ARTS , ARTISANATS , TRAVAUX MANUELS , BRICOLAGES. ......

Par Victoria il y a 6 années 5 mois
02/01/2021 - 09:48
MERCI VICTORIA, C'EST VRAIMENT TRÈS BEAU ET TRÈS INTÉRESSANT TOUT CE QUE TU NOUS METS À VOIR ETÀ LIRE !!!! AH! OUI, ALORS !!!!  PRENDS SOIN DE TOI, COUVRE-TOI BIEN ,JE PENSE À TOI . GROS BISOUS .
01/01/2021 - 17:29
MIRECOURT
est une commune française   chef-lieu de canton du département  des VOSGES .

Mirecourt est fondée au cours du premier millénaire, au carrefour des routes menant de Toul à Épinal et de Neufchâteau à Châtel-sur-Moselle, au franchissement du Madon.
La première mention de Mirecourt date de 960, dans un acte de l'empereur Othon II  stipulant qu’un dénommé Urson a fait don d’un important domaine situé in Murici Curte.
Dans le courant du XIIIe siècle, elle fait partie du domaine seigneurial du comte-évêque de  Toul, qui lui accorde des lettres de franchise en 1234.
Un acte de 1284 constate le rattachement de Mirecourt et de son territoire au duché de Lorraine .
Mirecourt devient le chef-lieu de l'important bailliage de Vôge , mais est avant tout une cité de grand négoce.




Au XVIe siècle, les ducs de Lorraine y introduisent le savoir-faire des maîtres italiens dans la fabrication des violons, savoir-faire qui se perpétue jusqu'à nos jours.






Ainsi, un certain Dieudonné Montfort, faiseur de violons, est déjà actif à Mirecourt en 1602.

En 1732, reconnaissant ce savoir-faire, le duc François III de Lorraine , futur empereur du Saint-Empire germanique , édicte une charte pour les :
« luthiers et faiseurs de violons de Mirecourt et de Mattaincourt ».
       Il souhaite ainsi protéger cette corporation « des abus qui se glissent dans leur métier »,
et conserver « la renommée qu'elle s'est autrefois acquise, de contenir d'habiles faiseurs d'instruments ».



Parallèlement à cette activité de lutherie, Mirecourt devient également un haut lieu de la facture d’orgues au cours du XVIIIe siècle.

Violon de Justin DERAZEY (1839 Mirecourt -1890 Mirecourt)
Mirecourt circa 1870. Table de deux pièces d'épicèa à pores moyennes s'élargissant vers les bords. Eclisses et fond d'une pièce en érable à ondes fines horizontales. Fond sculpté de couronnes de laurier et de chêne et d'un portrait en pied de Nicolo PAGANINI. Vernis rouge-brun sur fond or. Marque au fer : (dans un ovale)J(violon)D Longueur du fond : 358 mm



Enfant de la ville,Léopold Renaudin  illustrera son art à Paris avant d'épouser les idéaux révolutionnaires et de mourir sur l'échafaud.

A  Méricourt , on fabrique des instruments mécaniques (orgues de manège,serinettes * …).
(
* Une serinette est un instrument de musique mécanique primitif assimilable à un orgue destiné à apprendre des mélodies courtes à des oiseaux siffleurs, comme la merline ou la perroquette. Elle est à l'origine du verbe « seriner ».)
Serinette


La ville de Mirecourt a eu une renommée mondiale par sa production d'instruments du quatuor et surtout par sa production d'archets *.
(*Utilisé pour jouer de certains instruments de musique à cordes frottées, un archet est une baguette de bois sur laquelle est fixée une mèche en crin de cheval. Il est nommé ainsi pour sa ressemblance avec un arc, le plus souvent en pernambouc, mais parfois en fibre de carbone. Le frottement
de la mèche sur les cordes crée une vibration, un son, amplifié par le corps d'un instrument, tel que le violon, l'alto, le violoncelle, la contrebasse, l’octobasse ou la viole de gambe.)

Archet de violoncelle fait par Bernard OUCHARD
dont il porte les marques au fer "OUCHARD.". (Professeur de l'école d'Archeterie de Mirecourt. Baguette ronde en boisde pernambouc. Hausse ébène montée argent. 79 g. 796 mm.



violoncelle
Violoncelle Français Amédé Dieudoné Inspiré d'un Fidel (medieval), fait par Dieudoné à Mirecourt, 1940. Il porte l'étiquette originale. Eclisses et fond en érable. Tête du même bois, avec une belle volute en érable ajourée. 748 mm.
Contrebasse Française Mirecourt - XIXe faite par BOURELIER vers 1840 à Mirecourt,
dont elle porte les marques au fer. Diapason 105 cm. Sillet cran d'f: 103 cm. Enture de tête, manche en érable, coquillon original


Soixante maisons de luthiers et d’archetiers, de petites entreprises et d’usines de décolletage sont recensées à travers trois siècles.

