Je suis mort Comme un soldat Et mon courage disparu Vous l’avez oublié Alors je suis mort ! J’étais tel un homme, Enterré ! Je suis mort Comme un iris Et la couleur que je portais Vous l’avez pas vue Alors je suis mort ! J’étais bleu azuré, Effacé ! Je suis mort Comme les autres Et ce que je veux vous dire Vous ne le lisez pas Alors je suis mort ! J’étais un poème, Ignoré ! Malices
Je veux de songe en songe avec toi fuir sans trêve Le sol avare et froid de la réalité : Le rêve offre toujours une hospitalité Sereine et merveilleuse à l'âme qu'il soulève. Et, tu l'as dit, ce monde, après tout, n'est qu'un rêve, Fantôme insaisissable à qui l'a médité, Apparence cruelle et sans solidité Où l'idéal s'ébauche et jamais ne s'achève. Chaque sens fait un rêve : harmonie et parfum, Saveur, couleur, beauté, toute forme en est un ; L'homme à ces spectres vains prête un corps qu'il invente. Ému, je ne sais rien de la cause émouvante : C'est moi-même ébloui que j'ai nommé le ciel, Et je ne sens pas bien ce que j'ai de réel.
La chaude chanson La guitare amoureuse et l'ardente chanson Pleurent de volupté, de langueur et de force Sous l'arbre où le soleil dore l'herbe et l'écorce, Et devant le mur bas et chaud de la maison.
Semblables à des fleurs qui tremblent sur leur tige, Les désirs ondoyants se balancent au vent, Et l'âme qui s'en vient soupirant et rêvant Se sent mourir d'espoir, d'attente et de vertige.
- Ah ! quelle pâmoison de l'azur tendre et clair ! Respirez bien, mon cœur, dans la chaude rafale, La musique qui fait le cri vif des cigales, Et la chanson qui va comme un pollen sur l'air...
Je n’ai jamais contacté la vieillesse C’est plutôt elle qui essaie de m’attraper Je m’en allais comme ça, plein d’allégresse Quand tout à coup nous nous sommes rencontrés
Je me rendais chez vous m’a-t- elle dit Et même sur un ton décontracté J’étais déjà venu le dernier samedi J’ai beaucoup de choses à vous expliquer
Mais lui dis-je, vous n’étiez pas la bienvenue Ma porte ne vous est jamais ouverte Chaque jour quand je prépare mon menu Pour vous je ne mets jamais d’assiette
Comprenez que pour vous accompagner On doive être plutôt mal pris Peut-être que dans plusieurs années Vos arguments auront meilleur prix
Passez donc droit, oui allez plus loin Et ne revenez surtout pas J’en parle souvent avec des voisins Et eux non plus, on ne vous aime pas
On a compris que pour être heureux Il nous faut toujours compter sur nous Alors, si on a nos jambes et nos yeux Vous comprendrez qu’on se foute de vous
Toujours plus haut L’escalier balancé en spirale infernale Rampe et s’élance vers la lumière étonnée Qui coule dans le cylindre de pierres claires Où nous montons Essoufflés Toujours plus haut Nous montons À l’appel des cieux que cache cette lumière qui coule comme un ruisseau Comme pour nous freiner Les mollets souffrent Les poumons s’essoufflent Et nous montons Sans arrêter comme si c’était vital d’escalader les gradins d’acier Pour atteindre la plateforme qui attend impassible tout là haut Qui nous appelle Et la dernière marche Est la plus dure à franchir Mais l’azur nous aspire et nos yeux étonnés se perdent à l’infini des terres À cet instant où nos cœurs s’élargissent au paysage ... Mais il est temps de repartir Déjà le sol nous attend Quittons l’espace trop grand pour nous Et descendons Nous descendons L’escalier balancé en spirale infernale Qui rampe et s’enfonce vers la terre étonnée Qui git au bas du cylindre de pierres claires Où nous descendons Eberlués. (Malices)
Si j'étais petite colombe Papa sais-tu bien où j'irais? Ton cœur serait mon nid, ma tombe Là je resterais à jamais
Si j'étais petit rouge-gorge Je resterais dans ton jardin De ta main le moindre grain d'orge Me deviendrait un vrai festin
Et si j'étais petite étoile Je voudrais toujours être au soir À cette heure où le jour se voile Pour t'offrir un rayon d'espoir
Longtemps à travers ta fenêtre Je brillerais de mille feux Et ne voudrais point disparaître Sans te parler un peu des cieux
Mais je n'ai point d'ailes qui brillent Je ne suis point un Séraphin Je suis une petite fille Qu'on tient encore par la main
Je suis une timide aurore Un modeste bouton de fleur Le rayon qui me fait éclore Cher petit Papa c'est ton cœur
Je veux devenir sur la terre Ta joie, ta consolation Je veux t'imiter Petit Père Toi si tendre, si doux, si bon
J'aurais bien d'autres choses à dire Mais il faut enfin s'arrêter Papa donne-moi ton sourire Sur mon front dépose un baiser
Si les fleurs poussent au ciel, Seigneur,cueilles en un bouquet pour nous... Place les dans les bras de mon pére et dis lui que ça vient de nous. Dis lui qu'on l'aime ...et ...qu'il nous manque.....
