« J’avais l’habitude de m’inquiéter beaucoup », disait Harold Abbott, « mais un jour de printemps, descendant une rue, ce que j’ai vu, a littéralement changé ma façon de voir les choses.
Il a fallu 10 secondes pour que j’apprenne plus sur le sens de la vie que les 10 dernières années de mon existence.
Pendant deux ans, j’ai été le propriétaire d’une petite épicerie. Mais je m’étais dans des dettes importantes, et j’avais fini par perdre toutes mes économies. La situation était devenue si mauvaise, que mon magasin avait dû fermer ses portes, une semaine auparavant. Mon dernier espoir reposé maintenant d’aller à la banque pour emprunter de l’argent, que je puisse aller dans une grande ville pour trouver du travail.
J’étais vraiment misérable, marchant comme un homme complètement battu et défait. J’avais perdu tout espoir et ma foi était au plus bas.
Quand soudainement, descendant la rue, je vis un homme qui n’avais plus de jambes. Il était assis sur une toute petite planche en bois, avec des roulettes en dessous pour qu’il puisse se déplacer, s’aidant avec deux petits blocks de bois pour avancer.
Passant devant lui, je m’arrêtais pour le saluer. Il me salua d’un magnifique sourire, me disant :
« Bonjour mon ami, n’est pas que cette douce matinée est magnifique , on se sent si bien et bénit ! »
Le regardant droit dans les yeux, je réalisais combien riche j’étais ; j’avais mes deux jambes ! Je commençais à me sentir honteux de m’apitoyer de cette manière sur moi, me disant :
« S’il peut être heureux et de si bonne humeur sans jambes, Je peux certainement l’être avec mes deux jambes ! »
A ce moment-là, je me sentis déjà beaucoup mieux. J’avais L’intention de demander une petite somme à la banque, maintenant, J’avais le courage pour demander plus. Avant, je partais dans cette grande ville dans l’espoir de trouver un travail, maintenant ma confiance étant revenue, j’étais persuadé de trouver un nouveau travail.
J’ai réussi à trouver un travail ; j’ai réussi à obtenir l’emprunt !
Pour me souvenir de ce moment spécial, j’ai écrit une petite note que je lis tous les matins en me rasant :
« J’étais dans le cafard parce que je n’avais pas de chaussures, jusqu’à ce que je rencontre dans la rue un homme qui n’avait pas de jambes ! »
************
Il y avait un grand capitaine de vaisseau pendant la guerre d’indépendance américaine qui s’appelait John Paul Jones. Quand son bateau était sur le point de sombrer, son équipage à moitié décimé, son bras presque déchiré, l’ennemi lui ordonna de se rendre. Comme toute réponse, il s’écria : « Enfer que non, nous n’avons même pas commencé de nous battre ! » Et il avait raison ! Il n’avait pas commencé, mais il le fit et gagna cette bataille !
************ Le grand conquérant mongol, Tammerlane, du 14e siècle, avait l’habitude de raconter cette anecdote qui lui était arrivé bien des années avant quand il était plus jeune :
« Une fois, j’ai dû trouver refuge dans un abri pour me protéger de mes ennemis. Je me suis retrouvé seul, pendant de longues heures, pensant combien ma situation était désespérée. Pour oublier ma situation misérable, Je fixais une fourmi qui transportait un grain de maïs beaucoup plus large qu’elle-même sur un mur. Le grain tomba à terre 69 fois ; mais l’insecte refusa d’abandonner, et la soixante-dixième fois, il réussit à attendre le haut du mur. Le courage et la persévérance de cet insecte me donnèrent la force que j’avais absolument besoin à ce moment-là de ne pas abandonner ! Je n’ai jamais oublié cette leçon !
Voici un petit poème « essaie encore » qui nous encourage de ne pas abandonner, mais de continuer de croire et d’essayer de nouveau ! Ceci est une leçon à prendre à cœur, Essaie, essaie encore ! Si la première fois, tu ne réussis pas, Essaie, essaie encore, Alors ton courage apparaitra, Car si tu persévères, tu vaincras ! Alors, essaie, essaie encore !
