est un INSTRUMENT de MUSIQUE mécanique à vent classé dans les orgues. Il fait partie des « automatophones », terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.
Il existe sous une grande variété de formes,
des plus petits que l'on peut porter en bandoulière comme : - l'ORGUE de BARBARIE Portatif , attribut traditionnel des chanteurs de rue et de l' Armée du Salut pour prêcher dans les rues au début du XXe siècle,
aux plus grands appelés: - LIMONAIRES qui sont fixes et affectés à des salles de bal, des cafés, mais parfois aussi des églises.
Et une large gamme intermédiaire : - d'ORGUES MOBILES , portés sur des charrettes ou attelés à des voitures, jusqu'aux orgues qui accompagnaient traditionnellement les manèges forains.
- sa sonorité, moins noble que celle des orgues d'église, ou - de l'origine exotique des joueurs de rue : les joueurs du XVIIe et XVIIIe siècles « baragouinaient un français approximatif. » D'autres hypothèses ont été avancées : - déformation d'« orgue de Barberi », du nom d'un fabricant Italien de MODÈNE , GIOVANNI BARBERI (début du XVIIIe siècle) , explication répandue mais fausse ; - Orgue de « John Burberry », inventeur anglais imaginaire : Une légende racontée et répandue par Alain Vian (le frère de Boris ) qui tenait un magasin d'instruments de musique mécanique dans le quartier odéon à Paris. Selon laquelle le comte de Burberry avait eu l'idée de l'orgue de barbarie en voyant un hérisson frotter ses épines sur une harpe.
En fait comme pour les figues et les canards dit de barbarie l'explication la plus simple veut que son origine est « barbare » au sens d'étranger.
Le nom « orgue » est masculin au singulier, et au pluriel, lorsqu'il désigne plusieurs instruments distincts. Il peut être utilisé au féminin pluriel lorsqu'il s'agit d'un seul instrument. Exemple : « les grands orgues » de France (plusieurs instruments), « le grand orgue de Notre-Dame », ou « les grandes orgues de Notre-Dame » (un seul instrument). Notre Dame de Paris
L'orgue de Barbarie se compose, schématiquement, : - d'une manivelle qui actionne un système de soufflets (des pompes pour produire l'air comprimé et une réserve pour réguler la pression), - d'une « boîte à vent », - d'un ensemble de mécanismes destinés à amener le « vent » jusqu'aux tuyaux qui produisent le son.
Ces mécanismes sont commandés par un organe mobile, pouvant être changé à volonté, qui comporte la mélodie « programmée » : - cylindre, - disque, - carton perforé, - programme informatique, etc.
Une manivelle actionnée par le «tourneur» fait à la fois fonctionner les soufflets et la progression du « programme ».
Des mécanismes annexes peuvent actionner simultanément des percussions (tambours, tambourins) ou des personnages animés.
Selon le principe de l'orgue, les sons sont produits par le passage du « vent » produit par le soufflet, dans des tuyaux correspondant chacun à une note.
La différence vient du fait que ce ne sont pas les doigts du musicien qui actionnent les touches, mais un système mécanique ou pneumatique, selon le programme préétabli. A priori, le « tourneur » n'a pas besoin de talent particulier, puisqu'il lui suffit de tourner la manivelle qui actionne à la fois le soufflet et le mouvement qui actionne le jeu. Encore lui faut-il avoir le rythme nécessaire.
Sur certains modèles qui possèdent différents « jeux » comme les orgues traditionnelles, il doit actionner ceux-ci au moment opportun.
Plusieurs systèmes ont été utilisés pour produire la musique mécanique, l'essentiel étant le support de la mélodie programmée. Pendant longtemps a prédominé le « cylindre », garni de « picots » (« taquets », ou « chevilles ») en relief : - chaque picot déclenche en temps voulu l'ouverture du tuyau correspondant.
On a aussi utilisé le « disque à picots », fonctionnant sur le même principe. - Le « disque perforé », où chaque perforation permet l'ouverture du mécanisme (et non, comme on peut être tenté de le croire, le passage direct de l'air).
Le défaut des cylindres et des disques étant la limitation de durée des morceaux,
- on en est venu aux « cartons perforés », attachés les uns aux autres et se repliant en zig-zag, qui n'ont plus de limite de longueur.
- On trouve aussi du « papier perforé » sous forme de rouleaux, réservés à de petits modèles.
Pour beaucoup d'orgues, et surtout - les grands modèles de salon qui pouvaient jusqu'au début du XXe siècle remplacer un orchestre de bal, on a adopté un entraînement électrique.
Actuellement, des spécialistes que l'on nomme des "noteurs" fabriquent encore les cartons perforés, activité qui demande une bonne connaissance de la musique pour le travail d'arrangement de la musique à la tessiture de l'orgue.
Anciennement la perforation était manuelle et fastidieuse.
- Aujourd'hui, les noteurs ont recours à des programmes de musique assistée par ordinateur pour produire des fichiers "midi". (Les fichiers midi pilotent alors une perforatrice commandée par informatique sur les mêmes principes de CNC qu'une imprimante dont on a remplacé le jet d'encre par un poinçon et une matrice). - Ces cartons commandent par l'intermédiaire des soupapes l'ouverture et la fermeture des notes. La qualité sonore reste dépendante de l'air passant dans les tuyaux, éventuellement accompagné de percussions mécaniques, qui produit le son d'un instrument réel et non de la synthèse électronique.
- Les plus petits peuvent être portés en bandoulière, - les plus gros atteignent la taille de camions et sont de véritables chefs-d'œuvre de lutherie. - Ils comportent quelquefois des objets animés, comme des AUTOMATES représentant des musiciens, qui bougent au rythme de la musique.
La SERINETTE est le l'ancêtre des orgues de Barbarie, destiné à apprendre aux oiseaux (les serins venant principalement des « Isles de Canaries ») à siffler de courts airs à la mode.
