Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
03/05/2016 - 07:58


 
Les vieux métiers
 
L’amour de la belle chose,
L’amour du travail bien fait,
L’amour de sa profession,
Cet amour vit dans les racines
Même de ce pays Gaulois.
Transmis à travers les générations,
De père en fils comme un héritage.
C’est un art de vivre, une histoire
D’amour entre la matière et l’homme.
Le désir d’enseigner les plus jeunes
Dans cet art ancestral de nos aïeux ;
Leur apprendre la responsabilité
D’une profession, une vie entière
Pour se perfectionner dans une discipline.
Ces vieux métiers sont le patrimoine
De cette nation, sa beauté, son trésor.
Il existe une fierté pour ces maîtres d’art,
Un sentiment d’accomplissement dans
La vie ; l’empreinte d’une nation saine !
Ici, on trouve un des plus grands trésors
Qu’un père pouvait donner à ses enfants,
Son savoir-faire, la discipline de son art !
 
Patrick Etienne

 
J’ai eu la chance, dès l’âge 14 ans, d’apprendre
un de ces vieux métiers d’artisan qui a presque
disparu de notre pays. C’est sûrement une des
plus belles choses que j’ai appris dans ma vie ;
l’amour du travail bien fait, être responsable
et avoir une conscience professionnelle, la
discipline et développer un esprit d’initiative,
la fierté d’accomplir un art avec ses mains.
Tous ces attributs ont forgé en grande partie
ma vie et mon caractère.
03/05/2016 - 07:52
- Les mystères de l’histoire russe: le moine mystérieux!



 
La question qu’on peut se poser est celle-ci :
Est-ce que des êtres humains ont le pouvoir de
voir le futur ? Si oui, d’où leur vient ce pouvoir ?
Dans la Bible, il y a un bon nombre de prophètes
qui ont prédit le futur avec exactitude.
L’histoire séculaire  nous apprend aussi, que ce ne
sont pas seulement des hommes religieux qui avaient
ce don.
Serait-il étonnant que cet Abel ait existé et qu’il
ait eu toutes ces prédictions sur le futur ?
C’est à vous de décider !
                                Patrick Etienne



Les mystères de l’histoire russe: le moine mystérieux
 
Par La Voix de la Russie | La revue historique
« Les vieux temps russes » éditée à Saint-Pétersbourg a
publié en 1875 un article sur le moine prophétiseur Abel
qui savait prédire l’avenir avec une précision étonnante.

De même que le prédicateur français moyenâgeux Michel de
Notredame (Nostradamus), Abel avait écrit plusieurs livres
de ses prophéties.

Aussi, avait-il prévu les dates du décès de Catherine II
et de Paul Premier, la guerre de 1812 avec Napoléon et le
grand incendie de Moscou survenu pendant cette guerre.

Abel s’est plus d’une fois retrouvé en prison pour ses
prophéties jugées « séditieuses ».

Voici ce que la revue a livré sur la vie d’Abel, alias
Vassili Vassiliev né en 1757 dans un village des environs
de Toula.

Il mène jusqu’à l’âge de 28 ans une existence normale :
travaille comme charpentier, se marie et met au monde
trois enfants. Mais en 1785 Vassili abandonne soudain
sa famille et se retire dans un monastère dans la
lointaine île de Valaam au nord de la Russie.

Le paysan Vassili disparaît et on voit apparaître à sa
place le moine Abel. Après un an de vie monastique, Abel
s’éloigne des autres moines dans un ermitage au cœur de
la forêt et passe sont temps dans jeûne rigoureux et la
prière.

C’est là-bas qu’il aurait acquis le don de prophétiseur,
puis entreprend ses errances à travers la Russie.

Quelques années plus tard, il s’établit dans un monastère
des environs d’Iaroslavl où il écrit son premier livre de
prophéties. Il a dit dans entretien avec le supérieur du
monastère que Catherine II mourrait le 6 novembre 1796.

Le supérieur s’est empressé de rapporter au gouverneur de
la région le cas du moine effronté. Abel est arrêté et
envoyé à Saint-Pétersbourg. Il y est mis en prison mais
n’y reste pas longtemps car sa prédiction sur le mort de
Catherine II s’accomplit mot pour mot et c’est l’empereur
Paul qui monte sur le trône. Le monarque dont on connaît
le penchant pour le mysticisme, ordonne de libérer Abel.

