Pierre Sala (également orthographié Salla, Salas, de Sala) (né à LYON vers 1457 - mort vers 1529) est un bourgeois de Lyon , valet de chambre, écuyer à la cour des rois de France, puis collectionneur d'antiquités et écrivain français .
Dans son introduction sur le Livre d'amitié dédié à Jehan de Paris par l'écuyer Pierre Sala publiée en 1884, Georges Guigue est l'auteur de la première biographie consistante de Pierre Sala, grâce à ses recherches dans les archives lyonnaises. Philippe Fabia y fera largement référence dans son ouvrage sur Pierre Sala, publié en 1934
Les origines de Pierre Sala ne sont pas très précisément connues : - il nait à Lyon peu avant le 5 août 1457, date de décès de sa mère Olive. Son père Amédée « Bastien » Sala (1442-1468) est issu d'une famille lyonnaise d'artisans tisserands et de fabricants de bâts d'ânes, d'où les surnoms de Bastier portés par certains de ses ascendants.
Le PETIT LIVRE d'AMOUR (également titré Emblèmes et Devises d'Amour ou Énigmes et Devises d'amour)
est un manuscrit dédié à sa future épouse Marguerite Bullioud, entre 1500 et 1519, conservé à Londres .
L'ouvrage composé en français , à l'exception d'un poème en italien, est écrit en lettres cursives dorées sur parchemin coloré en pourpre, à l'imitation des manuscrits précieux, ecclésiastiques ou royaux.
Chacun des douze quatrains est surmonté d'un ou plusieurs M majuscules, dessiné par deux compas entrecroisés, allusion à l'initiale de Marguerite.
Le livre est illustré selon la présentation en double page des livres d'emblèmes , avec en regard de chaque quatrain une miniature en pleine page, dont l'unique portrait de Sala, encadrée de bandes dorées.
De petit format, 13 cm sur 9,5 cm, l'ouvrage a été conservé avec son petit étui de rangement, en bois couvert de cuir bouilli vert doré et gravé (dimensions (13,3cm par 11,1cm). Des petits anneaux sur la tranche de l'étui permettaient de le suspendre et de le porter à la ceinture
Malgré la présence d' imprimeurs à Lyon depuis le siècle précédent, Pierre Sala ne fit imprimer aucun de ses ouvrages, préférant le manuscrit, soigneusement calligraphié et illustré d'enluminures colorées, plus esthétique que le livre imprimé accompagné de gravures en noir et blanc.
Ces manuscrits prestigieux suffisaient à un public choisi, appréciant le luxe, le roi ou la reine, et ses quelques amis.
Sala n'est toutefois pas un écrivain passéiste, il montre plusieurs traits de modernité pour son époque : - il écrit en français et non en latin, langue de culture internationale ; - il adopte un genre de présentation nouvelle, le LIVRE D'EMBLÈMES, formule dans l'air du temps qui connaitra un grand succès lorsque les imprimeurs la reprendront.
Ses éditions toutes manuscrites se limitent à un unique exemplaire, parfois deux, et la chronologie de production est incertaine et très approximative.
Le seul ouvrage que l'on puisse dater précisement est : - Le Régime contre la pestillance, texte rédigé avant la visite de François Ier à Lyon d'avril à juillet 1522.
Pierre Sala rédige ce manuscrit en réponse aux inquiétudes du souverain sur les mesures de salubrité prises contre la peste qui touchait Lyon.
La complainte de Nature à l'alchimiste errant, manuscrit de 44 folios dédié à François Ier, est daté vers 1516.
Le Moraulz dictz des philosophes est daté vers 1515-1525.
L'épitre sur l'Amitié ou Livre d'amitié connut deux versions manuscrites, - la première à Lyon est dédiée au lyonnais Claude Laurencin, veuf de la sœur de Marguerite Bullioud, ce qui le daterait après le mariage de Marguerite et Pierre Sala ; - la seconde est adressée au peintre et miniaturiste Jean Perréal, parisien installé à Lyon.
Comme ses contemporains humanistes, Pierre Sala s'intéresse à l'Histoire, avec les approches de son temps. Pour lui, est antique ce qui est vieux, que cela date des Gaulois et des Romains, ou seulement du siècle précédent. Soucieux de montrer l'ancienneté de sa ville natale, il se constitue vers 1520 avec Les Antiquités de Lyon : - un recueil hétérogène de textes en français et en latin sur diverses curiosités, historiques ou mythiques .
Pierre Sala est au cœur du roman historique La colline aux corbeaux publié par Heliane Bernard et Christian -Alexandre Faure, éditions Libel, 2018
Ce commentaire a été modifié le 08/01/2019 à 16:57
L'Épiphanie est une fête CHRÉTIENNE qui célèbre le MESSIE venu et incarné dans le monde et qui reçoit la visite et l'hommage des ROIS MAGES .