SERINETTE L'utilisation d'orgues de barbarie est très fréquent en Écosse, notamment à Édimbourg (surtout pendant le grand festival au mois d'août) et dans certaines contrées d'Allemagne et aux Pays Bas.
En France, le renouveau de l'orgue de Barbarie est réel depuis une dizaine d'années. - De nombreux festivals sont organisés dont les plus célèbres (Les Gets, Oingt, Bon-Encontre, Pavilly, Arpajon, Pernes les Fontaines, etc.) regroupent des dizaines de « tourneurs » (joueurs d'orgue) venus de toute l'Europe.
Les bourses d'échange permettent de rencontrer les amateurs de musique mécanique (Mirecourt, Noisseville...). Les « tourneurs » utilisent les orgues récents (à flûtes : le son est émis par des flûtes en bois, ou à anches : le son est métallique).
Des ateliers spécialisés dans la restauration et la fabrication de ces instruments ont renouvelé les modèles, et les ont adapté à la musique contemporaines.
La MANUFACTURE de LIMONAIRES et d' ORGUES de BARBARIE LE LUDION (fondée en 1976) a été labellisée ENTREPRISE du PATRIMOINE VIVANT en 2006.
PHOTO BY ANNIE SPRATT ON UNSPLASH Désormais très répandue dans le monde entier, la tradition d'envoyer ses souhaits à l'occasion de la nouvelle année sur une carte de voeux est née en Angleterre au XIXème siècle.
Naissance de la "Christmas Card" Tout commença en Grande-Bretagne en 1840 avec l'apparition du premier timbre-poste qui facilita l'échange de courriers. Peu après, la découverte du procédé de lithographie popularisa l'envoi des cartes de Noël.
Ces cartes en couleurs étaient décorées de gui, de houx, de crèches ou encore de sapins enneigés. Elles étaient envoyées durant la période de l'Avent, et avaient pour fonction de souhaiter un Joyeux Noël mais aussi une bonne année par la même occasion. Ce qui d'ailleurs montre bien qu'il est possible de formuler des souhaits de bonne année avant la date fatidique du 1er janvier sans que cela soit considéré comme de mauvais augure.
Cartes de Noël anciennes : PHOTO BY ANNIE SPRATT ON UNSPLASH
Coutumes françaises...
La coutume anglaise se répandit dans toute l'Europe et il devint à la mode en France d'envoyer une «Christmas card».
Petit à petit, en Angleterre et dans d'autres pays, un glissement intervint dans l'utilisation de ces cartes : - elles devinrent progressivement des cartes de voeux pour souhaiter une bonne année, ce qui correspondait à un usage nouveau.
Cependant, la mode des cartes se développa en France de façon un peu spécifique. En effet, il existait en France une tradition ancestrale aujourd'hui oubliée : - les visites du nouvel an. De façon tout à fait rituelle et formelle, on rendait visite, dans les quinze jours qui suivaient le 1er janvier, à son entourage proche, famille et amis, mais aussi à ses collègues de travail, à son patron, et même à des familles pauvres ou des malades.
L'idée était d'embellir ces jours festifs par des cadeaux et des marques d'amitié.
Les étrennes du nouvel sont une survivance de cette tradition.
Carte de visite remise au concierge
Ces visites obligatoires étaient perçues comme très contraignantes par beaucoup de gens qui cherchaient à les éviter.
Or à cette époque, il était admis que l'on pouvait remplacer une vraie visite par la simple preuve de son passage, en laissant par exemple une carte de visite.
Lorsqu'elle était cornée en haut à droite, cela indiquait que l'on s'était déplacé soi-même pour la déposer, en signe de respect ou d’amitié.
C'est ainsi qu'apparut l'habitude de remettre au concierge du domicile de ses proches le 1er janvier une carte de visite sur laquelle on avait écrit une formule de voeux.
Les lettres du nouvel an
Tandis que se répandaient ces nouveaux usages (la carte de Noël illustrée, la carte de visite pour souhaiter la bonne année), les gens continuaient naturellement de s'envoyer des lettres au moment de la nouvelle année, entre amis ou membres d'une famille.
Déjà à cette époque, on profitait du prétexte des voeux pour renouer des amitiés distendues.
La carte de voeux telle que nous la connaissons aujourd'hui, c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, fit alors son apparition.
Assez différente de la carte de Noël, elle mettait en scène le plus souvent des fleurs, de jeunes femmes ou des enfants portant des cornes d'abondance symbolisant la prospérité. Les chiffres de l'année y était aussi parfois représentés, accompagnés de symboles de chance : trèfle, fer à cheval...
Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou un papier à lettres pour écrire ses voeux : - la carte de voeux s'était alors massivement répandue. Elle cumulait deux avantages : - son format permettait d'écrire un peu plus de texte que ce qui peut être écrit sur une carte de visite mais en même temps il dispensait de l'effort que demande la rédaction d'une vraie et longue lettre !
La carte de voeux moderne
Le choix est désormais très vaste au moment de choisir le support qui véhiculera nos voeux de bonne année.
Vous connaissez déjà l'envoi de carte de voeux via le site Dromadaire : - on peut les envoyer par email, - par facebook mais aussi - par sms. Sur Dromadaire, vous trouverez la carte de voeux papier idéale : - tous les styles sont représentés grâce à un choix très vaste. La personnalisation texte et photo vous permet d'obtenir une carte unique. Enfin, ce produit entièrement fabriqué en France témoigne de la vitalité et de l'originalité du design français.
La carte papier, tradition et élégance
Cependant, que les inconditionnels de la carte papier se rassurent, cette dernière est loin d'avoir dit son dernier mot !
Elle a plus d'un atout pour continuer de jouer un rôle de premier plan au moment des voeux : - durable et précieuse, - elle est plus formelle que la carte virtuelle.
Vous la choisirez irréprochable aussi bien du point de vue du design que du papier et de l'impression.
