Rêver, C'est oublier La réalité En se donnant Un moment de liberté.
Rêver, C'est dire Non à l'impossible Mais aussi atteindre Ce qui est inaccessible.
Rêver, c'est se créer un monde à soi Illuminé par un soleil de joie. Rêver, c'est toucher la beauté Mais aussi émouvoir sa sensibilité.
Rêver, c'est broder un poème Avec la soie d'un je t'aime Sur le ciel de son coeur Pour le donner à toutes les douleurs.
Rêver, c'est savoir se mentir Et transfigurer la souffrance en plaisir. Rêver, c'est pénétrer dans un autre univers Où l'on ne voit ni la tristesse ni l'enfer..
Le point d'azur tremble Ridant l'image espérée Au fond d'un puit asséché... De cette profondeur Il me semble Rejaïllir en mon coeur... Son regard verse confusément Le couchant de l'aurore... Aucune vapeur d'or Ne filtre le gouffre de l'astre plongeant Semant au hasard des vallées Où l'éphémère éblouit Sa danse de flambeau Aux rythmes saccadés Des apparitions de lueurs En formation de plumes d'oiseaux... De cette profondeur Il me semble Franchir l'épis de pureté De mille pensées flottantes D'humeurs sans cesse voltigeantes Brisant sa chaîne de brouillard Se hâtant d'éclore D'un geste hagard A travers l'immensité D'une brise d'été Avant qu'il se disperse Sur la trame de soie en averse Avortant les flots de l'abîme En vagues confessions intimes.... De cette profondeur Il me semble... Copyright @ Onoma Gaïa
Il faut de la force pour avancer Il faut du courage pour accepter de s’être trompé
Il faut de la force pour affronter le danger Il faut du courage pour accepter ses limites
Il faut de la force pour choisir Il faut du courage pour renoncer
Il faut de la force pour accepter les épreuves Il faut du courage pour en rire
Il faut de la force pour dénoncer Il faut du courage pour se taire
Il faut de la force pour gagner sa vie Il faut du courage pour affronter la misère
Il faut de la force pour avancer Il faut du courage pour ne pas renoncer
Il faut de la force pour dire non Il faut du courage pour être capable d’affirmer son opinion sans violence
Il faut de la force pour affronter les autres Il faut du courage pour s’affronter soi-même
Il faut de la force pour réussir Il faut du courage pour se surpasser
Il faut de la force pour calmer la peine d’un ami Il faut du courage pour endurer sa propre souffrance
Il faut de la force pour endurer l’injustice Il faut du courage pour l’arrêter
Il faut de la force pour aimer Il faut du courage pour s’en aller
Il faut de la force pour vivre Il faut du courage pour survivre
"Il est si facile de passer à côté, de ne pas oser vivre ce qui nous est offert. C'est rassurant l'habitude mais elle peut aussi nous limiter : on commence alors à s'imposer des conditions. Je veux vivre ce qui m'est offert de bon et j'accepte les expériences qui jalonneront ma route. J'accepte de vivre"
Le mot « miracle » vient du mot latin « miraculum », qui veut dire « qui fait un objet d’émerveillement ». Donc, un miracle est quelque chose qui sort de l’ordinaire parce qu’il cause l’étonnement. Et la raison que nous sommes étonnés parce que cela ne suit pas le cours naturel des événements que nous sommes habitués à voir.
Le mot « science », quant à lui, vient du mot latin « scire », qui signifie « savoir » ou « discerner » Ce qui veut dire que la science est la connaissance des miracles de Dieu, car chaque chose que Dieu crée est un miracle, bien au-delà de notre pouvoir et de notre compréhension.
La connaissance que les gens gagnent en observant la création miraculeuse de Dieu est tout simplement appelée « la connaissance scientifique » La connaissance maritime est un exemple de cette connaissance, comme les marées et le courant des océans.
Les scientifiques ont découvert les lois naturelles de Dieu en physique, en chimie, en ingénierie, en électronique, en aérodynamique, et ainsi de suite, à travers leurs scientifiques expérimentations.
Ils ont, grâce à ces expérimentations, découvert des inventions utiles comme le téléphone, la télévision, les avions, les voitures, les lasers, etc.
Alors, beaucoup de ces scientifiques ont commencé à penser qu’ils étaient de vrais génies et prendre le crédit pour eux-mêmes pour la découverte de leurs inventions.
Quand actuellement tout ce qu’ils ont fait, c’est d’utiliser les lois naturelles de Dieu en les mettant ensemble. Bien sûr, ils méritent notre gratitude et notre reconnaissance pour avoir travaillé si durement et comprit ces choses.
« inventer » est dérivé du mot latin « invenire » qui veut dire plus simplement « tomber dessus », qui a un sens beaucoup plus près de la vérité que le sens moderne qu’on lui donne « inventer » ou « Créer quelque chose de nouveau »
Actuellement, les gens ne créent aucune chose, ils découvrent tout simplement ou « tombe dessus », des choses que Dieu a déjà créées et ses lois mises en application. Ils ont appris comment les utiliser pour leur avantage.
Certaines personnes utilisent plus précisément le terme « un miracle scientifique » quand quelque chose dépasse leur entendement scientifique et qui les émerveillent. Mais ils refusent de croire que cette chose si étonnante est surnaturelle.
Prenez pour exemple l’avion. Les gens ont tout simplement appris à utiliser les lois de Dieu en aérodynamique pour s’opposer à la loi de la gravitation que Dieu a créée lui-même.
Mais pour quelqu’un qui n’a jamais vu un avion, c’est un miracle. Comme cette grand-mère dans les premiers jours de l’aviation qui a vu voler un avion pour la toute première fois : « Il doit y avoir une corde attachée quelque part pour qu’il se tient dans les airs ! »
La télévision est une autre merveille scientifique. Quelques personnes intelligentes ont compris comment capturer, émettre, recevoir et reproduire des images et des sons à travers des signaux électroniques.
