Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
09/07/2015 - 11:20
09/07/2015 - 07:46

À mes tendres Abeilles d'Epervier
À mes tendres Abeilles
 
Je butine sur tes pétales parfumés,
Le charme de la beauté exquise.
Je m’enivre d’odeur, l’extase acquise.
Mes mains jubilent, cafés enfumés
 
Je chatouille ces roses gracieuses,
Ce plaisir coquin, m’en assouvir.
Bourdon fébrile, s’asservir.
Un soleil passionné, des flammes audacieuses.
 
Je grappille vos bisettes caressantes.
Un miel savoureux, délectation jubilatoire.
Une ruche active, l’essaim ventilatoire.
Ce souffle inoubliable, des impressions intéressantes.
 
Je butine continûment, liberté.
Ce délice qui continue, septième ciel.
Un nectar que je savoure, l’arc-en-ciel.
Me voilà nourriture, adorable puberté.
André, épervier
08/07/2015 - 07:45
Moi, petit chien

Je suis né par hasard
De mon père... de ma mère... des qualités
J'ai hérité
Et si tu sais m'aimer, 
Je te promets fidélité.

 



Je te demanderai quelques caresses
Pour libérer ma tendresse,
Un panier pour dormir
Si tu veux me l'offrir
Et puis, pour me nourrir
Quelques restes à finir.

Nous irons si tu veux
Promener au soleil
Et contempler tous deux
La nature qui s'éveille.

Comme toi j'ai un coeur
Et j'aspire au bonheur.
Toi, qui recherches l'Amour
Parmi les humains,
Pour toujours,
Je te donne le mien !

08/07/2015 - 07:39

*** Trois légendes terrifiantes ***


Nous avons tous connu cette période de l’enfance et préadolescence où nous
nous amusions à nous raconter des histoires qui font peur. Que l’on se
soit retrouvés autour d’un feu de camp, dans une soirée pyjama ou même
dans une cour d’école, les histoires de Dames Blanches et d’autostoppeur
fou se succèdent et emplissent notre imaginaire de nos tout premiers
récits horrifiques. J’ai fait un petit sondage rapide pour connaître les
trois légendes urbaines les plus effrayantes que vous ayez entendues…
Ces trois histoires sont évidemment les plus connues, mais, vu que ce ne
sont que des légendes colportées à l’oral, elles subissent des
variations selon le temps et les versions des aimables raconteurs. Ce
que je vais donc vous narrer ici n’est pas l’ultime version de ces
fictions, et certains détails vous seront sans doute inconnus.

 
Légende n°1 : La Vieille Dame et son Chien.
 
Une vieille femme vivait toute seule dans une grande maison en pleine
campagne. La sombre forêt qui entourait sa demeure rendait l’endroit
silencieux et paisible. Un peu trop paisible pour cette femme qui,
souhaitant se rassurer et avoir de la compagnie, avait récemment adopté
un chien, qui devint très vite un compagnon affectueux et fidèle.

 
C’était la nuit qu’elle redoutait le plus : l’inquiétant moment de son coucher
et de celui du soleil était le pire de sa journée. Quand le voile étoilé
recouvrait le ciel juste après son dîner, la vieille dame se rendait
craintive dans sa chambre, et se réveillait toutes les heures. Elle
avait cependant trouvé une parade tranquillisante à cette peur
irraisonnée : avant de s’endormir ou de se rendormir, elle laissait
glisser sa main le long du matelas pour permettre à son chien, couché à
ses côtés, de la lui lécher, prouvant ainsi sa présence et assurant la
sécurité de sa maîtresse.

 
Une nuit, alors qu’elle s’apprêtait à aller se coucher, elle ressentit une
présence inhabituelle. Ayant pour coutume de se faire des frayeurs, elle
essaya de ne pas en tenir compte et s’allongea dans son lit, tendant la
main pour sentir la langue du chien sur ses doigts. Rassurée du geste
d’affection de son animal, elle ferma les yeux et s’endormit. Mais un
petit bruit régulier vint interrompre son sommeil. Elle crut reconnaître
le son de gouttes d’eau qui tombent dans la baignoire. Elle se leva et
alla couper le robinet de la salle de bain. Une fois l’eau économisée,
elle entendit un bruit suspect et jeta un œil dans sa chambre. Personne.
Juste le bruit, léger et apaisant, de son chien qui dormait. Hésitante,
elle se recoucha et tendit de nouveau ses doigts à l’intention de son
animal. Mais le bruit des gouttes d’eau perturba de nouveau son sommeil,
et elle alla une deuxième fois couper le robinet avant de se glisser
sous les draps, rassurée par la chaleur de la langue du chien.