Les voeux, une pratique d'aujourd'hui
Si l'usage d'envoyer des cartes de voeux perdure encore à l'heure actuelle, c'est qu'il est tout à fait adapté à l'évolution de notre mode de vie. En effet, la carte de voeux a acquis une importance grandissante dans notre monde moderne où l'éloignement géographique sépare souvent les membres d'une même famille ou les amis proches.
L'envoi d'une carte de voeux accompagnée d'un mot gentil participe tout simplement à l'ensemble des jolis gestes qui soudent les amitiés et les affections. merci à Sylvaine Garderet
Les sapins de Noël sont de nos jours traditionnellement décorés de :
- boules de Noël en verre ou en plastique, - de guirlandes traditionnelles ou éclairées par des LED, - de bougies, - petits objets décoratifs, - étoiles (dont souvent une au sommet), - etc. Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot, ce qui permet dans ce dernier cas de le replanter à la fin des festivités.
Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d'extérieur :
- la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison.
S'il est clair que la coutume du sapin de Noël moderne remonte à la Renaissance dans les pays germaniques (attestation au XVe siècle dans les cérémonies de fin d'année des guildes germaniques et livoriennes ),
RIGA prétend officiellement qu'a été érigé et décoré le premier arbre de Noël dans sa cité en 1510. RIGA
Il existe un certain nombre de théories qui spéculent quant à son origine plus lointaine.
L'une des anciennes mentions d'un arbre à Noël se trouve dans un livre de comptes de la ville de SÉLESTAT (Bas-Rhin), en 1521, conservé aux Archives municipales de la cité .
Dans une chronique, l'échanson (maître d'hôtel) Balthasar BECK a décrit la décoration de ce sapin : Pour des raisons ignorées Balthazar Beck (1580-1641), né à Heroldingen (Bavière), arrive à 17 ans chez son oncle Leonhart Hassenmeyer et son épouse Appolonie qui tiennent alors l'auberge Au Bouc à Sélestat, l'adoptent et veulent l'envoyer en France pour apprendre la langue.
Mais il n'alla pas plus loin que Ribeauvillé où il travaille à l'auberge de La Fleur tenue par Jean Eberhard de la Noël 1599 jusqu'à la Saint-Jean de 1600.
Retour à Sélestat, il obtient le poste d'échanson (maître d'hôtel) à la Herrenstübe qu'il gardera jusqu'en 1609.
Cette année-là, il épouse Ursule Reichart, achète une maison et le droit de bourgeoisie, devient Unterkäufer (acheteur) à la douane et ensuite receveur de l'Hôpital des Pauvres jusqu'à sa mort. Il eut 5 enfants avec Ursule et encore 4 de deux autres unions.
Il laissera à la postérité une très intéressante chronique en allemand conservée aux Archives de la ville, sorte d'éphéméride où il nous parle de cette période troublée par :
- les procès de sorcellerie, -les débuts de la Guerre de Trente Ans, - l'occupation Suédoise et - l'entrée des troupes françaises en 1634, et - nous détaille les divers menus de banquets officiels auxquels il a assisté ou participé. Le livre de compte, avec la première mention d'un sapin de Noël
C'est dans ce document qu'il nous livre la mention plus importante concernant
la décoration du sapin de Noël.
Témoin de premier plan, comme maître d'hôtel du Magistrat, il décrit comment le SAPIN était alors décoré en 1600.
Voici le texte :
« Comment on dresse les mais (sapins) –
De même le soir de Noël les gardes forestiers apportent les mais (sapins).
La nuit les messagers, les courriers et les sergents aident l'échanson (maître d'hôtel) à :
- dresser le Sapin et à - le décorer avec des pommes et des hosties.
Ce que l'échanson dépense pour l'achat de pommes et autres, on le lui rembourse à la douane.
Le cuisinier lui donnera une bouteille de vin, six livres de pain et des lumières.
Jusqu'au début de la messe, ils se rendent aux domiciles des membres du Magistrat munis de lampes à poix et de torches et ils les accompagnent pour l'aller et le retour de la messe. » Un sapin, dressé et décoré, restera dans la salle de la Herrenstübe jusqu'à la fête de l'Épiphanie où est consommée une galette contenant une fève servant à désigner le roi de la fête.
Après cela les enfants des magistrats, des conseillers de la ville et des employés sont convoqués pour secouer les arbres de Noël et les dépouiller de leurs décorations et gourmandises.
C'est le premier texte où la décoration du sapin est ainsi évoquée.
Les Sapins (Abies) forment un genre d'arbres appartenant au groupe des conifères. Ils sont toujours verts, leur tronc est résineux et le plus souvent droit. Ils poussent dans des régions tempérées ou froides
Les décorations de Noël désignent les décorations dans les maisons et les villes au cours de Noël et l'Avent
Le trait le plus caractéristique dans les foyers est la Crèche et le Sapin de Noël, et dans les villes les illuminations de Noël
Les couleurs traditionnelles de ces décorations sont : - le VERT (symbolisant le Pin ) , - le BLANC (la neige) et - le ROUGE (le cœur).
Le BLEU et LE BLANC sont souvent utilisés pour représenter l'hiver, l'OR et l 'ARGENT pour la lumière.
LES RENNES DU PÈRE NOËL Les rennes du père Noël sont les RENNES qui, traditionnellement, tirent le traineau du PÈRE NOËL lorsqu'il distribue les cadeaux.
