Mon sang bat encore Au rythme de l'aurore Au rythme de mon sort Je suis le mot de passe perdu Le temps suspendu Je vole dans l'espace tordu Mes Pivoines viennent d'éclore Aux couleurs des toiles d'amour Dans un coeur à cœur Param pam !! Solitude me scelle Dans mon contour-lame! Je suis la femme sans retour L'amie qu'on réclame Mes fleurs vont sécher Avant que tu viennes me chercher Mon Amour-flamme J'ai dansé pour toi sous la lune Sans une arrière pensée aucune Voilà que tu m'abandonnes Délaissée dans mon infortune Sans mélodrame Je suis le mot de passe La grimace Ton amie qui part Ou qui est partie Sans aucun regret Sans blâme Les marées vont Luire ou mourir Qu'importe Ça te parait ordinaire , banal Les étoiles vont briller ou expirer Ou avoir un coup fatal Mourir les étoiles Les étoiles meurent Calmes…! Mon sang bat encore Au rythme de la mort des étoiles Je suis l'odeur de cendre froide La cascade infernale Mon sang bat encore Au rythme de ton froid Je suis seule sans toi Sans toit ! Vaincue, Obsédée, Mes ombres me rongent me voilent Je n'ai aucun mal! Mon sang bat encore Au rythme de ton coeur Au rythme de ton corps Au rythme des parfums Au rythme des navires Mon sang bat encore Au rythme de tes rires C'est l'automne Moi ,l'arbre de ton cœur Mes feuilles vont périr Je frissonne ! Mon sang bat encore Au rythme des nouveaux amours Au rythme des ébats Mon cœur qui bat Pour te sourire….! Mon sang bat encore Indompté Sans t'appartenir ….
Oh ! Sublimes matins ! Sentant l'odeur des roses, Effeuillant la couleur du silence, De mes écrits moroses, Ranimant mon devenir, Au coeur, de feux éteints.
Partir, C'est l'avenir !
Oh ! Sublimes chemins ! Vêtus, des lumières d'un sage, Ranimant mes, lointains, désirs, Libre, de fuir l'image, Des larmes de mon destin.
Partir, c'est l'avenir !
Oh ! Sublimes souvenirs ! Où, vit, le messager des voiles, Qui endort mes chagrins, D'un parchemin enduit d'étoiles, Guidant mon univers : "Avenir", Aux instants nommés : "Partir".
L'espérance du monde par Gatien Lapointe Le jour commençait à grandir Chacun reconnaissait son visage son paysage En secret chacun parlait de vivre et d'aimer
Nous avons recouvert nos mains de terre tendre Avons pesé le poids d'une journée Avons appris la marche des saisons Avons fait un chemin de l'instant ? l'année Avons semé des fleurs dans le bois de nos portes Avons allumé un grand feu sur la montagne Avons donné nos figures au fleuve Avons établi les tables de la cité Avons écrit des noms d'ici sur nom frontons Avons r?vé avec le sapin et l'érable Avons rempli d'eau les yeux br?lants du soleil Avons caché un printemps sous chaque nuage Avons pris en mains les b?tes perdues Avons fleuri le lit du premier couple Avons étendu le rosée sur nos fen?tres Avons balisé la nuit de blessures vives Avons imaginé le grand oeuvre du jour Avons fait de nos corps un langage d'ici Avons baptisé notre enfance de noms d'arbres Avons jeté des graines sur chaque marée Avons soufflé dans chaque nid d'oiseaux Avons mis de la neige sur nos armes Avons planté des lampes pr?s du pain levant Avons écrit notre âge sur la pierre nue Avons juré éternel le premier amour
Légende Hindoue Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette. Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci : "Enterrons la divinité de l’homme dans la terre." Mais Brahma répondit : "Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera." Alors les dieux répliquèrent : "Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans." Mais Brahma répondit à nouveau : "Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans, et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface." Alors les dieux mineurs conclurent : "Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour." Alors Brahma dit : "Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.
Promenade d'Automne
Automne, fidèle, arrive chez moi
Il me fait de larges signes du bois
Par la fenêtre et m’invite à sortir
Le rejoindre et la forêt parcourir
Faisant voler feuilles et champignons
Mes pas suivent ce charmant compagnon
Ses habits neufs éblouissent les yeux
De brillants dégradés aux tons de feux
Le rouge y dispute à l’ocre et l’orange
L’honneur de vêtir la mode qui change
Tenues estivales de tissus verts
Font place aux chaudes collections d’hiver
Il porte un parfum musqué raffiné
Dont les volutes me poivrent le nez
Fragrance entêtante de ces souchettes
Soupçon de marron, pincée de noisette
Senteurs mouillées, restes de fenaison
Meutes souillées, odeurs de venaison
Les franges blanchâtres de son écharpe
Soudain devant son visage s’échappent
Cachant le teint sanguin haut en couleur
De ce bel ami si cher à mon cœur
Derrière l’épais rideau de ce voile
Comme il est froid et gris ! Comme il est pâle !
