 1968, Banania représentait 30 % des ventes de chocolat en poudre sur toute la France.
Aujourd’hui, la marque est beaucoup moins populaire et ne représentait plus que 8 % des ventes en 2008.
15. Les 45 tours
Les disques 45 tours (ainsi nommés car ils tournaient à 45 tours par minute) ont été créés à
l'origine pour alimenter les juke-box. Leur gros trou central permettait
au bras mécanique du juke-box de les saisir et placer sur la platine.
Les 45 tours comportaient généralement quatre titres (deux sur la face A et
deux sur la face
jeunes dans les années 60, notamment grâce à l'avènement du
tourne-disque !
16. Le juke-box
Juke box jupiter Mirahe 120
Le juke-box est un élément incontournable pour les bars et cafés branchés des années 50 et 60. Dans les années 70, il commence à être délaissé puis oublié.
Le juke-box laisse alors la place à des modes d’écoute plus individuels, avec des baladeurs portables ou à la maison.
Les juke-box sont aujourd’hui devenus de véritables objets de collection très recherchés par les amateurs des années 40 à 70.
Le Solex
Au départ, le concept du Solex était d’ajouter un moteur à un vélo classique. Il est créé dès 1949, mais c’est dans les années 60 que sa popularité explose considérablement.
Au cours de l'année 1964, on estime qu’il s’est vendu 1 500 Solex par jour.
Aujourd’hui, les amateurs organisent encore des courses de Solex, devenus de véritables pièces de collection très recherchées.
Catherine Deneuve en Solex
18. Les Roudoudous
Vous vous en souvenez sûrement… Peut-être les appeliez-vous autrement, mais
ces petits bonbons au sirop coulés dans de véritables petites coquilles de coques, d’huîtres ou de moules, ont ravi de nombreux enfants. Ces
délicieux petits bonbons se dégustaient en léchant directement la
coquille.
Aujourd’hui, on trouve toujours des Roudoudous, mais en général dans des coquilles en plastique.
19. La télévision en noir et blanc
Dans les années 50 et 60, la télévision en noir et blanc est en pleine expansion. Le nombre d’émissions et d’heures de retransmission augmente.
En 1964, on passe d’une à deux chaînes en noir et blanc…
La même année, Noëlle Noblecourt, présentatrice de "Télé Dimanche", est renvoyée pour avoir montré... ses genoux !
Oliver Kurmis / Wikimédia Commons
20. Le moulin à café manuel
Dans les années 50, le café ne se vend qu’en grains qu’il faut moudre. Avant la création du Moulinex (qui donnera son nom à la marque), machine électrique bon marché, les familles devaient utiliser le moulin à café manuel.
Dans les années qui suivirent, Moulinex inventa de nombreux appareils ménagers prévus pour simplifier la vie des femmes
au foyer. Le succès sera, bien sûr, très important.
Le savez-vous ? Suite à différents problèmes financiers, Moulinex a été intégré à Seben 2002.
Clic ici......http://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/emissions/bretagne-matin/aider-nos-parents-profiter-leurs-vieux-jours-c-est-facile-1101159.html#xtor=EPR-521-
pour Les Terres du ciel de Camille Flammarion(D’après « Gazette anecdotique, littéraire, artistique et bibliographique », paru en 1893)
Le célèbre astronome Camille Flammarion, vulgarisateur scientifique de premier plan et frère aîné du fondateur des éditions Flammarion, rapporte à la fin du XIXe qu’il reçut un jour de la part d’une admiratrice passionnée un souvenir étrange...
Une jeune comtesse, d’origine étrangère, s’occupait de sciences et lisait plus particulièrement les ouvrages de Camille Flammarion. Elle persuada son mari d’inviter le savant à venir passer quelques jours de la belle saison dans un château qu’ils possédaient dans le Jura. Le comte y consentit et Flammarion devint ainsi leur hôte.
