Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
03/08/2015 - 08:42
29/07/2015 - 10:33
29/07/2015 - 08:04


À Tous Les Amoureux



29/07/2015 - 07:42
Le joueur d'échecs.


http://www.ac-nice.fr/docazur/IMG/pdf/le_joueur_d_echecs.pdf

BONNE LECTURE !
28/07/2015 - 08:33

Chaque heure que l'on vient de vivre,
Heure de joie ou de tourment,
S'enlace à celle qui va suivre
Et l'entraîne insensiblement.

Dans une ronde éternelle
Les heures tournent nuit et jour
Et l'homme en vain les rappelle,
Mais c'est un adieu sans retour...
Frais visages, regards en fleurs,
Doux sourires voilés de pleurs,
Dans une ronde éternelle
Les heures tour à tour,
Tournent toujours!

Parfois, une heure que l'on aime
Semble vers vous tendre la main...
Ce n'est hélas ! jamais la même
Qui reviendra le lendemain.


Henri Falk
28/07/2015 - 08:29

Dans la série les petits métiers de la rue.

Parfois au coin d'une rue à Paris l'on rencontrait un joueur d'orgue de
barbarie tournant sa manivelle et chantant une rengaine du temps passé. 
Je me souviens encore de ces musiciens ambulants qui fredonnaient des
petits formats pour nous les vendre sur les marchés.  Un jour ce fut
terminé, à croire qu'ils n'avaient jamais existé, une autre mécanique
était entrée dans la danse. 





Orgue de barbarie,

Voyage sans retour,

Antienne mécanique

Au parfum d’autrefois.

Tourne, virevolte


Au son de la musique,


Musique mécanique,

Musique d’autrefois.

Sous le Pont des Soupirs,

Mon amant s’est noyé.

Chante la mélodie.

Il n’y a plus d’amours,

Ni de pont des soupirs.

Les notes se sont éteintes

A l’orgue de barbarie.

Clavier électronique

Et puce magicienne.

Musique sidérale,

Musique d’aujourd’hui.

 
Marcelle Betbeder

 


 
28/07/2015 - 08:17
Le passé est le passé!

Ici, nous trouvons une contradiction,
bien qu’elle n’en soit pas une.
De laisser partir le passé, tout en ne
l’oubliant pas.
Nous ne devons pas vivre dans le passé,
mais nous en rappeler pour bâtir le futur !
***********************************
Le passé est le passé
 
Le passé est le passé
Il ne reviendra plus
Bien qu’il ait bien plu
Aujourd’hui il est dépassé
 
Je suis désolé ami
Tu y étais attaché
Tu es très fâché de
Laisser partir un tel ami
 
Que de bons moments
Tu as passé avec lui
Mais hélas aujourd’hui
Ce n’est plus le moment
 
Tu dois lui dire adieu
Le laisser enfin partir
Triste de son souvenir
Avec les larmes aux yeux
 
Ne l’oublie pas enfin
Garde ces bons moments
Qui t’on rendu content
Car ce n’est pas la fin
 
Aujourd’hui apporte demain
De belles choses à découvrir
Avec de nouveaux plaisirs
Dans ce nouveau lendemain
 
Passé, tu m’as plu
Je dois t’abandonner
Ceci est un fait
A mon grand regret
 
Ne sois pas triste ami
Buvons pour l’avenir
Buvons pour en finir
Merci d’être mon ami

 
Patrick Etienne
27/07/2015 - 08:24
Vous arrive-t-il parfois de vous sentir découragé devant l’incompréhension de ceux qui vous entourent ?
Vous essayez de votre mieux de faire les bonnes choses, mais peu importe ce
que vous essayez de faire, il semble que votre mieux ne plaise jamais assez !
Voici une simple histoire avec une grande leçon à l’intérieur :
*************************************************************************


