LA CHARTE de L’AMITIE et de L’AMOUR Croire le meilleur dans l’autre Lui faire confiance même quand on ne comprend pas Lui tendre la main si le besoin se présente Partager avec lui les bonnes choses de la vie Etre toujours présent s’il a besoin d’encouragement Lui donner le bénéfice du doute plutôt que d’être suspicieux Se mettre à sa place et savoir ce qu’il ressent Ne pas attendre plus de sa part qu’on s’attend de nous-mêmes Préférer pardonner plutôt que de rester hostile D’être présent pour lui en toutes saisons D’être généreux avec nos compliments et remerciements Lui dire combien il compte pour nous
L’amour c’est quelque chose qui s’améliore de jour en jour L’amour c’est une émotion qui se partage avec les autres L’amour c’est une communication entre deux êtres L’amour s’est passionné, vivant, vibrant, et chaleureux L’amour c’est le plus grand besoin de l’homme L’amour c’est le plus grand service pour l’homme L’amour c’est toujours, il n’a ni d’heure ni de jours L’amour donne tout et il trouve toujours une façon de donner L’amour est rare et sans prix ; il donne tout L’amour est prêt à souffrir pour aider une autre personne L’amour c’est le courage de dire « j’ai besoin de toi » L’amour ne blesse pas, il guérit les cœurs meurtris L’amour porte sa propre récompense en donnant L’amour n’est jamais perdu, il a un effet tôt ou tard L’amour n’a pas peur de dire « Je suis désolé » L’amour est rapide pour pardonner parce qu’il est humble
Pour conclure cette charte des vraies valeurs humaines, rappelons-nous qu’il n’y a pas un trait d’union entre l’amitié et l’amour, ces deux, sont une et même chose. Ils sont indissociables, inséparables et liés ensemble. Vous ne pouvez pas avoir de vrais amis sans avoir un lien d’amour pour eux et vous ne croyez pas en l’amour si vous n’avez aucun vrai ami !
vous pouvez donner différents noms au courant électrique qui parcourt vos fils électriques, mais c’est toujours le même courant qui circule et produit la même puissance. Sans ce courant électrique de l’amour, nos vies sont stériles, mortes, et sans but.
Que ce soit dans la camaraderie, dans l’amitié, ou toute autre forme de relation humaine, il faut qu’il y ait ce courant qui passe, cette énergie, cette puissance, pour l’amour soit activée et animent nos cœurs et nos vies !
Ce merveilleux mot Amitié. Quel est donc ce mot si mal utilisé, Etes-vous sûr de savoir l'employer ? Etes-vous de celles ou ceux bien entourés Qui connaissent ce merveilleux mot Amitié ?
L'Amitié est si proche du mot Amour Qu'elle nous unit pour une infinité de jours : Elle se veut d'être sincère et fidèle, Comme l'amour vous donne des ailes.
Amitié définit toute personne Que l'on peut appeler à tout moment, Se précipite en deux temps trois mouvements, Pour vous soigner des maux qui résonnent.
Amitié est celui ou celle qui vous connaît, Sans moindres mots à prononcer, Un ami ne vous jugera jamais, Mais en silence essayera de vous aider.
L'Amitié est si proche du mot Amour, Qu'elle nous unit pour une infinité de jours, Elle se veut d'être loyale et sereine, Comme un ami qui soulage vos peines.
Soyez loyal, sincère et surtout fidèle, Votre amitié n'en sera que plus belle.
Comme une onde bleue sur le temps d'aimer Dessine des sillons en encre sympatique Ma plume vient remplir ma page inachevée D'un poème d'azur aux vertus romantiques .
Tu es là et des mots frissonent sur mes lèvres Ma rime nait du coeur au creuset de l'amour J'imagine mes vers prononcés par tes lèvres Lorsque tu les liras la nuit comme le jour .
Et je sens tressallir au fond de ma poitrine Ce sentiment d 'aimer qui roule dans ma chair Ces ainsi que mon coeur rebondit en sourdine Le tiens lui réponds dans la nuit éphémère .
Et tandis que j'écris ta main comme une chaine Viens se fondre à la mienne et ta main sur ma peau Comme la pièce qui se joue sur la scène Ou l'âme est mise a nue quand tombe le rideau . Je t'aime Mo !
