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Par Victoria il y a 6 années 5 mois
08/08/2020 - 21:10
Journée internationale du chat  
04/08/2020 - 22:18
30/07/2020 - 13:05
Très beau travail de recherche.Félicitations et merci de faire connaître ces petits bouts d'histoire très bien documentés
29/07/2020 - 21:22
Merci Mesdames, j'apprend beaucoup de choses qui m'étaient inconnues jusqu'à ce jour
29/07/2020 - 19:45
                                                        
 29 JUILLET: JOURNEE INTERNATIONALE  DU TIGRE
Ce commentaire a été modifié le 29/07/2020 à 20:16
20/07/2020 - 10:58
ENTIÈREMENT D'ACCORD AVEC TOI VIOLETTA.
20/07/2020 - 10:17
Bien intéressant ce sujet en complément de celui d'avant
Bonne journée.
19/07/2020 - 18:07
ROSE  BERTIN

Rose Bertin, ou encore « Mademoiselle Martin »,
de vrai nom Marie-Jeanne Bertin , née à Bellancourt à côté d' Abbeville ,
le  02 juillet 1747
et morte à Épinay-sur-Seine le 21 septembre 1813 , est une marchande de modes


Fille de Nicolas Bertin, cavalier de la maréchaussée d'origine picarde, et de Marie-Marguerite Méquignon, garde-malade,
la future Rose Bertin part à Paris dès seize ans pour travailler comme modiste au Trait Galant, sous les ordres de Mlle Pagelle* ,
maison qui fournissait Marguerite de Rancurel de la Saune, maitresse d'un prince du sang, le comte de Charolais* et mère de ses deux filles.
Comme cette dernière passa commande au  Trait Galant des robes de mariage de ses deux filles, Rose Bertin, chargée de la livraison, rencontra à cette occasion la princesse douairière de Conti, elle aussi princesse du sang, qui devint sa première protectrice.

(
Mademoiselle Pagelle, morte 1774, est une marchande de modes, modiste et couturière française.)
(
Charles de Bourbon, comte de Charolais, né à Versailles le 19 juin 1700, mort à Paris le 23 juillet 1760, est un prince du sang français du XVIIIe siècle.)


En 1770 , elle ouvre son propre magasin de modes à l'enseigne « Le Grand Mogol », dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré,à Paris (ultérieurement transféré au n° 26 de la rue de Richelieu   — rue de la Loi de 1793 à 1806 — à Paris, immeuble dont elle se porte acquéreur le 24 avril 1789 et qu'elle conservera jusqu'à sa mort).

Sa créativité et son sens des affaires font que son activité se développe rapidement et emploie bientôt trente salariées et cent-vingt fournisseurs.
     Elle allège les silhouettes, avec des paniers * plus légers et moins encombrants, lance la mode champêtre, les robes de mousseline et les robes de grossesse.
( Les paniers sont un sous-vêtement porté au XVIIIe siècle par les femmes pour soutenir leurs jupes. Très larges sur les côtés,
plats devant et derrière, ils donnent à la silhouette une forme extrêmement différente de ce que sera, au siècle suivant, la crinoline
arrondie en cloche, bien que leur but soit le même : accentuer les courbes féminines naturelles en élargissant visuellement les hanches
afin d'affiner la taille.)


Sa clientèle est essentiellement aristocratique.

Robe à la française sur grand panier  :


Louise Marie Adélaïde de Bourbon *,duchesse de Chartres, la présente à celle qui est depuis un jour reine, le 11 mai 1774, à Marly , alors que Louis XV vient d'expirer.
( Louise-Marie-Adélaïde de Bourbon, dite « Mademoiselle d'Ivry » puis « Mademoiselle de Penthièvre »,
duchesse de Chartres (1769-1785) puis duchesse d'Orléans (1785-1821), est une princesse française membre de la maison de Bourbon née à Paris à l'Hôtel de Toulouse le 13 mars 1753 et morte au château d'Ivry-sur-Seine le 23 juin 1821.)


