ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
01/04/2020 - 19:33
Manufacture de broderie : MAISON  LESAGE



L’histoire de la dynastie Lesage débute dans les années 1880,
lorsque Adèle et Gustave Lesage s’installent à Paris.

Leur fils, Albert, y naît en 1888.
Il est d’abord commissionnaire dans une société de commerce extérieur, puis est engagé comme directeur-modéliste dans un grand
magasin aux USA.
Celui-ci revient à Paris en 1922. Il a alors 34 ans et envisage une nouvelle carrière.



A cette époque, et depuis près de 60 ans, le grand nom de la broderie parisienne est celui de :
- Monsieur Michonet qui fournit aussi bien la haute-couture que le monde du théâtre.
      L’âge venant, il cède son commerce florissant à Albert Lesage, qui hérite également des fabuleuses archives du vieux brodeur…



La couturière Madeleine Vionnet, cliente de Michonet, a engagé une jeune dessinatrice, Marie-Louise Favot.



Elle est chargée par Vionnet de surveiller l’exécution des dessins de broderies :
-   la rencontre inéluctable entre elle et Albert est synonyme de coup de foudre.

Celui-ci se conclura par un mariage.
Marie-Louise sera l’âme de la maison Lesage pendant prêt de 50 ans et mère de 3 enfants :
- Jean-Louis,
- Christiane et
- François.

François s’avère, lui aussi, doué pour le dessin.




Passionné par le monde de la broderie, il apportera à celui-ci des innovations décapantes grâce à la maîtrise de sa technique, ses idées révolutionnaires, l’emploi de matériaux inusités et une extrême fantaisie alliée à la plus grande rigueur.

Il séduira ses clients avec un charme auquel nul ne saura résister.

Son fils Jean-François, passionné par l’architecture d’intérieur et les arts décoratifs, voulait tout d’abord être commissaire-priseur,
mais les textiles anciens découverts lors de ventes à Drouot lui ouvrent d’autres horizons.

     Celui-ci se rapproche alors de la tradition familiale.

Après un voyage en Inde, décisif pour son avenir, il se lance alors dans la broderie d’ameublement et en devient le spécialiste reconnu.
Pas un décorateur et architecte d’intérieur ne fait carrière sans avoir recours à ses talents.

Jean-François Lesage
s’impose en effet comme non seulement le fournisseur mais aussi le partenaire créatif des plus grands,
des arts décoratifs à la haute-couture.
 


Il tient notamment les rênes d’un très ancien atelier de broderies racheté à Paris par François Lesage, séduit par le savoir-faire des
brodeurs comme par la richesse du fonds documentaire qui court du XVIe siècle jusqu’aux années 1950.

Ce millier de pièces d’archives est pour lui plus qu’une extraordinaire source d’inspiration.

Il est aussi une mine d’informations pour comprendre la qualité et la minutie de ce que l’on faisait autrefois.

Il observe les effets de l’oxydation et la patine d’une matière, des fils d’or ou d’argent par exemple, pour oser certains mélanges de couleurs que les artisans de l’époque n’hésitaient pas à tenter.

    


Fasciné par l’Inde, il y retourne avec un de ses associés.

Ils découvrent les techniques de broderie des ateliers indiens, identiques à celles qu’emploient les brodeurs français.
Ce constat est à l’origine de ce qu’est aujourd’hui la manufacture de broderie Jean-François Lesage, dont les ateliers sont depuis plus de 10 ans basés à Madras.




Depuis 1924, la Maison Lesage réalise pour :
-la Haute Couture,
- le Prêt-à-Porter et
- les accessoires,
des broderies très élaborées nécessitant des heures de travail et un savoir-faire d’excellence.
Une école de broderie d'art a été créée en 1992, ouverte à tous les passionnés de broderie.
La Maison Lesage a rejoint les Métiers d’Art CHANEL en 2002.
 
 



 En 1992 FRANÇOIS  LESAGE , conscient de détenir un savoir-faire exceptionnel et désireux de le transmettre,décide de fonder son école.
Depuis, plus de 400 élèves venant des quatre coins du monde, amateurs ou professionnels,
se rendent chaque année au
13, rue de la Grange Batelière, adresse historique de la Maison.

Chacun d’entre eux y reçoit un enseignement sur mesure prodigué par des brodeuses hors pair, dont certaines travaillent dans les
célèbres ateliers.

Ce faisant, il partage un peu de l’extraordinaire histoire de la Maison Lesage, indéfectiblement liée aux plus grands noms de la mode.



Dans les archives de la Maison, plus grande collection de broderie d’art au monde regroupant 70 000 échantillons,
on retrouve les :
créations qui illuminèrent les plus beaux défilés de :

- Madeleine Vionnet,

- Elsa
Schiaparelli,
- Yves Saint Laurent,
- Christian Lacroix


et
- toutes les célèbres Maisons de Couture internationales.


  


Cette collection s’enrichit chaque saison des pièces exceptionnelles que les brodeuses de la Maison Lesage, dont les ateliers
ont déménagé à Pantin en décembre 2012, continuent de créer pour:
-
Chanel,
- Valentino,

- Christian Dior,

et
- pour
les nouveaux talents de la Haute Couture et du prêt-à-porter de luxe.