Duel comique à l’épée au XIXe siècle entre un propriétaire et un avocat (D’après « Musée universel », paru en 1878) Au milieu du XIXe siècle et pour un motif insignifiant, l’avocat maître Cazeneuve se battit en duel avec un honorable et très pacifique propriétaire des environs de Toulouse, tous deux n’ayant jamais manié une épée mais chacun étant persuadé que son adversaire était un expert en la matière... N’ayant jamais manié une épée, et ne voulant pas être mis à la broche par son adversaire, qu’il croyait de première force à l’escrime, Me Cazeneuve alla demander les conseils d’un prévôt d’armes. « Etes-vous fort des reins et des bras ? demanda le prévôt. — Mais vous êtes bien aimable, répondit l’avocat : je me sens assez solide, Dieu merci ! — Très-bien ! Comme je suppose que vous avez du sang-froid, je vous engage à tenir ferme votre épée, la pointe à la hauteur de l’œil de votre adversaire, et à ne jamais attaquer. Évitez tout croisement de fer et attendez que, impatienté de votre immobilité, votre homme se précipite de lui-même sur votre épée. — Vous croyez qu’il le fera ? demanda l’avocat. —C’est probable, dit le prévôt. Dans tous, les cas vous ne risquez pas grand’chose dans cette position expectante. — Mais si mon adversaire, qui est un véritable lion, avance ? — S’il avance, reculez. — Fort bien. Mais s’il recule ? — S’il recule, n’avancez pas. » L’avocat sortit et alla mettre ordre à ses affaires, en vue d’un dénouement fatal, toujours à craindre en pareil cas. Il n’y avait pas une heure qu’il avait demandé les conseils du prévôt, que ce même prévôt recevait la visite de l’adversaire de l’avocat. Duel à l’épée « Mon Dieu, monsieur, lui dit celui-ci, moi qui suis l’homme le plus pacifique, je me bats demain avec un des duellistes les plus redoutables, m’a-t-on dit, du département de la Haute-Garonne, l’avocat Cazeneuve. » Le prévôt fît un tour sur lui-même pour dissimuler un éclat de rire ; puis, s’arrêtant devant son visiteur ; « Je vous en fais mon compliment, monsieur ; qu’y a-t-il pour votre service ? — Je venais, monsieur le prévôt, vous prier de m’indiquer une botte secrète. Je n’ai jamais eu l’occasion de mettre l’épée à la main. Sans vouloir devenir un assassin, il est juste que j’égalise autant que possible les chances d’un combat inégal avec ce buveur de sang. — Les bottes secrètes, dit le maître d’armes, ne sont pas sans danger quand elles sont mises en pratique par un homme qui, comme vous, ne connaît pas même les premiers éléments du noble art de l’escrime. Je ne vous apprendrai donc aucun coup de ce genre. Mais suivez mon conseil et vous ne vous en trouverez pas mal. — Je le suivrai, monsieur le prévôt. — Mettez-vous en garde fièrement, à une certaine distance, de votre adversaire, de manière, à ce que le bout de votre épée soit éloigné de la sienne d’une dizaine de pouces environ, et restez immobile. Il est probable que, impatienté de votre immobilité, il se précipitera lui-même sur votre fer. Surtout, n’attaquez pas. — Mais s’il avance ? — S’il avance, reculez. — Et s’il recule ? — S’il recule, ne bougez pas. » Le lendemain le duel eut lieu. Chacun des adversaires avait amené sur le terrain, outre les deux témoins d’usage, un chirurgien de sa connaissance. Suivant à la lettres conseils du prévôt, l’avocat et le propriétaire tombèrent en garde à une distance respectueuse l’un de l’autre, bien résolus à ne plus bouger. Ils se regardaient d’un air de défi, mais pas un ne fit le plus léger mouvement. Chacun des combattants attendait que, impatienté, son adversaire vînt enfin, comme l’avait annoncé lé prévôt, se précipiter sur son épée. Cinq minutes se passèrent ainsi, et rien dans l’attitude des duellistes n’avait changé. L’avocat et le propriétaire se regardaient toujours du même regard de défi, et leurs épées, toujours tendues à distance, semblaient scellées dans la main des deux combattants pétrifiés. « Quelle patience ! pensait l’avocat... Il veut me lasser et me forcer d’attaquer ; mais pas si bête ! Je tiendrai jusqu’au dernier moment... C’est lourd néanmoins une épée qu’on porte si longtemps à bras tendu ! Quand donc, viendra-t-il s’y précipiter ? Il tarde beaucoup. — Comme il se possède ! pensait le propriétaire... Ces bretteurs ont un admirable sang-froid... Il attend que je l’attaque... Il attendra longtemps !... Mais toute chose a une fin, et il est probable que sa patience sera bientôt à bout... Je crains seulement que le rhumatisme dont je souffre au bras ne me force à lâcher l’épée juste au moment