Beaucoup de gens ne comprennent pas comment une télévision fonctionne ; ils savent seulement comment l’utiliser. Alors, parce que c’est en dehors de leur compréhension, c’est une merveille pour eux, ce qu’on pourrait appeler un miracle.
En général, les gens qui pensent que les choses qui sont en dehors de leur compréhension sont supernaturelles et miraculeuses. Mais elles ne sont pas si surnaturelles pour Dieu. Elles ne sont pas si surnaturelles pour les scientifiques aussi qui savent comment utiliser les lois naturelles de Dieu pour faire des choses merveilleuses.
Tout est naturel pour Dieu ; je dirais même que « Rien n’est impossible pour Dieu »
Beaucoup de choses que Dieu fait dépassent notre entendement, ce que nous considérons être naturel. Et quand cela arrive, nous disons que ces choses sont surnaturelles. Mais pour lui, rien n’est surnaturel.
Quand quelqu’un est guéri d’une maladie incurable nous appelons cela un miracle parce qu’alors, nous voyons l’évidence ou la manifestation de quelques unes des lois de Dieu que nous ne connaissons pas.
Pour Dieu, ces miracles sont simples. Il sait comment faire pour réparer ces dommages que la maladie a faits et ainsi donc, créé ce que nous considérons un miracle qui surpasse toutes les capacités humaines.
De même, sont les miracles qui sont enregistrés dans la Bible. Quand la Mer Rouge a été séparée par Moïse et Les israélites, cela dit : « Et Moïse étendit sa main sur la mer: et l'Éternel fit aller la mer toute la nuit par un fort vent d'orient, et mit la mer à sec, et les eaux se fendirent », il sépara les eaux et sécha naturellement le fond de la rivière afin que les Enfants d’Israël puissent marcher sur de la terre ferme. « Et les fils d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec; et les eaux étaient pour eux un mur à leur droite et à leur gauche » (Exode 14: 13-31 et Hébreux 11: 29)
Ceci était contraire aux lois naturelles, mais pas pour Dieu. C’est aussi facile pour lui d’utiliser des lois qui n’utilise pas ordinairement pour contrer celles qu’il a créées au départ, pour réaliser ce qu’il désire.
Dieu, habituellement, n’utilise pas ces lois surnaturelles à moins qu’il y ait une urgence. Il les réserve pour des cas exceptionnels et des circonstances extrêmes. En général pour sauver et protéger ses enfants, les guérir, suppléer à leurs besoins et prendre soin d’eux.
La science doit tout d’abord découvrir les lois naturelles de Dieu, comme les lois du mouvement, de l’aérodynamique ou l’électronique, etc. et faire ensuite des machines pour harnacher ces lois naturelles pour réaliser des grandes choses. Mais Dieu n’a pas besoin de ces machines ; il le fait sans eux juste à travers sa puissance.
C’est étonnant ce que la prière peut faire. Dieu voit tout et il sait tout ! C’est lui qui a tout créé au départ, il attend que nous puisions dans ses ressources inépuisables pour réaliser de grandes choses.
Il a une capacité illimitée de donner aux hommes, spécialement quand ils sont tournés vers lui et qu’ils le recherchent sincèrement et de tout leur cœur.
Dieu dit dans sa Parole qu’il ne refusera aucun bien pour ceux qui marchent dans l’intégrité (dans la vérité)
L’histoire est remplie de récit d’hommes et de femme qui lui rendent témoignage sans cesse, de grands savants, d’inventeurs, de philosophes, d’hommes d’Etat, de Monarques et tant d’autres.
Tout ce dont il a besoin, c’est de notre collaboration.
« Confie-toi de tout ton coeur à l'Éternel, et ne t'appuie pas sur ton intelligence; dans toutes tes voies connais-le, et il dirigera tes sentiers » (Proverbe 3 : 5, 6)
14 Juillet Le rouge des gros vins bleus, la blancheur de mon âme, Je chante les moissons de la République sur la tête des enfants sages le soir du quatorze juillet.
Et l’ivresse de fraternité des hommes dans les rues, aux carrefours des rêves de la jeunesse et des soupirs de l’âge, au rendez-vous de la mémoire et des promesses, dans le reverdissement de l’espoir par la danse.
C’est le triomphe de la tendresse, l’artifice qui va ranimer, devant, derrière, les journées grises. Viens, toi que j’aurai tant aimée, plus tard. . . quand je t’aurai ourdie de tant de moires et de rages, tant qu’enfin je t’ai rendue telle : en pouvoir de rompre mon coeur. . . O mon silence armé d’orage, aujourd’hui tu es cri gentil de rencontre avec l’aventure !
C’est le jour de fête de la Liberté. Nous avions oublié la vieille mère dont les anciens ont planté les arbres. Il est des morts vaincus qu’il faut précipiter encore un coup du haut des tours en pierre. Il est des assauts qu’il faut toujours reprendre. Il est des chants qu’il faut chanter en choeur, des feuillages à brandir et des drapeaux pour ne pas perdre le droit des arbres de frémir au vent.
Nous allons en cortège comme une noce solennelle. Nous portons le feu débonnaire des lampions. Soumis à notre humble honneur, le geste gauche. Les bals entrent dans la troupe et les accordéons.
Le génie de la Bastille a sauté parmi nous. Il chante dans la foule, sa voix mâle nous emplit. Au Faubourg s’est gonflé le levain de Paris. Dans la pâte, nous trouverons des guirlandes de verdure, quand nous défournerons le pain de la justice. . . C’est aujourd’hui ! Nous le partagerons en un banquet, sur de hautes tables avec des litres. Le monde est en liesse, buvons et croyons !
Je bois à la joie du peuple, au droit de l’homme de croire à la joie au moins une fois l’an. À l’iris tricolore de l’oeil apparaissant entre les grandes paupières de l’angoisse. À la douceur précaire, à l’illusion de l’amour. André Frenaud (France, 1907). (« 14 Juillet », dans Soleil irréductible, 1943 1959).
