Charleville-Mézières : Un Faux Air D'Italie... Par Igor Marais...
Administrativement, elles ne font qu’une. Mais Mézières et Charleville ressemblent davantage à des fausses jumelles qu’à des sœurs siamoises. Petite visite guidée.
Si Mézières est militaire, administrative et sérieuse, Charleville est avant tout vivante ! Elle garde de son riche passé son empreinte intellectuelle, artistique mais aussi commerciale. C’est à Charleville que se concentre l’essentiel des monuments qui se visitent. Une brève histoireCette ville est née d’un rêve. En 1606, Charles de Gonzague, gouverneur de Champagne et duc de Rethel, décide de bâtir une ville nouvelle qui portera son nom. Il charge Clément Métezeau, frère de l’architecte de la place des Vosges, à Paris, de concevoir une cité moderne, au tracé géométrique, organisée autour d’une place immense.
La place Ducale : unité architecturale et ravissement pour les yeux... C’est un absolu ravissement qui saisit tous ceux qui pensent que l’austérité est la marque de cette région frontalière où les invasions se sont succédées au fil des siècles. Il en va ainsi de la place Ducale, un rectangle lumineux de plus d’un hectare bordé de pavillons de briques roses et de pierres ocre, surmontés de toits d’ardoises mauves et d’une galerie d’arcades en anse de panier. L'architecture de cette place construite au XVIIe siècle rappelle celle de la place des Vosges à Paris qui a servi de modèle lors de sa conception. Elle est classée monument historique depuis 1946.
La place Ducale est constituée de 26 pavillons qui dominent une belle galerie d'arcades. Appréciez ses façades en pierre orcre de Dom-le-Mesnil. La place Ducale est le cœur de la ville. C’est ici que se concentre l’activité commerçante et culturelle, mais aussi les activités administratives, avec l’hôtel de ville de facture plus récente (il a été bâti en 1843). Comme un air d'ItalieAutour de la place, les rues en damier font curieusement penser à des villes italiennes comme Ferrare et elles gardent beaucoup de leurs vieilles maisons aux façades d’un classicisme désuet.
Plus loin, le long de la Meuse, qui coule majestueusement apportant à la ville une partie de son cachet, se dresse le Vieux Moulin qui abrite le musée de l’enfant terrible du pays Arthur Rimbaud. Si ce dernier n’a eu de cesse de s’enfuir à pied pour gagner Paris et avoir le destin que l’on sait, la ville de Charleville-Mézières ne l’a pas oublié.
Un automate haut comme 3 étages Place Winston Churchill, il ne faut pas manquer l’horloge du marionnettiste, un automate mesurant 10 mètres de hauteur qui, chaque heure, donne un court spectacle retraçant des épisodes de la légende des quatre fils Aymont. Sa présence rappelle que Charleville-Mézières est devenue la capitale mondiale de la marionnette. Le festival mondial des théâtres de marionnettes se tient tous les deux ans. Et, foi d’Ardennais, le spectacle est inoubliable.
La photo de vacances de cette jeune femme en maillot de bain est devenue virale. Quand vous verrez pourquoi, vous aurez les larmes aux yeux… C'est en 2012 que la vie d'Aimee Copeland a basculé... la jeune femme se baladait avec des amis quand ils sont tombés sur une tyrolienne sauvage au dessus d'une rivière. Ils ont décidé de prendre la tyrolienne pour traverser la rivière mais celle-ci a cédé. Aimee est tombée dans la rivière mais dans sa chute, elle s'est surtout fait une grosse entaille sur la cuisse. À l'hôpital, 12 agrafes ont été posées sur la jambe d'Aimee. Mais quelques jours plus tard, elle ne se sentait pas bien du tout et est retournée à l'hôpital...
Une bactérie mangeuse de chair était en train de se développer et Aimee a du être amputée à différentsniveaux des bras et des jambes. Sa vie venait de basculer...
Deux ans plus tard, Aimee qui avait toujours du mal à se remettre é décidé de quitter son petit ami avec qui sa relation était devenue trop malsaine. Elle sentait la gène du jeune homme et ne pouvait pas évoluer si elle n'était pas avec quelqu'un qui la soutenait et l'aidait à se sentir "normale".
Aimee a rencontré un autre garçon avec qui elle s'est sentie tout de suite beaucoup plus à l'aise. Grâce à lui et à sa détermination, Aimee a repris le contrôle de sa vie et assume désormais son handicap.
Aimee sait désormais que ce qui compte c'est ce qu'on a dans le coeur et pas notre apparence. Lors de ses dernières vacances à Puerto Rico, elle a décidé d'enlever toutes ses prothèses et de se faire photographier heureuse sur son transat comme elle l'aurait fait 4 ans auparavant, avant son accident.
Cette jeune femme de 28 ans est un vrai exemple pour nous tous ! BRAVO à elle pour son immense courage !
Belle fascinante et etrange la nature spectaculaire.
Le magazine National Geographic est une référence en matière de photographie. Il publie des clichés aussi sublimes que saisissants pris aux quatre coins du monde. On comprend pourquoi sa compétition annuelle attire les plus talentueux photographes du globe. Voici 37 photographies d’une beauté époustouflante présentées au concours de 2016. Ce magazine est publié tous les mois par la société américaine National Geographic Society. Son concours ne manque jamais d’attirer un grand nombre d’artistes talentueux. Et la compétition de 2016 ne fait pas exception à la règle : les photographies sont magnifiques.
