Serait-ce alors qu’un voile Nous masque l’important Comme ce reflet des étoiles Dans les yeux des enfants. Quand on vit sans penser à demain, Que l’on n’a ni soucis, ni chagrins. M’inventant un destin de princesse Où la muse d’un grand poète avouant pour moi sa faiblesse. En me posant sur un lit de roses Et me souriant pendant que je me repose, Tu m’apportais deux cerises que je posais sur mon oreille, Comme un bijou au ton vermeil. Un jour d’été, tu m’as couvert le visage de mures Et avec ta langue m’as débarbouillé la figure. Ton rire fusant par-dessus les champs de blés, Ta main me tenant pour traverser les fossés. Que d’insouciance alors que nous jouions dans les bois Partageant notre goûter quelque fois. Qu’est-il devenu ce prince charmant de mon enfance, Quand je n’avais pas sept ans, petite fille sage vivant de confiance copyright@Claudie
Dans cet encrier de verre Aux facettes dorées Je trempais ma plume Écrivant des poèmes Sur un beau papier Elle glissait et chantait J'aimais cette couleur bleue Me faisant penser à celle des cieux Aux reflets changeant de la mer Ou de ce papillon à la vie éphémère Ma plume courait En lignes serrées C'était comme une chanson Fredonnée à l'unisson Je la regrette cette encre bleue Celle du temps jadis et des jours heureux Une encre ancienne Pour écrire un poème @Copyright Vizzavona2A
Au fond de mes nuits sans étoiles Mon corps s'embrase dans ton souvenir De tes lèvres que j'effleurais d'un, je t'aime De tes mains qui parcouraient mon corps
De nos désirs qui nous brûlaient la peau De nos regards qui se parlaient dans nos silences Il me reste des perles d'amour au coin des yeux Des corps-à-corps imaginaires nés de mes rêves
Je suis fébrile face à ce corps céleste Qui traverse et enflamme mes nuits noires Ton corps reste l'écrin de mon amour Je t'aime encore et toujours... Pour toujours
Les 1000 billes ! Plus je vieillis, plus j'apprécie les samedis matin. C'est peux-être à cause de la tranquille quiétude qui vient du fait d'être le premier à se lever, ou c'est peut-être la joie sans borne du fait de ne pas être au traveil. De toute façon les premières heures du samedi matin sont très agréables. Il y a quelques semaines, j'avançais en me trainant les pieds vers le sous-sol de ma cabane, une tasse de café bouillant dans une main et le journal du matin dans l'autre. Ce qui avait commencé comme un samedi matin bien ordinaire devint une de ces leçons que la vie semble nous présenter de temps en temps. Laissez-moi vous raconter. Je tournai le cadran du radio vers la section téléphone sur mon radio ondes-courtes pour écouter un réseau d'échange du samedi matin. À un moment donné, je tombai sur le son d'un type agé , avec un signal fantastique et une voix en or. Vous savez, le genre, il s'exprimait comme s'il était dans la radiodiffusion. Il racontait à la personne avec qui il parlait quelque chose au sujet "des mille billes". Je fus intrigué et m'arrêtai pour écouter ce qu'il avait à dire. " Et bien, Tom, c'est sûr que tu sembles être très occupé au travail. Je suis sûr qu'ils te payent bien mais c'est dommage que tu doives demeurer si longtemps loin de la maison et de la famille. C'est dur à croire qu'un jeune homme doive travailler soixante ou soixant-dix heures par semaine pour joindre les deux bouts. C'est malheureux que tu manques le récital de danse de ta fille." Il poursuivit, "Laisse-moi te dire quelque chose, Tom, quelque chose qui m'a aidé à garder une bonne perspective sur mes priorités." Et c'est alors qu'il commença à expliquer sa théorie des "mille billes". "Tu vois, un jour je me suis assis et j'ai fait un peu de mathématique. Une personne moyenne vie environ soixante-quinze ans. Je sais, certaines personnes vivent plus longtemps et d'autres moins longtemps, mais en moyenne, les gens vivent autour de soixante-quinze ans." "Maintenant je multiplie 75 par 52 pour obtenir 3,900, c'est le nombre de samedis qu'une personne moyenne a durant toute sa vie. Maintenant reste avec moi Tom, j'en