Coucou et merci Victoria pour tous ces renseignements et photos de ces gentils animaux. Bonne journée et gros bisous...Bon courage aussi ! je pense très fort à toi.
Les infections respiratoires aiguës dans le monde Depuis janvier 2020, le Covid-19 fait beaucoup parler de lui. Il faut se rappeler et prendre conscience qu'il n’est malheureusement pas le seul à causer des décès dans le monde.
Le monde a vécu quelques épidémies et pandémies depuis de nombreuses années comme le : - SRAS-CoV, - le Mers-CoV, - ou Ebola.
Et n’oublions pas que : - les infections à pneumocoques, - la grippe ou - la coqueluche entraînent tous les ans de nombreux décès dans le monde.
Quelques définitions:
- Une épidémie est l’apparition et la propagation d’une maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un même endroit un grand nombre de personnes. - Si cette épidémie se répand sur une large zone géographique, on parle alors de pandémie. - Le taux de létalité c’est le nombre de personnes qui, ayant contracté une maladie,meurent de cette maladie pour 1000 personnes, pour une année donnée.
Petit retour surles épidémies et pandémies précédentes dues à des infections respiratoires - Le SRAS-CoV, le coronavirus responsable du syndrome respiratoire aigu sévère a émergé en 2002 en Chine et a diffusé rapidement dans 30 pays. Cette pandémie a duré 7 mois et a pris fin grâce à des mesures de prévention et contrôle drastiques. Le taux de létalité était de 9,6%.
- Le Mers-CoV a été identifié en 2012 au Moyen Orient. Ce virus continue de sévir, il a un taux de létalité proche de 35% chez les cas détectés. L’enjeu actuel de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est decontenir l’épidémie.
La maladie à virus Ebola a été déclaré en 2014 dans 3 pays d’Afrique de l’Ouest. L’épidémie a été levée par l’OMS en mars 2016. Elle s’est terminée avec plus de 280 000 cas rapportés dont 11 310 décès.
Les infections respiratoires aigües qui continuent de faire des décès tous les ans :
- Les infections à pneumocoques sont invasives et peuvent être graves. Les pneumocoques présentent une diversité de plus de 90 sérotypes.
Les vaccins anti-pneumococciques ciblent les pneumocoques d’une vingtaine de sérotypes impliqués majoritairement dans les infections invasives. La mortalité varie de 10% à 30% selonl’âge et d’autres facteurs de risques. Selon l’OMS, plus de 800 000 enfants de moins de 5 ans en meurent chaque année dans le monde.
- La grippe est une épidémie saisonnière qui fait en moyenne 10000 morts par an en France malgré le vaccin et les traitements qui existent. Les virus grippaux sont répartis en deux types : -le A et - le B. Les virus grippaux ont une variabilité génétique importante surtout pour le virus de type A qui a été responsable de : - la grippe A(H1N1) dite « grippe espagnole »(1918-1958), - virus A(H2N2) dite « grippe asiatique »(1958) ou encore - au dernier virus A(H1N1) pdm09 qui résultait de la combinaison de différents virus grippaux d’origine aviaire, porcine ou humaine (2009).
- La coqueluche est une infection de l’arbre respiratoire inférieur mais d’évolution longue et hautement contagieuse. Le nombre de cas à fortement diminué depuis l’introduction du vaccin mais elle est encore à l’origine de 300000 décès par an dans le monde.
Les infections respiratoires aigües ne représentent qu’une partie des épidémies ou des pandémies auxquelles le monde a déjà réussi à faire face, en les éradiquant pour certaineset en les réduisant pour d’autres.
Veillez à respecter ce que les autorités en corrélation avec les experts scientifiques vous demandent pour réussir à sortir de cette pandémie au plus vite.
Pourquoi le confinement est-il important en cette période d’état d’urgence sanitaire ? En l’absence de véritable traitement et de vaccin, le confinement est le seul moyen efficace pour freiner cette pandémie.
Ce qui est important de savoir c’est que certaines personnes sont atteintes du coronavirus et ne présentent pas ou peu de symptômes.
Mais ces personnes sont contagieuses et sont susceptibles de transmettre le coronavirus.
