Avant l’ère du Père Noël, le Saint-Nicolas était déjà là : c’est lui qui apportait aux enfants oranges, mandarines, gâteaux et cadeaux. Cette tradition est encore très présente dans le nord et l’est de la France.
Saint Nicolas, un saint protecteur, entre autres patronages, des enfants et des écoliers mais aussi des marins
La Saint-Nicolas est une fête mettant en scène NICOLAS de MYRE, ou NICOLAS de BARI dit Saint Nicolas, récompensant les bons comportements des enfants, et son compagnon à l'allure menaçante, chargé de punir ceux qui n'ont pas été sages. NICOLAS de MYRE , né à Patara au sud-ouest de l'actuelle TURQUIE ( ASIE MINEURE) entre 250 et 270, il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre
C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens, qui se déroule le 06 décembre ou le 19 décembre pour l'Église orthodoxe.
La Saint-Nicolas est fêtée notamment aux PAYS-BAS , en BELGIQUE, au LUXEMBOURG , en FRANCE , en, ALLEMAGNE , en RUSSIE , en AUTRICHE , en ITALIE , en CROATIE , en SLOVÉNIE , en HONGRIE , en POLOGNE , en RÉPUBLIQUE TCHÈQUE , en LITUANIE , en ROUMANIE , en BULGARIE , en UKRAINE , en SLOVAQUIE, en SERBIE , en ALBANIE , en GRECE, à CHYPRE et dans certains CANTONS SUISSES .
Si les traditions diffèrent selon les régions, un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants. Saint Nicolas est aujourd'hui le patron de nombreuses corporations ou groupes tels que :
- les enfants,
- les prisonniers,
- les avocats,
- les kinésithérapeutes,
- les ergothérapeutes
- ou encore les célibataires.
- Nicolas est le SAINT PATRON de la région LORRAINE
- et le patron des écoliers,
- des bateliers et
- mariniers,
- des navigateurs d'une manière générale.
LÉGENDE : " L'histoire des trois enfants sauvés dans le saloir peut être interprétée comme une allégorie de marins sauvés du naufrage, le bac symbolisant le bateau, le sel et la mer. Tout au long des voies navigables de France sont élevées des chapelles dédiées à saint Nicolas."
En Allemagne, la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des : - commerçants, - des boulangers et - des marins.
Dans la nuit du 5 au 6 décembre, le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises : - fruits secs, - pommes, - gâteaux, - bonbons, - chocolats - et de grands pains d'épices.
Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard, qui, vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, porte parfois un fouet et un sac. Il n'a pas le beau rôle puisqu'il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, ducharbon, des pommes de terre et des oignons ou quiche. Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.
LÉGENDE : Une des légendes universelles du Saint Nicolas de l'Europe de l'Est au Nord, raconte que l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, se perdirent sur le chemin du retour. Attirés par la lumière filtrant des fenêtres d'une maison, ils s'approchèrent et frappèrent à la porte.
L'homme qui leur ouvrit, Pierre Lenoir (Peter Schwartz dans la culture germanique), boucher de son état, accepta de leur donner l'hospitalité pour la nuit.
En fait, sitôt les enfants entrés, il les tua, puis à l'aide de son grand couteau, les coupa en petits morceaux, pour finalement les mettre dans son saloir (un grand baquet empli de sel), afin d'en faire du petit salé.
Saint Nicolas, chevauchant son âne, vint à passer par là et frappa à son tour à la porte du boucher.
L'homme, n'osant pas rejeter un évêque, le convia à dîner.
Son invité lui demandant du petit salé, le boucher comprit qu'il était découvert et, pris au piège, avoua tout.
Le saint homme étendit alors trois doigts au-dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant ainsi les trois enfants.
Saint Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir. Il devint le père Fouettard, être mauvais, dont le rôle est de réprimander les enfants désobéissants et les cancres, fort de son caractère violent et irascible.