Le jour de flûte de Ladhak de Saify Naqvi, Inde
Moment de choc de Jaco Marx, au Kgalagadi Transfrontier Park, Afrique du Sud
Où est mon bateau de Suhaimi Abdullah, Maroc
Un spectacle d’énergie de Christoph Schaarschmidt, Uluru, Australie
Je ne suis pas Superman de Achmad Sumawijaya, Indonésie
Lever du soleil sur Bagan de Michael Kovler, Myanmar
Jungle urbaine de Andy Yeung, Hong Kong
Roches en équilibre de Manish Mamtani, Utah
Yalimo de Mattia Passarini, Papouasie occidentale, Indonésie
Routes sinueuses de Angiolo Manetti, Maroc
La forteresse du Yémen de Paul Nevin, Wadi Dohan, Yémen
Impression de pierre tombale de Victor Liu, Yukon, Canada
En garde de Reynold Dewantara, Indonésie
Le volcan de la Réunion de Gaby Barathieu, île de la Réunion
Sous la Tour Eiffel de Alejandro Merizalde, France
Le déjeuner hors du temps, de Karen Morris-Lanz
Le vaisseau spatial de Massimo Rumi report, Antarctique
Le paradis bleu de Hidenobu Suzuki, Japon
Des enfants avec le visage peint de Massimo Rumi, Ethiopie
Lombard Street de Toby Harriman, San Francisco, Etats-Unis
Selfie pris avec un drone, New Hampshire de Manish Mamtani, United States
Havanna de Toni Wallachy, Cuba
Fascination de Katsuyoshi Nakahara, Japon
Brouillard à Cemoro Lawang d’Achmad Sumawijaya, Indonésie
Le danseur classique de Hiroshi Tanita, Japon
Trollstigen de Christoph Schaarschmidt, Norvège
Désert namibien de Doris Landertinger, Namibie
Terrasses de village dans le brouillard de Thierry Bornier, Chine
Agriculture de mer de Tugo Cheng, Chine
L’enfance de Wing Ka H, Chine
Blizzard dans les montagnes de Julia Wimmerlin, Suisse
Liens familiaux de Takeshi Marumoto, Japon
Aurore dorée de Giovanni Modesti, Toscane, Italie
Abri mystique de Pierre Destribats, Finlande
Peu importe où tu iras je te suivrai de Hiroki Inoue, Japon
La bête de James Smart, Dakota du Sud, Etats-Unis
Jonas Blizzard et le Flatiron Building de Michele Palazzo, New York, Etats-Unis
Même si les fans de musique en Belgique trouvent leur bonheur dans les nombreux festivals organisés dans notre pays, cela vaut aussi la peine d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la planète. Outre les habituels Burning Man et Coachella, voici cinq festivals qui valent le déplacement.
Governors Ball – New York Du 3 au 5 juin Où ? En temps normal, Randall’s Island, la presqu’île sur l’East River, est une oasis de calme dans la métropole avec ses grandes prairies et ses tables de pique-nique, mais pas ce week-end! Elle sera envahie par près de 100.000 festivaliers venus assister au Governors Ball. Avec qui ? Le festival de la Grosse Pomme a une fois de plus réussi à programmer pas mal de beau monde, comme Kanye West, The Strokes, The Killers, Robyn, De La Soul, Bloc Party, Eagles of Death Metal, Christine and The Queens… Pour qui ?
Hipsters, unissez-vous, car il n’y a pas plus cool que ce festival! Il n’attire pas seulement les Newyorkais, mais pas mal de touristes aussi se font un plaisir de débarquer sur la petite presqu’île. Fuji Rock – Japon Du 22 au 24 juillet Où ? Comme son nom l’indique, le plus grand festival du pays est né au pied du mont Fuji, un volcan qui est aussi la plus haute montagne du Japon. Depuis 1999, il s’est déplacé au Naeba Ski Resort dans la préfecture de Niigata. Pour aller écouter les musiciens qui y sont programmés, vous devez d’abord faire un trekking au beau milieu d’une nature japonaise préservée. Avec qui ? Fuji Rock est comparable à Glastonbury, Rock Werchter ou Pinkpop, comme en témoigne son affiche très occidentale. Cette année, outre quelques rockstars locales, Sigur Rós, Disclosure, James Blake, Red Hot Chili Peppers et Jack Garret notamment fouleront la scène japonaise. Pour qui ? Si vous êtes en quête de renouveau musical et d’artistes obscurs, vous ne prendrez pas votre pied ici, mais c’est un vrai paradis pour les amateurs d’alpinisme et de musique. Bahidora – Mexique Février 2017 Où ? Bahidora à Morelos, au Mexique, est l’un des secrets les mieux gardés au monde. Et c’est peut-être aussi ce qui fait la force de ce carnaval magique qui se déroule dans un endroit magnifique. La scène est décorée de fleurs de toutes les couleurs et le site du festival est séparé en deux par une rivière d’un bleu azuré bordée de palmiers. En plus des musiciens, vous y trouvez aussi des installations d’art et des prestidigitateurs. Et si un groupe ne vous intéresse pas, vous pouvez faire du kayak, apprendre des petits tours de cirque ou profiter d’un massage bienfaisant. Avec qui ? Le festival a toujours lieu en février, ce qui fait qu’à l’heure actuelle les organisateurs sont en pleine composition de l’affiche de la prochaine édition. Cette année, le festival a pu compter sur la présence entre autres de Rhye, Badbadnotgood et Acid Pauli. Cocorosie, De La Soul et Poliça y ont déjà aussi joué. Pour qui ? On retrouve bien entendu pas mal de reines d’Instagram à cet événement, au bras d’amateurs de sports nautiques bronzés, mais tous n’ont qu’un seul but: faire la fête