Quel message rassurant ... On vieillit, mais on vieillit bien ... En ignorant les bêtises des plus jeunes qui pensent que nos capacités faiblissent ... Mais au contraire, en démontrant que notre cerveau est bien rempli ...j'adore! Jolie explication, après on ne voit plus les choses de la même façon J’aime ça ! Je me sens tellement mieux maintenant !
Si le cerveau des personnes âgées est lent, c'est parce qu'ils savent déjà tellement de choses. La mémoire des gens ne diminue pas avec l'âge, si cela leur prend plus de temps à se rappeler des faits, c'est, d'après les scientifiques, parce qu'ils ont plus d'informations dans leur cerveau. Tout comme un ordinateur rame quand le disque dur est trop plein, les humains prennent plus de temps pour accéder aux informations lorsque leur cerveau est plein. Les chercheurs disent que ce processus de ralentissement n'est pas le même que le déclin cognitif. Le cerveau humain fonctionne plus lentement à l âge avancé, a déclaré le Dr Michael Ramscar, seulement parce que nous avons stocké plus d'informations au fil du temps. Le cerveau des personnes âgées n'est pas faible, bien au contraire, ils en savent tout simplement plus... Lorsqu'une personne âgée va dans une autre pièce pour y chercher quelque chose, qu'elle y arrive et se demande ce qu'elle est venue chercher, ce n'est pas un problème de mémoire, c'est un moyen naturel pour l'obliger à faire plus d'exercice. ALORS, maintenant, quand je cherche un mot ou un nom, je me dis: "Mon disque est plein!" J'ai probablement d'autres amis à qui je devrais envoyer ce message, mais en ce moment je ne me souviens pas de leurs noms. Aussi, s'il-vous-plaît, faites-le suivre à vos amis, il se pourrait qu'ils soient aussi les miens ...
Il y avait une jeune femme qui avait pris des leçons de ballet durant son enfance. Maintenant, elle se sentait prête de s’engager pour faire une carrière et pour devenir une grande danseuse étoile.
Quand sa troupe de ballet arriva en ville, et après une magnifique performance de sa troupe, elle alla derrière la scène pour parler à un maître de ballet renommé pour lui demander son avis sur sa performance, et si elle avait ce talent spécial qui l’amènerait au sommet de la gloire.
« Je veux devenir une danseuse étoile », dit-elle au maître, « mais je ne sais pas si j’ai le talent »
« Danse pour moi », le maître lui dit.
Mais seulement après quelques minutes, il secoua sa tête.
« Non, non, non, tu n’as pas ce qu’il faut, tu n’y arriveras jamais! »
La jeune femme retourna chez elle, le cœur brisé, elle jeta dans une malle ses vêtements et ses chaussons de danse, et ne les porta plus jamais.
Elle finit par se marier et avoir plusieurs enfants. Quand les enfants furent plus grands, elle trouva un travail comme caissière dans un magasin proche de chez elle.
Plusieurs années plus tard, elle eut l’occasion d’assister à une représentation de ballet dans sa ville. En sortant du bâtiment, elle tomba, nez à nez, avec l’ancien maître qui était dans ses quatre-vingts ans maintenant.
Elle le salua et lui demanda s’il se souvenait d’elle. Dans la conversation, elle lui montra quelques photos de ses enfants, et lui parla de son travail comme caissière au magasin.
Avant de le quitter, elle lui demanda une question qu’elle s’était toujours posée, comment en si peu de temps, il avait pu savoir qu’elle n’avait pas ce qui fallait pour devenir une grande danseuse étoile.