arrive à la partie importante. " "Ça m'a pris cinquante-cinq ans de ma vie pour penser à tout cela dans le détail," il poursuivit, "et à ce moment-là j'avais vu plus de deux mille huit cents samedis. J'en suis venu alors à penser que si je vivais jusqu'à soixante-quinze ans il me restait environ seulement 1000 samedis à vivre et à apprécier." "Alors je me rendis dans un magasin de jouets et j'achetai toutes les billes qu'il y avait. J'ai dû visiter trois magasins de jouets avant de pouvoir ramasser 1000 billes. Je les apportai à la maison et les plaçai dans un grand pot en plastique transparent juste ici dans la cabane à côté de mon équipement. Depuis ce temps, chaque samedi, j'ai enlèvé une des billes du pot et je l'ai jeté." "Et j'ai trouvé qu'en surveillant mes billes diminuer, je me concentrais davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n'y a rien de mieux que de surveiller votre temps sur cette terre s'en aller pour vous aider à établir clairement vos priorités." "Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose avant de te quitter et d'amener ma charmante épouse déjeuner au restaurant. Ce matin, j'ai enlevé la dernière bille du pot de billes. Je figure que si je peux me rendre jusqu'à samedi prochain, alors la vie m'aura fait cadeau d'un peu plus de temps. Et s'il est une chose que nous pouvons tous utiliser, c'est bien ce petit plus de temps." "Ça m'a fait plaisir de te rencontrer, Tom. J'espère que tu passeras plus de temps avec ta famille et j'espère te rencontrer à nouveau. " Vous auriez pu entendre une épingle tomber sur la radio quand ce type nous a dit au revoir. J'imagine qu'il nous a tous donné beaucoup à réfléchir. J'avais planifié de travailler sur mon antenne ce-matin là et je devais rencontrer quelques amateurs de radio pour travailler sur le prochain bulletin de nouvelles du club. Au lieu de cela, je montai l'escalier et réveillai mon épouse avec un baiser. "Viens-t-en mon amour, je vous amène, toi et les enfants, déjeuner au restaurant." "Pourquoi tout ça ? " demanda-t-elle avec un sourire. "Oh, rien de spécial, c'est juste que ça fait un bon moment depuis que nous avons passé un samedi ensemble avec les enfants. Hé, pouvons-nous nous arrêter à un magasin de jouets en passant ? J'ai besoin d'acheter quelques billes." Auteur: Jeffrey Davis
Vous ne pouvez sûrement pas être les deux à la fois, parce qu’il y a un conflit d’intérêt entre les deux.
Les deux s’opposent dans leur façon de voir les choses et ils ne tomberont jamais d’accord à la finale.
Ils sont en permanence en conflit depuis la création du monde pour influencer l’esprit des hommes.
C’est une lutte acharnée, une lutte sans répit, où l’un ou l’autre doit ressortir victorieux de cette bataille.
Le Diable depuis le commencement dans le jardin a essayé de mentir aux deux créatures les plus parfaites.
« Je vais vous ouvrir les yeux ! », dit le Diable. En ouvrant cette porte de Pandore, les doutes alors, ont commencé leurs œuvres de destruction certaines.
Une nouvelle ombre néfaste venait de pénétrer dans leur vie et leur donner bien du soucis plus tard.
Pourtant Dieu dans sa sagesse et sa grande bonté les a encouragé à regarder positivement vers lui.
Mais le Diable a utilisé sa nouvelle arme dans ses mains pour les décourager, que c’était inutile de faire le bien.
Depuis lors, il n’a cessé d’envoyer ces ondes négatives pour empêcher les hommes d’accomplir leur destiné.
Combien sont tombés malheureusement dans cette erreur grotesque pensant qu’il était inutile de changer ce sort.
Peut-être vous pensez qu’un peu de pessimisme n’est pas si grave après tout, que votre propre vie vous donne raison.
Mais en ouvrant votre pas de porte, vous laissez ce gaz mortel d’autojustification envahir votre belle demeure.
Ce gaz mortel finira par vous empoisonner entièrement, paralysant tous vos moyens de défenses les plus naturels.
Vous finirez à la longue par accepter par dépit, ce terrible état d’esprit de défaite, vous résignant à changer les choses.