La comtesse n’avait pas vingt-huit ans ; le mari, le comte de Saint-Ange —le nom fut révélé en 1902 dans l’Intermédiaire des chercheurs et curieux — était de beaucoup plus âgé. La comtesse, confie l’astronome, était une nerveuse, très romanesque ; la phtisie la guettait et devait l’emporter bientôt. Croyant à la pluralité des mondes, elle parlait d’ailleurs de sa fin prochaine avec une douce philosophie, et, le soir, par les nuits sereines, elle aimait à rêver aux étoiles. Un jour, elle me dit : « Je vous donnerai plus tard une chose que vous ne pourrez pas ne pas accepter sans me faire offense. »
Camille Flammarion en 1884
La villégiature prit fin, comme toutes les belles choses ici-bas. Camille Flammarion avait fini par oublier la promesse mystérieuse qu’il avait reçue dans les montagnes du Jura, lorsqu’un soir de 1880 — Camille Flammarion avait alors 38 ans — arrive chez lui, à son adresse, un paquet apporté par un commissionnaire. Le paquet était accompagné d’une lettre encadrée de deuil.
Mme Flammarion le reçut en l’absence de son mari, et, plongeant les mains sous l’enveloppe, elle les retira brusquement, saisie d’un inexplicable sentiment de dégoût. Quand l’astronome rentra, le paquet fut déplié. Il contenait une peau blanche, épaisse, roide au toucher et dégageant, affirme Camille Flammarion, comme une sorte de fluide électrique. La lettre décachetée donna l’explication de l’envoi. Elle émanait du médecin de la comtesse de Saint-Ange et était ainsi conçue :
« Cher maître,
« J’accomplis ici le vœu d’une morte qui vous a étrangement aimé. Elle m’a fait jurer de vous faire parvenir, le lendemain de sa mort, la peau des belles épaules que vous avez si fort admirées « le soir des adieux », a-t-elle dit, et son désir est que vous fassiez relier, dans cette peau, le premier exemplaire du premier ouvrage de vous qui sera publié après sa mort.
« Je vous transmets, cher maître, cette relique, comme j’ai juré de le faire, et je vous prie d’agréer, etc.
« Docteur V...
Les Terres du ciel, par Camille Flammarion
J’avais admiré, en effet, explique en 1893 Camille Flammarion à la Gazette anecdotique, ses superbes épaules « le soir des adieux », et je les avais là, maintenant, sur la table de ma salle à manger, m’inspirant d’autres sentiments. Que faire du cadeau ? Le renvoyer ? J’en avais bienl a tentation. D’autre part, après réflexion, pourquoi ne pas remplir le
vœu d’une femme dont le souvenir m’était agréable ?
J’envoyai la peau à un tanneur, qui, pendant trois mois l’a travaillée avec le plus grand soin, confie encore l’astronome. Elle m’est revenue, blanche,d’un grain superbe, inaltérable. J’en ai relié le livre qui était en cours de publication, Les terres du ciel — le livre avait été publié unepremière fois en 1877 et devait faire l’objet d’une réédition. Cela fait une reliure magnifique.
Je regrette de ne pas avoir le livre là, dans les rayons de cette bibliothèque, pour vous le montrer, confie Flammarion à la Gazette. Maisil est à mon observatoire de Juvisy. Les tranches du livre sont de couleur rouge, parsemées d’étoiles d’or pour rappeler les nuits scintillantes de mon séjour dans le Jura. Sur la peau des épaules de la comtesse, j’ai fait graver, en outre, en lettres d’or : « Souvenir d’une morte ».
Voilà une locution dont les étymologistes ont donné plusieurs origines. Le Laboureur en a consigné une dans son livre de l’Origine des armes. Aprèsavoir observé que la casaque, ou cotte d’armes, qui se portait par-dessus l’armure de fer, servait à faire distinguer dans le combat les guerriers qui en étaient revêtus, cet auteur ajoute : « Revenus au camp avec cette fidèle compagne, ce témoin irréprochable de leur valeur,on traitait un chacun selon ses mérites, de manière qu’il fallait vaincre ou mourir, ou bien de vestir cette casaque. »
Il en conclut que ceux qui s’étaient conduits lâchement pendant l’action avaient soin, avant leur rentrée au camp, pour n’être point reconnus, dequitter ou de retourner leur casaque, ce qui donna lieu à la locution proverbiale.
