Un homme vient acheter du cyanure dans une pharmacie. Le pharmacien lui répond : - Ah non monsieur, je ne peux pas vous donner du cyanure comme ça, il vous faut une ordonnance ! - Et si je vous montre une photo de ma belle-mère, ça ira ? *********************************************************************************************************************************** C'est un gars qui rentre dans un bistrot, il est tout égratigné dans la figure, sur les bras, les jambes, bref pas mal amoché. Alors ses copains lui demandent ce qui lui est arrivé. - Le type répond : - Je viens d'enterrer ma belle-mère! Les autres ne comprennent pas et lui demande : - Quel est le rapport avec tes égratignures? Le gars répond : - Mais c'est qu'elle s'est débattue ! *********************************************************************************************************************************** Deux maris discutent : - Ma belle-mère est un ange ! - T'as de la chance, la mienne est encore en vie.
14 GIFS pour finir la journée avec le sourire jusqu'aux oreilles La journée touche à sa fin et même s'il reste quelques heures de boulot, on sait que c'est bientôt terminé. Quand j'ai terminé tout ce que j'avais à faire, j'aime bien prendre quelques minutes pour regarder une vidéo marrante/lire un article léger ou intéressant avant de partir. Alors voici un petit bonus pour bien finir la journée. Du fun, du mignon, du drôle : tout ce qu'on aime ! 1.Le bébé capitaine croisière 2.Le singe qui mène ses camarades d'une façon "fabulous" 3.Un bébé phalanger volant qui a l'air vraiment très surpris 4.Une sorte d'illusion d'optique qui finit mal (pour le chien) 5.En parlant de chien, regardez celui-ci, complètement zen dans son bain 6.Un chien qui sauve ce chat d'une vie coincée dans ce gobelet 7.Pauvre perroquet... Ça va Coco ? 8.Ce bébé apprend à ramper avec le meilleur des professeurs : 9.TRANSFORMERS Le déguisement est excellent ! 10.Les ballons sont les péchés mignons de ce chat, visiblement 11.Ce pauvre chien a la peur de sa vie à cause d'un chat gonflable... 12.Autre exemple de solidarité : une tortue en aide une autre De l'amour BON SANG !
On va terminer en beauté avec deux derniers GIF absolument fabuleux : 13.Un ratel (ou zorille du Cap) qui fait du breakdance !
14.Surprise : double ration de chiens pour tout le monde ! J'espère bien que ça a encore plus illuminé votre journée, parce que ça a totalement fonctionné pour moi. J'ai regardé le GIF du zorille breakdanceur en boucle pendant près de deux minutes... C'est dire !
La colère du Général Ou La diatribe du grand Charles La scène se passe au paradis : Sur un petit nuage Yvonne tricote, assise sur un pliant. Elle voit arriver le général, titubant, la mine défaite, prêt à défaillir. Après quelques pas, il s’effondre à ses côtés dans un fauteuil (ou un transat) Yvonne : Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permission De retourner sur Terre ausculter la Nation Sur ce petit pliant j’attends votre venue... Mais je lis dans vos yeux une déconvenue ! Parlez-moi sans tarder de celle qui toujours Fut jadis avec moi l’objet de vos amours... Le général : Vous voulez dire France à qui j’ai voué ma vie, Ne cachons point son nom ! Je vous sais gré, Mamie (Malgré les embarras, les peines, les tracas Qu’elle a pu vous donner et dont je fais grand cas !) Pendant aussi longtemps de l’avoir tolérée. Yvonne : Eh bien ? Le général : Eh bien Madame, elle est défigurée ! Yvonne : Charles, je compatis, c’est une peine extrême De voir les traits meurtris d’une femme qu’on aime Elle a vieilli sans doute.. Le général : Oh, ce n’est pas cela ! Il m’en faudrait bien plus pour être en cet état. Je ne m’attendais pas à la revoir pucelle !... Mais on peut décliner… sans cesser d’être belle ! Si le corps en hiver n’est plus à son printemps L’âme de