où ce furieux viendra s’y jeter, comme me l’a annoncé le prévôt. » On ne sait de quelle énergie passive l’homme est capable dans de certaines circonstances. Les deux combattants purent tenir, sans autre signe de lassitude qu’une certaine altération dans le visage, pendant treize minutes, leur épée à bras tendu, impassibles comme des stoïciens. « Messieurs, dit alors un des témoins, moins patient que les combattants ; voilà près d’un quart d’heure que vous ferraillez : l’honneur est satisfait : Abaissez donc vos épées et donnez-vous la main. — Ah ! dit maître Cazeneuve, que le métier des armes est fatigant ! J’aimerais mieux plaider trois heures que de me battre dix minutes. »
Le Poème Du Lundi En Matinée... Les mots doux sont partis, comme ils sont venus sans crier, dépouillée ils me laissent nue. Une épave échouée aux écumes noyées, une île désertée, inconnue, isolée. ….. Je voudrais me perdre dans les landes infinies, là où la vie s’ouvre quand tout est écrit, me confondre au tableau, en un point de couleur, vider mes douleurs pour rêver d’autres ailleurs. ….. Mon âme en silence hurle sur mes pensées dans ces grands espaces, sans écho renvoyé. L’oeil voyage, libre, sans aucune frontière sur des horizons neufs, aux reflets d mystère. ….. Je recherche des mots, du baume pour mon coeur réapprendre leur sonorité en douceur, leur donner de l’ampleur, en multiples regards, les coyer et ne plus mettre de rempart. ….. Les apprivoiser un à un avec esprit, leur donner du cachet, les sortir de l’oubli , caresser leur chaleur dans un langage fou, goûter l’éternel bonheur de tous les mots doux..
Au PRINTEMPS, tu viens au monde Tu apprends à marcher, à parler, à faire une ronde Sur ton chemin, il y a l'école, les jeux, les loisirs On rit,on pleure et on n'a pas tout ce qu'on désire.
Puis vient l'ÉTÉ. C'est le moment de travailler On se marie, on a des enfants On rit, on pleure mais on a de très bons moments.
l'AUTOMNE est arrivé C'est le temps de la retraite Les années ont si vite passé Les enfants sont mariés On a ri, on a pleuré. Déjà l'HIVER qui nous fait signe La poudrerie qui nous fait peur Mais de Bonnes Mains nous protègent de la froideur On en rit, on en pleure.
Encore l'HIVER... Avec courage, on va passer au travers Tu sais qu'après le mauvais temps Arrive un nouveau PRINTEMPS. On se laisse entre deux Saisons, En Bonne Compagnie comme de raison.
Paysage d'octobre Les nuages sont revenus, Et la treille qu'on a saignée Tord ses longs bras maigres et nus Sur la muraille renfrognée. La brume a terni les blancheurs Et cassé les fils de la vierge ; Et le vol des martins-pêcheurs Ne frissonne plus sur la berge.
Les arbres se sont rabougris, La chaumière ferme sa porte, Et le joli papillon gris A fait place à la feuille morte. Plus de nénuphars sur l'étang ; L'herbe languit, l'insecte râle, Et l'hirondelle, en sanglotant, Disparaît à l'horizon pâle.
LA CHARTE de L’AMITIE et de L’AMOUR
Croire le meilleur dans l’autre
Lui faire confiance même quand on ne comprend pas
Lui tendre la main si le besoin se présente
Partager avec lui les bonnes choses de la vie
Etre toujours présent s’il a besoin d’encouragement
Lui donner le bénéfice du doute plutôt que d’être suspicieux
Se mettre à sa place et savoir ce qu’il ressent
Ne pas attendre plus de sa part qu’on s’attend de nous-mêmes
Préférer pardonner plutôt que de rester hostile
D’être présent pour lui en toutes saisons
D’être généreux avec nos compliments et remerciements
Lui dire combien il compte pour nous
L’amour c’est quelque chose qui s’améliore de jour en jour
L’amour c’est une émotion qui se partage avec les autres
L’amour c’est une communication entre deux êtres
L’amour s’est passionné, vivant, vibrant, et chaleureux
L’amour c’est le plus grand besoin de l’homme
L’amour c’est le plus grand service pour l’homme
L’amour c’est toujours, il n’a ni d’heure ni de jours
L’amour donne tout et il trouve toujours une façon de donner
L’amour est rare et sans prix ; il donne tout
L’amour est prêt à souffrir pour aider une autre personne
L’amour c’est le courage de dire « j’ai besoin de toi »
L’amour ne blesse pas, il guérit les cœurs meurtris
L’amour porte sa propre récompense en donnant
L’amour n’est jamais perdu, il a un effet tôt ou tard
L’amour n’a pas peur de dire « Je suis désolé »
L’amour est rapide pour pardonner parce qu’il est humble
Pour conclure cette charte des vraies valeurs humaines,
rappelons-nous qu’il n’y a pas un trait d’union entre
l’amitié et l’amour, ces deux, sont une et même chose.
