Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
24/09/2016 - 07:34
Jusqu'à la somnolence

 
« Jusqu’à la somnolence »
 
Je vis l’âme fermée au tumulte des joies
Cloîtré en mon logis sous un bien triste toit,
Et ma Solitude tapissée de silence,
Où je sombre parfois jusqu’à la somnolence.
 
Le cœur encor meurtri des souffrances d’hier,
d’erreurs et vilenies dont je ne suis pas fier,
En proie aux troubles et à d’étranges malaises ,
je reste ainsi collé le cul sur une chaise.
 
Dans ces heures d’angoisse où l’existence pèse,
le jour où personne, ni plus rien n’apaise
Je souhaiterais dormir du lourd sommeil des morts,
ainsi rendre l’âme et abandonner mon corps .
 
Alors, je cherche en vain une douce pensée,
l’image riante d’un souvenir fécond .
L’âme lutte un instant, puis retombe affaissée
sous la chape de plomb de mon ennui profond.
 
Ainsi ce que l’on aime et tout ce qui nous charme
pour nos yeux dessillés n’a qu’un éclat trompeur
Alors, l’on doit vaincu, fuir et jeter les armes
car nul bonheur ne peut vaincre notre torpeur.
 
Lepoete71 ...le 12/08/2016

23/09/2016 - 10:26
                                                                 
L’automne
On voit tout le temps, en automne,
Quelque chose qui vous étonne,
C’est une branche, tout à coup,
Qui s’effeuille dans votre cou.
C’est un petit arbre tout rouge,
Un, d’une autre couleur encor,
Et puis, partout, ces feuilles d’or
Qui tombent sans que rien ne bouge.
Nous aimons bien cette saison,
Mais la nuit si tôt va descendre !
Retournons vite à la maison
Rôtir nos marrons dans la cendre.






23/09/2016 - 07:47


                   
                    Saisons de l’année!

                           



L’été a trop vite fondu
On ne l’a à peu près pas vu
On le dit presque toujours
Nos étés sont hélas trop courts

J’ai vu les fleurs se lever
Puis je les ai vues se faner
J’ai vu s’amener des colibris
Et l’heure d’après ils étaient partis

A-t-on tort, ou a-t-on raison
Elles sont trop courtes nos saisons
On les voit à peine venir
Qu’elles sont déjà dans nos souvenirs

Je voudrais pouvoir inventer
Une espèce d’endroit rêvé
Ou on en couperait la moitié
Ou on aurait l’automne et l’été

Une saison toute pleine de fleurs
Et une autre, riche en couleurs
Je verrais alors mes colibris
Longtemps, ils auraient leur nid

Je ne dirais jamais plus
Que notre été a trop vite fondu
Ou qu’il a été vraiment trop court
Car ces deux saisons sont mes amours


Texte Claude Marcel Breault


                                                  

                                                       BONNE JOURNÉE!

22/09/2016 - 07:11


 
Oh mon fidèle Roseau

Vous qui êtes si loin de moi et si proche tout à la fois
Je ne demande pas mieux que de vous croire
Mais dans mon esprit, il y demeure toujours ce doute  
Qui me fait penser au si... si.. si...
Mais on ne peut changer le temps n'est-ce pas ?

Déjà que j'entends souffler dans le vent, vos délires
Votre coeur dans cette cours aux mirages est resté troubadour.
Voyez sur ce vieux banc de pierre les belles oies blanches
vous offrant toute la beauté de leur gorge satiné
Vous leur faite mille courbettes leur chantant de votre belle voix d'or.

Qui suis-je donc moi votre premier amour, ou du moins je le croyais...
Vous semez l'amour aux quatre vent et tous les oiseaux du monde
y viennent s'y nourrir et nicher sous l'aile de votre ombre.

J'aurais tant voulu que la cime de ce grand arbre
nous cache à jamais sous sa feuillée pénétrante
J'aurais voulu que sur cette mousse de fougère bien tendre
vous me preniez dans vos bras et que vous me murmuriez
les seuls, unique mot que prononcent les amants

Déjà je vois mes rêves prendre l'eau, suivent le courant
qui mène à ses milliers de rivières de larmes chagrines.
Oh si le soleil qui s'est tu,   pouvait parler...
Il vous dirait qu'une fleur dans l'ombre se meurt.