Sa présence est un tel enchantement
J’en oubliais sens et raisonnement
Sans doute avons-nous longtemps cheminé
Un bon feu attend dans la cheminée
Pour des semaines Automne restera
Et je reviendrai, demain, à son bras
"Christine Derouineau"
Mon sang bat encore
Au rythme de l'aurore
Au rythme de mon sort
Je suis le mot de passe perdu
Le temps suspendu
Je vole dans l'espace tordu
Mes Pivoines viennent d'éclore
Aux couleurs des toiles
d'amour
Dans un coeur à cœur
Param pam !!
Solitude me scelle
Dans mon contour-lame!
Je suis la femme sans retour
L'amie qu'on réclame
Mes fleurs vont sécher
Avant que tu viennes me chercher
Mon Amour-flamme
J'ai dansé pour toi sous la lune
Sans une arrière pensée aucune
Voilà que tu m'abandonnes
Délaissée dans mon infortune
Sans mélodrame
Je suis le mot de passe
La grimace
Ton amie qui part
Ou qui est partie
Sans aucun regret
Sans blâme
Les marées vont Luire ou mourir
Qu'importe
Ça te parait ordinaire , banal
Les étoiles vont briller ou expirer
Ou avoir un coup fatal
Mourir les étoiles
Les étoiles meurent
Calmes…!
Mon sang bat encore
Au rythme de la mort des étoiles
Je suis l'odeur de cendre froide
La cascade infernale
Mon sang bat encore
Au rythme de ton froid
Je suis seule sans toi
Sans toit !
Vaincue,
Obsédée,
Mes ombres me rongent me voilent
Je n'ai aucun mal!
Mon sang bat encore
Au rythme de ton coeur
Au rythme de ton corps
Au rythme des parfums
Au rythme des navires
Mon sang bat encore
Au rythme de tes rires
C'est l'automne
Moi ,l'arbre de ton cœur
Mes feuilles vont périr
Je frissonne !
Mon sang bat encore
Au rythme des nouveaux amours
Au rythme des ébats
Mon cœur qui bat
Pour te sourire….!
Mon sang bat encore
Indompté
Sans t'appartenir ….
@ Copyright Rim
Nu comme un vers
Je traverse la feuille
De mes pensées amères
Façon mille feuilles
Dépouillé , sec , sans agrément
Déshabillé de toute emprise
Il n'y a plus aucune méprise
A cet instant je ne te mens
A "oualpé" devant toi l'ami
Je bouleverse les seuils
De mes envies à l'infini
Crucifié sans linceul
Invisible face à la mer
Je transperce les océans
De mon imaginaire
Le plus fou en ouragan
Sans feuillage
Mon arbre persévère
En hiver une autre image
Vient réchauffer mes nerfs
Sans son fourreau
Mon épée prend l'eau
La lame perd de sa magie
Me désarme de mes mots
Mis à nu par ce jeu sans fiel
Dans le plus simple appareil
J'apparais devant tes yeux
En confession c'est un aveu
En costume d'Adam
Sans phare et sans déguisement
Eve oublie alors cette pomme
Et sur la feuille rejoint l'homme
Thierry PETIBON
Recueil Le chemin
Derriére son sourire
se cache une infinie tristesse
toujours elle essaie de la masquer
cette profonde detresse
derriére son sourire
une envie de pleurer
une vie de hurler
parfaitement dissimulée
derriére son sourire
ses épreuves endurées
ses blessures enfermées
dans son coeur incrustées
derriére son sourire
des milliers de pourquoi
derriére son sourire
jamais personne ne saura
derriere son sourire
seul son coeur le sait
derriere son sourire
a quoi bon le montrer......................
Nous les saisons
« Je suis le printemps »
Timide sans aucun doute
Je fais des efforts bien que cela me coute
Je reprends vie pour vous enlever la mélancolie
Et vous donner des petits grain de folies
Tout sourire vous chantez dans l’infinie
Avec les oiseaux sous le ciel béni
*******
« Et moi l’été »
J’arrive vous m’espériez
Je vous emmene toute ma gaîté
J’ai emmagasiné le soleil et la chaleur
Accompagné de plein de couleur
Pour vous entourer de douceur
Et mes nuits étoilées vous feront danser
******
« L’automne! j’arrive! »
Avec mes larmes et mes regrets
Je vous apporte un temps monotone
Mes arbres s’agitent, frissonnent
Pourtant qu’elles sont belles mes forêts
Quand leurs teintes chatoyantes apparaissent
J’en suis fière et je sais m’imposer
*******
«Moi l’hiver le froid»
Je montre mon bout de nez
Avec mes premières gelées
Puis je m’enveloppe dans mon grand manteau enneigé
Vous les enfants vous m’avez espéré
De vos petites main avec habilité
Sortira un bonhomme de neige et son béret
******
Voila une année est passée
Et délicatement nous a emmené
Vers ce que l’univers à sagement inventé
Hélène.G
Oh ! Sublimes matins !