Une profonde pensée particulière à tous ces enfants devenus orphelins
du jour au lendemain......
que ce soit par la maladie, les attentats, ou la fuite pour tous ces migrants
La vie m'a appris... que la meilleure classe d'école au monde se trouve au pied d'un(e) aîné(e).
La vie m'a appris... que quand on est en amour, cela se voit.
La vie m'a appris... que si juste une personne me dit: "Tu as comblé ma journée!", ma journée aussi est comblée.
La vie m'a appris... qu'avoir un enfant tombant endormi dans nos bras est l'une des sensations les plus apaisantes.
La vie m'a appris... qu'être bon est plus important que d'avoir raison.
La vie m'a appris... qu’on ne doit jamais refuser le cadeau d'un enfant.
La vie m'a appris... que je peux toujours prier pour quelqu'un quand je n'ai pas le pouvoir de l'aider autrement.
La vie m'a appris... que peu importe le sérieux qu'elle exige d'être, on a tous besoin d'un ami avec qui s'éclater.
La vie m'a appris... que parfois, tout ce qu'une personne a besoin est d'une main tendue et d'un cœur à l'écoute.
La vie m'a appris... que, quand j'étais enfant, de simples marches autour du bloc avec mon père, les soirs d'été, ont fait des merveilles pour moi devenu adulte.
La vie m'a appris... que l'on devrait être content que Dieu ne nous ait pas donné tout ce qu'on lui a demandé.
La vie m'a appris... que l'argent n'achète pas de la classe.
La vie m'a appris... qu'ignorer les faits ne les change pas.
La vie m'a appris... que ce sont ces petits riens quotidiens qui rendent la vie si merveilleuse.
La vie m'a appris... que derrière l'épaisse carapace de chacun, il y a quelqu'un qui veut être apprécié et aimé.
La vie m'a appris... que l'amour guérit toute blessure et non le temps.
La vie m'a appris... que la plus simple façon pour moi de grandir en tant que personne est de m'entourer de gens plus sages que moi.
La vie m'a appris... que toute personne rencontrée mérite d'être gratifiée d'un sourire.
La vie m'a appris... que personne n'est parfait jusqu'à ce que l'on tombe amoureux de cette personne.
La vie m'a appris... qu'elle est dure, mais que je suis plus dure qu'elle.
La vie m'a appris... qu'une opportunité n'est jamais perdue; quelqu'un d'autre prendra celle que l'on a manqué.
La vie m'a appris... que lorsque l'on s'amarre à l'amertume, le bonheur accoste ailleurs.
La vie m'a appris... que je souhaiterais avoir dit à ma mère une fois de plus que je l'aime avant qu'elle ne meure.
La vie m'a appris... qu'on devrait toujours employer des mots tendres et doux parce qu'on pourrait avoir à les ravaler demain.
La vie m'a appris... qu'un sourire est une façon économique d'améliorer son apparence.
La vie m'a appris... que lorsque ton petit-fils, nouvellement né, te serres le petit doigt dans son poing, tu es accroché pour la vie.
La vie m'a appris... que chacun veut vivre au sommet de la montagne, mais que tous les bonheurs et toutes les grandeurs nous surviennent pendant qu'on l'escalade.
La vie m'a appris... qu'avec moins de temps à ma disposition, plus de choses j'accomplis.
Donc après tout, être âgé veut probablement dire être connaissant de beaucoup de chose!!!
Je suis mort
Comme un soldat
Et mon courage disparu
Vous l’avez oublié
Alors je suis mort !
J’étais tel un homme,
Enterré !
Je suis mort
Comme un iris
Et la couleur que je portais
Vous l’avez pas vue
Alors je suis mort !
J’étais bleu azuré,
Effacé !
Je suis mort
Comme les autres
Et ce que je veux vous dire
Vous ne le lisez pas
Alors je suis mort !
J’étais un poème,
Ignoré !
Malices
Sonnet.
Je veux de songe en songe avec toi fuir sans trêve
Le sol avare et froid de la réalité :
Le rêve offre toujours une hospitalité
Sereine et merveilleuse à l'âme qu'il soulève.
Et, tu l'as dit, ce monde, après tout, n'est qu'un rêve,
Fantôme insaisissable à qui l'a médité,
Apparence cruelle et sans solidité
Où l'idéal s'ébauche et jamais ne s'achève.
