Près d'une Mère, oh ! c'est le doux bonheur Qu'on goûte en paix dans cette triste vie ; À ses côtés un pauvre enfant oublie Sa pauvreté, sa peine et son malheur ; On se confie à sa voix douce et chère, À son amour, à ses soins, à ses vœux : Toujours, toujours on vit calme et joyeux Près de sa Mère.
Près d'une Mère, oh ! c'est le doux plaisir Que sur la terre un cœur aimant éprouve ; Dans le malheur c'est elle qui nous trouve Ces mots charmants qui parlent d'avenir ! Quand à Marie elle fait sa prière, Elle redit le nom de son enfant : Toujours, toujours on a le cœur content Près de sa Mère.
Près d'une Mère, oh ! c'est le plus grand bien ! Dans la douleur sa voix est un dictame, Elle adoucit tous les maux de notre âme ; Dans la misère, oh ! c'est un doux soutien, Sont regard chasse une pensée amère, Comme à sa voix le bonheur est nouveau Toujours, toujours l'avenir paraît beau Près de sa Mère. Jean Lacou
Si les fleurs avaient des yeux. Oh ! si les fleurs avaient des yeux, Ils seraient de mélancolie, Oh ! si les fleurs avaient des yeux,
Que leurs larmes seraient jolies. Et si les fleurs avaient des ailes, Elles seraient en pur velours, Et si les fleurs avaient des ailes, Elles s’enfuiraient vers l’amour.
Mais si les fleurs avaient une âme En leurs calices ciselés, Mais si les fleurs avaient une âme Leurs parfums seraient des baisers Trouvé sur le net
MÊME SI BERNARD ÉMOND NE PASSERA PAS À L'HISTOIRE....... La sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur que tous les objets de prix..et tout ce qu'on saurait souhaiter, ne la vaut pas..et rien de ce qui fait nos délices ne l’égale..
Car le gain qu'elle procure est préférable à celui de l'argent, Et le profit qu'on en tire vaut mieux que l'or..
Les pensées des hommes sont hésitantes, L'enveloppe de terre est un fardeau pour l'esprit sollicité en tout sens. Déjà nous avons peine à nous représenter les réalités terrestres, même ce qui est à notre portée nous le découvrons avec effort..
Ainsi furent 'instruit' de ce qui te plaît et sauvé par la sagesse.. Par elle le premier formé père du monde puis, elle l'arracha à sa propre transgression et lui donna la force de maîtriser tout..
Mais l'homme injuste qui se détourna d'elle par sa colère périt dans sa rage fratricide..
*Photo, une scène de, La neuvaine, un film de Bernard Émond..
Songez à l'esprit de l'éventail Exposé au froid sous une pluie battante, Ou sous un ciel étoilé. ...Jamais le même, Mais le même quand même. Son ombre ne fait pas de vague. ...Et toi, immobile qui te tais... ... Neige sur l'eau, Comme elle pleure vite de peur de geler... ... Neige sur l'eau, Comme elle pleure vite, Et plonge au coeur des ténèbres.
Ce que j'attends est tout entier dans mon attente. Lorsque tu arrives, je n'attends plus, Alors, je me divise. Ce que j'attends est tout entier dans mon attente, Et ça me hante!
Pour le rêveur, j'ai dansé l'invisible sous son nez. ... Ainsi sont les marins. Surtout les amoureuses du temps, venant me voir, Elles cherchent ce qui peut se passer, Et le sens des mots tendres ou durs Que tu m'as susurrés.
Un message pour faire connaissance Un message comme un cri Comme un cri désespéré Pour nouer un lien fragile Un lien utile Et cette réponse presque inespérée Comme un souffle de vie Une respiration Une étreinte lointaine presqu’impossible Des mots qui se croisent Des mots pour se dire Tu n’es, vous n’êtes plus seuls Moi, nous ici Toi, vous là-bas Des langues qui se délivrent Des gangues des camps de réfugiés Des encore vivants Des survivants Iraq que fais tu de tes enfants? France vas-tu enfin ouvrir ton cœur? Un message pour dire la lutte La lutte pour la survie La lutte pour accueillir La lutte qui s’engage Pour toi, pour vous Pourquoi, pour rien Parce que je t’aime Toi que je ne connais pas encore
Tu te racontes Tu te racontes sans le savoir même quand tu poses et fais semblant. Tes gestes sont comme le miroir de tes pensées d’hier, de maintenant. De toi tu n’arrêtes de parler tout en ne cessant de te taire. Tu es, malgré toi, livre ouvert qui traduit ton langage codé. Souvent rien qu’un tic te résume. En lui s’abrite ton amertume et dans chacun de tes mouvements tu trahis tes rêves latents. Pourtant tu te tiens sur tes gardes et à personne ne te confies. A quoi cela sert-il, ma fille ? puisque tous tes secrets bavardent… Esther Granek. Ballades et réflexions à ma façon, 1978.