« Oh, je t’ai à peine regardé danser », lui dit-il, « c’est ce que je fais à toutes celles qui viennent me voir ! »
« Mais, c’est impardonnable », dit-elle en pleurant, « vous avez ruiné ma carrière, j’aurais pu devenir une grande danseuse étoile »
« Non, non, je ne pense pas », dit le vieux maître, « si vous aviez ce qu’il faut, vous n’auriez prêté aucune attention à ce que je vous ai dit ! »
La lecture, Est une aventure. Grande ou petite. Selon le temps qu'elle dure. La lecture, Peut se faire vite, Ou plus lentement. La personne choisit prudemment. La lecture, Est un choix,après une action. Elle soulage,apaise,apprend. Lecture, Aiguise l'intuition, La rêverie se cachant sous la couverture…
Un enfant Ça vous décroche un rêve Ca le porte à ses lèvres Et ça part en chantant Un enfant Avec un peu de chance Ca entend le silence Et ça pleure des diamants Et ça rit à n’en savoir que faire Et ça pleure en nous voyant pleurer Ca s’endort de l’or sous les paupières Et ça dort pour mieux nous faire rêver. Un enfant Ca écoute le merle Qui dépose ses perles Sur la portée du vent Un enfant C’est le dernier poète D’un monde qui s’entête A vouloir devenir grand Et ça demande si les nuages ont des ailes Et ça s’inquiète d’une neige tombée Et ça croit que nous sommes fidèles Et ça se doute qu’il n’y a plus de fées. Jacques Brel (Beau texte d'une chanson) Garou - Un enfant (Jacques Brel cover)
Dans Venise la rouge, Pas un bateau qui bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Pas un falot. Seul, assis à la grève, Le grand lion soulève, Sur l’horizon serein, Son pied d’airain. Autour de lui, par groupes, Navires et chaloupes, Pareils à des hérons Couchés en ronds, Dorment sur l’eau qui fume, Et croisent dans la brume, En légers tourbillons, Leurs pavillons. La lune qui s’efface Couvre son front qui passe D’un nuage étoilé Demi-voilé. Ainsi, la dame abbesse De Sainte-Croix rabaisse Sa cape aux larges plis Sur son surplis. Et les palais antiques, Et les graves portiques, Et les blancs escaliers Des chevaliers, Et les ponts, et les rues, Et les mornes statues, Et le golfe mouvant Qui tremble au vent, Tout se tait, fors les gardes Aux longues hallebardes, Qui veillent aux créneaux Des arsenaux. Ah ! maintenant plus d’une Attend, au clair de lune, Quelque jeune muguet, L’oreille au guet. Pour le bal qu’on prépare, Plus d’une qui se pare, Met devant son miroir Le masque noir. Sur sa couche embaumée, La Vanina pâmée Presse encor son amant, En s’endormant ; Et Narcissa, la folle, Au fond de sa gondole, S’oublie en un festin Jusqu’au matin. Et qui, dans l’Italie, N’a son grain de folie ? Qui ne garde aux amours Ses plus beaux jours ? Laissons la vieille horloge, Au palais du vieux doge, Lui compter de ses nuits Les longs ennuis. Comptons plutôt, ma belle, Sur ta bouche rebelle Tant de baisers donnés… Ou pardonnés. Comptons plutôt tes charmes, Comptons les douces larmes, Qu’à nos yeux a coûté La volupté ! Alfred de Musset
Le mot est un oiseau ------ Le mot est un oiseau qui fuit, Sur mon clavier ou la parole. Pour l'asservir, je le poursuis, Il hésite un temps, puis s'envole...
Le mot est un oiseau qui chante, Lorsqu'à mes bons amis, j'écris, Il porte mon âme et la hante Bon messager de mon esprit...
Le mot est un oiseau qui chante. Le mot est un oiseau qui fuit, Il porte mon âme et se plante, Loin de ma page en court-circuit. J.A ----------- « La pensée est un oiseau d'espace qui dans la cage des mots saura peut-être déployer les ailes, mais pas voler. » Khalil Gibran. -------- Écrit et Présenté par J.A. Illustration : ((internet). Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
C’est un petit poème que j’ai pris plaisir en l’écrivant et en jouant avec les mots. Si vous voulez comprendre les lapsus et le sens caché des phrases, il faut que vous vous creusez un peu la cervelle. Pour vous rendre la tâche plus facile, j’ai mis entre parenthèses, les vrais mots. Amusez-vous bien !
