L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et recevant la visite et l'hommage des Rois mages.
Ce jour qui n'est pas férié, est célébré le premier dimanche de janvier sauf si celui-ci est le 1er janvier.
C'est donc le 3 janvier qu'il fallait le fêter, mais sur certains calendriers la date officielle est ce 6 janvier.
À l'origine et jusqu'à la fin du IVe siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne de la « manifestation du Christ dans le monde ».
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre,
l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le XIXe siècle, on l'appelle aussi le Jour des Rois en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois Mages.
Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.
La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle.
La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une. Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël. On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de NOËLpuisqu'originellement, ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus.
On raconte que les Rois Mages partirent depuis l’Est pour rejoindre Bethlehem afin de remettre des cadeaux à l’enfant Jésus. Sur le chemin du retour, ils offrirent des cadeaux aux enfant rencontrés en chemin. C’est donc le matin du 6 janvier (au retour de Bethlehem, ), que les enfants Espagnols reçoivent leurs cadeaux. Avant d’aller au lit, les enfant laissent à côté de la fenêtre une paire de chaussures (pour y mettre les cadeaux), un seau d’eau (pour les chameaux) et de la nourriture pour les Rois mages .
Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées ; le fameux Roscón de Reyes. On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.
Certaines personnes collectionnent les Fèves :
Michele Courseaux, habitante d'Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime), est ce qu'on appelle une fabophile.
Autrement dit, une collectionneuse de fèves.
Depuis plus de 15 ans, elle an a accumulé 10 000 dans ses tiroirs et dans ses vitrines qu'elle n'est pas peu fière de nous montrer.
Ça a commencé enfant,. Je gardais mes fèves dans une boîte et un jour je me suis aperçue que ça existait en série. Donc j'ai ressorti mes fèves et je me suis dit qu'il fallait que je trouve les autres. Michèle Courseaux, fabophile
Oeufs de fabergé, chaussures, voitures, assiettes...
Il y en a pour tous les goûts et pour tous les styles.
Cette nouvelle épiphanie va lui permettre de compléter certaines séries.
Car c'est ce qui intéresse tout fabophile digne de ce nom.
Son mari Roger, qui partage la même passion,ne collectionne par exemple que les crèches.
10 à 12 sujets selon les séries.
Chaque année, 6 000 nouvelles fèves sont crées.
Les collectionneurs n'ont alors que l'embarras du choix. fèves de 2021
Pour Michèle, son dada c'est la vaisselle.
La fabophile normande n'est pas peu fière de nous montrer sa collection de mini-vases de chez Gallet, ou encore les oeufs de Fabergé qu'elle expose en vitrine dans une pièce dédiée à sa passion.
Ses pièces artisanales en porcelaine sont depuis près de 25 ans une référence pour les fabophiles normands, les collectionneurs de fèves. En cette période d'Epiphanie, boulangers et passionnés sont donc ses principaux clients.
Dans son atelier à Sainte-Aresse, près du Havre, Arnold Debris a ainsi imaginé et entièrement conçu des milliers de modèles pour le compte de sa petite entreprise, Midgard Créations .
Sans décalcomanies, ni moules à injection, chaque fève est faite à la main, du moule originel à la mise en couleur, en passant par les différentes cuissons.
Les fèves sont en « biscuit de porcelaine », c'est à dire mates, avec force détails, afin de ne pas noyer le ciselage avec l'émail et de garder toutes les précisions portées sur l'ébauche.
Leurs couleurs sont «naturelles » (couleur du pain, du printemps etc.), le plus souvent en une seule teinte (monochrome); chaque fève demande une vingtaine de manipulations.
Les thèmes retenus sont tournés vers les traditions et cultures architecturales des régions de vente, par exemple les églises et monuments.
Mais aussi des séries plus généralistes :
sculptures, dessins, la production du pain, du vin et du cidre dans les anciens temps, animaliers ( oiseaux, poissons, animaux papillons ), des Zodiaques, corsaires, ou encore des contes célèbres.