pendant 24 heures dans un endroit agréable et mystique. St Jerome’s Laneway Festival – Australie Janvier et février 2017 Où ? Le St Jerome’s Laneway Festival a été très modestement créé à Melbourne il y a une bonne dizaine d’années, mais s’est transformé au fil du temps en un événement mondial se tenant à huit endroits différents tant en Australie qu’aux États-Unis et en Asie. De Detroit à Sidney en passant par Singapour. Avec qui ? L’affiche est à chaque édition très cool, avec tout un tas de groupes indie comme Foals, Warpaint, Beach House, Two Door Cinema Club, Gotye, Alt-J et FKA twigs. Pour qui ? Ce sont surtout les amateurs de plus-value critiques qui se rendent dans un des huit sites. Évidemment, rien n’empêche les vrais purs et durs de voyager d’une édition à l’autre. Pour eux, c’est la musique qui prime, tant qu’elle se démarque de ce qu’on entend habituellement. Lake of Stars – Malawi Du 30 septembre au 2 octobre Où ? Ce festival africain se déroule sur la plage tropicale du Lake Malawi aux eaux d’un bleu vif, entourée de hauts palmiers. L’explorateur David Livingstone avait comparé ce lac sur lequel la nuit des centaines de pêcheurs lancent leurs filets à un «lake of stars» (un lac d’étoiles) et c’est cette magie que les organisateurs veulent égaler. Avec qui ? Des musiciens tant nationaux (Faith Mussa, Flo Dee, Lusubilo Band…) qu’internationaux (Freshlyground) y mènent la danse. Au programme: rythmes sensuels, gospel soul et joyeuse afropop. Pour qui ? Les routards baroudeurs qui en plus de leur safari veulent aussi découvrir la culture musicale de ce pays d’Afrique et faire la fête avec les habitants.
Photographe serbe . Ses clichés sont empreints de délicatesse, de poésie, où les modèles semblent irréels, prenant des poses lancinantes. le modèle pose sous l’eau, dans une danse rêveuse et fascinante .
Le Caminito del Rey ( Petit Chemin du Roi ) était un chemin abandonné construit à flanc de falaise dans le parc naturel de Los Ardales au sud de l’Espagne entre 1901 et 1905 pour permettre la construction de deux barrages hydroélectriques. Sur plus de trois kilomètres est creusé dans la roche ou construit avec des plaques de béton suspendues au dessus du vide par des rails enfoncés dans la roche, inutilisé à part par quelques randonneurs il s’est progressivement dégradé et effondré jusqu’à obliger les inconscients à marcher en équilibre sur des poutrelles métalliques de quelques centimètres de large pour pouvoir progresser à plusieurs endroit. Vous pouvez avoir un aperçu de cette expérience vertigineuse dans cet article. Suite à de nombreux accidents mortel il avait été fermé en 2001, ce qui n’empêchait pas les plus téméraires d’y accéder, et depuis 2010 il a été restauré et une nouvelle voie sécurisée a été construite juste au dessus sur la plupart du parcours pour permettre au public d’y accéder à partir du 28 mars. Si vous voulez faire une balade impressionnante cet été vous savez maintenant où aller.
Les Maldives... Les Maldives, en forme longue la République islamique des Maldives, en DhivehiDhivehi islami Raa'je, est un pays d'Asie du Sud constitué de 1 199 îles, dont 202 habitées, situées à environ 451 kilomètres au sud de l'Inde. La superficie des terres émergées est de 298 km2 sur les 21 372,72 km2 de superficie totale du pays, lagons inclus2. Les îles sont regroupées en 26 atolls et trois îles isolées réparties en 20 subdivisions appelées elles aussi « atoll » et portant chacune le nom d'une lettre thâna. Portail des Maldives Portail du monde insulaire [url=https://fr.wikipedia.org/wiki/Portail[img]]c%C3%A9an_Indien">Portail[/img] Atoll des Maldives Liste d'îles Subdivision administrative des Maldives
Ce chef-lieu de l'Aube est célèbre pour avoir accueilli Auguste Renoir qui y trouva, chaque été durant trente ans, inspiration et modèles. La visite du village ressemble à s’y tromper à un voyage dans l’oeuvre du peintre ! Pour vous rendre à Essoyes, commencez par musarder dans l’océan de vignes que forme la côte des Bar. Vite, vous vous rendrez compte que le village porte l'empreinte d’Auguste Renoir, qui épousa Essoyes avec la même ferveur que sa femme, native du pays. Mais la bourgade ne se résume pas aux seules traces laissées par ce génie de l’impressionnisme. Son histoire : un peintreL’église Saint-Rémi, presque orgueilleuse avec ses allures de cathédrale, la chapelle Saint-Bernard où Bernard de Clairvaux, directeur de conscience de l’ordre cistercien, venait se ressourcer, les maisons à pans de bois et murs en torchis bordant la rivière, le château Hériot (Auguste de son prénom, cofondateur des Grands Magasins du Louvre) et son parc… sont à découvrir. Voici le portrait de Auguste Renoir par Claude Monet. Tout commence en 1880, dans une crémerie de la rue Saint-Georges à Paris. Le peintre tombe sous le charme d’une certaine Aline Charigot. Cette jeune femme de dix-huit ans sa cadette, venue gagner sa vie à Paris, est originaire d’un bourg viticole de l’Aube : Essoyes.