 
  François Lesage 1929 - 2011

 







16/03/2020 - 01:30


Pot à crayon tissé en scoubidous  en : 60 minutes  /
       avec un :

- Set 30 scoubidous classiques - 80 cm    
(ex. ou )
- 1 Pot à crayons carré bois naturel  (exemple:
)
Set de 100 bâtonnets fins bois naturel   (ex. )
- Mini pistolet à colle basse température   (ex.)
- Ciseaux  - 15 cm    (ex. )
- Ruban de masquage - 50m x 19mm  (ex. )

- Prendre un pot carré

-Juxtaposer sur une face du pot carré des bâtonnets en laissant le même écart entre chaque.
Les fixer à l’aide de ruban de masquage sur le haut du pot.




- Passer un fil scoubidou dessus et dessous entre chaque bâtonnet et ainsi de suite.
-           Avec un fil, faire 4 hauteurs environ.
- Répéter 4 fois ce tissage sur bâtonnets avec des fils de coloris différents.



- Couper (la partie restante) les extrémités des scoubidous.
- Demander à un adulte de coller le petit morceau des fils restants au dos
 - et coller ensuite sur le pot carré les 4 tissages.




- Le pot à crayons est prêt pour décorer le bureau :


13/03/2020 - 20:52
L’opaline


Flacon campaniforme en opaline de cristal savonneuse à décor Desvignes de guirlande de myosotis bleus, de marguerites dorées brunies à l'effet, defeuillages et de filets dorés; bouchon boule à décor doré rayonnant.
Epoque Restauration.



Flacon en opaline de cristal bleu de lin moulée à gradins, guirlandes godronnées et cabochons, réhaussés de filets dorés et de myosotis blancs et jaunes;bouchon à côtes torses. Vers 1830.

À la fin du XVIIIe siècle, les Français parviennent à imiter le cristal anglais, réputé pour son éclat.
Sous l’Empire, la coloration de ce cristal donne naissance à ce que nous nommons opaline et ce qu’on appelait alors cristaux opales ou cristaux en couleur d’opale.
Les objets réalisés
– coupes, baguiers, vases, garnitures de cheminée – adoptent d’abord les formes simples du retour à l’antique.
Ces objets luxueux reçoivent souvent une monture de bronze doré.
Encrier en opaline de cristal turquoise taillée à côtes convexes latérales et motifrayonnant sur le dessus; monture ajourée, base sur pieds boules et couvercle en forme d'oiseau en bronze ciselé et doré doré. Epoque Restauration.

Dès le règne de Charles X, les formes s’épaississent, pour s’étirer et se galber de plus belle sous le second Empire.
Aux couleurs douces succèdent des tons plus violents, inspirés par les verres de Bohême.
Les délicates nuances de rose sont obtenues par des sels d’or

. Encrier opaline rose "gorge-de-pigeon" et bronze doré, époque Restauration

Charles X 

· Baguier en opaline, bronze doré et patiné Charles X - XIXe siècle -
Anonyme, flacon en opaline verte, style Charles X, rehaussé à l'or
Coffret en opaline blanche Epoque Charles X


À partir de 1840, dans un souci d’économie, le verre rose n’est plus teinté dans la masse mais doublé d’un verre coloré.

Au début du XIX e siècle, Le Creusot, Baccarat et Saint-Louis sont les principaux centres de production.

Par la suite, de nombreuses cristalleries sont créées autour de Paris : Bercy, Choisy-le-Roi, Belleville, Clichy…


Baccarat Opaline


Saint-Louis

Opaline Vase - France 1920

Grand vase de forme balustre en opaline blanche émaillé, décoré de fleurs polychromes groupées en bouquet et s'enroulant autour du vase, motif décoratif en vogue dès les années 1815-1820. Le col et le talon sont soulignés de raies en or

Vase en opaline bleue à collerette
Vase balustre en opaline de cristal turquoise; col, anses serpents et base en bronze ciselé et doré.
Epoque Restauration.


Petit vase boule, en opaline bulle de savon à décor de Desvignes, présentant dans des réserves des masques d'amour, encadrés de guirlandes de fleurs et feuillages polychromes. Époque Charles X

Vase à jasmin en opaline de cristal savonneuse à décor Desvignes de guirlande de myosotis bleus et de feuillage doré stylisé, de marguerites bleu de lin et jaunes stylisées (décor usé). Epoque Restauration.
13/03/2020 - 16:28
Merci Victoria, que de belles choses tu nous mets à voir !!! merci pour le plaisir . Bisous et bon AM.
13/03/2020 - 14:56
Pendentif Rubis, Diamants, Perles, Émail, Or XVI ème siècle

Pendentif Émeraudes, Perles, Émail, Or Espagne 1580

« La Renaissance nous transmet cette admiration,
aussi bien pour l’intelligence de la grâce, et la grâce de l’intelligence,
dans une époque où les hommes portaient des pierres précieuses, et les épaules des femmes étaient ornées de bijoux ».



Sur trois siècles, la Renaissance sera une période de renouveau, de révolutions artistiques, littéraires et scientifiques.
Trois âges Trecento, Quattrocento et Cinquecento durant lesquels s’opère une réflexion philosophique caractérisée par la pensée humaniste.



Cette période artistique née en Italie sera introduite en France au XVIème siècle par François Ier.

À sa demande, les artistes italiens dont le célébre Léonard de Vinci viennent développer leurs idées.

Amoureux des arts, généreux mécène, grand bâtisseur, le roi à la salamandre favorise le mélange de la culture italienne et française.


