Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
06/02/2017 - 18:03

MA VIE ....
 
Pour ne plus souffrir »...2016

« On oublie le visage et l'on oublie la voix. »
Pour ne plus souffrir, 
On s’est mis au garage sur une autre voie.
Pour ne plus souffrir.

Ô Toi diable d’amour, objet de mon tourment ; 
Qui dit passion, dit souffrance de l’amant.
Mutilés de nos joies pour ne plus rien ressentir.
Viens ce dégoût de moi, ce désir de m'anéantir.
Pour la saint VALENTIN
Pas de bois, comme un pantin
Mais, le cœur en miettes
Comme une marionnette.
Lepoete71

 
04/02/2017 - 08:39



RÉVER

Rêver,
C'est oublier
La réalité
En se donnant
Un moment de liberté.

Rêver,
C'est dire
Non à l'impossible
Mais aussi atteindre
Ce qui est inaccessible.

Rêver,
c'est se créer un monde à soi
Illuminé par un soleil de joie.
Rêver, c'est toucher la beauté
Mais aussi émouvoir sa sensibilité.

Rêver,
c'est broder un poème
Avec la soie d'un je t'aime
Sur le ciel de son coeur
Pour le donner à toutes les douleurs.

Rêver,
c'est savoir se mentir
Et transfigurer la souffrance en plaisir.
Rêver, c'est pénétrer dans un autre univers
Où l'on ne voit ni la tristesse ni l'enfer..

Auteur inconnu .

03/02/2017 - 09:27


Mon ombre  

Mon ombre sait conter
Elle s'est soudain numérisée
Dans ce monde plutôt osé
Elle ne s'en laisse pas compter
 
La nuit prend ses quartiers
Je vais bientôt errer
Murmurer et susurrer
Seul , en digne héritier
 
Les mots les plus cachés
Durs comme des rochers
Pour retrouver en moi , noir
Le reflet d'un indicible espoir

Une silhouette apparait
Me mimant trait pour trait
Spectre ou farfadet
Elle jette sans main les dés
 
La partie est lancée
Le fantôme tente une percée
Un mystère au contour incertain
Souillé par la rosée du matin

Le soleil est là
Pourtant voilà
Ma lumière envolée
Me voilà emprunté
 
Rendez-moi mon âme
Celle qui perle les larmes
Les rires en diaphragme
Les peurs en anagramme
 
Mes pas invisibles recensent
Les traces de mon apparence
Hauts en couleur ils dansent
Sublimant encore le ciel immense
 
Thierry Petibon
"Océan vers"
--> vers toi-même

 
 
03/02/2017 - 08:20
IL DONNE LE PARFUM DE SA MÈRE DÉCÉDÉE À SON ENSEIGNANTE,
PUIS ELLE FAIT UN GESTE QUI VA CHANGER SA VIE.
 
Jeanne Thompson enseignait dans une école primaire de quartier.

Le jour de la rentrée, Teddy Stoddard se tenait bien tranquille au 3e rang de la classe.

Jeanne l’avait remarqué l’an dernier dans la cour d’école parce qu’il jouait rarement avec les autres.
Ses vêtements n’étaient pas toujours propres et il avait toujours besoin d’aide.


 

Les premiers mois, Jeanne devait noter Teddy selon ses performances et il obtenait toujours un F et ça lui brisait le cœur.

Alors Jeanne a décidé de consulter le dossier du gamin et elle y a lu le message de l’un de ses anciens professeurs, au début du primaire. «Teddy est un enfant sympathique, curieux, qui aime rire.

Il fait ses devoirs consciencieusement et il est toujours poli. C’est un véritable plaisir de l’avoir en classe.»

Puis, l’année suivante, un autre enseignant a écrit: «Teddy est un élève excellent.
Il est apprécié par ses camarades, mais la maladie de sa mère l’affecte profondément. Sa vie doit être difficile à la maison.»

Et un autre: «Teddy est très renfermé et ne montre pas beaucoup d’intérêt pour l’école. Il n’a pas beaucoup d’amis, il s’endort parfois en classe et arrive souvent en retard à l’école. Il semble que Teddy puisse devenir un cas difficile.»

Le message de l’an dernier a tout éclairci. «Teddy continue à travailler dur, et malgré le décès de sa maman qui a rendu les choses très difficiles, aujourd’hui, il fait toujours de son mieux. Malheureusement,son père ne semble pas s’intéresser beaucoup à Teddy, et je crains que sa situation familiale ait bientôt un effet négatif sur lui si des mesures ne sont pas prises rapidement.»

Jeanne comprenait tout. Mais que pouvait-elle y faire?

À Noël, plusieurs enfants ont déposé un cadeau sur le bureau de Jeanne.
Teddy, lui, a déposé un cadeau mal emballé dans du papier marron.


Quand elle déballe ce dernier, elle découvre un bracelet en plastique et une bouteille de parfum à moitié vide. Les élèves rigolent.

Alors Jeanne vaporise du parfum sur ses poignets et elle ferme les yeux pour le sentir.



Quand elle les a ouvert à nouveau, Teddy se tenait devant elle.

«Madame Thompson, aujourd’hui vous avez la même odeur que ma maman.»

Jeanne a tenté de contenir ses larmes jusqu’au son de la cloche.

Elle a essayé de donner plus d’attention à Teddy en classe et d’encourager chaque action pour lui apporter un beau de positivité dans sa vie difficile.

Peu à peu, Teddy a retrouvé confiance en lui et ses résultats scolaires se sont améliorés.

Un an plus tard, Jeanne a trouvé un mot de Teddy, glissé sous la porte de sa classe. Il disait que Jeanne était son enseignante préférée du primaire.