Le moine s’établit à Saint-Pétersbourg puis à Moscou où
il prédit l’avenir à tous ceux qui viennent le voir. Il
écrit peu de temps après son deuxième livre de prophéties
où il prédit le mort de l’empereur Paul qui serait
étranglé par ses propres sujets.

Abel affirmait que le souverain vivrait le nombre d’année
correspondant à celui des lettres que contient l’inscription
au-dessus du portail de la résidence impérial du Château
Saint-Michel.

Pour cette effronterie, il est à nouveau mis en prison.
Le 12 mars 1801, se produit un coup de palais et l’empereur
est étranglé par les conspirateurs à l’âge de 47 ans, ce qui
correspondait au nombre des lettres de l’inscription
au-dessus du portail du Château.

La vie donne une fois de plus raison à Abel.

Le moine turbulent est exilé par ordre du nouveau tsar
Alexandre Premier dans le lointain monastère Solovetsky où
l’inlassable prophétiseur écrit un nouveau livre qui prédit
cette fois la future guerre avec la France et le grand
incendie de Moscou.

Informé des nouvelles révélations d’Abel, le tsar se borne
à sourire mais en 1812, la Grande Armée de Napoléon fait
irruption en Russie et investit Moscou qui brûle de mille
feux.

C’est alors que, se souvenant de la prophétie d’Abel,
Alexandre l’autorise à quitter le monastère. Le moine
voyage à nouveau à travers le monde en visitant des
monastères orthodoxes sur le mont Athos, à Istanbul
et à Jérusalem.

Entre-temps, Nicolas I succède à Alexandre Premier sur
le trône de Russie.

En 1826, ce souverain sévère, décide de châtier le
prophétiseur qui est exilé dans un monastère à Souzdal où
il meurt en 1831. Aucun de ses livres ne s’est préservé
jusqu’à nos jours et toutes les prophéties de ce Nostradamus
russe ne sont connues que dans leurs versions apocryphiques.

Et voici le détail le plus intéressant ; c’est que les
historiens ne savent absolument rien sur Abel sans compter
l’article dans « Les vieux temps russes ».

La question se pose alors : avait-il existé du tout? Cette
histoire avait cependant eu une suite et les nouvelles
prophéties du mystérieux moine sont régulièrement rapportées
par les médias.

Il aurait donc prédit la révolution de 1917 et les deux
guerres mondiales. Les mythes se superposent si bien qu’on
ne peut plus distinguer la vérité d’une mystification.

D’ailleurs, il se peut que toute cette histoire soit une
grande mystification en elle-même.

Les nouvelles légendes sur les prophéties d’Abel apparaissent
aussi de nos jours.

Il paraît que dans un de ses livres il avait indiqué la date
exacte de la fin du monde mais le livre en question est
conservé dans un lieu secret, loin du monde.

C’est sans doute tant mieux…
03/05/2016 - 07:02
POÈME DU 03 MAI PAR LE POÈTE JACQUES ROUBAUD

La linotte mélodieuse fait souvent son nid dans une touffe d’ajoncs, l’enchevêtrement de branches et d’épines
offrant une protection contre les prédateurs...


Toujours verts, les ajoncs cachent également le nid et offre une protection contre les prédateurs !

La Linotte

Qu’est-ce que j’ai encore oublié
se dit se dit la linotte
j’ai mis j’ai mis ma culotte
j’ai mis j’ai mis mes souliers
Qu’est-ce que j’ai encore oublié
:d’embrasser la tante Charlotte?
de faire cuire mes échalotes?
de repasser mon tablier?
La linotte s’envole au vent
les moineaux se tordent de rire
«ah, c’est trop drôle!
ah, j’expire!
Ils s’en roulent dans la poussière
car en partant elle a oublié
quoi...?
sa tête de linotte* !
*Et moi j’ai oublié une rime.

Jacques Roubaud...

Jacques Roubaud, né le 5 décembre 1932 à Caluire-et-Cuire (Rhône), est un poète, romancier, essayiste et
professeur de mathématiques français.

Membre de l'Oulipo1, il a développé une œuvre prolifique, qui comprend des ouvrages de prose, de poésie,
des écrits autobiographiques et des essais. Il s'est également intéressé à l'utilisation des mathématiques et de
l'informatique pour l'écriture à contraintes oulipienne.