En 1821
un poème anonyme, publié par William Gilley, imprimeur à NewYork , dans le livre A New-Year's Present to the Little Ones from Five to Twelve, mentionne un personnage inspiré de St Nicolas (nommé « Santeclaus ») menant un traineau tiré par un unique renne :
« Avec beaucoup de joie, le bon Santeclaus dirigeait son renne dans cette nuit givrée. »
En décembre 1823, un autre poème publié anonymement, « Une visite de St Nicolas », également connu sous le nom de The Night Before Christmas (« La Nuit avant Noël ») , décrit un vieil homme conduisant un petit traineau tiré par huit petits rennes, et donne un nom à chacun
Il y a quatre mâles et quatre femelles (en italique et entre parenthèses, les noms de la version originale en anglais) :
- Tornade (Dasher) : le plus rapide (mâle) ; il galope - Danseuse (Dancer) : la plus gracieuse (femelle) ; - Furie (Prancer) : le plus puissant (mâle) ; il se pavane - Fringant (Vixen) : belle et puissante (femelle) ; - Comète (Comet) : il apporte le bonheur aux enfants (mâle) ; - Cupidon (Cupid) : elle amène l'amour aux enfants (femelle) ; - Tonnerre (Donner, parfois écrit Dunder ou Donder) : le plus fort (mâle) - Éclair (Blitzen, parfois écrit Blixem ou Blixen) : elle apporte la lumière (femelle).
Rudolphe le renne au nez rouge apparaît en 1939 dans une histoire de Robert L.May , puis dans une chanson en 1949 « Rudolph the Red-nosed Reindeer » écrite par Johnny Marks . Selon le mythe, grâce à son nez rouge lumineux, il guide le Père Noël et lui permet d'effectuer sa tournée malgré la neige et le brouillard...
Le renne (Europe) ou caribou (Canada) est un CERVIDÉ . Comme tous les cervidés, il a des bois qu'il perd en Automne. Le renne est un animal de régions de hautes latitudes, où il fait froid. Il a de gros sabots pour mieux marcher dans la neige. Son organisme est adapté pour supporter les températures de l'hiver, et permettre un réchauffement efficace de son corps. Sa queue est courte, son pelage est dense, brun ou gris.
Les rennes vivent dans des régions nordiques : - en ALASKA et au - CANADA (dans le nord de l'Amérique), - en LAPONIE (dans l'Europe du Nord) et en - SIBÉRIE (dans le nord de l'Asie).
Les rennes se déplacent en troupeaux et effectuent de grandes migrations.
D'après la légende, le PÈRE NOËL vit dans ces régions.
C'est pourquoi son traîneau serait tiré par neuf rennes.
En LAPONIE, l'humain dresse les rennes pour pouvoir traîner ses traîneaux.
L'homme côtoie les rennes : il peut utiliser son lait, son pelage, ou s'en nourrir.
Les rennes sont de gros cervidés. Ce sont des animaux robustes.
Ils peuvent peser jusqu'à 300 kg (pour un mâle).
Ce sont des mammifères qui marchent à quatre pattes, et qui portent des bois (qu'ils soient mâles ou femelles).
Le sang circule dans leurs bois.
Adultes, ils les perdent chaque année : les mâles en décembre, les femelles en été.
Le pelage de l'animal est brun ou gris selon les espèces.
Le poil permet au renne de se protéger contre le froid en hiver.
Les sabots sont larges : - on peut comparer les sabots d'un renne aux raquettes qu'utilise un homme.
Les sabots permettent au renne de ne pas trop s'enfoncer dans la neige.
Il peut donc effectuer de longues marches dans des paysages enneigés.
L'air froid inspiré est réchauffé dans les narines du renne.
Elles ont une grande surface.
L'air est chauffé avant d'entrer dans les poumons de l'animal.
Quand il souffle, le renne récupère l'eau présente dans l'air inspiré : - cette eau permet d'humidifier l'air inspiré.
Ce mécanisme montre que l'animal est adapté à son environnement. Les rennes s'accouplent en octobre.
C'est la période du RUT :
- les mâles se battent entre eux pour impressionner les femelles.
Les mâles ne mangent plus pendant cette période où ils sont pourtant très actifs.
Après l'ACCOUPLEMENT, la femelle devient enceinte.
La GESTATION dure neuf mois (comme chez l'homme).
Le petit naît normalement en juin, en été : c'est un « faon ».
Toutefois, si les conditions climatiques ne sont pas favorables , la maman peut retarder la mise à bas.
Au contraire, si la nourriture est insuffisante, elle peut avancer l'accouchement d'un mois.
Le faon reste plus d'un an auprès de sa mère.
Les rennes peuvent vivre sans trop de difficulté à proximité des hommes.
Cet animal est peint sur certaines grottes préhistoriques .
Les rennes peuvent être dressés et élevés.
Les rennes domestiqués ont de plus petites pattes arrière.
La domestication du renne est tardive.
Elle est apparue en Sibérie il y a 3 000 ans environ.
Puis elle a été introduite en Alaska et au Canada seulement au cours du XXe siècle.
La première description écrite d'un renne a été donné par un général de Jules César : « Il y a un bœuf en forme de cerf. Au milieu de son front, une seule corne grandit entre ses oreilles, plus grande et plus droite que les cornes d'animaux que nous connaissons. Au sommet, cette corne se répand comme la paume de la main ou les branches d'un arbre. Les femelles sont de la même forme que les hommes, et leurs cornes sont de la même taille et la forme.»
Le Père Noël est un personnage lié à la fête de NOËL, apparu dans sa représentation actuelle, au milieu du XIXe siècle en Occident , mais dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques. Il est parfois associé à la mère Noël
La Laponie finlandaise compte plus de rennes que de personnes (approximativement 200,000 rennes pour seulement 185,000 personnes).
Que c'est beau! merci Victoria Bonne idée ces couronnes de l'Avent , accrochées à la porte d'entrée en signe de bienvenue ou en centre de table elles sont très décoratives . Les chalets de Noël également sont très attirants et ces illuminations de rues sont féeriques Quelle chance d'avoir tout celà à portée des yeux !
est un INSTRUMENT de MUSIQUE mécanique à vent classé dans les orgues.
Il fait partie des « automatophones », terme qui englobe tous les instruments destinés à produire de la musique par des procédés mécaniques.
Il existe sous une grande variété de formes,
des plus petits que l'on peut porter en bandoulière comme :
- l'ORGUE de BARBARIE Portatif ,
attribut traditionnel des chanteurs de rue et de l' Armée du Salut pour prêcher dans les rues au début du XXe siècle,
aux plus grands appelés:
- LIMONAIRES qui sont fixes et affectés à des salles de bal, des cafés, mais parfois aussi des églises.
