9 juin 1760 : établissement d’une petite poste chargée de la distribution et de la relève du courrier dans Paris (D’après « Revue des deux mondes », paru en 1867)
Au XIVe siècle, l’Université de Paris avait en charge un système de messageries qui assuraient le transport des voyageurs, des paquets et des correspondances. Ces dernières étaient souvent portées par des « petits messagers » que les vieilles chartes qualifient de nuntii volantes. Les premiers titres relatifs à ces messageries primitives datent de 1296 et de 1315 : ce sont ceux par lesquels Philippe IV le Bel (1285-1314) et Louis X le Hutin (1314-1316) confirment le privilège de l’Université. Si défectueux, si lent, si dangereux même que pût être ce genre de communication, il suffisait jusqu’à un certain point aux besoins de l’époque. Il reçut, par la seule force des choses, bien des améliorations successives, et était même devenu une source de produits importants pour l’Université lorsque Louis XI (1461-1483), voulant réunir et ramasser dans sa main toutes les forces dispersées — par la guerre de Cent Ans qui avait pris un terme avec la défaite anglaise de Castillon en 1453 — de la royauté, créa définitivement les postes, par l’édit de Luxies en date du 19 juin 1464. Un grand-maître, nommé par le roi, eut sous sa direction des maîtres coureurs royaux ayant à peu près les attributions des maîtres de poste. Le service était fait par deux cent trente courriers. Toute cette administration nouvelle était aux gages du roi, qui, pour subvenir à ces frais considérables, frappa la nation d’un impôt de 3 millions de livres.
Louis XI créant les premiers courriers postaux en France. Dans le principe, les courriers ne portaient que les lettres du roi ; mais, autant par tolérance que par nécessité, de spécialement royal qu’il était, ce service ne tarda pas à devenir administratif, sous l’expresse réserve que les lettres avaient été lues et ne contenaient rien qui pût porter préjudice à l’autorité royale. Nominalement réservées au roi, les postes pendant longtemps (jusqu’en 1630) ne servirent qu’à ses officiers, à ses ambassadeurs en pays étrangers, à ses délégués dans les provinces, ou à des particuliers, voyageurs de distinction, qui obtenaient l’autorisation d’en faire usage. Le reste de la nation employait lesnuntii volantes de l’Université, qui transportaient non seulement les correspondances, mais aussi les voyageurs et les défrayaient en route, à prix convenu. Plus tard, Henri III, pressé par des besoins d’argent, refusa de reconnaître à l’Université le droit de messageries, à moins qu’elle ne prît et payât licence. La vieille institution regimba ; jalouse de ses privilèges, elle défendit celui-ci à outrance, et n’en fut pas moins condamnée à de fortes amendes, que Henri IV, qui voulait se mettre bien avec tout le monde, lui fit restituer en 1597. Sully, qui fut un homme universel, s’occupa spécialement des postes, dont il semble avoir deviné la future importance. Le nombre des relais est considérablement augmenté sous son ministère, les chevaux de poste sont soustraits aux réquisitions, déclarés objets du domaine royal, et, comme tels, marqués d’un H couronné et de la fleur de lis. Un édit du 3 août 1602 introduit de nouvelles améliorations ; des relais sont placés jusque sur les chemins de traverse, chaque ville est autorisée à posséder un dépôt de chevaux de louage, et toute l’administration des postes est confiée à la direction d’un contrôleur-général, qui, pour prix de son monopole, verse au trésor une somme de 97 800 livres. C’est de là que date l’origine de la ferme des postes. Richelieu, comme tous les centralisateurs, s’intéresse vivement aux postes, qui étaient pour lui un moyen d’influence et d’investigation. Dès 1627 (26 octobre), il établit le premier tarif régulier qui frappe les lettres, dont la taxation avait été jusqu’alors trop laissée à l’arbitraire des commis ; en 1629, il enjoint aux gouverneurs des provinces de n’envoyer d’exprès que dans les cas absolument urgents et d’user habituellement de la poste ; en 1630 enfin, il divise la France en vingt zones postales obéissant chacune à un administrateur particulier qui correspondait avec le surintendant général siégeant à Paris, et ordonne que dorénavant les particuliers soient tenus d’expédier leurs lettres par la poste royale ; en même temps il crée six offices spéciaux pour les correspondances avec l’étranger. De ce jour, les postes deviennent réellement un service public. L’Université réclama encore, plaida, et ne fut déboutée de ses prétentions qu’en 1677, par un arrêt du conseil du roi qui mit fin à cet interminable procès pendant devant le parlement. En 1672, l’office des postes est remplacé par la ferme générale des postes, accordée à Lazare Patin pour la somme de 1 200 000 livres. Les départs des courriers de Paris pour la province n’avaient lieu que deux fois par semaine, et en 1720 il fallait trois jours pour aller de Parisà Rouen. On allait en coche, par eau, on allait en carrosse, on allait à cheval, on allait à pied, on allait comme on pouvait pour franchir trente lieues, et chaque soir on s’arrêtait pour faire la nuictée dans l’auberge choisie par le conducteur.