Le confinement permet aussid’éviter un emballement des cas et surtout des cas graves qui entrainerait la saturation des services de soins. La saturation des services de soins pourrait conduire à une surmortalité très importante.
Comment faire pourvivre le mieux possible ce confinement ? Afin de vivre au mieux ce confinement, voici quelques petits conseils à mettre en place à la maison.
L’objectif de tous les jours est d’avoir des moments plaisirs seuls ou en famille, faites preuve d’imagination !
Ce confinement est peut-être le moment de prendre plus contact avec la famille, les amis par téléphone, par message… pour parler un petit peu du coronavirus mais surtout de la vie en générale.
Profitez-en pour faire un point sur votre développement personnel, vos ambitions, les accomplissements de vos vies…
Continuez à garder un rythme de vie normal : levez-vous à l’heure habituelle, habillez-vous, … faites comme si vous alliez avoir une journée normale.
Si vous avez la possibilité de faire du télétravail, organisez votre espace de travail, respectez vos heures, ne vous laissez pas absorber par celui-ci.
En ce qui concerne les médias, les publications sur les réseaux sociaux… faites un tri dans les informations, refusez-vous à avoir des ruminations anxiogènes, relativisez et passez à un moment plaisir !
Panda géant, lynx, scarabée pique-prune, chouette tachetée,hérisson ,koala , grizzli, … Toutes ces espèces à priori très différentes ont un point commun : - ce sont des espèces « parapluies ».
Ce concept utilisé en écologie sert à désigner les espèces dont la large étendue du territoire permet la protection d’un habitat important et des êtres vivants qui y habitent.
Par exemple, pour protéger efficacement la BALEINE à BOSSE , il faut prendre en compte la diversité des écosystèmes qu’elle traverse lors de ses migrations. Par conséquent, la protéger permet de sauvegarder les milliers de poissons, micro-organismes et algues qu'elle croise sur son chemin.
Dans l’estuaire de la Gironde : - la protection de l’ESTURGEON a servi d'argument pour empêcher des projets d’extraction de granulat dans le fleuve. La raison ? Ce poisson se nourrit de vers évoluant dans les sédiments de la Gironde Si ces vers venaient à disparaître, la survie de l'esturgeon serait compromise. Ainsi, la protection de l’esturgeon en a fait une espèce parapluie pour les écosystèmes cachés dans les fonds du fleuve
Tout comme la protection du CASTOR d' EUROPE a permis d’éviter l’artificialisation d’écosystèmes aquatiques.
Des ONG, à l’image du Fond mondial pour la nature (WWF), utilisent aussi l’image d’espèces parapluies emblématiques afin de mener des campagnes de sensibilisation du grand public à la conservation de la nature.
PANDAS, KOALAS,OURS BLANCS....beaucoup de ces espèces sont ainsi choisis pour leur charisme, leur capital sympathie, leur capacité à émouvoir en images ou grâce à des produits dérivés comme les peluches. Ces campagnes de communication qui aboutissent à la protection de ces « stars » animales ont des répercussions sur l'état d'espèces moins emblématiques qui partagent leurs écosystèmes.
« Une critique récurrente faite au concept d’espèce parapluie c’est : « pourquoi sensibilise-t-on sur cette espèce plutôt que sur une espèce accompagnatrice ? », détaille Benoît Sautour, professeur d’écologie à l’université de Bordeaux. « A titre personnel, je ne suis pas très gêné par cela. Si on sensibilise à partir d’une espèce emblématique, on peut expliquer les liens qu’elle entretient avec les autres espèces de son écosystème. » Et, pourquoi pas, rendre emblématique un animal ou une plante qui étaient par le passé inconnue.
Merci Victoria pour toutes ces informations !!!! Mais alors pourquoi tant d'affolement pour ce corona virus ???? il est vrai que ce n'est pas encore fini!!! Attendons les résultats quand tout sera terminé !!!!
Grippe de 1968 : un million de morts dans l'indifférence générale Cette "grippe de Hong Kong" a fait plus de 30 000 morts en France à la fin de l'année 1969.
Si elle impressionne et inquiète par son ampleur, la pandémie de Covid-19 n’a pas (encore) atteint le niveau de celle considérée comme la première pandémie de l’ère moderne. A la fin des années 1960, la "grippe de Hong Kong" a en effet provoqué la mort d'un million de personnes à travers le monde, selon les estimations de l'OMS.