   Un homme, son fils et l’âne !
Dans les montagnes du Mexique, vivait un homme appelé Pablo.
Pablo était pauvre et il devait travailler dur dans sa petite ferme pour gagner sa vie.
Pendant de longs mois, il avait économisé tout ce qu’il pouvait, et
maintenant, il avait assez d’argent pour acheter un âne qui l’aiderait à
tirer la charrue et transporter de lourdes charges.
Par une chaude journée de printemps, il partit sur la route poussiéreuse
avec son fils Juan, pour acheter un âne au village. Leur choix s’arrêta
finalement sur un âne gris qui semblait robuste, docile et en parfaite santé.
Pablo et Juan avaient maintenant une longue route à faire pour rentrer chez eux avant
la nuit, et ils décidèrent de prendre le chemin du retour pendant que le
soleil était encore haut.
« Papa, est-ce que je peux monter l’âne ? » demanda Juan. « Bien sûr » répondit
père en aidant le jeune garçon à s’asseoir sur l’âne, « en fait un bon
âne devrait pouvoir nous porter tous les deux ! » Et en disant cela, il
s’assit sur l’âne avec son fils.
Tout allait bien, quand soudain, après quelques centaines de mètres, des
villageois les prirent à partie en disant avec colère : « Quelle honte !
Comme c’est cruel de la part de cet homme de s’asseoir avec son fils
sur ce pauvre âne ! De telles choses ne devraient pas exister ! »
Le papa de Juan fut blessé et embarrassé, mais il voulait savoir si l’âne
était capable de faire le travail pénible de la ferme. Alors il dit à
Juan : « Veux-tu descendre de l’âne et le conduire, parce que je veux
voir si cet âne sera assez fort pour porter de lourdes charges ».
Mais bientôt ils passèrent devant les femmes qui lavaient leur linge. Tout à
coup, une femme arrêta son travail pour les regarder et dit d’une voix
chargée de reproches : « Oh que vous êtes dur de laisser marcher votre
petit garçon sous le soleil ! » Toutes les femmes s’arrêtèrent pour les
regarder. Pablo descendit de l’âne et y fit monter Juan. Juan avait
perdu sa joie ; apparemment, ils ne pouvaient rien faire de bien pour
satisfaire les gens ! 
Peu de temps après, ils croisèrent un groupe d’écolier conduit par une femme
à l’air sévère. Soudain, elle s’arrêta et dit de façon à ce que tout le
monde puisse l’entendre : « Regardez comme ce gamin est cruel de
laisser marcher son pauvre vieux père ! »
Cette fois-ci, ce fut au tour de Juan d’être blessé, il descendit rapidement
de l’âne et marcha sagement à côté. Juan et son père n’osaient plus
lever les yeux. Ils voulaient juste rentrer chez eux le plus vite possible !
Un peu plus loin, des hommes se mirent à rire aux éclats en les voyants passés. Ils
portaient de lourds quartiers de viande suspendus à une barre de bois
longue et solide qu’ils tenaient entre eux sur l’épaule.
« Regarde comme ils sont ridicules, dit le premier, ils ont un âne, mais ils
marchent tous les deux à pied ! » Le second cria à Pablo pour se
moquer : « Tant qu’à faire, pour éviter de fatiguer votre âne, vous
devriez le porter ! » Et ils éclatèrent de rire.
Juan n’avait jamais vu son père en colère, mais cette fois-ci, c’était trop.
Le papa de Juan se dirigea vers les hommes qui cessèrent de rire. L’un
d’entre eux tenait encore dans les mains la perche avec laquelle ils
venaient de porter la viande, et Pablo la lui arracha des mains.
« Quelle bonne idée ! » dit-il, « on dirait qu’il y a toujours des gens
pour critiquer et se plaindre, peu importe ce qu’on fait pour leur
plaire ! Alors je vais devoir apprendre à porter mon âne si je veux
vivre ma vie en suivant l’opinion des autres ! »
Là-dessus, il attacha l’âne à la perche, et à l’étonnement général, avec l’aide de
Juan, il porta l’âne jusqu’à la sortie du village. Puis il déposa l’âne
et le détacha. Alors ils se mirent à rire des gens du village qui les
regardaient interloquer.
Pablo donna une tape sur le dos de Juan, gratta les oreilles de l’âne, et
ensemble, ils reprirent joyeusement le chemin de la maison.
27/07/2015 - 07:30

Les internautes !                                              
 
Nous avons une nouvelle
Race de gens sur Terre,
Qui se nomme internaute.
Surtout ne pas confondre
Avec astronautes,
Les seules étoiles
Qu’ils atteignent
Ce sont les étoiles
Sur leur clavier d’ordinateur.
 
Ils sont les utilisateurs
De ce monstre virtuel,
Qu’on appelle ordinateur.
Une armée de doigts,
Grouillant sur la toile,
Gesticulant, tapotant
Frénétiquement le clavier.
 
Tout est possible
Pour ces conquérants
Du navigateur web.
Quelques clics ici,
Quelques clics là,
Toute la connaissance
A portée de leurs mains.
 
Réseaux sociaux,
Chat room, forum,
Sites de rencontres,
Le monde s’est uni,
Devenu toile géante,
De la communication
Et de l’information.

 
Patrick Etienne
 
25/07/2015 - 19:37
***Le renard qui demande l’hospitalité ***  

Il était une fois un vieux renard qui avait faim. Il aurait eu envie de
manger un bon rôti. Il mit donc un sac vide sous son aisselle et partit
voir le monde.
Il chemina lentement jusqu’à ce qu’il arrive à la maison d’un fermier. Il
frappa à la porte et quand on demanda qui était dehors, il répondit:
«Je suis un pauvre voyageur. Je cherche un gîte pour la nuit.»  
 Le fermier et sa femme étaient généreux. Ils eurent la pitié du renard, et
ils le laissèrent entrer. Ils lui offrirent même un dîner. Le renard
les en remercia poliment, ensuite il s’allongea sur un banc et posa son
sac vide par terre.
 Avant d’aller se coucher, il dit au fermier:  
 «J’espère qu’il n’y a pas de voleur qui rôde la nuit autour de la maison parce
que dans ce sac il y a un beau coq, et je n’aimerais pas le perdre.
 
-Ne te fais pas de souci, compère renard, rien n’a jamais disparu de ma
maison. Dors tranquillement!» le rassura le fermier. Il souriait même de
voir à quel point le renard avait peur pour son coq.
 