Paradoxalement assez peu connu en Normandie, Arnold expédie pourtant ses créations partout en France.
De 150 pièces pour les clubs de fabophiles à des commandes plus importantes de 5000 fèves pour les très grosses boulangeries.
Certaines séries sont parfois dédiées à un seul client boulanger. Avec un thème parfois unique depuis 15 ans : la Normandie et le Havre.
Ah,oui ! Aujourd'hui c'est l'Épiphanie ! Je n'ai pas encore goûté à la galette ni à la brioche... Merci Victoria pour tout ces renseignements et photos
L’épiphanie est une fête chrétienne qui se déroule le 6 janvier.
Auparavant, et jusqu’au IXème siècle, l’Epiphanie était célébrée sous le nom de Théophanie, le jour de Noël.
L’épiphanie, qui vient du grec « apparition », symbolise, dans la Chrétienté, l’arrivée des Rois Mages auprès de l’Enfant-Jésus. Venus de l’Orient. Les 3 Rois Mages ont, selon la Bible, été guidé par l’étoile du Berger pour les mener vers Bethléem, en Galilée, lieu de naissance de l’Enfant-Jésus le 25 décembre précédent.
Les Rois Mages, au nombre de 3, se prénommaient : -Melchior, - Gaspar et - Balthazar.
Lorsqu'ils aperçurent l’Enfant-Jésus, ils s'agenouillèrent devant le nouveau-né et lui offrirent leurs présents :
- Gaspard offrit de l'or, représentant la royauté, - Balthazar offrit la myrrhe, annonçant la souffrance rédemptrice que l'enfant Jésus allait affronter, - et Melchior présenta l'encens, représentant la divinité.
Ces Rois Mages auraient ainsi accompli un long périple pour venir visiter le nouveau-né .
C’est ainsi que les 3 Rois Mages prennent place, le 6 janvier, dans les crèches de début décembre, et qui resteront jusqu’à la Chandeleur, soit le 2 février.
Le jour de l’Epiphanie, partout en France, il est de tradition de tirer les Rois, lors de la traditionnelle galette des Rois.
Avant de découper la BRIOCHE ou la GALETTE des ROIS , quelques règles doivent être respectées : - en effet, selon la tradition,le plus jeune, symbole d’innocence, se met sous la table, avant que ne soit coupée la brioche. Ensuite, c'est à lui que l'on demande de faire la répartition des parts, afin que la fève soient bien répartis au hasard.
Ne pas oublier la « part du pauvre ».
Impossible alors de tricher pour obtenir la fève, pour celles et ceux qui rêvent de couronne, ou la plus grande part, pour les plus gourmands !!
Le roi sera celui qui obtiendra la fève.
Le roi garde son trône toute la journée, mais en contrepartie, celui qui obtient la fève achètera la prochaine brioche !
L’histoire nous remonte que les gens avares, n’hésitaient pas à l’avaler, afin de ne pas avoir à payer la prochaine brioche !
L’épiphanie demeure ainsi une tradition faisant partie intégrante du cycle des fêtes de Noel, qui se termine pour la Chandeleur .
Attention, ne pas oublier en ce jour de l’Epiphanie, d’ajouter dans votre crèche les trois santons représentants les 3 Rois Mages, en première place juste à l’entrée de la crèche, face au nouveau-né !
Le premier timbre de NOËL a été créé en 1898 au Canada et en 20 millions d'exemplaires :
1898: Le Canada émet le premier timbre-poste de Noël au monde en 1898. Également appelé « timbre carte » ou « timbre mappemonde», il s’agit du premier timbre-poste multicolore du Canada. Il a été émis le 7 décembre à la suite de l’adoption, lors d’une conférence tenue à Londres, d’une tarification postale uniforme à la grandeur de l’Empire. Un tarif de 2 ¢ la demi-once (14 grammes) s’applique pour affranchir une lettre et il entre en vigueur le 25 décembre 1898
Le premier timbre-poste de Noël :
Le premier timbre-poste de Noël présente une mappemonde sur laquelle l’ensemble des territoires et possessions de l’Empire britannique est indiqué en rouge.