Ce n’est pas gaieté de cœur que j’écris ces lignes, car je sais que tout autour de vous vous poussent à baisser les bras.
Mais ne ditons pas que là où il y a de l’espoir, il y a la vie ? Etre pessimiste n’est pas une fatalité si vous refusez de le faire.
La force de la vie est là pour testifier de ce grand principe, qu’il y a de meilleurs lendemains pour ceux qui croient !
Une femme qui accouche au beau milieu dans grand désastre. La vie qui resurgit après un terrible tremblement de terre.
Nous avons une responsabilité envers ceux qu’on aime, ainsi Que nos enfants et petits-enfants, future génération à venir.
Nous n’avons pas le droit de baisser nos bras fatigués et nous laisser aller à notre propre apitoiement et notre pauvre égo blessé.
Nous devons retrousser nos manches, balayer toutes ces autojustifications qui nous empêche de progresser vers l’avant.
Pour achever ce blog, voici quelques citations intéressantes pour nous encourager à penser positivement.
************************************************ « Le monde est un merveilleux endroit pour vivre quand nous le regardons à travers les yeux de l’amour »
« Certaines personnes ne peuvent voir que le bouton qui manque à la veste, au lieu de la belle cravate »
« Votre journée va se dérouler de la façon dont votre coin de votre bouche sera tourné »
« A travers toute ta vie, si tu veux être heureux, garde tes yeux sur le beignet et pas sur le trou au milieu »
« Le pessimisme est dangereux : on peut l’attraper facilement en écoutant attentivement les nouvelles de 20 heures »
« Un optimiste se trompe aussi souvent qu’un pessimiste ; Mais il s’amuse beaucoup plus ! »
« Un pessimiste voit une difficulté dans chaque opportunité ; Un optimiste voit une opportunité dans chaque difficulté ! »
« L’homme est ainsi bâti : quand un sujet l’enflamme, l’impossibilité disparaît de son âme » (Jean de la Fontaine)
« Celui qui ne peut pas s’indigner contre le mal, souvent manque d’enthousiasme pour le bien »
« L’enthousiasme ne s’entretient pas tout seul. Il doit être nourri par de nouvelles actions, de nouvelles inspirations, de nouveaux efforts, par une vision sans cesse renouvelée. Si quelqu’un perd son enthousiasme, c’est de sa faute, parce qu’il a négligé de le nourrir »
« Croyez vos croyances et doutez vos doutes ! Ne faites pas l’erreur de douter de vos croyances et de croire vos doutes » (Charles Studd)
« Pour les Israélites Goliath était bien trop énorme pour qu’on puisse le toucher, mais pour le jeune David, il était bien trop énorme pour qu’on puisse le rater ! »
« Bien, mieux, meilleur, Mettons-y tout notre cœur, Jusqu’à ce que notre bien soit mieux, Et notre mieux, meilleur »
« Le bonheur est ce que nous en faisons. Certaines personnes sont incroyablement joyeuses au milieu des épreuves et des obstacles ; d’autres se plaignent des moindre contrariétés. Les premières, celles qui recherchent le bon côté dans les difficultés, y gagnent en qualité de vie. Et par le rayonnement de leur attitude positive, ils éclairent le chemin des autres » (Chloe West)
« La positivité fait partie de l’héroïsme, et c’est peut-être la partie la plus difficile de l’héroïsme, parce que le héros est pleinement conscient de toutes les raisons qui pourraient le conduire à l’échec » (Michael Dorris)
La véritable amitié est pure. Elle ne recherche aucune faveur en retour. Elle élève celui qui la donne. La véritable amitié est généreuse. Elle est plus forte que tous les préjugés. Elle anoblit celui qui la donne.
La véritable amitié est fidèle. Elle n’est pas altérée par le temps. Elle honore celui qui la donne.
La véritable amitié est tenace. Elle est faite de loyauté et de franchise. Elle grandit celui qui la donne.
La véritable amitié est magnanime. Elle ne pose aucune condition. Elle embellit celui qui la donne.
La véritable amitié est absolue. Elle n’est jamais donnée par miettes. Elle fait honneur à celui qui la donne.
La véritable amitié est spontanée. Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage. Elle récompense celui qui la donne.