Facteur de la petite Poste de Paris (1760) Cependant, malgré tant d’améliorations successives, Paris n’avait point de poste particulière : elle communiquait avec la province, avec l’étranger, mais elle ne communiquait pas avec elle-même. Les lettres y étaient portées par les « petits laquais », par les commissionnaires ; nulle administration spéciale ne se chargeait de les recevoir et de les distribuer. Si l’on en croit Loret (Gazette rimée, 16 août 1653), un essai fut tenté qui ne réussit pas ; les « boëstes » placées aux carrefours principaux et dans les rues les plus fréquentées n’eurent pas grand succès : on s’amusait à les remplir d’immondices, à y faire entrer des souris qui rongeaient les lettres. Furetière en parle avec sévérité et menaces dans le Roman bourgeois. Paris attendit le 9 juin 1760 — date effective de la mise en service, bien qu’un prospectus du temps l’annonçait pour le 1er juin — un établissement régulier pour l’échange de sa correspondance urbaine. L’honneur en appartient à Claude Humbert Piarron de Chamousset (1717-1773), maître de la Chambre des comptes. Ce fut la poste à un sou d’abord, puis la poste à deux sous, plus communément la petite poste, qui fut annexée par les services de la poste royale en 1780, mais qui resta indépendante jusqu’en 1791, époque où elle se fondit dans la direction générale des postes.
Il transforme Nos Vieux Vélos En Appareils Électroménagers !
Au Guatemala, Carlos Enrique Maroquin recycle de vieux vélos pour produire de l'énergie et les transformer en appareils électroménagers : les bicimáquina. Par : Denis Gentile -
Avec un bon coup de pédale, vous pourriez pomper de l’eau, moudre du café, traiter les grains de maïs, fabriquer du shampoing à l’aloe vera ou même préparer un bon jus de fruits avec un blender. Et tout ça, sans utiliser d’électricité ! La recette ? Vous prenez de vieux vélos, vous les recyclez et le tour est joué ! Facile ? Non, sauf pour un expert comme Carlos Enrique Maroquin. Il vit au Guatemala à San Andrés Itzapa. Depuis 2001, il recycle de vieilles bicyclettes que personne ne voulait aux Etats-Unis, au Canada, en Italie et en France. Ils les transforment en des machines utiles et efficientes pour réaliser de nombreuses tâches du quotidien. Il les appelle des bicimáquina :
« Chaque bicimáquina est faite à main dans notre laboratoire en utilisant de vieilles bicyclettes, du ciment, du bois et du métal. Nous avons créé des modèles originaux, pratiques et économiques. »
Bien sûr, ces machines fonctionnent sans électricité et utilisent l’énergie produite par le pédalage. C’est un jeu d’enfant !
« Nous travaillons avec des partenaires locaux, des ONG, des coopératives agricoles et des producteurs biologiques. Nos dessins techniques avec les instructions sont disponibles et tout le monde peut les télécharger gratuitement. Notre but est de devenir un centre de recherche et de développement pour le recyclage des vélos et une source d’informations pour les ONG qui désirent promouvoir ces technologies à une petite échelle. »
Source : Bicitec Il y a mille façons d’aider les populations des pays en voie de développement. Celle de Carlos Enrique Maroquin est particulièrement intelligente, adaptée, facile, altruiste et écologique. Source : Maya Pedal Il a même ouvert une école pour les enfants du Guatemala, mais aussi des étudiants internationaux... Plus d’informations sur son site. Source : Bicitec Vous pouvez donner des bicyclettes et les aider financièrement en participant au programme... I Support Bikes Not Bombs ! Source : Anna Kortschak En préparant ce sujet, je n’ai trouvé aucun article en français qui traitait des initiatives de Carlos Enrique Maroquin. Je vous encourage à partager celui-ci afin que ses projets soient mieux connus en France. A lire aussi : Une heure sur ce vélo = 24h d’électricité pour la maison. L’invention géniale de Manoj Bharvaga.
Les smartphones au service de la reconstitution 3D (vidéo)
Nos smartphones peuvent-ils aider à créer des modèles 3D sophistiqués qui permettent d‘étudier et de préserver le patrimoine culturel européen ? Les chercheurs participant au projet européen Harvest4D en sont persuadés. Dans les rues de Vienne, un groupe mitraille, smartphone à la main, l’une des curiosités de la capitale autrichienne, la cathédrale Saint-Etienne. Notre reporter Julián López Gómez précise : “Il ne s’agit pas de touristes, mais d’informaticiens convaincus qu‘à l’avenir, la protection du patrimoine culturel européen passera en grande partie par nos smartphones !” La plupart de ces appareils connectés sont aujourd’hui des concentrés de technologie, notamment dotés d’appareils photo perfectionnés. D’où l’idée de l‘équipe du projet européen Harvest4D de les utiliser pour créer des modèles en 3D. “Leur élaboration coûte très cher de nos jours notamment parce qu’on doit utiliser des équipements très coûteux, mais aussi parce qu’on doit prévoir exactement où mettre ces instruments pour être vraiment capables de recréer tous les éléments d’un objet, explique Michael Wimmer, coordinateur de ce projet et informaticien de l’Université technique de Vienne. Dans le cadre de ce projet, ajoute-t-il, on essaie de simplifier l‘élaboration des reconstitutions, de ne pas recourir à des instruments coûteux, mais aux téléphones portables ou aux caméras numériques de M. Tout-le-Monde.” Un