Laissez-moi..... Laissez-moi errer dans le gris, Laissez-moi déguster la nuit; Surtout n'éveillez pas les ombres Bien silhouettées de franchise, Leur Eden est le songe Et leur amant la brise. Ne troublez pas mes rêves, Ils sont les vins de mon esprit. Tout enivré de cette sève, Mon cerveau vit de poésie. Ne touchez pas à ces décombres, Laissez-moi vieillir à ma guise. Auteur inconnu
DIS-MOI POURQUOI ? Pourquoi tu pleures Tu ne peux pas comprendre Pourquoi tu pleures J'ai besoin de me faire entendre J'ai besoin d'exprimer mes peines J'ai seulement besoin qu'on me soutienne J'ai envie d'être quelqu'un d'autre J'ai l'impression que c'est de sa faute Avant sa rencontre j'étais heureuse Maintenant il ne vient plus me voir Il ne me téléphone plus J'ai la mort dans l'âme Mon coeur pleure Jamais je ne saurai la raison de son silence Pourtant, je l'espère encore @copyright Théma
Tu nous demandes à nous ? Toi, la poétesse Qui nous berce, par tes thèmes, sans cesse Et qui nous emporte trop loin dans l'ivresse Tu nous égayes, même si une rude tristesse S'empare de ton cœur, tu braves la faiblesse Pour te montrer pleine de joie et d'allégresse
Le poème, tu l'as dit, c'est une rose Comme toi avec rythme ou en prose Tu l'as assimilé au bouquet de fleurs Qui émane directement, de ton cœur
Il est, aussi, pour toi, un de tes rêves Qui nous aide, et nourrit de sa sève Il t'est parfois comme peu de choses Mais pour nous, il se métamorphose
Qu'il soit, message précis ou miracle Pour toi, pour nous, un bon spectacle
Le poème, c'est toi, excellence Oui ! Puisqu'il est ton existence Dans ton cœur et dans tes sens Je sens en moi ses résonances Dans tes paroles et ton silence Dans ta joie et tes souffrances
Michèle Torr - À faire pleurer les femmes Tu ressembles aux étoiles Tu ne sors que la nuit Et tu vis comme un fou Tu ne sais pas faire de mal Tu as le coeur d'un ange Et le sourire d'un loup Tu joues avec la vie Tu joues avec l'amour Et pourvu que tu joues Tu triches avec le temps Tu tricheras toujours Et au fond tu t'en fous Tu as les yeux d'un homme Que tous les océans N'ont pas su retenir Tu as les yeux trop bleus Pour avoir eu le temps D'avoir des souvenirs Tu as les yeux trop grands Pour savoir où commence La frontière du désir Tu ne seras jamais malheureux Parce que... tu as des yeux A faire pleurer les femmes A leur faire des enfants A leur faire croire en Dieu A leur voler des larmes Comme ça en passant Parce que tu as des yeux
A faire pleurer les femmes Leur donner le soleil Et les jeter au feu A leur voler leur âme Les faire crier d'amour Les faire aimer pour deux Tu dis que l'Amérique Tu la tiens dans tes bras Qu'elle ne te fait pas peur Tu dis que la musique Tu l'as au bout des doigts Tu la connais par coeur Tu te dis romantique Tu dis n'importe quoi Pourvu qu'il y ait des fleurs Tu peux me dire ce que tu veux Parce que tu as des yeux A faire pleurer les femmes Venise ou Amsterdam Peu importe, où tu veux Pour faire pleurer les femmes Tu joues de tout ton charme Jusqu'aux derniers aveux Pour voir pleurer les femmes Leur donner le soleil Et les jeter au feu Et leur voler leur âme Les faire crier d'amour Les faire aimer pour deux Tu fais pleurer les femmes.
Le temps des cerises Quand nous chanterons le temps des cerises Et gai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au cœur ... Quand nous chanterons le temps des cerises sifflera bien mieux le merle moqueur Mais il est bien court le temps des cerises Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreille ! Cerises d'amour aux robes pareilles Tombant sur la feuille en gouttes de sang ! ... Mais il est bien court le temps des cerises Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand nous serons au temps des cerises Si vous avez peur des chagrins d'amour Évitez les belles Moi qui ne crains pas les peines cruelles Je ne vivrais point sans souffrir un jour ...