La majeure partie est en activité au XIXe siècle.



L'activité d'archèterie a chuté avec l'arrivée des enregistrements sonores, dans la première moitié du XXe siècle

Une école de lutherie *  y a été créée en 1970 par Étienne Vatelot

(
*Un luthier est un artisan qui fabrique, répare et restaure les instruments de musique cordes pincées ou frottées tels que les violons, altos, violoncelles, guitares, guitares électriques, etc. Le terme dérive de luth.

Étienne Vatelot, né le 13 novembre 1925 à Provins et mort le 13 juillet 2013 à Neuilly-sur-Seine, est un luthier français.)



On fabrique encore de la dentelle à Mirecourt, notamment à  la  MAISON de la DENTELLE .

L'art aux fuseaux remonterait à l'époque égyptienne.
Les grandes invasions plongèrent cet art dans l'oubli et ce n'est qu'à partir du XVIe siècle, qu'il fut introduit en Lorraine et notamment à Mirecourt par les luthiers italiens, soutenus par les Ducs de Lorraine  .

Basilique Saint-Pierre-Fourier à Mattaincourt

Saint Pierre Fourier, curé de Mattaincourt  créa la confrérie des Sœurs de Notre-Dame et encouragea celles-ci à enseigner la dentelle dans leur école et à l'orphelinat.




Les jeunes filles de grandes familles travaillaient à cet art d'agrément pour garnir leur trousseau.
Les enfants de l'orphelinat, les femmes de familles ouvrières, les paysannes, s'y adonnaient pour le profit.
      En 1790, des milliers de dentellières travaillaient déjà pour des négociants de tous les pays voisins de nos frontières,
la ville était mondialement connue, ainsi vers 1850, ce fut l'âge d'or de la dentelle de MIRECOURT

Au milieu du XXe siècle, il ne reste à Mirecourt que quelques dentellières qui enseignèrent cet art, assurant ainsi
le maintien de cette activité.



Aujourd'hui,
grâce à une association dynamique avec plus de 140 participants, Mirecourt a retrouvé sa renommée internationale avec sa DENTELLE AUX FUSEAUX * d'une finesse incomparable, jusqu'à la création de l'association
Promotion et Renouveau de la dentelle.
*
La dentelle aux fuseaux est une technique manuelle traditionnelle de la passementerie qui consiste à tisser des pièces délicates telles que napperons, mouchoirs, broderies en dentelle faite à la main, à partir de fil de coton enroulé sur des fuseaux que l'on tisse à partir d'un modèle réalisé sur un carton ou un carreau qui sert de patron.)





Grâce à celle-ci la dentelle *renaît à Mirecourt, on y dispense des cours et organise des expositions permanentes, avec des dentellières au travail à la Maison de la Dentelle.
(*Une dentelle est un tissu sans trame ni chaîne, généralement en fil de soie, lin, nylon ou fibres plus riches selon les cas, exécuté par les dentelliers àla main ou à la machine, à l'aide de points semblables ou non formant un dessin, à bords dentelés ou non.)






La Maison de la musique mécanique et de la dentelle est un musée français situé à Mirecourt, à l'ouest du département des Vosges.
Fondé en 1996, il a d'abord accueilli une collection d'instruments de musique mécanique, complétée ultérieurement par celle d'un ancien musée consacré à la dentelle de Mirecourt, aujourd'hui fermé.

Le musée de la lutherie et de l'archèterie françaises à Mirecourt permet de découvrir une sélection d'instruments à cordes
présentant les différentes périodes et méthodes de production.


En 1979, la poste rend hommage à la LUTHERIE   par l'émission d'untimbre postal   d'1,30 franc brun-rouge et sépia.
Tiré à 10 millions d'exemplaires, il figure un violon symbolisé.
Il est mis en vente en 1er jour à Paris et à Mirecourt le 8 décembre.
Il porte le n° YT 2072.



www.musee-lutherie-mirecourt.fr/


Fabrique un violon, Luthier Dominique Nicosia de l 'Ecole de Mirecourt en France
06/12/2020 - 11:30
Waouh ! 
05/12/2020 - 20:27




Sujets  publiés les 3 et 4  décembre 2018 (page 36 ou 37) :





Le sapin de Noël

est une tradition chrétienne  .

Sous la Reine Victoria :

- le Prince Albert  a introduit sur le sol britannique cette tradition provenant de sa Saxe natale.

