Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
23/08/2017 - 17:17

Née Isabel De Flores Y Del Oliva, était si belle que bébé, qu’on l’appela Rose.

Rose de Flores prit l’habit des Sœurs du Tiers-Ordre dominicain et se livra à la pénitence et à l’oraison.
Avec un zèle ardent pour le salut des pécheurs et des Indiens, pour qui elle souhaitait donner sa vie, elle se soumettait volontiers à toutes sortes d‘austérités et de souffrances, pour les gagner au Christ.
Elle mourut le 24 août 1617 et fut canonisée.

Sainte Rose est la patronne des fleuristes ,
le 23 Août c’est la fête des roses
et on fête aussi les :

Roseline
Eglantine Lili-Rose Romy Rosa Rosalinde Rosaline Rosamonde Rosanna Rosée
Roselyne Rosemonde Rosette Rosianne Rosie Rosilène Rosita Rosy Rozenn  Sharon
n’oubliez pas de leur souhaiter une bonne fête !

Connaissez-vous le langage des fleurs :

Le principe toujours offrir les roses par nombre impair et

on offre  :

une rose blanche par respect et admiration une

rose rose pour une sentiment de tendresse et d’amitié et

une rose rouge pour déclarer un amour enflammé

N’offrez une rose jaune que pour demander pardon pour une infidélité.
 
La rose inspire les poètes. :
 
_Mignonne, allons voir si la rose
Qui ce matin avait déclose
Sa robe de pourpre au soleil,
A point perdu cette vesprée
Les plis de sa robe pourprée,
Et son teint au vôtre pareil.
~Ode à Cassandre de

Ronsard
_Prends cette rose aimable comme toi,
Qui sers de rose aux roses les plus belles,
Qui sers de fleur aux fleurs les plus nouvelles,
Dont la senteur me ravit tout de moi.
Prends cette rose, et ensemble reçoi
Dedans ton sein mon coeur qui n’a point d’ailes :
Il est constant, et cent plaies cruelles
N’ont empêché qu’il ne gardât sa foi.
La rose et moi différons d’une chose :
Un soleil voit naître et mourir la rose,
Mille Soleils ont vu naître m’amour,
Dont l’action jamais ne se repose.
Que plût à Dieu que telle amour enclose,
Comme une fleur, ne m’eût duré qu’un jour.
~Amours de Cassandre de

Ronsard


_O combien la beauté semble plus belle sous les ornements précieux qu’y ajoute la fidélité !
La rose est charmante, mais nous la trouvons plus charmante encore à cause de ce doux parfum qui réside dans son sein.
Les églantines ont des nuances aussi vives que les pétales parfumées des roses, elles
sont entourées des mêmes épines et elles se balancent aussi
voluptueusement quand le souffle de l’été entr’ouvre leurs boutons, mais
leur beauté est toute leur valeur, elles meurent sans qu’on les ait
recherchées, elles se fanent sans avoir inspiré de tendresse, elles meurent pour elles-mêmes.
Il n’en est pas ainsi des roses parfumées ;
leur suave mort engendre des parfums délicieux ; de même pour vous, aimable et beau jeune homme, quand tous les charmes se flétriront, on distillera votre fidélité dans les vers.

William Shakespeare – Sonnets – LIV
Citations sur les roses  
_Rien de ce qui est beau n’est indispensable à la vie. – On supprimerait les fleurs, le monde n’en souffrirait pas
matériellement ; qui voudrait cependant qu’il n’y eût plus de fleurs ?
Je renoncerais plutôt aux pommes de terre qu’aux roses, et je crois
qu’il n’y a qu’un utilitaire au monde capable d’arracher une plate-bande
de tulipes pour y planter des choux.

Mademoiselle de Maupin de Théophile Gautier
_Par les meilleurs côtés sachons prendre les choses : vous vous plaignez de voir les rosiers épineux, moi je me réjouis et
rends grâce aux Dieux que les épineux aient des roses.

Alphonse Karr
_Va revoir les roses. Tu comprendras que la tienne est unique au monde.
Le petit prince

[ Antoine de Saint-Exupéry ]
_Mais elle était du monde où les plus belles choses ont le pire
destin et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses, l’espace d’un
matin.