Six ans plus tard, Jeanne a reçu un nouveau message. Teddy était maintenant diplômé et il s’est démarqué en devenant le 3e meilleur élève de sa classe.

Puis, quatre ans plus tard, Jeanne a encore trouvé une lettre de Teddy. Il a obtenu son baccalauréat.

Six ans plus tard, Teddy a encore écrit à Jeanne. Cette fois, c’était pour lui annoncer qu’il allait se marier. Comme ses deux parents étaient maintenant décédés, il voulait que Jeanne soit présente en tant que membre de sa famille. Et, bien sûr, elle a accepté!

Le jour du mariage, Jeanne a même eu la délicate attention de porter le bracelet en plastique et le parfum que Teddy lui avait offerts.

Avec un peu d’amour, on ne sait jamais ce que les enfants peuvent devenir.

Ne les jugez pas trop rapidement.

 



02/02/2017 - 10:32


  Février
Malgré le ciel de plomb et la pluie qui ruisselle,
Un étrange frisson souffle sur le jardin,
Et soudain, à l'écoute d'un mystérieux appel,
Il frémit à l'approche du printemps en chemin.
 
Le camélia couvert de boutons par centaines,
Laisse entrevoir déjà, la couleur cramoisie
Des pétales captifs de cette verte gaine
Qui s'ouvre peu à peu et leur donne la vie.
 
Opulent, majestueux, répandant à foison
Le trésor duveteux de ses boules dorées,
Le mimosa explose, en pleine floraison,
Tel un soleil joyeux qu'on ne peut ignorer
 
   Nicole Larrue

02/02/2017 - 09:15


Détacher sa barque,
Partir pour les eaux profondes de la vie,
Entre le bleu du ciel et le bleu de la mer...
Aimer sans fin
Aimer à se perdre
Etre heureux du soleil
Etre heureux de l'écume et du vent.

Ne plus revenir aux rochers tristes de l'enfilade des jours,
Ne plus se briser à attendre que les marées s'arrêtent,
Ne plus clapoter à en perdre l'espoir,
Détacher sa barque,
Filer entre les écueils
Et, s'étendre, calme, serein, sur la plage de la confiance.

Il faut un jour détacher sa barque,
Prendre le risque de s'embarquer
Pour l'Amour sans condition
Et laisser Dieu tenir les avirons.
_________________
31/01/2017 - 09:45


La maison de mon enfance
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Elle est quelque part, la maison de mon enfance,

Où je voulais vieillir, y ayant vécu petit;

La maison, où j'attendrais avec impatience

Les enfants envolés et les rêves partis...

 
Belle, large et simple, j'aurais voulu que l'heure

Y sonnât longuement sur des cadrans de bois ;

Et que tout meuble ancien, parant cette demeure,

Fût celui qui vraiment la meublait autrefois.

 
Dans les bahuts de chêne, où la main des grand mères

Auraient rangé le linge en piles de blancheur

Flotterait un parfum de plantes forestières,

Emblèmes des respects conservés dans les coeurs.

 
Elle est quelque part, cette maison de Maître,

Où jeune et jusqu'au bout, j'aurais voulu vieillir...

D'autres y vivent, et ne trouvant pas peut-être,

Ce mode de vie qu'ils ne savent pas cueillit..

J.A

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Écrit et Présenté par J.A. Illustration internet
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit
31/01/2017 - 08:41
 En définition
 
Je photographie la vie
Les rêves , l'imaginaire
Beaucoup plus loin que l'envie
Bien plus profond qu'un expert

Je les retranscris sans barbelé
A l'aide de quelques mots
Auxquels s'emmêlent jumeaux
L'émo , les maux mêlés

L' essence et les sens
Laissent en ciel où je me terre
Jusqu'à plus d'air ...
Que l'excellence s'élance !
 
Plus aucune frontière
Je baigne dans une eau infinie
La mer l'air la terre réunis
C'est cela : Océan vers !
 
Thierry Petibon
"Océan vers"

 
30/01/2017 - 10:37
30/01/2017 - 07:53
Alfred de Musset à Venise
 

 Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau,
Pas un falot.


 Seul, assis à la grève,
Le grand lion soulève,
Sur l’horizon serein,
Son pied d’airain.




Autour de lui, par groupes,
Navires et chaloupes,
Pareils à des hérons
Couchés en ronds,


Dorment sur l’eau qui fume,
Et croisent dans la brume,
En légers tourbillons,
Leurs pavillons.


La lune qui s’efface
Couvre son front qui passe
D’un nuage étoilé
Demi-voilé.


Et les palais antiques,
Et les graves portiques,
Et les blancs escaliers
Des chevaliers,


Et les ponts, et les rues,
Et les mornes statues,
Et le golfe mouvant
Qui tremble au vent,


Tout se tait, fors les gardes
Aux longues hallebardes,
Qui veillent aux créneaux
Des arsenaux.


Ah ! maintenant plus d’une
Attend, au clair de lune,
Quelque jeune muguet,
L’oreille au guet.


Pour le bal qu’on prépare,
Plus d’une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.


Sur sa couche embaumée,
La Vanina pâmée
Presse encor son amant,
En s’endormant ;

Et Narcissa, la folle,
Au fond de sa gondole,
S’oublie en un festin
Jusqu’au matin.

Et qui, dans l’Italie,
N’a son grain de folie ?
Qui ne garde aux amours
Ses plus beaux jours ?

Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.
...


Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !


Laissons la vieille horloge,
Au palais du vieux doge,
Lui compter de ses nuits
Les longs ennuis.

Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.


Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !


Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !