Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
20/02/2018 - 13:47
À une fleur .....


 
Que me veux-tu, chère fleurette,
Aimable et charmant souvenir ?
Demi-morte et demi-coquette,...
Jusqu'à moi qui te fait venir ?

 
Sous ce cachet enveloppée,
Tu viens de faire un long chemin.
Qu'as-tu vu ? que t'a dit la main
Qui sur le buisson t'a coupée ?
 
N'es-tu qu'une herbe desséchée
Qui vient achever de mourir ?
Ou ton sein, prêt à refleurir,
Renferme-t-il une pensée ?
 
Ta fleur, hélas ! a la blancheur
De la désolante innocence ;
Mais de la craintive espérance
Ta feuille porte la couleur.
 
As-tu pour moi quelque message ?
Tu peux parler, je suis discret.
Ta verdure est-elle un secret ?
Ton parfum est-il un langage ?
 
S'il en est ainsi, parle bas,
Mystérieuse messagère ;
S'il n'en est rien, ne réponds pas ;
Dors sur mon coeur, fraîche et légère.
 
Je connais trop bien cette main,
Pleine de grâce et de caprice,
Qui d'un brin de fil souple et fin
A noué ton pâle calice.
 
Cette main là, petite fleur,
Ni Phidias ni Praxitèle
N'en auraient pu trouver la soeur
Qu'en prenant Vénus pour modèle.
 
Elle est blanche, elle est douce et belle,
Franche, dit-on, et plus encor ;
A qui saurait s'emparer d'elle
Elle peut ouvrir un trésor.
 
Mais elle est sage, elle est sévère ;
Quelque mal pourrait m'arriver.
Fleurette, craignons sa colère.
Ne dis rien, laisse-moi rêver.
 
Alfred de MUSSET
(1810-1857)
19/02/2018 - 09:32

UN COEUR FRAPPÉ D'ALÉSOIR.

 
L'âme en bougeoir

Brûle son désespoir

L'ineffable finalité

Attaque l'infortunée

Déverse en entonnoir

Le mal d'un coeur réservoir

Frappé d'alésoir...

En victime il cesse de battre

Et se meurt en cendres dans l'âtre...

Mais en échos de la pensée

Ses pleurs en entenoir

Sans maîtriser l'insoluble échappée

Conduisent au jeu du souffroir

Pour blanchir la matière laineuse

D'une idée portant l'espoir

Et tarir les lueurs laiteuses

De l'âme noire d'un soir...

 

Copyright @ Onoma Gaïa


 
18/02/2018 - 11:43

 

Une vieille dame s'arrête un soir sur un restaurant d'autoroute.
 
Elle va au self et prend une soupe chaude,
puis va s'asseoir toute seule à une table.
 
Elle se rend compte qu'elle a oublié de prendre du sel.
Elle se lève, erre un peu dans le restaurant avant d'en trouver,
et retourne à sa table.
 
Mais en revenant, elle y trouve assis un homme, un noir,
qui plonge sa cuillère dans le bol de soupe et la mange lentement.
 
"Oh ! Il a du culot ce noir ! pense la brave dame.
Je lui apprendrais bien les bonnes manières "
Mais elle s'assied sur le côté de la table,
et charitablement le laisse manger un peu de sa soupe.
 
Tirant un peu le bol à elle, elle plonge sa cuillère elle aussi,
cherchant à partager au moins cette soupe avec lui.
 
Le noir retire doucement le bol vers lui, et continue de manger.
La dame se remet à le tirer légèrement vers elle, pour pouvoir y avoir accès.
Et ils finissent la soupe ainsi.
 
Alors le noir se lève, lui fait signe de patienter,
et revient avec une portion de frites énorme, qu'il partage avec elle,comme la soupe.
 
Enfin ils se saluent, et la dame part aux toilettes.
 
Mais quand elle revient, elle veut prendre son sac pour partir,
et découvre qu'il n'est plus au pied de la chaise.
 
"Ah ! J'aurais bien dû me méfier de ce noir !".
 
Elle hurle dans tout le restaurant, criant au voleur,
jusqu'à ce que finalement on retrouve son sac,
posé au pied d'une table où repose un bol de soupe refroidie...
son bol auquel personne n'a touché.
 
C'était elle qui s'était trompée de table et avait partagé le repas de l'homme.
 
Source: Anonyme...
17/02/2018 - 17:32
 · Poésie des carburants

  · J'ai le plaisir de vous envoyer ce poème plein d'humour.
. Je n'en connais pas l'auteur mais il sait jouer avec les mots !!
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 Le plaisir d'essence. (Ça commence bien !!)
 Dans ce monde de brut
de moins en moins raffiné
nous passons Leclerc de notre temps
à faire l'Esso sur des routes, pour,
au Total, quel Mobil ?
On se plaint d'être à sec,
tandis que le moteur économique,
en ce temps peu ordinaire,
est au bord de l'explosion,
dans un avenir qui semble citerne.
Il conviendrait de rester sur sa réserve,
voire, jauger de l'indécence de ces bouchons
qu'on pousse un peu trop loin.
Il y a des coups de pompes
ou des coûts de pompes
qui se perdent.
La vérité de tout cela sortira-t-elle du puits de pétrole ?
Qu'en pensent nos huiles ?
Peut-on choisir entre L'éthanol et l'État nul,
voilà qui est super inquiétant!
C'est en dégainant le pistolet de la pompe
qu'on prend un fameux coup de fusil.
Je vous laisse réfléchir sur cet axe-là ou sur ces taxes-là...