l’être aimé sait résister au temps ! Yvonne : C’est donc son âme ? Le général : Hélas ! Si je n’étais au ciel Près de vous, à l’abri des chocs existentiels Ce que j’ai vu m’aurait donné le coup de grâce ! Yvonne : Mais qu’avez-vous donc vu ? Vos silences me glacent ! Le général : France, mère des Arts, des Armes et des Lois... Ô Dieu, l’étrange peine ! Et quel affreux émoi ! Quelle désillusion, quelle désespérance, De revoir sa maitresse en telle déshérence ! Yvonne : Mais encore, précisez… je reste sur ma faim ! Vous me turlupinez ! Qu’avez-vous vu enfin ? Le général : J’ai vu, j’ai vu, Oh ciel ! J’ai vu... Comment vous dire... Comment bien s’exprimer quand on a vu le pire ? J’ai vu le Titanic s’abîmer dans les flots Et son grand timonier repeindre les hublots ! J’ai vu un président, la cravate en goguette, L’air niais, regard flou et la mine défaite, Un casque sur le chef, juché sur un scooter ! (On avait dû lui dire : il faut sortir couvert !) Vous voyez le tableau ! Oh, madame, j’ai honte De certifier pour vrai tout ce que je raconte ! C’est la chienlit, vous dis-je et pas qu’en les faubourgs ! Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jour Mais dans le Saint des Saints, au cœur de l’État même Où tout devrait baigner dans un accord extrême. J’ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien… Et un peuple hébété les traiter de vauriens ! J’ai vu des ministrons se tirer dans les pattes Plus diviser entre eux que ne sont les Carpates ! J’ai vu, comme jadis, tous ces «politichiens» Se disputer leur os, hargneux comme des chiens. j’ai vu dans la maison où j’ai régné dix ans Un orchestre amateur gratter ses instruments Dans la cacophonie ! Et dans ce grand bazar Le moindre palotin se prendre pour César : L’un fraîchement nommé, jouant les petits saints, S’exonérer d’impôts et trouver ça très bien ! L’autre, obscur conseiller, quérir à son de trompe Un larbin stipendié pour lui cirer les pompes ! Geste surréaliste au temps qui fut le mien ! Mais j’allais oublier, et là, tenez-vous bien ! Pour couronner le tout, j’ai vu, (serrez les cuisses !) Le gardien du budget planquer son fric en Suisse ! Yvonne : N’êtes-vous point sévère avec ces jeunes gens Tout fiers d’avoir acquis un certain entregent ? Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rire Et ne vous mettaient pas dans une telle ire ! Nous connûmes souvent et du temps de nos rois Nombre de grands coquins qui s’exemptaient des lois Et même pour certains sombraient dans la débauche ! Le général : Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche ! Alors que ces pignoufs, sinistres polissons, Se pavanent le jour en donnant des leçons ! Je me suis renseigné sur l’histoire récente Pour comprendre un peu mieux ces façons indécentes, Et qu’ai-je appris Grand Dieu ?... Mille calamités Sur un gouvernement qui semble tout rater ! Depuis plus de deux ans, on s’agite, on spécule ! Ce qu’on avance un jour, ensuite on le recule, Dans un rythme effréné qui donne le tournis… Ça n’est plus du tango, c’est danse de Saint Guy ! Le peuple abasourdi par ces folles pratiques Ne voit pour l’avenir que funestes musiques ! Il s’agite à son tour, ployant sous les impôts, Résiste à tout diktat, discute à tout propos, Tire à hue et à dia et renverse la table ! Yvonne : Un peuple in gouverné devient ingouvernable ! Le général : Je confirme et j’illustre, écoutez bien ceci, C’est un tableau d’en bas que je vous fais ici : A-t ’on pris décision dans les formes légales Que l’on voit illico se former des cabales ! L’un met un bonnet rouge et l’autre un bonnet vert En prétendant agir au nom de l’Univers ! Quelques illuminés ou quelques fous furieux Hurlent en vomissant des slogans injurieux, Pillent les magasins, éructent, gesticulent, assent trois abribus !... Et le pouvoir recule !!! Yvonne : Mais que fait la Police et que font les Gendarmes ? le général : Le moins possible hélas ! Ils ont du vague à l’arme ! Car si par aventure on coffre un malfaisant C’est la Garde des Sceaux qui porte les croissants ! Les socialos naïfs rêvent dans les nuages, Se bercent d’illusions dans leurs lits d’enfants sages ! Confrontés au réel, ancrés dans le déni, Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid ! Les jeunes snobinards, que bobos on appelle, Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu’elle ! Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots : L’un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo, L’autre clame à grands cris qu’il faudrait tout secouer En virant les négros, les bicots, les niaquoués ! Et les deux réunis proposent des programmes Qui traduisent à plat leur encéphalogramme. Yvonne : Mais où sont les anciens ? Gaullistes et Cocos ! Qui, eux, savaient pousser de grands cocoricos ! Le général : Leur QG moscovite ayant pété les câbles, Les Cocos d’autrefois sont quasi introuvables ! Yvonne : Bonne nouvelle, au gué ! Tout espoir n’est pas mort ! Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts ! Plus de Rouges enfin, en travers de la route ! Mais la race est teigneuse.. il en reste, sans doute ? Le général : Oui, vous avez raison, ce sont de grands pervers... Les derniers survivants se font repeindre en vert ! Quant à nos vieux amis gaullistes de baptême, On fleurit leur logis, avec des chrysanthèmes... C’est leurs petits-neveux qui piaillent à présent, Et se bouffent le nez pour occuper leur temps ! L’un d’eux, le plus remuant, habile en artifices Se débat aujourd’hui dans les Cours de Justice. Je crains pour mon malheur, avoir œuvré en vain, Mon costume est trop grand pour habiller ces nains ! Yvonne : Oubliez tout ceci, laissons la politique Qui vous fait enrager et tourner en bourrique. Parlons d’autres sujets plus gais et plus légers, Des lieux que j’ai connus... Paris a-t’il changé ? Le général : (redevenant plus calme) Heureusement, pas trop. On reconnait la ville, J’ai pu me promener jusqu’à St Louis en l’île. Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour, Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg. Giscard n’a rien cassé… c’est déjà quelque chose ! Mitterrand l’a suivi tenant au poing sa rose ! Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaon S’est plu à imiter le roi Toutankhamon. Il sema pyramide aux parterres du Louvre, C’est l’Égypte à présent qu’en ces lieux on découvre ! Chirac, plus primitif, a voulu, quai Branly, Honorer les Dogons, les Peuls, les Chamboulis À leur art, dit premier, il a su rendre hommage, Le monument s’efface au milieu des feuillages... Je n’ai pas retrouvé les halles de Baltard À leur place un chantier avait pris du retard. Et quant à l’Élysée où vous fûtes naguère, Ce n’est plus un palais… c’est une garçonnière ! J’ai même cru comprendre, en lisant leurs canards, Que peu s’en est fallu qu’il fût un lupanar ! Yvonne : Un lupanar ! Grands Dieux, comment est-ce possible ? Vous me faites plonger dans un monde indicible, Je ne puis y songer sans trembler de dégoût, Notre chambre à coucher annexe au «one two two !» Le général : (qui s’échauffera progressivement) Oui, les mœurs d’aujourd’hui connaissent quelque audace, La contrainte est bannie et la honte fugace ! Ce qu’on cachait jadis, on l’étale à présent, L’inverti manifeste, et la lesbienne autant ! On divorce partout : mariage... anachronique ! Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent ! La déviance est très mode et ne fait plus horreur, On l’exhibe à tout vent, mieux que Légion d’Honneur : Le travelo s’affiche, et le camé ne cesse De réclamer sa dose au frais de la princesse ! Le moindre hurluberlu fait son intéressant, Quitte à montrer son cul au regard des passants !... À quand le zoophile, à quand le coprophage ? Yvonne : Du calme, mon ami, modérez cet orage ! Le général : Mais, mon cœur, laissez-moi m’expliquer plus avant, Et vous aurez la clé de cet emportement. Si vous aviez pu voir, même de votre rive, Ce qu’il m’est advenu juste avant que j’arrive, Vous auriez, c’est bien sûr, eut le souffle coupé ! Je reprends mon discours, où je l’avais laissé : Ayant à satiété subi les psychodrames Des gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament, Avant de repartir, j’ai voulu, bon époux, Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijou Sur la place Vendôme. Au pied de la colonne, Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne ! Le sommet, m’a-t-on dit, de l’art contemporain : Un enculoir géant en guise de sapin ! Il m’a fallu trouver le salut dans la fuite Pour ne pas m’exposer au viol d’un sodomite ! Afin qu’il me remonte aussitôt chez les miens, J’ai convoqué presto mon bon ange gardien ! Et c’est ainsi tremblant, et d’horreur et de rage, Que vous me revoyez en ces nobles parages. Yvonne : Calmez-vous ! Les Français autrefois ont fait pis ! Et même en votre temps, vous fûtes déconfit Par leur acrimonie et par leur inconstance, N’ont-Ils pas, bien des fois, frôlé la décadence ? Je me souviens d’un jour où, par eux excédé, Vous les aviez traités, je crois, de bovidés ? Le général : C’est possible, en effet, dans un accès de doute Où leur grande inertie entravait trop ma route ! Mais, Madame, aujourd’hui, ils ont fait bien plus fort ! Les Français sont des veaux, gouvernés par des porcs ! Yvonne : Mais vous n’y pouvez rien ! Laissez à Dieu le père Le soin de réprimer tous ces coléoptères !C’est ainsi et c’est tout ! Le Français,sera toujours paillard et indécis Toujours libidineux, frondeur si nécessaire, Arrogant, belliqueux et même téméraire, Et cela en dépit de centaines de lois, Car s’il n’est plus gaulliste… il demeure gaulois ! Le général : (se levant, plus détendu) Oui, vous avez raison, j’ai tort, je m’obnubile Et ne fais rien de mieux que m’échauffer la bile, Laissons aux successeurs ce monde convulsif... Et allons chez Malraux Pour prendre l’apéro
Mayyan merci pour les pluriels,,génial,ça m"a bien amusé. Je voudrais vous demandez,ou trouver vous ces petites animations bien rigolodes,etcomment faite vous pour les enregistrer et les mettre sur le site ordissimo. Encore merci pour tous,avec vous,on passe de très bons moments sur ordissimo.
Les pluriels? Un rat ? Des goûts Un cas ? Des colles Un pont ? Des râbles Un flagrant ? Des lits Une voiture ? Des mares Un évier ? Des bouchers Un scout ? Des brouillards Un bond ? Des buts Une dent ? Des chaussées Un air ? Des confits Un beau ? Des cors Un mur ? Des crépis Un vrai ? Des dalles Un valet ? Des curies Un drogué ? Des foncés Une jolie ? Des gaines Un crâne ? Des garnis Un frigo ? Des givrés Une moue ? Des goûters Un brusque ? Des luges Un ministre ? Des missionnaires Une grosse ? Des panses Un propos ? Des placés Une cinglante ? Des routes Un fâcheux ? Des agréments Un patron ? Des spots Un délicieux ? Des cerfs Une bande ? Des cinés Un sirop ? Des râbles Un argent ? Des tournées Et ne pas oublier...! Une bière ? Des haltères
Voir le Fichier : __Encore_les_Zoziaux.pps
Un homme vient acheter du cyanure dans une pharmacie.
Le pharmacien lui répond :
- Ah non monsieur, je ne peux pas vous donner du cyanure comme ça, il vous faut une ordonnance !
- Et si je vous montre une photo de ma belle-mère, ça ira ?
***********************************************************************************************************************************
C'est un gars qui rentre dans un bistrot, il est tout égratigné dans la
figure, sur les bras, les jambes, bref pas mal amoché. Alors ses copains
lui demandent ce qui lui est arrivé. - Le type répond :
- Je viens d'enterrer ma belle-mère!