  

- Tandis qu'en France, elle sera diffusée par les optants Alsaciens et Lorrains

(La place Stanislas - Nancy - Lorraine - )
Nancy

Les sapins de Noël sont de nos jours traditionnellement décorés de :

- boules de Noël en verre ou en plastique,
- de guirlandes traditionnelles ou éclairées par des LED,
- de bougies,
- petits objets décoratifs,
- étoiles (dont souvent une au sommet),
- etc.

Les sapins de Noël peuvent être vendus coupés ou en pot,
ce qui permet dans ce dernier cas de le replanter à la fin des festivités.



Le sapin replanté peut lui-même servir de sapin de Noël d'extérieur :

- la généralisation de guirlandes électriques  « tous temps » permet aux
particuliers de décorer un arbre de leur jardin, souvent visible de la
rue, ainsi que la façade de leur maison.

 

S'il est clair que la coutume du sapin de Noël moderne remonte à la Renaissance dans les pays germaniques
(attestation au XVe siècle dans les cérémonies de fin d'année des guildes germaniques et livoriennes ),

RIGA prétend officiellement qu'a été érigé et décoré le premier arbre de Noël
dans sa cité en 1510.
RIGA


Il existe un certain nombre de théories qui spéculent quant à son origine plus lointaine.

L'une des anciennes mentions d'un arbre à Noël se trouve dans un livre de
comptes de la ville de SÉLESTAT (Bas-Rhin), en 1521, conservé aux
Archives municipales de la cité .


Dans une chronique, l'échanson (maître d'hôtel)
Balthasar BECK a décrit la décoration de ce sapin :


Pour des raisons ignorées
Balthazar Beck (1580-1641),
né à Heroldingen (Bavière), arrive à 17 ans chez son oncle Leonhart
Hassenmeyer et son épouse Appolonie qui tiennent alors l'auberge Au Bouc
à Sélestat, l'adoptent et veulent l'envoyer en France pour apprendre
la langue.

Mais il n'alla pas plus loin que Ribeauvillé où il travaille à l'auberge de La Fleur
tenue par Jean Eberhard de la Noël 1599 jusqu'à la Saint-Jean de 1600.

Retour à Sélestat, il obtient le poste d'échanson (maître d'hôtel) à la Herrenstübe qu'il gardera jusqu'en 1609.

Cette année-là,
il épouse Ursule Reichart, achète une maison et le droit de bourgeoisie,
devient Unterkäufer (acheteur) à la douane et ensuite
receveur de l'Hôpital des Pauvres jusqu'à sa mort.
Il eut 5 enfants avec Ursule et encore 4 de deux autres unions.

Il laissera à la postérité une très intéressante chronique en allemand conservée aux Archives de la ville,
sorte d'éphéméride où il nous parle de cette période troublée par :

- les procès de sorcellerie,
-les débuts de la Guerre de Trente Ans,
- l'occupation Suédoise et
- l'entrée des troupes françaises en 1634, et
- nous détaille les divers menus de banquets officiels auxquels il a assisté ou participé.


Le livre de compte, avec la première mention d'un sapin de Noël

C'est dans ce document qu'il nous livre la mention plus importante concernant

la décoration du sapin de Noël.


Témoin de premier plan, comme maître d'hôtel du Magistrat,
il décrit comment le SAPIN était alors décoré en 1600.

Voici le texte :

« Comment on dresse les mais (sapins) –

De même le soir de Noël les gardes forestiers apportent les mais (sapins).

La nuit les messagers, les courriers et les sergents aident l'échanson (maître d'hôtel)  à  :

- dresser le Sapin et à
- le décorer avec des pommes et des hosties.

Ce que l'échanson dépense pour l'achat de pommes et autres, on le lui rembourse à la douane.

Le cuisinier lui donnera une bouteille de vin, six livres de pain et des lumières.

Jusqu'au début de la messe,
ils se rendent aux domiciles des membres du Magistrat munis de lampes à
poix et de torches et ils les accompagnent pour l'aller et le retour de
la messe. »

Un sapin,
dressé et décoré, restera dans la salle de la Herrenstübe jusqu'à la fête de l'Épiphanie
où est consommée une galette contenant une fève servant à désigner le roi de la fête.

Après cela les enfants des magistrats, des conseillers de la ville et des employés sont convoqués pour
secouer les arbres de Noël et les dépouiller de leurs décorations et gourmandises.


C'est le premier texte où la décoration du sapin est ainsi évoquée.



