Bonne Saint-Valentin ... L'hymne à l'Amour ! Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer Et la terre peut bien s'écrouler Peu m'importe si tu m 'aimes Je me fous du monde entier.
Tant qu' l'amour inondera mes matins Tant que mon corps frémira sous tes mains Peu m'importent les problèmes Mon amour puisque tu m'aimes.
J'irais jusqu'au bout du monde Je me ferais teindre en blonde Si tu me le demandais, J'irais décrocher la lune J'irais voler la fortune Si tu me le demandais.
Je renierais ma patrie Je renierais mes amis Si tu me le demandais, On peut bien rire de moi Je ferais n'importe quoi Si tu me le demandais.
Si un jour la vie t'arrache à moi, Si tu meurs que tu sois loin de moi, Peu m'importe si tu m'aimes Car moi je mourrai aussi.
Nous aurons pour nous l'éternité, Dans le bleu de toute l'immensité. Dans le ciel plus de problèmes Mon amour crois-tu qu'on s'aime. ... Dieu réunit ceux qui s'aiment !
Mensonge , petit mensonge, juste une cachotterie. S'en suivent d'autres, finalement mentir c'est drôle. Oui mentir ajoute du piment à notre vie, Nous sortons de la routine, enfin un rôle. Mais le mensonge mène vers de graves conséquences, Il peut détruire la personne à qui vous mentez. S'inventer une vie, une histoire, un monde, on pense, A l'ennui que l'on a d’être dans la réalité. On fait bien souvent cela pour se rendre intéressant, On se trouve inférieur, ou du moins pas assezbien. Il faudrait juste savoir dire stop au bon moment, Mais peut être que je parle pour rien. Tout mensonge se sait un jour ou l'autre, Lorsque cela arrive, notre monde s'effondre, Nous revenons à la réalité, entre autre, La personne désirée, cesse de répondre. Être quelqu'un de vrai n'est pas forcément drôle, Mais c'est indispensable pour garder l’amitié, Pour conserver ses amis, pas besoin de rôle, Vivre simplement et toujours dire la vérité. C’est la seule solution pour ne pas être isolé.
Au point du jour, souvent en sursaut, je me lève, Éveillé par l'aurore, ou par la fin d'un rêve, Ou par un doux oiseau qui chante, ou par le vent. Et vite je me mets au travail, même avant.
Les pauvres ouvriers qui près de moi demeurent. La nuit s'en va. Parmi les étoiles qui meurent Souvent ma rêverie errante fait un choix. Je travaille debout, regardant à la fois.
Éclore en moi l'idée et là-haut l'aube naître. Je pose l'écritoire au bord de la fenêtre Que voile et qu'assombrit, comme un antre de loups, Une ample vigne vierge accrochée à cent clous, Et j'écris au milieu des branches entr'ouvertes, Essuyant par instants ma plume aux feuilles vertes.
Colin gardait un jour les vaches de son père; Colin n'avait pas de bergère, Et s'ennuyait tout seul. Le garde sort du bois: Depuis l'aube, dit-il, je cours dans cette plaine Après un vieux chevreuil que j'ai manqué deux fois Et qui m'a mis tout hors d'haleine. Il vient de passer par là-bas, Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las, Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place, Et j'irai faire votre chasse ; Je réponds du chevreuil. - Ma foi, je le veux bien. Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien, Va le tuer. Colin s'apprête, S'arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu'à regret, Court avec lui vers la forêt. Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête, Et voilà le chevreuil... Colin impatient Tire aussitôt, manque la bête, Et blesse le pauvre Sultan. A la suite du chien qui crie, Colin revient à la prairie. Il trouve le garde ronflant ; De vaches, point ; elles étaient volées. Le malheureux Colin, s'arrachant les cheveux, Parcourt en gémissant les monts et les vallées ; Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux, Colin retourne chez son père, Et lui conte en tremblant l'affaire. Celui-ci, saisissant un bâton de cormier, Corrige son cher fils de ses folles idées, Puis lui dit : chacun son métier, Les vaches seront bien gardées.
Bonne Saint-Valentin ...
L'hymne à l'Amour !
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m 'aimes
Je me fous du monde entier.
Tant qu' l'amour inondera mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains
Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes.
J'irais jusqu'au bout du monde
Je me ferais teindre en blonde
Si tu me le demandais,
J'irais décrocher la lune
J'irais voler la fortune
Si tu me le demandais.
Je renierais ma patrie
Je renierais mes amis
Si tu me le demandais,
On peut bien rire de moi
Je ferais n'importe quoi
Si tu me le demandais.
Si un jour la vie t'arrache à moi,
Si tu meurs que tu sois loin de moi,
Peu m'importe si tu m'aimes
Car moi je mourrai aussi.
Nous aurons pour nous l'éternité,
Dans le bleu de toute l'immensité.
Dans le ciel plus de problèmes
Mon amour crois-tu qu'on s'aime.
... Dieu réunit ceux qui s'aiment !
Edith Piaf (1915-1963) Recueil : L'amour (1949)
Mensonge ....
Mensonge , petit mensonge, juste une cachotterie.
S'en suivent d'autres, finalement mentir c'est drôle.
Oui mentir ajoute du piment à notre vie,
Nous sortons de la routine, enfin un rôle.
Mais le mensonge mène vers de graves conséquences,
Il peut détruire la personne à qui vous mentez.
