J’étais assis devant la mer sur le galet. Sous un ciel clair, les flots d’un azur violet, Après s’être gonflés en accourant du large, Comme un homme accablé d’un fardeau s’en décharge, Se brisaient devant moi, rythmés et successifs. J’observais ces paquets de mer lourds et massifs Qui marquaient d’un hourra leurs chutes régulières Et puis se retiraient en râlant sur les pierres. Et ce bruit m’enivrait; et, pour écouter mieux, Je me voilai la face et je fermai les yeux. Alors, en entendant les lames sur la grève Bouillonner et courir, et toujours, et sans trêve S’écrouler en faisant ce fracas cadencé, Moi, l’humble observateur du rythme, j’ai pensé Qu’il doit être en effet une chose sacrée, Puisque Celui qui sait, qui commande et qui crée, N’a tiré du néant ces moyens musicaux, Ces falaises aux rocs creusés pour les échos, Ces sonores cailloux, ces stridents coquillages Incessamment heurtés et roulés sur les plages Par la vague, pendant tant de milliers d’hivers, Que pour que l’Océan nous récitât des vers. François Coppée.
Voici une histoire qui a fait le tour de la planête... Une histoire qui va vous émouvoir, vous mettre les larmes aux yeux mais aussi et surtout vous faire réfléchir et peut-être même qu'après ça, vous aussi vous inviterez une autre femme ou un autre homme à diner !!!! Après 21 ans de mariage, ma femme m'a demandé d'emmener une autre femme au restaurant et même de l'accompagner au cinémas. Elle m'a dit : " Je t'aime mais je sais que cette femme t'aime aussi et voudrais passer du temps avec toi" . Cette autre femme, c'est ma mère. Elle est veuve depuis 19 ans et habite à une centaine de kilomètre de chez moi. Mon travail et mes 3 enfants m'empêchant d'aller lui rendre visite aussi souvent que je le voudrais. Le soir même, je l'appelle et l'invite donc à aller diner puis au cinémas. "Tu m'as l'air bizarre ? "Me dit-elle. " J'ai pensé que ça serait bien de passer du temps ensemble, juste tous les deux".... Elle a réfléchi quelques secondes avant de me dire : " J'adorerais ça mon fils." Vendredi, après le travail, j'ai avalé la route qui nous séparé, un peu nerveux. Elle avait fait un brushing, et avait mis l'une de ses plus belles robes. Même un ange n'aurait pas eu le même sourire ravissant... "J'ai dit à mes amies que j'allais au restaurant avec mon fils, elles étaient impréssionnées ? " Nous sommes allés diner dans un restaurant charmant du centre ville ma mère avait la sensation d'être l'une de ses femmes les plus importantes du pays. J'ai dû lui lire la carte, parce qu'elle ne peut plus lire les petites écritures. Alors que je passais la commande j'ai croisé son regard nostalgiques, et son visage radieux. " Quand tu étais petit, c'était moi qui te lisais la carte. "En tant que fils, c'est à moi de te rendre l'ascenseur et de prendre soin de toi maman, elle a rie. C'était un dîner très agréable nous avons parlé de tout et de rien. De souvenirs d'enfance, de mon quotidien du sien. J'ai réglé la note et je l'ai ramené chez elle en la déposant, elle m'a dit : " Laisse-moi t'invité la prochaine fois que nous dînerons ensemble, tu veux bien ? " J'ai accepté. " Comment s'est passé ton dîner ? " m'a demandé ma femme ? "Très bien, encore mieux que ce que j'imaginais ! " Quelques temps plus tard rongé par la tristesse, j'ai emmené ma femme manger dans le même restaurant que celui où j'ai passé la soirée avec ma mère. Des souvenirs me montaient à la tête et des larmes aux yeux. Au moment de régler l'addition le serveur m'amenna une enveloppe dans laquelle il était écrit : " J'ai pris soin de payer un diner pour deux en avance. Je ne savais pas si je serais conviées à ce repas, et si je serai toujours vivante d'ailleurs. Mais je tennais à le faire. Tu ne sais pas à quel point la soirée que nous avons passé ensemble à compté pour moi. Je t'aime, mon fils." Ce jours-là, j'ai compris l'importance de dire aux gens combien on les aime et de leur consacrer du temps. Rien dans la vie n'est plus important que votre famille !!!!!!!!!
