Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
26/07/2017 - 14:41


L’enfant aux nattes et bleu ruban.

Serait-ce alors qu’un voile
Nous masque l’important
Comme ce reflet des étoiles
Dans les yeux des enfants.
Quand on vit sans penser à demain,
Que l’on n’a ni soucis, ni chagrins.
M’inventant un destin de princesse
Où la muse d’un grand poète avouant pour moi sa faiblesse.
En me posant sur un lit de roses
Et me souriant pendant que je me repose,
Tu m’apportais deux cerises que je posais sur mon oreille,
Comme un bijou au ton vermeil.
Un jour d’été, tu m’as couvert le visage de mures
Et avec ta langue m’as débarbouillé la figure.
Ton rire fusant par-dessus les champs de blés,
Ta main me tenant pour traverser les fossés.
Que d’insouciance alors que nous jouions dans les bois
Partageant notre goûter quelque fois.
Qu’est-il devenu ce prince charmant  de mon enfance,
Quand je n’avais pas sept ans, petite fille sage vivant de confiance
                      
copyright@Claudie

26/07/2017 - 14:19

 
25/07/2017 - 18:31
Francophonie
 
Français, langue parlée sur les cinq continents,
 
Rayonnement des mots, autel de la culture.
 
Acteur privilégié de nos comportements,
 
Nous aimons écouter les mots que tu murmures.
 
C 'est toi qui a formé l'esprit de notre enfance
 
Où nous apprenions tout et d'abord l'alphabet
 
Pour devenir des grands qui gardent confiance,
 
Heureux de t'amener vers l'immortalité.
 
Oui, nous t'aimons d'amour dans tous nos balbutiements,
 
Nous t'aimerons d'amour dans tous nos bavardages.
 
Ils restent le reflet de notre coeur d'enfant
 
Et de ceux qui nous ont appris le beau langage.
 
Jackdidier
24/07/2017 - 14:57


L'ENCRE BLEUE

Dans cet encrier de verre
Aux facettes dorées
Je trempais ma plume
Écrivant des poèmes
Sur un beau papier
Elle glissait et chantait
J'aimais cette couleur bleue
Me faisant penser à celle des cieux
Aux reflets changeant de la mer
Ou de ce papillon à la vie éphémère
Ma plume courait
En lignes serrées
C'était comme une chanson
Fredonnée à l'unisson
Je la regrette cette encre bleue
Celle du temps jadis et des jours heureux
Une encre ancienne
Pour écrire un poème
@Copyright Vizzavona2A
24/07/2017 - 09:13


Criocère, Nepe, Bupestre, Procuste...
 
Criocère des fontaines
Couleur corail cache
Ses fourches jetées,
Et le vent de plaine
Souffle et les arrache
Aux herbes des prés.
 
Nepe losange fine
Buvant le clair de l'eau.
...Reflets en couleur,
L'aurore dessine
Un nuage en halo
En forme de coeur.
 
Bupestre de dentelle
Danse allègrement,
Strictement serré à la demoiselle,
Les caillouX indifférents
A leur fragilité.
 
Sous quelque paille, soupconné
Le procuste solitaire,
Grand rodeur des champs,
Au matin, va glâner.
Il attend et repère
Sa proie, et la fend.
 
@copyright Marie-Hélène
21/07/2017 - 18:14



Corps à corps perdus

Au fond de mes nuits sans étoiles
Mon corps s'embrase dans ton souvenir
De tes lèvres que j'effleurais d'un, je t'aime
De tes mains qui parcouraient mon corps

De nos désirs qui nous brûlaient la peau
De nos regards qui se parlaient dans nos silences
Il me reste des perles d'amour au coin des yeux
Des corps-à-corps imaginaires nés de mes rêves

Je suis fébrile face à ce corps céleste
Qui traverse et enflamme mes nuits noires
Ton corps reste l'écrin de mon amour
Je t'aime encore et toujours... Pour toujours

