Un jour je m'en irai Loin de cette prison Que les autres voient dorée, Une maison, un foyer...
Un jour je m'en irai, Je briserai toutes ces chaînes Que je me suis créé De tous ces rêves brisés...
Un jour je m'en irai, J'aurai la force et le courage Pour affronter tous ces sentiers, J'oserai enfin ce grand voyage...
Un jour je m'en irai, Plus de barrières pour m'en empêcher Et enfin j'oublierai, j'oublierai Toutes ces années où je me suis oubliée... Auteure Inconnue
si Tu aimes la langue française..... bonne chance !! Amateurs de Français.. ça va plaire à certains
Comment pourrait-on écrire cette phrase : en avez-vous la réponse ?...
Dans une main, j'ai un VER de terre et dans l'autre un VERRE d'eau. J'ouvre les deux mains et les deux VER.... (?) tombent.
Comment faudrait-il écrire: "VER....................", à votre avis ?
Étape suivante :
Curieux notre français, n'est-il pas ? On appelle ceci des "Homographes non homophones"
Ces mots s'écrivent de la même façon mais se prononcent autrement suivant le sens.... Pauvres étrangers qui apprennent le français !
En français : deux mots composés des mêmes lettres ne se prononcent pas toujours de la même façon.
Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes (homographes non homophones) :
- Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis.
- Nousportionsnosportions, lorsque mes fils ont cassé les fils.
- Je suis contentqu’ils vouscontent cette histoire.
- Mon premier fils est de l’Est, il estfieret l’on peut s’y fier.
- Ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses.
- Leurs femmes separent de fleurs pour leurparent.
- Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent.
- Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluentde l’affluent.
- Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédientune lettre pour les inviter, c’est un bon expédient.
- Il serait bien que nous éditionscette histoire pour en réaliser de belles éditions. Voyons aussi aussi quelques exemples d’homographes demême prononciation (homographes homophones)
- Cette damequi damele sol.
- Je vais d'abord te direqu'elle est d'abord agréable.
- A Calais, où je calais mavoiture, lemousse grattait la mousse de la coque.
- Lebruit dérangea une grue, elle alla se percher sur lagrue.
- On ne badinepas avec une badine en mangeant deséclairsau chocolat à la lueur des éclairs.
- En découvrantle palaisroyal, il en eut le palais asséché.
- Je ne pense pasqu'il faille relever lafaille de mon raisonnement. Voici l'exemple le plus extraordinaire de la langue française : mots de sens différent mais de prononciation identique :
- le verallait vers le verre vertet non versla chaussure devairgris argenté.
Ma plume Que tu es belle ma plume Quand tu traces des vers Magiques et sublimes! Tu recherches une main aimante Qui saura apprivoiser le poète Une main docile et gentille Qui saura exprimer La passion de son cœur Des doigts pleins de douceur Pour apprivoiser ses sentiments Des yeux amoureux Pour qu’il voit la beauté Que tu es belle ma plume Quand tu diriges son cœur ! Patrick Etienne
En 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au bon sens, à la grammaire et à la prosodie. C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a fait les frais de cette originalité poétique. Nous disonspoétique, mais non rimée, par cette simple raison que la succession des lettres de l'alphabet exclut la rime et condamne le versificateur aux vers blancs. Voici la plaisante élucubration de Camille Debans : Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A Dans de vagues pensées trop souvent absor B Il suppliait son Dieu de les faire ces C Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E Eve était séduisante et belle au premier che F Depuis la création sa race a peu chan G De plaire et de séduire elle s'est fait la t H A force de s'aimer le monde s'arrond I L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J Ne donnait que bonheur et jamais de tra K La femme était constante et le mari fid L Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P Courbé sous le destin, par le besoin vain Q Et pour qui le travail, devenu néces R S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V Des amis que je tiens en réserve au beau f X Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z Note : Autrefois la lettre W n’entrait pas dans notre alphabet. Il faut attendre la 7e édition du Dictionnaire de l’Académie française (1878) pour y voir une section consacrée à part entière au W, la lettre étant ainsi définie : « Lettre consonne qui appartient à l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet. »
Le Pont de Céret, dit "Pont du diable" "Anciennement, dit la légende, Céret ne communiquait avec la rive gauche du Tech qu'au moyen d'une simple passerelle de planches posées sur de gros cailloux. Au moindre orage, les eaux emportaient ce pont rudimentaire." Il fallut un nouveau pont. Construit entre 1321 et 1341, d'une portée d'arc de 45,45 mètres, 4 mètres de largeur, la distance de sa clef de voûte au niveau des eaux ordinaires est de 22,30 mètres. Il fut à la base de la légende du diable à qui il doit son nom. Ce n'est pas vraiment un lieu sacré, mais le diable n'est pas là pour rien...