En comparaison, le Covid-19 a tué plus de 100 000 personnes, selon les estimations de l'AFP, à partir des bilans officiels des pays.
La "grippe de Hong Kong" Apparue d’abord en Chine, en juillet 1968, la maladie s’est diffusée à Hong Kong massivement. Ce sont ensuite les soldats américains stationnés au Vietnam qui l’ont importée aux Etats-Unis, où elle y fait 50 000 morts en trois mois. Puis la vague épidémique déferle en Europe en 1969. La France n'est pas épargnée et 31 226 personnes trouvent la mort en l'espace de deux mois. 25 000 personnes meurent en France, sur le seul mois de décembre 1969 C’est la troisième épidémie la plus meurtrière du XXe siècle - après la "grippe espagnole", qui a fait entre 20 et 40 millions de morts à la fin des années 1910, et - la "grippe asiatique" et ses 2 millions de morts en 1957.
Et pourtant, elle a très largement été oubliée Un non-événement pour l'opinion publique, mais aussi pour les pouvoirs publics et le milieu scientifique. Et pour cause : cette épidémie a été grandement minimisée à l'époque des faits.
En France, lorsque la maladie arrive à la fin de l'année 1969, elle affecte directement les services publics. - Des trains sont à l'arrêt par manque de conducteurs et des écoles ferment par manque de professeurs. - Mais dans les médias, on est bien loin de la médiatisation actuelle de la crise du coronavirus.
En effet, comme le rapporte Libération,un article du Monde daté du 3 décembre 1969 parle en ces termes de la maladie : - "La vague de froid qui a récemment recouvert la France a provoqué plusieurs épidémies de grippe, affectant notamment le sud-ouest." Aux Etats-Unis, pourtant, la maladie a déjà fait 50 000 morts. Sur le terrain, la situation en France est pourtant éloquente. Dans un article de Libération paru en 2005, l'ancien chef du service d'infectiologie du centre hospitalo-universitaire de Nice, le professeur Pierre Dellamonica, livrait un témoignage glaçant : «On n'avait pas le temps de sortir les morts. On les entassait dans une salle au fond du service de réanimation. Et on les évacuait quand on pouvait, dans la journée, le soir. Les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique. Ils mouraient d'hémorragie pulmonaire, les lèvres cyanosées, tout gris. Il y en avait de tous les âges, 20, 30, 40 ans et plus. Ça a duré dix à quinze jours, et puis ça s'est calmé. Et étrangement, on a oublié» Pr Pierre Dellamonica, à l'époque externe dans le service de réanimation du professeur Jean Motin, à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon
Du côté des politiques français, encéphalogramme plat. « Le ministère de la Santé ne s'est pas alarmé de la situation dans le monde au cours de l'année 1969. Ce n'est qu'en décembre, au moment où les décès se font les plus nombreux, que l'alerte est vraiment donnée » : Patrice Bourdelais, historien des épidémies
Pourquoi une telle non-action ? La faute à un agenda politique chargé probablement. La France gère encore les retombées de Mai-68 ; le président George Pompidou est élu en juin 1969 ; de Gaulle a démissionné quelques mois plus tôt... La France regarde ailleurs, et le monde aussi : guerre du Vietnam, guerre du Biafra, premiers pas de l'homme sur la Lune, Printemps de Prague... Le monde politique semble néanmoins s'être ensuite réveillé. "C'est après cette crise que les autorités sanitaires et les laboratoires ont commencé à produire massivement des vaccins, notamment contre la grippe, et ont incité les personnes âgées à se faire vacciner", explique l'historien. C'est aussi après cette crise qu'ont été créés les Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog)... Quoique 14 plus tard, en 1984. Mieux vaux tard que jamais.»
Si les médias et les politiques n'ont pas pris la mesure de la crise de l'époque, les scientifiques n'ont pas non plus comblé ce vide. En octobre 1969, l’Organisation mondiale de la Santé est réunie à Atlanta,aux Etats-Unis. Objet de cette conférence internationale : "la grippe de Hong Kong". Les scientifiques estiment alors que la pandémie est finie. « En France il n’y a pas de véritable épidémie. En Europe non plus. Il n’y a pas lieu de s’affoler. Cette épidémie évoluera certainement comme une épidémie saisonnière assez banale» Dr Geneviève Cateigne, à la réunion de l'OMS en octobre 1969
C'est pourtant après cette date que l'épidémie fera plus de 30 000 morts dans l'Hexagone.