La véritable amitié est sincère. Elle ne pose pas de conditions. Elle enrichit celui qui la donne.
Aidons-nous mutuellement... La charge des malheurs en sera plus légère... Le bien que l'on fait à son frère. Pour le mal que l'on souffre est un soulagement. Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine. Pour la persuader aux peuples de la Chine... Il leur contait le trait suivant. Dans une ville de l'Asie Il existait deux malheureux, L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux. Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie... Mais leurs cris étaient superflus,,, Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique... Couché sur un grabat dans la place publique... Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus. L'aveugle, à qui tout pouvait nuire... Etait sans guide, sans soutien... Sans avoir même un pauvre chien. Pour l'aimer et pour le conduire. Un certain jour, il arriva. Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue... Près du malade se trouva...
Il entendit ses cris, son âme en fut émue. Il n'est tel que les malheureux Pour se plaindre les uns les autres. " J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres...
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux. - Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère... Que je ne puis faire un seul pas... Vous-même vous n'y voyez pas... A quoi nous servirait d'unir notre misère ? - A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux Nous possédons le bien à chacun nécessaire... J'ai des jambes, et vous des yeux. Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide... Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés... Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez.. Ainsi, sans que jamais notre amitié décide. Qui de nous deux remplit le plus utile emploi... Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi...
L’enfant aux nattes et bleu ruban.
Serait-ce alors qu’un voile
Nous masque l’important
Comme ce reflet des étoiles
Dans les yeux des enfants.
Quand on vit sans penser à demain,
Que l’on n’a ni soucis, ni chagrins.
M’inventant un destin de princesse
Où la muse d’un grand poète avouant pour moi sa faiblesse.
En me posant sur un lit de roses
Et me souriant pendant que je me repose,
Tu m’apportais deux cerises que je posais sur mon oreille,
Comme un bijou au ton vermeil.
Un jour d’été, tu m’as couvert le visage de mures
Et avec ta langue m’as débarbouillé la figure.
Ton rire fusant par-dessus les champs de blés,
Ta main me tenant pour traverser les fossés.
Que d’insouciance alors que nous jouions dans les bois
Partageant notre goûter quelque fois.
Qu’est-il devenu ce prince charmant de mon enfance,
Quand je n’avais pas sept ans, petite fille sage vivant de confiance
copyright@Claudie
Français, langue parlée sur les cinq continents,
Rayonnement des mots, autel de la culture.
Acteur privilégié de nos comportements,
Nous aimons écouter les mots que tu murmures.
C 'est toi qui a formé l'esprit de notre enfance
Où nous apprenions tout et d'abord l'alphabet
Pour devenir des grands qui gardent confiance,
Heureux de t'amener vers l'immortalité.
Oui, nous t'aimons d'amour dans tous nos balbutiements,
Nous t'aimerons d'amour dans tous nos bavardages.
Ils restent le reflet de notre coeur d'enfant
Et de ceux qui nous ont appris le beau langage.
Jackdidier
L'ENCRE BLEUE
Dans cet encrier de verre
Aux facettes dorées
Je trempais ma plume
Écrivant des poèmes
Sur un beau papier
Elle glissait et chantait
J'aimais cette couleur bleue
Me faisant penser à celle des cieux
Aux reflets changeant de la mer
Ou de ce papillon à la vie éphémère
Ma plume courait
En lignes serrées
C'était comme une chanson
Fredonnée à l'unisson
Je la regrette cette encre bleue
Celle du temps jadis et des jours heureux
Une encre ancienne
Pour écrire un poème
@Copyright Vizzavona2A
Criocère, Nepe, Bupestre, Procuste...
Criocère des fontaines
Couleur corail cache
Ses fourches jetées,
Et le vent de plaine
Souffle et les arrache
Aux herbes des prés.
Nepe losange fine
Buvant le clair de l'eau.
...Reflets en couleur,
L'aurore dessine
Un nuage en halo
En forme de coeur.
Bupestre de dentelle
Danse allègrement,
Strictement serré à la demoiselle,
Les caillouX indifférents
A leur fragilité.
Sous quelque paille, soupconné
Le procuste solitaire,
Grand rodeur des champs,
Au matin, va glâner.