La légende du pont du Diable Nous sommes au XIVème siècle. A cette époque les deux rives du Tech étaient joints par un pont de bois régulièrement emporté par les crues de ce fleuve côtier si imprévisible. Il vint un jour aux cérétans une idée fort naturelle : faire un pont solide en maçonnerie; mais les rives du Tech étaient fort escarpées, à quelle endroit le construirait-on ? On manda les ingénieurs du pays qui, après une sérieuse inspection des lieux, déclarèrent le projet irréalisable. L'un d'eux pourtant, après bien des hésitations, alléché par la grosse somme offerte, se chargea de l'entreprise et prit l'engagement de l'amener à bonne fin dans un an. Notre ingénieur dressa les plans, tandis que les habitants se mirent en mesure de réunir l'argent promis. Les travaux commencèrent et furent poussés rondement. Bientôt les deux culées se dressèrent au Grau d'Exala. Les charpentiers établissaient l'échafaudage de la voûte. Malheur ! Un gros orage survint qui fit déborder le fleuve de ses rives; les eaux emportèrent culées et échafaudages ! Les cérétans, très contrariés, crièrent après l'ingénieur qui, cependant, n'eu pas de peine à leur faire comprendre qu'il n'y avait pas de sa faute. Pour se remettre à l'ouvrage il demanda 5000 ducats de plus. Il les eut. Six mois après le pont enjambait le Tech avec son grand arc de pierre, en une semaine tout allait être fini. Les cérétans jubilaient et félicitaient l'ingénieur. Tout à coup on entendit un terrible et long craquement : les claies de l'échafaudage se rompirent, la voûte s'écroula, plus de pont ! La colère des cérétans fut à son comble. Ils accusèrent l'ingénieur d'être l'auteur de tout le mal et lui signifièrent, par la bouche de leurs consuls, qu'il aurait à relever le pont dans un délai de six mois, et cela sans nouvel appel à leurs bourses, ou ils le pendraient haut et court. Le pauvre ingénieur se remit au travail; ce qu'il sua et trima Dieu seul le sait. Cependant le jour fixé, jour fatal, approchait. La veille tout allait bien, mais de larges nuages se traînaient sur les cimes du Boularic, puis descendirent dans la vallée. Un vent froid, rapide, violent, se précipita et tourna dans la plaine; le tonnerre gronda, les éclairs déchirèrent les nuages : c'est un orage, une tempête, une trombe d'eau ! Le fleuve descendit à grand bruit, se gonfla, gorgea les berges, emporta tout ce qui lui faisait obstacle. Le pont de Cérêt n'était déjà plus ! L'ingénieur désespéré pris la fuite par les sentiers de montagne. Tout à coup une espèce d'homme, grand, maigre, sec, le saisit par le bras. - "Où vas-tu ?" - "Que t'importe; laisse-moi passer" - "Je sais qui tu es et je veux te sauver" - "Et toi, qui es-tu ?" - "Que t'importe; laisses moi faire. Ce soir à minuit, le pont sera relevé; seulement je met une condition : tu me livreras le premier vivant qui le traversera."