Une telle explication ne paraît pas admissible, parce qu’elle fausse le sens de la locution, qui n’accuse point de couardise l’homme auquel on l’applique, mais bien de versatilité. Cette locution a toujours signifié changer de parti.
Elle est en réalité née au commencement des guerres de la réforme. Comme lescatholiques et les religionnaires portaient des casaques de couleur différente, celui qui voulait passer d’un camp dans l’autre mettait la sienne à l’envers quand il approchait des postes avancés, afin de faire connaître qu’il ne se présentait pas en ennemi, et cet acte de transfuge, alors très commun, s’appelait proprement tourner ou retourner casaque.
Dans la cinquième histoire du Printemps d’Yver, où il est question de deux amis qui voulaient voyager, pendant la troisième guerre civile, qui eut lieu en 1568, on lit le passage suivant, qui confirme cette explication :« Ils allèrent acheter des armes à Tours et firent faire de belles casaques à deux endroits, l’un qui avait force croix, et l’autre qui n’en avait point, mais était tout de blanc, et portant en une pochette des heures et en l’autre des psaumes, afin de s’accorder avec tous ceux qu’ils trouveraient et être tout ce qu’on voudrait. »
Le Recueil d’Oudin cite cette autre expression proverbiale : Porter casaque de diverses couleurs, pour dire se ranger facilement à toute sorte de partis.
On l’oublie souvent, mais le Canada ne se résume pas seulement à Québec, Montréal ou encore Toronto. Le Canada, c’est aussi sa capitale, Ottawa, une ville incroyable qui offre une réelle diversité et un mélange unique entre tourisme, culture, qualité de vie et beauté naturelle. Mais alors, que voir à Ottawa ? Qu’est-ce qu’il ne faut pas manquer ?
Le musée canadien des Civilisations (ou Musée canadien de l’histoire)
Crédit photo: Wikimedia – Wladyslaw
Situé au bord de la rivière des Outaouais, à Gatineau (et non Ottawa), face à la Colline du Parlement, le musée canadien des Civilisations est un magnifique endroit qui relate toute l’histoire et les diverses réalisations de toutes les cultures canadiennes.
C’est notamment le lieuqui regroupe le plus grand nombre de totems au monde. Pour découvrir les réalisations des premiers peuples autochtones, c’est dans la salle des Premiers Peuples qu’il faut se rendre. Comptez au minimum 3 heures de visite tant il y a à voir et à découvrir !
2. Le Marché By (Marché historique de ByWard)
Ce marché, fondé en 1826, est sûrement le plus ancien et le plus grand marché public au Canada. Aujourd’hui, il fait partie des lieux incontournables de la ville. Il se trouve sur la Colline du Parlement etc’est l’endroit idéal pour faire du shopping, enfin « magasiner » comme on dit outre-Atlantique. Pour trouver des produits maraîchers, des articles artisanaux, pour manger un morceau, boire un verre entre amis, pour profiter de la vie nocturne avec ses grands restaurants et ses clubs très tendance, le quartier ByWard Market est le lieu de toutes lessensations. Asseyez-vous à une terrasse pour siroter un verre et observez le brouhaha continu, ce bourdonnement incessant qui fait l’ambiance du marché ByWard !
3. Le canal Rideau
Entre le fleuve Saint-Laurent et la rivière des Outaouais, le canal Rideau est un site historique célèbre qui assure un passage sécuritaire entre les deux rives. Cet endroit est inscrit au patrimoine mondial de l’UNECO: pourquoi ne pas venir en hiver pour patiner gratuitement sur la plus grande patinoire au monde ? Et pour ceux qui viennent découvrir Ottawa durant la saison estivale, il est possible de monter à bord d’un bateau de croisière ou encore de louer un pédalo ou un canoë. A noter que les abords du canal sont très agréables et qu’une petite promenade en vélo vous montera une des facettes méconnues d’Ottawa.