©Rose /Janedeau


21/09/2016 - 08:40

Prends le temps de vivre

Ralenti, ralenti ton rythme
As-tu déjà observé les enfants jouant sur un carrousel
Ou écouté la pluie tomber sur le toit ?
As-tu déjà suivi un papillon volant gaiement
Ou bien admiré un coucher de soleil
Tu devrais t'y arrêter
Ne danse pas trop vite car la vie est courte
Et la musique ne dure pas éternellement
Est-ce que tu cours toute la journée toujours pressé?
Lorsque tu demandes comment ça va
Est-ce que tu prends le temps d'écouter la réponse ?
Lorsque la journée est terminée
Est-ce que tu t'étends dans ton lit
Avec cent mille choses à faire qui courent dans ta tête ?
Tu devrais ralentir
As-tu déjà dit à ton enfant
Nous le ferons demain et le remettre au surlendemain ?
As-tu déjà perdu contact avec un ami ?
Laissé mourir une amitié
Parce que tu n'avais jamais le temps
D'appeler pour dire bonjour ?
Tu ferais mieux de ralentir
Ne danse pas trop vite car la musique cessera un jour
La vie est si courte
Lorsque tu cours si vite pour te rendre quelque part
Tu manques la moitié du plaisir d'y être
Lorsque tu t'inquiètes
Et te fais du souci toute la journée
C'est comme un cadeau non ouvert
Que tu jetterais
La vie n'est pas une course, tu dois ralentir ton rythme
Prends le temps d'écouter la musique
Avant que la chanson ne soit terminée...
 
 Auteur inconnu
21/09/2016 - 08:09


20/09/2016 - 11:39
La légende du jeu d'échec  

 
 

La légende attribue l'invention du jeu d'échecs à un brahmane du nom de
SESSA, ministre de Cheikh Rama, un souverain abusif du Vème siècle de
notre ère.

SESSA avait créé le jeu pour divertir le Roi mais également pour lui faire comprendre que seul, sans la multitude de ses soldats et son peuple, il était impuissant.

Le Cheikh fut si heureux de ce cadeau qu'il offrit à son ministre de fixer lui même la récompense.

SESSA demanda alors d'être simplement récompensé en grains de blé, selon la règle suivante:pour la première case: 1 grain de blé, 2 grains pour la deuxième case, 4 pour la troisième,8 pour la quatrième, et ainsi de suite jusqu'à la 64ème case.....

Le Roi sourit devant ce qu'il croyait une demande insignifiante, et dit au ministre: demande moi plutôt les revenus d'une de mes provinces, tu les mérites.

SESSA insista et demanda alors que l'on apporte du blé et que l'on commence à remplir des coffres...


Très rapidement, toutes les expéditions de blé du fond du royaume ne suffirent pas à assurer la demande de SESSA.

En effet, nulle génération humaine ne serait capable de fournir une telle quantité de blé:

En grains - 18 446 744 073 709 551 615 grains de blé.
En volume - Si l'on remplissait un hangar de 100 m de large et de 20 m de haut, il devrait faire 600 000 km de long soit 15 fois le tour de la terre.

Une leçon supplémentaire pour le Roi, qui voyait que, si puissant qu'il put être, il ne pouvait pas tout!

Moralité: L'apparence simpliste d'un montage intelligent peut révéler des puissances insoupçonnées....

20/09/2016 - 07:42

Leurre

A peine le temps d'un rêve,
A peine le sang d'une lèvre
?Qu'il est déjà l'heure de se coucher,
 
A peine une chevauchée,
A peine effarouchés
Qu'il est déjà l'heure de la trêve.
 
Autant de temps
Pour rien pourtant,
Évanoui?,
Inassouvi.
 
La vie devant nous,
Le vent nous dévie 
Et on finit
Presque à genoux.
 
A peine un signe de main,
A peine assigne demain
Qu'il est déjà l'heure de s'arrêter, 
 
A peine l'art de fêter, 
A peine soir de gaité
Qu'il est déjà l'heure du baisemain.

Inconnu
19/09/2016 - 08:02


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19/09/2016 - 07:14

LA SEMAINE

Et ça commence par un lundi
Qui arrive à pas de souris

Il attend le mardi
Qui vient juste après lui

Quant au mercredi
Il se fait tout petit

Pour faire place au jeudi.
Et ainsi petit à petit

Apparaît le vendredi
Mais la semaine n'est pas finie

Il reste le samedi

Qui attend le dimanche
Pour que tout recommence ...

Et comme toujours
Jour après jour

Les jours s'enchaînent
Toujours les mêmes ...


Auteur inconnu