Il a été émis à la suite de l’adoption, lors d’une conférence tenue à Londres, d’une tarification postale uniforme à la grandeur de l’Empire.
Un tarif de 2 la demi-once (14 grammes) s’applique pour affranchir une lettre et il entre en vigueur le 25 décembre 1898.
Au Canada, plusieurs désirent participer activement aux affaires de l’Empire britannique parce que l’expansionnisme américain suscite des craintes réelles. À l’époque, le Canada et les États-Unis sont en litige relativement aux frontières de l’Alaska. La Grande-Bretagne, désireuse de pouvoir compter sur les ressources humaines et financières des membres de son empire, encourage une telle participation. L’appui militaire du Dominion à la guerre des Boers qui éclate en Afrique du Sud en 1899 s’inscrit dans la « logique de l’alliance impériale ».
C’est ainsi animé par la fièvre impérialiste de la fin du XIXe siècle que William Mulock, ministre des Postes du Canada, s’attaque à la conception d’un timbre à la mesure du grand projet postal impérial devant concourir au renforcement de l’Empire britannique, et ce, malgré le désaccord de certaines colonies dont l’Australie qui affirme que l’adoption d’un tarif universel empiète sur l’autorité locale.
Le 25 décembre 1898, le timbre impérial est émis par le ministère canadien des Postes.
Certains pensent que cette date a été choisie conjointement par le duc de Norfolk, président de la Conférence coloniale de 1897, et la reine Victoria afin de souligner l’anniversaire du prince de la paix, c’est-à-dire Jésus, l’enfant de Noël.
D’autres croient plutôt à une manœuvre politique de la part de Mulock qui aurait eu recours à la mention Xmas 1898 pour apaiser les colonies opposées à la réduction du tarif postal.
Pour souligner la grandeur impériale britannique, les artisans de ce timbre y ont inscrit la phrase : We hold a vaster empire than has seen. Cette phrase provient de l’ode A song of Empire composée par sir Lewis Morris, le 20 juin 1887, à l’occasion du jubilé de la reine Victoria.
Enfin, la première lettre portant le timbre impérial oblitéré au bureau de poste d’Ottawa fut envoyée par Mulock au duc de Norfolk, le jour de Noël 1898. Mulock y écrit que les mécontents concernant la nouvelle tarification se plaisent à nommer la nouvelle émission le: has been stamp (timbre désuet), allusion à la désuétude dans laquelle, selon eux, l’impérialisme plonge le Canada.
Quoi qu’il en soit, ce timbre demeure l’un des plus populaires au Canada et il est reconnu mondialement par les collectionneurs pour ses spécificités. Stéphanie Ouellet
Ce commentaire a été modifié le 21/12/2020 à 15:10
L'Épiphanie est une fête chrétienne qui célèbre le Messie venu et incarné dans le monde et
recevant la visite et l'hommage des Rois mages.
Ce jour qui n'est pas férié, est célébré le premier dimanche de janvier sauf si celui-ci est le 1er janvier.
C'est donc le 3 janvier qu'il fallait le fêter, mais sur certains calendriers la date officielle est ce 6 janvier.
À l'origine et jusqu'à la fin du IVe siècle, l'Épiphanie est la grande et unique fête chrétienne de la
« manifestation du Christ dans le monde ».
Depuis l'introduction d'une fête de la Nativité (Noël) le 25 décembre,
l'Épiphanie met l'accent sur des sens spécifiques selon les confessions et les cultures.
Depuis le XIXe siècle, on l'appelle aussi le Jour des Rois en référence directe à la venue et à l'adoration des Rois Mages.