4. Le Parc de la Gatineau
Le parc de la Gatineau se situe à quelques minutes de la Colline du Parlement, sur l’autre rive de la rivière des Outaouais. C’est un parc assez méconnu des touristes par rapport aux lieux plus reconnus comme le parc du Mont Tremblant ou encore celui de la Mauricie. Ce parc, c’est tout simplement 361 km² de nature sauvage, entre forêt et lacs. Pour les amateurs en biologie, pour ceux qui aiment découvrir la faune et la flore, le parc de la Gatineau offre une variété incroyable de spécimen.
En été, c’est aussi l’occasion de faire un petit pique-nique, pour fairedu vélo ou de la randonnée pédestre et durant l’hiver, le parc se transforme en un terrain parfait pour les amateurs de ski de fond. A découvrir fin septembre pour voir les couleurs chatoyantes de l’automne !
5. Les différents parcs
En parlant de parcs, Ottawa regorge de petites pépites de verdure et de nature : à part la Colline du Parlement, la ville dispose d’autres parcscomme celui de Major’s Hill qui accueille le festival Franco-Ontarien, un parc assez ombragé où il n’est pas rare de rencontrer des écureuils ou des marmottes. Le parc Jacques-Cartier se situe près de la Galerie nationale du Canada et c’est surtout en hiver qu’il faut s’y rendre, notamment pour admirer les sculptures de neige. Il y a aussi le Confederation Park, un peu plus loin dans le centre de la ville, le long d’Elgin Street : dans ce parc se trouve une fontaine qui provient de Trafalgar Square, offerte par le Royaume-Uni, la légende veut que cette fontaine soit hantée…
6. Les différents festivals
Ottawa, comme tout le Canada, regorge de festivals en tout genre. Il y a d’abord le Bal de Neige qui est un événement qui se passe près du canal Rideau, vous aurez l’occasion de patiner mais aussi d’admirer de fantastiques sculptures de glace ou… encore de manger des queues de castor (pâtisserie canadienne qui ressemble à une gaufre). Ensuite, vouspouvez assister au Festival international de jazz d’Ottawa : reconnu mondialement pour sa qualité, ce festival est l’un des événements majeurs de la ville où tous les grands noms du jazz actuel viennent proposer des spectacles inoubliables. Un autre festival à ne pas rater est celui des montgolfières de Gatineau : ce spectacle ébouriffant saura ravir petits et grands avec de nombreuses montgolfières aux formes excentriques et une atmosphère tout à fait féerique.
7. Dow’s Lake
Non loin du centre d’Ottawa, le Dow’s lake est un endroit parfait pour se détendre, se rafraîchir, oublier le bourdonnement incessant de la ville :certains y viennent pour faire du roller, d’autres du running ou encore pour lire, dessiner ou simplement se reposer. Restez jusqu’au coucher du soleil pour profiter de magnifiques couleurs !
8. La Colline du Parlement
Vous l’aurez compris, tout tourne autour de la Colline du Parlement, qui estl a pièce maîtresse du paysage de la ville d’Ottawa.
Les belles structures de style gothique des édifices du parlement surplombent la rivière des Outaouais, exactement à l’endroit même où les parlementaireset politiciens débattent sur l’avenir du pays. Sachez qu’il est possible de profiter d’une visite guidée gratuite tous les jours, au cours de laquelle vous aurez la possibilité d’avoir une vue incroyable de la ville depuis la Tour de la Paix.
9. Bibliothèque et Archives Canada
Peut-être pas le lieu le plus touristique d’Ottawa mais c’est assurément une mine d’informations pour les amateurs ou professionnels des archives. Possibilité de participer à des expositions temporaires. Un lieu vraiment hors du commun et très enrichissant.