système intelligent A l’issue de calculs mathématiques complexes, les photos sont transformées en modèles 3D. Mais avant d’en arriver là, il a fallu relever toute une série de défis techniques. “La grande difficulté, c’est l‘échelle, précise Samir Aroudj, informaticien à l’Université technique de Darmstadt (Allemagne). Certaines images sont prises de très loin, d’autres de près et ces différentes distances font qu’on distingue plus ou moins précisément la surface des objets, dit-il avant d’ajouter : Si une photo est prise de très loin, la surface sera plutôt imprécise et elle devra être précisée par celles qui ont été prises de très près, de manière à reconstruire correctement même les petits détails.” Il a fallu concevoir un système capable de faire des rapprochements entre les images et de fonctionner avec un environnement qui évolue, la lumière pouvant changer en fonction de la météo par exemple. “Mon travail consiste à développer des modèles mathématiques et algorythmiques pour interpréter ces données et faire en sorte qu’une collection de points très denses – un million, un milliard de points – qui ont été mesurés dans le monde réel deviennent un objet virtuel en trois dimensions qui soit exploitable par les applications,” souligne Tamy Boubekeur, informaticien à Telecom ParisTech(Université de Paris-Sarclay). “Finalement quand on essaie de porter le monde réel vers une représentation virtuelle, il faut arriver à faire trois choses à la fois : numériser la forme, le mouvement et l’apparence du monde réel pour en faire des applications interactives de réalité virtuelle,” indique le chercheur. Mais aussi la 4D Les scientifiques travaillent aussi sur les reconstitutions en 4D, c’est-à-dire auxquelles s’ajoute le facteur temps. Paolo Cignoni, informaticien de l’ISTI–CNR (Italie), nous présente une représentation de l‘évolution d’un site archéologique élaborée à partir de photos prises à différentes dates. “En nous déplaçant dans cette représentation en 3D, on peut voir de manière interactive les parties qui ont changé pendant le travail de fouilles et celles qui n’ont pas été modifiées par les archéologues.” L‘étape suivante, c’est la conception d’applications concrètes dans l‘étude et la protection du patrimoine. “On peut tout-à-fait utiliser nos réalisations pour des expositions et des musées, insiste Michael Wimmer, coordinateur du projet. L’avantage de notre méthode, poursuit-il, c’est aussi qu’il est devenu si facile de créer ces modèles que même ceux qui travaillent sur les sites archéologiques par exemple peuvent participer directement et les élaborer eux-mêmes.” Ces chercheurs espèrent commercialiser leur technologie d’ici cinq ans. (Source : Euronews)
Tara, une expédition au coeur du corail... 08/06/2016... Deux ans de navigation, 100.000 km à travers onze fuseaux horaires, des eaux chaudes, des eaux glacées… Tara, le navire scientifique qui s’est fait connaître pour s’être laissée dériver tout un hiver dans la banquise de l’océan arctique, repart à l’aventure. L’objectif, cette fois-ci, est d’ausculter de manière inédite la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution face au changement climatique et à l’activité humaine. Alors que les récifs coralliens couvrent moins de 0,2% de la superficie des océans, ils réunissent près de 30% de la biodiversité marine connue. Leur santé est donc cruciale pour la diversité des espèces qu’ils abritent mais aussi pour l’humanité. Alors qu’une grande partie des récifs tend à disparaître ces dernières années, étudier cet écosystème fragile et menacé devient une priorité. Une approche inédite de la biodiversité Le caractère unique de cette expédition consiste tout d’abord dans l’étendue de la zone de recherches. Selon Serge Planes, chercheur CNRS et directeur scientifique de l’expédition, « Tara Pacific tentera de dévoiler la biodiversité d’un récif, pour la comparer à celle de la masse d’eau qui l’entoure. Le but est de se faire une idée réelle de la diversité globale d’une colonie corallienne. » Elle permettra également d’apporter de nouvelles connaissances sur le rôle encore inconnu joué par la vie des colonies coralliennes et la capacité de ces dernières à s’adapter aux changements environnementaux. Sensibiliser Si la communauté scientifique a besoin de ces nouvelles données, les acteurs locaux et internationaux aussi. Tara contribuera à mieux comprendre les berceaux de biodiversité que sont les récifs. « Ils sont très importants pour l’avenir des populations, notamment dans les petites îles » indique Étienne Bourgois, président de la Fondation Tara Expéditions. La Fondation profitera de son expédition pour interpeller les acteurs politiques et le monde économique, notamment dans les régions visitées. De lourdes menaces pour les coraux Les récifs coralliens font actuellement face à deux grandes menaces. D’abord, le réchauffement des eaux. Une élévation de moins de 1ºC provoque le blanchissement des coraux, qui mène rapidement à leur mort. En 1998, près de 20% des coraux du Pacifique ont disparu suite à un épisode particulièrement violent d’El Niño, un phénomène climatique. Mais les océans subissent également l’acidification des eaux, conséquence directe des émissions croissantes de gaz à effet de serre. Ce phénomène réduit les capacités de croissance des massifs coralliens.