L'ingénieur tressailli de frayeur; reconstruire le pont en quelques heures ! Le Diable seul était capable d'un pareil effort.
- "Et bien que dis-tu de cela ?" - "J'accepte", murmura l'ingénieur.
La Réflexion Fascinante Du Jour Avec presque 7 mètres de circonférence, le gros chêne du Baou de La Gaude, Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) s'impose comme une figure emblématique de cette randonnée pédestre. Depuis des siècles, les bergers ont pris l'habitude de faire reposer leurs moutons et chèvres à l'ombre de cet arbre. Les déjections de ces animaux continuent de bien le nourrir et malgré les siècles, il affiche une santé de fer Voici le monument végétal! "Vous aimez la nature, vous découvrez en elle des spectacles toujours nouveaux que vous ne vous lassez pas d’admirer. Mais ce que vous ne savez peut-être pas, c’est que par votre pensée, par votre amour vous pouvez aussi entrer en relation avec elle afin qu’elle s’ouvre à vous. Vous vous approchez d’une rivière, d’un lac, d’une forêt, d’une montagne, arrêtez-vous un moment et adressez-leur un signe de la main. À leur manière ils répondront à votre salut et vous sentirez que quelque chose en vous s’harmonise, s’éclaire et s’allège, tout simplement parce que vous avez décidé de saluer la nature vivante et les créatures qui l’habitent. Et maintenant ramassez une pierre sur le chemin et caressez-la avec amour : l’entité qui l’habite acceptera votre amour, elle vibrera à l’unisson avec vous, et elle vous aimera elle aussi. Il ne suffit pas de dire que la nature est vivante, il faut aussi apprendre ce que vous devez faire pour que cette vie devienne une réalité en vous. Le jour où vous saurez entretenir une relation consciente avec la création, vous ne vous sentirez plus ni seul ni pauvre, car c’est la vie divine qui viendra vous remplir de ses bénédictions."
Pendant un certain temps, quelqu'un m'a donné, chaque dimanche, une rose que je portais à la boutonnière de mon complet. Comme je recevais toujours une fleur le dimanche, je ne m'y arrêtais pas vraiment. C'est un geste que j'appréciais, mais qui faisait partie de la routine. Or, un dimanche, ce que je considérais comme ordinaire devint très spécial. En quittant la messe, un jeune garçon s'approcha et s'adressa directement à moi: «Monsieur, qu'allez-vous faire avec votre fleur?» Au début, je ne saisissais pas ce qu'il voulait dire, puis je compris. Je dis: «Tu veux dire ceci?» en indiquant la rose fixé à mon manteau. Il répondit: «Oui, monsieur, j'aimerais l'avoir si vous avez l'intention de la jeter.» À ce moment, je souris et lui dis qu'il pouvait l'avoir; je lui demandai simplement ce qu'il comptait en faire. Le petit bonhomme, âgé d'à peine 10 ans, me regarda et dit: «Monsieur, je vais l'offrir à ma grand-mère. Ma mère et mon père ont divorcé l'an dernier et je vivais avec ma mère. Lorsqu'elle s'est remariée, elle a voulu que j'aille vivre avec mon père. C'est ce que j'ai fait pendant un moment, mais il a fini par dire que je ne pouvais pas rester et il m'a envoyé chez ma grand-mère. Elle est très bonne pour moi. Elle cuisine pour moi et prend soin de moi. Elle est tellement bonne pour moi que je veux lui donner cette belle fleur simplement parce qu'elle m'aime. Quand le petit garçon termina son histoire, je pouvais à peine parler. Mes yeux se remplirent de larmes et je savais que j'avais été touché au plus profond de mon âme. Je détachai la fleur et, la tenant dans ma main, je regardai le garçon et lui dit: «Fiston, c'est la chose la plus gentille qu'il m'ait été donné d'entendre, mais tu ne peux pas avoir cette fleur parce que ce n'est pas suffisant. Si tu vas devant la chaire, tu trouveras un gros bouquet de fleurs. Diverses familles les achètent pour l'église chaque semaine. Prends ces fleurs et offre-les à ta grand-mère parce qu'elle mérite ce qu'il y a de mieux.» Comme si je n'étais pas suffisamment ému, il ajouta une dernière remarque que j'apprécierai toujours: «Quelle merveilleuse journée! J'ai demandé une fleur et j'ai obtenu un magnifique bouquet.» Le pasteur John R. Ramsey
Évasion
Un jour je m'en irai...