"Ce que j’aime, surtout, c’est la sérénité"
Amoureux, l’impressionniste se rend dans le village natal de la demoiselle (qui deviendra madame Renoir en 1892). Coup de coeur à nouveau : il s’entiche des environs, au point d’y louer dès 1882 un logement, puis d’y acquérir une modeste maison. Jusqu’à sa mort, il reviendra chaque été y puiser l’inspiration. A sa mort, l'illustre atelier du peintre deviendra lieu d'exposition On ressent bien une certaine sénérité en parcourant les ruelles sinueuses du village, bordées de maisons à pans de bois et dominées par l’harmonieux clocher néogothique de l’église. Le bourg est traversé par l’Ource, une rivière que Renoir idolatrait : "De l'argent en fusion" Aujourd’hui visiter Essoyes revient à se plonger dans les tableaux du peintre, tant le village a peu changé. Voyez L’église d’Essoyes, Chemins montant dans les hautes herbes ou encore Paysage à Essoyes… « Je suis en train de paysanner en Champagne pour fuir les modèles coûteux… », expliquait Renoir avant de réaliser qu’il devient « de plus en plus campagnard ». La totalité des oeuvres du peintre étaient inspirées par le bourg et exaltaient le bonheur de la vie familiale et la douceur d’un mode de vie villageois. Loin de l’agitation parisienne, la tranquilité d'Essoyes. Le peintre trouvera auprès des villageois l’inspiration pour sa série des Laveuses ou du Repas des vendangeuses. Il y dénichera son modèle le plus illustre en la personne de Gabrielle Renard, nourrice de son fils Jean, qui posera souvent pour lui à Essoyes ou ailleurs. « Avec sa facilité à s’adapter partout, il fut, en très peu de temps, regardé par les gens du pays comme un des leurs, ce qui est bien la plus grande marque d’estime que l’homme des champs puisse donner au citadin », décrivait Ambroise Vollard, son ami marchand. Tableau de Auguste Renoir : Fraises. Pourtant, à la fin des années 1890, Renoir, souffrant d’arthrite, est un homme malade, bientôt agrippé à son fauteuil roulant. « En vieillissant, il ne voulait retenir que la beauté de la vie. Pratiquement paralysé, rivé à son fauteuil, il vivait dans ses tableaux pour échapper à la douleur », analysait pour Paris Match son arrière-petite-fille Sophie, comédienne. Sur ordre des médecins, il doit cependant se rendre dans le Midi pour soigner ses rhumatismes. La maison des Collettes à Cagnes-sur-Mer achetée en 1907 devient même sa résidence principale. Mais jamais il n’oublie la lumière de l’Aube et continue de s’y rendre dès qu’il le peut. Il souhaite même y être enterré. Tableau de Auguste Renoir : Le Déjeuner des Canotiers. Sa tombe, ornée d’un buste sculpté par Richard Guino, côtoie celles de ses deux derniers fi ls, Jean (le cinéaste) et Claude (le céramiste). Il aurait demandé à son aîné, Pierre (l’acteur) : « Ne me fais pas poser une pierre trop lourde, afin que j’aie la force de la soulever si quelquefois l’envie me prend d’aller me promener dans la campagne. » Renoir à l'honneurLe village perpétue aujourd’hui avec ferveur le souvenir du peintre Auguste Renoir (1841-1919). Ainsi, plusieurs toiles du maître impressionniste sont reproduites dans les rues du village : celui-ci a d’ailleurs si peu changé que peintures et façades s’accordent encore parfaitement. Dans son atelier entouré d’un jardin inspiré de ses oeuvres et jouxtant sa maison familiale, un musée lui est consacré. Plus qu’une reconstitution, il s’agit d’une évocation de l’univers du peintre, avec objets personnels et projections de ses toiles. Dans les anciennes écuries du château Hériot, un Espace Renoir est aussi dédié à l’ensemble de cette famille d’artistes et accueille nombre d’expositions.
Lac du Der : Le Rendez-Vous Des Grues Cendrées... Par Clio Bayle...
Gigantesque miroir d'eau, le lac du Der, en Haute-Marne, attire tous les ans, aux mois d'octobre et de novembre, des milliers de grues cendrées.
En 2014, il a même battu le record d'Europe du nombre d'individus. En novembre, à l’aube et au coucher du soleil, le spectacle de leur lever et de leur coucher attire une foule d'amateurs d'oiseaux, photographes animaliers ou simples férus de nature.
Dès les premières lueurs du jour, des milliers de grues prennent leur envol après avoir passé la nuit sur le lac. Dessinant des grands V dans le ciel, elles s’élancent vers le Sud, avec pour toile de fond le lever du soleil. Leur déplacement est aussi un extraordinaire spectacle sonore puisqu’elles ponctuent leur vol de coups de trompette pour maintenir la cohésion du groupe.
Pour passer l’hiver au chaud, les grues cendrées entament tous les ans un voyage de 1500 km depuis l’Europe du Nord en direction de l’Espagne ou de l’Afrique du Sud. Chemin faisant, elles font escale sur les lacs et les points d’eau de France, parmi lesquels le lac du Der-Chantecoq est leur étape préférée. Crée en 1974, ce gigantesque réservoir d’eau artificiel n’a pourtant pas été aménagé à cet effet. À l'origine, ce lac-réservoir sert à réguler le débit de la Marne et à contrôler ainsi le niveau de la Seine et des nappes phréatiques d’Ile-de-France. Oh surprise ! Ce gigantesque miroir d’eau a agi comme un aimant sur les oiseaux migrateurs lui valant, le 11 novembre dernier, le record d'Europe de fréquentation : 206 000 grues cendrées ont passé la nuit sur le lac, pulvérisant le précédent record de 135 000 individus, détenu par un site en Hongrie.