Elle est belle celle-la . Regardes moi ça la bleue suivit de la rose. Elle va finir en gerbe en explosant. Quel ciel étoilé d'une part,mais coloré aussi. J'en ai plein les yeux ,et que dire du reflet dans la mer. Une soirée festive comme chaque date du quatorze juillet. Ma fille jeanne trop heureuse ,cela se voit a son visage. Et mon fils qui n'arrête pas de parler,tant sa joie est profonde. Chantons,fredonnons cet air de musique digne du carnaval de nice. Laissons nous aller a cette alégresse. Qu'elle gaitée ! et brouhaha du public nombreux. Le bonheur d'un soir ou la chaleur de la journée se meurt lentement. Moment d'ivresse de jubilation ! Un bruit de mécanique se fait entendre de plus en plus. Énorme la grosse rouge qui éclaire le firmament. Serais-ce possible qu'une fusée soit bruyante de cette façon ? Mais ... j'ai la berlue ou suis-je entrain de divaguer ? Une masse noire se déplace ,de plus en plus vite et des cris....... Mécanique folle mais que fais-tu ? Ah l'horreur ! ! ...... et ces feux d'artifices qui continuent ..... Ma fille ou es-tu ? ma fille .... ma fille ...jeanne ,jeanne ou es-tu ? Vite courrez tous ! Des cris des cris et encore des cris sont ils de plaisirs ou de Hurlements dans mes oreilles,je cours sans trop savoir ou je vais. Mon mari n'est pas a mes cotés,ni mon fils.au secours je suis seule. Mais pourquoi moi ? Folie d'un moment ,tout ce mélange dans ma tête. Je cours et j'aperçois ma petite jeanne,allongée a terre . Je crie une fois,puis deux puis je hurle comme une folle. Ma fille,ma fille ....... c'est moi,c'est maman ,réponds moi. Circulez madame,ne restez pas là. Mais quoi ,vous étes fou,c'est ma fille ,ma fille MA FILLE ........... Elle ne répondra plus jamais . Cet horrible camion bélier,conduit par un malade islamique. Ma fille fait parti des quatre vingt six morts ....... Et quatre cent cinquante huits blessés . Ce matin je pleure de toutes mes larmes,mon mari est a mes cotés. Mon fils n'aura plus jamais la présence de sa petite soeur pour jouer Comme des enfants sages . Ses yeux sont rouge de douleurs,gros chagrins comme un désespoir. Plus rien ne sera désormais pareil.
En hommage aux victimes de la folie d'un homme illuminé et qui avait prété allégeance a des fous sanguinaires.
Femmes,hommes,enfants morts pour une soirée qui devait être celle d'une liesse populaire dans une des plus belles villes de france.1 an déjà et jamais plus jamais ça !
Vous, moi, nous et le virtuel Je ne vous connais pas Je ne vous vois pas Mais je m’attache à vous Vous m’intéressez par vos écrits Vous m’interpellez par vos images Je vous apprécie en secret Nous évoluons dans l’inaccessible Nous idéalisons dans l’invisible Nous restons des inconnus du virtuel Le virtuel mot magique ou cruel Tantôt espoir tantôt désespoir pour tous Que nous reste-t-il avec le temps Nous avons su partager nos idées Vous m’avez donné le sourire aux lèvres Je garde en mémoire votre avatar Pourtant hier nous étions tous là Mais aujourd’hui je vous cherche Et demain vous aurez disparus Ni vous, ni moi…. Ni pouvons rien Ainsi va la vie dans la sphère du virtuel Poème trouvé sur le net
QUART D'HEURE DE RABELAIS. Moment où il faut payer la dépense d’une consommation quelconque.
Après être resté à peine six mois à Rome, Rabelais fut rappelé en France, peut-être pour aller porter au roi quelque communication importante de l’ambassadeur. En arrivant à Lyon, il fut forcé de s’arrêter dans une hôtellerie faute d’argent pour continuer sa route ; et, comme il ne voulait pas se faire connaître de peur de compromettre le succès de sa mission, il imagina le stratagème suivant pour sortir d’embarras :Il se déguisa de manière à n’être reconnu de personne, et il fit avertir les principaux médecins de la ville qu’un docteur de distinction, au retour de longs voyages, souhaitait leur faire part de ses observations : la curiosité lui amena un nombreux auditoire, devant lequel il se présenta vêtu singulièrement, et parla longtemps, en contrefaisant sa voix, sur les questions les plus ardues de la médecine. On l’écoutait avec stupéfaction quand tout à coup il se recueille, prend un air mystérieux, ferme lui-même toutes les portes, et annonce aux assistants qu’il va leur révéler son secret. L’attention redouble. « Voici, leur dit-il, un poison très subtil que je suis allé chercher en Italie pour vous délivrer du roi et de ses enfants.Oui, je le destine à ce tyran, qui boit le sang du peuple et qui dévore la France. » A ces mots, on se regarde en silence, on se lève, et on se retire ; Rabelais est abandonné de tous. Mais peu d’instants après, les magistrats de la ville font cerner l’hôtellerie, on se saisit du prétendu empoisonneur, on l’enferme dans une litière, et on l’emmène à Paris sous bonne escorte.Pendant la route,il est hébergé aux frais de la ville de Lyon;on le traite magnifiquement comme un prisonnier de distinction,et il arrive enfin frais et dispos à sa destination. François Ier est prévenu de l’arrestation d’un grand criminel, il veut le voir ; on conduit devant lui Rabelais, qui a repris son visage et sa voix ordinaire. François Ier sourit en l’apercevant. « C’est bien fait à vous, dit-il, en se tournant vers les notables de Lyon, quiavaient suivi leur capture ; ce m’est une preuve que vous n’avez pas peu de sollicitude pour la conservation de notre vie ; mais je n’aurais jamais soupçonné d’une méchante entreprise le bonhomme Rabelais. » Là-dessus, il congédia très gracieusement les Lyonnais confondus, et retint à souper Rabelais, qui but largement à la santé du roi et à la bonne villede Lyon. Or, ce serait, par allusion à l’embarras financier où Rabelais se trouva dans cette ville, que l’on a fait la locution proverbiale le quart d’heure de Rabelais, pour désigner le moment où il faut payer la dépense d’une consommation quelconque.