Les Sapins (Abies) forment un genre  d'arbres appartenant au groupe des conifères.
Ils sont toujours verts, leur tronc  est résineux et le plus souvent droit.
Ils poussent dans des régions tempérées ou froides

Les décorations de Noël désignent les décorations dans les maisons et les villes au cours de Noël et l'Avent

Le trait le plus caractéristique dans les foyers est la Crèche et le Sapin de Noël,
et dans les villes les illuminations de Noël

Les couleurs traditionnelles de ces décorations sont :
- le VERT  (symbolisant le  Pin ) ,
- le BLANC  (la neige) et
- le ROUGE (le cœur).

Le BLEU  et
LE BLANC  sont souvent utilisés pour représenter l'hiver,
l'OR et
l 'ARGENT  pour la lumière.




Lisbonne, Portugal
RussiePologne


EspagneGuatemalaBrésil

Paris Disney Land


Mairie de Paris










Galeries La Fayette, Paris

sapin de Noël de la Part-Dieu à Lyon



      



LES RENNES DU PÈRE NOËL

Les rennes du père Noël sont les RENNES qui, traditionnellement, tirent le traineau du
     PÈRE NOËL lorsqu'il distribue les cadeaux.


En  1821




  un poème anonyme, publié par William Gilley, imprimeur à NewYork ,
dans le livre A New-Year's Present to the Little Ones from Five to Twelve, mentionne un personnage inspiré de St Nicolas 
(nommé « Santeclaus ») menant un traineau tiré par un unique renne :
« Avec beaucoup de joie, le bon Santeclaus dirigeait son renne dans cette nuit givrée. »

En décembre  1823,
un autre poème publié anonymement, « Une visite de St Nicolas »,
également connu sous le nom de The Night Before Christmas (« La Nuit avant Noël ») ,
décrit un vieil homme conduisant un petit traineau tiré par huit petits rennes, et donne un nom à chacun :

Il y a quatre mâles et quatre femelles
(en italique et entre parenthèses, les noms de la version originale en anglais) :

- Tornade (Dasher) : le plus rapide (mâle) ; il galope
- Danseuse (Dancer) : la plus gracieuse (femelle) ;
- Furie (Prancer) : le plus puissant (mâle) ; il se pavane
- Fringant (Vixen) : belle et puissante (femelle) ;
- Comète (Comet) : il apporte le bonheur aux enfants (mâle) ;
- Cupidon (Cupid) : elle amène l'amour aux enfants (femelle) ;
- Tonnerre (Donner, parfois écrit Dunder ou Donder) : le plus fort (mâle)
- Éclair (Blitzen, parfois écrit Blixem ou Blixen) : elle apporte la lumière (femelle).

Rudolphe le renne au nez rouge apparaît en 1939 dans une histoire de Robert L.May ,
puis dans une chanson en 1949
« Rudolph the Red-nosed Reindeer » écrite par  Johnny Marks .
Selon le mythe, grâce à son nez rouge lumineux, il guide le Père Noël  et lui permet d'effectuer sa tournée malgré :
  la neige et le brouillard...

Le renne (Europe) ou caribou (Canada) est un CERVIDÉ .
Comme tous les cervidés, il a des bois qu'il perd en  Automne.
Le renne est un animal de régions de hautes latitudes, où il fait froid.
Il a de gros sabots pour mieux marcher dans la neige.
Son organisme est adapté pour supporter les températures de l'hiver, et permettre un réchauffement efficace de son corps.
Sa queue est courte, son pelage est dense, brun ou gris.



Les rennes vivent dans des régions nordiques :
-   en ALASKA   et au
-  CANADA (dans le nord de l'Amérique),
-  en LAPONIE   (dans l'Europe du Nord) et en
-  SIBÉRIE  (dans le nord de l'Asie).

Les rennes se déplacent en troupeaux et effectuent de grandes migrations.

D'après la légende, le PÈRE NOËL vit dans ces régions.

C'est pourquoi son traîneau serait tiré par neuf rennes.

En  LAPONIE, l'humain dresse les rennes pour pouvoir traîner ses traîneaux.

L'homme côtoie les rennes : il peut utiliser son lait, son pelage, ou s'en nourrir.

Les rennes sont de gros cervidés.


Ce sont des animaux robustes.

Ils peuvent peser jusqu'à 300 kg (pour un mâle).

Ce sont des mammifères qui marchent à quatre pattes, et qui portent des bois (qu'ils soient mâles ou femelles).

Le sang circule dans leurs bois.

Adultes, ils les perdent chaque année : les mâles en décembre, les femelles en été.

Le pelage de l'animal est brun ou gris selon les espèces.

Le poil permet au renne de se protéger contre le froid en hiver.