Visite Du Mont Saint-Michel En Normandie... Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique d’environ 960 mètres de circonférence situé à l’est de l’embouchure du fleuve du Couesnon, dans le département de la Manche, et dont le nom vient de saint Michel. Avant l'année 709, il était connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il est couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari). L'abbaye du Mont-Saint-Michel est située sur le mont, et le mont constitue une petite partie du territoire de la commune du Mont-Saint-Michel. Le mont Saint-Michel baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse. Le mont Saint-Michel est le troisième site touristique le plus fréquenté de France après la tour Eiffel et le château de Versailles, avec plus de 3 500 000 visiteurs chaque année1,2 (3 250 000 en 20063). Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classés au titre des monuments historiques par la liste de 18624. (60 autres constructions étant protégées par la suite5) ; la commune et la baie figurant depuis 19796 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne. On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière. De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer, encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires7. » Baie du mont Saint-Michel Abbaye du Mont-Saint-Michel Projet Mont-Saint-Michel (projet de désensablement de la baie) Île sans voiture le Mont Saint-Michel, sur Wikimedia Commons
Village préféré : Rochefort-en-Terre élue, deuxième victoire bretonne. Ce mardi soir, Rochefort-en-Terre (56) a été élue village préféré des Français, en direct sur France 2. Elle succède à Ploumanac'h(22), lauréate de l'édition 2015.
Par Baptiste Galmiche
La Bretagne n'en finit pas de plaire aux Français. Un an après Ploumanac'h (22), Rochefort-en-Terre (56) a été élue village préféré des Français. L'annonce a été faite en direct, ce mardi soir sur France 2, par Stéphane Bern.
Quelque 175 000 persones ont participé au vote. Rochefort-en-Terre est arrivée première devant Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) et Rocamadour (Lot).
"J'aimerais remercier les Français, la municipalité, l'office de tourisme, et tous les Bretons, où qu'ils soient - on en a eu de Belgique, du Canada, de Paris - et tous se sont mobilisés. Si l'on a gagné, c'est grâce à cette mobilisation des Bretons", tient à souligner Jean-François Humeau, maire de Rochefort-en-Terre.
Impact sur l'économie"C'est 40 % de visiteurs en plus. Ça a un impact sur l'économie d'un village", a commenté Stéphane Bern. Jean-François Humeau, maire du village, se réjouit déjà : "Les très gros problèmes vont commencer à partir de demain et de dimanche. Pour la région, économiquement, c'est très bien. La grande région va être redynamisée grâce à ce cadeau"..
M. Humeau a déjà calculé ce que lui apportera ce titre : "On accueillait jusqu'alors 500 000 à 600 000 visiteurs. En 2017, on en accueillera près d’1,2 million et après on redescendra entre 30 et 50 %. Mais on restera à 900 000 visiteurs. C’est quand même énorme", conclut-il.
Découvrir Rochefort-en-Terre Si vous ne connaissez pas encore le village de Rochefort-en-Terre, voici une vidéo de présentation.
COMPARAISON ENTRE LA CRUE DE 1910 ET CELLE DE 2016 A PARIS....
C’est une série d’images de Julien Knez qui a comparé en photos la crue de 1910 à celle de 2016. Le photographe directeur artistique et fondateur de l’excellent Golem 13 a pris des clichés de la crue de la Seine du moment aux même endroit qu’à l’époque. Le niveau de l’eau avec ses 6.10 mètres est bien loin de celui du siècle dernier où le fleuve était monté à 8.6 mètres…
Et une série d’images de la crue de 2010 superposées à des photos de Paris prises en 2015
La 16e Avenue carrelés Steps Project est un projet communautaire incroyable à San Francisco.Amis et voisins se sont réunis pour couvrir les 163 marches avec une mosaïque magnifiquement colorée de tuiles. Et comme si cela ne suffit pas étonnant, il suffit d'attendre jusqu'à ce que le soleil se couche!
Pendant la journée, les étapes semblent incroyablement belle Crédits image: Martin Taylor
Mais une fois la nuit vient, quelque chose de magique se produit Crédits image: Imgur
Ceci est la vue depuis le sommet Crédits image: yellofish
Lorsque les mises en chantier du soleil pour régler, il attrape aussi le reflet de soleil Crédits image: John W.
9 juin 1760 : établissement d’une petite poste chargée de la distribution et de la relève du courrier dans Paris
(D’après « Revue des deux mondes », paru en 1867)
Au XIVe siècle, l’Université de Paris avait en charge un système de messageries
qui assuraient le transport des voyageurs, des paquets et des correspondances.
Ces dernières étaient souvent portées par des « petits messagers » que les vieilles chartes
qualifient de nuntii volantes.
Les premiers titres relatifs à ces messageries primitives datent de 1296 et
de 1315 : ce sont ceux par lesquels Philippe IV le Bel (1285-1314) et
Louis X le Hutin (1314-1316) confirment le privilège de l’Université.
Si défectueux, si lent, si dangereux même que pût être ce genre de
communication, il suffisait jusqu’à un certain point aux besoins de l’époque.
Il reçut, par la seule force des choses, bien des améliorations
successives, et était même devenu une source de produits importants pour
l’Université lorsque Louis XI (1461-1483), voulant réunir et ramasser
dans sa main toutes les forces dispersées — par la guerre de Cent Ans
qui avait pris un terme avec la défaite anglaise de Castillon en 1453 —
de la royauté, créa définitivement les postes, par l’édit de Luxies en
date du 19 juin 1464.
Un grand-maître, nommé par le roi, eut sous sa direction des maîtres
coureurs royaux ayant à peu près les attributions des maîtres de poste.