Un jour je m'en irai
Loin de cette prison
Que les autres voient dorée,
Une maison, un foyer...
Un jour je m'en irai,
Je briserai toutes ces chaînes
Que je me suis créé
De tous ces rêves brisés...
Un jour je m'en irai,
J'aurai la force et le courage
Pour affronter tous ces sentiers,
J'oserai enfin ce grand voyage...
Un jour je m'en irai,
Plus de barrières pour m'en empêcher
Et enfin j'oublierai, j'oublierai
Toutes ces années où je me suis oubliée...
Auteure Inconnue
Amateurs de Français.. ça va plaire à certains
Comment pourrait-on écrire cette phrase : en avez-vous la réponse ?...
Dans une main, j'ai un VER de terre et dans l'autre un VERRE d'eau. J'ouvre les deux mains et les deux VER.... (?) tombent.
Comment faudrait-il écrire: "VER....................", à votre avis ?
Étape suivante :
Curieux notre français, n'est-il pas ? On appelle ceci des "Homographes non homophones"
Ces mots s'écrivent de la même façon mais se prononcent autrement suivant
le sens.... Pauvres étrangers qui apprennent le français !
En français : deux mots composés des mêmes lettres ne se prononcent pas toujours de la même façon.
Voici quelques exemples d’homographes de prononciations différentes (homographes non homophones) :
- Sortant de l’abbaye où les poules du couvent couvent, je vis ces vis.
- Nousportions nosportions, lorsque mes fils ont cassé les fils.
- Je suis content qu’ils vouscontent cette histoire.
- Mon premier fils est de l’Est, il estfier et l’on peut s’y fier.
- Ils n’ont pas un caractère violent et ne violent pas leurs promesses.
- Leurs femmes separent de fleurs pour leurparent.
- Elles ne se négligent pas, je suis plus négligent.
- Elles excellent à composer un excellent repas avec des poissons qui affluent de l’affluent.
- Il convient qu’elles convient leurs amis, elles expédient une lettre pour les inviter, c’est un bon expédient.
- Il serait bien que nous éditions cette histoire pour en réaliser de belles éditions.
Voyons aussi aussi quelques exemples d’homographes de même prononciation (homographes homophones)
- Cette dame qui dame le sol.
- Je vais d'abord te dire qu'elle est d'abord agréable.
- A Calais, où je calais ma voiture, le mousse grattait la mousse de la coque.
- Le bruit dérangea une grue, elle alla se percher sur la grue.
- On ne badine pas avec une badine en mangeant des éclairs au chocolat à la lueur des éclairs.
- En découvrant le palais royal, il en eut le palais asséché.
- Je ne pense pas qu'il faille relever lafaille de mon raisonnement.
Voici l'exemple le plus extraordinaire de la langue française : mots de sens différent mais de prononciation identique :
- le ver allait vers le verre vert et non vers la chaussure de vair gris argenté.
Que tu es belle ma plume
Quand tu traces des vers
Magiques et sublimes!
Tu recherches une main aimante
Qui saura apprivoiser le poète
Une main docile et gentille
Qui saura exprimer
La passion de son cœur
Des doigts pleins de douceur
Pour apprivoiser ses sentiments
Des yeux amoureux
Pour qu’il voit la beauté
Que tu es belle ma plume
Quand tu diriges son cœur !