Les bijoux, comme toutes oeuvres d’arts s’imprègnent alors de ce nouveau style.

Mythologie, végétaux, arabesques, créatures fantastiques sont autant de sujets privilégiés.
      L’afflux de richesses, avec la conquête du nouveau monde, donne des créations plus chargées en motifs décoratifs
et pierres précieuses.


Les techniques évoluent avec le début des pierres facettées et l’emploi de l’émail.

Les bijoux sont des symboles de pouvoir, ils expriment les ambitions et émotions humaines,
amour, amitié, dévotion, superstition, orgueil…



Entre deux mondes, la Renaissance est une révolution culturelle où l’homme quitte une époque sombre faite d’ignorance pour une époque faite de savoirs et de compréhensions.





« La Renaissance constitue un âge d’or de la parure :
- hommes et femmes couvrent leur corps et leurs vêtements de bagues, de boutons et de colliers d’or, d’émail et de pierreries.

Avec le développement des routes commerciales vers l’Orient ou le Nouveau Monde, l’Europe connaît un afflux sans précédent de matières précieuses.
Dans le même temps, la circulation des modèles gravés et la mobilité des orfèvres permet la diffusion de formes nouvelles de bijoux. Un marché européen se développeautour de quelques grands centres qui rivalisent de luxe et d’inventivité :
- Florence, Rome, Paris, Nuremberg…


Au-delà de leur simple aspect esthétique ou de leur valeur marchande, les bijoux sont souvent dotés d’une utilité pratique ou d’une dimension symbolique:
-Cure-dent accroché en pendentif, bague tête de mort portée en souvenir d’un défunt, têtes de martres en or et pierreries ne sont que quelques exemples de ces parures étonnantes et uniques.


Les bijoux que nous conservons aujourd’hui constituent des témoins précieux d’une production en grande partie disparue. En les confrontant aux portraits, aux estampes, aux inventaires, et aux descriptions des contemporains, on peut tenter de retracer une petite histoire du bijou à la Renaissance, depuis son émergence jusqu’au tournant du XVIIe siècle, quand les progrès dans la taille des pierres précieuses viennent modifier profondément l’aspect des parures.»

Julie Rohou

Les Bijoux : identifications :
Jusqu’à la Renaissance, il est souvent difficile de préciser la provenance géographique des bijoux.

Les nombreux échanges entre les cours royales rendent en effet la production internationale ; de plus, le recours fréquent, comme modèle, aux gravures des ornemanistes qui circulent alors dans toute l’Europe, ne facilite pas les identifications.

Des pièces majeures de cette période ancienne sont une bague de l’époque mérovingienne, probablement du Ve siècle, en or à chaton circulaire orné de rayons sertis de grenats, et une bague byzantine en or représentant, gravée sur son chaton quadrilobé, une Vierge à l’Enfant en majesté.

Au Moyen Âge et à la Renaissance, les bijoux sont la plupart du temps ornés de sujets religieux, qu’il s’agisse de pièces en émail peint ou de bijoux utilisant les formes fantaisistes des perles baroques, tel ce pendentif du XVIe siècle représentant l’Agneau mystique.

Au XVIIe siècle, les motifs religieux dominent encore très largement l’iconographie de la parure, comme le prouvent les différents pendentifs  conservés au musée.

Souvent originaires d’Espagne, ils sont ornés de scènes peintes sous verre ou réalisées en fixé-sous-verre – feuilles d’or placées sous des plaques de cristal de roche ou de verre – représentant l’Annonciation, la Nativité, l’Assomption de la Vierge ou un saint en contemplation.

Les bijoux reliquaires sont toujours appréciés, telle cette croix constituée de six petits compartiments ronds ayant appartenu à l’archiprêtre Claude Laborieux et daté de 1645.
Ces pièces rares sont entrées dans les collections par des achats à la fin du XIXe siècle mais surtout grâce à la générosité de la marquise Arconati-Visconti en 1916 et de Madame Ménard qui, en 1968, lègue des bijoux des XVIe et XVIIe siècles.

Au XVIIe siècle, les bijoux de tête et les épingles sont très en vogue ; les ornements de corsage peuvent être portés en pendants, suspendus ou cousus au vêtement.

Les pierres étant rares et les bijoux représentant un investissement financier important, les nouvelles parures comportent
souvent des bijoux anciens réutilisés ou réadaptés.

Les bijoux profanes empruntent leurs formes à la nature.

Durant la première moitié du XVIIe siècle, la flore est traitée de façon à peine stylisée, sur des ornements de corsage ou sur des épingles de coiffure en argent émaillé orné de diamants ou de cristaux de roche dont les revers portent un décor polychrome en émail.
Pendentif « Agneau Pascal », France, XVIe siècle
Or, émail, perles baroques, perles fines. Legs Madame Veuve René Ménard, 1969


Pendentif « Annonciation et Nativité », Espagne ?, début XVIIIe siècle
Émail bleu, rouge, blanc et vert sur or, perles baroques. Legs Madame Veuve René Ménard


Le XVIIIe siècle voit le triomphe de la joaillerie.
Le diamant provient des mines
de Golconde en Inde jusqu’à ce que l’on découvre vers 1726-1729 les mines d’Amérique du Sud.