Elle a lieu le 6 JANVIER .
Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après NOËL, c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier.
En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du Cardinal Caprana, légat du pape PIE VII . Pape Pie VII
La fête s'appelle aussi « THÉOPHANIE », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion.
En France, depuis le Moyen Âge, une «GALETTE des ROIS » ou un «GÂTEAU des ROIS », pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ; celui qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi ».
La traditionnelle FÈVE est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la pâtisserie.
La personne ayant dans sa part la FÈVE est symboliquement couronnée roi ou reine (de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel : - le roi se doit d'offrir la prochaine pâtisserie; - et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson (cidre , mousseux , muscat ,ou champagne)
Lorsqu'il y a des enfants, l'un d'entre eux – en général le plus jeune – se place sous la table ; tandis que la personne qui fait le service choisit une part, l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants. Il est couronné roi ou reine et il choisit alors son roi ou sa reine (qui est souvent sa mère ou son père).
Fréquemment, les « rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.
Dans le Sud de la France autour de la Méditerranée, l'usage est de préparer un grand pain au levain sucré et en forme de couronne, (nommée gâteau des rois, couronne des rois, corona dels reis, royaume reiaume), couronne bordelaise, (corona bordalesa, pogne, còca) et qui est parfois couverte de sucre .
En plus du sucre, elle peut être garnie et/ou couverte de fruits confits.
Dans le Sud-Est, un SANTON (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève.
Cet gâteau des rois est très présent dans le Sud-Ouest, même si le commerce propose de la galette, parfois moins chère (les fruits confits seraient coûteux) mais surtout de fabrication et conservation plus facile, (voire de manipulation !), et elle tendrait à diminuer dans le Sud-Est.
À Paris, les boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'ELYSÉE. Cette galette ne contient pas de fève de façon que le président de la République ne puisse pas être couronné. Cette tradition remonte à l'année 1975, date à laquelle fut offerte à VALÉRY GISCARD d'ESTAING une grande galette d'un mètre de diamètre.
En Moselle-Est, des garçons déguisés en rois mages allaient de maison en maison en chantant, tout en faisant tourner une étoile montée sur un bâton : « Es kummen drey Weissen vom Morgenland » (Trois mages sont venus de l' Orient). Ils obtenaient ensuite des friandises ou des piécettes.
En ESPAGNE ,au PORTUGAL (Bolo Rei) et dans les pays d'AMÉRIQUE LATINE : - le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à NOËL. EspagnePortugal
En BELGIQUE et aux PAYS-BAS : - on mange également une galette à la pâte d’amande. Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine. Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons. Cette coutume tend à disparaître en Belgique. Dans les campagnes flamandes cela se fait encore. Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment qu’on commence la préparation du Carnaval. Gabriel Metsu, La Fête des Rois ou Le Roi boit, v. 1650-1655, (Alte Pinakothek, Munich) – La Fête des Rois aux Pays-Bas septentrionaux - au xviie siècle
Dans le Sud des ÉTATS-UNIS la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de KING CAKE. Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au CARNAVAL de MARDI GRAS, le 6 janvier. New Orleans King Cake
En GRÈCE et à CHYPRE - il n'y a pas de galette « des rois » à proprement parler. La Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée. Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier, jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée. On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée.
Toutefois, l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
Le Jeu de Robin et Marion est une pièce de théâtre entrecoupée de chansons écrites par le jongleur arrageois Adam de la Halle dans les années 1270 ou 1280.
parue dans le Petit Livre d'amour de Pierre Sala
Pierre Sala (également orthographié Salla, Salas, de Sala)
(né à LYON vers 1457 - mort vers 1529)
est un bourgeois de Lyon , valet de chambre, écuyer à la cour des rois de France,
puis collectionneur d'antiquités et écrivain français .
Dans son introduction sur le Livre d'amitié dédié à Jehan de Paris
par l'écuyer Pierre Sala publiée en 1884,
Georges Guigue est l'auteur de la première biographie consistante de Pierre Sala,
grâce à ses recherches dans les archives lyonnaises.
Philippe Fabia y fera largement référence dans son ouvrage sur Pierre Sala, publié en 1934
Les origines de Pierre Sala ne sont pas très précisément connues :
- il nait à Lyon peu avant le 5 août 1457,
date de décès de sa mère Olive.
Son père Amédée « Bastien » Sala (1442-1468)
est issu d'une famille lyonnaise d'artisans tisserands et de fabricants de bâts d'ânes,
d'où les surnoms de Bastier portés par certains de ses ascendants.