Patrick Etienne
En 1876, le journaliste et romancier populaire Camille Debans, publiait au
sein d’un recueil un curieux acrostiche, où chaque lettre de l'alphabet
forme la finale du vers. Grâce à la souplesse de son talent, il avait
pu accomplir ce tour de force sans donner le moindre croc-en-jambe au
bon sens, à la grammaire et à la prosodie.
C'est l'histoire de nos premiers parents, suivie de réflexions morales, qui a
fait les frais de cette originalité poétique. Nous disonspoétique, mais non rimée,
par cette simple raison que la succession des lettres de l'alphabet exclut la rime et
condamne le versificateur aux vers blancs.
Voici la plaisante élucubration de Camille Debans :
Quand Adam fut créé, tout seul il s'ennuy A
Dans de vagues pensées trop souvent absor B
Il suppliait son Dieu de les faire ces C
Dieu crut à ses désirs devoir enfin cé D
L'homme en fut pour sa côte ; Eve alors fut créé E
Eve était séduisante et belle au premier che F
Depuis la création sa race a peu chan G
De plaire et de séduire elle s'est fait la t H
A force de s'aimer le monde s'arrond I
L'amour, ce doux plaisir, cette douce ma J
Ne donnait que bonheur et jamais de tra K
La femme était constante et le mari fid L
Que faire ? Ils étaient seuls; il faut bien que l'on s'M
Pas de rivaux d'amour, pas d'ennui, pas de N
Oh ! c'était le bon temps du plaisir, du rep O
Tandis que, de nos jours, on voit l'homme occu P
Courbé sous le destin, par le besoin vain Q
Et pour qui le travail, devenu néces R
S'assied à son chevet, le poursuivant sans c S
Eh ! bien, soit ; travaillons, et vive la gai T
Que jamais le chagrin ne nous trouve abatt U
J'ai vu soixante hivers ; je crois avoir trou V
Des amis que je tiens en réserve au beau f X
Je crois à ce bonheur ; comme moi, croyez- Y
Et qu'un Dieu protecteur nous soutienne et nous Z
Note : Autrefois la lettre W n’entrait pas dans notre alphabet. Il faut attendre la 7e édition du Dictionnaire de l’Académie française (1878) pour y voir une section consacrée à part entière au W, la lettre étant ainsi définie : « Lettre consonne qui appartient à
l’alphabet de plusieurs peuples du Nord et qu’on emploie en français
pour écrire un certain nombre de mots empruntés aux langues de ces
peuples, mais sans en faire une lettre de plus dans notre alphabet. »
"Anciennement, dit la légende, Céret ne communiquait avec la rive gauche du Tech qu'au
moyen d'une simple passerelle de planches posées sur de gros cailloux.
Au moindre orage, les eaux emportaient ce pont rudimentaire." Il fallut
un nouveau pont.
Construit entre 1321 et 1341, d'une portée d'arc de 45,45 mètres, 4 mètres de
largeur, la distance de sa clef de voûte au niveau des eaux ordinaires
est de 22,30 mètres. Il fut à la base de la légende du diable à qui il
doit son nom. Ce n'est pas vraiment un lieu sacré, mais le diable n'est
pas là pour rien...
La légende du pont du Diable
Nous sommes au XIVème siècle. A cette époque les deux rives du Tech étaient
joints par un pont de bois régulièrement emporté par les crues de ce
fleuve côtier si imprévisible.
Il vint un jour aux cérétans une idée fort naturelle : faire un pont
solide en maçonnerie; mais les rives du Tech étaient fort escarpées, à
quelle endroit le construirait-on ? On manda les ingénieurs du pays qui,
après une sérieuse inspection des lieux, déclarèrent le projet
irréalisable. L'un d'eux pourtant, après bien des hésitations, alléché
par la grosse somme offerte, se chargea de l'entreprise et prit
l'engagement de l'amener à bonne fin dans un an. Notre ingénieur dressa
les plans, tandis que les habitants se mirent en mesure de réunir
l'argent promis. Les travaux commencèrent et furent poussés rondement.