La légende du dragon vert ! Il était une fois, dans un pays lointain, un peuple de petits hommes heureux de vivre dans leur vallée verdoyante. D’un côté de cette vallée,une haute montagne abrupte et aride qui les protége du vent du nord, de l’autre, une colline ensoleillée toute la journée, on peut voir les chèvres et les vaches paître paisiblement à l’ombre des cerisiers en fleurs. L’herbe est grasse et tout pousse facilement dans cette terre riche. Un joli ruisseau s’écoule en son milieu, tantôt chantant, tantôt roucoulant. Il vient de là-bas le joli ruisseau, tout là-haut au bout dela vallée. Un éboulement de gros rochers empêche nos amis de passer par là, mais lui, le joli ruisseau, passe où il veut entre les cailloux. Il dévale la pente douce, arrose les petits jardins devant des maisonnettes en bois et poursuit son chemin au bout de la vallée.
Ah, ce bout de vallée ! cet espace vers l’inconnu ! personne ne l’a jamais vu. On dit qu’il existe un grand ruisseau, très large et très bleu qu’on appelle la mer, on dit que la montagne se jette dans la mer, on dit beaucoup d’histoires le soir à la veillée mais personne n’a pu s’aventurer de l’autre côté de la vallée à cause de DRAGON VERT.
Dragon vert vit dans une grotte cachée dans le flan de la montagne, juste au bout de la vallée. Il garde le passage et chaque fois qu’un habitant essaye de passer devant la grotte, il sort en claudiquant d’une patte sur l’autre, lourdement mais vivement. Il ouvre sa grosse gueule et lance d’immenses flammes rouges, bleues, jaunes dans un bruit infernal d’ouragan en dévastant tout autour de lui. Malheur à celui qui se trouve sur son passage, car dragon vert brûle tout se qui passe à sa portée.
Dans ce village si tranquille habite Pékù, c’est un garçon intelligent et très curieux. C’est pour cela qu’il voudrait bien voir ce qui se passe au bout de la vallée. Les histoires de grandes personnes ne l’intéresse pas, ce qu’il veut lui, c’est découvrir le monde et les habitants. Il paraît qu’il y a des hommes très grands, des hommes noirs et même des blancs, lui il est plutôt jaune avec des yeux bridés. Tout cela l’intrigue, et sa colère monte contre Dragon vert qui les empêche de passer.
Comme tous les enfants, Pékù se rend tous les matins au ruisseau y puiser l’eau dans un grand seau. Il en profite pour observer le monstre. Celui-ci ne quitte son refuge que pour griller quelques herbes ou quelques animaux et s’en régaler avant de retourner à sa tanière. Il ne va jamais bien loin, en tout cas jamais assez pour espérer passer sans être vu près de lui.
Un matin, Pékù s’approche un peu plus que d’habitude et voit son ennemi pointer le boutde sa gueule derrière le rocher, les naseaux s’écarquillent, les mâchoires s’entrouvrent, un bout de langue se montre puis la pointe d’une flamme. Pékù retient son souffle. Un œil apparaît puis les deux yeux se tournent vers lui. La peur lui sert le ventre et sentant la chaleur des flammes qui commencent à fuser, il prend de l’élan et lance le contenu du seau qu’il vient de remplir dans la gueule du monstre.
Un crépitement sinistre se fait entendre, Péku ne bouge pas. Il ne peut pas, la peur l’en empêche. Un raclement de gorge le réveille soudain desa torpeur et il n’en croit pas ses yeux : l’énorme dragon vert tousse et crache des nuages de fumée noire et supplie : - « de l’eau, de l’eau » Pékù récupère son seau, le remplit vivement et jette à nouveau toute l’eau dans la gueule du monstre. - « Merci, merci Pékù, tu viens de me rendre un fier service. - Mais tu parles dragon ? - Eh oui, et c’est même pour cela que j’ouvre la gueule chaque fois qu’un homme passe. Malheureusement, chaque fois ce sont des flammes qui sortent et je ne parviens pas à me faire comprendre. - Pauvre dragon, comme tu as dû souffrir tout seul dans ta grotte ! - Oh oui Pékù. Veux tu devenir mon ami ? - Mais bien sûr et si tu veux je t’emmène avec moi parcourir le monde.
Et c’est ainsi que Pékù et dragon vert s’en allèrent à la découverte de l’univers.
Mais les petits hommes de la vallée restèrent sagement dans leur village merveilleux ; ils racontent encore le soir à la veillée l’histoire de Péku et du dragon vert.
Tu aimes les sanglots de la viole et ses cheveux de lune Tu aimes les jours de cueillaison les baisers qui t'ennivrent Tu hais le pavé sans sommeil qui scande tes déboires Tu sais que le temps passe et qu'aucun séraphin ne le rattrapera Tu chantes la neige fée quand s'éclaire la lune aux sourires d'enfants Tu vis mais tu te martyrises à vouloir t'étourdir de pourquoi sans réponse Tu chantes quand se ferment les corolles dans le jour qui s'éteint sur l'herbe fatiguée Tu souffres d'une plaie qu'en plein coeur l'archer nommé amour te décoche sans cesse Tu écris tes douleurs et tes haines à l'encre de tes pleurs Mais l'amour te taraude Tour à tour tu te dis que tu l'aimes et que tu le hais Mais tu le chantes encore et alors tu vis
Rêver,
C'est oublier
La réalité
En se donnant
Un moment de liberté.
Rêver,
C'est dire
Non à l'impossible
Mais aussi atteindre
Ce qui est inaccessible.
Rêver,
c'est se créer un monde à soi
Illuminé par un soleil de joie.
Rêver, c'est toucher la beauté
Mais aussi émouvoir sa sensibilité.
