De l’aube jusqu’à la nuit, une seule chose occupe mes pensées. De toi, mon coeur est épris et ma flamme, je voudrais te déclarer. ………… Ton âme est comme une fleur, d’abord elle m’a paru grise puis elle s’est emplit de tant de couleurs, que mon coeur encore s’en irise. ………. Et comme tes yeux se reflètent, les milliers d’étoiles de la galaxie mais même la plus noble quête ne pourrait égaler de ce sentiment le prix. ………. Ainsi tout l’or du monde resterait sans valeur face à la magnificence de l’onde qui déstabilise mon coeur. ………. Les hommes sont assoiffés de pouvoir, ils cherchent d’incroyables trésors, or moi seul j’ai pu voir ce trésor qui me rend folle. ………. Mon amour pour toi est bien plus précieux et sincère que la richesse des rois il est plus vaste que l’univers.
CHANT D'AUTOMNE Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ; Adieu, vive clarté de nos étés trop courts ! J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres Le bois retentissant sur le pavé des cours. Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère, Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé, Et, comme le soleil dans son enfer polaire, Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé. J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ; L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd. Mon esprit est pareil à la tour qui succombe Sous les coups du bélier infatigable et lourd. Il me semble, bercé par ce choc monotone, Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part. Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne ! Ce bruit mystérieux sonne comme un départ. J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre, Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer, Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre, Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer. Et pourtant aimez-moi, tendre cœur ! soyez mère, Même pour un ingrat, même pour un méchant ; Amante ou sœur, soyez la douceur éphémère D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant. Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide ! Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux, Goûter, en regrettant l'été blanc et torride, De l'arrière-saison le rayon jaune et doux ! Charles BAUDELAIRE (1821-1867) (Recueil : Les fleurs du mal)
Pensées D'Automne... L’automne continue de passer avec nos souliers humides et venteux, défilé de feuilles valse à travers la brume, les pointe d’or vont et viennent, en notes sur coeur s’échouer.
L’automne exprime profonde passion, un écueil n’est qu’un voyage vers l’immobilité du for, un silence pour prémisse, une graine de rêveur, tel une étoile, le vent en est l’initiateur.
L’automne est plus qu’un avant dernier acte, il est le soubresaut des pensées, chant des grands drus agités depuis les racines, l’oiseau chanteur des douceurs enflammées, messager du divin pacte.
L’automne trace son lit, libère tous les élans, forge ses diamants de terre, il est un peintre qui use toutes les couleurs de toutes ses palettes, sans penser au résultat, l’abstrait, le bariolé en fête.
L’automne continue sa marche, sur un cintre, des pensées en sont encore au jovial printemps, d’autres se font déjà glaciales, ah! ce temps.. ineffable, bond fait remous, fait son courant.. (du net)
Françoise Sagan... Il y a des moments de bonheur parfait, quelquefois dans la solitude dont le souvenir, plus que celui de n’importe qui d’extérieur, peut en cas de crise, vous sauver du désespoir. Car on sait qu’on a été heureux, seul et sans raison. On sait que c’est impossible. et le bonheur..qui vous semble si lié à quelqu’un , lorsqu’on est malheureux par lui, si rirévocablement , organique presque dépendant de lui, vous réapparaît comme une chose lisse, ronde, intacte et jamais libre à votre merci (lointaine bien sur, mais forcément possible). Et, se souvenir est plus réconfortant, que celui d’un bonheur partagé avant, avec quelqu’un d’autre, car ce quelqu’un d’autre, ne l’aimant plus, vous apparaît comme une erreur et ce souvenir heureux basé sur rien.
Vous êtes unique Merveilleusement fait Il n’y en pas deux Comme vous Vous êtes irremplaçable Aucun modèle Pour vous remplacer Impossible de faire Une copie ou Une reproduction Vous êtes venus Dans ce monde Pour un but précis Vous seul avait La clé pour le découvrir Cette clé est Dans votre cœur Si vous faites le bon code La porte s’ouvrira Et vous découvrez Pourquoi vous êtes unique Merveilleusement fait Et qu’il y en pas d’eux Comme vous pour Prendre votre place.