Quand nous en serons au temps des cerises Vous aurez aussi vos peines d’amour J’aimerai toujours le temps des cerises C'est de ce temps là que je garde au cœur Une plaie ouverte Et Dame fortune, en m'étant offerte Ne pourra jamais fermer ma douleur ... J'aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au cœur
UNE BELLE PENSÉE POUR TOI Une pensée pour toi mon amour Qui est là-haut où tout est beau Là où le malheur n'existe pas Mais moi je suis seule maintenant Sur cette terre qui ne me dit plus rien Qui sans toi est un enfer Depuis que tu n'es plus là Je ne cesse de penser à toi Mais sache que tu es au fond de mon coeur Et à jamais dans mes pleurs Tu es avec les anges de la musique Mais moi je ne cesse de regarder vers le ciel Me demandant si tu me vois J'ai tellement besoin de toi Et plus jamais tu ne reviendras Là-haut quelqu'un avait besoin D'un bon musicien Et t'as arraché à moi Moi qui t'aimais tant @copyright Théma
JE SUIS FEMME Je suis douceur Je suis chaleur Je suis vraie Je suis femme Naturellement moi Sans prétention Je suis femme Je suis tendresse Je suis caresse Je suis femme Je suis désir Je suis plaisir Je suis femme Je suis comme je suis Je suis émotion Je suis inspiration Je suis femme Harmonieusement moi Je suis intuition Je suis passion Je suis femme Formidablement moi Je suis mystère Je suis écoute Je suis présente Je suis femme Totalement femme @copyright Théma
Au creux des murs , un peu prisonnière , petite et carrée ou haute et rectangulaire , elle est le sage témoin des quatre saisons , et l'amie des secrets de toutes les maisons ...
Oriel , ajour , lucarne ou grande baie vitrée , la fenêtre aux deux visages peut tout observer , elle traverse les âges et subit tous les temps , et , du monde , connaît tous les bouleversements ...
Immobile , laissant pénétrer la lumière , solidement enchâssée au milieu des pierres , on l'entrebâille pour que passe un filet d'air , elle flirte , alors , avec une étoffe légère ...
Transparente , au delà des rideaux qui la décore , elle regarde le moindre mouvement au-dehors , son autre face surveille une discrète intimité , protégeant la vie des habitants , en toute complicité ...
Parfois , des jardinières fleurissent son rebord , devant elle , trônent des pots vernissés multicolores , par un lierre centenaire , elle peut être masquée , un rosier grimpant la caresse , au rez-de-chaussée ...
Elle n'ignore aucun des paysages de la terre , mégapoles ou villages , pour elle , n'ont de mystères , elle respire , de la nature , les odeurs subtiles , elle entend tous les bruits incessants de la ville ...
Par de suaves parfums féminins , elle est frôlée , elle se réveille avec les effluves du matinal café , les arômes délicats de mets finement préparés , l'imprègnent , mêlés à celui de la cire des parquets ...
Toutes les nuances du ciel , sans cesse changeant , se reflètent sur son verre lisse et brillant , les oiseaux la saluent avec leur furtif passage , elle apprécie les formes et le blanc des nuages ...
Elle peut contempler chaque bleu infini de la mer , une forêt de tuiles rouges ou des toits gris et austères , près des hautes montagnes , les sommets enneigés , ou , à la campagne , les bois , les collines et les prés ...
Elle admire l'éveil des premières fleurs du printemps , se chauffe aux rayons du soleil de l'été ardent , les arbres dénudés de l'automne la désespèrent , elle redoute les frimas et le givre glacé de l'hiver ...
Les gouttes , qui ruissellent sur ses carreaux embués , l'attristent , quand l'orage , sans prévenir , s'est invité , mais quand elle aperçoit , à travers la grisaille , un bel arc irisé , elle oublie les traces humides et retrouve sa luminosité ...