Et une large gamme intermédiaire :
- d'ORGUES MOBILES ,
portés sur des charrettes ou attelés à des voitures,
jusqu'aux orgues qui accompagnaient traditionnellement les manèges forains.
Les qualités musicales, l'étendue des registres, sont naturellement très variables.
L'appellation « orgue de Barbarie » viendrait de :
- sa sonorité, moins noble que celle des orgues d'église,
ou
- de l'origine exotique des joueurs de rue :
les joueurs du XVIIe et XVIIIe siècles « baragouinaient un français approximatif. »
D'autres hypothèses ont été avancées :
- déformation d'« orgue de Barberi », du nom d'un fabricant Italien de MODÈNE , GIOVANNI BARBERI
(début du XVIIIe siècle) , explication répandue mais fausse ;
- Orgue de « John Burberry », inventeur anglais imaginaire :
Une légende racontée et répandue par Alain Vian (le frère de Boris )
qui tenait un magasin d'instruments de musique mécanique dans le quartier odéon à Paris. Selon laquelle le comte de Burberry avait eu l'idée de l'orgue de barbarie en voyant un hérisson frotter ses épines sur une harpe.
En fait comme pour les figues et les canards dit de barbarie l'explication la plus simple veut que son origine est « barbare » au sens d'étranger.
Le nom « orgue » est masculin au singulier, et au pluriel, lorsqu'il désigne plusieurs instruments distincts.
Il peut être utilisé au féminin pluriel lorsqu'il s'agit d'un seul instrument.
Exemple : « les grands orgues » de France (plusieurs instruments), « le grand orgue de Notre-Dame »,
ou « les grandes orgues de Notre-Dame » (un seul instrument).
L'orgue de Barbarie se compose, schématiquement, :
- d'une manivelle qui actionne un système de soufflets
(des pompes pour produire l'air comprimé et une réserve pour réguler la pression),
- d'une « boîte à vent »,
- d'un ensemble de mécanismes destinés à amener le « vent » jusqu'aux tuyaux qui produisent le son.
Ces mécanismes sont commandés
par un organe mobile, pouvant être changé à volonté,
qui comporte la mélodie « programmée » :
- cylindre,
- disque,
- carton perforé,
- programme informatique, etc.
Une manivelle actionnée par le «tourneur» fait à la fois fonctionner les soufflets et la progression du « programme ».
Des mécanismes annexes peuvent actionner simultanément des percussions
(tambours, tambourins)
ou des personnages animés.
Selon le principe de l'orgue,
les sons sont produits par le passage du « vent » produit par le soufflet, dans des tuyaux correspondant chacun à une note.
La différence vient du fait que ce ne sont pas les doigts du musicien qui actionnent les touches,
mais un système mécanique ou pneumatique, selon le programme préétabli.
A priori, le « tourneur » n'a pas besoin de talent particulier, puisqu'il lui suffit de tourner la manivelle qui actionne à la fois le soufflet et le mouvement qui actionne le jeu.
Encore lui faut-il avoir le rythme nécessaire.
Sur certains modèles qui possèdent différents « jeux » comme les orgues traditionnelles,
il doit actionner ceux-ci au moment opportun.
Plusieurs systèmes ont été utilisés pour produire la musique mécanique, l'essentiel étant le support de la mélodie programmée.
Pendant longtemps a prédominé le « cylindre », garni de « picots » (« taquets », ou « chevilles ») en relief :
- chaque picot déclenche en temps voulu l'ouverture du tuyau correspondant.
On a aussi utilisé le « disque à picots », fonctionnant sur le même principe.
- Le « disque perforé », où chaque perforation permet l'ouverture du mécanisme
(et non, comme on peut être tenté de le croire, le passage direct de l'air).
Le défaut des cylindres et des disques étant la limitation de durée des morceaux,
- on en est venu aux « cartons perforés », attachés les uns aux autres et se repliant en zig-zag, qui
n'ont plus de limite de longueur.
- On trouve aussi du « papier perforé »
sous forme de rouleaux, réservés à de petits modèles.
Pour beaucoup d'orgues, et surtout
- les grands modèles de salon qui pouvaient jusqu'au début du XXe siècle remplacer un orchestre de bal, on a adopté un entraînement électrique.
Actuellement, des spécialistes que l'on nomme des "noteurs" fabriquent encore les cartons perforés, activité qui demande une bonne connaissance de la musique pour le travail d'arrangement de la musique à la tessiture de l'orgue.
Anciennement la perforation était manuelle et fastidieuse.
- Aujourd'hui, les noteurs ont recours à des programmes de musique assistée par ordinateur pour produire des fichiers "midi".
(Les fichiers midi pilotent alors une perforatrice commandée par informatique sur les mêmes principes de CNC qu'une imprimante dont on a remplacé le jet d'encre par un poinçon et une matrice).
- Ces cartons commandent par l'intermédiaire des soupapes l'ouverture et la fermeture des notes.
La qualité sonore reste dépendante de l'air passant dans les tuyaux, éventuellement accompagné de percussions mécaniques, qui produit le son d'un instrument réel et non de la synthèse électronique.
- Les plus petits peuvent être portés en bandoulière,
- les plus gros atteignent la taille de camions et sont de véritables chefs-d'œuvre de lutherie.
- Ils comportent quelquefois des objets animés, comme des AUTOMATES représentant des musiciens, qui bougent au rythme de la musique.
La SERINETTE
est le l'ancêtre des orgues de Barbarie, destiné à apprendre aux oiseaux
(les serins venant principalement des « Isles de Canaries »)
à siffler de courts airs à la mode.
L'utilisation d'orgues de barbarie est très fréquent en Écosse, notamment à Édimbourg
(surtout pendant le grand festival au mois d'août)
et
dans certaines contrées d'Allemagne et aux Pays Bas.