 Bonne route à tous !


16/02/2018 - 10:10


J'ai besoin de ma MÈRE
peut importe l'âge que j'ai
Ma MÈRE ma fait rire
m'a essuyé mes larmes
m'a embrassé
ma vue réussir
ma vue tomber
m'a inspiré
Ma MÈRE est une promesse de DIEU
que je vais avoir comme amie
pour toujours!
Je t'aime MAMAN chérie
tu me manque
Maman ma MÈRE mon ami
15/02/2018 - 15:26




Nuits Blanches

Je suis sans feu sans force sans toi
Je souffre pour toujours de ton silence


ô mon amour.
Je ne dors pas
je suis tombé
j'ai trébuché sur ton absence...

Paul Eluard


15/02/2018 - 14:29


 
Il y a bien longtemps, dans un pays très loin d'ici vivaient
des gens très différents de nous.
Ces gens n'avaient pas la même forme c'est-à-dire le même corps que nous.
Ils avaient une tête en forme de cœur, des yeux en forme de cœur,
la bouche en forme de cœur.
Tout était en forme de cœur.
Sauf les bras qui étaient très longs avec des mains comme nous
et des jambes très longues avec des pieds comme nous.

Mais d'où venaient-ils vraiment?

On raconte une très belle histoire à ce sujet.

 Dans ce pays, les gens, les petits comme les grands
se chicanaient toujours. Un rien les faisait fâcher.
Du matin jusqu'au soir, du soir au matin on pouvait entendre
des grosses voix, des mots pas gentils.
On entendait aussi les enfants pleurer.
Tout était triste dans ce pays.
Aucune personne n'était là pour faire la paix et arrêter toutes ces chicanes.

 Mais...

Mais un jour pas comme les autres, un nuage est apparu dans le ciel.
Un nuage tout blanc avec plein de petits points rouges.
Tous les gens, petits et grands se tournèrent vers le nuage.
Ils ignoraient ce qui se passerait vraiment.
Et tout à coup, du gros nuage blanc, est sorti, un ange.
Oui, un ange. Il était beau et il avait le visage si doux.
Mais tous les gens eurent peur car il avait un arc et une flèche.

L'ange du haut du ciel cria très fort: "N'ayez pas peur, mon nom est Cupidon.
Je suis l'ange de l'amour.
Tous les gens, les petits et les grands dirent: " L'amour".
"Oui, l'amour " dit Cupidon.
Ce sentiment qui fait qu'on aime très fort, que l'on ne se chicane plus.

Ce sentiment qui sèche les larmes des enfants.
"Ah ! Oui" dirent les gens, les petits et les grands.
Et cet arc que je porte dans mes bras et cette flèche ne font
pas de mal car c'est la flèche de l'amour.
 
Et nous serons heureux dirent-ils tous ensemble.

"Oui" dit Cupidon.  Heureux et plein d'amour.

À ce moment-là Cupidon perça le nuage et du nuage sortirent
tout plein de petits cœurs rouges comme une magnifique pluie de cœurs
qui descendaient dans le cœur des gens, les petits et les grands
et ils se transformèrent tous en de beaux cœurs rouges et roses.

Ils étaient si heureux, ils sentaient la paix et l'amour en eux.

Et Cupidon leur dit: "Ce sera à votre tour d'enseigner l'amour
à tous les gens qui comme vous ne connaissent que la chicane,
les mots pas gentils et les enfants qui pleurent.
Ils dirent tous en "cœur", nous le ferons.

Et c'est ainsi que le mois de février, le 14 devint la fête de l'amour.
La fête des amoureux, la fête des papas et des mamans,
 des enfants et de tous les gens qui vivent avec l'amour dans leur cœur.

JOYEUSE SAINT-VALENTIN

@Fée du cœur Yolande
15/02/2018 - 14:05
Dors mon amour. La nuit tombe et tu t'endors.
Si fragile dans le sommeil,
J'ai peur qu'à ton réveil
Tu ne vois plus l'or
Qui brille au fond de mon cœur.

La lune luit
Mais ne révèle pas tes rêves.
Ta main esquisse une caresse.
Est-ce moi que tu cherches ?
Je voudrais en être sûre.

La nuit est claire et douce.
Aucun bruit ne trouble ton sommeil.
Ma main se fait douce
Pour effleurer ta joue.
Sur notre amour je veille.

Dors mon amour.
Sur les rivages de la nuit
Ce soir tout est tranquille.
Demain au petit jour
Nous nous aimerons encore.

Reine Bataillou
14/02/2018 - 18:33
14/02/2018 - 17:31