Le service était fait par deux cent trente courriers. Toute cette
administration nouvelle était aux gages du roi, qui, pour subvenir à ces
frais considérables, frappa la nation d’un impôt de 3 millions de livres.
Louis XI créant les premiers courriers postaux en France.
Dans le principe, les courriers ne portaient que les lettres du roi ; mais,
autant par tolérance que par nécessité, de spécialement royal qu’il
était, ce service ne tarda pas à devenir administratif, sous l’expresse
réserve que les lettres avaient été lues et ne contenaient rien qui pût
porter préjudice à l’autorité royale.
Nominalement réservées au roi, les postes pendant longtemps (jusqu’en 1630) ne
servirent qu’à ses officiers, à ses ambassadeurs en pays étrangers, à
ses délégués dans les provinces, ou à des particuliers, voyageurs de
distinction, qui obtenaient l’autorisation d’en faire usage.
Le reste de la nation employait lesnuntii volantes de l’Université, qui
transportaient non seulement les correspondances, mais aussi les
voyageurs et les défrayaient en route, à prix convenu.
Plus tard, Henri III, pressé par des besoins d’argent, refusa de reconnaître
à l’Université le droit de messageries, à moins qu’elle ne prît et payât licence.
La vieille institution regimba ; jalouse de ses privilèges, elle défendit
celui-ci à outrance, et n’en fut pas moins condamnée à de fortes
amendes, que Henri IV, qui voulait se mettre bien avec tout le monde,
lui fit restituer en 1597. Sully, qui fut un homme universel, s’occupa
spécialement des postes, dont il semble avoir deviné la future importance.
Le nombre des relais est considérablement augmenté sous son ministère, les
chevaux de poste sont soustraits aux réquisitions, déclarés objets du
domaine royal, et, comme tels, marqués d’un H couronné et de la fleur de lis.
Un édit du 3 août 1602 introduit de nouvelles améliorations ; des relais
sont placés jusque sur les chemins de traverse, chaque ville est
autorisée à posséder un dépôt de chevaux de louage, et toute
l’administration des postes est confiée à la direction d’un
contrôleur-général, qui, pour prix de son monopole, verse au trésor une
somme de 97 800 livres.
C’est de là que date l’origine de la ferme des postes.
Richelieu, comme tous les centralisateurs, s’intéresse vivement aux postes, qui
étaient pour lui un moyen d’influence et d’investigation.
Dès 1627 (26 octobre), il établit le premier tarif régulier qui frappe
les lettres, dont la taxation avait été jusqu’alors trop laissée à
l’arbitraire des commis ; en 1629, il enjoint aux gouverneurs des
provinces de n’envoyer d’exprès que dans les cas absolument urgents et
d’user habituellement de la poste ; en 1630 enfin, il divise la France
en vingt zones postales obéissant chacune à un administrateur
particulier qui correspondait avec le surintendant général siégeant à
Paris, et ordonne que dorénavant les particuliers soient tenus
d’expédier leurs lettres par la poste royale ; en même temps il crée six
offices spéciaux pour les correspondances avec l’étranger.
De ce jour, les postes deviennent réellement un service public.
L’Université réclama encore, plaida, et ne fut déboutée de ses prétentions qu’en
1677, par un arrêt du conseil du roi qui mit fin à cet interminable
procès pendant devant le parlement.
En 1672, l’office des postes est remplacé par la ferme générale des
postes, accordée à Lazare Patin pour la somme de 1 200 000 livres.
Les départs des courriers de Paris pour la province n’avaient lieu que deux
fois par semaine, et en 1720 il fallait trois jours pour aller de Parisà Rouen.
On allait en coche, par eau, on allait en carrosse, on allait à cheval, on
allait à pied, on allait comme on pouvait pour franchir trente lieues,
et chaque soir on s’arrêtait pour faire la nuictée dans l’auberge
choisie par le conducteur.
Facteur de la petite Poste de Paris (1760)
Cependant, malgré tant d’améliorations successives, Paris n’avait point de poste
particulière : elle communiquait avec la province, avec l’étranger, mais
elle ne communiquait pas avec elle-même.
Les lettres y étaient portées par les « petits laquais », par les
commissionnaires ; nulle administration spéciale ne se chargeait de les
recevoir et de les distribuer.
Si l’on en croit Loret (Gazette rimée, 16 août 1653), un essai fut tenté
qui ne réussit pas ; les « boëstes » placées aux carrefours principaux
et dans les rues les plus fréquentées n’eurent pas grand succès : on
s’amusait à les remplir d’immondices, à y faire entrer des souris qui
rongeaient les lettres.
Furetière en parle avec sévérité et menaces dans le Roman bourgeois.
Paris attendit le 9 juin 1760 — date effective de la mise en service, bien qu’un prospectus
du temps l’annonçait pour le 1er juin — un établissement régulier pour l’échange
de sa correspondance urbaine.
L’honneur en appartient à Claude Humbert Piarron de Chamousset (1717-1773),
maître de la Chambre des comptes.
Ce fut la poste à un sou d’abord, puis la poste à deux sous, plus
communément la petite poste, qui fut annexée par les services de la
poste royale en 1780, mais qui resta indépendante jusqu’en 1791, époque
où elle se fondit dans la direction générale des postes.
Plusieurs podologues américains lancent une alerte contre le port quotidien des
crocs, ces sabots en caoutchouc de couleur. Ces chaussures
augmenteraient le risque de tendinite et de difformité des orteils.