S'inventer une vie, une histoire, un monde, on pense,
A l'ennui que l'on a d’être dans la réalité.
On fait bien souvent cela pour se rendre intéressant,
On se trouve inférieur, ou du moins pas assez bien.
Il faudrait juste savoir dire stop au bon moment,
Mais peut être que je parle pour rien.
Tout mensonge se sait un jour ou l'autre,
Lorsque cela arrive, notre monde s'effondre,
Nous revenons à la réalité, entre autre,
La personne désirée, cesse de répondre.
Être quelqu'un de vrai n'est pas forcément drôle,
Mais c'est indispensable pour garder l’amitié,
Pour conserver ses amis, pas besoin de rôle,
Vivre simplement et toujours dire la vérité.
C’est la seule solution pour ne pas être isolé.
(Claude Lepenseur-septembre 2008)
Éveillé par l'aurore, ou par la fin d'un rêve,
Ou par un doux oiseau qui chante, ou par le vent.
Et vite je me mets au travail, même avant.
Les pauvres ouvriers qui près de moi demeurent.
La nuit s'en va. Parmi les étoiles qui meurent
Souvent ma rêverie errante fait un choix.
Je travaille debout, regardant à la fois.
Éclore en moi l'idée et là-haut l'aube naître.
Je pose l'écritoire au bord de la fenêtre
Que voile et qu'assombrit, comme un antre de loups,
Une ample vigne vierge accrochée à cent clous,
Et j'écris au milieu des branches entr'ouvertes,
Essuyant par instants ma plume aux feuilles vertes.
Victor Hugo
L'étreinte furtive dissipe la tristesse
Davoir perdu des sourires colorés...
Dans la mort de cette détresse
S'achève doucement l'unité
De deux âmes d'intimité
Accueillant le solo musiqué
D'une tendresse en pointillée
Qui dans l'émotion prolongée
D'un profond regard noyé
Cueille l'idéal d'un rêve sage
Et le souvenir d'un langage...
Copyright Onoma Gaïa
C'est notre bricolage intérieur
Et trouver les bons outils
Pour calmer nos douleurs
Et dompter nos interdits
Puisqu'au fond du fond
Nous ne sommes que ça
Du vécu et des émotions
Un relais du cœur au cerveau
On essaye de verbaliser
De mettre des mots sur tout
Comme si on pouvait
Maîtriser ce « malgré nous »
C'est notre bricolage intérieur
Trouver les bons outils
Accepter nos propres douleurs
Et la soif de nos envies
Il y a des blessures qui s'effacent
Et d'autres qui au contraire s'ancrent
Des traumatismes, comme des traces
Qui se libèrent par la voix ou l'encre
Il y a notre regard sur le temps
Qui change suivant nos âges
Des saisons qu'on aimait avant
Puis, qui ressemblent à des cages
C'est notre bricolage intérieur
Et trouver les bons outils
Pour faire avec nos erreurs
Et continuer à croquer la vie
Il y a ces actes manqués
Auxquels souvent on repense
Des instants bien particuliers
Qui ont fabriqué notre enfance
Il y a des liens invisibles
Des ponts qu'on ne voit pas
Un « je » de piste et de fils
Qui tisse nos « Et moi »
C'est notre bricolage intérieur
Et trouver les bons outils
Faire de chacune de nos heures
Des sourires à la vie
On a chacun son parcours
Chacun ses excuses et raisons
En commun, la quête d'amour
En commun, l'envie d'une maison
On y met toute notre compétence
Toute notre maladresse aussi
Si on peut, on invite la chance
A expliquer nos aléas de vie
C'est notre bricolage intérieur
Et trouver les bons outils
Pour gérer nos angoisses, nos peurs
Cultiver nos rêves et nos envies
Colin gardait un jour les vaches de son père;
Colin n'avait pas de bergère,
Et s'ennuyait tout seul. Le garde sort du bois:
Depuis l'aube, dit-il, je cours dans cette plaine
Après un vieux chevreuil que j'ai manqué deux fois
Et qui m'a mis tout hors d'haleine.
Il vient de passer par là-bas,
Lui répondit Colin : mais, si vous êtes las,
Reposez-vous, gardez mes vaches à ma place,
Et j'irai faire votre chasse ;
Je réponds du chevreuil. - Ma foi, je le veux bien.
Tiens, voilà mon fusil, prends avec toi mon chien,
Va le tuer. Colin s'apprête,
S'arme, appelle Sultan. Sultan, quoiqu'à regret,
Court avec lui vers la forêt.
Le chien bat les buissons ; il va, vient, sent, arrête,
Et voilà le chevreuil... Colin impatient
Tire aussitôt, manque la bête,
Et blesse le pauvre Sultan.
A la suite du chien qui crie,
Colin revient à la prairie.
Il trouve le garde ronflant ;
De vaches, point ; elles étaient volées.
Le malheureux Colin, s'arrachant les cheveux,
Parcourt en gémissant les monts et les vallées ;
Il ne voit rien. Le soir, sans vaches, tout honteux,
Colin retourne chez son père,
Et lui conte en tremblant l'affaire.
Celui-ci, saisissant un bâton de cormier,
Corrige son cher fils de ses folles idées,
Puis lui dit : chacun son métier,
Les vaches seront bien gardées.
Jean-Pierre Claris de Florian(1755-1794)