Chaque sens fait un rêve : harmonie et parfum,
Saveur, couleur, beauté, toute forme en est un ;
L'homme à ces spectres vains prête un corps qu'il invente.
Ému, je ne sais rien de la cause émouvante :
C'est moi-même ébloui que j'ai nommé le ciel,
Et je ne sens pas bien ce que j'ai de réel.
La chaude chanson
La guitare amoureuse et l'ardente chanson
Pleurent de volupté, de langueur et de force
Sous l'arbre où le soleil dore l'herbe et l'écorce,
Et devant le mur bas et chaud de la maison.
Semblables à des fleurs qui tremblent sur leur tige,
Les désirs ondoyants se balancent au vent,
Et l'âme qui s'en vient soupirant et rêvant
Se sent mourir d'espoir, d'attente et de vertige.
- Ah ! quelle pâmoison de l'azur tendre et clair !
Respirez bien, mon cœur, dans la chaude rafale,
La musique qui fait le cri vif des cigales,
Et la chanson qui va comme un pollen sur l'air...
Anna de Noailles
Satanée Vieillesse!
Je n’ai jamais contacté la vieillesse
C’est plutôt elle qui essaie de m’attraper
Je m’en allais comme ça, plein d’allégresse
Quand tout à coup nous nous sommes rencontrés
Je me rendais chez vous m’a-t- elle dit
Et même sur un ton décontracté
J’étais déjà venu le dernier samedi
J’ai beaucoup de choses à vous expliquer
Mais lui dis-je, vous n’étiez pas la bienvenue
Ma porte ne vous est jamais ouverte
Chaque jour quand je prépare mon menu
Pour vous je ne mets jamais d’assiette
Comprenez que pour vous accompagner
On doive être plutôt mal pris
Peut-être que dans plusieurs années
Vos arguments auront meilleur prix
Passez donc droit, oui allez plus loin
Et ne revenez surtout pas
J’en parle souvent avec des voisins
Et eux non plus, on ne vous aime pas
On a compris que pour être heureux
Il nous faut toujours compter sur nous
Alors, si on a nos jambes et nos yeux
Vous comprendrez qu’on se foute de vous
Claude Marcel Breault
Toujours plus haut
L’escalier balancé en spirale infernale
Rampe et s’élance vers la lumière étonnée
Qui coule dans le cylindre de pierres claires
Où nous montons
Essoufflés
Toujours plus haut
Nous montons
À l’appel des cieux que cache cette lumière qui coule comme un ruisseau
Comme pour nous freiner
Les mollets souffrent
Les poumons s’essoufflent
Et nous montons
Sans arrêter comme si c’était vital d’escalader les gradins d’acier
Pour atteindre la plateforme qui attend impassible tout là haut
Qui nous appelle
Et la dernière marche
Est la plus dure à franchir
Mais l’azur nous aspire et nos yeux étonnés se perdent à l’infini des terres
À cet instant où nos cœurs s’élargissent au paysage
...
Mais il est temps de repartir
Déjà le sol nous attend
Quittons l’espace trop grand pour nous
Et descendons
Nous descendons
L’escalier balancé en spirale infernale
Qui rampe et s’enfonce vers la terre étonnée
Qui git au bas du cylindre de pierres claires
Où nous descendons
Eberlués.
(Malices)
Le bonheur, ce n’est pas un objet
que tu peux trouver quelque part hors de toi
Le bonheur, ce n’est qu’un projet
qui part de toi et se réalise en toi.
Il n’existe pas de marchands de bonheur.
Il n’existe pas de machines à bonheur.
Il existe des gens qui croient au bonheur
Ce sont ceux qui font eux-mêmes
leur bonheur
La difficulté à trouver la vraie félicité
c’est de rêver d’un bonheur trop grand.
Apprenons à saisir le bonheur au compte-goutte
ce sont bien les gouttes qui font les océans.
Ne le cherchons pas dans nos souvenirs.
Ne le cherchez pas non plus dans l’avenir.
Cherchons le dans le présent,
c’est bien là seulement que le bonheur nous attend!
Il est important de rendre quelqu’un heureux. En commençant par soi-même.
"Si la vieillesse enfin vous glace,
Sachez renoncer aux amours.
Que l'amitié prenant leur place
Embellisse vos derniers jours.
Un vieux et paisible ménage
Connaît encore quelques douceurs
L'hiver a des jours sans nuages,
Et sous la neige, il est des fleurs."
Mme De Salm
Si j'étais petite colombe
Papa sais-tu bien où j'irais?