« Les vents de sud qui ont soufflé d’octobre à début novembre ont poussé les oiseaux à rester plus longtemps en Allemagne. Elles se sont regroupées en masse puis sont parties toutes en même temps vers la France » explique Aurélien Deschartres, chargé de mission pour la Ligue de Protection des Oiseaux de Champagne-Ardenne.
La grue cendrée recherche généralement la compagnie de ses semblables et tout particulièrement pendant les grands rassemblements préludant à la migration, les vols migratoires et l'hivernage.
« Le lac leur apporte un milieu très propice à une escale. Avant la création du lac, les prairies et les forêts qui se trouvaient à cet endroit n’attiraient pas les oiseaux migrateurs, en particulier ceux liés aux milieux humides » raconte le spécialiste", continue le membre de la LPO.
La situation n’est pas sans déplaire à certains, notamment les agriculteurs dont les champs subissent les conséquences néfastes de la présence d’un si grand nombre d’oiseaux. Pour les amateurs, en revanche, il n’y a qu’à profiter du spectacle. L'aube est le meilleur moment pour se rendre sur le site. Reste à se lever tôt et à bien se couvrir. Si le brouillard ne se lève pas, le déplacement vaut vraiment le coup.
Par Igor Marais...
Administrativement, elles ne font qu’une. Mais Mézières et Charleville ressemblent
davantage à des fausses jumelles qu’à des sœurs siamoises. Petite visite
guidée.
Si Mézières est militaire, administrative et sérieuse, Charleville est
avant tout vivante ! Elle garde de son riche passé son empreinte
intellectuelle, artistique mais aussi commerciale. C’est à Charleville que se concentre
l’essentiel des monuments qui se visitent.
Une brève histoire Cette ville est née d’un rêve. En 1606, Charles de Gonzague, gouverneur de
Champagne et duc de Rethel, décide de bâtir une ville nouvelle qui
portera son nom. Il charge Clément Métezeau, frère de l’architecte de la
place des Vosges, à Paris, de concevoir une cité moderne, au tracé
géométrique, organisée autour d’une place immense.
La place Ducale : unité architecturale et ravissement pour les yeux...
C’est un absolu ravissement qui saisit tous ceux qui pensent que l’austérité
est la marque de cette région frontalière où les invasions se sont
succédées au fil des siècles.
Il en va ainsi de la place Ducale, un rectangle lumineux de plus d’un
hectare bordé de pavillons de briques roses et de pierres ocre,
surmontés de toits d’ardoises mauves et d’une galerie d’arcades en anse
de panier.
L'architecture de cette place construite au XVIIe siècle rappelle celle de la place des Vosges à Paris qui a servi de modèle lors de sa conception. Elle est classée monument historique depuis 1946.
La place Ducale est constituée de 26 pavillons qui dominent une belle
galerie d'arcades. Appréciez ses façades en pierre orcre de Dom-le-Mesnil.
La place Ducale est le cœur de la ville. C’est ici que se concentre
l’activité commerçante et culturelle, mais aussi les
activités administratives, avec l’hôtel de ville de facture plus récente
(il a été bâti en 1843).
Comme un air d'Italie Autour de la place, les rues en damier font curieusement penser
à des villes italiennes comme Ferrare et elles gardent beaucoup de leurs vieilles
maisons aux façades d’un classicisme désuet.
Plus loin, le long de la Meuse, qui coule majestueusement apportant à la
ville une partie de son cachet, se dresse le Vieux Moulin qui abrite le
musée de l’enfant terrible du pays Arthur Rimbaud.
Si ce dernier n’a eu de cesse de s’enfuir à pied pour gagner Paris et
avoir le destin que l’on sait, la ville de Charleville-Mézières ne l’a pas oublié.
Un automate haut comme 3 étages
Place Winston Churchill, il ne faut pas manquer l’horloge du marionnettiste,
un automate mesurant 10 mètres de hauteur qui, chaque heure, donne un
court spectacle retraçant des épisodes de la légende des quatre fils Aymont.
Sa présence rappelle que Charleville-Mézières est devenue la capitale mondiale de la marionnette.
Le festival mondial des théâtres de marionnettes se tient tous les deux ans.
Et, foi d’Ardennais, le spectacle est inoubliable.
Quand vous verrez pourquoi, vous aurez les larmes aux yeux…
C'est en 2012 que la vie d'Aimee Copeland a basculé...
la jeune femme se baladait avec des amis quand ils sont tombés sur une
tyrolienne sauvage au dessus d'une rivière. Ils ont décidé de prendre la
tyrolienne pour traverser la rivière mais celle-ci a cédé. Aimee est
tombée dans la rivière mais dans sa chute, elle s'est surtout fait une
grosse entaille sur la cuisse.
À l'hôpital, 12 agrafes ont été posées sur la jambe d'Aimee.
Mais quelques jours plus tard, elle ne se sentait pas bien du tout et est retournée à l'hôpital...
Une bactérie mangeuse de chair était en train de se développer et Aimee
a du être amputée à différentsniveaux des bras et des jambes. Sa vie venait de basculer...
Deux ans plus tard, Aimee qui avait toujours du mal à se remettre é décidé
de quitter son petit ami avec qui sa relation était devenue trop malsaine.
Elle sentait la gène du jeune homme et ne pouvait pas évoluer si elle n'était pas avec quelqu'un
qui la soutenait et l'aidait à se sentir "normale".
Aimee a rencontré un autre garçon avec qui elle s'est sentie tout de suite
beaucoup plus à l'aise. Grâce à lui et à sa détermination, Aimee a repris le contrôle de sa vie et
assume désormais son handicap.