Les arbres, ces êtres pins (peints) ! (peints sur la toile)
Ces hêtres verts sont extraordinaires (êtres) Ils sont résistants comme les Corses (L’écorce) Ils ont un charme fou (charme) Ils n’ont pas peur de la châtaigne (châtaigne) Et bien que certains fuient le bouleau (bouleau) Ce n’est pas pour ça qu’ils sont des glands (glands) Il n’y a rien qui les frênes (verbe freiner) Pas même une chêne (chaîne) Olivier pressé donne son meilleur (nom masculin) Racine aurait bien écrit cela sur une feuille (le célèbre critique et la feuille de l’arbre) Mais cela lui aurait donné une drôle de tronche (tronc de l’arbre) Ça coule de sève (ça coule de soi) Est-ce que ce petit poème d’arbre vous branche (branche de l’arbre) Il ne faut pas avoir la tête feuillue (remplie de feuilles) Pour faire sortir les vers inspirés (insecte nuisible pour les fruits des arbres)
Patrick Etienne (fruit mûr et un peu piquant parfois !)
Couloirs de terre ocre Creusement des chemins Broussailles serrées sur leurs flancs Rêverie en latence Murmure des feuilles tristes Soupirs griffeurs d'écorce Sur les accacias sans âge Immobile Je bois la pluie et la sève Ecoutant les moineaux Prenant la mesure des foins coupés Sur la chevelure éparse d'une ferme. Et je bifurque avec constance Derrière la colline Tout au fond des goulets Où le vent a jeté Les chagrins contenus Les peines étouffées De tant d'amours déçus Qu'on voulait oublier...
copyright@ Marie-Hélène Illustration prise sur google
Quel message rassurant ...
On vieillit, mais on vieillit bien ...
En ignorant les bêtises des plus jeunes qui pensent que nos capacités faiblissent ...
Mais au contraire, en démontrant que notre cerveau est bien rempli ...j'adore!
Jolie explication, après on ne voit plus les choses de la même façon
J’aime ça ! Je me sens tellement mieux maintenant !
Si le cerveau des personnes âgées est lent, c'est parce qu'ils savent déjà tellement de choses.
La mémoire des gens ne diminue pas avec l'âge, si cela leur prend plus de
temps à se rappeler des faits, c'est, d'après les scientifiques, parce
qu'ils ont plus d'informations dans leur cerveau.
Tout comme un ordinateur rame quand le disque dur est trop plein, les
humains prennent plus de temps pour accéder aux informations lorsque
leur cerveau est plein.
Les chercheurs disent que ce processus de ralentissement n'est pas le même que le déclin cognitif.
Le cerveau humain fonctionne plus lentement à l âge avancé, a déclaré le
Dr Michael Ramscar, seulement parce que nous avons stocké plus
d'informations au fil du temps.
Le cerveau des personnes âgées n'est pas faible, bien au contraire, ils en savent tout simplement plus...
Lorsqu'une personne âgée va dans une autre pièce pour y chercher quelque chose,
qu'elle y arrive et se demande ce qu'elle est venue chercher, ce n'est
pas un problème de mémoire, c'est un moyen naturel pour l'obliger à
faire plus d'exercice.
ALORS, maintenant, quand je cherche un mot ou un nom, je me dis: "Mon disque est plein!"
J'ai probablement d'autres amis à qui je devrais envoyer ce message, mais en ce moment
je ne me souviens pas de leurs noms.
Aussi, s'il-vous-plaît, faites-le suivre à vos amis, il se pourrait qu'ils soient aussi les miens ...
La danseuse étoile
Il y avait une jeune femme qui avait pris des leçons
de ballet durant son enfance. Maintenant, elle se
sentait prête de s’engager pour faire une carrière et
pour devenir une grande danseuse étoile.
Quand sa troupe de ballet arriva en ville, et après
une magnifique performance de sa troupe, elle alla
derrière la scène pour parler à un maître de ballet
renommé pour lui demander son avis sur sa
performance, et si elle avait ce talent spécial qui
l’amènerait au sommet de la gloire.
« Je veux devenir une danseuse étoile », dit-elle au
maître, « mais je ne sais pas si j’ai le talent »
« Danse pour moi », le maître lui dit.
Mais seulement après quelques minutes, il secoua
sa tête.
« Non, non, non, tu n’as pas ce qu’il faut, tu n’y
arriveras jamais! »
La jeune femme retourna chez elle, le cœur brisé,
elle jeta dans une malle ses vêtements et ses
chaussons de danse, et ne les porta plus jamais.