Jacques Roubaud a reçu plusieurs prix littéraires couronnant l'ensemble de son œuvre : le Grand prix national de la poésie (1990) et le Grand prix de littérature Paul-Morand de l'Académie française (2008).
Son recueil poétique Quelque chose noir a été inscrit au programme d'admission de l'École normale supérieure de Fontenay-Saint-Cloud2 en 2007-2008.

02/05/2016 - 07:35




Un sourire
 
Un sourire ne coûte rien
Et produit beaucoup.
Il enrichit ceux qui le reçoivent,
Sans appauvrir ceux qui le donnent.
Mais son souvenir est parfois éternel.
 
Personne n’est assez riche
Pour s’en passer.
Personne n’est assez pauvre
Pour qu’il soit inutile.
Personne n’est assez méprisable
Pour ne pas le mériter.
 
Il crée le bonheur au foyer,
Soutient en affaires et au travail.
Il est le signe sensible de l’amitié
Il ne peut s’acheter
Ni se prêter, ni se voler,
Car il n’a de valeur
Qu’à partir du moment où il se donne.
 

Et si quelquefois
Vous rencontrez une personne
Qui ne sait plus avoir le sourire,
Soyez généreux, donnez-lui le vôtre.
Car nul n’a autant besoin d’un sourire
Que celui qui ne peut
En donner aux autre
 
29mars 2013
Les poésies de Jean-Claude
02/05/2016 - 07:27
Un pur délice de la langue françcaise

Myope comme une tope,rusé comme un renard,serres comme des sardines,
les termes empruntés au monde animal nese trouvent pas seulement dans les fables de lafontaine,
ils sont partout.la preuve;que vous soyez fier comme un coq,fort comme un
boeuf,têtu comme un âne,malin comme yn singe, ou simplement un chaud
lapin,vous ètes tous,un jour ou l'autre,devenu chèvrepour une caille auxyeux de biche.
Vous arrivez a votre premier rendez-vous fier comme un paon et frais comme un gardon
et la...pas un chat! vous faites le pied de grue,vous demandant si
cette bécasse vous a réellememt posé un lapin,il y a anguille sous roche
et pourtant le bouc émissaire qui vous a obtenu ce rancard,la tête de
linotte avec qui vous êtes copain comme un cochon,vous l'a
certifié;cette poule  a du chien,une vraie panthère!C'est sur,vous serez
un crapaud mort d'amour.Mais tout de même,elle vous traite comme un
chien,Vous êtes prêt a gueuler comme un putois quand finalement la fine
mouche arrive,Bon,vous vous dites que dix minutes de retard,il n'y a de
quoi casser trois pattes a un canard.Sauf que la fameuse souris,malgré
souris,malgré son cou de cygne et sa crinière de lion,est aussi plate qu'une limande.


01/05/2016 - 08:18
" ECRIRE, C'EST OUVRIR UNE FENETRE SUR SON ÂME MEURTRIE,
et ESPERER QU'UN LEGER SOUFFLE DE VENT NE VIENNE L'APAISER "
CATHERINE ALBATTA

 
     CLIC ICI....Extrait de ''Naufrage d'une Auvergnate dans le désert''
01/05/2016 - 07:57
Muguet brin de bonheur

 En ce beau mois de Mai une poésie pour le joli muguet


Bonheur pour vous tous et toutes et bon week-end  bisous  Vicky




30/04/2016 - 07:20

 Les papas

Mon père ne m’a pas dit comment vivre : il a vécu,
et c’est en le regardant que j’ai appris.
(Clarence Budington Kelland)

Quand mon père, mon frère et moi jouions dans le
jardin, Maman nous criait souvent :
? Vous abîmez la pelouse !
? On élève des garçons, pas une pelouse, répondait Papa.
(Harmon Killebrew)

Lorsque j’avais 14 ans, mon père était d’une telle
ignorance que j’avais du mal à supporter sa présence…
Mais à 21 ans, je fus surpris par la quantité de
choses qu’il avait apprises en l’espace de sept ans.
(Mark Twain)

N’importe qui peut être un père. Mais il n’est pas
donné à tout le monde d’être un papa.
(Auteur inconnu)

Une personnalité, ça s’attrape, et les principales
sources de cette contagion sont le père et le foyer
familial.  
(Frank H. Cheley)

Vous avez toute la vie devant vous pour travailler,
mais vos enfants ne sont jeunes qu’une seule fois.
(Proverbe polonais)

Les enfants, tout comme un jardin, sont le reflet
de l’opiniâtreté d’un homme qui s’est attaqué aux
mauvaises herbes durant le temps de la croissance.
(Auteur inconnu)