10. Les musées
Ottawa, en tant que capitale du Canada, regorge de lieux culturels et les musées de la ville en font certainement partie; il existe plusieurs musées à l’instar du Musée de l’aviation et de l’espace, du Musée canadien de la guerre (musée consacré à l’exposition de l’histoire militaire du pays), du Musée canadien de la nature ou encore le Musée des beaux-arts du Canada qui propose l’une des plus grandes collections d’art canadien.
11. La pointe Nepean et le théâtre de l’Astrolabe
C’est un théâtre en plein air qui offre un point de vue fantastique sur toute la ville. Dans ce lieu, vous y découvrirez le théâtre en plein air, son amphithéâtre mais aussi la statue de Champlain
(le père de la Nouvelle France).
12. La scène culinaire
La gastronomique à Ottawa s’est animée au cours des dernières années, avec une communauté florissante de chefs et de restaurants d’Ottawa se faisant connaître localement et à l’étranger. Les restaurants d’Ottawa sont merveilleusement diversifiés. Vous préférez une cuisine française, italienne, chinoise ou vous avez plutôt envie de fruits de mer ? Vous avez peut-être envie de manger quelque chose d’un peu plus unique et exotique ? Vous trouverez de tout. Il y a peu de spécialités culinaires en Ontario, cependant, Ottawa se distingue surtout pour ses diversités culinaires à travers ses nombreux restaurants.
Xavier Demeersman, Futura-Sciences
Comme chaque année depuis 2009, les lauréats du British Wildlife Photography Awards, qui récompense les plus belles photographies de la vie sauvage prises en Grande-Bretagne, ont été dévoilés début septembre. Voici les premiers prix dans les différentes catégories qui concourent.
En Grande-Bretagne, depuis plusieurs années, septembre donne rendez-vous aux amateurs et aux professionnels de la photographie pour la remise de prix dans des domaines aussi divers que l'astronomie, la météorologie (pour la première fois cette année) et la vie sauvage.
Nous vous invitons à découvrir les clichés des vainqueurs de cette nouvelle édition du concours de photos de la vie sauvage britannique. Merci aux auteurs de nous faire partager leur passion pour le monde animal et végétal qui les entoure.
Une méduse à crinière de lion peuplée de poissons.
Pour l'édition de 2016, le premier prix toutes catégories revient à George Stoyle pour ce superbe portrait
(en Une) d'une méduse à crinière de lion (Cyanea capillata). En fait, si on regarde bien, il n'y a pas qu'elle sur le portrait : une multitude de petits poissons nagent en sa compagnie dans les eaux froides de l'océan Atlantique, autour de l'île de Hirta, au large de l'Ecosse, protégés par ses tentacules (ils peuvent être des centaines et mesurer jusqu'à 40 mètres !).
« À la fin de l'une de mes plongées, je nageais vers le bateau quand je me suis retrouvé face à face avec la plus grande méduse que j'avais jamais rencontrée, raconte le photographe en mission de reconnaissance pour le Scottish Natural Heritage. Comme je l'ai approchée prudemment, je remarquais qu'un certain nombre de poissons juvéniles avaient pris refuge à l'intérieur des tentacules urticants ».
Une horde de bébés araignées.
Le premier prix de la catégorie « comportement animal » revient à Jacqueline Spindley pour sa photographie d'une horde de bébés araignées à l'assaut d'une toile, au fond d'un jardin, dans le comté de Nottinghamshire, au centre de l'Angleterre.
Arachnophobes, passez votre chemin ! Voici une scène de la vie animale quotidienne dans les recoins d’un jardin qui pourrait être le vôtre.
© Jacqueline Spindley, BWPA 2016
Le plus beau portrait animalier.
Le lièvre ci-dessous a été surpris par la photographe Jamie Mina près de Tomatin, en Écosse. À voir aussi dans la catégorie « portrait animalier », un très beau et attendrissant portrait d’un bébé phoque endormi sur une plage du comté de Norfolk, signé Jamie Hall.