Les autres ne comprennent pas et lui demande :
- Quel est le rapport avec tes égratignures?
Le gars répond :
- Mais c'est qu'elle s'est débattue !
***********************************************************************************************************************************
Deux maris discutent :
- Ma belle-mère est un ange !
- T'as de la chance, la mienne est encore en vie.
La journée touche à sa fin et même s'il reste quelques heures de boulot,
on sait que c'est bientôt terminé. Quand j'ai terminé tout ce que
j'avais à faire, j'aime bien prendre quelques minutes pour regarder une
vidéo marrante/lire un article léger ou intéressant avant de partir.
Alors voici un petit bonus pour bien finir la journée. Du fun, du
mignon, du drôle : tout ce qu'on aime !
1.Le bébé capitaine croisière
2.Le singe qui mène ses camarades d'une façon "fabulous"
3.Un bébé phalanger volant qui a l'air vraiment très surpris
4.Une sorte d'illusion d'optique qui finit mal (pour le chien)
5.En parlant de chien, regardez celui-ci, complètement zen dans son bain
6.Un chien qui sauve ce chat d'une vie coincée dans ce gobelet
7.Pauvre perroquet... Ça va Coco ?
8.Ce bébé apprend à ramper avec le meilleur des professeurs :
9.TRANSFORMERS Le déguisement est excellent !
10.Les ballons sont les péchés mignons de ce chat, visiblement
11.Ce pauvre chien a la peur de sa vie à cause d'un chat gonflable...
12.Autre exemple de solidarité : une tortue en aide une autre De l'amour BON SANG !
On va terminer en beauté avec deux derniers GIF absolument fabuleux :
13.Un ratel (ou zorille du Cap) qui fait du breakdance !
14.Surprise : double ration de chiens pour tout le monde !
J'espère bien que ça a encore plus illuminé votre journée, parce que ça a
totalement fonctionné pour moi. J'ai regardé le GIF du zorille
breakdanceur en boucle pendant près de deux minutes... C'est dire !
Ou
La diatribe du grand Charles
La scène se passe au paradis :
Sur un petit nuage Yvonne tricote, assise sur un pliant.
Elle voit arriver le général, titubant, la mine défaite, prêt à défaillir.
Après quelques pas, il s’effondre à ses côtés dans un fauteuil (ou un transat)
Yvonne :
Depuis que de Saint Pierre vous eûtes permission
De retourner sur Terre ausculter la Nation
Sur ce petit pliant j’attends votre venue...
Mais je lis dans vos yeux une déconvenue !
Parlez-moi sans tarder de celle qui toujours
Fut jadis avec moi l’objet de vos amours...
Le général :
Vous voulez dire France à qui j’ai voué ma vie,
Ne cachons point son nom ! Je vous sais gré, Mamie
(Malgré les embarras, les peines, les tracas
Qu’elle a pu vous donner et dont je fais grand cas !)
Pendant aussi longtemps de l’avoir tolérée.
Yvonne :
Eh bien ?
Le général :
Eh bien Madame, elle est défigurée !
Yvonne :
Charles, je compatis, c’est une peine extrême
De voir les traits meurtris d’une femme qu’on aime
Elle a vieilli sans doute..
Le général :
Oh, ce n’est pas cela !
Il m’en faudrait bien plus pour être en cet état.
Je ne m’attendais pas à la revoir pucelle !...
Mais on peut décliner… sans cesser d’être belle !
Si le corps en hiver n’est plus à son printemps
L’âme de l’être aimé sait résister au temps !
Yvonne :
C’est donc son âme ?
Le général :
Hélas ! Si je n’étais au ciel
Près de vous, à l’abri des chocs existentiels
Ce que j’ai vu m’aurait donné le coup de grâce !
Yvonne :
Mais qu’avez-vous donc vu ? Vos silences me glacent !
Le général :
France, mère des Arts, des Armes et des Lois...
Ô Dieu, l’étrange peine ! Et quel affreux émoi !
Quelle désillusion, quelle désespérance,
De revoir sa maitresse en telle déshérence !