Elle jouit de la faveur de la Reine de France Marie-Antoinette * qui trouve en elle sa « ministre des modes » ;

elle est d'ailleurs jalousée de sa proximité avec la souveraine.
( Marie-Antoinette de Habsbourg-Lorraine, née le 2 novembre 1755 à Vienne en Autriche et morte guillotinée le 16 octobre 1793 sur la place de la Révolution à Paris, est reine de France et de Navarre de 1774 à 1791, puis reine des Français de 1791 à 1792. Elle est la dernière reine de l’Ancien Régime.)
« ministre des modes »

Cette jeune femme qui vient du bas-peuple peut être considérée comme une entrepreneuse avant l'heure, ne devant sa réussite qu'à son talent ; en outre, les métiers de conception de mode sont surtout à l'époque une affaire d'hommes :

-    Rose Bertin inaugure avant l'heure ainsi l'ère des créatrices de mode, qui prendra son essor le siècle suivant
.

Elle achève la révolution opérée dans les modes par Madame de Pompadour *et Madame du Barry*.
(Jeanne-Antoinette Poisson, marquise de Pompadour, duchesse de Menars, naît le 29 décembre 1721 à Paris et meurt le 15 avril 1764 à Versailles. Introduite à la cour par relations, elle est remarquée par le roi Louis XV et devient sa maîtresse-en-titre, de 1745 à 1751. Elle est également la conseillère du monarque et reste influente comme favorite jusqu'à son décès.)
(
Jeanne Bécu, dite aussi Mademoiselle de Vaubernier, devenue par mariage comtesse du Barry, née le 19 août 1743 à Vaucouleurs, et morte guillotinée le 8 décembre 1793 à Paris, fut la dernière favorite du roi Louis XV de 1768 à 1774.)
marquise de Pompadour

Elle se voit bientôt réclamée dans toutes les cours d’Europe.



Les modes explosent de diversité et d’invention (coiffure à la belle poule, pouf aux sentiments, chapeau feu l’Opéra, à la Montgolfier ou à la Philadelphie…).

Pouf à la belle poule

Chapeaux à la Rose Bertin


Elle devient une proche de la reine Marie-Antoinette .
Elle lui conseille notamment, quand celle-ci ne parvient pas à avoir d'enfant, d'effectuer le pèlerinage de Notre-Dame de Monflières, petit hameau dépendant du village de Bellancourt *, près de sa ville natale d'Abbeville.

(Bellancourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.)
Marie-Antoinette


Pendant la Révolution française , le destin de Rose Bertin et de Marie-Antoinette suivent des routes parallèles, se rejoignent à Versailles et se séparent sur la  place de la Révolution, en octobre 1793.
Elle est accusée d'entretenir les passions dispendieuses de l'ancienne souveraine.

Pendant la Terreur,  Bertin détruit tous ses livres de caisse et ses factures.
Elle continue à travailler et n'émigre qu'au dernier moment en Angleterre.

Elle revient en 1794,  elle retourne à Paris et récupère ses biens, dont ses ateliers du 26 rue de Richelieu (renommée rue de la Loi) ainsi que sa maison d'Épinay -sur-Seine (qu'elle surnomme le « pavillon Béatus ») où elle décide de rester un an plus tard,
mais le Premier Empire * ne lui permet pas de retrouver son succès d'antan.
( le Premier Empire français, ou simplement « Premier Empire », est le régime impérial de la France du 18 mai 1804, date de la proclamation de Napoléon Bonaparte Empereur des Français par senatus consulte, jusqu'à sa première abdication le 4 avril 1814, puis de son retour à Paris le 20 mars 1815 jusqu'à la séparation de la Commission Napoléon II le 7 juillet 1815. Il fait suite au Consulat sous la Première République, est entrecoupé par la Première Restauration avant le rétablissement de son autorité lors des Cent-Jours, et est suivi par la Seconde Restauration.)

Située au bord du fleuve à Épinay-sur-Seine, la maison peut être aperçue depuis l'île Saint-Denis, à la droite de la mairie d'Épinay.
Un an plus tard, elle décide de rester en France, à Épinay-sur-Seine, mais ne rencontre plus le même succès.

Elle meurt en 1813, en étant restée officiellement célibataire.

 
19/07/2020 - 14:35
Très intéressant. J'avais oublié les Muscadins.
Je ne mettrais pas ' de guillotine ' aux oreilles.
19/07/2020 - 08:10
Coucou et merci Victoria, pour tous ces renseignements, très intéressants !!!