Les sabots  sont larges :
- on peut comparer les sabots d'un renne aux raquettes qu'utilise un homme.

Les sabots permettent au renne de ne pas trop s'enfoncer dans la neige.

Il peut donc effectuer de longues marches dans des paysages enneigés.

L'air froid inspiré est réchauffé dans les narines du renne.

Elles ont une grande surface.

L'air est chauffé avant d'entrer dans les poumons de l'animal.

Quand il souffle, le renne récupère l'eau présente dans l'air inspiré :
- cette eau permet d'humidifier l'air inspiré.

Ce mécanisme montre que l'animal est adapté à son environnement.

Les rennes s'accouplent en octobre.

C'est la période du  RUT :

- les mâles se battent entre eux pour impressionner les femelles.


Les mâles ne mangent plus pendant cette période où ils sont pourtant très actifs.

Après l'ACCOUPLEMENT, la femelle devient enceinte.

La  GESTATION  dure neuf mois (comme chez l'homme).

Le petit naît normalement en juin, en été : c'est un « faon ».




Toutefois, si les conditions climatiques ne sont pas favorables , la maman peut retarder la mise à bas.

Au contraire, si la nourriture est insuffisante, elle peut avancer l'accouchement d'un mois.

Le faon reste plus d'un an auprès de sa mère.



Les rennes peuvent vivre sans trop de difficulté à proximité des hommes.

Cet animal est peint sur certaines grottes préhistoriques .

Les rennes peuvent être dressés et élevés.

 Les rennes domestiqués ont de plus petites pattes arrière.

La  domestication  du renne est tardive.

Elle est apparue en  Sibérie il y a 3 000 ans environ.

Puis elle a été introduite en Alaska et au Canada seulement au cours du XXe siècle.



La première description écrite d'un renne a été donné par un général de Jules César  :

« Il y a un bœuf en forme de cerf.
Au milieu de son front, une seule corne grandit entre ses oreilles, plus
grande et plus droite que les cornes d'animaux que nous connaissons.
Au sommet, cette corne se répand comme la paume de la main ou les branches d'un arbre.
Les femelles sont de la même forme que les hommes, et leurs cornes sont de la même taille et la forme.»




LE  PERE   NOËL :

      est un personnage lié à la fête de NOËL,
apparu dans sa représentation actuelle, au milieu du XIXe siècle en Occident ,
mais dont les racines profondes remontent à des rites et croyances antiques.
   Il est parfois associé à la mère Noël



La Laponie finlandaise
    compte plus de rennes que de personnes
(approximativement 200,000 rennes pour seulement 185,000 personnes).










Fitz and Floyd




Ce commentaire a été modifié le 05/12/2020 à 20:32
04/12/2020 - 16:12
Oups , merci Micheline 45
Je me suis trompée , je vous ai d'abord dit merci sur le sujet " infos....." oups .
04/12/2020 - 13:45
Une mine d'or et de pures merveilles vos publications, je ne le dis pas souvent mais je pense qu'il est bon de temps de dire Merci à vous qui publiez 
04/12/2020 - 01:08
    PERE NOËL OU SAINT NICOLAS     


 

 





 

Ce commentaire a été modifié le 04/12/2020 à 01:19
02/12/2020 - 09:52
Hou la la , c'est beau!
02/12/2020 - 03:40
   
Quelques boules et décorations de Noël.....

boule en verre soufflé   



cristal        



 

 
Murano en Italie

"boules de noel en verre soufflé meisenthal"


Située à seulement 10 km du musée Lalique, la verrerie de Meisenthal est aujourd'hui l'une des dernières verreries artisanales de la région.


Célèbre d'un riche passé glorieux, c'est ici que la véritable boule de Noël en verre a vu le jour.





  boule de Noël  Lalique
Ce commentaire a été modifié le 02/12/2020 à 03:42
24/11/2020 - 16:44
peintures sur porcelaine


La peinture sur porcelaine est un art précis, délicat.
De Chine jusqu’en Europe où elle s’est développée grâce aux Manufactures Royales, elle se décline dans tous les pays et régions dans des décors souvent très distincts les uns des autres.

La technique traditionnelle dite «à petit feu»:
décorer la porcelaine
avec des pigments appliqués soit au pinceau soit à la plume,
le recours à la cuisson à plus de 800° est indispensable pour que les
couleurs se fixent dans la porcelaine

    



Peintures sur porcelaine, réalisées selon la méthode traditionnelle de Limoges. (pigments + essence grasse+ cuisson 800°)
Sabine FAURE (FOUQUES DUPARC)






D'autres techniques sont apparues au fil du temps, permettant de belles réalisations à moindre frais, sans installation contraignante et dans un temps limité facile à programmer
(une soirée, un dimanche après-midi).