Yvonne :
Mais encore, précisez… je reste sur ma faim !
Vous me turlupinez ! Qu’avez-vous vu enfin ?
Le général :
J’ai vu, j’ai vu, Oh ciel ! J’ai vu... Comment vous dire...
Comment bien s’exprimer quand on a vu le pire ?
J’ai vu le Titanic s’abîmer dans les flots
Et son grand timonier repeindre les hublots !
J’ai vu un président, la cravate en goguette,
L’air niais, regard flou et la mine défaite,
Un casque sur le chef, juché sur un scooter !
(On avait dû lui dire : il faut sortir couvert !)
Vous voyez le tableau ! Oh, madame, j’ai honte
De certifier pour vrai tout ce que je raconte !
C’est la chienlit, vous dis-je et pas qu’en les faubourgs !
Comme ce fut le cas quand nous jouissions du jour
Mais dans le Saint des Saints, au cœur de l’État même
Où tout devrait baigner dans un accord extrême.
J’ai vu des gouvernants qui ne gouvernent rien…
Et un peuple hébété les traiter de vauriens !
J’ai vu des ministrons se tirer dans les pattes
Plus diviser entre eux que ne sont les Carpates !
J’ai vu, comme jadis, tous ces «politichiens»
Se disputer leur os, hargneux comme des chiens.
j’ai vu dans la maison où j’ai régné dix ans
Un orchestre amateur gratter ses instruments
Dans la cacophonie ! Et dans ce grand bazar
Le moindre palotin se prendre pour César :
L’un fraîchement nommé, jouant les petits saints,
S’exonérer d’impôts et trouver ça très bien !
L’autre, obscur conseiller, quérir à son de trompe
Un larbin stipendié pour lui cirer les pompes !
Geste surréaliste au temps qui fut le mien !
Mais j’allais oublier, et là, tenez-vous bien !
Pour couronner le tout, j’ai vu, (serrez les cuisses !)
Le gardien du budget planquer son fric en Suisse !
Yvonne :
N’êtes-vous point sévère avec ces jeunes gens
Tout fiers d’avoir acquis un certain entregent ?
Ces nouveaux Rastignac jadis vous faisaient rire
Et ne vous mettaient pas dans une telle ire !
Nous connûmes souvent et du temps de nos rois
Nombre de grands coquins qui s’exemptaient des lois
Et même pour certains sombraient dans la débauche !
Le général :
Mais aucun de ceux-là ne se disait de gauche !
Alors que ces pignoufs, sinistres polissons,
Se pavanent le jour en donnant des leçons !
Je me suis renseigné sur l’histoire récente
Pour comprendre un peu mieux ces façons indécentes,
Et qu’ai-je appris Grand Dieu ?... Mille calamités
Sur un gouvernement qui semble tout rater !
Depuis plus de deux ans, on s’agite, on spécule !
Ce qu’on avance un jour, ensuite on le recule,
Dans un rythme effréné qui donne le tournis…
Ça n’est plus du tango, c’est danse de Saint Guy !
Le peuple abasourdi par ces folles pratiques
Ne voit pour l’avenir que funestes musiques !
Il s’agite à son tour, ployant sous les impôts,
Résiste à tout diktat, discute à tout propos,
Tire à hue et à dia et renverse la table !
Yvonne :
Un peuple in gouverné devient ingouvernable !
Le général :
Je confirme et j’illustre, écoutez bien ceci,
C’est un tableau d’en bas que je vous fais ici :
A-t ’on pris décision dans les formes légales
Que l’on voit illico se former des cabales !
L’un met un bonnet rouge et l’autre un bonnet vert
En prétendant agir au nom de l’Univers !
Quelques illuminés ou quelques fous furieux
Hurlent en vomissant des slogans injurieux,
Pillent les magasins, éructent, gesticulent,
assent trois abribus !... Et le pouvoir recule !!!
Yvonne :
Mais que fait la Police et que font les Gendarmes ?
le général :
Le moins possible hélas ! Ils ont du vague à l’arme !