© fotolia
Les crocs, les célèbres sabots en caoutchouc de couleur apparus en 2002
sont rapidement devenues le dress-code de l’été. Confortables, légères,
drôles et faciles à laver elles ont également été adoptées par les
infirmières et aide-soignantes des hôpitaux. Or, des podologues
américains viennent de lancer une alerte dans le Huffington post : les crocs ne sont pas faites
pour être portées toute la journée et représentent un danger pour la santé du pied.
"Ces chaussures ne maintiennent pas assez le talon. Or, lorsque le talon est
instable, cela peut provoquer une déformation des orteils ainsi qu’une tendinite " déclare le Dr Alex Kor,
président de l’Académie américaine de podologiequi reçoit régulièrement dans son cabinet des patients quoi souffrent
de problèmes de pied et qui avouent porter des crocs tous les jours. "Les seules personnes qui peuvent bénéficier
d’en porter tous les jours sont ceux qui souffrent d’un oedeme excessif des jambes ou des chevilles.
Mais en aucun cas il ne faut porter des crocs de 8 à 10 heures par jour" insiste le médecin.
"Même les enfants ont tendance à trébucher plus facilement lorsqu’ils portent ces sabots".
Certains hôpitaux ont banni le port des crocs.
Ce n’est pas la première fois que les crocs font parler d’elles. Il y a quelques années, les hôpitaux de Suède,
d’Autriche et du Royaume-Uni avaient décidé d’ interdire à leurs infirmières de porter ces chaussures car elles ne sont pas assez solides pour protéger le pied d'instruments pointus comme les seringues ou les aiguilles.
Au Guatemala, Carlos Enrique Maroquin recycle de vieux vélos pour produire
de l'énergie et les transformer en appareils électroménagers : les bicimáquina.
Par : Denis Gentile -
Avec un bon coup de pédale, vous pourriez pomper de l’eau, moudre du café,
traiter les grains de maïs, fabriquer du shampoing à l’aloe vera ou même
préparer un bon jus de fruits avec un blender. Et tout ça, sans
utiliser d’électricité !
La recette ? Vous prenez de vieux vélos, vous les recyclez et le tour est
joué ! Facile ? Non, sauf pour un expert comme Carlos Enrique Maroquin.
Il vit au Guatemala à San Andrés Itzapa.
Depuis 2001, il recycle de vieilles bicyclettes que personne ne
voulait aux Etats-Unis, au Canada, en Italie et en France. Ils les
transforment en des machines utiles et efficientes pour réaliser de
nombreuses tâches du quotidien. Il les appelle des bicimáquina :
Bien sûr, ces machines fonctionnent sans électricité et utilisent l’énergie produite par le pédalage.
C’est un jeu d’enfant !
Source : Maya Pedal
Source : Maya Pedal
Source : Maya Pedal
Source : Anna Kortschak
Source : BicitecSource : Bicitec
Source : Bicitec
Source : Bicitec
Source : Bicitec
Source : Bicitec
Il y a mille façons d’aider les populations des pays en voie de
développement. Celle de Carlos Enrique Maroquin est particulièrement
intelligente, adaptée, facile, altruiste et écologique.
Source : Maya Pedal
Il a même ouvert une école pour les enfants du Guatemala, mais aussi des étudiants internationaux...
Plus d’informations sur son site.
Source : Bicitec
Vous pouvez donner des bicyclettes et les aider financièrement en participant au programme...
I Support Bikes Not Bombs !
Source : Anna Kortschak
En préparant ce sujet, je n’ai trouvé aucun article en français qui
traitait des initiatives de Carlos Enrique Maroquin. Je vous encourage à
partager celui-ci afin que ses projets soient mieux connus en France.
A lire aussi :
Une heure sur ce vélo = 24h d’électricité pour la maison. L’invention géniale de Manoj Bharvaga.
Nos smartphones peuvent-ils aider à créer des modèles 3D sophistiqués qui
permettent d‘étudier et de préserver le patrimoine culturel européen ?
Les chercheurs participant au projet européen Harvest4D en sont
persuadés.
Dans les rues de Vienne, un groupe mitraille, smartphone à la main, l’une
des curiosités de la capitale autrichienne, la cathédrale Saint-Etienne.
Notre reporter Julián López Gómez précise : “Il ne s’agit pas de
touristes, mais d’informaticiens convaincus qu‘à l’avenir, la protection
du patrimoine culturel européen passera en grande partie par nos
smartphones !”
La plupart de ces appareils connectés sont aujourd’hui des concentrés de
technologie, notamment dotés d’appareils photo perfectionnés. D’où
l’idée de l‘équipe du projet européen Harvest4D de les utiliser pour créer des modèles en 3D. “Leur élaboration coûte
très cher de nos jours notamment parce qu’on doit utiliser des
équipements très coûteux, mais aussi parce qu’on doit prévoir exactement
où mettre ces instruments pour être vraiment capables de recréer tous
les éléments d’un objet, explique Michael Wimmer, coordinateur de ce
projet et informaticien de l’Université technique de Vienne.
Dans le cadre de ce projet, ajoute-t-il, on essaie de simplifier
l‘élaboration des reconstitutions, de ne pas recourir à des instruments
coûteux, mais aux téléphones portables ou aux caméras numériques de M. Tout-le-Monde.”