Il attend et repère
Sa proie, et la fend.
@copyright Marie-Hélène
Corps à corps perdus
Au fond de mes nuits sans étoiles
Mon corps s'embrase dans ton souvenir
De tes lèvres que j'effleurais d'un, je t'aime
De tes mains qui parcouraient mon corps
De nos désirs qui nous brûlaient la peau
De nos regards qui se parlaient dans nos silences
Il me reste des perles d'amour au coin des yeux
Des corps-à-corps imaginaires nés de mes rêves
Je suis fébrile face à ce corps céleste
Qui traverse et enflamme mes nuits noires
Ton corps reste l'écrin de mon amour
Je t'aime encore et toujours... Pour toujours
Paloma
Plus je vieillis, plus j'apprécie les samedis matin. C'est peux-être à cause
de la tranquille quiétude qui vient du fait d'être le premier à se
lever, ou c'est peut-être la joie sans borne du fait de ne pas être au
traveil. De toute façon les premières heures du samedi matin sont très
agréables.
Il y a quelques semaines, j'avançais en me trainant les pieds vers le
sous-sol de ma cabane, une tasse de café bouillant dans une main et le
journal du matin dans l'autre. Ce qui avait commencé comme un samedi
matin bien ordinaire devint une de ces leçons que la vie semble nous
présenter de temps en temps. Laissez-moi vous raconter.
Je tournai le cadran du radio vers la section téléphone sur mon radio
ondes-courtes pour écouter un réseau d'échange du samedi matin.
À un moment donné, je tombai sur le son d'un type agé , avec un signal
fantastique et une voix en or. Vous savez, le genre, il s'exprimait
comme s'il était dans la radiodiffusion. Il racontait à la personne avec
qui il parlait quelque chose au sujet "des mille billes".
Je fus intrigué et m'arrêtai pour écouter ce qu'il avait à dire.
" Et bien, Tom, c'est sûr que tu sembles être très occupé au travail. Je suis
sûr qu'ils te payent bien mais c'est dommage que tu doives demeurer si
longtemps loin de la maison et de la famille. C'est dur à croire qu'un
jeune homme doive travailler soixante ou soixant-dix heures par semaine
pour joindre les deux bouts. C'est malheureux que tu manques le récital
de danse de ta fille."
Il poursuivit, "Laisse-moi te dire quelque chose, Tom, quelque chose qui
m'a aidé à garder une bonne perspective sur mes priorités." Et c'est
alors qu'il commença à expliquer sa théorie des "mille billes".
"Tu vois, un jour je me suis assis et j'ai fait un peu de mathématique. Une
personne moyenne vie environ soixante-quinze ans. Je sais, certaines
personnes vivent plus longtemps et d'autres moins longtemps, mais en
moyenne, les gens vivent autour de soixante-quinze ans."
"Maintenant je multiplie 75 par 52 pour obtenir 3,900, c'est le nombre de samedis
qu'une personne moyenne a durant toute sa vie. Maintenant reste avec moi
Tom, j'en arrive à la partie importante. "
"Ça m'a pris cinquante-cinq ans de ma vie pour penser à tout cela dans le
détail," il poursuivit, "et à ce moment-là j'avais vu plus de deux mille
huit cents samedis. J'en suis venu alors à penser que si je vivais
jusqu'à soixante-quinze ans il me restait environ seulement 1000 samedis
à vivre et à apprécier."
"Alors je me rendis dans un magasin de jouets et j'achetai toutes les billes
qu'il y avait. J'ai dû visiter trois magasins de jouets avant de pouvoir
ramasser 1000 billes. Je les apportai à la maison et les plaçai dans un
grand pot en plastique transparent juste ici dans la cabane à côté de
mon équipement. Depuis ce temps, chaque samedi, j'ai enlèvé une des
billes du pot et je l'ai jeté."
"Et j'ai trouvé qu'en surveillant mes billes diminuer, je me concentrais
davantage sur les choses réellement importantes dans la vie. Il n'y a
rien de mieux que de surveiller votre temps sur cette terre s'en aller
pour vous aider à établir clairement vos priorités."