Matériau rare, il avait été réservé pendant des siècles aux rois, aux princes et aux trésors de l’Église.
   Cependant, avec la prospérité qui s’installe en Europe au Siècle des Lumières, la vogue des bijoux se répand au-delà du cercle restreint des nobles et des richissimes dignitaires.

À l’époque rocaille, les pierres fines
– rubis, saphirs, topazes, grenats – sont largement employées, dans des compositions multicolores.

Au milieu du siècle, les riches parures sont réalisées en diamants, souvent remplacés par des topazes blanches.

À la fin du siècle, les chrysobéryls jaunes envahissent toute la joaillerie.

L’invention du strass, verre au plomb très brillant, ouvre le marché du bijou à une clientèle moins fortunée.

Les pierres transparentes sont alors montées sur fond d’argent :
     la culasse – partie pointue des pierres – est sertie dans une petite cuvette de métal, quelquefois tapissée de paillons d’argent. Cette technique renforce le pouvoir de réfraction de la lumière à travers les facettes de la pierre.

L’iconographie du bijou est dominée par la flore :
- bouquets de fleurs en pierres multicolores et émail, bouquets d’œillets inspirés de l’art islamique, tels que les Européens les avaient découverts sur les tissus provenant d’Orient.

Le nœud de ruban constitue depuis la seconde moitié du XVIIe siècle un thème récurrent de la joaillerie.
Le nœud à la Sévigné, qui dessine un enroulement d’or, de diamants, d’émeraudes ou de saphirs, en est le plus fameux exemple.

La pièce la plus spectaculaire de la collection date de la fin du XVIIe siècle ou du début du XVIIIe siècle.
C’est un ornement de corsage de forme triangulaire, destiné à l’origine à être cousu, puis qui sera fixé sur un crochet au XVIIIe siècle.   
Il est constitué de trois éléments dont deux sont arrondis pour épouser la forme du buste tandis que le troisième se termine en pointe
vers la taille.
Ces éléments sont composés de plusieurs superpositions de plaques ajourées, formées de rinceaux feuillagés en argent semés de
diamants et de fleurs en émeraudes serties d’or.
Le tout est surmonté d’un aigle en argent doré, fixé sur une tige à ressort qui lui permet d’être mobile au-dessus de la poitrine.


Boucle d’oreille, Portugal, XVIIIe siècle
Argent, cristal de roche. Achat, 1890.

Broche, France, XVIIIe siècle
Or, émeraude, diamant taille rose et taille brillant. Legs baronne Nathaniel de Rothschild, 1901.

Ornement de corsage, France, début XVIIIe siècle
Or, argent doré, émeraudes, améthyste, diamants taille rose.


(Organisme privé, association loi 1901 reconnue d’utilité publique, le MAD, autrefois appelé Union centrale des Arts décoratifs (UCAD) puis Les Arts Décoratifs, a été créé à Paris, il y a plus de 150 ans dans le sillage des Expositions universelles par des collectionneurs, des industriels et des artisans soucieux de la qualité des objets de la vie quotidienne.)
13/03/2020 - 12:08
11/03/2020 - 17:53

Katsushika Hokusai 

est un PEINTRE , DESSINATEUR et GRAVEUR spécialiste de l'UKIYO-E *ainsi qu'auteur d'écrits populaires japonais surtout connu sous le nom de Hokusai, ou de son surnom de « Vieux Fou de dessin ».

(*
'l' ukiyo-e : terme japonais signifiant « image du monde flottant » est un mouvement artistique japonais de l'époque d'Edo (1603-1868) comprenant non seulement une peinture populaire et narrative originale, mais aussi et surtout les estampes japonaises gravées sur bois.)

Il est né probablement en octobre 1760 à Edo (actuel Tokyo) — et mort en avril ou mai 1849 dans la même ville.





Son œuvre influença de nombreux artistes européens , en particulier :
- Gauguin
,
- Vincent van Gogh ,
- Claude Monet et
- Alfred Sisley
,
et
- plus largement le mouvement artistique appelé japonisme.

Il signa parfois ses travaux, à partir de 1800, par la formule Gakyōjin, « le Fou de dessin ».



En 1814,
il publie son Manga * regroupant croquis et dessins.

- Les "Trente-six vues du mont Fuji  "(1831-1833) comptant en réalité 46 estampes
- et " La Grande Vague  de  KANAGAWA " (1831)
sont ses œuvres les plus connues.

( * Les Hokusai manga (« Carnets de croquis par Hokusai ») sont une collection de croquis de nombreux sujets divers effectués par l'artiste japonais Hokusai.)

  "Trente-six vues du mont Fuji  "


Les Trente-six vues du mont Fuji (Fugaku-sanjūrokkei) sont une série de quarante-six estampes réalisées par Katsushika Hokusai (1760-1849) et dont les dates d'édition s'étendent entre 1831-1833. Elles représentent le mont Fuji depuis différents lieux, suivant les saisons. Cette série est aujourd'hui très célèbre car elle marque l'intégration dans les thèmes de la tradition japonaise des modesde représentation occidentaux, et en particulier de la perspective utilisée dans la peinture occidentale.




La Grande Vague de Kanagawa ( Kanagawa-oki nami-ura, littéralement Sous la vague au large de Kanagawa), plus connue sous le nom de La Vague, est une célèbre estampe japonaise du peintre japonais spécialiste de l'ukiyo-e, Hokusai, publiée en 1830 ou en 1831 pendant l'époque d'Edo.