Je voudrais être ton petit rien Et ne pas être ce que je crains Ton petit rien tapi dans un coin Des peurs revêtu De ton âme muette Cachée sur les chemins.... Je voudrais être l'écrit impromptu Dont le prix de la vertu Pénètre tes angoisses ingénues Dans l'ombre des peines de ta silhouette Qui avec si peu de lumière Se réveille au creux d'une clairière.... Je voudrais être les paroles au goût de menthe Déversant l'espoir d'une existence Sous la forme d'une larme arborescente Du souffle des brumes de ton silence Où la source du néant envahissante Arrose les fondations des remparts de ton coeur Pour y détruire et effacer tes douleurs En y faisant jaillir un jardin énamouré de tes mots en fleurs....
Dans un coin
De ma cuisine
Y a un pot de fleurs
Il y a aussi moi
Et mon coeur
Coeur qui bat
La mesure
Au son de mon amour
Dont on entend
Le murmure
Et la nuit et le jour
Dans un coin
De ma pensée
Il y a un bouquet
Que j'ai composé
Exprès pour toi
Si loin de moi
Dans un coin
De mon chagrin
Y a un brin d'espoir
Un petit brin de joie
Dans mon amour pour toi
Ma si jolie
Maman à moi...
copyright@ Marie-Hélène
En définition
Je photographie la vie
Les rêves , l'imaginaire
Beaucoup plus loin que l'envie
Bien plus profond qu'un expert
Je les retranscris sans barbelé
A l'aide de quelques mots
Auxquels s'emmêlent jumeaux
L'émo , les maux mêlés
L' essence et les sens
Laissent en ciel où je me terre
Jusqu'à plus d'air ...
Que l'excellence s'élance !
Plus aucune frontière
Je baigne dans une eau infinie
La mer l'air la terre réunis
C'est cela : Océan vers !
Thierry Petibon
"Océan vers"
SANS VIE IL N'Y A RIEN
Sans vie, il n'y a pas d'espoir
Sans vie, il n'y a pas d'au revoir
Sans vie, il n'y a pas d'amis
Sans vie, il n'y a personne en qui croire
Sans espoir, il n'y a pas de confiance
Sans espoir, il n'y a pas de perfection
Sans espoir, il n'y a pas d'amitié
Sans amour, il n'y a pas de vie
Sans amour, il n'y a pas de jalousie
Sans amour, il n'y a pas de peine
Sans confiance, il n'y a pas de confidence
Sans confiance, il n'y a pas d'amitié
Sans confiance, il n'y a pas d'honnêteté
Sans amour,la vie n'a pas d'importance
@copyright Théma
Rythme des vagues
J’étais assis devant la mer sur le galet.
Sous un ciel clair, les flots d’un azur violet,
Après s’être gonflés en accourant du large,
Comme un homme accablé d’un fardeau s’en décharge,
Se brisaient devant moi, rythmés et successifs.
J’observais ces paquets de mer lourds et massifs
Qui marquaient d’un hourra leurs chutes régulières
Et puis se retiraient en râlant sur les pierres.
Et ce bruit m’enivrait; et, pour écouter mieux,
Je me voilai la face et je fermai les yeux.
Alors, en entendant les lames sur la grève
Bouillonner et courir, et toujours, et sans trêve
S’écrouler en faisant ce fracas cadencé,
Moi, l’humble observateur du rythme, j’ai pensé
Qu’il doit être en effet une chose sacrée,
Puisque Celui qui sait, qui commande et qui crée,
N’a tiré du néant ces moyens musicaux,
Ces falaises aux rocs creusés pour les échos,
Ces sonores cailloux, ces stridents coquillages
Incessamment heurtés et roulés sur les plages
Par la vague, pendant tant de milliers d’hivers,
Que pour que l’Océan nous récitât des vers.