Rêver,
c'est broder un poème
Avec la soie d'un je t'aime
Sur le ciel de son coeur
Pour le donner à toutes les douleurs.
Rêver,
c'est savoir se mentir
Et transfigurer la souffrance en plaisir.
Rêver, c'est pénétrer dans un autre univers
Où l'on ne voit ni la tristesse ni l'enfer..
Auteur inconnu .
Le point d'azur tremble
Ridant l'image espérée
Au fond d'un puit asséché...
De cette profondeur
Il me semble
Rejaïllir en mon coeur...
Son regard verse confusément
Le couchant de l'aurore...
Aucune vapeur d'or
Ne filtre le gouffre de l'astre plongeant
Semant au hasard des vallées
Où l'éphémère éblouit
Sa danse de flambeau
Aux rythmes saccadés
Des apparitions de lueurs
En formation de plumes d'oiseaux...
De cette profondeur
Il me semble
Franchir l'épis de pureté
De mille pensées flottantes
D'humeurs sans cesse voltigeantes
Brisant sa chaîne de brouillard
Se hâtant d'éclore
D'un geste hagard
A travers l'immensité
D'une brise d'été
Avant qu'il se disperse
Sur la trame de soie en averse
Avortant les flots de l'abîme
En vagues confessions intimes....
De cette profondeur
Il me semble...
Copyright @ Onoma Gaïa
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour accepter de s’être trompé
Il faut de la force pour affronter le danger
Il faut du courage pour accepter ses limites
Il faut de la force pour choisir
Il faut du courage pour renoncer
Il faut de la force pour accepter les épreuves
Il faut du courage pour en rire
Il faut de la force pour dénoncer
Il faut du courage pour se taire
Il faut de la force pour gagner sa vie
Il faut du courage pour affronter la misère
Il faut de la force pour avancer
Il faut du courage pour ne pas renoncer
Il faut de la force pour dire non
Il faut du courage pour être capable d’affirmer son opinion sans violence
Il faut de la force pour affronter les autres
Il faut du courage pour s’affronter soi-même
Il faut de la force pour réussir
Il faut du courage pour se surpasser
Il faut de la force pour calmer la peine d’un ami
Il faut du courage pour endurer sa propre souffrance
Il faut de la force pour endurer l’injustice
Il faut du courage pour l’arrêter
Il faut de la force pour aimer
Il faut du courage pour s’en aller
Il faut de la force pour vivre
Il faut du courage pour survivre
"Il est si facile de passer à côté, de ne pas oser vivre ce qui nous est offert.
C'est rassurant l'habitude mais elle peut aussi nous limiter : on commence alors à s'imposer des conditions.
Je veux vivre ce qui m'est offert de bon et j'accepte les expériences qui jalonneront ma route. J'accepte de vivre"
Myriam
Science et Miracles
Le mot « miracle » vient du mot latin « miraculum »,
qui veut dire « qui fait un objet d’émerveillement ».
Donc, un miracle est quelque chose qui sort de
l’ordinaire parce qu’il cause l’étonnement. Et la
raison que nous sommes étonnés parce que cela ne
suit pas le cours naturel des événements que nous
sommes habitués à voir.
Le mot « science », quant à lui, vient du mot latin
« scire », qui signifie « savoir » ou « discerner »
Ce qui veut dire que la science est la connaissance
des miracles de Dieu, car chaque chose que Dieu
crée est un miracle, bien au-delà de notre pouvoir
et de notre compréhension.
La connaissance que les gens gagnent en observant
la création miraculeuse de Dieu est tout simplement
appelée « la connaissance scientifique »
La connaissance maritime est un exemple de cette
connaissance, comme les marées et le courant des
océans.
Les scientifiques ont découvert les lois naturelles de
Dieu en physique, en chimie, en ingénierie, en
électronique, en aérodynamique, et ainsi de suite,
à travers leurs scientifiques expérimentations.
Ils ont, grâce à ces expérimentations, découvert des
inventions utiles comme le téléphone, la télévision,
les avions, les voitures, les lasers, etc.
Alors, beaucoup de ces scientifiques ont commencé
à penser qu’ils étaient de vrais génies et prendre le
crédit pour eux-mêmes pour la découverte de leurs
inventions.
Quand actuellement tout ce qu’ils ont fait, c’est
d’utiliser les lois naturelles de Dieu en les mettant
ensemble. Bien sûr, ils méritent notre gratitude
et notre reconnaissance pour avoir travaillé si
durement et comprit ces choses.
« inventer » est dérivé du mot latin « invenire »
qui veut dire plus simplement « tomber dessus »,
qui a un sens beaucoup plus près de la vérité que
le sens moderne qu’on lui donne « inventer » ou
« Créer quelque chose de nouveau »
Actuellement, les gens ne créent aucune chose, ils
découvrent tout simplement ou « tombe dessus »,
des choses que Dieu a déjà créées et ses lois mises
en application. Ils ont appris comment les utiliser
pour leur avantage.
Certaines personnes utilisent plus précisément le
terme « un miracle scientifique » quand quelque
chose dépasse leur entendement scientifique et
qui les émerveillent. Mais ils refusent de croire
que cette chose si étonnante est surnaturelle.
Prenez pour exemple l’avion. Les gens ont tout
simplement appris à utiliser les lois de Dieu en
aérodynamique pour s’opposer à la loi de la
gravitation que Dieu a créée lui-même.
Mais pour quelqu’un qui n’a jamais vu un avion,
c’est un miracle. Comme cette grand-mère dans
les premiers jours de l’aviation qui a vu voler
un avion pour la toute première fois : « Il doit
y avoir une corde attachée quelque part pour
qu’il se tient dans les airs ! »
La télévision est une autre merveille scientifique.
Quelques personnes intelligentes ont compris
comment capturer, émettre, recevoir et reproduire
des images et des sons à travers des signaux
électroniques.
Beaucoup de gens ne comprennent pas comment
une télévision fonctionne ; ils savent seulement
comment l’utiliser. Alors, parce que c’est en
dehors de leur compréhension, c’est une merveille
pour eux, ce qu’on pourrait appeler un miracle.