La couverture de la partition de " La MER " (1905) de Claude Debussy reproduit notamment la Vague de Hokusai.
Claude Debussy
est un compositeur français (22 août1862 à Saint-Germain-en-Laye/25 mars 1918 à Paris.



Le peintre japonais laisse derrière lui près de 30 000 dessins.



Hokusai
a changé plusieurs fois de nom d'artiste au cours de sa longue carrière, dont les principaux marquant ses différents styles sont :
    Sōri
(1794-1798), Katsushika Hokusai (1805-1810), Taito (1810-1819) Iitsu (1820-1834), et Gakyō Rōjin Manji (1834-1849), signifiant « vieillard fou de peinture ».
Il a aussi utilisé plusieurs noms secondaires et pseudonymes, comme :
    Toki
(1799), Raishin (1811), Kakō (1811).
Cependant, il est rare qu'il ait utilisé deux noms principaux en même temps.




10/03/2020 - 14:22
La Royal Crown Derby Porcelain Company est un fabricant de PORCELAINE  
  basé à Derby en Angleterre .


La société est particulièrement réputée pour la haute qualité de sa porcelaine à la cendre d'os *, dite « porcelaine anglaise ».

Elle produit de la vaisselle de table et des articles ornementaux depuis
le milieu du XVIIIE e siècle.
(* La porcelaine à la cendre d’os est un type de porcelaine phosphatique composé, en plus du kaolin, du feldspath et du quartz, d'un minimum de 30 % de cendre d’os désagrégée utilisée comme fondant, d'où le nom anglo-saxon de « Bone China ».)

William Duesbury I et II
En 1745
André Planché *, un immigrant huguenot venu de Saxe , s'installait à Derby où de 1747 à 1755
il réalisa des vases et des figurines de porcelaine tendre *.
(André ou Andrew Planché, ou Planche, né vers 1727, mort en 1805, est un bijoutier, potier et homme de théâtre d'origine huguenote qui vécut en Angleterre.)

(* La porcelaine tendre est un type de matériau céramique, également dénommé pâte tendre. Le terme est utilisé pour désigner les porcelaines tendres, généralement sans kaolin, comme les Bone china ou porcelaines de cendre d'os, la porcelaine Seger, la porcelaine vitrifiée siliceuse, la nouvelle porcelaine de Sèvres, la porcelaine de Paros et les porcelaines tendres feldspathiques.)



Au début de 1756 il s'associait à William Duesbury (1725-1786), un peintre sur porcelaine , et au banquier John Heath.
C'était la naissance de la Derby Company, bien que la production de Porcelaine de Derby ait commencé plus tôt, dans les ateliers de Cockpit Hill, juste en dehors de la ville.
William Duesbury


Planché sortit de scène presque tout de suite et l'affaire fut développée par Duesbury et Heath, puis par Duesbury seul.

Entrepreneur doué, Duesbury mit au point une nouvelle pâte qui contenait de la fritte de verre, de la stéatite et de l'os calciné.
  Cela permit à la manufacture de commencer à produire de la vaisselle de haute qualité.
Il fit rapidement de Derby une référence dans la production de services de table et de figurines en embauchant les meilleurs talents disponibles pour le modelage et la peinture.
   La peinture des personnages était réalisée par Richard Askew, spécialiste des cupidons , et par James Banford. Zachariah Boreman et John Brewer se chargeaient des paysages,des natures mortes et des pastorales .
Les motifs floraux complexes étaient dessinés et peints par William Billingsley
Richard Askew

John Brewer

William Billingsley


En 1770,
Duesbury améliora encore la réputation déjà élevée de Derby en rachetant la fameuse manufacture londonienne de
porcelaine de Chelsea. (La porcelaine de Chelsea fut fabriquée de 1745 à 1784 dans une manufacture construite par le flamand Nicholas Sprimont, associé au bijoutier Charles Gouyn. La manufacture ne produisit que de la porcelaine tendre. Cette production
de porcelaine fut tardive par rapport à ce qui se faisait à l'époque en Europe continentale mais Chelsea fut la première manufacture de
porcelaine d'importance du Royaume-Uni.)


Il maintint celle-ci sur son site initial jusqu'en 1784 (les produits de cette période sont connus sous l'appellation « Chelsea-Derby »),
année où il fit détruire les bâtiments et transféra les actifs, y compris stocks, patrons et moules, ainsi que de nombreux ouvriers, à
Derby.

En 1776 à nouveau, il racheta ce qui restait de la naguère prestigieuse manufacture de porcelaine de Boow *, dont il transféra également à Derby les éléments qui pouvaient l'être.
( La porcelaine de Bow fut produite par une manufacture créée en 1745-1747 à Stratford le Bow )



En 1773, les efforts de Duesbury furent récompensés par le roi Georges III qui après une visite des ateliers lui accorda la permission d'incorporer la couronne royale dans la marque de fabrique de Derby, à la suite de quoi la société prit le nom de « Crown Derby ».


« Crown Derby »Royal Crown Derby


En 1786,
William Duesbury mourut, laissant la société à son fils, William Duesbury II, lui aussi entrepreneur de talent qui, tout en maintenant au plus haut la réputation de la société, mit au point plusieurs glaçures * et types d'article nouveaux.(La glaçure, appelée aussi émail, est un enduit vitrifiable posé à la surface d'une céramique afin de la durcir, de la rendre imperméable ou de la décorer.)