Un système intelligent
A l’issue de calculs mathématiques complexes, les photos sont
transformées en modèles 3D. Mais avant d’en arriver là, il a fallu
relever toute une série de défis techniques. “La grande difficulté,
c’est l‘échelle, précise Samir Aroudj, informaticien à l’Université technique de Darmstadt (Allemagne).
Certaines images sont prises de très loin, d’autres de
près et ces différentes distances font qu’on distingue plus ou moins
précisément la surface des objets, dit-il avant d’ajouter : Si une photo
est prise de très loin, la surface sera plutôt imprécise et elle devra
être précisée par celles qui ont été prises de très près, de manière à
reconstruire correctement même les petits détails.”
Il a fallu concevoir un système capable de faire des rapprochements entre
les images et de fonctionner avec un environnement qui évolue, la
lumière pouvant changer en fonction de la météo par exemple.
“Mon travail consiste à développer des modèles mathématiques et
algorythmiques pour interpréter ces données et faire en sorte qu’une
collection de points très denses – un million, un milliard de points –
qui ont été mesurés dans le monde réel deviennent un objet virtuel en
trois dimensions qui soit exploitable par les applications,” souligne Tamy Boubekeur,
informaticien à Telecom ParisTech(Université de Paris-Sarclay).
“Finalement quand on essaie de porter le monde réel vers une représentation
virtuelle, il faut arriver à faire trois choses à la fois : numériser la
forme, le mouvement et l’apparence du monde réel pour en faire des
applications interactives de réalité virtuelle,” indique le chercheur.
Mais aussi la 4D
Les scientifiques travaillent aussi sur les reconstitutions en 4D, c’est-à-dire auxquelles s’ajoute le facteur temps.
Paolo Cignoni, informaticien de l’ISTI–CNR (Italie), nous présente une représentation de l‘évolution d’un site
archéologique élaborée à partir de photos prises à différentes dates.
“En nous déplaçant dans cette représentation en 3D, on peut voir de
manière interactive les parties qui ont changé pendant le travail de
fouilles et celles qui n’ont pas été modifiées par les archéologues.”
L‘étape suivante, c’est la conception d’applications concrètes dans l‘étude et
la protection du patrimoine. “On peut tout-à-fait utiliser nos
réalisations pour des expositions et des musées, insiste Michael Wimmer,
coordinateur du projet. L’avantage de notre méthode, poursuit-il, c’est
aussi qu’il est devenu si facile de créer ces modèles que même ceux qui
travaillent sur les sites archéologiques par exemple peuvent participer
directement et les élaborer eux-mêmes.”
Ces chercheurs espèrent commercialiser leur technologie d’ici cinq ans.
(Source : Euronews)
Tara, une expédition au coeur du corail...
08/06/2016...
Deux ans de navigation, 100.000 km à travers onze fuseaux horaires, des eaux chaudes, des eaux glacées…
Tara, le navire scientifique qui s’est fait connaître pour s’être laissée dériver tout un hiver dans la banquise de
l’océan arctique, repart à l’aventure.
L’objectif, cette fois-ci, est d’ausculter de manière inédite la biodiversité des récifs coralliens et leur évolution face
au changement climatique et à l’activité humaine.
Alors que les récifs coralliens couvrent moins de 0,2% de la superficie des
océans, ils réunissent près de 30% de la biodiversité marine connue.
Leur santé est donc cruciale pour la diversité des espèces qu’ils abritent mais aussi pour l’humanité. Alors qu’une grande partie des récifs tend à disparaître ces dernières années, étudier cet écosystème fragile et menacé devient une priorité.
Une approche inédite de la biodiversité
Le caractère unique de cette expédition consiste tout d’abord dans
l’étendue de la zone de recherches. Selon Serge Planes, chercheur CNRS
et directeur scientifique de l’expédition, « Tara Pacific tentera de
dévoiler la biodiversité d’un récif, pour la comparer à celle de la
masse d’eau qui l’entoure.
Le but est de se faire une idée réelle de la diversité globale d’une
colonie corallienne. » Elle permettra également d’apporter de nouvelles
connaissances sur le rôle encore inconnu joué par la vie des colonies
coralliennes et la capacité de ces dernières à s’adapter aux changements
environnementaux.
Sensibiliser
Si la communauté scientifique a besoin de ces nouvelles données, les acteurs locaux et internationaux aussi. Tara contribuera à mieux comprendre les berceaux de biodiversité que sont les récifs.
« Ils sont très importants pour l’avenir des populations, notamment dans les
petites îles » indique Étienne Bourgois, président de la Fondation Tara
Expéditions.
La Fondation profitera de son expédition pour interpeller les acteurs
politiques et le monde économique, notamment dans les régions visitées.
De lourdes menaces pour les coraux
Les récifs coralliens font actuellement face à deux grandes menaces.
D’abord, le réchauffement des eaux. Une élévation de moins de 1ºC
provoque le blanchissement des coraux, qui mène rapidement à leur mort.
En 1998, près de 20% des coraux du Pacifique ont disparu suite à un
épisode particulièrement violent d’El Niño, un phénomène climatique.
Mais les océans subissent également l’acidification des eaux, conséquence directe des émissions croissantes de gaz à effet de
serre. Ce phénomène réduit les capacités de croissance des massifs
coralliens.