Car si par aventure on coffre un malfaisant
C’est la Garde des Sceaux qui porte les croissants !
Les socialos naïfs rêvent dans les nuages,
Se bercent d’illusions dans leurs lits d’enfants sages !
Confrontés au réel, ancrés dans le déni,
Ils sont tout étonnés quand ils tombent du nid !
Les jeunes snobinards, que bobos on appelle,
Vitupèrent la droite en faisant bien pis qu’elle !
Les tribuns de la plèbe agitent leurs grelots :
L’un veut saigner Neuilly pour nourrir le prolo,
L’autre clame à grands cris qu’il faudrait tout secouer
En virant les négros, les bicots, les niaquoués !
Et les deux réunis proposent des programmes
Qui traduisent à plat leur encéphalogramme.
Yvonne :
Mais où sont les anciens ? Gaullistes et Cocos !
Qui, eux, savaient pousser de grands cocoricos !
Le général :
Leur QG moscovite ayant pété les câbles,
Les Cocos d’autrefois sont quasi introuvables !
Yvonne :
Bonne nouvelle, au gué ! Tout espoir n’est pas mort !
Souvenez-vous du temps où ils étaient si forts !
Plus de Rouges enfin, en travers de la route !
Mais la race est teigneuse.. il en reste, sans doute ?
Le général :
Oui, vous avez raison, ce sont de grands pervers...
Les derniers survivants se font repeindre en vert !
Quant à nos vieux amis gaullistes de baptême,
On fleurit leur logis, avec des chrysanthèmes...
C’est leurs petits-neveux qui piaillent à présent,
Et se bouffent le nez pour occuper leur temps !
L’un d’eux, le plus remuant, habile en artifices
Se débat aujourd’hui dans les Cours de Justice.
Je crains pour mon malheur, avoir œuvré en vain,
Mon costume est trop grand pour habiller ces nains !
Yvonne :
Oubliez tout ceci, laissons la politique
Qui vous fait enrager et tourner en bourrique.
Parlons d’autres sujets plus gais et plus légers,
Des lieux que j’ai connus... Paris a-t’il changé ?
Le général : (redevenant plus calme)
Heureusement, pas trop. On reconnait la ville,
J’ai pu me promener jusqu’à St Louis en l’île.
Pompidou, un peu snob, pour marquer son séjour,
Fit une usine à gaz au quartier de Beaubourg.
Giscard n’a rien cassé… c’est déjà quelque chose !
Mitterrand l’a suivi tenant au poing sa rose !
Mais lui, plus mégalo, se croyant pharaon
S’est plu à imiter le roi Toutankhamon.
Il sema pyramide aux parterres du Louvre,
C’est l’Égypte à présent qu’en ces lieux on découvre !
Chirac, plus primitif, a voulu, quai Branly,
Honorer les Dogons, les Peuls, les Chamboulis
À leur art, dit premier, il a su rendre hommage,
Le monument s’efface au milieu des feuillages...
Je n’ai pas retrouvé les halles de Baltard
À leur place un chantier avait pris du retard.
Et quant à l’Élysée où vous fûtes naguère,
Ce n’est plus un palais… c’est une garçonnière !
J’ai même cru comprendre, en lisant leurs canards,
Que peu s’en est fallu qu’il fût un lupanar !
Yvonne :
Un lupanar ! Grands Dieux, comment est-ce possible ?
Vous me faites plonger dans un monde indicible,
Je ne puis y songer sans trembler de dégoût,
Notre chambre à coucher annexe au «one two two !»
Le général : (qui s’échauffera progressivement)
Oui, les mœurs d’aujourd’hui connaissent quelque audace,
La contrainte est bannie et la honte fugace !
Ce qu’on cachait jadis, on l’étale à présent,
L’inverti manifeste, et la lesbienne autant !
On divorce partout : mariage... anachronique !
Sauf pour certains homos qui, eux, le revendiquent !