Ton cœur serait mon nid, ma tombe
Là je resterais à jamais
Si j'étais petit rouge-gorge
Je resterais dans ton jardin
De ta main le moindre grain d'orge
Me deviendrait un vrai festin
Et si j'étais petite étoile
Je voudrais toujours être au soir
À cette heure où le jour se voile
Pour t'offrir un rayon d'espoir
Longtemps à travers ta fenêtre
Je brillerais de mille feux
Et ne voudrais point disparaître
Sans te parler un peu des cieux
Mais je n'ai point d'ailes qui brillent
Je ne suis point un Séraphin
Je suis une petite fille
Qu'on tient encore par la main
Je suis une timide aurore
Un modeste bouton de fleur
Le rayon qui me fait éclore
Cher petit Papa c'est ton cœur
Je veux devenir sur la terre
Ta joie, ta consolation
Je veux t'imiter Petit Père
Toi si tendre, si doux, si bon
J'aurais bien d'autres choses à dire
Mais il faut enfin s'arrêter
Papa donne-moi ton sourire
Sur mon front dépose un baiser
Si les fleurs poussent au ciel,
Seigneur,cueilles en un bouquet pour nous...
Place les dans les bras de mon pére et
dis lui que ça vient de nous.
Dis lui qu'on l'aime ...et ...qu'il nous manque.....
Une profonde pensée particulière à tous ces enfants devenus orphelins
du jour au lendemain......
que ce soit par la maladie, les attentats, ou la fuite pour tous ces migrants
beaucoup trop d'enfants ont perdu leurs parents
et ne fêteront plus jamais papa ou maman..
La vie m'a appris...
que la meilleure classe d'école au monde se trouve au pied d'un(e) aîné(e).
La vie m'a appris...
que quand on est en amour, cela se voit.
La vie m'a appris...
que si juste une personne me dit: "Tu as comblé ma journée!", ma journée aussi est comblée.
La vie m'a appris...
qu'avoir un enfant tombant endormi dans nos bras est l'une des sensations les plus apaisantes.
La vie m'a appris...
qu'être bon est plus important que d'avoir raison.
La vie m'a appris...
qu’on ne doit jamais refuser le cadeau d'un enfant.
La vie m'a appris...
que je peux toujours prier pour quelqu'un quand je n'ai pas le pouvoir de l'aider autrement.
La vie m'a appris...
que peu importe le sérieux qu'elle exige d'être, on a tous besoin d'un ami avec qui s'éclater.
La vie m'a appris...
que parfois, tout ce qu'une personne a besoin est d'une main tendue et d'un cœur à l'écoute.
La vie m'a appris...
que, quand j'étais enfant, de simples marches autour du bloc
avec mon père, les soirs d'été, ont fait des merveilles pour moi devenu
adulte.
La vie m'a appris...
que l'on devrait être content que Dieu ne nous ait pas donné tout ce qu'on lui a demandé.
La vie m'a appris...
que l'argent n'achète pas de la classe.
La vie m'a appris...
qu'ignorer les faits ne les change pas.
La vie m'a appris...
que ce sont ces petits riens quotidiens qui rendent la vie si merveilleuse.
La vie m'a appris...
que derrière l'épaisse carapace de chacun, il y a quelqu'un qui veut être apprécié et aimé.
La vie m'a appris...
que l'amour guérit toute blessure et non le temps.
La vie m'a appris...
que la plus simple façon pour moi de grandir en tant que personne est de m'entourer de gens plus sages que moi.
La vie m'a appris...
que toute personne rencontrée mérite d'être gratifiée d'un sourire.
La vie m'a appris...
que personne n'est parfait jusqu'à ce que l'on tombe amoureux de cette personne.
La vie m'a appris...
qu'elle est dure, mais que je suis plus dure qu'elle.
La vie m'a appris...
qu'une opportunité n'est jamais perdue; quelqu'un d'autre prendra celle que l'on a manqué.
La vie m'a appris...
que lorsque l'on s'amarre à l'amertume, le bonheur accoste ailleurs.
La vie m'a appris...
que je souhaiterais avoir dit à ma mère une fois de plus que je l'aime avant qu'elle ne meure.
La vie m'a appris...
qu'on devrait toujours employer des mots tendres et doux parce qu'on pourrait avoir à les ravaler demain.
La vie m'a appris...
qu'un sourire est une façon économique d'améliorer son apparence.
La vie m'a appris...
que lorsque ton petit-fils, nouvellement né, te serres le petit doigt dans son poing, tu es accroché pour la vie.
La vie m'a appris...
que chacun veut vivre au sommet de la montagne, mais que tous
les bonheurs et toutes les grandeurs nous surviennent pendant qu'on
l'escalade.
La vie m'a appris...
qu'avec moins de temps à ma disposition, plus de choses j'accomplis.
Donc après tout, être âgé veut probablement dire être connaissant de beaucoup de chose!!!