En général, les gens qui pensent que les choses
qui sont en dehors de leur compréhension sont
supernaturelles et miraculeuses. Mais elles ne
sont pas si surnaturelles pour Dieu. Elles ne sont
pas si surnaturelles pour les scientifiques aussi
qui savent comment utiliser les lois naturelles
de Dieu pour faire des choses merveilleuses.
Tout est naturel pour Dieu ; je dirais même que
« Rien n’est impossible pour Dieu »
Beaucoup de choses que Dieu fait dépassent notre
entendement, ce que nous considérons être naturel.
Et quand cela arrive, nous disons que ces choses
sont surnaturelles. Mais pour lui, rien n’est surnaturel.
Quand quelqu’un est guéri d’une maladie incurable
nous appelons cela un miracle parce qu’alors, nous
voyons l’évidence ou la manifestation de quelques
unes des lois de Dieu que nous ne connaissons pas.
Pour Dieu, ces miracles sont simples. Il sait comment
faire pour réparer ces dommages que la maladie a faits
et ainsi donc, créé ce que nous considérons un miracle
qui surpasse toutes les capacités humaines.
De même, sont les miracles qui sont enregistrés dans la
Bible. Quand la Mer Rouge a été séparée par Moïse et
Les israélites, cela dit : « Et Moïse étendit sa main sur
la mer: et l'Éternel fit aller la mer toute la nuit par un
fort vent d'orient, et mit la mer à sec, et les eaux se
fendirent », il sépara les eaux et sécha naturellement
le fond de la rivière afin que les Enfants d’Israël
puissent marcher sur de la terre ferme. « Et les fils
d'Israël entrèrent au milieu de la mer à sec; et les
eaux étaient pour eux un mur à leur droite et à leur
gauche » (Exode 14: 13-31 et Hébreux 11: 29)
Ceci était contraire aux lois naturelles, mais pas pour
Dieu. C’est aussi facile pour lui d’utiliser des lois qui
n’utilise pas ordinairement pour contrer celles qu’il a
créées au départ, pour réaliser ce qu’il désire.
Dieu, habituellement, n’utilise pas ces lois surnaturelles
à moins qu’il y ait une urgence. Il les réserve pour des
cas exceptionnels et des circonstances extrêmes. En
général pour sauver et protéger ses enfants, les guérir,
suppléer à leurs besoins et prendre soin d’eux.
La science doit tout d’abord découvrir les lois
naturelles de Dieu, comme les lois du mouvement,
de l’aérodynamique ou l’électronique, etc. et faire
ensuite des machines pour harnacher ces lois
naturelles pour réaliser des grandes choses. Mais
Dieu n’a pas besoin de ces machines ; il le fait sans
eux juste à travers sa puissance.
C’est étonnant ce que la prière peut faire. Dieu voit
tout et il sait tout ! C’est lui qui a tout créé au départ,
il attend que nous puisions dans ses ressources
inépuisables pour réaliser de grandes choses.
Il a une capacité illimitée de donner aux hommes,
spécialement quand ils sont tournés vers lui et qu’ils
le recherchent sincèrement et de tout leur cœur.
Dieu dit dans sa Parole qu’il ne refusera aucun bien
pour ceux qui marchent dans l’intégrité (dans la vérité)
L’histoire est remplie de récit d’hommes et de femme
qui lui rendent témoignage sans cesse, de grands savants,
d’inventeurs, de philosophes, d’hommes d’Etat, de
Monarques et tant d’autres.
Tout ce dont il a besoin, c’est de notre collaboration.
« Confie-toi de tout ton coeur à l'Éternel, et ne t'appuie
pas sur ton intelligence; dans toutes tes voies connais-le,
et il dirigera tes sentiers » (Proverbe 3 : 5, 6)
14 Juillet
Le rouge des gros vins bleus,
la blancheur de mon âme,
Je chante les moissons de la République
sur la tête des enfants sages
le soir du quatorze juillet.
Et l’ivresse de fraternité des hommes dans les rues,
aux carrefours des rêves de la jeunesse
et des soupirs de l’âge,
au rendez-vous de la mémoire et des promesses,
dans le reverdissement de l’espoir par la danse.
C’est le triomphe de la tendresse,
l’artifice qui va ranimer,
devant, derrière, les journées grises.
Viens, toi que j’aurai tant aimée,
plus tard. . . quand je t’aurai ourdie
de tant de moires et de rages,
tant qu’enfin je t’ai rendue telle :
en pouvoir de rompre mon coeur. . .
O mon silence armé d’orage,
aujourd’hui tu es cri gentil
de rencontre avec l’aventure !
C’est le jour de fête de la Liberté.
Nous avions oublié la vieille mère
dont les anciens ont planté les arbres.
Il est des morts vaincus qu’il faut précipiter
encore un coup du haut des tours en pierre.
Il est des assauts qu’il faut toujours reprendre.
Il est des chants qu’il faut chanter en choeur,
des feuillages à brandir et des drapeaux
pour ne pas perdre le droit des arbres
de frémir au vent.
Nous allons en cortège comme une noce solennelle.
Nous portons le feu débonnaire des lampions.
Soumis à notre humble honneur, le geste gauche.
Les bals entrent dans la troupe et les accordéons.
Le génie de la Bastille a sauté parmi nous.
Il chante dans la foule, sa voix mâle nous emplit.
Au Faubourg s’est gonflé le levain de Paris.
Dans la pâte, nous trouverons des guirlandes de verdure,
quand nous défournerons le pain de la justice. . .
C’est aujourd’hui ! Nous le partagerons en un banquet,
sur de hautes tables avec des litres.
Le monde est en liesse, buvons et croyons !
Je bois à la joie du peuple, au droit de l’homme
de croire à la joie au moins une fois l’an.
À l’iris tricolore de l’oeil apparaissant
entre les grandes paupières de l’angoisse.