Habitant d’une prairie près de Tomatin, en Écosse.
© Jamie Mina, BWPA 2016
La nature en noir et blanc.
Oiseau planant entre les immeubles de Londres sous un plafond de brume épaisse.
L’immeuble disparaît dans le brouillard londonien. Quel est cet oiseau qui semble être le seul habitant de la ville ?
© Chaitanya Deshpande, BWPA 2016
Une belette dans la neige, en hiver.
Premier prix dans la catégorie des « saisons en Grande-Bretagne », cette belette dans la neige a été photographiée dans le nord du Yorkshire. Le même photographe, Robert E. Fuller, nous fait découvrir une autre belette (peut-être la même), toujours dans le Yorkshire mais tantôt au printemps, en été et en automne.
Les quatre saisons d’une belette britannique.
© Robert E. Fuller, BWPA 2016
Proche de la nature : des têtards à la loupe
Avec cette photo de têtards, Jeanette Sakel a remporté le premier prix dans la catégorie « proche de
la nature ». Autre lauréat, un papillon empereur dans une lumière d'automne photographié dans le Lancashire par Cal Cottrell (à découvrir ici).
Des têtards dans leur intimité.
© Jeanette Sakel, BWPA 2016
Vie marine : un phoque gris en eaux peu profondes.
Le premier prix de la catégorie « côte et vie marine » n'est autre que la belle et impressionnante méduse à crinière de lion (voir en Une).
Autres photos remarquées et très commentées : la triste fin d'un oiseau marin et, plus joyeux, un phoque gris dans les eaux peu profondes situées autour des îles Farne, sur la côte est de l'Angleterre.
Phoque gris au large des îles Farne, dans la réserve naturelle de Lindisfarne.
© Adam Hanlon, BWPA 2016
Vie intime : la métamorphose d'une libellule.
Voici une des étapes dans la vie d'une libellule britannique. Cette photo de Stephen Darlington, prise dans le comté d'Oxfordshire, a remporté le premier prix dans la catégorie « Grande-Bretagne cachée ».
La métamorphose d’une libellule.
© Stephen Darlington, BWPA 2016
Vie sauvage en milieu urbain.
Ce couple de grives, qui a élu domicile dans un feu rouge, ne semble pas gêné par la circulation. Cette touchante scène urbaine a été photographiée à Leicester par Sam Hobson. Un vrai « coup de cœur ». Le premier prix de la catégorie « vie sauvage en milieu urbain » revient quant à lui à un oiseau « star » d'un supermarché (à voir ici).
Couple de grives qui s’est bien adapté au milieu urbain, à Leicester.
© Sam Hobson, BWPA 2016
Vie végétale de Grande-Bretagne.
Au cœur d'une forêt située dans le Derbyshire, ces branches torsadées d'un chêne ont été photographiées par Steve Palmer qui reçoit le premier prix dans la catégorie « vie végétale ».
Méli-mélo de branches dans une forêt du centre de l’Angleterre, près de Sheffield.
© Steve Palmer, BWPA 2016
Un petit clin d'oeil plein de tendresse
vers les enseignants d'autrefois et vers notre propre vie d'écoliers...
Et une pensée spéciale pour les amis de ma planète
qui remplissent ou ont rempli cette noble profession...
Aujourd'hui, 5 Octobre,
c'est la Journée Mondiale des Enseignants.
Vous avez tous déjà entendu parler de l'affaire du petit Grégory Villemin.
Ce petit garçon n'avait que quatre ans au moment de sa mort et il serait parti dans d'affreuses circonstances. Vous allez voir à travers ce documentaire non seulement les circonstances de sa mort, mais également la façon dont sa propre famille s'est déchirée après ce drame qui pour sur, a laissé des traces. La seule chose que vous n'apprendrez pas finalement, c'est de quelle façon cet enfant est mort car à ce jour, nous n'en savons hélas rien. Retournons dès à présent dans le passé.