Dans de nombreux villages, on allume encore les "feux des rois" rappelant ceux qui, dit la légende, brûlèrent cette nuit-là à Bethléem pour cacher l'Étoile au roi Hérode.
La galette des rois, est une tradition typiquement française qui avait déjà cours au XIVe siècle.
La galette était partagée en autant de portions que de convives, plus une.
Cette portion supplémentaire, appelée "part du Bon Dieu" ou "part de la Vierge", était destinée au premier pauvre qui se présenterait.
En Espagne, c'est le jour de l'Epiphanie que les enfants reçoivent les cadeaux et non à Noël.
On profite de ce "Jour des 3 Rois" pour échanger les cadeaux de NOËLpuisqu'originellement,
ce sont les rois mages qui apportèrent des présents 12 nuits après la naissance de l'enfant Jésus.
On raconte que les Rois Mages partirent depuis l’Est pour rejoindre Bethlehem afin de remettre des cadeaux à l’enfant Jésus.
Sur le chemin du retour, ils offrirent des cadeaux aux enfant rencontrés en chemin.
C’est donc le matin du 6 janvier (au retour de Bethlehem, ), que les enfants Espagnols reçoivent leurs cadeaux.
Avant d’aller au lit, les enfant laissent à côté de la fenêtre une paire de chaussures (pour y mettre les cadeaux),
un seau d’eau (pour les chameaux) et de la nourriture pour les Rois mages .
Pour cette occasion, on confectionne un pain en forme de couronne parfumé de zestes de citron et d'orange, brandy et eau de fleur
d'oranger, décoré de fruits confits et d'amandes effilées ; le fameux Roscón de Reyes.
On y glisse une pièce d'argent, une figurine chinoise ou un haricot sec.
Certaines personnes collectionnent les Fèves :
Michele Courseaux, habitante d'Allouville-Bellefosse (Seine-Maritime), est ce qu'on appelle
une fabophile.
Autrement dit, une collectionneuse de fèves.
Depuis plus de 15 ans, elle an a accumulé 10 000 dans ses tiroirs et dans ses vitrines qu'elle n'est pas peu fière de nous montrer.
Oeufs de fabergé, chaussures, voitures, assiettes...
Il y en a pour tous les goûts et pour tous les styles.
Cette nouvelle épiphanie va lui permettre de compléter certaines séries.
Car c'est ce qui intéresse tout fabophile digne de ce nom.
Son mari Roger, qui partage la même passion,ne collectionne par exemple que les crèches.
10 à 12 sujets selon les séries.
Chaque année, 6 000 nouvelles fèves sont crées.
Les collectionneurs n'ont alors que l'embarras du choix.
Pour Michèle, son dada c'est la vaisselle.
La fabophile normande n'est pas peu fière de nous montrer sa collection de mini-vases de chez Gallet, ou encore les oeufs de Fabergé qu'elle expose en vitrine dans une pièce dédiée à sa passion.
Pour compléter ces séries, Michèle parcourt les salons spécialisés.
Elle fait également partie de l'ASSOCIATION des FABOPHILES FRANÇAIS .
«Cette association nous procure tous les ans un répertoire avec toutes les nouvelles fèves sorties dans l'année.
C'est grâce à ce répertoire que nous pouvons terminer nos séries.»
"Chaque année en Champagne, il y a ce que l'on appelle l'Assemblée Générale.
On peut y trouver et échanger des fèves qui nous manquent."
Un concours y est organisé.
Chaque participant doit présenter 4 séries.
Michèle en a gagné déjà plusieurs.
A la clés, un panier remplis de fèves, "une dizaine en tout et quelques séries".
LE DERNIER FABRICANT NORMAND DE FÈVES ARTISANALES :
A Sainte Adresse, près du Havre, est installé le dernier fabricant artisanal de fèves en porcelaine de Normandie.
Un travail de grande minutie.
Ses pièces artisanales en porcelaine sont depuis près de 25 ans une référence pour les fabophiles normands,
les collectionneurs de fèves.