Ils sont indissociables, inséparables et liés ensemble.
Vous ne pouvez pas avoir de vrais amis sans avoir un
lien d’amour pour eux et vous ne croyez pas en l’amour
si vous n’avez aucun vrai ami !
vous pouvez donner différents noms au courant électrique
qui parcourt vos fils électriques, mais c’est toujours le
même courant qui circule et produit la même puissance.
Sans ce courant électrique de l’amour, nos vies sont
stériles, mortes, et sans but.
Que ce soit dans la camaraderie, dans l’amitié, ou toute
autre forme de relation humaine, il faut qu’il y ait ce
courant qui passe, cette énergie, cette puissance, pour
l’amour soit activée et animent nos cœurs et nos vies !
Patrick Etienne
Quel est donc ce mot si mal utilisé,
Etes-vous sûr de savoir l'employer ?
Etes-vous de celles ou ceux bien entourés
Qui connaissent ce merveilleux mot Amitié ?
L'Amitié est si proche du mot Amour
Qu'elle nous unit pour une infinité de jours :
Elle se veut d'être sincère et fidèle,
Comme l'amour vous donne des ailes.
Amitié définit toute personne
Que l'on peut appeler à tout moment,
Se précipite en deux temps trois mouvements,
Pour vous soigner des maux qui résonnent.
Amitié est celui ou celle qui vous connaît,
Sans moindres mots à prononcer,
Un ami ne vous jugera jamais,
Mais en silence essayera de vous aider.
L'Amitié est si proche du mot Amour,
Qu'elle nous unit pour une infinité de jours,
Elle se veut d'être loyale et sereine,
Comme un ami qui soulage vos peines.
Soyez loyal, sincère et surtout fidèle,
Votre amitié n'en sera que plus belle.
Comme une onde bleue sur le temps d'aimer
Dessine des sillons en encre sympatique
Ma plume vient remplir ma page inachevée
D'un poème d'azur aux vertus romantiques .
Tu es là et des mots frissonent sur mes lèvres
Ma rime nait du coeur au creuset de l'amour
J'imagine mes vers prononcés par tes lèvres
Lorsque tu les liras la nuit comme le jour .
Et je sens tressallir au fond de ma poitrine
Ce sentiment d 'aimer qui roule dans ma chair
Ces ainsi que mon coeur rebondit en sourdine
Le tiens lui réponds dans la nuit éphémère .
Et tandis que j'écris ta main comme une chaine
Viens se fondre à la mienne et ta main sur ma peau
Comme la pièce qui se joue sur la scène
Ou l'âme est mise a nue quand tombe le rideau .
Je t'aime
Mo !
entre un propriétaire et un avocat
(D’après « Musée universel », paru en 1878)
Au milieu du XIXe siècle et pour un motif insignifiant, l’avocat maître
Cazeneuve se battit en duel avec un honorable et très pacifique
propriétaire des environs de Toulouse, tous deux n’ayant jamais manié
une épée mais chacun étant persuadé que son adversaire était un expert
en la matière...
N’ayant jamais manié une épée, et ne voulant pas être mis à la broche par son
adversaire, qu’il croyait de première force à l’escrime, Me Cazeneuve
alla demander les conseils d’un prévôt d’armes.
« Etes-vous fort des reins et des bras ? demanda le prévôt.
— Mais vous êtes bien aimable, répondit l’avocat : je me sens assez solide, Dieu merci !
— Très-bien ! Comme je suppose que vous avez du sang-froid, je vous
engage à tenir ferme votre épée, la pointe à la hauteur de l’œil de
votre adversaire, et à ne jamais attaquer. Évitez tout croisement de fer
et attendez que, impatienté de votre immobilité, votre homme se
précipite de lui-même sur votre épée.
— Vous croyez qu’il le fera ? demanda l’avocat.