Christine et Jean-Marie Villemin sont les adorables parents de Grégory.
Lui n'a que quatre ans, mais déborde de vie. Mais ce 16 octobre 1984 est vite marqué par une pierre rouge, car c'est ce jour-là très précisément qu'il disparaît alors qu'il jouait devant chez lui. Le village est bien entendu fouillé de fonds en comble, mais la nuit est en
train de tomber, ce qui menace les recherches. Les autorités se pressent donc et retrouvent le corps de l'enfant vers 21heures. Il gît-là, dans le lit d'une rivière glacée.
Ses petites mains sont nouées, ce qui implique évidemment une tierce personne. Cette affaire prend donc une tournure criminelle, quelqu'un a voulu du mal à cet enfant et est passé à l'acte. Aucune trace de coups n'est à déplorer, il semble que Grégory n'ait pas été malmené, ou du moins pas battu. Mais qui a bien pu faire cela ? Pourquoi s'en prendre à
un enfant innocent ? Ce qui semble étonnant c'est qu'un corbeau ait appelé le frère de Jean-Marie pour revendiquer le crime et ce juste trente minutes après la disparition du petit garçon. C'est d'ailleurs à ce moment-là que la famille a compris qu'elle ne reverrait jamais plus son fils vivant. Elle a également compris qu'elle connaissait ce corbeauet qu'il était peut-être même un de ses proches.
Quoi qu'il en soit, le pays tout entier se sent concerné, d'autant plusque c'est la première fois que les médias laissent passer une photo d'enfants décédé dans leurs journaux. Une reconstitution est accordée, tous veulent savoir ce qu'il s'est réellement passé dans cette soirée du16 octobre. C'est ainsi que les autorités se rendent compte que l'enfant n'a pas forcément été tué sur place comme elles le supposaient avant. Une autopsie est donc demandée par la suite, mais celle-ci sembleavoir été bâclée.
Quoi qu'il en soit pendant l'enterrement, la tristesse est palpable, tous pleurent la perte de leur être aimé. Mais le corbeau n'en a que faire et continue de harceler les parents de Grégory. Il semble d'ailleurs que la réussite de Jean-Marie ait pu en agacer plus d'un.
S'agissait-il alors d'une simple vengeance ? Le nom de Bernard Laroche résonne vite dans la tête du ce dernier. Il s'agit d'un de ses cousins germains et il est persuadé que c'est lui le corbeau, donc le tueur également. D'ailleurs son écriture concorde avec les lettres qu'a envoyéce dernier. Laroche et son épouse sont rapidement mit en garde à vue mais vingt quatre heures plus tard ils sont relâchés faute d'aveux.
Mais les gendarmes ont de forts doutes, ils sont quasiment certains qu'il s'agit de lui et que c'est donc cet homme qui a tué l'enfant.
Laroche est finalement de nouveau arrêté sur le témoignage d'une jeune fille, elle aurait été témoin de l'enlèvement selon ses dires. Mais trèsrapidement, la jeune fille (sa belle-soeur) fait machine arrière et nie, le tout devant les médias. Elle explique à ses derniers que les policiers qui l'ont interrogé lui ont promis de la déposer devant une maison de correction si elle ne leur disait pas ce qu'ils voulaient entendre. Cela étant dit il reste en prison, inculpé d'assassinat.
Mais très rapidement, les soupçons sont aussi dirigés vers la propre mère de Grégory, à savoir Christine. Mais pourquoi aurait-elle tué son propre enfant ? Celui qu'elle aimait plus que tout ? S'en est trop pour Jean-Marie qui décide de tuer son cousin. Et il le fait. Il va donc en prison, son épouse reste seule quant à elle et est accusée de toutes parts. Elle est finalement inculpée pour le meurtre de son fils et est écrouée. Elle sort quelques jours après et part se réfugier ailleurs, loin de tout ça. Elle met son deuxième enfant au monde et continue tout de même à être harcelée. Elle n'hésite pas à produire en justice tous ceux qui l'attaquent. Ils continuent le combat une fois Jean-Marie dehors. Après neuf ans de batailles judiciaires, l'enquête se clos sur un non-lieu, soit un échec, car la justice n'est absolument pas capable de répondre à toutes les questions que l'on se pose aujourd'hui encore.