LE VILLAGE ENDORMI Juché en haut d'une colline Il domine les coteaux de vigne Le soleil vient illuminer Les vieilles pierres de son clocher Quelques maisons éparpillées Blotties sous le feuillage des peupliers Le village semble endormi Aucun son, aucun bruit Seule une tourterelle roucoule Et le murmure d'une fontaine qui coule Quelques oiseaux venus s'y abreuver Sous le chaud silence de l'été À l'arrière une vieille allée pavée Menant au petit cimetière Entouré d'un mur de pierre Où reposent nos aïeux Partis pour d'autres cieux Au loin le chant d'une alouette Dans la grande forêt de sapinettes Les heures les minutes s'égrènent Le soleil décline derrière la colline Laissant une douce tiédeur Le village doucement sort de sa torpeur
De l’aube jusqu’à la nuit,
une seule chose occupe mes pensées.
De toi, mon coeur est épris
et ma flamme, je voudrais te déclarer.
…………
Ton âme est comme une fleur,
d’abord elle m’a paru grise
puis elle s’est emplit de tant de couleurs,
que mon coeur encore s’en irise.
……….
Et comme tes yeux se reflètent,
les milliers d’étoiles de la galaxie
mais même la plus noble quête
ne pourrait égaler de ce sentiment le prix.
……….
Ainsi tout l’or du monde
resterait sans valeur
face à la magnificence de l’onde
qui déstabilise mon coeur.
……….
Les hommes sont assoiffés de pouvoir,
ils cherchent d’incroyables trésors,
or moi seul j’ai pu voir
ce trésor qui me rend folle.
……….
Mon amour pour toi
est bien plus précieux et sincère
que la richesse des rois
il est plus vaste que l’univers.
(Anonyme pris sur le net.)
CHANT D'AUTOMNE
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
J'entends déjà tomber avec des chocs funèbres
Le bois retentissant sur le pavé des cours.
Tout l'hiver va rentrer dans mon être : colère,
Haine, frissons, horreur, labeur dur et forcé,
Et, comme le soleil dans son enfer polaire,
Mon cœur ne sera plus qu'un bloc rouge et glacé.
J'écoute en frémissant chaque bûche qui tombe ;
L'échafaud qu'on bâtit n'a pas d'écho plus sourd.
Mon esprit est pareil à la tour qui succombe
Sous les coups du bélier infatigable et lourd.
Il me semble, bercé par ce choc monotone,
Qu'on cloue en grande hâte un cercueil quelque part.
Pour qui ? - C'était hier l'été ; voici l'automne !
Ce bruit mystérieux sonne comme un départ.
J'aime de vos longs yeux la lumière verdâtre,
Douce beauté, mais tout aujourd'hui m'est amer,
Et rien, ni votre amour, ni le boudoir, ni l'âtre,
Ne me vaut le soleil rayonnant sur la mer.
Et pourtant aimez-moi, tendre cœur ! soyez mère,
Même pour un ingrat, même pour un méchant ;
Amante ou sœur, soyez la douceur éphémère
D'un glorieux automne ou d'un soleil couchant.
Courte tâche ! La tombe attend ; elle est avide !
Ah ! laissez-moi, mon front posé sur vos genoux,
Goûter, en regrettant l'été blanc et torride,
De l'arrière-saison le rayon jaune et doux !
Charles BAUDELAIRE (1821-1867)
(Recueil : Les fleurs du mal)
Pensées D'Automne...
L’automne continue de passer avec nos souliers
humides et venteux, défilé de feuilles
valse à travers la brume, les pointe d’or
vont et viennent, en notes sur coeur s’échouer.
L’automne exprime profonde passion, un écueil
n’est qu’un voyage vers l’immobilité du for,
un silence pour prémisse, une graine de rêveur,
tel une étoile, le vent en est l’initiateur.
L’automne est plus qu’un avant dernier acte,
il est le soubresaut des pensées, chant des grands
drus agités depuis les racines, l’oiseau chanteur
des douceurs enflammées, messager du divin pacte.
L’automne trace son lit, libère tous les élans,
forge ses diamants de terre, il est un peintre
qui use toutes les couleurs de toutes ses palettes,
sans penser au résultat, l’abstrait, le bariolé en fête.
L’automne continue sa marche, sur un cintre,
des pensées en sont encore au jovial printemps,
d’autres se font déjà glaciales, ah! ce temps..
ineffable, bond fait remous, fait son courant.. (du net)
Il y a des moments de bonheur parfait,
quelquefois dans la solitude dont le souvenir,
plus que celui de n’importe qui d’extérieur,
peut en cas de crise, vous sauver du désespoir.
Car on sait qu’on a été heureux,
seul et sans raison.