William Duesbury II
ne vécut pas assez pour accomplir tout ce qu'il promettait : il mourut en 1797, à l'âge de 34 ans, laissant aux commandes de l'entreprise son associé, un Irlandais du nom de Michael Kean qui plus tard épousa sa veuve.

Celui-ci ne semble pas avoir entretenu de bonnes relations avec la main-d'œuvre hautement qualifiée de la société, que de nombreux artistes éminents quittèrent.
D'autres cependant réalisèrent sous sa direction une production de qualité, dont Moses Webster
(peintre floral qui remplaça Billingsley),
 


Richard Dodson (qui se fit une spécialité des oiseaux),


George Robertson (paysages et marines)

et
Cuthbert Lawton (scènes de chasse).


L'artiste le plus connu de l'époque est William Pegg , un quaker  , réputé pour le style saisissant et unique de ses fleurs peintes.
    Il débuta en 1797 mais ses croyances religieuses le conduisirent à la conclusion que peindre était un péché et il cessa cette activité en 1800.
Il la reprit en 1813 mais l'abandonna à nouveau en 1820.



En dépit de nombreuses productions de qualité, la période de Kean fut perturbée et la société en souffrit financièrement.

William Duesbury III,
né en 1790, fils de William Duesbury II, prit la direction de la manufacture quand il fut en âge de le faire, en  1791.

Kean ayant vendu ses parts à son beau-père, grand-père de William Duesbury, nommé Sheffield,
la société continua sous le nom de « Duesbury & Sheffield »
.

En 1815,
la manufacture fut donnée en location au responsable commercial et comptable de l'entreprise, Robert Bloor,
et les Duesbury cessèrent définitivement d'y jouer un rôle.

Bloor emprunta lourdement pour honorer les paiements exigés mais s'avéra un homme d'affaires
hautement capable par sa façon de résorber les pertes et de remettre l'entreprise sur une base financière solide.
  Il possédait aussi un sens aigu de l'aspect esthétique de l'activité et sous sa direction la société produisit des œuvres richement colorées et de style élégant,
s'inspirant notamment des modèles aux couleurs éclatantes de la PORCELAINE d' IMARI  *, qui combinaient généralement des dessins géométriques complexes avec des motifs floraux variés.   Ces productions s'avérèrent extrêmement et durablement populaires et Derby continua à prospérer.
(* La porcelaine d'Imari désigne un lieu de production de céramique japonaise, réalisées dans l'ancienne province de Hizen sur l'île de Kyūshū, qui correspond sensiblement au domaine de Saga, et principalement dans les fours de la ville d'Arita. Jusqu'à la fin du XVIIIe siècle les porcelaines de cette province sont regroupées et exportées depuis le port d'Imari qui donne son nom à cette production. Mais on emploie tout autant « porcelaine d'Arita » pour désigner la même chose. Un grandnombre de styles sont distingués, mais les datations restent souvent approximatives, pour les plus anciennes tout au moins).



Cependant en 1845 Bloor mourut et après trois années sous la direction de Thomas Clarke,
les ateliers de Cockpit furent vendus et la manufacture fermée en 1848.

Un groupe d'anciens employés ouvrit une nouvelle manufacture à Derby, sur King Street.
Ils continuèrent à utiliser si ce n'est le nom, du moins les moules, patrons et marques de fabrique de l'entreprise précédente, ce qui maintint vivaces les traditions artisanales de Derby.
    Aucun procédé mécanique n'était utilisé et aucune pièce produite n'était exactement identique à une autre.
Parmi les éléments préservés se trouvait le TOUR de POTIER originel, celui des Duesdury, encore en la possession de l'actuelle Royal Derby Company.

En 1877, les récents acquéreurs du nom « Crown Derby » construisirent sur Osmaston Road une nouvelle manufacture impressionnante,
ouvrant ainsi la période moderne de la porcelaine de Derby. 
    Les modèles de Crown Derby devinrent immensément populaires à la fin de l'époque victorienne , leurs dessins romantiques et somptueux répondant exactement au goût du temps.

En 1890, la reine Victoria désigna Crown Derby comme :
- « fournisseur de porcelaine de Sa Majesté »
et par Royal Warrant  *lui accorda de se nommer  :
- « The Royal Crown Derby Porcelain Company »
.
( Les Royal Warrants of Appointment sont des mandats émis aux entreprises qui fournissent des biens ou des services à une cour royale ou certains personnages royaux. Ce mandat permet au fournisseur de faire de la publicité sur le fait qu'ils fournissent la famille royale, par la présence des armoiries sur les factures ou les points de vente. C'est également une sorte de prestige pour l'entreprise. L'ensemble des prestations de l'entreprise est contrôlé sur plusieurs années par une association détentrice des mandats, et pas uniquement les produits destinés à la couronne britannique. L'un des plus anciens Royal Warrant,, toujours d'actualité, date de 1740.)


En 1935 Royal Crown Derby rachetait la manufacture de King Street, réunissant ainsi les deux branches de l'activité.