Elle reçoit la visite quotidienne d'un ou deux chats tranquilles , qui espionnent les hirondelles alignées , en face , sur des fils , des pigeons viennent roucouler , des moineaux pour picorer la mie de pain et les graines que les locataires ont parsemées ...
Les fenêtres des cités supportent une frénésie journalière , et sont éblouies , dans les avenues , par de vives lumières , insérées dans de charmantes façades blanches à colombages , celles des ruelles apprécient le calme reposant des villages ...
Et quand , à la nuit tombée , on leur ferme les yeux en accrochant les battants de volets bruns ou bleus , elles partagent , alors , le sommeil des demeures , avec le silence des Rêves et leur moelleuse douceur ...
( Nicole - Ptitesouris ) ( Recueil Décembre 2012 - non édité ) ( Tous droits réservés )
Laissez-moi.....
Laissez-moi errer dans le gris,
Laissez-moi déguster la nuit;
Surtout n'éveillez pas les ombres
Bien silhouettées de franchise,
Leur Eden est le songe
Et leur amant la brise.
Ne troublez pas mes rêves,
Ils sont les vins de mon esprit.
Tout enivré de cette sève,
Mon cerveau vit de poésie.
Ne touchez pas à ces décombres,
Laissez-moi vieillir à ma guise.
Auteur inconnu
DIS-MOI POURQUOI ?
Pourquoi tu pleures
Tu ne peux pas comprendre
Pourquoi tu pleures
J'ai besoin de me faire entendre
J'ai besoin d'exprimer mes peines
J'ai seulement besoin qu'on me soutienne
J'ai envie d'être quelqu'un d'autre
J'ai l'impression que c'est de sa faute
Avant sa rencontre j'étais heureuse
Maintenant il ne vient plus me voir
Il ne me téléphone plus
J'ai la mort dans l'âme
Mon coeur pleure
Jamais je ne saurai la raison de son silence
Pourtant, je l'espère encore
@copyright Théma
C'est Toi...
Message Belle Fleur Maroc.
Tu nous demandes à nous ? Toi, la poétesse
Qui nous berce, par tes thèmes, sans cesse
Et qui nous emporte trop loin dans l'ivresse
Tu nous égayes, même si une rude tristesse
S'empare de ton cœur, tu braves la faiblesse
Pour te montrer pleine de joie et d'allégresse
Le poème, tu l'as dit, c'est une rose
Comme toi avec rythme ou en prose
Tu l'as assimilé au bouquet de fleurs
Qui émane directement, de ton cœur
Il est, aussi, pour toi, un de tes rêves
Qui nous aide, et nourrit de sa sève
Il t'est parfois comme peu de choses
Mais pour nous, il se métamorphose
Qu'il soit, message précis ou miracle
Pour toi, pour nous, un bon spectacle
Le poème, c'est toi, excellence
Oui ! Puisqu'il est ton existence
Dans ton cœur et dans tes sens
Je sens en moi ses résonances
Dans tes paroles et ton silence
Dans ta joie et tes souffrances
Auteur : Inconnu
Ces fleurs pour ton amitié
Tu ressembles aux étoiles
Tu ne sors que la nuit
Et tu vis comme un fou
Tu ne sais pas faire de mal
Tu as le coeur d'un ange
Et le sourire d'un loup
Tu joues avec la vie
Tu joues avec l'amour
Et pourvu que tu joues
Tu triches avec le temps
Tu tricheras toujours
Et au fond tu t'en fous
Tu as les yeux d'un homme
Que tous les océans
N'ont pas su retenir
Tu as les yeux trop bleus
Pour avoir eu le temps
D'avoir des souvenirs
Tu as les yeux trop grands
Pour savoir où commence
La frontière du désir
Tu ne seras jamais malheureux
Parce que... tu as des yeux
A faire pleurer les femmes
A leur faire des enfants
A leur faire croire en Dieu
A leur voler des larmes
Comme ça en passant
Parce que tu as des yeux
A faire pleurer les femmes
Leur donner le soleil
Et les jeter au feu
A leur voler leur âme
Les faire crier d'amour
Les faire aimer pour deux
Tu dis que l'Amérique
Tu la tiens dans tes bras
Qu'elle ne te fait pas peur
Tu dis que la musique
Tu l'as au bout des doigts
Tu la connais par coeur
Tu te dis romantique
Tu dis n'importe quoi
Pourvu qu'il y ait des fleurs
Tu peux me dire ce que tu veux
Parce que tu as des yeux
A faire pleurer les femmes
Venise ou Amsterdam
Peu importe, où tu veux
Pour faire pleurer les femmes
Tu joues de tout ton charme
Jusqu'aux derniers aveux
Pour voir pleurer les femmes
Leur donner le soleil
Et les jeter au feu
Et leur voler leur âme
Les faire crier d'amour
Les faire aimer pour deux
Tu fais pleurer les femmes.