À la douceur précaire, à l’illusion de l’amour.
André Frenaud (France, 1907).
(« 14 Juillet », dans Soleil irréductible, 1943 1959).
Elle est belle celle-la .
Regardes moi ça la bleue suivit de la rose.
Elle va finir en gerbe en explosant.
Quel ciel étoilé d'une part,mais coloré aussi.
J'en ai plein les yeux ,et que dire du reflet dans la mer.
Une soirée festive comme chaque date du quatorze juillet.
Ma fille jeanne trop heureuse ,cela se voit a son visage.
Et mon fils qui n'arrête pas de parler,tant sa joie est profonde.
Chantons,fredonnons cet air de musique digne du carnaval de nice.
Laissons nous aller a cette alégresse.
Qu'elle gaitée ! et brouhaha du public nombreux.
Le bonheur d'un soir ou la chaleur de la journée se meurt lentement.
Moment d'ivresse de jubilation !
Un bruit de mécanique se fait entendre de plus en plus.
Énorme la grosse rouge qui éclaire le firmament.
Serais-ce possible qu'une fusée soit bruyante de cette façon ?
Mais ... j'ai la berlue ou suis-je entrain de divaguer ?
Une masse noire se déplace ,de plus en plus vite et des cris.......
Mécanique folle mais que fais-tu ?
Ah l'horreur ! ! ...... et ces feux d'artifices qui continuent .....
Ma fille ou es-tu ? ma fille .... ma fille ...jeanne ,jeanne ou es-tu ?
Vite courrez tous !
Des cris des cris et encore des cris sont ils de plaisirs ou de
Hurlements dans mes oreilles,je cours sans trop savoir ou je vais.
Mon mari n'est pas a mes cotés,ni mon fils.au secours je suis seule.
Mais pourquoi moi ?
Folie d'un moment ,tout ce mélange dans ma tête.
Je cours et j'aperçois ma petite jeanne,allongée a terre .
Je crie une fois,puis deux puis je hurle comme une folle.
Ma fille,ma fille ....... c'est moi,c'est maman ,réponds moi.
Circulez madame,ne restez pas là.
Mais quoi ,vous étes fou,c'est ma fille ,ma fille MA FILLE ...........
Elle ne répondra plus jamais .
Cet horrible camion bélier,conduit par un malade islamique.
Ma fille fait parti des quatre vingt six morts .......
Et quatre cent cinquante huits blessés .
Ce matin je pleure de toutes mes larmes,mon mari est a mes cotés.
Mon fils n'aura plus jamais la présence de sa petite soeur pour jouer
Comme des enfants sages .
Ses yeux sont rouge de douleurs,gros chagrins comme un désespoir.
Plus rien ne sera désormais pareil.
En hommage aux victimes de la folie d'un homme illuminé et qui avait prété allégeance a des fous sanguinaires.
Femmes,hommes,enfants morts pour une soirée qui devait être celle d'une liesse populaire dans une des plus belles villes de france.1 an déjà et jamais plus jamais ça !
cosmos
Vous, moi, nous et le virtuel
Je ne vous connais pas
Je ne vous vois pas
Mais je m’attache à vous
Vous m’intéressez par vos écrits
Vous m’interpellez par vos images
Je vous apprécie en secret
Nous évoluons dans l’inaccessible
Nous idéalisons dans l’invisible
Nous restons des inconnus du virtuel
Le virtuel mot magique ou cruel
Tantôt espoir tantôt désespoir pour tous
Que nous reste-t-il avec le temps
Nous avons su partager nos idées
Vous m’avez donné le sourire aux lèvres
Je garde en mémoire votre avatar
Pourtant hier nous étions tous là
Mais aujourd’hui je vous cherche
Et demain vous aurez disparus
Ni vous, ni moi…. Ni pouvons rien
Ainsi va la vie dans la sphère du virtuel
Poème trouvé sur le net
Moment où il faut payer la dépense d’une consommation quelconque.
Après être resté à peine six mois à Rome, Rabelais fut rappelé en France, peut-être pour aller porter au roi quelque communication importante de l’ambassadeur.
En arrivant à Lyon, il fut forcé de s’arrêter dans une hôtellerie faute d’argent pour continuer sa route ; et, comme il ne voulait pas se faire connaître de peur de compromettre le succès de sa mission, il imagina le stratagème suivant pour sortir d’embarras :Il se déguisa de manière à n’être reconnu de personne, et il fit avertir les principaux médecins de la ville qu’un docteur de distinction, au retour de longs voyages, souhaitait leur faire part de ses observations : la curiosité lui amena un nombreux auditoire, devant lequel il se présenta vêtu singulièrement, et parla longtemps, en contrefaisant sa voix, sur les questions les plus ardues de la médecine.
On l’écoutait avec stupéfaction quand tout à coup il se recueille, prend un air mystérieux, ferme lui-même toutes les portes, et annonce aux assistants qu’il va leur révéler son secret.
L’attention redouble. « Voici, leur dit-il, un poison très subtil que je suis allé chercher en Italie pour vous délivrer du roi et de ses enfants.Oui, je le destine à ce tyran, qui boit le sang du peuple et qui dévore la France. »
A ces mots, on se regarde en silence, on se lève, et on se retire ; Rabelais est abandonné de tous. Mais peu d’instants après, les magistrats de la ville font cerner l’hôtellerie, on se saisit du prétendu empoisonneur, on l’enferme dans une litière, et on l’emmène à Paris sous bonne escorte.Pendant la route,il est hébergé aux frais de la ville de Lyon;on le traite magnifiquement comme un prisonnier de distinction,et il arrive enfin frais et dispos à sa destination.
François Ier est prévenu de l’arrestation d’un grand criminel, il veut le voir ; on conduit devant lui Rabelais, qui a repris son visage et sa voix ordinaire. François Ier sourit en l’apercevant.