Elle finit par se marier et avoir plusieurs enfants.
Quand les enfants furent plus grands, elle trouva un
travail comme caissière dans un magasin proche
de chez elle.
Plusieurs années plus tard, elle eut l’occasion
d’assister à une représentation de ballet dans sa
ville. En sortant du bâtiment, elle tomba, nez à nez,
avec l’ancien maître qui était dans ses quatre-vingts
ans maintenant.
Elle le salua et lui demanda s’il se souvenait d’elle.
Dans la conversation, elle lui montra quelques
photos de ses enfants, et lui parla de son travail
comme caissière au magasin.
Avant de le quitter, elle lui demanda une question
qu’elle s’était toujours posée, comment en si peu
de temps, il avait pu savoir qu’elle n’avait pas ce
qui fallait pour devenir une grande danseuse étoile.
« Oh, je t’ai à peine regardé danser », lui dit-il,
« c’est ce que je fais à toutes celles qui viennent
me voir ! »
« Mais, c’est impardonnable », dit-elle en pleurant,
« vous avez ruiné ma carrière, j’aurais pu devenir
une grande danseuse étoile »
« Non, non, je ne pense pas », dit le vieux maître,
« si vous aviez ce qu’il faut, vous n’auriez prêté
aucune attention à ce que je vous ai dit ! »
La lecture,
Est une aventure.
Grande ou petite.
Selon le temps qu'elle dure.
La lecture,
Peut se faire vite,
Ou plus lentement.
La personne choisit prudemment.
La lecture,
Est un choix,après une action.
Elle soulage,apaise,apprend.
Lecture,
Aiguise l'intuition,
La rêverie se cachant sous la couverture…
Un enfant
Ça vous décroche un rêve
Ca le porte à ses lèvres
Et ça part en chantant
Un enfant
Avec un peu de chance
Ca entend le silence
Et ça pleure des diamants
Et ça rit à n’en savoir que faire
Et ça pleure en nous voyant pleurer
Ca s’endort de l’or sous les paupières
Et ça dort pour mieux nous faire rêver.
Un enfant
Ca écoute le merle
Qui dépose ses perles
Sur la portée du vent Un enfant
C’est le dernier poète
D’un monde qui s’entête
A vouloir devenir grand
Et ça demande si les nuages ont des ailes
Et ça s’inquiète d’une neige tombée
Et ça croit que nous sommes fidèles
Et ça se doute qu’il n’y a plus de fées.
Jacques Brel
(Beau texte d'une chanson)
Garou - Un enfant (Jacques Brel cover)
Recommence...
Si tu es las et que la route te paraît longue,
si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin,
ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,
...recommence.
Si la vie te semble trop absurde,
si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,
ne cherche pas à comprendre pourquoi,
...recommence.
Si tu as essayé d'aimer et d'être utile,
si tu as connu ta pauvreté et tes limites,
ne laisse pas une tâche à moitié faite,
...recommence.
Si les autres te regardent avec reproche,
s'ils sont déçus par toi, irrités,
ne te révolte pas, ne leur demande rien,
...recommence.
Car, l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver,
car, le rameau fleurit sans demander pourquoi,
car, l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne,
car, la vie est espoir et recommencement.
Michel Quoist
Prêtre et écrivain français (1921-1997)
Venise
Dans Venise la rouge,
Pas un bateau qui bouge,
Pas un pêcheur dans l’eau,
Pas un falot.
Seul, assis à la grève,
Le grand lion soulève,
Sur l’horizon serein,
Son pied d’airain.
Autour de lui, par groupes,
Navires et chaloupes,
Pareils à des hérons
Couchés en ronds,
Dorment sur l’eau qui fume,
Et croisent dans la brume,
En légers tourbillons,
Leurs pavillons.
La lune qui s’efface
Couvre son front qui passe
D’un nuage étoilé
Demi-voilé.
Ainsi, la dame abbesse
De Sainte-Croix rabaisse
Sa cape aux larges plis
Sur son surplis.