Père de tous les pères, fais de moi un vrai père,
et l’exemple dont un fils a besoin.
(Douglas Malloch)

Tout de suite après Dieu, vient un papa.
(Wolfgang Amadeus Mozart)

Les pères nobles ont des enfants nobles.
(Euripide)

Un bon père vaut cent professeurs.
(Jean-Jacques Rousseau)

J’ai vu un petit homme aux mains calleuses
travailler quinze à seize heures par jour.
Un homme venu d’Italie jusqu’ici,
aux Etats-Unis, tout seul, sans instruction,
et qui ne parlait pas la langue...
Or c’est lui qui, par la simple éloquence de
son exemple, m’a enseigné tout ce que j’avais
besoin de savoir sur la foi et le courage dans
le labeur.  
(Mario Cuomo, homme politique américain)

Tant que vous-même, vous n’aurez pas de fils,
vous ne connaîtrez jamais la joie et l’amour
profond qui résonnent dans le cœur d’un père
lorsqu’il regarde son enfant. Vous ne connaîtrez
jamais le sens de l’honneur qui pousse un homme
à se dépasser, afin de transmettre à son fils
quelque chose de bon et de prometteur.
(Kent Nerburn)




29/04/2016 - 07:52


 
Une journée comme bien d’autres…
 
Il est tôt ce matin dans la ville qui se réveille
à peine de son engourdissement nocturne.
La rosée fraîche toilette les arbres, pendant
que les oiseaux animent la ville encore endormie,
réveillant le premier contingent de travailleurs.
La ville, cet immense monstre de béton froid,
commence à agiter ses monstrueuses tentacules.
 
Parmi cette agitation naissante, une ombre penaude
marche l’air hagard, les yeux fixés, les mains dans
les poches, vides de désespoir. Cet être silencieux et
misérable, peut-être a-t-il trop marché, trop donné ?
Le monde est trop occupé pour lui prêter attention,
après tout, personne ne le remarque, personne ne
l’attend ; il manquera à personne, on fait comme si
il n’a jamais existé.
 
Le voilà arrivé sur les bords du fleuve qui traverse
la ville. Il semble comme attiré vers … Rien ne semble
le détourner, comme si le monde autour de lui venait
de disparaître, devenir invisible ; un par un, ses pas
le mène à la fin de son macabre destin.
 
Cette eau glaciale, qui reflète les derniers instants
de sa vie, reste impassible, indifférente au tournant,
je devrais plutôt dire au tourment qu’il traverse.
Elle ne peut le raisonner, lui dire de réfléchir ; la
nature elle-même semble figée par ce drame qui
va se dérouler. Puis, plus rien, le néant complet,
l’homme a disparu, emportant sa misère au fond
de l’eau…
 
Au fond de ce fleuve gît maintenant la terrible réalité
de notre société moderne, l’INDIFFERENCE !
 
Patrick Etienne

 
Je suis désolé d’écrire un poème aussi morose et
triste, mais ma pensée va vers ces êtres humains que
notre  société moderne abandonne à leur sort.
Je voulais illustrer à travers ce poème, le blogue que je
viens de déposer récemment sur Ma Planète et Planète
Quebec « Réalité : 7 000 SDF sont morts en
France en presque 2 ans !
Une tragédie pour notre pays ! Une tragédie qu’on
efface facilement avec le revers de la manche
(la manche de ceux qui nous gouvernent)
Si je dois donner un mot final à nos dirigeants,
Il serait celui-ci : « Si quelqu’un n’a pas soin des
siens, il est pire qu’un incrédule » (La Bible)
28/04/2016 - 10:47



 
LA FEMME CHINOISE

Dragons brodés
Sur paravent chinois
Table de noir laquée
Porcelaines fines.
Chinoise
 
A tous petits pas
Elle avançait
Fleur fragile
Robe de soie.
Chinoise
 
De sa démarche incertaine
Ses tous petits pieds
Gainés de noir.
Chinoise
 
Femmes de Chine
Fleurs fragiles
Qu'on mutilait
Pour qui, pourquoi.
Chinoise
 
Maîtresses ou concubines
Esclaves des hommes
Poupées de plaisir
D'un jour, d'un soir.
Chinoise
 
Fleur fragile
Robe de soie
A tous petits pas
Femme de Chine.
Chinoise
 
Laure Bachelier