La déviance est très mode et ne fait plus horreur,
On l’exhibe à tout vent, mieux que Légion d’Honneur :
Le travelo s’affiche, et le camé ne cesse
De réclamer sa dose au frais de la princesse !
Le moindre hurluberlu fait son intéressant,
Quitte à montrer son cul au regard des passants !...
À quand le zoophile, à quand le coprophage ?
Yvonne :
Du calme, mon ami, modérez cet orage !
Le général :
Mais, mon cœur, laissez-moi m’expliquer plus avant,
Et vous aurez la clé de cet emportement.
Si vous aviez pu voir, même de votre rive,
Ce qu’il m’est advenu juste avant que j’arrive,
Vous auriez, c’est bien sûr, eut le souffle coupé !
Je reprends mon discours, où je l’avais laissé :
Ayant à satiété subi les psychodrames
Des gauchos, des fachos et de tous ceux qui brament,
Avant de repartir, j’ai voulu, bon époux,
Me rendre chez Chaumet vous choisir un bijou
Sur la place Vendôme. Au pied de la colonne,
Que vis-je alors, Madame ? En cent, je vous le donne !
Le sommet, m’a-t-on dit, de l’art contemporain :
Un enculoir géant en guise de sapin !
Il m’a fallu trouver le salut dans la fuite
Pour ne pas m’exposer au viol d’un sodomite !
Afin qu’il me remonte aussitôt chez les miens,
J’ai convoqué presto mon bon ange gardien !
Et c’est ainsi tremblant, et d’horreur et de rage,
Que vous me revoyez en ces nobles parages.
Yvonne :
Calmez-vous ! Les Français autrefois ont fait pis !
Et même en votre temps, vous fûtes déconfit
Par leur acrimonie et par leur inconstance,
N’ont-Ils pas, bien des fois, frôlé la décadence ?
Je me souviens d’un jour où, par eux excédé,
Vous les aviez traités, je crois, de bovidés ?
Le général :
C’est possible, en effet, dans un accès de doute
Où leur grande inertie entravait trop ma route !
Mais, Madame, aujourd’hui, ils ont fait bien plus fort !
Les Français sont des veaux, gouvernés par des porcs !
Yvonne :
Mais vous n’y pouvez rien ! Laissez à Dieu le père
Le soin de réprimer tous ces coléoptères !C’est ainsi et c’est tout !
Le Français,sera toujours paillard et indécis
Toujours libidineux, frondeur si nécessaire,
Arrogant, belliqueux et même téméraire,
Et cela en dépit de centaines de lois,
Car s’il n’est plus gaulliste… il demeure gaulois !
Le général : (se levant, plus détendu)
Oui, vous avez raison, j’ai tort, je m’obnubile
Et ne fais rien de mieux que m’échauffer la bile,
Laissons aux successeurs ce monde convulsif...
Et allons chez Malraux
Pour prendre l’apéro
Je voudrais vous demandez,ou trouver vous ces petites animations bien rigolodes,etcomment faite vous pour les enregistrer et les mettre sur le site ordissimo.
Encore merci pour tous,avec vous,on passe de très bons moments sur ordissimo.
Un rat ? Des goûts
Un cas ? Des colles
Un pont ? Des râbles
Un flagrant ? Des lits
Une voiture ? Des mares
Un évier ? Des bouchers
Un scout ? Des brouillards
Un bond ? Des buts
Une dent ? Des chaussées
Un air ? Des confits
Un beau ? Des cors
Un mur ? Des crépis
Un vrai ? Des dalles
Un valet ? Des curies
Un drogué ? Des foncés
Une jolie ? Des gaines
Un crâne ? Des garnis
Un frigo ? Des givrés
Une moue ? Des goûters
Un brusque ? Des luges
Un ministre ? Des missionnaires
Une grosse ? Des panses
Un propos ? Des placés
Une cinglante ? Des routes
Un fâcheux ? Des agréments
Un patron ? Des spots
Un délicieux ? Des cerfs
Une bande ? Des cinés
Un sirop ? Des râbles
Un argent ? Des tournées
Et ne pas oublier...!
Une bière ? Des haltères