Sentant l'odeur des roses,
Effeuillant la couleur du silence,
De mes écrits moroses,
Ranimant mon devenir,
Au coeur, de feux éteints.
Partir, C'est l'avenir !
Oh ! Sublimes chemins !
Vêtus, des lumières d'un sage,
Ranimant mes, lointains, désirs,
Libre, de fuir l'image,
Des larmes de mon destin.
Partir, c'est l'avenir !
Oh ! Sublimes souvenirs !
Où, vit, le messager des voiles,
Qui endort mes chagrins,
D'un parchemin enduit d'étoiles,
Guidant mon univers : "Avenir",
Aux instants nommés : "Partir".
Partir, c'est l'avenir !
Copyright @ Onoma Gaia
Matin d’octobre
C’est l’heure exquise et matinale
Que rougit un soleil soudain
A travers la brume automnale
Tombent les feuilles du jardin
Leur chute est lente. On peut les suivre
Du regard en reconnaissant
Le chêne à sa feuille de cuivre
L’érable à sa feuille de sang
Les dernières, les plus rouillées
Tombent des branches dépouillées
Mais ce n’est pas l’hiver encore
Une blonde lumière arrose
La nature, et, dans l’air tout rose
On croirait qu’il neige de l’or
François COPPÉE (1842-1908)
L'espérance du monde par Gatien Lapointe
Le jour commençait à grandir
Chacun reconnaissait son visage son paysage
En secret chacun parlait de vivre et d'aimer
Nous avons recouvert nos mains de terre tendre
Avons pesé le poids d'une journée
Avons appris la marche des saisons
Avons fait un chemin de l'instant ? l'année
Avons semé des fleurs dans le bois de nos portes
Avons allumé un grand feu sur la montagne
Avons donné nos figures au fleuve
Avons établi les tables de la cité
Avons écrit des noms d'ici sur nom frontons
Avons r?vé avec le sapin et l'érable
Avons rempli d'eau les yeux br?lants du soleil
Avons caché un printemps sous chaque nuage
Avons pris en mains les b?tes perdues
Avons fleuri le lit du premier couple
Avons étendu le rosée sur nos fen?tres
Avons balisé la nuit de blessures vives
Avons imaginé le grand oeuvre du jour
Avons fait de nos corps un langage d'ici
Avons baptisé notre enfance de noms d'arbres
Avons jeté des graines sur chaque marée
Avons soufflé dans chaque nid d'oiseaux
Avons mis de la neige sur nos armes
Avons planté des lampes pr?s du pain levant
Avons écrit notre âge sur la pierre nue
Avons juré éternel le premier amour
Nous continuons l'espérance du monde.
Gatien Lapointe
Une vieille légende hindoue raconte qu’il y eut un temps où tous les hommes étaient des dieux. Mais ils abusèrent tellement de leur divinité que Brahma, le maître des dieux, décida de leur ôter le pouvoir divin et de le cacher à un endroit où il leur serait impossible de le retrouver. Le grand problème fut donc de lui trouver une cachette.
Lorsque les dieux mineurs furent convoqués à un conseil pour résoudre ce problème, ils proposèrent ceci :
"Enterrons la divinité de l’homme dans la terre."
Mais Brahma répondit :
"Non, cela ne suffit pas, car l’homme creusera et la trouvera."
Alors les dieux répliquèrent :
"Dans ce cas, jetons la divinité dans le plus profond des océans."
Mais Brahma répondit à nouveau :
"Non, car tôt ou tard, l’homme explorera les profondeurs de tous les océans,
et il est certain qu’un jour, il la trouvera et la remontera à la surface."
Alors les dieux mineurs conclurent :
"Nous ne savons pas où la cacher car il ne semble pas exister sur terre ou dans la mer d’endroit que l’homme ne puisse atteindre un jour."
Alors Brahma dit :
"Voici ce que nous ferons de la divinité de l’homme : nous la cacherons au plus profond de lui-même, car c’est le seul endroit où il ne pensera jamais à chercher."
Depuis ce temps-là, conclut la légende, l’homme a fait le tour de la terre, il a exploré, escaladé, plongé et creusé, à la recherche de quelque chose qui se trouve en lui.