"Maintenant laisse-moi te dire une dernière chose avant de te quitter et d'amener
ma charmante épouse déjeuner au restaurant. Ce matin, j'ai enlevé la
dernière bille du pot de billes. Je figure que si je peux me rendre
jusqu'à samedi prochain, alors la vie m'aura fait cadeau d'un peu plus
de temps. Et s'il est une chose que nous pouvons tous utiliser, c'est
bien ce petit plus de temps."
"Ça m'a fait plaisir de te rencontrer, Tom. J'espère que tu passeras plus
de temps avec ta famille et j'espère te rencontrer à nouveau. "
Vous auriez pu entendre une épingle tomber sur la radio quand ce type nous a
dit au revoir. J'imagine qu'il nous a tous donné beaucoup à réfléchir.
J'avais planifié de travailler sur mon antenne ce-matin là et je devais
rencontrer quelques amateurs de radio pour travailler sur le prochain
bulletin de nouvelles du club. Au lieu de cela, je montai l'escalier et
réveillai mon épouse avec un baiser.
"Viens-t-en mon amour, je vous amène, toi et les enfants, déjeuner au restaurant."
"Pourquoi tout ça ? " demanda-t-elle avec un sourire.
"Oh, rien de spécial, c'est juste que ça fait un bon moment depuis que nous
avons passé un samedi ensemble avec les enfants. Hé, pouvons-nous nous
arrêter à un magasin de jouets en passant ? J'ai besoin d'acheter quelques billes."
Auteur: Jeffrey Davis
La véritable amitié est pure.
Elle ne recherche aucune faveur en retour.
Elle élève celui qui la donne.
La véritable amitié est généreuse.
Elle est plus forte que tous les préjugés.
Elle anoblit celui qui la donne.
La véritable amitié est fidèle.
Elle n’est pas altérée par le temps.
Elle honore celui qui la donne.
La véritable amitié est tenace.
Elle est faite de loyauté et de franchise.
Elle grandit celui qui la donne.
La véritable amitié est magnanime.
Elle ne pose aucune condition.
Elle embellit celui qui la donne.
La véritable amitié est absolue.
Elle n’est jamais donnée par miettes.
Elle fait honneur à celui qui la donne.
La véritable amitié est spontanée.
Elle ne fait l’objet d’aucun marchandage.
Elle récompense celui qui la donne.
La véritable amitié est sincère.
Elle ne pose pas de conditions.
Elle enrichit celui qui la donne.
Aidons-nous mutuellement...
La charge des malheurs en sera plus légère...
Le bien que l'on fait à son frère.
Pour le mal que l'on souffre est un soulagement.
Confucius l'a dit ; suivons tous sa doctrine.
Pour la persuader aux peuples de la Chine...
Il leur contait le trait suivant.
Dans une ville de l'Asie
Il existait deux malheureux,
L'un perclus, l'autre aveugle, et pauvres tous les deux.
Ils demandaient au Ciel de terminer leur vie...
Mais leurs cris étaient superflus,,,
Ils ne pouvaient mourir. Notre paralytique...
Couché sur un grabat dans la place publique...
Souffrait sans être plaint : il en souffrait bien plus.
L'aveugle, à qui tout pouvait nuire...
Etait sans guide, sans soutien...
Sans avoir même un pauvre chien.
Pour l'aimer et pour le conduire.
Un certain jour, il arriva.
Que l'aveugle à tâtons, au détour d'une rue...
Près du malade se trouva...
Il entendit ses cris, son âme en fut émue.
Il n'est tel que les malheureux
Pour se plaindre les uns les autres.
" J'ai mes maux, lui dit-il, et vous avez les vôtres...
Unissons-les, mon frère, ils seront moins affreux.
- Hélas ! dit le perclus, vous ignorez, mon frère...
Que je ne puis faire un seul pas...
Vous-même vous n'y voyez pas...
A quoi nous servirait d'unir notre misère ?
- A quoi ? répond l'aveugle ; écoutez. A nous deux
Nous possédons le bien à chacun nécessaire...
J'ai des jambes, et vous des yeux.
Moi, je vais vous porter ; vous, vous serez mon guide...
Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés...
Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez..
Ainsi, sans que jamais notre amitié décide.
Qui de nous deux remplit le plus utile emploi...
Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi...
Jean-Pierre Claris de Florian (1755-1794)