Aimee sait désormais que ce qui compte c'est ce qu'on a dans le coeur et pas notre apparence.
Lors de ses dernières vacances à Puerto Rico, elle a décidé d'enlever toutes
ses prothèses et de se faire photographier heureuse sur son transat
comme elle l'aurait fait 4 ans auparavant, avant son accident.
Cette jeune femme de 28 ans est un vrai exemple pour nous tous !
BRAVO à elle pour son immense courage !
http://www.lessentieldejulien.com/2013/04/lhuile-darnica-la-ou-ca-fait-mal/
Le magazine National Geographic est une référence en matière de
photographie. Il publie des clichés aussi sublimes que saisissants pris
aux quatre coins du monde. On comprend pourquoi sa compétition annuelle
attire les plus talentueux photographes du globe.
Voici 37 photographies d’une beauté époustouflante présentées au
concours de 2016.
Ce magazine est publié tous les mois par la société américaine National
Geographic Society. Son concours ne manque jamais d’attirer un grand
nombre d’artistes talentueux. Et la compétition de 2016 ne fait pas
exception à la règle : les photographies sont magnifiques.
Même si les fans de musique en Belgique trouvent leur bonheur dans les
nombreux festivals organisés dans notre pays, cela vaut aussi la peine
d’aller voir ce qui se passe de l’autre côté de la planète. Outre les
habituels Burning Man et Coachella, voici cinq festivals qui valent le
déplacement.
Governors Ball – New York
Du 3 au 5 juin
Où ?
En temps normal, Randall’s Island, la presqu’île sur l’East River, est une
oasis de calme dans la métropole avec ses grandes prairies et ses
tables de pique-nique, mais pas ce week-end! Elle sera envahie par près
de 100.000 festivaliers venus assister au Governors Ball.
Avec qui ?
Le festival de la Grosse Pomme a une fois de plus réussi à programmer pas
mal de beau monde, comme Kanye West, The Strokes, The Killers, Robyn, De
La Soul, Bloc Party, Eagles of Death Metal, Christine and The Queens…
Pour qui ?
Hipsters, unissez-vous, car il n’y a pas plus cool que ce festival! Il n’attire
pas seulement les Newyorkais, mais pas mal de touristes aussi se font un
plaisir de débarquer sur la petite presqu’île.
Fuji Rock – Japon
Du 22 au 24 juillet
Où ?
Comme son nom l’indique, le plus grand festival du pays est né au pied du
mont Fuji, un volcan qui est aussi la plus haute montagne du Japon.
Depuis 1999, il s’est déplacé au Naeba Ski Resort dans la préfecture de
Niigata. Pour aller écouter les musiciens qui y sont programmés, vous
devez d’abord faire un trekking au beau milieu d’une nature japonaise
préservée.
Avec qui ?
Fuji Rock est comparable à Glastonbury, Rock Werchter ou Pinkpop, comme en
témoigne son affiche très occidentale. Cette année, outre quelques
rockstars locales, Sigur Rós, Disclosure, James Blake, Red Hot Chili
Peppers et Jack Garret notamment fouleront la scène japonaise.
Pour qui ?
Si vous êtes en quête de renouveau musical et d’artistes obscurs, vous ne
prendrez pas votre pied ici, mais c’est un vrai paradis pour les
amateurs d’alpinisme et de musique.
Bahidora – Mexique
Février 2017
Où ?
Bahidora à Morelos, au Mexique, est l’un des secrets les mieux gardés au monde.
Et c’est peut-être aussi ce qui fait la force de ce carnaval magique qui
se déroule dans un endroit magnifique.
La scène est décorée de fleurs de toutes les couleurs et le site du
festival est séparé en deux par une rivière d’un bleu azuré bordée de
palmiers. En plus des musiciens, vous y trouvez aussi des installations
d’art et des prestidigitateurs.
Et si un groupe ne vous intéresse pas, vous pouvez faire du kayak,
apprendre des petits tours de cirque ou profiter d’un massage
bienfaisant.
Avec qui ?
Le festival a toujours lieu en février, ce qui fait qu’à l’heure actuelle
les organisateurs sont en pleine composition de l’affiche de la
prochaine édition.
Cette année, le festival a pu compter sur la présence entre autres de Rhye,
Badbadnotgood et Acid Pauli. Cocorosie, De La Soul et Poliça y ont déjà
aussi joué.
Pour qui ?
On retrouve bien entendu pas mal de reines d’Instagram à cet événement, au
bras d’amateurs de sports nautiques bronzés, mais tous n’ont qu’un seul
but: faire la fête pendant 24 heures dans un endroit agréable et
mystique.
St Jerome’s Laneway Festival – Australie
Janvier et février 2017
Où ?
Le St Jerome’s Laneway Festival a été très modestement créé à Melbourne il
y a une bonne dizaine d’années, mais s’est transformé au fil du temps
en un événement mondial se tenant à huit endroits différents tant en
Australie qu’aux États-Unis et en Asie. De Detroit à Sidney en passant
par Singapour.
Avec qui ?
L’affiche est à chaque édition très cool, avec tout un tas de groupes indie comme
Foals, Warpaint, Beach House, Two Door Cinema Club, Gotye, Alt-J et FKA
twigs.
Pour qui ?
Ce sont surtout les amateurs de plus-value critiques qui se rendent dans
un des huit sites. Évidemment, rien n’empêche les vrais purs et durs de
voyager d’une édition à l’autre. Pour eux, c’est la musique qui prime,
tant qu’elle se démarque de ce qu’on entend habituellement.