" Au pays de nous deux "
Au pays merveilleux,
coule la rivière de diamants.
Au pays de nous deux,
coule la rivière des amants.
Au pays merveilleux,
il n'y a que de fabuleux châteaux.
Au pays de nous deux,
une maisonnette dans un hameau.
Au pays merveilleux,
il n'y a qu'un monde peuplé de fées.
Au pays de nous deux,
nous comptons sur Notre Bonne Fée.
Au pays merveilleux,
le ciel est constellé d'étoiles.
Au pays de nous deux,
nous comptons sur Notre Bonne Etoile.
Au pays merveilleux,
il y a toujours du soleil.
Au pays de nous deux,
tu es mon rayon de soleil.
par MARYLAURFABI
Maryvonne.
La confiance en soi, ça s'apprend,
C'est un peu comme devenir grand
Ça ne viendra pas en un jour
Et des bêtises, t'en feras toujours.
Le tout, c'est de ne pas être honteux
Parce que tu crois qu'un autre fait mieux.
Donne déjà le meilleur de toi,
Pour commencer, ça suffira.
Ensuite, dis-toi que l'impossible
Est une idée inadmissible,
Que si personne n'avait osé,
La Lune serait inexplorée.
Si un obstacle est devant toi
Et qu'il t'empêche d'aller tout droit
Tu peux toujours le contourner
Ou reculer pour mieux sauter.
Si des gens se moquent de toi,
Te découragent ou te rudoient,
Imagine-les nus sur le pot,
Et surtout ne ris pas trop haut.
Si tu hésites à te lancer,
Imagine une vie de regrets
Et dis-toi bien que les oiseaux
Ont sauté avant d'être là !
Amicalement De Louise
Le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au cœur ...
Quand nous chanterons le temps des cerises
sifflera bien mieux le merle moqueur
Mais il est bien court le temps des cerises
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreille !
Cerises d'amour aux robes pareilles
Tombant sur la feuille en gouttes de sang ! ...
Mais il est bien court le temps des cerises
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand nous serons au temps des cerises
Si vous avez peur des chagrins d'amour
Évitez les belles
Moi qui ne crains pas les peines cruelles
Je ne vivrais point sans souffrir un jour ...
Quand nous en serons au temps des cerises
Vous aurez aussi vos peines d’amour
J’aimerai toujours le temps des cerises
C'est de ce temps là que je garde au cœur
Une plaie ouverte
Et Dame fortune, en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur ...