On sait que c’est impossible.
et le bonheur..qui vous semble si lié à quelqu’un ,
lorsqu’on est malheureux par lui, si rirévocablement ,
organique presque dépendant de lui,
vous réapparaît comme une chose lisse,
ronde, intacte et jamais libre à votre merci
(lointaine bien sur, mais forcément possible).
Et, se souvenir est plus réconfortant,
que celui d’un bonheur partagé avant, avec quelqu’un d’autre,
car ce quelqu’un d’autre, ne l’aimant plus,
vous apparaît comme une erreur
et ce souvenir heureux basé sur rien.
(la chamade…Françoise Sagan)
Vous êtes unique
Merveilleusement fait
Il n’y en pas deux
Comme vous
Vous êtes irremplaçable
Aucun modèle
Pour vous remplacer
Impossible de faire
Une copie ou
Une reproduction
Vous êtes venus
Dans ce monde
Pour un but précis
Vous seul avait
La clé pour le découvrir
Cette clé est
Dans votre cœur
Si vous faites le bon code
La porte s’ouvrira
Et vous découvrez
Pourquoi vous êtes unique
Merveilleusement fait
Et qu’il y en pas d’eux
Comme vous pour
Prendre votre place.
Patrick Etienne
Oh ! Sourire....
Jusqu'au bout des oreilles,
Se fait promesse d'un rayon de soleil,
Se dénaturant en fragrances de rose,
Dans l'air, éphémère, d'une osmose,
Devenu note d'amitié qui implose....
Oh ! Sourire....
Dans un miroir, voix de transparence,
D'une joie phosphorescente,
Sur les chemins du bon sens,
Où l'âme échouée là ! Respire en cadence,
Une lumière dévoilée, pourtant, hier fuyante....
Oh ! Sourire....
Copyright @ Onoma Gaîa
LE VILLAGE ENDORMI
Juché en haut d'une colline
Il domine les coteaux de vigne
Le soleil vient illuminer
Les vieilles pierres de son clocher
Quelques maisons éparpillées
Blotties sous le feuillage des peupliers
Le village semble endormi
Aucun son, aucun bruit
Seule une tourterelle roucoule
Et le murmure d'une fontaine qui coule
Quelques oiseaux venus s'y abreuver
Sous le chaud silence de l'été
À l'arrière une vieille allée pavée
Menant au petit cimetière
Entouré d'un mur de pierre
Où reposent nos aïeux
Partis pour d'autres cieux
Au loin le chant d'une alouette
Dans la grande forêt de sapinettes
Les heures les minutes s'égrènent
Le soleil décline derrière la colline
Laissant une douce tiédeur
Le village doucement sort de sa torpeur
@Copyright Vizzavona2A
Au temps qui passe.............
On vit notre jeunesse, on élève nos enfants, on travaille et, un beau jour,
l'âge de la retraite sonne.
Moment qui arrive si vite qu'on a l'impression de n'avoir rien vu passer.
Pourtant, quand on y pense, on a eu une vie bien remplie.
On regarde derrière soi et on s'aperçoit que le monde ne sera jamais plus pareil à nos yeux.
On a déjà perdu tant d'êtres chers qui faisaient partie de notre vie, qui
ne sont plus là et dont l'absence change toute notre vie.
Nos parents qui sont partis, une bonne copine qui a succombé à un cancer à l'aube de la cinquantaine,
des personnalités publiques qui nous ont inspirées, qui nous ont aidés à avancer dans la vie et qui sont aujourd'hui disparues.
La musique qu'on aimait et qui est aujourd'hui tout à fait «has been», bref tout ce qui a meublé nos journées et nos soirées.
Je comprends les gens très âgés de n'avoir plus aucun repère dans la société.
Ce qu'ils ont vécu n'est plus, ceux qu'ils ont connus, ceux qu'ils ont aimés ne sont plus.
Miette par miette, ils ont vu leur univers se désagréger, se dissoudre, s'éteindre.
Ce qui explique sans doute la solitude dans laquelle ils se trouvent et que rien ne peut combler.
Le monde change, évolue et progresse sans cesse, pour les générations qui nous suivent.
C'est le cycle de la vie.
Même si c'est souvent pénible d'y penser, nous leur laisserons notre place pour qu'ils façonnent le monde à leur façon.
Nous avons eu notre vie, à eux aujourd'hui de profiter de la leur et de la transmettre à leur tour à ceux qui les suivront.
N'ayons ni regret ni nostalgie, c'est l'horloge de la vie qui tourne pour tous.