Toujours vêtu de noir, caché sous une cagoule et une épaisse barbe noire, il incarne tout l'opposé de Saint Nicolas, en somme, qui arbore une belle barbe blanche, des vêtements colorés d'évêque (mauve et blanc, avec une crosse, dorée à l'origine, puis rouge et blanche, ce qui le rapproche du Père Noël actuel (Saint Nikolaus devint Santa Klaus), et donne toujours l'image d'une personne bienveillante. Une partie des attributs régionaux de saint Nicolas serait inspirée du dieu scandinave ODIN . En effet, ce dernier est toujours accompagné de ses deux corbeaux « qui voient tout », et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de son cheval...
Ce commentaire a été modifié le 06/12/2020 à 04:17
Angleterre Londres Ce commentaire a été modifié le 01/12/2018 à 15:24 ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Lorsque tombe l’hiver et que les jours se font courts, le temps de l’Avent
apporte cette sereine et discrète lumière qui déjà annonce la joie de Noël.
La coutume de dresser une « couronne de l’Avent »
– quatre cierges sur un cercle de rameaux verts – est une belle évocation de ce mystère de l’Avent.
Selon certaines sources, la couronne de l'Avent est une tradition pré-chrétienne issue d'Allemagne. Elle devient chrétienne dès le XVIe siècle.
Selon d'autre sources, elle fut inventée par un pasteur luthérien (1808-1884). Éducateur et théologien de Hambourg , il fonde laMission intérieure d’Allemagne. Cette institution recueillait des enfants très pauvres dans le Rauhe Haus près de Hambourg, une vieille ferme et il s’occupait d’eux. - Comme, pendant le temps de l'Avent, ils lui demandaient toujours quand Noël allait enfin arriver, il fabriqua en 1839 une Couronne de bois, avec vingt petits cierges rouges et quatre grands cierges blancs. Chaque matin, un petit cierge de plus était allumé et, à chaque dimanche d’Avent, un grand cierge. Depuis 1860, l’année où est née officiellement la couronne de l'Avent, on utilise des branches de sapin ; depuis le début du XXe siècle , elle est devenue en Allemagne une des traditions de Noël.
En Alsace, elle apparaît entre les deux guerres mondiales, introduite par des mouvements de jeunesse protestants.
En Autriche , la coutume ne s’est introduite qu’après 1945.
Cet usage allemand a été repris dans de nombreux pays.
Dans les églises de rite orthodoxe se trouvent çà et là : - des couronnes avec six cierges, conformément à une durée plus longue de l'Avent.
D'ailleurs, on ne peut pas exclure au contraire la possibilité de l'origine de l'Église d'Orient.
Selon le rite catholique, on bénit la couronne de l'Avent. Traditionnellement, on allume la couronne de l'Avent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
La couronne de l'Avent, ou plus strictement les quatre bougies, représentent les quatre semaines avant Noël. La couronne de l'avent : Elle rappelle que Noël revient chaque année, ainsi que le cycle de la vie après la mort. On la met sur la porte d’entrée en signe de bienvenue ou sur une table avec 4 bougies. Chaque dimanche on en allume une de plus. Plus la fête de Noël approche, plus il y a de lumière. On allume les bougies les quatre dimanches avant Noël. La première bougie est allumée le premier dimanche de l'Avent (Avent et avant sont deux mots de différentes étymologies).
Traditionnellement, les quatre bougies sont rouges et massives. - Le premier dimanche, on allume une seule bougie ; - le deuxième dimanche, l'ancienne bougie et une nouvelle (donc deux), - le troisième dimanche, les deux anciennes bougies et une nouvelle (donc trois); - le quatrième dimanche, les trois anciennes et la dernière (donc les quatre).
La difficulté est alors de laisser durer : - une bougie quatre dimanches, - une deuxième trois dimanches et - une troisième deux dimanches, mais on peut également les remplacer afin d'obtenir chaque dimanche un ensemble homogène : - les couronnes sont souvent représentées avec les quatre bougies de la même taille allumées, ce qui n'est possible qu'en changeant les bougies.
On allume toujours - la quatrième bougie le dimanche précédant le 25 décembre, même si Noël tombe un dimanche, contrairement à la vieille tradition de l'Église latine, où la quatrième semaine de l'Avent peut être incomplète.
Cependant, dans certaines régions à tradition germanique comme l'Alsace, - la quatrième bougie de l'Avent est souvent allumée le jour de Noël. .. Ainsi, le premier dimanche de l'Avent le plus avancé est le 3 décembre (la quatrième bougie sera allumée le dimanche 24, la veille de Noël), .. et le plus reculé dans l'année, le 27 novembre (la quatrième bougie sera allumée le dimanche 18, donc 7 jours avant Noël).