Et les palais antiques,
Et les graves portiques,
Et les blancs escaliers
Des chevaliers,
Et les ponts, et les rues,
Et les mornes statues,
Et le golfe mouvant
Qui tremble au vent,
Tout se tait, fors les gardes
Aux longues hallebardes,
Qui veillent aux créneaux
Des arsenaux.
Ah ! maintenant plus d’une
Attend, au clair de lune,
Quelque jeune muguet,
L’oreille au guet.
Pour le bal qu’on prépare,
Plus d’une qui se pare,
Met devant son miroir
Le masque noir.
Sur sa couche embaumée,
La Vanina pâmée
Presse encor son amant,
En s’endormant ;
Et Narcissa, la folle,
Au fond de sa gondole,
S’oublie en un festin
Jusqu’au matin.
Et qui, dans l’Italie,
N’a son grain de folie ?
Qui ne garde aux amours
Ses plus beaux jours ?
Laissons la vieille horloge,
Au palais du vieux doge,
Lui compter de ses nuits
Les longs ennuis.
Comptons plutôt, ma belle,
Sur ta bouche rebelle
Tant de baisers donnés…
Ou pardonnés.
Comptons plutôt tes charmes,
Comptons les douces larmes,
Qu’à nos yeux a coûté
La volupté !
Alfred de Musset
------
Le mot est un oiseau qui fuit,
Sur mon clavier ou la parole.
Pour l'asservir, je le poursuis,
Il hésite un temps, puis s'envole...
Le mot est un oiseau qui chante,
Lorsqu'à mes bons amis, j'écris,
Il porte mon âme et la hante
Bon messager de mon esprit...
Le mot est un oiseau qui chante.
Le mot est un oiseau qui fuit,
Il porte mon âme et se plante,
Loin de ma page en court-circuit.
J.A
-----------
« La pensée est un oiseau d'espace qui dans la cage des mots saura
peut-être déployer les ailes, mais pas voler. » Khalil Gibran.
--------
Écrit et Présenté par J.A. Illustration : ((internet).
Engagement à retirer l'image en cas de demande des ayants droit.
C’est un petit poème que j’ai pris plaisir en
l’écrivant et en jouant avec les mots. Si vous
voulez comprendre les lapsus et le sens caché
des phrases, il faut que vous vous creusez un
peu la cervelle. Pour vous rendre la tâche plus
facile, j’ai mis entre parenthèses, les vrais mots.
Amusez-vous bien !
Les arbres, ces êtres pins (peints) !
(peints sur la toile)
Ces hêtres verts sont extraordinaires (êtres)
Ils sont résistants comme les Corses (L’écorce)
Ils ont un charme fou (charme)
Ils n’ont pas peur de la châtaigne (châtaigne)
Et bien que certains fuient le bouleau (bouleau)
Ce n’est pas pour ça qu’ils sont des glands (glands)
Il n’y a rien qui les frênes (verbe freiner)
Pas même une chêne (chaîne)
Olivier pressé donne son meilleur (nom masculin)
Racine aurait bien écrit cela sur une feuille
(le célèbre critique et la feuille de l’arbre)
Mais cela lui aurait donné une drôle de tronche
(tronc de l’arbre)
Ça coule de sève (ça coule de soi)
Est-ce que ce petit poème d’arbre vous branche
(branche de l’arbre)
Il ne faut pas avoir la tête feuillue
(remplie de feuilles)
Pour faire sortir les vers inspirés
(insecte nuisible pour les fruits des arbres)
Patrick Etienne
(fruit mûr et un peu piquant parfois !)
Zigzags
Couloirs de terre ocre
Creusement des chemins
Broussailles serrées sur leurs flancs
Rêverie en latence
Murmure des feuilles tristes
Soupirs griffeurs d'écorce
Sur les accacias sans âge
Immobile
Je bois la pluie et la sève
Ecoutant les moineaux
Prenant la mesure des foins coupés
Sur la chevelure éparse d'une ferme.
Et je bifurque avec constance
Derrière la colline
Tout au fond des goulets
Où le vent a jeté
Les chagrins contenus
Les peines étouffées
De tant d'amours déçus
Qu'on voulait oublier...
copyright@ Marie-Hélène
Illustration prise sur google