En 1964, la société fut rachetée par S. Pearson & Son et devint une partie de:
- l'Allied English Potteries Group, bientôt rejoint par Royal Doulton*

(
Royal Doulton, est une entreprise britannique de fabrication de poterie et de céramique, créée en 1815 par John Doulton. En 2005 l'entreprise est rachetée par Waterford Wedgwood et fait aujourd'hui partie du groupe finlandais Fiskars, en tant que sous-marque au sein du catalogue.)
Royal Doulton

En 2000, Hugh Gibson, ancien directeur de Royal Doulton et membre de la famille Pearson, prit la tête d'une opération de rachat qui refit de Royal Crown Derby une entreprise privée indépendante.  
  Elle emploie en 2006 environ 300 personnes dans les ateliers d'Osmaston Road.

Les lignes de produits d'aujourd'hui comprennent les presse-papiers, introduits en 1981 et immensément populaires.
Royal Crown Derby continue aussi à produire des modèles dans le style Imari, qui se caractérise par la richesse des couleurs et la complexité des dorures, dont les services de table Old Imari, Traditional Imari, Red Aves, Blue Mikado et Olde Avesbury.

Old Imari
Traditional Imari
Red Aves
Blue Mikado
Olde Avesbury

Le Royal Crown Derby Visitor Centre de Derby présente un musée d'articles de porcelaine et offre des visites de la manufacture.
En outre, les collections du DERBY  MUSEUM and ART GALLERY  *présentent des productions des premiers temps de l'usine.

( Le musée de Derby, en anglais Derby Museum and Art Gallery, est le musée municipal de la ville de Derby, en Angleterre. Fondé en 1879, il occupa longtemps un immeuble dû à l'architecte Richard Knill Freeman, offert à la municipalité par le brasseur Michael Thomas Bass et
qui continue aujourd'hui à abriter la bibliothèque centrale. Dans son bâtiment actuel, à côté de l'ancien, le musée expose ses collections consacrées à divers aspects de l'environnement et de l'histoire de Derby, sciences naturelles, archéologie, porcelaines de la Royal Crown Derby, industries, histoire militaire, ainsi qu'un riche ensemble de tableaux des XVIIIe et XIXe siècles et en particulier d'œuvres de Joseph Wright of Derby, peintre natif de la ville. La partie consacrée à la peinture a été ouverte en 1882.)














PRESSE -PAPIER


Ce commentaire a été modifié le 10/03/2020 à 15:24
10/03/2020 - 10:59
Houla la ! Ce monsieur ....
10/03/2020 - 02:49
Sir Edwin Landseer, né le 7 mars 1802  à Londres  , mort le 1er octobre 1873 dans la même ville,
est un peintre et un sculpteur britannique.
 



-  Landseer présente son travail à la ROYAL  ACADEMY en 1815.
-  Il est élu membre associé de la ROYAL ACADEMY en 1826, et
-  élu académicien en 1831.
-  Il est anobli en 1850 et
-   refuse le poste de président de la Royal Academy en 1866.
Landseer est une personnalité importante de l'art britannique du XIXe siècle.

Parmi ses élèves, on compte le peintre orientaliste John Frederick Lewis .

Connu pour ses peintures animalières, en particulier des chevaux et des chiens,




Edwin Landseer est également réputé pour ses 'Lions en bronze ' de Trafalgar Square à Londres, exécutés avec l'aide du sculpteur Carlo Marochetti *.
(Carlo Marochetti, parfois francisé en Charles Marochetti, né le 14 janvier 1805 à Turin, et mort le 29 décembre 1867 à Paris 16e, est un sculpteur français.)


Sa tombe se trouve dans la Cathédrale Saint-Paul de Londres .





Un des plus éminents (animal) des artistes du XIXe siècle,
Edwin Henry Landseer - peintre, graveur, sculpteur et animalier connu pour ses représentations exceptionnelles de :
- cerfs, chiens et chevaux -
était le fils cadet d'une famille de sept enfants, nés dans mars 1802.

Son père, John Landseer, était un graveur qui a reconnu la penchants artistiques de son fils précoce, dont la première incursion dans le monde de l'art étaient des dessins d'animaux, et a favorisé ses talents innés.

Premiers travaux d'Edwin ont été largement diffusés sous la forme de gravures, souvent réalisées par son frère, Thomas.


De 1815, Edwin, avec deux frères plus âgés, a étudié sous la tutelle du peintre d'histoire, Benjamin Robert Haydon (1786-1846), qui a encouragé le jeune Edwin pour étudier les animaux, y compris les leçons d'anatomie.
(Il est allégué qu'il  lui a été donnée la carcasse d'un lion mort d'une ménagerie à disséquer et
d'où il a étudié à fond.)

En 1816,
Edwin inscrits à la Royal Academy of Arts (fondé par George III en 1768), où il avait déjà exposé à l'Académie annuelle Summer Exhibition de l'année précédente.

En 1826,
toujours dans la jeune vingtaine, Landseer est élu associé de l'Académie royale (ARA), devenant ainsi un véritable académicien royal (AR) en 1831

 

Queen Victoria + Prince Albert , Bal Costumé , 12 May 1842, king,queen,kingdom

Landseer voyage en Ecosse pour la première fois en 1824 et tombe en amour avec les Highlands écossais, qui est devenu une source d'inspiration pour beaucoup de ses œuvres ultérieures.