Le PETIT LIVRE d'AMOUR
(également titré Emblèmes et Devises d'Amour ou Énigmes et Devises d'amour)
est un manuscrit dédié à sa future épouse Marguerite Bullioud, entre 1500 et 1519,
conservé à Londres .
L'ouvrage composé en français , à l'exception d'un poème en italien,
est écrit en lettres cursives dorées sur parchemin coloré en pourpre,
à l'imitation des manuscrits précieux, ecclésiastiques ou royaux.
Chacun des douze quatrains est surmonté d'un ou plusieurs M majuscules,
dessiné par deux compas entrecroisés, allusion à l'initiale de Marguerite.
Le livre est illustré selon la présentation en double page des livres d'emblèmes ,
avec en regard de chaque quatrain une miniature en pleine page,
dont l'unique portrait de Sala, encadrée de bandes dorées.
De petit format, 13 cm sur 9,5 cm, l'ouvrage a été conservé avec son
petit étui de rangement, en bois couvert de cuir bouilli vert doré et gravé
(dimensions (13,3cm par 11,1cm).
Des petits anneaux sur la tranche de l'étui permettaient de le suspendre
et de le porter à la ceinture
Malgré la présence d' imprimeurs à Lyon depuis le siècle précédent,
Pierre Sala ne fit imprimer aucun de ses ouvrages, préférant le manuscrit,
soigneusement calligraphié et illustré d'enluminures colorées, plus esthétique
que le livre imprimé accompagné de gravures en noir et blanc.
Ces manuscrits prestigieux suffisaient à un public choisi, appréciant le luxe,
le roi ou la reine, et ses quelques amis.
Sala n'est toutefois pas un écrivain passéiste,
il montre plusieurs traits de modernité pour son époque :
- il écrit en français et non en latin, langue de culture internationale ;
- il adopte un genre de présentation nouvelle, le LIVRE D'EMBLÈMES,
formule dans l'air du temps qui connaitra un grand succès lorsque les imprimeurs la reprendront.
Ses éditions toutes manuscrites se limitent à un unique exemplaire,
parfois deux, et la chronologie de production est incertaine et très approximative.
Le seul ouvrage que l'on puisse dater précisement est :
- Le Régime contre la pestillance,
texte rédigé avant la visite de François Ier à Lyon d'avril à juillet 1522.
Pierre Sala rédige ce manuscrit en réponse aux inquiétudes du souverain sur les mesures de salubrité prises contre la peste qui touchait Lyon.
La complainte de Nature à l'alchimiste errant,
manuscrit de 44 folios dédié à François Ier, est daté vers 1516.
Le Moraulz dictz des philosophes est daté vers 1515-1525.
L'épitre sur l'Amitié ou Livre d'amitié connut deux versions manuscrites,
- la première à Lyon est dédiée au lyonnais Claude Laurencin, veuf de la sœur de Marguerite Bullioud, ce qui le daterait après le mariage de Marguerite et Pierre Sala ;
- la seconde est adressée au peintre et miniaturiste Jean Perréal, parisien installé à Lyon.
Comme ses contemporains humanistes,
Pierre Sala s'intéresse à l'Histoire, avec les approches de son temps.
Pour lui, est antique ce qui est vieux, que cela date des Gaulois et des Romains, ou seulement du siècle précédent.
Soucieux de montrer l'ancienneté de sa ville natale,
il se constitue vers 1520 avec Les Antiquités de Lyon :
- un recueil hétérogène de textes en français et en latin sur diverses curiosités, historiques ou mythiques .
Pierre Sala est au cœur du roman historique
La colline aux corbeaux publié par Heliane Bernard et Christian -Alexandre Faure, éditions Libel, 2018
Dans les années 50, des chercheurs ont mis au jour près d’un milliers de textes bibliques
dans une zone près de la mer Morte.
Ces manuscrits sont rédigés en :
- Grec ancien,
- Hébreu et
- Araméen
Ils contiennent des références symbolique et ésotériques.
Les experts s’accordent à penser que ces texte retracent
les étapes de la vie sur une durée d’environ 700 ans autour de
l’époque de Jésus-Christ.
Les matériaux utilisés
(parchemins, bronze et papyrus)
ont été remarquablement bien conservés et il a été plutôt facile de les déchiffrer.
qui reçoit la visite et l'hommage des ROIS MAGES .
Elle a lieu le 6 JANVIER .
Depuis 1971, dans les pays où l'Épiphanie n'est pas un jour férié,
elle peut se fêter le deuxième dimanche après NOËL,
c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier.
En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du Cardinal Caprana, légat du pape PIE VII .
La fête s'appelle aussi « THÉOPHANIE », qui signifie également la « manifestation de Dieu ».
Diverses coutumes sont observées à cette occasion.