Le mont Saint-Michel est un îlot rocheux granitique d’environ 960 mètres de circonférence situé à l’est de
l’embouchure du fleuve du Couesnon, dans le département de la Manche, et dont le nom vient de saint Michel.
Avant l'année 709, il était connu comme le « mont Tombe ». Pendant tout le Moyen Âge, il est couramment appelé « mont Saint-Michel au péril de la mer » (Mons Sancti Michaeli in periculo mari). L'abbaye du Mont-Saint-Michel est située sur le mont, et le mont constitue une petite partie du territoire de la commune du Mont-Saint-Michel.
Le mont Saint-Michel baigne dans la baie du mont Saint-Michel, ouverte sur la Manche. L’îlot atteint 92 mètres d’altitude et offre une superficie émergée d’environ 7 ha. Cet îlot s’élève dans une grande plaine sablonneuse.
Le mont Saint-Michel est le troisième site touristique le plus fréquenté de France après la tour Eiffel et le château de Versailles, avec plus de 3 500 000 visiteurs chaque année1,2 (3 250 000 en 20063).
Une statue de saint Michel placée au sommet de l’église abbatiale culmine à 170 mètres au-dessus du rivage. Élément majeur, l'abbaye et ses dépendances sont classés au titre des monuments historiques par la liste de 18624.
(60 autres constructions étant protégées par la suite5) ; la commune et la baie figurant depuis 19796 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
En 1846, Édouard Le Héricher le décrivait ainsi : « Le Mont Saint-Michel apparaît comme une montagne circulaire qui semble
s’affaisser sous la pyramide monumentale qui la couronne.
On voudrait prolonger sa cime en une flèche aiguë qui monterait vers le
ciel (la flèche actuelle ne date que de 1899), dominant son dais de
brouillards ou se perdant dans une pure et chaude lumière.
De vastes solitudes l’environnent, celle de la grève ou celle de la mer,
encadrées dans de lointaines rives verdoyantes ou noires7. »
Baie du mont Saint-Michel
Abbaye du Mont-Saint-Michel
Projet Mont-Saint-Michel (projet de désensablement de la baie)
Île sans voiture
le Mont Saint-Michel, sur Wikimedia Commons
Ce mardi soir, Rochefort-en-Terre (56) a été élue village préféré des Français, en direct sur France 2.
Elle succède à Ploumanac'h(22), lauréate de l'édition 2015.
Par Baptiste Galmiche
La Bretagne n'en finit pas de plaire aux Français. Un an après Ploumanac'h (22), Rochefort-en-Terre (56) a été élue village préféré des Français. L'annonce a été faite en direct, ce mardi soir sur France 2, par Stéphane Bern.
Quelque 175 000 persones ont participé au vote. Rochefort-en-Terre est arrivée première devant Montreuil-sur-Mer (Pas-de-Calais) et Rocamadour (Lot).
"J'aimerais remercier les Français, la municipalité, l'office de tourisme, et tous les Bretons, où qu'ils soient - on en a eu de
Belgique, du Canada, de Paris - et tous se sont mobilisés. Si l'on a gagné, c'est grâce à cette mobilisation des Bretons", tient à souligner Jean-François Humeau, maire de Rochefort-en-Terre.
Impact sur l'économie"C'est 40 % de visiteurs en plus. Ça a un impact sur l'économie d'un village", a commenté Stéphane Bern. Jean-François Humeau, maire du village, se réjouit déjà : "Les très gros problèmes vont commencer à partir de demain et de dimanche.
Pour la région, économiquement, c'est très bien. La grande région va être redynamisée grâce à ce cadeau"..
M. Humeau a déjà calculé ce que lui apportera ce titre : "On accueillait jusqu'alors 500 000 à 600 000 visiteurs.
En 2017, on en accueillera près d’1,2 million et après on redescendra entre 30 et 50 %. Mais on restera à 900
000 visiteurs. C’est quand même énorme", conclut-il.
Découvrir Rochefort-en-Terre
Si vous ne connaissez pas encore le village de Rochefort-en-Terre, voici une vidéo de présentation.
DE 2016 A PARIS....
C’est une série d’images de Julien Knez qui a comparé en photos la crue de 1910 à celle de 2016.
Le photographe directeur artistique et fondateur de l’excellent Golem 13 a pris des clichés de la crue de la Seine du moment aux même endroit qu’à l’époque.
Le niveau de l’eau avec ses 6.10 mètres est bien loin de celui du siècle dernier où le fleuve était monté à 8.6 mètres…
Et une série d’images de la crue de 2010 superposées à des photos de Paris prises en 2015
La 16e Avenue carrelés Steps Project est un projet communautaire
incroyable à San Francisco.Amis et voisins se sont réunis pour couvrir
les 163 marches avec une mosaïque magnifiquement colorée de tuiles.
Et comme si cela ne suffit pas étonnant, il suffit d'attendre jusqu'à ce que le soleil se couche!
Pendant la journée, les étapes semblent incroyablement belle
Crédits image: Martin Taylor
Mais une fois la nuit vient, quelque chose de magique se produit
Crédits image: Imgur
Ceci est la vue depuis le sommet
Crédits image: yellofish
Lorsque les mises en chantier du soleil pour régler, il attrape aussi le reflet de soleil
Crédits image: John W.