François Coppée.
Voici une histoire qui a fait le tour de la planête... Une histoire qui va vous émouvoir, vous mettre les larmes aux yeux mais aussi et
surtout vous faire réfléchir et peut-être même qu'après ça, vous aussi
vous inviterez une autre femme ou un autre homme à diner !!!!
Après 21 ans de mariage, ma femme m'a demandé d'emmener une autre femme au
restaurant et même de l'accompagner au cinémas. Elle m'a dit : " Je
t'aime mais je sais que cette femme t'aime aussi et voudrais passer du
temps avec toi" .
Cette autre femme, c'est ma mère. Elle est veuve depuis 19 ans et habite à
une centaine de kilomètre de chez moi. Mon travail et mes 3 enfants
m'empêchant d'aller lui rendre visite aussi souvent que je le voudrais.
Le soir même, je l'appelle et l'invite donc à aller diner puis au cinémas.
"Tu m'as l'air bizarre ? "Me dit-elle. " J'ai pensé que ça serait bien
de passer du temps ensemble, juste tous les deux"....
Elle a réfléchi quelques secondes avant de me dire : " J'adorerais ça mon
fils." Vendredi, après le travail, j'ai avalé la route qui nous séparé,
un peu nerveux. Elle avait fait un brushing, et avait mis l'une de ses
plus belles robes. Même un ange n'aurait pas eu le même sourire ravissant... "J'ai dit à mes amies que j'allais au restaurant avec mon
fils, elles étaient impréssionnées ? " Nous sommes allés diner dans un
restaurant charmant du centre ville ma mère avait la sensation d'être
l'une de ses femmes les plus importantes du pays. J'ai dû lui lire la
carte, parce qu'elle ne peut plus lire les petites écritures. Alors que
je passais la commande j'ai croisé son regard nostalgiques, et son
visage radieux. " Quand tu étais petit, c'était moi qui te lisais la
carte. "En tant que fils, c'est à moi de te rendre l'ascenseur et de
prendre soin de toi maman, elle a rie.
C'était un dîner très agréable nous avons parlé de tout et de rien. De
souvenirs d'enfance, de mon quotidien du sien. J'ai réglé la note et je
l'ai ramené chez elle en la déposant, elle m'a dit : " Laisse-moi
t'invité la prochaine fois que nous dînerons ensemble, tu veux bien ? "
J'ai accepté. " Comment s'est passé ton dîner ? " m'a demandé ma femme ?
"Très bien, encore mieux que ce que j'imaginais ! "
Quelques temps plus tard rongé par la tristesse, j'ai emmené ma femme manger
dans le même restaurant que celui où j'ai passé la soirée avec ma mère.
Des souvenirs me montaient à la tête et des larmes aux yeux. Au moment
de régler l'addition le serveur m'amenna une enveloppe dans laquelle il
était écrit : " J'ai pris soin de payer un diner pour deux en avance. Je
ne savais pas si je serais conviées à ce repas, et si je serai toujours
vivante d'ailleurs. Mais je tennais à le faire. Tu ne sais pas à quel
point la soirée que nous avons passé ensemble à compté pour moi. Je
t'aime, mon fils."
Ce jours-là, j'ai compris l'importance de dire aux gens combien on les
aime et de leur consacrer du temps. Rien dans la vie n'est plus
important que votre famille !!!!!!!!!
Ma reine de cœur
Tu sèmes l'amour en moi
Mon cœur bat la chamade
Tu possèdes dans tes yeux
Un océan de tendresse.
Amoureux, mon désir l'emporte
Illuminant ton corps sans voile
Par ta tendre volupté que j'aime
Ma douce reine de cœur.
Se confondre dans nos étreintes
Pour s'engloutir dans un autre temps
A l'éveil du matin, je ressens ton parfum envoûtant
Se mêlant aux rêveries embaumées.