Paloma
20/07/2017 - 18:52
Les 1000 billes !
Plus je vieillis, plus j'apprécie les samedis matin. C'est peux-être à cause
de la tranquille quiétude qui vient du fait d'être le premier à se
lever, ou c'est peut-être la joie sans borne du fait de ne pas être au
traveil. De toute façon les premières heures du samedi matin sont très
agréables.
Il y a quelques semaines, j'avançais en me trainant les pieds vers le
sous-sol de ma cabane, une tasse de café bouillant dans une main et le
journal du matin dans l'autre. Ce qui avait commencé comme un samedi
matin bien ordinaire devint une de ces leçons que la vie semble nous
présenter de temps en temps. Laissez-moi vous raconter.
Je tournai le cadran du radio vers la section téléphone sur mon radio
ondes-courtes pour écouter un réseau d'échange du samedi matin.
À un moment donné, je tombai sur le son d'un type agé , avec un signal
fantastique et une voix en or. Vous savez, le genre, il s'exprimait
comme s'il était dans la radiodiffusion. Il racontait à la personne avec
qui il parlait quelque chose au sujet "des mille billes".
Je fus intrigué et m'arrêtai pour écouter ce qu'il avait à dire.
" Et bien, Tom, c'est sûr que tu sembles être très occupé au travail. Je suis
sûr qu'ils te payent bien mais c'est dommage que tu doives demeurer si
longtemps loin de la maison et de la famille. C'est dur à croire qu'un
jeune homme doive travailler soixante ou soixant-dix heures par semaine
pour joindre les deux bouts. C'est malheureux que tu manques le récital
de danse de ta fille."
Il poursuivit, "Laisse-moi te dire quelque chose, Tom, quelque chose qui
m'a aidé à garder une bonne perspective sur mes priorités." Et c'est
alors qu'il commença à expliquer sa théorie des "mille billes".
"Tu vois, un jour je me suis assis et j'ai fait un peu de mathématique. Une
personne moyenne vie environ soixante-quinze ans. Je sais, certaines
personnes vivent plus longtemps et d'autres moins longtemps, mais en
moyenne, les gens vivent autour de soixante-quinze ans."
"Maintenant je multiplie 75 par 52 pour obtenir 3,900, c'est le nombre de samedis
qu'une personne moyenne a durant toute sa vie. Maintenant reste avec moi
Tom, j'en arrive à la partie importante. "
"Ça m'a pris cinquante-cinq ans de ma vie pour penser à tout cela dans le
détail," il poursuivit, "et à ce moment-là j'avais vu plus de deux mille
huit cents samedis. J'en suis venu alors à penser que si je vivais
jusqu'à soixante-quinze ans il me restait environ seulement 1000 samedis
à vivre et à apprécier."
"Alors je me rendis dans un magasin de jouets et j'achetai toutes les billes
qu'il y avait. J'ai dû visiter trois magasins de jouets avant de pouvoir
ramasser 1000 billes. Je les apportai à la maison et les plaçai dans un
grand pot en plastique transparent juste ici dans la cabane à côté de
mon équipement. Depuis ce temps, chaque samedi, j'ai enlèvé une des
billes du pot et je l'ai jeté."
"Et j'ai trouvé qu'en surveillant mes billes diminuer, je me concentrais
davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n'y a
rien de mieux que de surveiller votre temps sur cette terre s'en aller
pour vous aider à établir clairement vos priorités."
"Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose avant de te quitter et d'amener
ma charmante épouse déjeuner au restaurant. Ce matin, j'ai enlevé la
dernière bille du pot de billes. Je figure que si je peux me rendre
jusqu'à samedi prochain, alors la vie m'aura fait cadeau d'un peu plus
de temps. Et s'il est une chose que nous pouvons tous utiliser, c'est
bien ce petit plus de temps."
"Ça m'a fait plaisir de te rencontrer, Tom. J'espère que tu passeras plus
de temps avec ta famille et j'espère te rencontrer à nouveau. "
Vous auriez pu entendre une épingle tomber sur la radio quand ce type nous a
dit au revoir. J'imagine qu'il nous a tous donné beaucoup à réfléchir.
J'avais planifié de travailler sur mon antenne ce-matin là et je devais
rencontrer quelques amateurs de radio pour travailler sur le prochain
bulletin de nouvelles du club. Au lieu de cela, je montai l'escalier et
réveillai mon épouse avec un baiser.
"Viens-t-en mon amour, je vous amène, toi et les enfants, déjeuner au restaurant."
"Pourquoi tout ça ? " demanda-t-elle avec un sourire.
"Oh, rien de spécial, c'est juste que ça fait un bon moment depuis que nous
avons passé un samedi ensemble avec les enfants. Hé, pouvons-nous nous
arrêter à un magasin de jouets en passant ? J'ai besoin d'acheter quelques billes."
Auteur: Jeffrey Davis
20/07/2017 - 08:02