En cette période d'Epiphanie, boulangers et passionnés sont donc ses principaux clients.
Dans son atelier à Sainte-Aresse, près du Havre,
Arnold Debris a ainsi imaginé et entièrement conçu des milliers de modèles pour le compte de sa petite entreprise, Midgard Créations .
Sans décalcomanies, ni moules à injection,
chaque fève est faite à la main, du moule originel à la mise en couleur, en passant par les différentes cuissons.
Les fèves sont en « biscuit de porcelaine »,
c'est à dire mates, avec force détails, afin de ne pas noyer le ciselage avec l'émail et de garder toutes les précisions portées sur l'ébauche.
Leurs couleurs sont «naturelles » (couleur du pain, du printemps etc.), le plus souvent en une seule teinte (monochrome);
chaque fève demande une vingtaine de manipulations.
Les thèmes retenus sont tournés vers les traditions et cultures architecturales des régions de vente,
par exemple les églises et monuments.
Mais aussi des séries plus généralistes :
sculptures,
dessins,
la production du pain,
du vin et du cidre dans les anciens temps,
animaliers ( oiseaux, poissons, animaux papillons ),
des Zodiaques,
corsaires, ou encore
des contes célèbres.
Paradoxalement assez peu connu en Normandie,
Arnold expédie pourtant ses créations partout en France.
De 150 pièces pour les clubs de fabophiles à des commandes plus importantes de 5000 fèves pour les très grosses boulangeries.
Certaines séries sont parfois dédiées à un seul client boulanger.
Avec un thème parfois unique depuis 15 ans :
la Normandie et le Havre.
Aujourd'hui c'est l'Épiphanie !
Je n'ai pas encore goûté à la galette ni à la brioche...
Merci Victoria pour tout ces renseignements et photos
Auparavant, et jusqu’au IXème siècle, l’Epiphanie était célébrée sous le nom de Théophanie, le jour de Noël.
L’épiphanie, qui vient du grec « apparition », symbolise, dans la Chrétienté, l’arrivée des Rois Mages auprès de l’Enfant-Jésus. Venus de l’Orient.
Les 3 Rois Mages ont, selon la Bible, été guidé par l’étoile du Berger pour les mener vers Bethléem, en Galilée, lieu de naissance de l’Enfant-Jésus le 25 décembre précédent.
Les Rois Mages, au nombre de 3, se prénommaient :
-Melchior,
- Gaspar et
- Balthazar.
Lorsqu'ils aperçurent l’Enfant-Jésus, ils s'agenouillèrent devant le nouveau-né et lui offrirent leurs présents :
- Gaspard offrit de l'or, représentant la royauté,
- Balthazar offrit la myrrhe, annonçant la souffrance rédemptrice que l'enfant Jésus allait affronter,
- et Melchior présenta l'encens, représentant la divinité.
Ces Rois Mages auraient ainsi accompli un long périple pour venir visiter le nouveau-né .
C’est ainsi que les 3 Rois Mages prennent place,
le 6 janvier, dans les crèches de début décembre, et qui resteront jusqu’à la Chandeleur, soit le 2 février.
Le jour de l’Epiphanie, partout en France, il est de tradition de tirer les Rois, lors de la traditionnelle galette des Rois.
Avant de découper la BRIOCHE ou la GALETTE des ROIS ,
quelques règles doivent être respectées :
- en effet, selon la tradition,le plus jeune, symbole d’innocence, se met sous la table, avant que ne soit coupée la brioche.
Ensuite, c'est à lui que l'on demande de faire la répartition des parts, afin que la fève soient bien répartis au hasard.
Ne pas oublier la « part du pauvre ».
Impossible alors de tricher pour obtenir la fève, pour celles et ceux qui rêvent de couronne, ou la plus grande part, pour les plus gourmands !!
Le roi sera celui qui obtiendra la fève.
Le roi garde son trône toute la journée, mais en contrepartie, celui qui obtient la fève achètera la prochaine brioche !