Ces nouvelles approches vous donneront la satisfaction de créer vous-mêmes vos décors pour votre intérieur et vos objets de vaisselle.

Si vous souhaitez vous lancer, voici comment peindre de la porcelaine avec cuisson au four domestique à 150 °C.

En plus du petit matériel de base que vous possédez chez vous,
il va vous falloir investir dans du matériel spécialisé pour peindre la porcelaine.




Les essentiels pour débuter la peinture :

Couleurs thermodurcissantes à 150 °C (environ 5 € les 45 ml ;
on en trouve de moins chères, notamment en lots de plusieurs couleurs) ;

Les pinceaux, synthétiques ou en soies naturelles, selon votre budget :

- plats à poils souples pour les fonds unis ;

- ronds et pointus, de toutes les tailles, pour peindre vos motifs ;

- à poils longs et souples pour tracer les filets ;

- à putoiser ou « putois » (à poils raides en biseau) pour supprimer les traces de pinceaux
(à utiliser pour réaliser des aplats, au même titre qu'un pinceau ou un tampon de mousse) ;

- à pochoir, ronds à bout plat.



Le matériel spécialisé  :

- le « cloisonné », tube à canule qui dépose un filet (noir, couleur, métal) en relief (entre 4 et 5 €) ;

- le carbone spécial porcelaine (moins d'1 € la feuille) ;

- le diluant 150 ° qui permet d'obtenir des teintes plus transparentes par ajout dans la peinture
(5 € les 45 ml) ;

- la pointe caoutchouc pour rectifier les bordures de votre peinture (entre 3 et 5 €) ;

- le feutre fin noir de tracé (environ 5 €) ;

- le ruban de masquage pour porcelaine (existe en plusieurs largeurs) ;

- le vernis de masquage pour couleurs à 150 ° (environ 5 €) ;

- le feutre fugace pour effectuer des tracés qui s'effacent à l'eau (moins de 5 €) ;

- le médium mat pour ajouter à vos couleurs et changer leur aspect (environ 5 €) ;

- les tampons de mousse à putoiser ou pinceaux mousse (environ 1,50 €), pour réaliser les aplats sans traces ;

- le thermomètre à four (à partir de 6 €).

Conseil : vous trouverez tout ce matériel en magasins de loisirs créatifs ou de beaux-arts et sur tous les sites spécialisés en ligne.

N'investissez pas trop d'emblée,
commencez avec l'essentiel et par la suite vous prendrez le temps de choisir ce qui vous convient le mieux pour avancer dans votre pratique.


Avant toute chose, deux options s'offrent à vous :


- Vous possédez de la vaisselle blanche ou de couleur unie que vous souhaitez colorer ou décorer.

- Ou vous faites l'acquisition de pièces à décorer en supermarché ou en magasins de loisirs créatifs qui proposent tasses et autres objets en porcelaine blanche à peindre.



Dans ce cas, réfléchissez d'abord à votre réalisation pour choisir vos pièces en conséquence.


Prenez le temps de les choisir sans défaut de surface.

Un émail bien lisse et pur garantit un beau rendu à votre décor.

Ayant fait le choix de vos objets en porcelaine à peindre,
nettoyez-les et dégraissez-les soigneusement avec un peu d'alcool ou d'acétone.    
Ceci est essentiel pour une bonne accroche des couleurs et pour la longévité du décor.



Conseil :
si c'est votre premier essai, choisissez un motif simple.
Vous pourrez ainsi tester la technique et voir le rendu sans stress ni vaisselle cassée !
La beauté du résultat vous encouragera à poursuivre et à complexifier vos motifs.


Vous pouvez  choisir un modèle tout prêt, en pochoir ou non, dans un catalogue de motif
s.

Tracez votre motif :




Si vous êtes à l'aise, vous pouvez improviser votre motif directement à main levée.

Sinon, deux options s'offrent à vous :



Option 1 : le calque

Décalquez votre motif sur une feuille de papier calque et posez celle-ci à l'endroit voulu sur votre support en intercalant
     une feuille de carbone spécial porcelaine entre l'objet et le calque.

Maintenez celui-ci avec un ou deux bouts d'adhésif.

Repassez sur le tracé de votre motif avec un crayon à papier ou un stylo-bille de manière à transférer le motif sur la porcelaine, sans appuyer trop fortement.

Vérifiez l'épaisseur du trait en soulevant un coin de papier carbone.

Il ne faudra pas être gêné par ce trait lors de la mise en peinture.