La raison est simple : - on n'allume pas la quatrième bougie à Noël puisqu’il n'y a plus de jours d'attente.
un cintre en métal, une bobine de fil noir, une paire de ciseaux, un sécateur (pour recouper les branches au besoin), des branches de persistant (thuya, genévrier, if, buis, eucalyptus...) bien fournies et les plus longues possible, des cynorhodons, des petites pommes de pin, quelques chatons de noisetiers...
Pour commencer votre couronne de Noël : - Formez un cercle avec le cintre. - Prenez une première branche et fixez-la à l'aide d'un morceau de fil à la base du crochet du cintre. - Glissez, à quelques centimètres seulement, une seconde branche sous la première. - Nouez-les ensemble avec un morceau de fil et faites de même pour les branches suivantes. - Quand les branches recouvrent la totalité du cintre, nouez le fil de la bobine (toujours à la base du crochet du cintre) - et faites tourner la bobine tout le long.
Cette opération permet de bien solidifier l'ensemble et d'obtenir une forme harmonieuse. Vous pouvez faire plusieurs passages, c'est d'autant mieux pour insérer des garnitures.
Une fois terminé, faites un nœud, toujours au niveau du crochet pour que l'ensemble tienne bien. Vous pourriez aussi nouer un ruban au niveau du crochet.
À partir de maintenant, place à la créativité ... - Il vous faudra nouer un fil sur la petite queue des pommes de pin (ou simplement en entourant la base de celles-ci) pour pouvoir les attacher à la couronne. - Puis, insérez des bouquets de cynorhodons et les chatons de noisetiers.
Il ne vous reste plus qu'à la disposer où bon vous semble.
- Le crochet du cintre peut se replier pour plus de discrétion.
CONSEILS : Pour la base de la couronne, vous pouvez utiliser des rameaux de couleur bleutée, les branches sont souples et tiennent bien dans le temps. Le seul inconvénient est qu'il n'y a pas de longues branches .
Vous pouvez utiliser du thuya ou de l'if, cela fonctionne également très bien.
Arrangez-vous également pour avoir des branches de même épaisseur sans quoi votre couronne ne serait pas uniforme. Le fil doit être de couleur foncée pour rester discret.
Les cynorhodons peuvent être remplacés par des baies de symphorine ou des petites pommes de pommier d'ornement.
Cette couronne sera parfaite pour orner une porte à l'extérieur et simplement posée sur une table de jardin.
INCROYABLE TOUT CE QUE VOUS AVEZ PU TROUVER !!!
MERCI MESDAMES !
timbres, cartes,
tout
Avant l’ère du Père Noël,
le Saint-Nicolas était déjà là : c’est lui qui apportait aux enfants oranges, mandarines, gâteaux et cadeaux.
Cette tradition est encore très présente dans le nord et l’est de la France.
Belgique,
en France,
en Hollande et
en Allemagne
mais pas en Espagne car il fête les Rois Mages en janvier et pas la Saint Nicolas en décembre.
Les enfants gentils reçoivent des friandises et cadeaux tandis que les enfants méchants reçoivent du charbon de la part du père fouettard.
Apparement en Espagne, le charbon est sucré et il se mange.
Donc tous les enfants sont contents, même les méchants!
Saint Nicolas, un saint protecteur, entre autres patronages, des enfants et des écoliers mais aussi des marins
La Saint-Nicolas est une fête mettant en scène NICOLAS de MYRE, ou NICOLAS de BARI dit
Saint Nicolas, récompensant les bons comportements des enfants, et son compagnon à l'allure menaçante, chargé de punir ceux qui n'ont pas été sages.
NICOLAS de MYRE , né à Patara au sud-ouest de l'actuelle TURQUIE ( ASIE MINEURE) entre 250 et 270,
il fut le successeur de son oncle, l'évêque de Myre
C'est une tradition vivace dans plusieurs pays européens, qui se déroule
le 06 décembre ou le 19 décembre pour l'Église orthodoxe.
La Saint-Nicolas est fêtée notamment
aux PAYS-BAS ,
en BELGIQUE,
au LUXEMBOURG ,
en FRANCE ,
en, ALLEMAGNE ,
en RUSSIE ,
en AUTRICHE ,
en ITALIE ,
en CROATIE ,
en SLOVÉNIE , en HONGRIE ,
en POLOGNE ,
en RÉPUBLIQUE TCHÈQUE ,
en LITUANIE ,
en ROUMANIE ,
en BULGARIE ,
en UKRAINE ,
en SLOVAQUIE,
en SERBIE ,
en ALBANIE ,
en GRECE,
à CHYPRE
et dans certains CANTONS SUISSES .
Si les traditions diffèrent selon les régions, un trait commun à ces célébrations est la distribution de cadeaux ou friandises aux enfants.
Saint Nicolas est aujourd'hui le patron de nombreuses corporations ou groupes tels que :
- les enfants,
- les prisonniers,
- les avocats,
- les kinésithérapeutes,
- les ergothérapeutes
- ou encore les célibataires.
- Nicolas est le SAINT PATRON de la région LORRAINE
- et le patron des écoliers,
- des bateliers et
- mariniers,
- des navigateurs d'une manière générale.
LÉGENDE :
" L'histoire des trois enfants sauvés dans le saloir peut être interprétée comme une allégorie de marins sauvés du naufrage, le bac symbolisant le bateau, le sel et la mer.
Tout au long des voies navigables de France sont élevées des chapelles dédiées à saint Nicolas."
En Allemagne, la journée du 6 décembre a été choisie comme le jour de la fête des :
- commerçants,
- des boulangers et
- des marins.
Dans la nuit du 5 au 6 décembre,
le saint passe dans les maisons pour apporter aux enfants sages des friandises :
- fruits secs,
- pommes,
- gâteaux,
- bonbons,
- chocolats
- et de grands pains d'épices.
Dans certaines régions il est accompagné par le Père Fouettard,
qui, vêtu d'un grand manteau noir avec un grand capuchon et de grosses bottes, porte parfois un fouet et un sac.
Il n'a pas le beau rôle puisqu'il menace de distribuer des coups de trique aux enfants qui n'ont pas été sages ou de les emporter dans son sac et qui donne, parfois, ducharbon, des pommes de terre et des oignons ou quiche.
Le Père Fouettard est également souvent représenté avec des cornes et une queue.
LÉGENDE :
Une des légendes universelles du Saint Nicolas de l'Europe de l'Est au Nord,
raconte que l'hiver approchant, trois enfants, partis glaner dans les champs, se perdirent sur le chemin du retour. Attirés par la lumière filtrant des fenêtres d'une maison, ils s'approchèrent et frappèrent à la porte.
L'homme qui leur ouvrit, Pierre Lenoir (Peter Schwartz dans la culture germanique), boucher de son état, accepta de leur donner l'hospitalité pour la nuit.
En fait, sitôt les enfants entrés, il les tua, puis à l'aide de son grand couteau, les coupa en petits morceaux,
pour finalement les mettre dans son saloir (un grand baquet empli de sel), afin d'en faire du petit salé.
Saint Nicolas,
chevauchant son âne, vint à passer par là et frappa à son tour à la porte du boucher.
L'homme, n'osant pas rejeter un évêque, le convia à dîner.
Son invité lui demandant du petit salé, le boucher comprit qu'il était découvert et, pris au piège, avoua tout.
Le saint homme étendit alors trois doigts au-dessus du tonneau de petit salé, reconstituant et ressuscitant
ainsi les trois enfants.
Saint Nicolas enchaîna le boucher à son âne et le garda auprès de lui pour le punir.
Il devint le père Fouettard, être mauvais, dont le rôle est de réprimander les enfants désobéissants et les cancres,
fort de son caractère violent et irascible.
Toujours vêtu de noir, caché sous une cagoule et une épaisse barbe noire, il incarne tout l'opposé de Saint Nicolas, en somme, qui arbore une belle barbe blanche, des vêtements colorés d'évêque (mauve et blanc, avec une crosse, dorée à
l'origine, puis rouge et blanche, ce qui le rapproche du Père Noël actuel (Saint Nikolaus devint Santa Klaus),
et donne toujours l'image d'une personne bienveillante.