François de Malherbe
_La vie est une rose dont chaque pétale est une illusion et chaque épine une réalité.

Musset
_L’odeur de rose, faible, grâce au vent léger d’été qui passe, se
mêle aux parfums qu’elle a mis.

Paul Verlaine
_Aimez bien vos amours ; aimez l’amour qui rêve,
Une rose à la lèvre et des fleurs dans les yeux ;
C’est lui que vous cherchez quand votre avril se lève,
Lui dont reste un parfum quand vos ans se font vieux.

Germain Nouveau – L’amour de l’amour
_Si Zeus voulait donner une reine aux fleurs, la rose règnerait
sur toutes les fleurs.
Sappho
_Cueille la rose de l’amour alors qu’il en est temps,
Alors qu’aimant toi-même, tu peux être aimé d’une même passion
Gather the Rose of love, whilest yet is time,
Whilest loving thou mayest loved be with equall crime.

[Edmund Spenser (I552-I599): The Faerie Queene II.XII.75]
_Je regarde une rose et je suis apaisé.
Victor Hugo
_Vivez si m’en croyez, n’attendez à demain,
Cueillez dès aujourd’hui les roses de la vie.

Ronsard


23/08/2017 - 15:12


 Bonjour 

 L'amitié, c' est un lien si rare,
 Mais auquel c'est possible de croire,
 Meme si c'est difficile de la trouver,
 L'amitié, c' est être capable d'aimer
 Aimer, donner sans rien demander
 Ni retour, ni echange, c'est un partage
 Aucune importance si on a pas le meme âge,
 L'amitié, c'est une preuve de sincérité,
 C'est parfois savoir entendre une détresse,
 C'est aussi de grand moment de tendresse,
 C'est essayer d'aider et savoir consoler,
 L'amitié, c'est des secrets échangés
 Et c'est une profonde complicité,
 C'est la main qui t'a liberé
 De la solitude qui t'emprisonnait..."
  (evian)

23/08/2017 - 09:22

                    Les mots

L'océan scintille sous le faisceau de lune ,
Les yeux contemplant les étoiles ,
Le poète rêve , assis sur la dune , 
Rime , et caresse la toile.
 
Les mots ont une âme
Comme les fleurs un parfum
Auteurs de joies et de larmes,
Sur tous les êtres humains.
 
L'onde des mots frissonne
Caresse ces âmes
Qui se mirent dans l'eau,
Où se meurent les larmes.
 
Les mots effleurent la terre,
Parsemée de mille fleurs,
De paix , d'amour et de lumière,
Le bonheur est le chemn du coeur. 
 
O douceur fruitée des mots ! 
Quant ils chantent la vie.
 
Blanche

 
22/08/2017 - 17:18


En pensant à Corot...Etangs de Ville d'Avray

Chevalet déplié
Forme floue, il peignait
Un lac nimbé de brume.
Maître de cet instant,
Il arrêtait le temps
A cette heure opportune.
Les saules estompés,
Les joncs, les véroniques,
Grisailles sublimées
De nuances magiques,
Au peintre se mêlaient.
Rien ne le distrayait.
 
...Miracle de l'esprit,
Mirage de mes sens,
Hexaltation de l'ouie
Caressée par le vent?
Il irisait sa toile,
Messager des étoiles.
_Illusoire vision
D'un sentier parallèle,
Dérisoire obsession,
Au goût d'irrationnel?
Je restais médusée,
Presque en état de transe,
Un souffle d'air romprait
La splendeur du silence.
 
...Artiste des brouillards,
Des demi-teintes brèves
Donnant au ciel blafard
Les couleurs de mon rêve,
Il transcendait l'espace,
Et l'air qu'il respirait
A ce moment fugace
...La magie opérait...
Fantôme vaporeux,
Dans son diaphane écrin,
Jean-Baptiste inventait
Les nuances du matin.
...Et son pinceau dansait...
Aérien et rapide,
Sa main semblait guidée
Par une autre invisible...
Visant toujours plus haut,
Le meilleur, le parfait,
L'éternel, le plus beau,
Enfin l'amour,  le vrai...
 
...Bref onirique instant,
Comme à jamais figé...
Le  soleil se levant,
Tout doux et lentement
 Comme il était venu,
La brume le voilant,
Il avait disparu.
 
@Copyright Marie-Hélène
Illustration google (Corot Ville d'Avray)


A l'ouest de Paris, Ville d'Avray est une commune pittoresque où de nombreux artistes et écrivains ont choisi de vivre, à l'écart des modes.
Le paysage des Etangs, où poussent les nénuphars, a inspiré les toiles de Corot, génial précurseur de l'impressionnisme.



 
21/08/2017 - 17:22

Les Petits Mots Phylosophiques.

Il meurt lentement celui qui devient esclave de l'habitude, refaisant tous les jours les mêmes chemins...

Celui qui ne change jamais de repère, ne se risque jamais à changer la couleur de ses vêtements...
Ou qui ne parle jamais à un inconnu...
Celui qui évite la passion, celui qui ne change jamais de cap, celui qui ne prend pas de risques pour réaliser ses rêves...
Celui qui pas une seule fois dans sa vie, n'a fui les conseils sensés...
Il meurt lentement celui qui ne voyage pas, celui qui lit pas, celui qui n'écoute pas de musique...
Celui qui ne sait pas rire de lui-même...

Auteur...Poétesse Brésilienne
20/08/2017 - 08:47
                                                     L' Oeillet Du Poète....

Toi Le Poète
Toi, l'ange de douceur avec des larmes

plein le coeur. Toi, le poète aux milles couleurs
Qui sourit avec tant de charme
Toi, qui n' a pas toujours été compris
Et dont j'ai le privilège d'être amie

Toi Le poète
Dont les mots m'ont si souvent consolée
Parle-moi de tes défaites
De tes illusions du passé
Présente-moi ton univers
Raconte-moi tes rêves
Toi qui es lumière
Même dans l' éphémère

Toi Le poète
Dessine-moi tes misères
Dis-moi qui es cet homme
Derrière les mots que tu écris
Toi mon doux et tendre ami
Celui dont je suis fière

Toi Le poète
Et ami qui m'a toujours tenu la main
Je veux te dire de tout mon coeur
Merci d' avoir guider mon chemin
Tu es vraiment un ange
André Julien
Claire...

P.S. J'ai écris ce texte pour un grand ami

à moi...
Il est une âme précieuse à mes yeux
Il a tout mon respect et mon admiration
Je donnerais beaucoup pour avoir son inspiration.

Merci André

Auteure : Claire De La Chevrotière
-Droits D'auteure Réservés-


19/08/2017 - 09:32



Harmonie du soir

 
Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir
Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir
Valse mélancolique et langoureux vertige !

Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir
Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige
Valse mélancolique et langoureux vertige !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir

Le violon frémit comme un cœur qu’on afflige
Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir !
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige

Un cœur tendre, qui hait le néant vaste et noir
Du passé lumineux recueille tout vestige !
Le soleil s’est noyé dans son sang qui se fige…
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir !
 
Charles Baudelaire

19/08/2017 - 08:58

    En vain, je cherche le bonheur

Je cherche entre les arbres d'automne                        
Entre la brise du matin et l'aurore

Entre les fleurs couvertes de rosée             
Dans le vent qui me caresse

Je cherche au fond d'un gave                           
Entre cailloux sable et algues

Je cherche dans l'air que je respire
Dans les bouquets, couleur sublime

La clé qui sert à ouvrir l'huis
Des rimes, parfum léger de poésie

Je cueille les fleurs de l'arc-en-ciel
Brode le chemin de mots sensoriels

Mes pensées glissent sous ma plume
Font danser mes rêves au fil de l'allure          

Mais la vie joue à me surprendre
J'endosse les remous qui se répandent           

En vain, je me suis toujours demandé
Pourquoi je ne l'ai pas trouvé ?

Le bonheur a toujours été un mystère
Qui se consume dans les débris secrets                       

Comme tombe la feuille en automne
Quand le vent secoue la branche atone

Mariefleur


16/08/2017 - 06:59


                    Les mots

L'océan scintille sous le faisceau de lune ,

Les yeux contemplant les étoiles ,

Le poète rêve , assis sur la dune , 

Rime , et caresse la toile.

Les mots ont une âme

Comme les fleurs un parfum

Auteurs de joies et de larmes,

Sur tous les êtres humains.

L'onde des mots frissonne

Caresse ces âmes

Qui se mirent dans l'eau,

Où se meurent les larmes.

Les mots effleurent la terre,

Parsemée de mille fleurs,

De paix , d'amour et de lumière,

Le bonheur est le chemn du coeur. 

O douceur fruitée des mots ! 

Quant ils chantent la vie.

 
Blanche
15/08/2017 - 08:51



                    Automne.
Le vent tourbillonnant, qui rabat les volets,
Là-bas tord la forêt comme une chevelure.
Des troncs entrechoqués monte un puissant murmure
Pareil au bruit des mers, rouleuses de galets.
L’Automne qui descend les collines voilées
Fait, sous ses pas profonds, tressaillir notre coeur ;
Et voici que s’afflige avec plus de ferveur
Le tendre désespoir des roses envolées.
Le vol des guêpes d’or qui vibrait sans repos
S’est tu ; le pêne grince à la grille rouillée ;
La tonnelle grelotte et la terre est mouillée,
Et le linge blanc claque, éperdu, dans l’enclos.
Le jardin nu sourit comme une face aimée
Qui vous dit longuement adieu, quand la mort vient ;
Seul, le son d’une enclume ou l’aboiement d’un chien
Monte, mélancolique, à la vitre fermée.
Suscitant des pensers d’immortelle et de buis,
La cloche sonne, grave, au coeur de la paroisse ;
Et la lumière, avec un long frisson d’angoisse,
Ecoute au fond du ciel venir des longues nuits…
Les longues nuits demain remplaceront, lugubres,
Les limpides matins, les matins frais et fous,
Pleins de papillons blancs chavirant dans les choux
Et de voix sonnant clair dans les brises salubres.
Qu’importe, la maison, sans se plaindre de toi,
T’accueille avec son lierre et ses nids d’hirondelle,
Et, fêtant le retour du prodigue près d’elle,
Fait sortir la fumée à longs flots bleus du toit.
Lorsque la vie éclate et ruisselle et flamboie,
Ivre du vin trop fort de la terre, et laissant
Pendre ses cheveux lourds sur la coupe du sang,
L’âme impure est pareille à la fille de joie.
Mais les corbeaux au ciel s’assemblent par milliers,
Et déjà, reniant sa folie orageuse,
L’âme pousse un soupir joyeux de voyageuse
Qui retrouve, en rentrant, ses meubles familiers.
L’étendard de l’été pend noirci sur sa hampe.
Remonte dans ta chambre, accroche ton manteau ;
Et que ton rêve, ainsi qu’une rose dans l’eau,
S’entr’ouvre au doux soleil intime de la lampe.
Dans l’horloge pensive, au timbre avertisseur,
Mystérieusement bat le coeur du Silence.
La Solitude au seuil étend sa vigilance,
Et baise, en se penchant, ton front comme une soeur.
C’est le refuge élu, c’est la bonne demeure,
La cellule aux murs chauds, l’âtre au subtil loisir,
Où s’élabore, ainsi qu’un très rare élixir,
L’essence fine de la vie intérieure.
Là, tu peux déposer le masque et les fardeaux,
Loin de la foule et libre, enfin, des simagrées,
Afin que le parfum des choses préférées
Flotte, seul, pour ton coeur dans les plis des rideaux.
C’est la bonne saison, entre toutes féconde,
D’adorer tes vrais dieux, sans honte, à ta façon,
Et de descendre en toi jusqu’au divin frisson
De te découvrir jeune et vierge comme un monde !
Tout est calme ; le vent pleure au fond du couloir ;
Ton esprit a rompu ses chaînes imbéciles,
Et, nu, penché sur l’eau des heures immobiles,
Se mire au pur cristal de son propre miroir :
Et, près du feu qui meurt, ce sont des Grâces nues,
Des départs de vaisseaux haut voilés dans l’air vif,
L’âpre suc d’un baiser sensuel et pensif,
Et des soleils couchants sur des eaux inconnues…

Magny-les-Hameaux, octobre 1894.
Albert Samain, Le chariot d’or