Pour rappel, la grippe saisonnière fait environ 10 000 morts chaque année.
Preuve supplémentaire que le monde scientifique a délaissé pendant de nombreuses années l'étude de cette pandémie, il a fallu attendre 2003 et les travaux de l’épidémiologiste français Antoine Flahault (Inserm) pour en connaître le bilan exact. 2003 : date de l'épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), qui a fait près de 800 morts dans 29 pays du monde. "Au moment de l'épidémie de Sras, les scientifiques se sont intéressés à ce pic inhabituel de mortalité à la fin des années 1960. Mais avant ça, il n'intéressait personne", soulève Patrice Bourdelais.
La pandémie de Covid-19 a suscité des réactions bien différentes, 50 ans après les ratés de la crise de "la grippe de Hong Kong". Notamment de par sa virulence. En France, le virus du Covid-19 a en effet déjà tué plus de 13 000 personnes depuis le 1er mars, alors que des mesures de confinement ont été mises en place depuis la mi-mars.
Difficile donc de comparer outre mesure avec l'épidémie de la "grippe de 1968", qui a fait plus de 30 000 morts en France en deux mois sans aucune mesure pour l'endiguer.
Une différence de réponse également liée à la mondialisation : - diffusion des nouvelles en lien avec le virus plus rapide, - diffusion du virus lui-même à travers le monde via les transports, - économie mondialisée à l'arrêt.
Pour Patrice Bourdelais, ce confinement généralisé est en tout cas une "décision historique, une rupture", alors que ce type de dispositifs pour endiguer les maladies (comme la peste) a été abandonné depuis des décennies au nom de la liberté de circulation. "Il conviendra après la crise de s'interroger sur le nombre de vies qui ont été sauvées", souligne-t-il.
Dans un article du 'Temps' , l'historien de la médecine Bernardino Fantini explique enfin cette différence de gestion des épidémies par un changement de notre rapport à la mort : "A l’époque, les plus de 65 ans étaient considérés comme des survivants de la mortalité naturelle. Alors qu’aujourd’hui, même la mort des personnes âgées est devenue un scandale."
En raison d'une attestation dérogatoire de déplacement pour chaque sortie,
le papier et l'encre risquent de se faire de plus en plus rares dans les foyers.
Les gendarmes du Rhône :
« Ceux qui n'ont pas d'imprimante peuvent recopier à la main l'attestation de sortie en gardant uniquement la raison du déplacement.
Il n'est pas obligatoire de mettre celles qui ne sont pas utilisées. » "Si vous n'avez pas d'imprimante, vous pouvez rédiger l'attestation sur papier libre.
Vous devez recopier :
- la partie correspondant à votre identité,
et
- recopier la mention :
« Certifie que mon déplacement est lié au motif suivant autorisé par l'article 3 du décret du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire »
et
- la ligne correspondant au motif. La cocher .
- Vous devez inscrire le lieu, la date et l'heure de sortie
et
- vous devez apposer votre signature",
selon le gouvernement. : Depuis le 24 mars il faut également inscrire l'heure de sortie ( pas plus d'1 heure de sortie) Pour : jusqu'à 1 km autour de chez vous
Ces informations , si vous en avez besoin ou des proches : La Croix-Rouge française a lancé une opération à destination des personnes vulnérables ou isolées.
"Croix-Rouge chez vous"
offre une écoute, des conseils et des informations sur la situation.
Elle permet aussi de commander des denrées de première nécessité, qui seront livrées à domicile par des bénévoles.
Un seul numéro, 7j/7, de 8h à 20h :09 70 28 30 00.
Bonne journée et gros bisous...Bon courage aussi ! je pense très fort à toi.
Les infections respiratoires aiguës dans le monde
Depuis janvier 2020, le Covid-19 fait beaucoup parler de lui.
Il faut se rappeler et prendre conscience qu'il n’est malheureusement pas le seul à causer des décès dans le monde.