Tandis que là, Landseer a également rendu visite à Sir Walter Scott, qui a admiré ses tableaux au point de choisir Landseer comme l'un des illustrateurs pour les éditions de ses romans Waverly.
Sir Walter Scott par Landseer

Les Peintures  de Landseer  lui valurent une entrée en exclusivité des cercles sociaux tels que ceux des ducs d'Atholl et Bedford et il passe facilement au sein de la société aristocratique, en effet, dans les années 1830, les travaux Landseer ont acquis une renommée populaire et ont été achetées par l'aristocratie ainsi que la nouvellement émergente classe moyenne.
(Source: Morgan, H., victorianweb.org, 2010)

En 1837,
Landseer a rencontré la reine nouvellement déclaré,
Victoria, pour la première fois et pour lesquel il a fait des croquis de son favori
King Charles Spaniel.(chien)
exemple


Dès lors, après avoir obtenu le patronage royal - en particulier dans les années 1840 quand
Victoria et Albert ont également découvert les plaisirs rustiques des Highlands écossais -
il est rapidement devenu l'artiste vivant favori de la reine et son prince consort pour lequel il peignit de nombreux de la famille royale animaux de compagnie préférés du couple ainsi que des portraits personnels, en accordant sa première visite à leur nouvelle maison en Ecosse, de Balmoral,
en 1850, pour peindre un grand portrait de groupe de la famille royale.
(Bien qu'il n'ait jamais terminé la peinture, il a néanmoins été fait chevalier la même année.)

Etre un ami de la reine Victoria et avec les commissions affluent des mécènes aristocratiques qui l'embrassa socialement, la position Landseer à la cour a été sécurisé.


Mais en dépit de ses liens sociaux et prééminent illustre carrière parmi la noblesse, dans sa vie personnelle, tout n'était pas aussi bien qu'il est apparu.

En 1840,
la mère de Landseer est morte, donc la perte l'a fait tomber dans un état de dépression grave
(qui peut aussi avoir été en partie causé par l'échec du portrait royal du groupe inachevé)
et un effondrement mental a suivi plus tard dans l'année, à partir de laquelle il n'a jamais totalement récupéré.
Il a été forcé de se reposer.
Pendant sa convalescence, Landseer décidé de voyager à l'étranger dans le continent.
Sur sa tournée, durant laquelle il a été accompagné et soigné par son ami, le chimiste et artiste noté, Jacob Bell.

Landseer fait de nombreux dessins de la population locale et des animaux et son état de santé mentale fait de l'amélioration constante.
Alors qu'il était inapte et incapable de faire face aux tâches au jour le jour ,
Landseer est devenu accro aux médicaments prescrits pour soulager sa détresse mentale, tandis que dans le même temps, il est également devenu de plus en plus dépendants à l'alcool.


Son état psychologique et les troubles personnels nonobstant, Landseer a continué à travailler, produire de brillantes  œuvres d'art jusqu'à la fin de sa vie.
(et pourtant souvent des images violentes de la mort et la destruction)

Il existait une dualité dans Outlook Landseer sur la nature - à la fois domestiques et sauvages:
- il était en même temps dans la crainte des endroits naturels habités par les animaux qu'il aimait à dépeindre,
tandis que dans le même temps,
il s'est également délecté dans la représentation de la chasse et la destruction de ces animaux .



Pour la plupart de sa vie, Landseer  a passé les mois d'automne dans les Highlands écossais, toujours une source d'inspiration.
(Sources: Morgan, H., victorianweb.org, 2010; artrenewal.org, non daté)



Dans les années 1860, l'état mental de Landseer  c'est encore détérioré.
Sur un certain nombre d'occasions et en raison de son instabilité mentale, il a dû être limité.

Mais son état mental jamais entravé son étincelle créative et il était encore capable, périodiquement, de produire des œuvres d'art dynamique.

Dans les années 1860,
il a été choisi et chargé de créer la base de la colonne Horatio Nelson - conçu par William Railton et érigé en 1843 - à Trafalgar Square
(après avoir lutté pour les compléter, les lions de bronze ont enfin été dévoilés le 31 Janvier 1867).




Un an auparavant, en 1866, Landseer décliné la présidence de la Royal Academy.

Après 1870,
Landseer lentement a glissé dans le domaine de la folie, et deux ans plus tard,
en 1872, il était fou certifié .

Il est mort le 1er Octobre 1873, laissant derrière lui une succession d'une valeur de plus de :
£ 200 000.

En dépit de la fin tragique de sa vie,
l'appel des travaux de Edwin H. Landseer "s pour les Victoriens - et son charme pour les générations futures d'amateurs d'art - est sa dimension remarquable morale:
- la mort, la destruction, la perte, la fidélité, la camaraderie, l'humour, et l'attachement émotionnel.

Un artiste sensible avec une grande sensibilité artistique possédé d'une capacité à dépeindre la vie sportive et naturelle, Landseer éleve les scènes et les activités de la vie quotidienne de ce qui avait jusque-là été snob ,  considérées comme une forme inférieure de l'art dans celle du grand art.
(Sources: Morgan,H., victorianweb.org, 2010; artrenewal.org, non daté; london.gov.uk, 2010)








Landseer a été commandé par l'Office des travaux et des bâtiments, en 1858, de créer
quatre lions couchés au pied de la colonne de Nelson, à Trafalgar Square.

Sur des socles en granit à la base du monument, le bronze utilisé pour créer des lions a été dit d'être recyclés à partir de canons de la flotte française.


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Ce commentaire a été modifié le 10/03/2020 à 04:15