Bruton Stroube a créé ces très belles natures mortes classiques de cocktails tellement familiers.
N’hésitez pas à aller voir tout son travail sur son site.
Par Joël Chaboureau
Source : Détours en France
La cathédrale gothique de Saint-Denis abrite un grand musée de sculptures funéraires. C’est en effet dans cette basilique dédiée au premier évêquede Paris que les rois de France ont trouvé une sépulture.
Une dernière demeure pas si tranquille que cela : durant la Révolution, la colère des Parisiens s’est reportée sur les tombes des monarques qui ont toutes été profanées. Que l’on se rassure, le lieu a retrouvé sa quiétude.
Et même les soirs de célébrations au Grand stade, que ce soit lors des matchs ou des concerts géants, les vivats de la foule ne troublent pas la tranquillité du lieu. Qui se visite incognito hors des sentiers battus.
Un trésor bien gardé Replongeons-nous dans l’âge mérovingien. A cette époque, Saint-Denis s’appelle La Franciade.
C’est une grande foire où s’échangent, aux portes de Paris, des marchandises parfois venues de très loin.
Témoins ces milliers d’objets retrouvés dans les sous-sols au cours de fouillesqui avaient tout de pêches miraculeuses : un bonnet tricoté, une paire de patins à glace, une tablette d’écriture en ivoire, des statuettes à l’effigie du premier évêque de Paris, la tête tranchée reposant dans sa main…
Car la légende de Saint-Denis veut qu’il ait parcouru 6 km, la tête coupée, avant de s’effondrer.
C’est à cet endroit que l’on a d’abord construit une abbaye, puis une cathédrale fréquentée par des milliers de pèlerins.
L’abbé Suger, un génial bâtisseur C’est sur l’emplacement de l’ancien édifice carolingien que l’abbé Suger, « l’inventeur » du gothique conçoit, à la fin du XXIè siècle, un bâtiment à l’élévation impressionnante, posé sur une forêt de colonnes
et éclairé par des ouvertures immenses ornées de vitraux multicolores.
Le style fait rapidement école et le nord de la France se couvre de bâtiments religieux à la modernité étonnante et qui rivalisent d’audace.
Monarques endormis Au-delà de la beauté du lieu, c’est la nécropole royale – elle se visite tous les jours à 11 heures et 15 heures et le dimanche à 12h30 et 15 heures -qui donne à Saint-Denis tout son intérêt.
42 rois, 32 reines, 60 princes et princesses y ont reposé. Devenu musée, le site ouvre sur une première série de 70 « gisants », impressionnantesfigures de calcaire aux yeux ouverts commandées par Saint-Louis à la mémoire de ses ancêtres.
Buste de Marie d'Anjou, épouse de Charle VII et ainsi Reine de France de 1422 à 1461.
Tombeau de François 1er, de Claude de France et de leurs enfants. Il ne faut pas manquer la chapelle des Bourbonsavec le petit cœur de Louis XVII conservé dans un vase de cristal rempli d’alcool.
Dans une boîte posée en hauteur, des « parties du corps » du Roi Soleil rescapées des pillages successifs.
Des mausolées célèbrent la mémoire des grands souverains à commencer par celui du bon roi Dagobert, le premier à être enterré ici.
Voici la sacristie de la basilique de Saint-Denis, lieu de cérémonie.
Si le temps le permet, une escapade dans les environs permet de découvrir,à deux pas, une ancienne abbaye qui abrite aujourd’hui l’internat de la Légion d’honneur. 400 jeunes filles de 10 à 18 ans y apprennent les bonnes manières, en uniforme et loin des tentations du monde.
Office de tourisme de Saint-Denis - Infos touristiques -
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