Lake of Stars – Malawi
Du 30 septembre au 2 octobre
Où ?
Ce festival africain se déroule sur la plage tropicale du Lake Malawi aux eaux d’un bleu vif, entourée de hauts palmiers.
L’explorateur David Livingstone avait comparé ce lac sur lequel la nuit
des centaines de pêcheurs lancent leurs filets à un «lake of stars» (un
lac d’étoiles) et c’est cette magie que les organisateurs veulent égaler.
Avec qui ?
Des musiciens tant nationaux (Faith Mussa, Flo Dee, Lusubilo Band…)
qu’internationaux (Freshlyground) y mènent la danse. Au programme:
rythmes sensuels, gospel soul et joyeuse afropop.
Pour qui ?
Les routards baroudeurs qui en plus de leur safari veulent aussi découvrir
la culture musicale de ce pays d’Afrique et faire la fête avec les
habitants.
Photographe serbe . Ses clichés sont empreints de délicatesse, de
poésie, où les modèles semblent irréels, prenant des poses lancinantes.
le modèle pose sous l’eau, dans une danse rêveuse et fascinante .
Le Caminito del Rey ( Petit Chemin du Roi ) était un chemin abandonné construit à flanc de
falaise dans le parc naturel de Los Ardales au sud de l’Espagne entre
1901 et 1905 pour permettre la construction de deux barrages hydroélectriques.
Sur plus de trois kilomètres est creusé dans la roche ou construit avec
des plaques de béton suspendues au dessus du vide par des rails enfoncés
dans la roche, inutilisé à part par quelques randonneurs il s’est
progressivement dégradé et effondré jusqu’à obliger les inconscients à
marcher en équilibre sur des poutrelles métalliques de quelques
centimètres de large pour pouvoir progresser à plusieurs endroit.
Vous pouvez avoir un aperçu de cette expérience vertigineuse dans cet article.
Suite à de nombreux accidents mortel il avait été fermé en 2001, ce qui
n’empêchait pas les plus téméraires d’y accéder, et depuis 2010 il a été
restauré et une nouvelle voie sécurisée a été construite juste au
dessus sur la plupart du parcours pour permettre au public d’y accéder à
partir du 28 mars.
Si vous voulez faire une balade impressionnante cet été vous savez maintenant où aller.
Les Maldives...
Les Maldives, en forme longue la République islamique des Maldives, en Dhivehi Dhivehi islami Raa'je,
est un pays d'Asie du Sud constitué de 1 199 îles, dont 202 habitées, situées à environ 451 kilomètres au sud de l'Inde.
La superficie des terres émergées est de 298 km2 sur les 21 372,72 km2 de superficie totale du pays, lagons inclus2. Les îles sont regroupées en 26 atolls et trois îles isolées réparties en 20 subdivisions appelées elles aussi « atoll » et portant chacune le nom d'une lettre thâna.
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Atoll des Maldives
Liste d'îles
Subdivision administrative des Maldives
ESSOYES... Une bulle de sérénité...
Ce chef-lieu de l'Aube est célèbre pour avoir accueilli Auguste Renoir qui
y trouva, chaque été durant trente ans, inspiration et modèles.
La visite du village ressemble à s’y tromper à un voyage dans l’oeuvre du peintre !
Pour vous rendre à Essoyes, commencez par musarder dans l’océan de vignes que forme la côte des Bar.
Vite, vous vous rendrez compte que le village porte l'empreinte d’Auguste
Renoir, qui épousa Essoyes avec la même ferveur que sa femme, native du
pays.
Mais la bourgade ne se résume pas aux seules traces laissées par ce génie de l’impressionnisme.
Son histoire : un peintre L’église Saint-Rémi, presque orgueilleuse avec ses allures de cathédrale, la
chapelle Saint-Bernard où Bernard de Clairvaux, directeur de conscience
de l’ordre cistercien, venait se ressourcer, les maisons à pans de bois
et murs en torchis bordant la rivière, le château Hériot (Auguste de son
prénom, cofondateur des Grands Magasins du Louvre) et son parc… sont à découvrir.
Tout commence en 1880, dans une crémerie de la rue Saint-Georges à Paris. Le
peintre tombe sous le charme d’une certaine Aline Charigot. Cette jeune
femme de dix-huit ans sa cadette, venue gagner sa vie à Paris, est
originaire d’un bourg viticole de l’Aube : Essoyes.
Amoureux, l’impressionniste se rend dans le village natal de la demoiselle (qui deviendra madame Renoir en 1892).
Coup de coeur à nouveau : il s’entiche des environs, au point d’y louer dès
1882 un logement, puis d’y acquérir une modeste maison.
Jusqu’à sa mort, il reviendra chaque été y puiser l’inspiration.
On ressent bien une certaine sénérité en parcourant les ruelles sinueuses
du village, bordées de maisons à pans de bois et dominées par
l’harmonieux clocher néogothique de l’église.
Le bourg est traversé par l’Ource, une rivière que Renoir idolatrait :
"De l'argent en fusion"
Aujourd’hui visiter Essoyes revient à se plonger dans les tableaux du peintre, tant le village a peu changé.
Voyez L’église d’Essoyes, Chemins montant dans les hautes herbes ou encore
Paysage à Essoyes… « Je suis en train de paysanner en Champagne pour
fuir les modèles coûteux… », expliquait Renoir avant de réaliser qu’il
devient « de plus en plus campagnard ».
exaltaient le bonheur de la vie familiale et la douceur d’un mode de vie
villageois.