Une partie des attributs régionaux de saint Nicolas serait inspirée du dieu scandinave ODIN .
En effet, ce dernier est toujours accompagné de ses deux corbeaux « qui voient tout »,
et de son cheval Sleipnir, tout comme saint Nicolas est dans certaines régions accompagné de son cheval...
GIFS :
LETTRES AU PÈRE NOËL :
PAPIERS NOËL:
ETIQUETTES :
CARTES :
MARQUE -PAGES :
CARTES DE NOËL
carte de voeux en dentelle aux fuseaux
CARTES :
LUTINS et GNOMES :
LUTINS
Merci Victoria
Ho les jolies cartes !
Et les grandes roues, et tout et tout
Cartes de Noël et d' hiver
Rediffusion des sujets présentés en page 37 en 2018 :
LES GRANDES ROUES de NOËL :
De nombreuses villes en EUROPE ont instauré leur marché de Noël avec des Chalets
et parfois des Attractions :
Grande Roue. patinoire éphémère....
Vue de la basilique de Fourvière et la Grande Roue depuis les quais du rhône pour la fête des lumières le 8 décembre 2011
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marché de Noël .Elle prend ses quartiers place de la Réunion
Ce commentaire a été modifié le 01/12/2018 à 15:24
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Lorsque tombe l’hiver et que les jours se font courts,
le temps de l’Avent
apporte cette sereine et discrète lumière qui déjà annonce la joie de Noël.
La coutume de dresser une « couronne de l’Avent »
– quatre cierges sur un cercle de rameaux verts – est une belle évocation de ce mystère de l’Avent.
Selon certaines sources,
la couronne de l'Avent est une tradition pré-chrétienne issue d'Allemagne.
Elle devient chrétienne dès le XVIe siècle.
Selon d'autre sources,
elle fut inventée par un pasteur luthérien (1808-1884).
Éducateur et théologien de Hambourg , il fonde la Mission intérieure d’Allemagne.
Cette institution recueillait des enfants très pauvres dans le Rauhe Haus près de Hambourg, une vieille ferme et il s’occupait d’eux.
- Comme, pendant le temps de l'Avent, ils lui demandaient toujours quand Noël allait enfin arriver,
il fabriqua en 1839 une Couronne de bois, avec vingt petits cierges rouges et quatre grands cierges blancs.
Chaque matin, un petit cierge de plus était allumé et, à chaque dimanche d’Avent, un grand cierge.
Depuis 1860,
l’année où est née officiellement la couronne de l'Avent, on utilise des branches de sapin ;
depuis le début du XXe siècle , elle est devenue en Allemagne une des traditions de Noël.
En Alsace,
elle apparaît entre les deux guerres mondiales, introduite par des mouvements de jeunesse protestants.
En Autriche , la coutume ne s’est introduite qu’après 1945.
Cet usage allemand a été repris dans de nombreux pays.
Dans les églises de rite orthodoxe se trouvent çà et là :
- des couronnes avec six cierges, conformément à une durée plus longue de l'Avent.
D'ailleurs, on ne peut pas exclure au contraire la possibilité de l'origine de l'Église d'Orient.
En effet, c'était exactement le pape saint Grégoire Ier († 604) qui avait importé l'Avent en Occident.
Grégoire Ier, dit le Grand, auteur des Dialogues (né vers 540, mort le 12 mars 604), devient le 64e pape en 590.
Dans un dessin achevé vers 983 et conservé à la bibliothèque d'État de Trèves,
- une couronne de l'Avent est évidente au-dessus du saint pape dictant soit un commentaire théologique,
soit l'introit de l'Avent, Ad te lavavi.
Selon le rite catholique, on bénit la couronne de l'Avent.
Traditionnellement, on allume la couronne de l'Avent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
La couronne de l'Avent, ou plus strictement les quatre bougies, représentent les quatre semaines avant Noël.
La couronne de l'avent :
Elle rappelle que Noël revient chaque année, ainsi que le cycle de la vie après la mort.
On la met sur la porte d’entrée en signe de bienvenue ou sur une table avec 4 bougies.