Bientôt les deux culées se dressèrent au Grau d'Exala. Les charpentiers
établissaient l'échafaudage de la voûte. Malheur ! Un gros orage survint
qui fit déborder le fleuve de ses rives; les eaux emportèrent culées et
échafaudages ! Les cérétans, très contrariés, crièrent après
l'ingénieur qui, cependant, n'eu pas de peine à leur faire comprendre
qu'il n'y avait pas de sa faute. Pour se remettre à l'ouvrage il demanda
5000 ducats de plus. Il les eut. Six mois après le pont enjambait le
Tech avec son grand arc de pierre, en une semaine tout allait être fini.
Les cérétans jubilaient et félicitaient l'ingénieur.
Tout à coup on entendit un terrible et long craquement : les claies de
l'échafaudage se rompirent, la voûte s'écroula, plus de pont ! La colère
des cérétans fut à son comble. Ils accusèrent l'ingénieur d'être
l'auteur de tout le mal et lui signifièrent, par la bouche de leurs
consuls, qu'il aurait à relever le pont dans un délai de six mois, et
cela sans nouvel appel à leurs bourses, ou ils le pendraient haut et
court.
Le pauvre ingénieur se remit au travail; ce qu'il sua et trima Dieu seul
le sait. Cependant le jour fixé, jour fatal, approchait. La veille tout
allait bien, mais de larges nuages se traînaient sur les cimes du
Boularic, puis descendirent dans la vallée. Un vent froid, rapide,
violent, se précipita et tourna dans la plaine; le tonnerre gronda, les
éclairs déchirèrent les nuages : c'est un orage, une tempête, une trombe
d'eau ! Le fleuve descendit à grand bruit, se gonfla, gorgea les
berges, emporta tout ce qui lui faisait obstacle. Le pont de Cérêt
n'était déjà plus ! L'ingénieur désespéré pris la fuite par les sentiers
de montagne. Tout à coup une espèce d'homme, grand, maigre, sec, le
saisit par le bras.
- "Où vas-tu ?"
- "Que t'importe; laisse-moi passer"
- "Je sais qui tu es et je veux te sauver"
- "Et toi, qui es-tu ?"
- "Que t'importe; laisses moi faire. Ce soir à minuit, le pont sera
relevé; seulement je met une condition : tu me livreras le premier
vivant qui le traversera."
L'ingénieur tressailli de frayeur; reconstruire le pont en quelques heures ! Le Diable seul était capable d'un pareil effort.
- "Et bien que dis-tu de cela ?"
- "J'accepte", murmura l'ingénieur.
Avec presque 7 mètres de circonférence, le gros chêne du Baou de La Gaude,
Saint-Jeannet (Alpes-Maritimes) s'impose comme une figure emblématique
de cette randonnée pédestre. Depuis des siècles, les bergers ont pris
l'habitude de faire reposer leurs moutons et chèvres à l'ombre de cet
arbre. Les déjections de ces animaux continuent de bien le nourrir et
malgré les siècles, il affiche une santé de fer
"Vous aimez la nature, vous découvrez en elle des spectacles toujours
nouveaux que vous ne vous lassez pas d’admirer. Mais ce que vous ne
savez peut-être pas, c’est que par votre pensée, par votre amour vous
pouvez aussi entrer en relation avec elle afin qu’elle s’ouvre à vous.
Vous vous approchez d’une rivière, d’un lac, d’une forêt, d’une montagne, arrêtez-vous un moment et adressez-leur un signe de la main. À leur manière ils répondront à votre salut et vous
sentirez que quelque chose en vous s’harmonise, s’éclaire et s’allège,
tout simplement parce que vous avez décidé de saluer la nature vivante
et les créatures qui l’habitent. Et maintenant ramassez une pierre sur
le chemin et caressez-la avec amour : l’entité qui l’habite acceptera
votre amour, elle vibrera à l’unisson avec vous, et elle vous aimera
elle aussi.