L’histoire nous remonte que les gens avares,
n’hésitaient pas à l’avaler, afin de ne pas avoir à payer la prochaine brioche !
L’épiphanie demeure ainsi une tradition faisant partie intégrante du cycle des fêtes de Noel, qui se termine pour la Chandeleur .
Attention, ne pas oublier en ce jour de l’Epiphanie, d’ajouter dans votre crèche les trois santons représentants les 3 Rois Mages, en
première place juste à l’entrée de la crèche, face au nouveau-né !
1898:
Le Canada émet le premier timbre-poste de Noël au monde en 1898.
Également appelé « timbre carte » ou « timbre mappemonde»,
il s’agit du premier timbre-poste multicolore du Canada.
Il a été émis le 7 décembre à la suite de l’adoption, lors d’une conférence tenue à Londres, d’une tarification postale uniforme à la grandeur de l’Empire.
Un tarif de 2 ¢ la demi-once (14 grammes) s’applique pour affranchir une lettre et
il entre en vigueur le 25 décembre 1898
Le premier timbre-poste de Noël :
Le premier timbre-poste de Noël présente une mappemonde sur laquelle l’ensemble des territoires et possessions de
l’Empire britannique est indiqué en rouge.
Il a été émis à la suite de l’adoption, lors d’une conférence tenue à Londres, d’une tarification postale uniforme à la grandeur de l’Empire.
Un tarif de 2 la demi-once (14 grammes)
s’applique pour affranchir une lettre et il entre en vigueur le 25 décembre 1898.
Au Canada, plusieurs désirent participer activement aux affaires de l’Empire britannique parce que l’expansionnisme américain suscite des craintes réelles.
À l’époque, le Canada et les États-Unis sont en litige relativement aux frontières de l’Alaska.
La Grande-Bretagne, désireuse de pouvoir compter sur les ressources humaines et financières des membres de son empire, encourage une telle participation.
L’appui militaire du Dominion à la guerre des Boers qui éclate en Afrique du Sud en 1899 s’inscrit dans la
« logique de l’alliance impériale ».
C’est ainsi animé par la fièvre impérialiste de la fin du XIXe siècle que William Mulock, ministre des Postes du Canada, s’attaque à la
conception d’un timbre à la mesure du grand projet postal impérial devant concourir au renforcement de l’Empire britannique,
et ce, malgré le désaccord de certaines colonies dont l’Australie qui affirme que l’adoption d’un tarif universel empiète sur l’autorité locale.
Le 25 décembre 1898, le timbre impérial est émis par le ministère canadien des Postes.
Certains pensent que cette date a été choisie conjointement par le duc de Norfolk, président de la Conférence coloniale de 1897, et la reine Victoria afin de souligner l’anniversaire du prince de la paix,
c’est-à-dire Jésus, l’enfant de Noël.
D’autres croient plutôt à une manœuvre politique de la part de Mulock qui aurait eu recours à la mention Xmas 1898 pour apaiser les colonies opposées à la réduction du tarif postal.
Pour souligner la grandeur impériale britannique, les artisans de ce timbre y ont inscrit la phrase :
We hold a vaster empire than has seen.
Cette phrase provient de l’ode A song of Empire composée par sir Lewis Morris, le 20 juin 1887, à l’occasion du jubilé de
la reine Victoria.
Enfin, la première lettre portant le timbre impérial oblitéré au bureau de poste d’Ottawa fut envoyée par Mulock au duc de Norfolk,
le jour de Noël 1898.
Mulock y écrit que les mécontents concernant la nouvelle tarification se plaisent à nommer la nouvelle émission le:
has been stamp (timbre désuet),
allusion à la désuétude dans laquelle, selon eux, l’impérialisme plonge le Canada.
Quoi qu’il en soit, ce timbre demeure l’un des plus populaires au Canada et il est reconnu mondialement par
les collectionneurs pour ses spécificités.
Stéphanie Ouellet
Merci