Chaque dimanche on en allume une de plus.
Plus la fête de Noël approche, plus il y a de lumière.
On allume les bougies les quatre dimanches avant Noël.
La première bougie est allumée le premier dimanche de l'Avent
(Avent et avant sont deux mots de différentes étymologies).
Traditionnellement,
les quatre bougies sont rouges et massives.
- Le premier dimanche, on allume une seule bougie ;
- le deuxième dimanche, l'ancienne bougie et une nouvelle (donc deux),
- le troisième dimanche, les deux anciennes bougies et une nouvelle (donc trois);
- le quatrième dimanche, les trois anciennes et la dernière (donc les quatre).
La difficulté est alors de laisser durer :
- une bougie quatre dimanches,
- une deuxième trois dimanches et
- une troisième deux dimanches,
mais on peut également les remplacer afin d'obtenir chaque dimanche un ensemble homogène :
- les couronnes sont souvent représentées avec les quatre bougies de la même taille allumées,
ce qui n'est possible qu'en changeant les bougies.
On allume toujours
- la quatrième bougie le dimanche précédant le 25 décembre,
même si Noël tombe un dimanche,
contrairement à la vieille tradition de l'Église latine, où la quatrième semaine de l'Avent peut être incomplète.
Cependant, dans certaines régions à tradition germanique comme
l'Alsace,
- la quatrième bougie de l'Avent est souvent allumée le jour de Noël.
.. Ainsi, le premier dimanche de l'Avent le plus avancé est le 3 décembre
(la quatrième bougie sera allumée le dimanche 24, la veille de Noël),
.. et le plus reculé dans l'année, le 27 novembre
(la quatrième bougie sera allumée le dimanche 18, donc 7 jours avant Noël).
La raison est simple :
- on n'allume pas la quatrième bougie à Noël puisqu’il n'y a plus de jours d'attente.
un cintre en métal,
une bobine de fil noir,
une paire de ciseaux,
un sécateur (pour recouper les branches au besoin),
des branches de persistant
(thuya, genévrier, if, buis, eucalyptus...) bien fournies et les plus longues possible,
des cynorhodons,
des petites pommes de pin,
quelques chatons de noisetiers...
Pour commencer votre couronne de Noël :
- Formez un cercle avec le cintre.
- Prenez une première branche et fixez-la à l'aide d'un morceau de fil à la base du crochet du cintre.
- Glissez, à quelques centimètres seulement, une seconde branche sous la première.
- Nouez-les ensemble avec un morceau de fil et faites de même pour les branches suivantes.
- Quand les branches recouvrent la totalité du cintre, nouez le fil de la bobine
(toujours à la base du crochet du cintre)
- et faites tourner la bobine tout le long.
Cette opération permet de bien solidifier l'ensemble et d'obtenir une forme harmonieuse.
Vous pouvez faire plusieurs passages, c'est d'autant mieux pour insérer des garnitures.
Une fois terminé, faites un nœud, toujours au niveau du crochet pour que l'ensemble tienne bien.
Vous pourriez aussi nouer un ruban au niveau du crochet.
À partir de maintenant, place à la créativité ...
- Il vous faudra nouer un fil sur la petite queue des pommes de pin
(ou simplement en entourant la base de celles-ci) pour pouvoir les attacher à la couronne.
- Puis, insérez des bouquets de cynorhodons et les chatons de noisetiers.
Il ne vous reste plus qu'à la disposer où bon vous semble.
- Le crochet du cintre peut se replier pour plus de discrétion.
CONSEILS :
Pour la base de la couronne, vous pouvez utiliser des rameaux de couleur bleutée,
les branches sont souples et tiennent bien dans le temps.
Le seul inconvénient est qu'il n'y a pas de longues branches .
Vous pouvez utiliser du thuya ou de l'if,
cela fonctionne également très bien.
Arrangez-vous également pour avoir des branches de même épaisseur sans quoi votre couronne ne serait pas uniforme.
Le fil doit être de couleur foncée pour rester discret.
Les cynorhodons peuvent être remplacés par des baies de symphorine ou des petites pommes de pommier
d'ornement.
Cette couronne sera parfaite pour orner une porte à l'extérieur et simplement posée sur une table de jardin.