Notre amour brûle de lumières et de flambeaux
Féconde est notre précieuse relation
Ton sourire ensoleillé me rend heureux
C'est dire combien l'amour est plus fort que tout.
Ô toi ma reine de cœur
Laisse-moi m'abreuver du nectar de tes lèvres
Laisse-moi te serrer contre ma poitrine
Tu es ma vie rêvée...
Marie_Louise
Je voudrais être ton petit rien
Et ne pas être ce que je crains
Ton petit rien tapi dans un coin
Des peurs revêtu
De ton âme muette
Cachée sur les chemins....
Je voudrais être l'écrit impromptu
Dont le prix de la vertu
Pénètre tes angoisses ingénues
Dans l'ombre des peines de ta silhouette
Qui avec si peu de lumière
Se réveille au creux d'une clairière....
Je voudrais être les paroles au goût de menthe
Déversant l'espoir d'une existence
Sous la forme d'une larme arborescente
Du souffle des brumes de ton silence
Où la source du néant envahissante
Arrose les fondations des remparts de ton coeur
Pour y détruire et effacer tes douleurs
En y faisant jaillir un jardin énamouré de tes mots en fleurs....
Copyright @ Onoma Gaïa
Face à ce brouillard épais
Face à ce brouillard épais
J'imagine un paysage nouveau
Des arbres aux troncs bleus
un ciel doré, un sol orangé
Illuminant de mille feux mon potager
Pendant que se perdent mes yeux
Sans ce mélange de guerre et paix
Toujours là , éternels rivaux
Le noir naguère "moyen-âgé"
La blanche colombe happée
Par des coulées insolentes d'aveux
Jaunes et vertes par monts et par vaux
J'explore un nouveau monde adieu !
Le passé jeté aux caniveaux
Certains vont me trouver ravagé
De chercher des rimes en " P "
Vous me trouvez "dérangé" ?
Peut être est-ce cela être heureux
Imaginer et rêver au renouveau
Face à ce brouillard épais
Thierry Petibon
"Ocean vers"
Illustration "les arbres bleus"
de Paul Gauguin
Il y a ma vie telle qu'elle est.
Il y a ma vie telle que j'aimerais qu'elle soit.
Et l'écart est plus ou moins grand selon les jours, selon les périodes,
parfois simple crevasse parfois véritable gouffre.
Et facilement l'impatience me gagne, quand ce n'est pas la résignation
qui s'invite sournoisement...Or une autre voie est possible:
elle s'appelle "bienveillance".
La bienveillance offre un regard ouvert et accueillant à ce qui est.
Inutile de se raconter des histoires,
inutile de nier ou de refuser la réalité.
Ce ne serait qu'ajouter un obstacle supplémentaire.
Inutile aussi de combattre ce qui me déplaît ou m'insupporte.
Ce serait y ajouter de l'énergie et finalement le renforcer.
Il convient plutôt de rencontrer ce qui se présente
et accepter d'entrer dans le mouvement de la transformation.
Avec confiance.Avec la confiance que ce qui est juste et vrai
finira toujours par émerger.
La bienveillance nourrit et protège ce que chaque être
et chaque évènement porte de plus beau au fond de lui,
et que l'on ne sait peut-être pas encore.
Elle prépare le chemin d'une éclosion, en créant un espace
où l'inaccompli peut cheminer vers son accomplissement,
où l'imparfait peut évoluer vers sa perfection.
Elle donne le temps nécessaire pour qu'advienne
le meilleur là où l'on craignait le pire.
Sa force est présence aimante qui ramène irrésistiblement
à la source de toute vie, l'Espérance et l'Emerveillement.
Dans ma vie, j'aimerais cultiver la bienveillance à mon égard.
C'est certainement le plus difficile.
Pour que par-dessus crevasses et gouffres se construisent
avec patience et dans un total engagement les ponts
qui me permettront de rejoindre qui je suis vraiment.
Et pour les jours où je n'y parviens pas,
je laisse simplement la vie faire sa grande oeuvre
au travers et en moi.
Christian Maurer
du site "Devenir passeur"