Le monde a vécu quelques épidémies et pandémies depuis de nombreuses années comme le :
- SRAS-CoV,
- le Mers-CoV,
- ou Ebola.
Et n’oublions pas que :
- les infections à pneumocoques,
- la grippe ou
- la coqueluche
entraînent tous les ans de nombreux décès dans le monde.
Quelques définitions:
- Une épidémie est l’apparition et la propagation d’une maladie infectieuse contagieuse qui frappe en même temps et en un même endroit un grand nombre de personnes.
- Si cette épidémie se répand sur une large zone géographique, on parle alors de pandémie.
- Le taux de létalité c’est le nombre de personnes qui, ayant contracté une maladie,meurent de cette maladie pour 1000 personnes, pour une année donnée.
Petit retour surles épidémies et pandémies précédentes dues à des infections respiratoires
- Le SRAS-CoV, le coronavirus responsable du syndrome respiratoire aigu sévère a émergé en 2002 en Chine et a diffusé rapidement dans 30 pays.
Cette pandémie a duré 7 mois et a pris fin grâce à des mesures de prévention et contrôle drastiques.
Le taux de létalité était de 9,6%.
- Le Mers-CoV a été identifié en 2012 au Moyen Orient.
Ce virus continue de sévir, il a un taux de létalité proche de 35% chez les cas détectés.
L’enjeu actuel de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) est de contenir l’épidémie.
La maladie à virus Ebola a été déclaré en 2014 dans 3 pays d’Afrique de l’Ouest.
L’épidémie a été levée par l’OMS en mars 2016.
Elle s’est terminée avec plus de 280 000 cas rapportés dont 11 310 décès.
Les infections respiratoires aigües qui continuent de faire des décès tous les ans :
- Les infections à pneumocoques sont invasives et peuvent être graves.
Les pneumocoques présentent une diversité de plus de 90 sérotypes.
Les vaccins anti-pneumococciques ciblent les pneumocoques d’une vingtaine de sérotypes impliqués majoritairement dans les infections invasives.
La mortalité varie de 10% à 30% selonl’âge et d’autres facteurs de risques.
Selon l’OMS, plus de 800 000 enfants de moins de 5 ans en meurent chaque année dans le monde.
- La grippe est une épidémie saisonnière qui fait en moyenne 10000 morts par an en France malgré le vaccin et les traitements qui existent.
Les virus grippaux sont répartis en deux types :
-le A et
- le B.
Les virus grippaux ont une variabilité génétique importante surtout pour le virus de type A qui a été responsable de :
- la grippe A(H1N1) dite « grippe espagnole »(1918-1958),
- virus A(H2N2) dite « grippe asiatique »(1958) ou encore
- au dernier virus A(H1N1) pdm09 qui résultait de la combinaison de différents virus grippaux d’origine aviaire, porcine ou humaine (2009).
- La coqueluche est une infection de l’arbre respiratoire inférieur mais d’évolution longue et hautement contagieuse.
Le nombre de cas à fortement diminué depuis l’introduction du vaccin mais elle est encore à l’origine de 300000 décès par an dans le monde.
Les infections respiratoires aigües ne représentent qu’une partie des épidémies ou des pandémies auxquelles le monde a déjà réussi à faire face, en les éradiquant pour certaineset en les réduisant pour d’autres.
Veillez à respecter ce que les autorités en corrélation avec les experts scientifiques vous demandent pour réussir à sortir de cette pandémie au plus vite.
Sources :
https://www.who.int/fr
https://www.santepubliquefrance.fr/
DrElodie Duquenne
Pourquoi le confinement est-il important en cette période d’état d’urgence sanitaire ?
En l’absence de véritable traitement et de vaccin,
le confinement est le seul moyen efficace pour freiner cette pandémie.
Ce qui est important de savoir c’est que certaines personnes sont atteintes du coronavirus et ne présentent
pas ou peu de symptômes.
Mais ces personnes sont contagieuses et sont susceptibles de transmettre le coronavirus.
Le confinement permet aussid’éviter un emballement des cas et surtout des cas graves qui entrainerait
la saturation des services de soins.
La saturation des services de soins pourrait conduire à une surmortalité très importante.
Comment faire pourvivre le mieux possible ce confinement ?
Afin de vivre au mieux ce confinement, voici quelques petits conseils à mettre en place à la maison.
L’objectif de tous les jours est d’avoir des moments plaisirs seuls ou en famille, faites preuve d’imagination !
Ce confinement est peut-être le moment de prendre plus contact avec la famille, les amis par téléphone, par message…
pour parler un petit peu du coronavirus mais surtout de la vie en générale.
Profitez-en pour faire un point sur votre développement personnel, vos ambitions, les accomplissements de vos vies…
Continuez à garder un rythme de vie normal : levez-vous à l’heure habituelle, habillez-vous, … faites comme si vous alliez avoir une journée normale.
Si vous avez la possibilité de faire du télétravail, organisez votre espace de travail, respectez vos heures, ne vous laissez pas absorber par celui-ci.
En ce qui concerne les médias, les publications sur les réseaux sociaux… faites un tri dans les informations,
refusez-vous à avoir des ruminations anxiogènes, relativisez et passez à un moment plaisir !
Sources :
https://e-psychiatrie.fr/psy-et-societe-depression-psychiatre-psychologue-anxiete-paris-tcc-tip/coronavirus-covid-comment-supporter-le-confinement/
https://www.gouvernement.fr/
DrElodie Duquenne
Toutes ces espèces à priori très différentes ont un point commun :
- ce sont des espèces « parapluies ».
Ce concept utilisé en écologie sert à désigner les espèces dont la large étendue du territoire permet la protection d’un habitat important et des êtres vivants qui y habitent.
Par exemple, pour protéger efficacement la BALEINE à BOSSE ,
il faut prendre en compte la diversité des écosystèmes qu’elle traverse lors de ses migrations.
Par conséquent, la protéger permet de sauvegarder les milliers de poissons, micro-organismes et algues qu'elle croise sur son chemin.
Dans l’estuaire de la Gironde :
- la protection de l’ESTURGEON a servi d'argument pour empêcher des projets d’extraction de granulat dans le fleuve.
La raison ?
Ce poisson se nourrit de vers évoluant dans les sédiments de la Gironde
Si ces vers venaient à disparaître, la survie de l'esturgeon serait compromise.
Ainsi, la protection de l’esturgeon en a fait une espèce parapluie pour les écosystèmes cachés dans les fonds du fleuve
Tout comme la protection du CASTOR d' EUROPE a permis d’éviter l’artificialisation d’écosystèmes aquatiques.
Des ONG, à l’image du Fond mondial pour la nature (WWF), utilisent aussi l’image d’espèces parapluies emblématiques afin de mener des campagnes de sensibilisation du grand public à la conservation de la nature.
PANDAS, KOALAS,OURS BLANCS....beaucoup de ces espèces sont ainsi choisis pour leur charisme, leur capital sympathie, leur capacité à émouvoir en images ou grâce à des produits dérivés comme les peluches.
Ces campagnes de communication qui aboutissent à la protection de ces « stars » animales ont des répercussions sur l'état d'espèces moins emblématiques qui partagent leurs écosystèmes.
« Une critique récurrente faite au concept d’espèce parapluie c’est :
« pourquoi sensibilise-t-on sur cette espèce plutôt que sur une espèce accompagnatrice ? »,
détaille Benoît Sautour, professeur d’écologie à l’université de Bordeaux.
« A titre personnel, je ne suis pas très gêné par cela.
Si on sensibilise à partir d’une espèce emblématique, on peut expliquer les liens qu’elle entretient avec les autres espèces de son écosystème. »
Et, pourquoi pas, rendre emblématique un animal ou une plante qui étaient par le passé inconnue.
Mais alors pourquoi tant d'affolement pour ce corona virus ???? il est vrai que ce n'est pas encore fini!!! Attendons les résultats quand tout sera terminé !!!!
Cette "grippe de Hong Kong" a fait plus de 30 000 morts en France à la fin de l'année 1969.
Si elle impressionne et inquiète par son ampleur, la pandémie de Covid-19 n’a pas (encore) atteint le niveau de celle considérée comme la première pandémie de l’ère moderne.
A la fin des années 1960, la "grippe de Hong Kong" a en effet provoqué la mort d'un million de personnes à travers le monde,
selon les estimations de l'OMS.
En comparaison, le Covid-19 a tué plus de 100 000 personnes, selon les estimations de l'AFP, à partir des bilans officiels des pays.
La "grippe de Hong Kong"
Apparue d’abord en Chine, en juillet 1968, la maladie s’est diffusée à Hong Kong massivement.
Ce sont ensuite les soldats américains stationnés au Vietnam qui l’ont importée aux Etats-Unis, où elle y fait 50 000 morts en trois mois.
Puis la vague épidémique déferle en Europe en 1969.
La France n'est pas épargnée et 31 226 personnes trouvent la mort en l'espace de deux mois.
25 000 personnes meurent en France, sur le seul mois de décembre 1969
C’est la troisième épidémie la plus meurtrière du XXe siècle
- après la "grippe espagnole", qui a fait entre 20 et 40 millions de morts à la fin des années 1910,
et
- la "grippe asiatique" et ses 2 millions de morts en 1957.
Et pourtant, elle a très largement été oubliée
Un non-événement pour l'opinion publique, mais aussi pour les pouvoirs publics et le milieu scientifique.
Et pour cause : cette épidémie a été grandement minimisée à l'époque des faits.
En France, lorsque la maladie arrive à la fin de l'année 1969, elle affecte directement les services publics.
- Des trains sont à l'arrêt par manque de conducteurs et des écoles ferment par manque de professeurs.
- Mais dans les médias, on est bien loin de la médiatisation actuelle de la crise du coronavirus.
En effet, comme le rapporte Libération, un article du Monde daté du 3 décembre 1969 parle en ces termes de la maladie :
- "La vague de froid qui a récemment recouvert la France a provoqué plusieurs épidémies de grippe, affectant notamment le sud-ouest."
Aux Etats-Unis, pourtant, la maladie a déjà fait 50 000 morts.
Sur le terrain, la situation en France est pourtant éloquente.
Dans un article de Libération paru en 2005, l'ancien chef du service d'infectiologie du centre hospitalo-universitaire de Nice, le professeur Pierre Dellamonica, livrait un témoignage glaçant :
«On n'avait pas le temps de sortir les morts.
On les entassait dans une salle au fond du service de réanimation.
Et on les évacuait quand on pouvait, dans la journée, le soir.
Les gens arrivaient en brancard, dans un état catastrophique.
Ils mouraient d'hémorragie pulmonaire, les lèvres cyanosées, tout gris.
Il y en avait de tous les âges, 20, 30, 40 ans et plus.
Ça a duré dix à quinze jours, et puis ça s'est calmé.
Et étrangement, on a oublié»
Pr Pierre Dellamonica, à l'époque externe dans le service de réanimation du professeur Jean Motin, à l'hôpital Edouard-Herriot de Lyon
Du côté des politiques français, encéphalogramme plat.
« Le ministère de la Santé ne s'est pas alarmé de la situation dans le monde au cours de l'année 1969.
Ce n'est qu'en décembre, au moment où les décès se font les plus nombreux, que l'alerte est vraiment donnée » :
Patrice Bourdelais, historien des épidémies
Pourquoi une telle non-action ?
La faute à un agenda politique chargé probablement.
La France gère encore les retombées de Mai-68 ; le président George Pompidou est élu en juin 1969 ; de Gaulle a démissionné
quelques mois plus tôt...
La France regarde ailleurs, et le monde aussi : guerre du Vietnam, guerre du Biafra, premiers pas de l'homme sur la Lune, Printemps de Prague...
Le monde politique semble néanmoins s'être ensuite réveillé.
"C'est après cette crise que les autorités sanitaires et les laboratoires ont commencé à produire massivement des vaccins, notamment contre la grippe, et ont incité les personnes âgées à se faire vacciner", explique l'historien.
C'est aussi après cette crise qu'ont été créés les Groupes régionaux d'observation de la grippe (Grog)...
Quoique 14 plus tard, en 1984. Mieux vaux tard que jamais.»
Si les médias et les politiques n'ont pas pris la mesure de la crise de l'époque, les scientifiques n'ont pas non plus comblé ce vide.