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au cœur
Jean-Baptiste Clément (1836 - 1903)
UNE BELLE PENSÉE POUR TOI
Une pensée pour toi mon amour
Qui est là-haut où tout est beau
Là où le malheur n'existe pas
Mais moi je suis seule maintenant
Sur cette terre qui ne me dit plus rien
Qui sans toi est un enfer
Depuis que tu n'es plus là
Je ne cesse de penser à toi
Mais sache que tu es au fond de mon coeur
Et à jamais dans mes pleurs
Tu es avec les anges de la musique
Mais moi je ne cesse de regarder vers le ciel
Me demandant si tu me vois
J'ai tellement besoin de toi
Et plus jamais tu ne reviendras
Là-haut quelqu'un avait besoin
D'un bon musicien
Et t'as arraché à moi
Moi qui t'aimais tant
@copyright Théma
JE SUIS FEMME
Je suis douceur
Je suis chaleur
Je suis vraie
Je suis femme
Naturellement moi
Sans prétention
Je suis femme
Je suis tendresse
Je suis caresse
Je suis femme
Je suis désir
Je suis plaisir
Je suis femme
Je suis comme je suis
Je suis émotion
Je suis inspiration
Je suis femme
Harmonieusement moi
Je suis intuition
Je suis passion
Je suis femme
Formidablement moi
Je suis mystère
Je suis écoute
Je suis présente
Je suis femme
Totalement femme
@copyright Théma
La Fenêtre ...
Au creux des murs , un peu prisonnière ,
petite et carrée ou haute et rectangulaire ,
elle est le sage témoin des quatre saisons ,
et l'amie des secrets de toutes les maisons ...
Oriel , ajour , lucarne ou grande baie vitrée ,
la fenêtre aux deux visages peut tout observer ,
elle traverse les âges et subit tous les temps ,
et , du monde , connaît tous les bouleversements ...
Immobile , laissant pénétrer la lumière ,
solidement enchâssée au milieu des pierres ,
on l'entrebâille pour que passe un filet d'air ,
elle flirte , alors , avec une étoffe légère ...
Transparente , au delà des rideaux qui la décore ,
elle regarde le moindre mouvement au-dehors ,
son autre face surveille une discrète intimité ,
protégeant la vie des habitants , en toute complicité ...
Parfois , des jardinières fleurissent son rebord ,
devant elle , trônent des pots vernissés multicolores ,
par un lierre centenaire , elle peut être masquée ,
un rosier grimpant la caresse , au rez-de-chaussée ...
Elle n'ignore aucun des paysages de la terre ,
mégapoles ou villages , pour elle , n'ont de mystères ,
elle respire , de la nature , les odeurs subtiles ,
elle entend tous les bruits incessants de la ville ...
Par de suaves parfums féminins , elle est frôlée ,
elle se réveille avec les effluves du matinal café ,
les arômes délicats de mets finement préparés ,
l'imprègnent , mêlés à celui de la cire des parquets ...
Toutes les nuances du ciel , sans cesse changeant ,
se reflètent sur son verre lisse et brillant ,
les oiseaux la saluent avec leur furtif passage ,
elle apprécie les formes et le blanc des nuages ...
Elle peut contempler chaque bleu infini de la mer ,
une forêt de tuiles rouges ou des toits gris et austères ,
près des hautes montagnes , les sommets enneigés ,
ou , à la campagne , les bois , les collines et les prés ...
Elle admire l'éveil des premières fleurs du printemps ,
se chauffe aux rayons du soleil de l'été ardent ,
les arbres dénudés de l'automne la désespèrent ,
elle redoute les frimas et le givre glacé de l'hiver ...
Les gouttes , qui ruissellent sur ses carreaux embués ,
l'attristent , quand l'orage , sans prévenir , s'est invité ,
mais quand elle aperçoit , à travers la grisaille , un bel arc irisé ,
elle oublie les traces humides et retrouve sa luminosité ...
Elle reçoit la visite quotidienne d'un ou deux chats tranquilles ,
qui espionnent les hirondelles alignées , en face , sur des fils ,
des pigeons viennent roucouler , des moineaux pour picorer
la mie de pain et les graines que les locataires ont parsemées ...
Les fenêtres des cités supportent une frénésie journalière ,
et sont éblouies , dans les avenues , par de vives lumières ,
insérées dans de charmantes façades blanches à colombages ,
celles des ruelles apprécient le calme reposant des villages ...
Et quand , à la nuit tombée , on leur ferme les yeux
en accrochant les battants de volets bruns ou bleus ,
elles partagent , alors , le sommeil des demeures ,
avec le silence des Rêves et leur moelleuse douceur ...
( Nicole - Ptitesouris )
( Recueil Décembre 2012 - non édité )
( Tous droits réservés )