Loin de l’agitation parisienne, la tranquilité d'Essoyes.
Le peintre trouvera auprès des villageois l’inspiration pour sa série des Laveuses ou du Repas des vendangeuses.
Il y dénichera son modèle le plus illustre en la personne de Gabrielle
Renard, nourrice de son fils Jean, qui posera souvent pour lui à Essoyes
ou ailleurs.
« Avec sa facilité à s’adapter partout, il fut, en très peu de temps,
regardé par les gens du pays comme un des leurs, ce qui est bien la plus
grande marque d’estime que l’homme des champs puisse donner au citadin
», décrivait Ambroise Vollard, son ami marchand.
Pourtant, à la fin des années 1890, Renoir, souffrant d’arthrite, est un homme
malade, bientôt agrippé à son fauteuil roulant. « En vieillissant, il ne
voulait retenir que la beauté de la vie. Pratiquement paralysé, rivé à
son fauteuil, il vivait dans ses tableaux pour échapper à la douleur »,
analysait pour Paris Match son arrière-petite-fille Sophie, comédienne.
Sur ordre des médecins, il doit cependant se rendre dans le Midi pour soigner ses rhumatismes.
La maison des Collettes à Cagnes-sur-Mer achetée en 1907 devient même sa résidence principale.
Mais jamais il n’oublie la lumière de l’Aube et continue de s’y rendre dès qu’il le peut.
Il souhaite même y être enterré.
Sa tombe, ornée d’un buste sculpté par Richard Guino, côtoie celles de ses
deux derniers fi ls, Jean (le cinéaste) et Claude (le céramiste).
Il aurait demandé à son aîné, Pierre (l’acteur) : « Ne me fais pas poser
une pierre trop lourde, afin que j’aie la force de la soulever si
quelquefois l’envie me prend d’aller me promener dans la campagne. »
Renoir à l'honneurLe village perpétue aujourd’hui avec ferveur le souvenir du peintre Auguste Renoir (1841-1919).
Ainsi, plusieurs toiles du maître impressionniste sont reproduites dans les
rues du village : celui-ci a d’ailleurs si peu changé que peintures et
façades s’accordent encore parfaitement.
familiale, un musée lui est consacré.
Plus qu’une reconstitution, il s’agit d’une évocation de l’univers du
peintre, avec objets personnels et projections de ses toiles.
Dans les anciennes écuries du château Hériot, un Espace Renoir est aussi dédié à l’ensemble de cette famille d’artistes et accueille nombre d’expositions.
Par Clio Bayle...
Gigantesque miroir d'eau, le lac du Der, en Haute-Marne, attire tous les ans, aux
mois d'octobre et de novembre, des milliers de grues cendrées.
En 2014, il a même battu le record d'Europe du nombre d'individus. En
novembre, à l’aube et au coucher du soleil, le spectacle de leur lever
et de leur coucher attire une foule d'amateurs d'oiseaux, photographes
animaliers ou simples férus de nature.
Dès les premières lueurs du jour, des milliers de grues prennent leur envol
après avoir passé la nuit sur le lac. Dessinant des grands V dans le
ciel, elles s’élancent vers le Sud, avec pour toile de fond le lever du
soleil.
Leur déplacement est aussi un extraordinaire spectacle sonore puisqu’elles
ponctuent leur vol de coups de trompette pour maintenir la cohésion du groupe.
Pour passer l’hiver au chaud, les grues cendrées entament tous les ans un
voyage de 1500 km depuis l’Europe du Nord en direction de l’Espagne ou
de l’Afrique du Sud.
Chemin faisant, elles font escale sur les lacs et les points d’eau de France,
parmi lesquels le lac du Der-Chantecoq est leur étape préférée.
Crée en 1974, ce gigantesque réservoir d’eau artificiel n’a pourtant pas été aménagé à cet effet.
À l'origine, ce lac-réservoir sert à réguler le débit de la Marne et à
contrôler ainsi le niveau de la Seine et des nappes phréatiques
d’Ile-de-France.
Oh surprise ! Ce gigantesque miroir d’eau a agi comme un aimant sur les
oiseaux migrateurs lui valant, le 11 novembre dernier, le record
d'Europe de fréquentation :
206 000 grues cendrées ont passé la nuit sur le lac, pulvérisant le
précédent record de 135 000 individus, détenu par un site en Hongrie.
« Les vents de sud qui ont soufflé d’octobre à début novembre ont poussé les oiseaux à rester plus longtemps en Allemagne.
Elles se sont regroupées en masse puis sont parties toutes en même temps vers
la France » explique Aurélien Deschartres, chargé de mission pour la
Ligue de Protection des Oiseaux de Champagne-Ardenne.
La grue cendrée recherche généralement la compagnie de ses semblables
et tout particulièrement pendant les grands rassemblements préludant à
la migration, les vols migratoires et l'hivernage.
« Le lac leur apporte un milieu très propice à une escale. Avant la création
du lac, les prairies et les forêts qui se trouvaient à cet endroit
n’attiraient pas les oiseaux migrateurs, en particulier ceux liés aux
milieux humides » raconte le spécialiste", continue le membre de la LPO.
La situation n’est pas sans déplaire à certains, notamment
les agriculteurs dont les champs subissent les conséquences néfastes de
la présence d’un si grand nombre d’oiseaux.
Pour les amateurs, en revanche, il n’y a qu’à profiter du spectacle. L'aube
est le meilleur moment pour se rendre sur le site. Reste à se lever tôt
et à bien se couvrir. Si le brouillard ne se lève pas, le déplacement vaut vraiment le coup.