Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
29/05/2016 - 07:36

L'oreiller d'un enfant

 
Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête,

Plein de plume choisie, et blanc! et fait pour moi!

Quand on a peur du vent, des loups, de la tempête,

Cher petit oreiller, que je dors bien sur toi!

 

Beaucoup, beaucoup d'enfants pauvres et nus, sans mère,

Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir;

Ils ont toujours sommeil.Ô destinée amère!

Maman! douce maman! cela me fait gémir.

 
Marceline Desbordes-Valmore


 



27/05/2016 - 09:37

A une Maman




 

 
25/05/2016 - 18:02
Près d'une Mère

Près d'une Mère, oh ! c'est le doux bonheur
Qu'on goûte en paix dans cette triste vie ;
À ses côtés un pauvre enfant oublie
Sa pauvreté, sa peine et son malheur ;
On se confie à sa voix douce et chère,
À son amour, à ses soins, à ses vœux :
Toujours, toujours on vit calme et joyeux
Près de sa Mère.
 
Près d'une Mère, oh ! c'est le doux plaisir
Que sur la terre un cœur aimant éprouve ;
Dans le malheur c'est elle qui nous trouve
Ces mots charmants qui parlent d'avenir !
Quand à Marie elle fait sa prière,
Elle redit le nom de son enfant :
Toujours, toujours on a le cœur content
Près de sa Mère.
 
Près d'une Mère, oh ! c'est le plus grand bien !
Dans la douleur sa voix est un dictame,
Elle adoucit tous les maux de notre âme ;
Dans la misère, oh ! c'est un doux soutien,
Sont regard chasse une pensée amère,
Comme à sa voix le bonheur est nouveau
Toujours, toujours l'avenir paraît beau
Près de sa Mère.
Jean Lacou



24/05/2016 - 12:53

Si les fleurs avaient des yeux.
 
Oh ! si les fleurs avaient des yeux,
Ils seraient de mélancolie,
Oh ! si les fleurs avaient des yeux,
 
Que leurs larmes seraient jolies.

Et si les fleurs avaient des ailes,
Elles seraient en pur velours,
Et si les fleurs avaient des ailes,
Elles s’enfuiraient vers l’amour.

Mais si les fleurs avaient une âme
En leurs calices ciselés,
Mais si les fleurs avaient une âme
Leurs parfums seraient des baisers


Trouvé sur le net

 
24/05/2016 - 07:21
MÊME SI BERNARD ÉMOND NE PASSERA PAS À L'HISTOIRE.......
 
La sagesse vaut mieux que les perles, elle a plus de valeur
que tous les objets de prix..et tout ce qu'on saurait souhaiter,
ne la vaut pas..et rien de ce qui fait nos délices ne l’égale..

Car le gain qu'elle procure
est préférable à celui de l'argent,
Et le profit qu'on en tire
vaut mieux que l'or..

Les pensées des hommes sont hésitantes,
L'enveloppe de terre est un fardeau pour
l'esprit sollicité en tout sens.
Déjà nous avons peine à nous représenter
les réalités terrestres,
même ce qui est à notre portée
nous le découvrons avec effort..

Ainsi furent 'instruit' de ce qui te plaît
et sauvé par la sagesse..
Par elle le premier formé
père du monde
puis, elle l'arracha à sa propre
transgression et lui donna
la force de maîtriser tout..

Mais l'homme injuste qui se détourna
d'elle par sa colère
périt dans sa rage fratricide..

*Photo, une scène de, La neuvaine, un film de Bernard Émond..

 


21/05/2016 - 08:51

21/05/2016 - 08:48



Songez à l'esprit de l'éventail
Exposé au froid sous une pluie battante,
Ou sous un ciel étoilé.
...Jamais le même,
Mais le même quand même.
Son ombre ne fait pas de vague.
...Et toi, immobile qui te tais...
... Neige sur l'eau,
Comme elle pleure vite de peur de geler...
... Neige sur l'eau,
Comme elle pleure vite,
Et plonge au coeur des ténèbres.
 
Ce que j'attends est tout entier dans mon attente.
Lorsque tu arrives, je n'attends plus,
Alors, je me divise.
Ce que j'attends est tout entier dans mon attente,
Et ça me hante!
 