John Chapman – l’homme qui plantait des pommiers (7 mars 2016 | Auteur: Erica)
Johnny Appleseed (1774-1845)
L’une des figures singulières de l’histoire de la pomiculture américaine est sans contredit John Chapman connu sous le sobriquet de Johnny Appleseed.
Dans notre jargon du Québec, on lui aurait reconnu les traits d’un « quêteux ».
Original, habillé en haillons, cet homme aux très maigres moyens a littéralement changé à sa manière l’Amérique du 19e siècle.
Tout comme le personnage principal du film de Frédéric Back, l’homme qui plantait des arbres, celui-ci plantait… des pépins de pommes.
Pendant des décennies, a travers l’Ohio, l’Indiana et l’Illinois, il en planta des milliers.
Il est pertinent de se rappeler qu’en plantant un pépin de pomme, il est quasi impossible d’obtenir une copie du plant-mère.
Par contre, la semence contient la génétique d’une foule de ses prédécesseurs et on ne sait jamais quel genre de fruits le plant développera.
En agissant de cette manière, Chapman mit au monde des centaines de variétés adaptées au climat de leur région avec toute une gamme de formes, saveurs, textures, rusticité, etc.
Des cultivars qui, dans certains cas, migrèrent jusqu’ici au Québec.
Ainsi, sans domicile fixe, il se promenait inlassablement en semant ici et là sur les terres incultes et enseignant aux gens la manière d’en prendre soin, de les élaguer.
La magie de ce geste incita les nouveaux colons à s’installer sur ces terres remplis de pommiers ayant sous la main un moyen de subsistance.
L’histoire incita même Walt Disney a créer un court-métrage animé en 1948 intitulé « Johnny Appleseed »
C’est donc dire qu’une personne sans instruction, sans le sous ni bien et ni moyen, fût capable, par un geste gratuit et dénué d’intérêt, d’influencer des milliers d’individus.
Il pourrait sans aucun doute devenir une source d’inspiration pour tous ceux et celles qui croit qu’on ne peut rien changer.
Aujourd’hui devenu personnage de légende, on s’accorde pour dire qu’il fût l’un des premiers écologistes de notre temps.
Patrick commentaire : Ce que beaucoup d’auteurs ne mentionnent pas de son histoire c’est qu’il était un chrétien, il transportait toujours sa vieille Bible avec lui. Les colons l’aimaient beaucoup et ils aimaient les histoires bibliques qu'il leur racontait. Il avait plein d’amis qui l’invitaient avec plaisir dans leur cabane pour partager leur dîner avec lui, et lui donner une place pour dormir au chaud. Il était un drôle de petit homme, et sa passion était de planter des pommiers partout où il passait pour que les colons puissent en profiter. Un beau jour, Johnny s’est endormi sous un arbre pour se réveiller au ciel ; sa mission sur terre était achevée !
L'oreiller d'un enfant
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,
Plein de plume choisie, et blanc! et fait pour moi!
Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,
Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi!
Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère,
Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir;
Ils ont toujours sommeil.Ô destinée amère!
Maman! douce maman! cela me fait gémir.
Marceline Desbordes-Valmore
A une Maman
Près d'une Mère, oh ! c'est le doux bonheur
Qu'on goûte en paix dans cette triste vie ;
À ses côtés un pauvre enfant oublie
Sa pauvreté, sa peine et son malheur ;
On se confie à sa voix douce et chère,
À son amour, à ses soins, à ses vœux :
Toujours, toujours on vit calme et joyeux
Près de sa Mère.
Près d'une Mère, oh ! c'est le doux plaisir
Que sur la terre un cœur aimant éprouve ;
Dans le malheur c'est elle qui nous trouve
Ces mots charmants qui parlent d'avenir !
Quand à Marie elle fait sa prière,
Elle redit le nom de son enfant :
Toujours, toujours on a le cœur content
Près de sa Mère.