Retirez votre calque et votre carbone proprement.

Astuce :
si vous avez des traces à nettoyer, utilisez un chiffon non pelucheux ou un coton-tige avec un peu d'eau ou d'alcool.



Option 2 :  le poncif

Le poncif est une technique plus ancienne de report que vous pouvez tester si vous le souhaitez :

Le motif étant tracé sur un calque ou un papier fin, type papier de riz,
   perforez celui-ci par une succession de petits trous pratiqués tout le long du trait à l'aide d'une aiguille,
   ou plus facilement avec une roulette à patron de couturier.


Installez-vous pour cela sur un support souple et lisse type molleton.

Positionnez votre papier sur le support, maintenu par un ou deux morceaux d'adhésif.

Prenez un petit tampon que vous aurez fabriqué avec un morceau d'ouate entouré de tissu maintenu à l'aide d'une ficelle bien serrée.

Selon que vous reportez votre motif sur un fond blanc ou déjà coloré, imprégnez votre tampon de :
- poudre de fusain (noire)
- ou de blanc de Meudon (blanc)
et
tapotez le poncif pour faire apparaître le tracé à travers les trous.

Important
 :
      vous devrez faire attention à ne pas effacer votre poncif en frottant votre support avec le bord extérieur de votre main pendant l'application de la peinture !




Option 3 : à main levée, technique dite du « posé – levé »

Réservée aux personnes d'ores et déjà expérimentées dans la pratique du dessin,
cette technique consiste à n'utiliser que des pinceaux et de peindre les motifs désirés directement sur la porcelaine.

Une fois ces techniques parfaitement maîtrisées,
la peinture sur porcelaine peut s'enrichir de celles propres à la pose de motifs réalisés à l'aide d'or ou d'argent nécessitant une seconde cuisson pour fusionner avec l'objet en porcelaine

Bon à savoir :
la peinture sur porcelaine est très développée dans le monde et a donné naissance à diverses écoles de styles de peinture sur porcelaine selon les pays où elle est le plus pratiqué comme les États-Unis, l'Europe centrale et du Nord ainsi que la Chine

Peignez votre porcelaine :



Plusieurs techniques sont possibles pour la mise en peinture.

Technique 1 : peignez au pinceau

Une fois que vous avez reporté votre motif sur le support, procédez à la mise en peinture à l'aide de différents pinceaux :

Pour les surfaces importantes, les pinceaux plats à poils souples couvrent facilement.

Pour les motifs, utilisez des pinceaux ronds avec bouts pointus de tailles variées.

Pour les filets, utilisez des pinceaux à poils longs et souples.

Pour tracer des filets avec précision, stabilisez votre main en vous guidant tout au long du tracé avec le petit doigt appuyé au support.

Dessinez votre décor en ayant à l'esprit que les traces de pinceaux resteront visibles et participeront à l'effet final.

Travaillez
donc de préférence toujours dans le même sens et jugez du rendu au fur et à mesure.

Privilégiez le premier coup de pinceau et évitez de revenir sur votre travail.


Sachez également que vous pouvez mélanger les couleurs entre elles.

Pour ce faire, la palette est idéale mais peut être remplacée par une assiette en carton.


Astuce :
si vous n'êtes pas satisfait, mieux vaut tout effacer avec une éponge et de l'eau, ou un peu d'alcool si la peinture a commencé à sécher, plutôt que d'essayer d'améliorer le travail.

Si vous trouvez que le décor est trop transparent, faites une première cuisson puis passez une deuxième couche pour renforcer vos teintes.




Technique 2 : peignez en aplats

Il s'agit d'obtenir des surfaces de couleurs sans traces.

Pour arriver à ce résultat, utilisez le matériel suivant :

 - Le pinceau à putoiser, ou « putois » permet d'atténuer les traces de pinceaux.

Passez-le en le tenant perpendiculaire au support, dans un geste régulier.

Passez de la mousse synthétique, sous forme de petit tampon, sur la peinture de façon à estomper les traces de pinceau.

Vous pouvez aussi appliquer directement la couleur avec votre tampon de mousse ou utiliser un pinceau mousse.




Technique 3 : peignez avec des cloisonnés

Il s'agit de délimiter des surfaces en relief à l'aide d'un tube de « cloisonné » noir ou or,
par exemple.

La canule adaptée au tube vous permet de déposer un filet propre et net.

Cette opération peut se faire avant de remplir en couleur les surfaces que vous aurez délimitées
      (laissez d'abord sécher le cloisonné pendant 30 minutes environ),
ou par  dessus les teintes préalablement déposées que vous aurez laissé sécher 1 heure.