 
Optimiste vs Pessimiste

Vous ne pouvez sûrement pas être les deux à la fois,
parce qu’il y a un conflit d’intérêt entre les deux.

Les deux s’opposent dans leur façon de voir les
choses et ils ne tomberont jamais d’accord à la finale.

Ils sont en permanence en conflit depuis la création
du monde pour influencer l’esprit des hommes.

C’est une lutte acharnée, une lutte sans répit, où l’un
ou l’autre doit ressortir victorieux de cette bataille.

Le Diable depuis le commencement dans le jardin a
essayé de mentir aux deux créatures les plus parfaites.

« Je vais vous ouvrir les yeux ! », dit le Diable. En
ouvrant cette porte de Pandore, les doutes alors, ont
commencé leurs œuvres de destruction certaines.

Une nouvelle ombre néfaste venait de pénétrer dans
leur vie et leur donner bien du soucis plus tard.

Pourtant Dieu dans sa sagesse et sa grande bonté les
a encouragé à regarder positivement vers lui.

Mais le Diable a utilisé sa nouvelle arme dans ses mains
pour les décourager, que c’était inutile de faire le bien.

Depuis lors, il n’a cessé d’envoyer ces ondes négatives
pour empêcher les hommes d’accomplir leur destiné.

Combien sont tombés malheureusement dans cette erreur
grotesque pensant qu’il était inutile de changer ce sort.

Peut-être vous pensez qu’un peu de pessimisme n’est pas
si grave après tout, que votre propre vie vous donne raison.

Mais en ouvrant votre pas de porte, vous laissez ce gaz
mortel d’autojustification envahir votre belle demeure.

Ce gaz mortel finira par vous empoisonner entièrement,
paralysant tous vos moyens de défenses les plus naturels.

Vous finirez à la longue par accepter par dépit, ce terrible
état d’esprit de défaite, vous résignant à changer les choses.

Ce n’est pas gaieté de cœur que j’écris ces lignes, car je sais
que tout autour de vous vous poussent à baisser les bras.

Mais ne ditons pas que là où il y a de l’espoir, il y a la vie ?
Etre pessimiste n’est pas une fatalité si vous refusez de le faire.

La force de la vie est là pour testifier de ce grand principe,
qu’il y a de meilleurs lendemains pour ceux qui croient !

Une femme qui accouche au beau milieu dans grand désastre.
La vie qui resurgit après un terrible tremblement de terre.

Nous avons une responsabilité envers ceux qu’on aime, ainsi
Que nos enfants et petits-enfants, future génération à venir.

Nous n’avons pas le droit de baisser nos bras fatigués et nous
laisser aller à notre propre apitoiement et notre pauvre égo blessé.

Nous devons retrousser nos manches, balayer toutes ces
autojustifications qui nous empêche de progresser vers l’avant.

Pour achever ce blog, voici quelques citations intéressantes
pour nous encourager à penser positivement.