En France,
le renouveau de l'orgue de Barbarie est réel depuis une dizaine d'années.
- De nombreux festivals sont organisés dont les plus célèbres
(Les Gets, Oingt, Bon-Encontre, Pavilly, Arpajon, Pernes les Fontaines, etc.)
regroupent des dizaines de « tourneurs » (joueurs d'orgue)
venus de toute l'Europe.
Les bourses d'échange permettent de rencontrer les amateurs de musique mécanique
(Mirecourt, Noisseville...).
Les « tourneurs » utilisent les orgues récents
(à flûtes : le son est émis par des flûtes en bois, ou à anches :
le son est métallique).
Des ateliers spécialisés dans la restauration et la fabrication de ces instruments ont renouvelé les modèles, et les ont adapté à la musique contemporaines.
La MANUFACTURE de LIMONAIRES et d' ORGUES de BARBARIE LE LUDION (fondée en 1976)
a été labellisée ENTREPRISE du PATRIMOINE VIVANT en 2006.
PHOTO BY ANNIE SPRATT ON UNSPLASH
Désormais très répandue dans le monde entier, la tradition d'envoyer ses souhaits à l'occasion de la nouvelle année sur une carte de voeux est née en Angleterre au XIXème siècle.
Naissance de la "Christmas Card"
Tout commença en Grande-Bretagne en 1840 avec l'apparition du premier timbre-poste qui facilita l'échange de courriers. Peu après, la découverte du procédé de lithographie popularisa l'envoi des cartes de Noël.
Ces cartes en couleurs étaient décorées de gui, de houx, de crèches ou encore de sapins enneigés.
Elles étaient envoyées durant la période de l'Avent, et avaient pour fonction de souhaiter un Joyeux Noël mais aussi une bonne année par la même occasion.
Ce qui d'ailleurs montre bien qu'il est possible de formuler des souhaits de bonne année avant la date fatidique du 1er janvier sans que cela soit considéré comme de mauvais augure.
Cartes de Noël anciennes :
PHOTO BY ANNIE SPRATT ON UNSPLASH
Coutumes françaises...
La coutume anglaise se répandit dans toute l'Europe et il devint à la mode en France d'envoyer une «Christmas card».
Petit à petit, en Angleterre et dans d'autres pays, un glissement intervint dans l'utilisation de ces cartes :
- elles devinrent progressivement des cartes de voeux pour souhaiter une bonne année,
ce qui correspondait à un usage nouveau.
Cependant, la mode des cartes se développa en France de façon un peu spécifique.
En effet, il existait en France une tradition ancestrale aujourd'hui oubliée :
- les visites du nouvel an.
De façon tout à fait rituelle et formelle, on rendait visite, dans les quinze jours qui suivaient le 1er janvier,
à son entourage proche, famille et amis,
mais aussi à ses collègues de travail, à son patron,
et même à des familles pauvres ou des malades.
L'idée était d'embellir ces jours festifs par des cadeaux et des marques d'amitié.
Les étrennes du nouvel sont une survivance de cette tradition.
Carte de visite remise au concierge
Ces visites obligatoires étaient perçues comme très contraignantes par beaucoup de gens qui cherchaient à les éviter.
Or à cette époque, il était admis que l'on pouvait remplacer une vraie visite par la simple preuve de son passage,
en laissant par exemple une carte de visite.
Lorsqu'elle était cornée en haut à droite, cela indiquait que l'on s'était déplacé soi-même pour la déposer,
en signe de respect ou d’amitié.
C'est ainsi qu'apparut l'habitude de remettre au concierge du domicile de ses proches
le 1er janvier une carte de visite sur laquelle on avait écrit une formule de voeux.
Les lettres du nouvel an
Tandis que se répandaient ces nouveaux usages
(la carte de Noël illustrée, la carte de visite pour souhaiter la bonne année),
les gens continuaient naturellement de s'envoyer des lettres au moment de la nouvelle année,
entre amis ou membres d'une famille.
Déjà à cette époque, on profitait du prétexte des voeux pour renouer des amitiés distendues.
La carte de voeux telle que nous la connaissons aujourd'hui,
c'est-à-dire illustrée et comportant une mention de souhaits, fit alors son apparition.
Assez différente de la carte de Noël, elle mettait en scène le plus souvent des fleurs, de jeunes femmes ou des enfants portant des cornes d'abondance symbolisant la prospérité.
Les chiffres de l'année y était aussi parfois représentés, accompagnés de symboles de chance : trèfle, fer à cheval...
Vers les années 30, l'usage se perdit d'utiliser une carte de visite ou un papier à lettres pour écrire ses voeux :
- la carte de voeux s'était alors massivement répandue.
Elle cumulait deux avantages :
- son format permettait d'écrire un peu plus de texte que ce qui peut être écrit sur une carte de visite
mais en même temps il dispensait de l'effort que demande la rédaction d'une vraie et longue lettre !
La carte de voeux moderne
Le choix est désormais très vaste au moment de choisir le support qui véhiculera nos voeux de bonne année.
Vous connaissez déjà l'envoi de carte de voeux via le site Dromadaire :
- on peut les envoyer par email,
- par facebook mais aussi
- par sms.
Sur Dromadaire, vous trouverez la carte de voeux papier idéale :
- tous les styles sont représentés grâce à un choix très vaste.
La personnalisation texte et photo vous permet d'obtenir une carte unique.
Enfin, ce produit entièrement fabriqué en France témoigne de la vitalité et de l'originalité du design français.
La carte papier, tradition et élégance
Cependant, que les inconditionnels de la carte papier se rassurent,
cette dernière est loin d'avoir dit son dernier mot !
Elle a plus d'un atout pour continuer de jouer un rôle de premier plan au moment des voeux :
- durable et précieuse,
- elle est plus formelle que la carte virtuelle.
Vous la choisirez irréprochable aussi bien du point de vue du design que du papier et de l'impression.