—C’est probable, dit le prévôt. Dans tous, les cas vous ne risquez pas grand’chose dans cette position expectante.
— Mais si mon adversaire, qui est un véritable lion, avance ?
— S’il avance, reculez.
— Fort bien. Mais s’il recule ?
— S’il recule, n’avancez pas. »
L’avocat sortit et alla mettre ordre à ses affaires, en vue d’un dénouement
fatal, toujours à craindre en pareil cas. Il n’y avait pas une heure
qu’il avait demandé les conseils du prévôt, que ce même prévôt recevait
la visite de l’adversaire de l’avocat.
Duel à l’épée
« Mon Dieu, monsieur, lui dit celui-ci, moi qui suis l’homme le plus
pacifique, je me bats demain avec un des duellistes les plus
redoutables, m’a-t-on dit, du département de la Haute-Garonne, l’avocat
Cazeneuve. »
Le prévôt fît un tour sur lui-même pour dissimuler un éclat de rire ; puis, s’arrêtant devant son visiteur ;
« Je vous en fais mon compliment, monsieur ; qu’y a-t-il pour votre service ?
— Je venais, monsieur le prévôt, vous prier de m’indiquer une botte
secrète. Je n’ai jamais eu l’occasion de mettre l’épée à la main. Sans
vouloir devenir un assassin, il est juste que j’égalise autant que
possible les chances d’un combat inégal avec ce buveur de sang.
— Les bottes secrètes, dit le maître d’armes, ne sont pas sans danger
quand elles sont mises en pratique par un homme qui, comme vous, ne
connaît pas même les premiers éléments du noble art de l’escrime. Je ne
vous apprendrai donc aucun coup de ce genre. Mais suivez mon conseil et
vous ne vous en trouverez pas mal.
— Je le suivrai, monsieur le prévôt.
— Mettez-vous en garde fièrement, à une certaine distance, de votre
adversaire, de manière, à ce que le bout de votre épée soit éloigné de
la sienne d’une dizaine de pouces environ, et restez immobile. Il est
probable que, impatienté de votre immobilité, il se précipitera lui-même
sur votre fer. Surtout, n’attaquez pas.
— Mais s’il avance ?
— S’il avance, reculez.
— Et s’il recule ?
— S’il recule, ne bougez pas. »
Le lendemain le duel eut lieu. Chacun des adversaires avait amené sur le
terrain, outre les deux témoins d’usage, un chirurgien de sa
connaissance. Suivant à la lettres conseils du prévôt, l’avocat et le
propriétaire tombèrent en garde à une distance respectueuse l’un de
l’autre, bien résolus à ne plus bouger. Ils se regardaient d’un air de
défi, mais pas un ne fit le plus léger mouvement.
Chacun des combattants attendait que, impatienté, son adversaire vînt enfin,
comme l’avait annoncé lé prévôt, se précipiter sur son épée. Cinq
minutes se passèrent ainsi, et rien dans l’attitude des duellistes
n’avait changé. L’avocat et le propriétaire se regardaient toujours du
même regard de défi, et leurs épées, toujours tendues à distance,
semblaient scellées dans la main des deux combattants pétrifiés.
« Quelle patience ! pensait l’avocat... Il veut me lasser et me forcer
d’attaquer ; mais pas si bête ! Je tiendrai jusqu’au dernier moment...
C’est lourd néanmoins une épée qu’on porte si longtemps à bras tendu !
Quand donc, viendra-t-il s’y précipiter ? Il tarde beaucoup.
— Comme il se possède ! pensait le propriétaire... Ces bretteurs ont un
admirable sang-froid... Il attend que je l’attaque... Il attendra
longtemps !... Mais toute chose a une fin, et il est probable que sa
patience sera bientôt à bout... Je crains seulement que le rhumatisme
dont je souffre au bras ne me force à lâcher l’épée juste au moment où
ce furieux viendra s’y jeter, comme me l’a annoncé le prévôt. »
On ne sait de quelle énergie passive l’homme est capable dans de certaines
circonstances. Les deux combattants purent tenir, sans autre signe de
lassitude qu’une certaine altération dans le visage, pendant treize
minutes, leur épée à bras tendu, impassibles comme des stoïciens.
« Messieurs, dit alors un des témoins, moins patient que les combattants ;
voilà près d’un quart d’heure que vous ferraillez : l’honneur est
satisfait : Abaissez donc vos épées et donnez-vous la main.
— Ah ! dit maître Cazeneuve, que le métier des armes est fatigant !