************************************************


 
« Le monde est un merveilleux endroit pour vivre quand
nous le regardons à travers les yeux de l’amour »

« Certaines personnes ne peuvent voir que le bouton qui
manque à la veste, au lieu de la belle cravate »

« Votre journée va se dérouler de la façon dont votre coin
de votre bouche sera tourné »

« A travers toute ta vie, si tu veux être heureux, garde tes
yeux sur le beignet et pas sur le trou au milieu »

« Le pessimisme est dangereux : on peut l’attraper
facilement en écoutant attentivement les nouvelles de 20
heures »

« Un optimiste se trompe aussi souvent qu’un pessimiste ;
Mais il s’amuse beaucoup plus ! »

« Un pessimiste voit une difficulté dans chaque opportunité ;
Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté ! »

« L’homme est ainsi bâti : quand un sujet l’enflamme,
l’impossibilité disparaît de son âme » (Jean de la Fontaine)

« Celui qui ne peut pas s’indigner contre le mal, souvent
manque d’enthousiasme pour le bien »

« L’enthousiasme  ne s’entretient pas tout seul. Il doit être
nourri par de nouvelles actions, de nouvelles inspirations,
de nouveaux efforts, par une vision sans cesse renouvelée.
Si quelqu’un perd son enthousiasme, c’est de sa faute,
parce qu’il a négligé de le nourrir »

« Croyez vos croyances et doutez vos doutes ! Ne faites
pas l’erreur de douter de vos croyances et de croire vos
doutes » (Charles Studd)

« Pour les Israélites Goliath était bien trop énorme pour
qu’on puisse le toucher, mais pour le jeune David, il était
bien trop énorme pour qu’on puisse le rater ! »

« Bien, mieux, meilleur,
Mettons-y tout notre cœur,
Jusqu’à ce que notre bien soit mieux,
Et notre mieux, meilleur »

« Le bonheur est ce que nous en faisons. Certaines personnes
sont incroyablement joyeuses au milieu des épreuves et des
obstacles ; d’autres se plaignent des moindre contrariétés.
Les premières, celles qui recherchent le bon côté dans les
difficultés, y gagnent en qualité de vie. Et par le rayonnement
de leur attitude positive, ils éclairent le chemin des autres »
(Chloe West)

« La positivité fait partie de l’héroïsme, et c’est peut-être la
partie la plus difficile de l’héroïsme, parce que le héros est
pleinement conscient de toutes les raisons qui pourraient le
conduire à l’échec » (Michael Dorris)


*************************************************
19/07/2017 - 08:53


L'amitié

La véritable amitié est pure.
Elle ne recherche aucune faveur en retour.
Elle élève celui qui la donne.
La véritable amitié est généreuse.
Elle est plus forte que tous les préjugés.
Elle anoblit celui qui la donne.

La véritable amitié est fidèle.
Elle n’est pas altérée par le temps.
Elle honore celui qui la donne.

La véritable amitié est tenace.
Elle est faite de loyauté et de franchise.
Elle grandit celui qui la donne.

La véritable amitié est magnanime.
Elle ne pose aucune condition.
Elle embellit celui qui la donne.

La véritable amitié est absolue.
Elle n’est jamais donnée par miettes.
Elle fait honneur à celui qui la donne.

La véritable amitié est spontanée.
Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage.
Elle récompense celui qui la donne.

La véritable amitié est sincère.
Elle ne pose pas de conditions.
Elle enrichit celui qui la donne.

18/07/2017 - 18:47
L'Aveugle & Le Paralytique


Aidons-nous mutuellement...

La charge des malheurs en sera plus légère...
Le bien que l'on fait à son frère.
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine...
Il leur contait le trait suivant.
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie...
Mais leurs cris étaient superflus,,,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique...
Couché sur un grabat dans la place publique...
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire...
Etait sans guide, sans soutien...
Sans avoir même un pauvre chien.
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva.
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue...
Près du malade se trouva...

Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres...

Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère...
Que je ne puis faire un seul pas...
Vous-même vous n'y voyez pas...

A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire...
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide...
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés...
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez..
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide.
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi...
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi...

Jean-Pierre Claris de Florian  (1755-1794)