Les voeux, une pratique d'aujourd'hui
Si l'usage d'envoyer des cartes de voeux perdure encore à l'heure actuelle, c'est qu'il est tout à fait adapté à l'évolution de notre mode de vie.
En effet, la carte de voeux a acquis une importance grandissante dans notre monde moderne où l'éloignement géographique sépare souvent les membres d'une même famille ou les amis proches.
L'envoi d'une carte de voeux accompagnée d'un mot gentil participe tout simplement à l'ensemble des jolis gestes qui soudent les amitiés et les affections.
merci à Sylvaine Garderet
est une tradition chrétienne .
Sous la Reine Victoria :
- le Prince Albert a introduit sur le sol britannique cette tradition provenant de sa Saxe natale.
- Tandis qu'en France, elle sera diffusée par les optants Alsaciens et Lorrains
Les sapins de Noël sont de nos jours traditionnellement décorés de :
- boules de Noël en verre ou en plastique,
- de guirlandes traditionnelles ou éclairées par des LED,
- de bougies,
- petits objets décoratifs,
- étoiles (dont souvent une au sommet),
- etc.
Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot,
ce qui permet dans ce dernier cas de le replanter à la fin des festivités.
Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d'extérieur :
- la généralisation de guirlandes électriques « tous temps » permet aux particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la rue, ainsi que la façade de leur maison.
S'il est clair que la coutume du sapin de Noël moderne remonte à la Renaissance dans les pays germaniques
(attestation au XVe siècle dans les cérémonies de fin d'année des guildes germaniques et livoriennes ),
RIGA prétend officiellement qu'a été érigé et décoré le premier arbre de Noël dans sa cité en 1510.
Il existe un certain nombre de théories qui spéculent quant à son origine plus lointaine.
L'une des anciennes mentions d'un arbre à Noël se trouve dans un livre de comptes de la ville de SÉLESTAT (Bas-Rhin), en 1521, conservé aux Archives municipales de la cité .
Dans une chronique, l'échanson (maître d'hôtel)
Balthasar BECK a décrit la décoration de ce sapin :
Pour des raisons ignorées
Balthazar Beck (1580-1641),
né à Heroldingen (Bavière), arrive à 17 ans chez son oncle Leonhart Hassenmeyer et son épouse Appolonie qui tiennent alors l'auberge Au Bouc à Sélestat, l'adoptent et veulent l'envoyer en France pour apprendre la langue.
Mais il n'alla pas plus loin que Ribeauvillé où il travaille à l'auberge de La Fleur
tenue par Jean Eberhard de la Noël 1599 jusqu'à la Saint-Jean de 1600.
Retour à Sélestat, il obtient le poste d'échanson (maître d'hôtel) à la Herrenstübe qu'il gardera jusqu'en 1609.
Cette année-là,
il épouse Ursule Reichart, achète une maison et le droit de bourgeoisie,
devient Unterkäufer (acheteur) à la douane et ensuite
receveur de l'Hôpital des Pauvres jusqu'à sa mort.
Il eut 5 enfants avec Ursule et encore 4 de deux autres unions.
Il laissera à la postérité une très intéressante chronique en allemand conservée aux Archives de la ville,
sorte d'éphéméride où il nous parle de cette période troublée par :
- les procès de sorcellerie,
-les débuts de la Guerre de Trente Ans,
- l'occupation Suédoise et
- l'entrée des troupes françaises en 1634, et
- nous détaille les divers menus de banquets officiels auxquels il a assisté ou participé.
Le livre de compte, avec la première mention d'un sapin de Noël
C'est dans ce document qu'il nous livre la mention plus importante concernant
la décoration du sapin de Noël.
Témoin de premier plan, comme maître d'hôtel du Magistrat,
il décrit comment le SAPIN était alors décoré en 1600.
Voici le texte :
« Comment on dresse les mais (sapins) –
De même le soir de Noël les gardes forestiers apportent les mais (sapins).
La nuit les messagers, les courriers et les sergents aident l'échanson (maître d'hôtel) à :
- dresser le Sapin et à
- le décorer avec des pommes et des hosties.
Ce que l'échanson dépense pour l'achat de pommes et autres, on le lui rembourse à la douane.
Le cuisinier lui donnera une bouteille de vin, six livres de pain et des lumières.
Jusqu'au début de la messe,
ils se rendent aux domiciles des membres du Magistrat munis de lampes à poix et de torches et ils les accompagnent pour l'aller et le retour de la messe. »
Un sapin,
dressé et décoré, restera dans la salle de la Herrenstübe jusqu'à la fête de l'Épiphanie
où est consommée une galette contenant une fève servant à désigner le roi de la fête.
Après cela les enfants des magistrats, des conseillers de la ville et des employés sont convoqués pour
secouer les arbres de Noël et les dépouiller de leurs décorations et gourmandises.
C'est le premier texte où la décoration du sapin est ainsi évoquée.
Les Sapins (Abies) forment un genre d'arbres appartenant au groupe des conifères.
Ils sont toujours verts, leur tronc est résineux et le plus souvent droit.
Ils poussent dans des régions tempérées ou froides
Les décorations de Noël désignent les décorations dans les maisons et les villes au cours de Noël et l'Avent
Le trait le plus caractéristique dans les foyers est la Crèche et le Sapin de Noël,
et dans les villes les illuminations de Noël
Les couleurs traditionnelles de ces décorations sont :
- le VERT (symbolisant le Pin ) ,
- le BLANC (la neige) et
- le ROUGE (le cœur).
Le BLEU et
LE BLANC sont souvent utilisés pour représenter l'hiver,
l'OR et
l 'ARGENT pour la lumière.
Galeries La Fayette, Paris
Les rennes du père Noël sont les RENNES qui, traditionnellement, tirent le traineau du PÈRE NOËL lorsqu'il distribue les cadeaux.