Bon à savoir :

- les feutres pour porcelaine offrent une mise en couleur encore plus simple, permettant filets et
aplats pour obtenir des décors frais et lumineux, sans autre matériel.

- Compter environ 15 € le set de 5 ou 6 couleurs, ou entre 4 et 5 € à l'unité.

- Une fois sec, l'objet peut rester tel quel (utilisation déco uniquement)
ou
- être passé au four pour une résistance à l'usure et au lavage, y compris au lave-vaisselle.


Quelle que soit la technique de peinture employée,
attendez 24
 heures avant de procéder à la cuisson de vos objets.




À savoir :

La porcelaine est une forme de céramique, au même titre que la faënce plus ancienne.

Les techniques modernes de décor s'adaptent aussi bien à l'une qu'à l'autre.

 Utilisez la technique du masquage :



Selon votre motif,
il peut être nécessaire ou plus aisé d'avoir recours au masquage.

Différentes options s'offrent à vous.



Option 1 :le pochoir

- Vous avez pu utiliser un pochoir pour reporter les contours d'un motif que vous vouliez ensuite peindre à main levée,

mais

- il peut également être utilisé pour une mise en couleur directe :

Une fois le pochoir positionné sur votre support :
- utilisez une brosse à pocher
ou
- un petit tampon de mousse pour  appliquer la peinture dans la forme en creux.

Retirez le pochoir
et
- rectifiez au besoin avec un coton-tige imbibé d'un peu d'eau ou d'alcool,
 ou encore
- avec un pinceau caoutchouc

  spécialement destiné à corriger les tracés dans le frais
(lorsque la peinture est encore fraîche).



Option 2 : le ruban de masquage

Parfait pour délimiter des formes géométriques simples,
   le ruban de masquage pour porcelaine épouse parfaitement les contours et reliefs de votre objet.

Il suit la forme de votre tracé et permet
donc un masquage très précis :

Une fois le ruban positionné,
- appuyez régulièrement sur le bord du ruban avec l'ongle à plat
ou
- avec un petit outil rond et dur  afin qu'il adhère parfaitement au support
     (ceci pour éviter que la peinture ne fuse par en-dessous).

Peignez ensuite en toute tranquillité
et
enlevez délicatement le ruban tant que la peinture est encore fraîche.



Option 3 : le vernis de masquage

C'est la technique à privilégier pour masquer un motif complexe
lorsque l'on choisit une application en aplat :

Une fois le motif reporté sur le support,
     prenez votre vernis de masquage (que vous pouvez dilué à l'acétone)
et
    déposez-le au pinceau autour de votre motif.

Sa couleur rouge vous permet de suivre votre application.

Soyez précis pour obtenir un beau motif.

Laissez sécher une dizaine de minutes
puis
peignez l'intérieur du motif.

Vous pouvez déborder sur le vernis sans inquiétude,
ce qui permet de putoiser parfaitement avec votre putois ou pinceau mousse.

Dès que la peinture est appliquée,
   retirez le vernis.

Prenez une aiguille ou une pointe de cutter pour soulever la pellicule
puis, avec
une pince de type pince à épiler,
  soulevez-la
et
   éloignez-la rapidement du support pour ne pas risquer d'abîmer votre travail.



Bon à savoir
 :

il existe d'autres outils spécifiques intéressants pour certains tracés.

- Le diviseur permet de fractionner l'objet en zones régulières à peindre,
- le traceur de filets pour objets ronds de type bol ou assiette permet de décorer d'un simple
filet tournant et régulier.
- D'autres produits encore sont à découvrir dans les magasins spécialisés.




Cuisez la porcelaine peinte

Vous êtes content de votre décor ?

Alors il est temps de l'immortaliser en passant à la cuisson.

Après avoir laissé la peinture sécher pendant 24 heures,
    mettez vos objets dans votre four électrique froid.

Allumez celui-ci et réglez-le sur 150 °C.

Surveillez la température intérieure avec un thermomètre spécial de cuisson si vous en possédez un.
Sinon, compter environ 20 minutes pour que la température de cuisson soit atteinte.

Laissez cuire 35 minutes à partir du moment où le four est à température.

Éteignez le four et laissez vos pièces refroidir à l'intérieur, porte ouverte.

Important
 :

suivez bien les indications de cuisson pour permettre à la céramique de chauffer et de refroidir
progressivement, en la maintenant au four du début à la fin pour éviter fêlures et craquelures de la peinture.

Voilà, vous pouvez désormais admirer et faire admirer votre travail en manipulant sans crainte vos pièces décorées !


  
Ce commentaire a été modifié le 24/11/2020 à 17:31