Près d'une Mère, oh ! c'est le plus grand bien !
Dans la douleur sa voix est un dictame,
Elle adoucit tous les maux de notre âme ;
Dans la misère, oh ! c'est un doux soutien,
Sont regard chasse une pensée amère,
Comme à sa voix le bonheur est nouveau
Toujours, toujours l'avenir paraît beau
Près de sa Mère.
Jean Lacou
Si les fleurs avaient des yeux.
Oh ! si les fleurs avaient des yeux,
Ils seraient de mélancolie,
Oh ! si les fleurs avaient des yeux,
Que leurs larmes seraient jolies.
Et si les fleurs avaient des ailes,
Elles seraient en pur velours,
Et si les fleurs avaient des ailes,
Elles s’enfuiraient vers l’amour.
Mais si les fleurs avaient une âme
En leurs calices ciselés,
Mais si les fleurs avaient une âme
Leurs parfums seraient des baisers
Trouvé sur le net
La sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur
que tous les objets de prix..et tout ce qu'on saurait souhaiter,
ne la vaut pas..et rien de ce qui fait nos délices ne l’égale..
Car le gain qu'elle procure
est préférable à celui de l'argent,
Et le profit qu'on en tire
vaut mieux que l'or..
Les pensées des hommes sont hésitantes,
L'enveloppe de terre est un fardeau pour
l'esprit sollicité en tout sens.
Déjà nous avons peine à nous représenter
les réalités terrestres,
même ce qui est à notre portée
nous le découvrons avec effort..
Ainsi furent 'instruit' de ce qui te plaît
et sauvé par la sagesse..
Par elle le premier formé
père du monde
puis, elle l'arracha à sa propre
transgression et lui donna
la force de maîtriser tout..
Mais l'homme injuste qui se détourna
d'elle par sa colère
périt dans sa rage fratricide..
*Photo, une scène de, La neuvaine, un film de Bernard Émond..
Songez à l'esprit de l'éventail
Exposé au froid sous une pluie battante,
Ou sous un ciel étoilé.
...Jamais le même,
Mais le même quand même.
Son ombre ne fait pas de vague.
...Et toi, immobile qui te tais...
... Neige sur l'eau,
Comme elle pleure vite de peur de geler...
... Neige sur l'eau,
Comme elle pleure vite,
Et plonge au coeur des ténèbres.
Ce que j'attends est tout entier dans mon attente.
Lorsque tu arrives, je n'attends plus,
Alors, je me divise.
Ce que j'attends est tout entier dans mon attente,
Et ça me hante!
Pour le rêveur, j'ai dansé l'invisible sous son nez.
... Ainsi sont les marins.
Surtout les amoureuses du temps, venant me voir,
Elles cherchent ce qui peut se passer,
Et le sens des mots tendres ou durs
Que tu m'as susurrés.
copyright@elephanthym
(à une famille Irakienne)
Un message pour faire connaissance
Un message comme un cri
Comme un cri désespéré
Pour nouer un lien fragile
Un lien utile
Et cette réponse presque inespérée
Comme un souffle de vie
Une respiration
Une étreinte lointaine presqu’impossible
Des mots qui se croisent
Des mots pour se dire
Tu n’es, vous n’êtes plus seuls
Moi, nous ici
Toi, vous là-bas
Des langues qui se délivrent
Des gangues des camps de réfugiés
Des encore vivants
Des survivants
Iraq que fais tu de tes enfants?
France vas-tu enfin ouvrir ton cœur?
Un message pour dire la lutte
La lutte pour la survie
La lutte pour accueillir
La lutte qui s’engage
Pour toi, pour vous
Pourquoi, pour rien
Parce que je t’aime
Toi que je ne connais pas encore
Malices
17/05/2016
Tu te racontes
Tu te racontes sans le savoir
même quand tu poses et fais semblant.
Tes gestes sont comme le miroir
de tes pensées d’hier, de maintenant.
De toi tu n’arrêtes de parler
tout en ne cessant de te taire.
Tu es, malgré toi, livre ouvert
qui traduit ton langage codé.
Souvent rien qu’un tic te résume.
En lui s’abrite ton amertume
et dans chacun de tes mouvements
tu trahis tes rêves latents.
Pourtant tu te tiens sur tes gardes
et à personne ne te confies.
A quoi cela sert-il, ma fille ?
puisque tous tes secrets bavardent…
Esther Granek.
Ballades et réflexions à ma façon, 1978.