En 1821
un poème anonyme, publié par William Gilley, imprimeur à NewYork , dans le livre A New-Year's Present to the Little Ones from Five to Twelve, mentionne un personnage inspiré de St Nicolas (nommé « Santeclaus ») menant un traineau tiré par un unique renne :
En décembre 1823,
un autre poème publié anonymement, « Une visite de St Nicolas »,
également connu sous le nom de The Night Before Christmas (« La Nuit avant Noël ») ,
décrit un vieil homme conduisant un petit traineau tiré par huit petits rennes, et donne un nom à chacun
Il y a quatre mâles et quatre femelles
(en italique et entre parenthèses, les noms de la version originale en anglais) :
- Tornade (Dasher) : le plus rapide (mâle) ; il galope
- Danseuse (Dancer) : la plus gracieuse (femelle) ;
- Furie (Prancer) : le plus puissant (mâle) ; il se pavane
- Fringant (Vixen) : belle et puissante (femelle) ;
- Comète (Comet) : il apporte le bonheur aux enfants (mâle) ;
- Cupidon (Cupid) : elle amène l'amour aux enfants (femelle) ;
- Tonnerre (Donner, parfois écrit Dunder ou Donder) : le plus fort (mâle)
- Éclair (Blitzen, parfois écrit Blixem ou Blixen) : elle apporte la lumière (femelle).
Rudolphe le renne au nez rouge apparaît en 1939 dans une histoire de Robert L.May ,
puis dans une chanson en 1949
« Rudolph the Red-nosed Reindeer » écrite par Johnny Marks .
Selon le mythe, grâce à son nez rouge lumineux, il guide le Père Noël et lui permet d'effectuer sa tournée malgré la neige et le brouillard...
Le renne (Europe) ou caribou (Canada) est un CERVIDÉ .
Comme tous les cervidés, il a des bois qu'il perd en Automne.
Le renne est un animal de régions de hautes latitudes, où il fait froid.
Il a de gros sabots pour mieux marcher dans la neige.
Son organisme est adapté pour supporter les températures de l'hiver, et permettre un réchauffement efficace de son corps.
Sa queue est courte, son pelage est dense, brun ou gris.
Les rennes vivent dans des régions nordiques :
- en ALASKA et au
- CANADA (dans le nord de l'Amérique),
- en LAPONIE (dans l'Europe du Nord) et en
- SIBÉRIE (dans le nord de l'Asie).
Les rennes se déplacent en troupeaux et effectuent de grandes migrations.
D'après la légende, le PÈRE NOËL vit dans ces régions.
C'est pourquoi son traîneau serait tiré par neuf rennes.
En LAPONIE, l'humain dresse les rennes pour pouvoir traîner ses traîneaux.
L'homme côtoie les rennes : il peut utiliser son lait, son pelage, ou s'en nourrir.
Les rennes sont de gros cervidés.
Ce sont des animaux robustes.
Ils peuvent peser jusqu'à 300 kg (pour un mâle).
Ce sont des mammifères qui marchent à quatre pattes, et qui portent des bois (qu'ils soient mâles ou femelles).
Le sang circule dans leurs bois.
Adultes, ils les perdent chaque année : les mâles en décembre, les femelles en été.
Le pelage de l'animal est brun ou gris selon les espèces.
Le poil permet au renne de se protéger contre le froid en hiver.
Les sabots sont larges :
- on peut comparer les sabots d'un renne aux raquettes qu'utilise un homme.
Les sabots permettent au renne de ne pas trop s'enfoncer dans la neige.
Il peut donc effectuer de longues marches dans des paysages enneigés.
L'air froid inspiré est réchauffé dans les narines du renne.
Elles ont une grande surface.
L'air est chauffé avant d'entrer dans les poumons de l'animal.
Quand il souffle, le renne récupère l'eau présente dans l'air inspiré :
- cette eau permet d'humidifier l'air inspiré.
Ce mécanisme montre que l'animal est adapté à son environnement.
Les rennes s'accouplent en octobre.
C'est la période du RUT :
- les mâles se battent entre eux pour impressionner les femelles.
Les mâles ne mangent plus pendant cette période où ils sont pourtant très actifs.
Après l'ACCOUPLEMENT, la femelle devient enceinte.
La GESTATION dure neuf mois (comme chez l'homme).
Le petit naît normalement en juin, en été : c'est un « faon ».
Toutefois, si les conditions climatiques ne sont pas favorables , la maman peut retarder la mise à bas.
Au contraire, si la nourriture est insuffisante, elle peut avancer l'accouchement d'un mois.
Le faon reste plus d'un an auprès de sa mère.
Les rennes peuvent vivre sans trop de difficulté à proximité des hommes.
Cet animal est peint sur certaines grottes préhistoriques .
Les rennes peuvent être dressés et élevés.
Les rennes domestiqués ont de plus petites pattes arrière.
La domestication du renne est tardive.
Elle est apparue en Sibérie il y a 3 000 ans environ.
Puis elle a été introduite en Alaska et au Canada seulement au cours du XXe siècle.
La première description écrite d'un renne a été donné par un général de Jules César :
« Il y a un bœuf en forme de cerf.
Au milieu de son front, une seule corne grandit entre ses oreilles, plus grande et plus droite que les cornes d'animaux que nous connaissons.
Au sommet, cette corne se répand comme la paume de la main ou les branches d'un arbre.
Les femelles sont de la même forme que les hommes, et leurs cornes sont de la même taille et la forme.»
Le Père Noël
est un personnage lié à la fête de NOËL,
apparu dans sa représentation actuelle, au milieu du XIXe siècle en Occident ,
mais dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques.
Il est parfois associé à la mère Noël
La Laponie finlandaise
compte plus de rennes que de personnes
(approximativement 200,000 rennes pour seulement 185,000 personnes).
Bonne idée ces couronnes de l'Avent , accrochées à la porte d'entrée en signe de bienvenue ou en centre de table elles sont très décoratives .
Les chalets de Noël également sont très attirants et ces illuminations de rues sont féeriques
Quelle chance d'avoir tout celà à portée des yeux !