« C’est bien fait à vous, dit-il, en se tournant vers les notables de Lyon, quiavaient suivi leur capture ; ce m’est une preuve que vous n’avez pas peu de sollicitude pour la conservation de notre vie ; mais je n’aurais jamais soupçonné d’une méchante entreprise le bonhomme Rabelais. »
Là-dessus, il congédia très gracieusement les Lyonnais confondus, et retint à souper Rabelais, qui but largement à la santé du roi et à la bonne villede Lyon.
Or, ce serait, par allusion à l’embarras financier où Rabelais se trouva dans cette ville, que l’on a fait la locution proverbiale le quart d’heure de Rabelais, pour désigner le moment où il faut payer la dépense d’une consommation quelconque.
Il était une fois, dans un pays lointain, un peuple de petits hommes heureux de vivre dans leur vallée verdoyante. D’un côté de cette vallée,une haute montagne abrupte et aride qui les protége du vent du nord, de l’autre, une colline ensoleillée toute la journée, on peut voir les chèvres et les vaches paître paisiblement à l’ombre des cerisiers en fleurs. L’herbe est grasse et tout pousse facilement dans cette terre riche. Un joli ruisseau s’écoule en son milieu, tantôt chantant, tantôt roucoulant. Il vient de là-bas le joli ruisseau, tout là-haut au bout dela vallée. Un éboulement de gros rochers empêche nos amis de passer par là, mais lui, le joli ruisseau, passe où il veut entre les cailloux. Il dévale la pente douce, arrose les petits jardins devant des maisonnettes en bois et poursuit son chemin au bout de la vallée.
Ah, ce bout de vallée ! cet espace vers l’inconnu ! personne ne l’a jamais vu. On dit qu’il existe un grand ruisseau, très large et très
bleu qu’on appelle la mer, on dit que la montagne se jette dans la mer, on dit beaucoup d’histoires le soir à la veillée mais personne n’a pu s’aventurer de l’autre côté de la vallée à cause de DRAGON VERT.
Dragon vert vit dans une grotte cachée dans le flan de la montagne, juste au bout de la vallée. Il garde le passage et chaque fois qu’un habitant essaye de passer devant la grotte, il sort en claudiquant d’une patte sur l’autre, lourdement mais vivement. Il ouvre sa grosse gueule et lance d’immenses flammes rouges, bleues, jaunes dans un bruit infernal d’ouragan en dévastant tout autour de lui.
Malheur à celui qui se trouve sur son passage, car dragon vert brûle tout se qui passe à sa portée.
Dans ce village si tranquille habite Pékù, c’est un garçon intelligent et très curieux. C’est pour cela qu’il voudrait bien voir ce qui se
passe au bout de la vallée. Les histoires de grandes personnes ne l’intéresse pas, ce qu’il veut lui, c’est découvrir le monde et les
habitants. Il paraît qu’il y a des hommes très grands, des hommes noirs et même des blancs, lui il est plutôt jaune avec des yeux bridés. Tout cela l’intrigue, et sa colère monte contre Dragon vert qui les empêche de passer.
Comme tous les enfants, Pékù se rend tous les matins au ruisseau y puiser l’eau dans un grand seau. Il en profite pour observer le monstre. Celui-ci ne quitte son refuge que pour griller quelques herbes ou quelques animaux et s’en régaler avant de retourner à sa tanière. Il ne va jamais bien loin, en tout cas jamais assez pour espérer passer sans être vu près de lui.
Un matin, Pékù s’approche un peu plus que d’habitude et voit son ennemi pointer le boutde sa gueule derrière le rocher, les naseaux s’écarquillent, les mâchoires s’entrouvrent, un bout de langue se montre puis la pointe d’une flamme. Pékù retient son souffle. Un œil apparaît puis les deux yeux se tournent vers lui. La peur lui sert le ventre et sentant la chaleur des flammes qui commencent à fuser, il prend de l’élan et lance le contenu du seau qu’il vient de remplir dans la gueule du monstre.
Un crépitement sinistre se fait entendre, Péku ne bouge pas. Il ne peut pas, la peur l’en empêche. Un raclement de gorge le réveille soudain desa torpeur et il n’en croit pas ses yeux : l’énorme dragon vert tousse et crache des nuages de fumée noire et supplie :
- « de l’eau, de l’eau »
Pékù récupère son seau, le remplit vivement et jette à nouveau toute l’eau dans la gueule du monstre.
- « Merci, merci Pékù, tu viens de me rendre un fier service.
- Mais tu parles dragon ?
- Eh oui, et c’est même pour cela que j’ouvre la gueule chaque fois qu’un homme passe. Malheureusement, chaque fois ce sont des flammes qui sortent et je ne parviens pas à me faire comprendre.
- Pauvre dragon, comme tu as dû souffrir tout seul dans ta grotte !
- Oh oui Pékù. Veux tu devenir mon ami ?
- Mais bien sûr et si tu veux je t’emmène avec moi parcourir le monde.
Et c’est ainsi que Pékù et dragon vert s’en allèrent à la découverte de l’univers.
Mais les petits hommes de la vallée restèrent sagement dans leur village merveilleux ; ils racontent encore le soir à la veillée l’histoire de Péku et du dragon vert.
Tu aimes les sanglots de la viole et ses cheveux de lune
Tu aimes les jours de cueillaison les baisers qui t'ennivrent
Tu hais le pavé sans sommeil qui scande tes déboires
Tu sais que le temps passe et qu'aucun séraphin ne le rattrapera
Tu chantes la neige fée quand s'éclaire la lune aux sourires d'enfants
Tu vis mais tu te martyrises à vouloir t'étourdir de pourquoi sans réponse
Tu chantes quand se ferment les corolles dans le jour qui s'éteint sur l'herbe fatiguée
Tu souffres d'une plaie qu'en plein coeur l'archer nommé amour te décoche sans cesse
Tu écris tes douleurs et tes haines à l'encre de tes pleurs
Mais l'amour te taraude
Tour à tour tu te dis que tu l'aimes et que tu le hais
Mais tu le chantes encore et alors tu vis
@copyright Marie-Hélène