En octobre 1969, l’Organisation mondiale de la Santé est réunie à Atlanta,aux Etats-Unis.
Objet de cette conférence internationale : "la grippe de Hong Kong".
Les scientifiques estiment alors que la pandémie est finie.
« En France il n’y a pas de véritable épidémie.
En Europe non plus.
Il n’y a pas lieu de s’affoler.
Cette épidémie évoluera certainement comme une épidémie saisonnière assez banale»
Dr Geneviève Cateigne, à la réunion de l'OMS en octobre 1969
C'est pourtant après cette date que l'épidémie fera plus de 30 000 morts dans l'Hexagone.
Pour rappel, la grippe saisonnière fait environ 10 000 morts chaque année.
Preuve supplémentaire que le monde scientifique a délaissé pendant de nombreuses années l'étude de cette pandémie, il a fallu attendre 2003 et les travaux de l’épidémiologiste français Antoine Flahault (Inserm) pour en connaître le bilan exact.
2003 : date de l'épidémie de Sras (Syndrome respiratoire aigu sévère), qui a fait près de 800 morts dans 29 pays du monde.
"Au moment de l'épidémie de Sras, les scientifiques se sont intéressés à ce pic inhabituel de mortalité à la fin des années 1960.
Mais avant ça, il n'intéressait personne", soulève Patrice Bourdelais.
La pandémie de Covid-19 a suscité des réactions bien différentes, 50 ans après les ratés de la crise de
"la grippe de Hong Kong".
Notamment de par sa virulence.
En France, le virus du Covid-19 a en effet déjà tué plus de 13 000 personnes depuis le 1er mars, alors que des mesures de confinement ont été mises en place depuis la mi-mars.
Difficile donc de comparer outre mesure avec l'épidémie de la "grippe de 1968", qui a fait plus de 30 000 morts en France en deux mois sans aucune mesure pour l'endiguer.
Une différence de réponse également liée à la mondialisation :
- diffusion des nouvelles en lien avec le virus plus rapide,
- diffusion du virus lui-même à travers le monde via les transports,
- économie mondialisée à l'arrêt.
Pour Patrice Bourdelais, ce confinement généralisé est en tout cas une "décision historique, une rupture",
alors que ce type de dispositifs pour endiguer les maladies (comme la peste) a été abandonné depuis des décennies au nom de la liberté de circulation.
"Il conviendra après la crise de s'interroger sur le nombre de vies qui ont été sauvées", souligne-t-il.
Dans un article du 'Temps' , l'historien de la médecine Bernardino Fantini explique enfin cette différence de gestion des épidémies par un changement de notre rapport à la mort :
"A l’époque, les plus de 65 ans étaient considérés comme des survivants de la mortalité naturelle.
Alors qu’aujourd’hui, même la mort des personnes âgées est devenue un scandale."
Par Justine BENOIT -Le Progrès
le papier et l'encre risquent de se faire de plus en plus rares dans les foyers.
Les gendarmes du Rhône :
« Ceux qui n'ont pas d'imprimante peuvent recopier à la main l'attestation de sortie en gardant uniquement la raison du déplacement.
Il n'est pas obligatoire de mettre celles qui ne sont pas utilisées. »
"Si vous n'avez pas d'imprimante, vous pouvez rédiger l'attestation sur papier libre.
Vous devez recopier :
- la partie correspondant à votre identité,
et
- recopier la mention :
« Certifie que mon déplacement est lié au motif suivant autorisé par l'article 3 du décret du 23 mars 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de Covid19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire »
et
- la ligne correspondant au motif. La cocher .
- Vous devez inscrire le lieu, la date et l'heure de sortie
et
- vous devez apposer votre signature",
selon le gouvernement. :
Depuis le 24 mars
il faut également inscrire l'heure de sortie ( pas plus d'1 heure de sortie)
Pour : jusqu'à 1 km autour de chez vous
La Croix-Rouge française a lancé une opération à destination des personnes vulnérables ou isolées.
"Croix-Rouge chez vous"
offre une écoute, des conseils et des informations sur la situation.
Elle permet aussi de commander des denrées de première nécessité, qui seront livrées à domicile par des bénévoles.
Un seul numéro, 7j/7, de 8h à 20h : 09 70 28 30 00.