 Bien sûr qu’il n’y avait rien dans le sac! Quand ils se réveillèrent, le renard
commença à gémir:
 
«Aïe! Aïe! Je n’ai plus de coq. On m’a volé mon coq!»  
Les gens de la maison tentèrent de le calmer. Ils cherchèrent partout le
coq mais ils ne le retrouvèrent nulle part. Le fermier avait de la
compassion pour le renard qui se plaignait terriblement. Pour le faire
taire, le fermier lui offrit un beau coq, et il lui demanda de partir en
paix.
 
Le renard marcha toute la journée, et le soir il frappa à la porte d’une
ferme où les fermiers lui firent bon accueil. Alors que tout le monde
s’apprêtait à aller se coucher, le renard regarda autour de lui comme
s’il recherchait des voleurs cachés dans la pièce. Il dit au maître de 
maison:
 
«Sachez Patron qu’il y a une belle oie dans mon sac. J’espère qu’il n’y a pas de voleur par là.  
-Rien n’a jamais disparu d’ici. Va te coucher, dors tranquillement, ne te fais pas de souci!» lui répondit le maître.  
 Le renard attendit que tout le monde s’endorme pour sortir le coq de son sac. Il le mangea sans y avoir laissé une plume.  
Le matin le renard commença à gémir:  
«Aïe! Aïe! Je n’ai plus ma belle oie. On m’a volé ma magnifique oie!»  
Tout le monde la chercha partout, en vain. Quand le fermier ne put plus
écouter les jérémiades du renard, il lui offrit une grosse oie.
 
Le renard marcha toute la journée. Il était fou de joie. Il regarda dix fois son sac pour s’assurer que l’oie y était toujours.  
Le soir, il arriva à une belle ferme. Il frappa à la porte, et il entra.
La famille était autour de la table. Avant d’aller se coucher, le renard
dit au fermier:
 
«Je dépose mon sac sous mon banc mais je n’ose pas dormir tranquillement. Vous savez, il y a mon cochon de lait dedans.  
-Ne t’inquiète pas! Dors bien! Chez moi, dans ma maison, tu ne risques rien!» lui répondit le fermier.  
Celui-ci se trompait : à peine fut-il endormi que le renard se leva et mangea le
cochon de lait. Il n’en laissa pas un seul morceau. Dès l’aube, il
commença à pleurer sur son cochon de lait.
 
«Aïe! Aïe! On m’a volé mon beau petit cochon de lait!»  
Tous les gens de la ferme cherchèrent partout la bête. Ils tentèrent de
réconforter le renard, sans succès. Le paysan finit par lui donner un
beau cochon de lait. Le renard s’en réjouit et quitta la ferme.
 
Dès qu’il arriva sur la route, il ouvrit le sac et constata que c’était la
bête la plus belle qu’il ait jamais vue de sa vie. Il pensa déjà à la
délicieuse viande qu’il mangerait le soir.
 
 Il marcha lentement sur la grande route, toute la journée. Le soir, il
frappa à la porte d’un paysan. On l’invita à entrer, et il raconta la
même histoire qu’aux autres.
 
«Patron ! Faites attention aux voleurs qui opèrent la nuit pour qu’ils ne
puissent pas me chiper le beau cochon qui est dans mon sac!»
 
 Le paysan jeta un coup d’œil sur le sac et pensa qu’un gros cochon n’y
rentrerait pas, de plus il entendit bien que ce n’était qu’un cochon de
lait qui grognait dedans. Il alla se coucher sans dire un mot. Par
contre, le renard ne ferma pas l’oeil. Il engloutit le cochon de lait
tout cru.
A l’aube, il se mit à se lamenter.
  «Aïe! Aïe! On m’a volé mon beau cochon!»  
Le paysan se rendit compte tout de suite de la ruse du renard, et il fit
semblant de regretter ce qui s’était passé. Il dit au renard:
 
«Ne pleure pas! ça n’est pas la peine que tout le village soit au courant
de ton chagrin. Je vais te donner plutôt deux cochons. Passe-moi ton
sac!»
 
Le paysan sortit avec le sac du renard. Il avait deux gros chiens de
chasse affamés. Il les mit dans le sac qu’il ferma bien fort. Quand il
rendit le sac au renard, il lui demanda de se dépêcher de quitter le
village.
 
Il ne fallait pas lui dire deux fois! Il emporta rapidement son sac, et il
se léchait déjà les babines en pensant à la viande bien grasse qu’il
mangerait à la sortie du village.
 
Après être arrivé sur la route, il ouvrit le sac pour regarder les cochons.
Mais qui sauta du sac? Les deux chiens de chasse affamés et furieux! Le
renard laissa tout tomber et courut comme un zèbre. Il ne voulait plus
de viande grasse pourvu que sa peau soit sauvée.
 
Mais il n’était pas assez rapide, les deux chiens de chasse le rattrapèrent, et ils lui mordirent bien fort la peau.  
Si les chiens n’avaient pas rattrapé le renard, mon histoire aurait duré plus longtemps.  

Source/ contes-et-legendes-hongrois.