J’aimerais mieux plaider trois heures que de me battre dix minutes. »
Les mots doux sont partis, comme ils sont venus
sans crier, dépouillée ils me laissent nue.
Une épave échouée aux écumes noyées,
une île désertée, inconnue, isolée.
…..
Je voudrais me perdre dans les landes infinies,
là où la vie s’ouvre quand tout est écrit,
me confondre au tableau, en un point de couleur,
vider mes douleurs pour rêver d’autres ailleurs.
…..
Mon âme en silence hurle sur mes pensées
dans ces grands espaces, sans écho renvoyé.
L’oeil voyage, libre, sans aucune frontière
sur des horizons neufs, aux reflets d mystère.
…..
Je recherche des mots, du baume pour mon coeur
réapprendre leur sonorité en douceur,
leur donner de l’ampleur, en multiples regards,
les coyer et ne plus mettre de rempart.
…..
Les apprivoiser un à un avec esprit,
leur donner du cachet, les sortir de l’oubli ,
caresser leur chaleur dans un langage fou,
goûter l’éternel bonheur de tous les mots doux..
Poème (du net)
Au PRINTEMPS,
tu viens au monde
Tu apprends à marcher, à parler, à faire une ronde
Sur ton chemin, il y a l'école, les jeux, les loisirs
On rit,on pleure et on n'a pas tout ce qu'on désire.
Puis vient l'ÉTÉ.
C'est le moment de travailler
On se marie, on a des enfants
On rit, on pleure mais on a de très bons moments.
l'AUTOMNE est arrivé
C'est le temps de la retraite
Les années ont si vite passé
Les enfants sont mariés
On a ri, on a pleuré.
Déjà l'HIVER qui nous fait signe
La poudrerie qui nous fait peur
Mais de Bonnes Mains nous protègent de la froideur
On en rit, on en pleure.
Encore l'HIVER...
Avec courage, on va passer au travers
Tu sais qu'après le mauvais temps
Arrive un nouveau PRINTEMPS.
On se laisse entre deux Saisons,
En Bonne Compagnie comme de raison.
...source : René
CETTE MAGIE DU MOMENT
Quand tu voyages aux reflets de mon miroir,
Mes sourires dessinent le pourtour de notre histoire,
Et la douceur d'un grain de peau d'une excellente mémoire.
Nos deux timbres de voix d'un piano accordé,
Camoufflant l'ennui d'un air de liberté,
Le résumé d'une main que l'on tient, d'une joue caressée.
Quand tu voyages aux reflets de mes souvenirs,
Mes rêves d'hier émergent tout naturellement,
Ceux qui bâtir nos dialogues, cette magie du moment :
Celle du "je t'aime",
Où deux coeurs adorent parler des forces de la vie,
Comme celle du lever du jour après chaque nuit,
D'une échappée de mots semés qui se multiplient.
Pour apprendre à aimer comme la lune aime le soleil,
Le soleil répand sa chaleur, la lune se réveille,
La lune difuse sa lueur. le soleil s'émerveille.
Copyright @ Onoma Gaia
CHEMIN DE TRAVERSE.
Certes mes yeux.
Certes ma bouche.
A ton visage soyeux.
A ma main qui te touche.
Certes le vent.
Certes la pluie.
Mes rêves trop souvent,
Sont des larmes que j'essuie.
Certes le temps.
Certes les rides.
Mes désirs comme au premier printemps,
Réclament ton onde, en terres arides.
Certes tu as fait un beau voyage !
Certes mes bras n'ont su retenir !
Mon coeur et son bagage,
Un quai et son souvenir.
Certes d'autres trains.
Certes d'autres aventures.
Mais la douceur de tes mains,
Ton absence fractures.
Certes la vie !
Certes l'amour !
A la caresse inassouvie.
Ma tendresse pour toujours et mon envie.
André PARGUEY
Paysage d'octobreLundi 5 Octobre 2009, 08:00 GMT+2par MCM
Paysage d'octobre
Les nuages sont revenus,
Et la treille qu'on a saignée
Tord ses longs bras maigres et nus
Sur la muraille renfrognée.
La brume a terni les blancheurs
Et cassé les fils de la vierge ;
Et le vol des martins-pêcheurs
Ne frissonne plus sur la berge.
Les arbres se sont rabougris,
La chaumière ferme sa porte,
Et le joli papillon gris
A fait place à la feuille morte.
Plus de nénuphars sur l'étang ;
L'herbe languit, l'insecte râle,
Et l'hirondelle, en sanglotant,
Disparaît à l'horizon pâle.