En France, depuis le Moyen Âge,
une «GALETTE des ROIS » ou un «GÂTEAU des ROIS »,
pâtisseries contenant une fève, sont partagées ce jour-là ;
celui qui trouve la fève dans sa part est surnommé « roi ».
La traditionnelle FÈVE est accompagnée ou remplacée par un petit sujet caché à l'intérieur de la pâte de la pâtisserie.
La personne ayant dans sa part la FÈVE est symboliquement couronnée roi ou reine
(de plus en plus, entre amis et/où surtout dans le contexte professionnel :
- le roi se doit d'offrir la prochaine pâtisserie;
- et lorsqu'il y a un sujet, celui qui l'a, se doit d'offrir la boisson
(cidre , mousseux , muscat ,ou champagne)
Lorsqu'il y a des enfants,
l'un d'entre eux – en général le plus jeune – se place sous la table ;
tandis que la personne qui fait le service choisit une part,
l'enfant désigne le destinataire de cette portion.
Certaines familles s'arrangent pour que la fève ou la figurine revienne à un des plus jeunes enfants.
Il est couronné roi ou reine et
il choisit alors son roi ou sa reine (qui est souvent sa mère ou son père).
Fréquemment, les « rois » sont tirés plusieurs fois au cours de la période.
Dans le Sud de la France autour de la Méditerranée,
l'usage est de préparer un grand pain au levain sucré et en forme de couronne,
(nommée gâteau des rois, couronne des rois, corona dels reis, royaume reiaume),
couronne bordelaise, (corona bordalesa, pogne, còca) et qui est parfois couverte de sucre .
En plus du sucre, elle peut être garnie et/ou couverte de fruits confits.
Dans le Sud-Est,
un SANTON (généralement santon-puce) tend à remplacer la fève.
Cet gâteau des rois est très présent dans le Sud-Ouest,
même si le commerce propose de la galette, parfois moins chère
(les fruits confits seraient coûteux)
mais surtout de fabrication et conservation plus facile, (voire de manipulation !),
et elle tendrait à diminuer dans le Sud-Est.
À Paris,
les boulangers-pâtissiers offrent tous les ans la galette de l'ELYSÉE.
Cette galette ne contient pas de fève de façon que le président de la République ne puisse pas être couronné.
Cette tradition remonte à l'année 1975,
date à laquelle fut offerte à VALÉRY GISCARD d'ESTAING une grande galette d'un mètre de diamètre.
En Moselle-Est,
des garçons déguisés en rois mages allaient de maison en maison en chantant, tout en faisant tourner une étoile montée sur un bâton : « Es kummen drey Weissen vom Morgenland » (Trois mages sont venus de l' Orient).
Ils obtenaient ensuite des friandises ou des piécettes.
En ESPAGNE ,au PORTUGAL (Bolo Rei) et dans les pays d'AMÉRIQUE LATINE :
- le Día de los Reyes Magos y est souvent un jour férié et les enfants y reçoivent leurs cadeaux plutôt qu'à NOËL.
En BELGIQUE et aux PAYS-BAS :
- on mange également une galette à la pâte d’amande.
Le plus jeune se cache sous la table pour désigner les parts et le roi du jour choisit sa reine.
Pendant la journée les enfants parcourent les rues en chantant la chanson de l’étoile et
font du porte à porte pour recevoir des mandarines et des bonbons.
Cette coutume tend à disparaître en Belgique.
Dans les campagnes flamandes cela se fait encore.
Notons au passage qu’en Wallonie, c’est à ce moment qu’on commence la préparation du Carnaval.
(Alte Pinakothek, Munich) –
La Fête des Rois aux Pays-Bas septentrionaux - au xviie siècle
Dans le Sud des ÉTATS-UNIS
la tradition de tirer les Rois existe sous le nom de KING CAKE.
Ceux-ci sont mangés pendant toute la période qui va de l'Épiphanie jusqu'au CARNAVAL de MARDI GRAS, le 6 janvier.
En GRÈCE et à CHYPRE
- il n'y a pas de galette « des rois » à proprement parler.
La Vassilopita est aujourd'hui une galette en l'honneur de saint Basile de Césarée.
Cette galette est préparée la veille du nouvel an et ce n'est qu'au 1er janvier,
jour anniversaire de la mort du saint qu'elle est coupée.
On y dispose traditionnellement une pièce en or, mimant ainsi une disposition que fit adopter le saint pour répartir de manière égale la rançon non utilisée pour stopper le siège de Césarée.
Toutefois,
l'origine de la tradition byzantine remonte très certainement aux Kronia de la Grèce antique et aux Saturnales de Rome, comme l'a démontré l'anthropologue Margarett Hasluck.
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