Il ne suffit pas de dire que la nature est vivante, il faut aussi
apprendre ce que vous devez faire pour que cette vie devienne une
réalité en vous. Le jour où vous saurez entretenir une relation
consciente avec la création, vous ne vous sentirez plus ni seul ni
pauvre, car c’est la vie divine qui viendra vous remplir de ses bénédictions."
Omraam Mikaël Aïvanhov
http://www.ac-nice.fr/docazur/IMG/pdf/le_joueur_d_echecs.pdf
BONNE LECTURE !
La fleur
Pendant un certain temps, quelqu'un m'a donné, chaque dimanche, une rose que je
portais à la boutonnière de mon complet. Comme je recevais toujours une
fleur le dimanche, je ne m'y arrêtais pas vraiment. C'est un geste que
j'appréciais, mais qui faisait partie de la routine. Or, un dimanche, ce
que je considérais comme ordinaire devint très spécial.
En quittant la messe, un jeune garçon s'approcha et s'adressa
directement à moi: «Monsieur, qu'allez-vous faire avec votre fleur?»
Au début, je ne saisissais pas ce qu'il voulait dire, puis je compris.
Je dis: «Tu veux dire ceci?» en indiquant la rose fixé à mon manteau.
Il répondit: «Oui, monsieur, j'aimerais l'avoir si vous avez
l'intention de la jeter.» À ce moment, je souris et lui dis qu'il
pouvait l'avoir; je lui demandai simplement ce qu'il comptait en faire.
Le petit bonhomme, âgé d'à peine 10 ans, me regarda et dit: «Monsieur,
je vais l'offrir à ma grand-mère. Ma mère et mon père ont divorcé l'an
dernier et je vivais avec ma mère. Lorsqu'elle s'est remariée, elle a
voulu que j'aille vivre avec mon père. C'est ce que j'ai fait pendant un
moment, mais il a fini par dire que je ne pouvais pas rester et il m'a
envoyé chez ma grand-mère. Elle est très bonne pour moi. Elle cuisine
pour moi et prend soin de moi. Elle est tellement bonne pour moi que je
veux lui donner cette belle fleur simplement parce qu'elle m'aime.
Quand le petit garçon termina son histoire, je pouvais à peine parler.
Mes yeux se remplirent de larmes et je savais que j'avais été touché au
plus profond de mon âme. Je détachai la fleur et, la tenant dans ma
main, je regardai le garçon et lui dit: «Fiston, c'est la chose la plus
gentille qu'il m'ait été donné d'entendre, mais tu ne peux pas avoir
cette fleur parce que ce n'est pas suffisant. Si tu vas devant la
chaire, tu trouveras un gros bouquet de fleurs. Diverses familles les
achètent pour l'église chaque semaine. Prends ces fleurs et offre-les à
ta grand-mère parce qu'elle mérite ce qu'il y a de mieux.»
Comme si je n'étais pas suffisamment ému, il ajouta une dernière
remarque que j'apprécierai toujours: «Quelle merveilleuse journée! J'ai
demandé une fleur et j'ai obtenu un magnifique bouquet.»
Le pasteur John R. Ramsey
Une musique, une chanson,
Viens encore... Ce rien de rêve
Qui nous emporte à l'unisson
Nous charme et jamais ne s'achève.
Sur une valse, souviens-t'en,
Quand ton pied marquait la cadence,
Hésitante, le coeur battant,
Je t'ai fait entrer dans la danse.
Mesurant sur le mien ton pas
Tu semblais la Muse conquise,
Modulant pour nous deux tout bas
L'accord d'une musique exquise.
C'était pour la première fois
De t'avoir à moi consentante,
Heureux, serré tout contre toi,
De bercer ton âme chantante.
Le souvenir de ta chanson
Me fait vivre bien mieux qu'un rêve.
Je mourrais demain sans façon
S'il fallait qu'un jour il s'achève
Clément Noël