Pour le rêveur, j'ai dansé l'invisible sous son nez.
... Ainsi sont les marins.
Surtout les amoureuses du temps, venant me voir,
Elles cherchent ce qui peut se passer,
Et le sens des mots tendres ou durs
Que tu m'as susurrés.

 
copyright@elephanthym
20/05/2016 - 08:17
Courriel
(à une famille Irakienne)
 
Un message pour faire connaissance
Un message comme un cri
Comme un cri désespéré
Pour nouer un lien fragile
Un lien utile
Et cette réponse presque inespérée
Comme un souffle de vie
Une respiration
Une étreinte lointaine presqu’impossible
Des mots qui se croisent
Des mots pour se dire
Tu n’es, vous n’êtes plus seuls
Moi, nous ici
Toi, vous là-bas
Des langues qui se délivrent
Des gangues des camps de réfugiés
Des encore vivants
Des survivants
Iraq que fais tu de tes enfants?
France vas-tu enfin ouvrir ton cœur?
Un message pour dire la lutte
La lutte pour la survie
La lutte pour accueillir
La lutte qui s’engage
Pour toi, pour vous
Pourquoi, pour rien
Parce que je t’aime
Toi que je ne connais pas encore
 
  Malices
17/05/2016
20/05/2016 - 08:15
Ballades et réflexions

Tu te racontes
Tu te racontes sans le savoir
même quand tu poses et fais semblant.
Tes gestes sont comme le miroir
de tes pensées d’hier, de maintenant.
De toi tu n’arrêtes de parler

tout en ne cessant de te taire.
Tu es, malgré toi, livre ouvert
qui traduit ton langage codé.
Souvent rien qu’un tic te résume.
En lui s’abrite ton amertume
et dans chacun de tes mouvements
tu trahis tes rêves latents.
Pourtant tu te tiens sur tes gardes
et à personne ne te confies.
A quoi cela sert-il, ma fille ?
puisque tous tes secrets bavardent…

Esther Granek.
Ballades et réflexions à ma façon, 1978.
18/05/2016 - 07:53
John Chapman – l’homme qui plantait des pommiers

John Chapman – l’homme qui plantait des pommiers
(7 mars 2016 | Auteur: Erica)

Johnny Appleseed (1774-1845)

L’une des figures singulières de l’histoire de la pomiculture
américaine est sans contredit John Chapman connu sous le
sobriquet de Johnny Appleseed.

Dans notre jargon du Québec, on lui aurait reconnu les traits
d’un « quêteux ».

Original, habillé en haillons, cet homme aux très maigres
moyens a littéralement changé à sa manière l’Amérique du
19e siècle.

Tout comme le personnage principal du film de Frédéric Back,
l’homme qui plantait des arbres, celui-ci plantait… des
pépins de pommes.

Pendant des décennies, a travers l’Ohio, l’Indiana et
l’Illinois, il en planta des milliers.

Il est pertinent de se rappeler qu’en plantant un pépin de
pomme, il est quasi impossible d’obtenir une copie du
plant-mère.

Par contre, la semence contient la génétique d’une foule de
ses prédécesseurs et on ne sait jamais quel genre de fruits
le plant développera.

En agissant de cette manière, Chapman mit au monde des
centaines de variétés adaptées au climat de leur région
avec toute une gamme de formes, saveurs, textures,
rusticité, etc.

Des cultivars qui, dans certains cas, migrèrent jusqu’ici
au Québec.

Ainsi, sans domicile fixe, il se promenait inlassablement
en semant ici et là sur les terres incultes et enseignant
aux gens la manière d’en prendre soin, de les élaguer.

La magie de ce geste incita les nouveaux colons à
s’installer sur ces terres remplis de pommiers ayant sous
la main un moyen de subsistance.

L’histoire incita même Walt Disney a créer un court-métrage
animé en 1948 intitulé « Johnny Appleseed »

C’est donc dire qu’une personne sans instruction, sans le
sous ni bien et ni moyen, fût capable, par un geste gratuit
et dénué d’intérêt, d’influencer des milliers d’individus.

Il pourrait sans aucun doute devenir une source
d’inspiration pour tous ceux et celles qui croit qu’on ne
peut rien changer.

Aujourd’hui devenu personnage de légende, on s’accorde pour
dire qu’il fût l’un des premiers écologistes de notre temps.
 


Patrick commentaire :
Ce que beaucoup d’auteurs ne mentionnent pas de son histoire
c’est qu’il était un chrétien, il transportait toujours sa
vieille Bible avec lui. Les colons l’aimaient beaucoup et ils
aimaient les histoires bibliques qu'il leur racontait.
Il avait plein d’amis qui l’invitaient avec plaisir dans
leur cabane pour partager leur dîner avec lui, et lui donner
une place pour dormir au chaud.
Il était un drôle de petit homme, et sa passion était de
planter des pommiers partout où il passait pour que les colons  
puissent en profiter.
Un beau jour, Johnny s’est endormi sous un arbre pour
se réveiller au ciel ; sa mission sur terre était achevée !