 
Une troisième fois, elle se réveilla. Le robinet gouttait, encore. Se
disant qu’il allait falloir appeler un plombier sous peu, elle mit ses
pantoufles et se dirigea, épuisée, vers la salle de bain. Machinalement,
elle étendit son bras vers le robinet. Mais il était fermé. C’est alors
qu’elle aperçut de quel couleur était le fond de sa baignoire : rouge
sang. En relevant la tête, elle découvrit le corps de son chien, pendu
et éventré, dont le sang gouttait doucement sur le marbre.

 
D’un geste, alors que son cœur s’emballait, elle se retourna et son regard fut attiré par le miroir au dessus du lavabo.
 
Quelqu’un y avait marqué « Il n’y a pas que les chiens qui peuvent vous lécher la main » en lettres de sang.
 

 
Légende n°2 : La Poupée.
 
Une jeune maman vivant avec sa petite fille de 8 ans passa un beau jour
devant une boutique de vieux jouets. Attirée par la devanture originale,
se sentant nostalgique, elle poussa la porte en bois et fit tinter les
clochettes de l’entrée. Un vieil homme à l’air aigri l’observait. Elle
se promena dans les allées où étaient entassés des chevaux de bois, des
trains miniatures et toutes sortes de gadgets adorés par les enfants.
Derrière le comptoir, une boîte de verre l’intrigua soudain. Dedans
était maintenue une poupée de collection, dans sa robe bleue nuit et son
petit gilet de dentelle. L’objet semblait ancien et cher. Elle
questionna le vieil homme derrière la caisse sur son prix. Avec un
faible sourire hésitant, il lui annonça une offre tout à fait correcte
qu’elle accepta, heureuse d’avoir fait une si bonne affaire, et certaine
de faire plaisir à sa fille. Au moment où elle allait franchir la porte
en bois pour sortir, le vieil homme déclara : « Surtout, ne la sortez
pas de sa boîte le soir ».

 
Ces paroles avaient inquiété la jeune femme qui décida que le vendeur
devait être un peu sénile, et qu’elle n’allait pas gâcher la joie de son
enfant en lui donnant ces instructions ridicules. En rentrant chez
elle, elle tendit la boîte à la fillette, qui fut heureuse de recevoir
cette surprise. Cependant, les paroles du vieillard retentissait dans la
tête de la maman, et, par précaution (elle était une femme très
superstitieuse) elle indiqua à sa fille de ranger sa poupée dans la
boîte chaque soir et de la laisser en bas de l’escalier. Cette dernière
acquiesça et partit jouer avec.

 
Le soir, la petite suivit les instructions de sa mère au sujet de sa
poupée, et alla se coucher. Dans la nuit, elle fut réveillée. Quelqu’un
parlait. Tendant l’oreille, elle se pencha vers la porte de sa chambre
pour identifier la voix qu’elle entendait. C’était une petite voix
cinglante, qui chuchotait presque. En se concentrant un peu plus, elle
arriva à discerner les paroles prononcées…

 
« Je suis à la première marche. Je suis à la deuxième marche. Je suis à la troisième marche. »
 
Apeurée, elle eut –comme tous les enfants de son âge – le réflexe de courir dans
la chambre de sa mère, qui l’invita à dormir avec elle mais qui précisa
que c’était la dernière fois, la fillette étant sujette à de nombreuses
frayeurs nocturnes. Elle la rassura en lui disant que la voix n’était
que dans sa tête, puis elles se rendormirent ensemble.

 
Le lendemain soir, à la même heure, son sommeil fut de nouveau perturbé par la même petite voix cinglante.
 
« Je suis à la quatrième marche. Je suis à la cinquième marche. Je suis à la sixième marche. »
 
Se cachant sous les draps de ses mains tremblantes, elle eut du mal à se rendormir.
 
Le soir suivant, ce fut la même rengaine.
 
« Je suis à la septième marche. Je suis à la huitième marche. Je suis à la neuvième marche. »
 
Persuadée que cette voix fluette était celle de sa nouvelle poupée, elle vérifia
le lendemain où son jouet se trouvait. Elle en parla à sa mère, qui lui
expliqua en soupirant que non, une poupée ne pouvait pas parler, et
qu’en plus elle se trouvait là où elle l’avait rangé la veille : dans sa
boîte, en bas de l‘escalier.

 
Le soir d’après, le phénomène se répéta.
 
« Je suis à la dixième marche. Je suis sur le palier. »
 
La fillette retint son souffle.
 
« Je suis devant ta porte ».
 
La fillette tira son drap sur ses yeux.
 
« Je suis en bas de ton lit. »
 
La fillette sentit ses membres se raidirent et son cœur battre la chamade.
 
« Je suis tout près de toi. »
 
Le drap s’envola et la poupée était là sur le matelas, avec un grand couteau.
 

 

Légende n°3 : Poum poum tchik.

 
19h. Une famille composée des deux parents et de leurs deux filles (7 et 12
ans) regardaient le journal télévisé. A l’écran, des images d’un
institut psychiatrique près de chez eux. La voix du présentateur se
voulait grave et alarmante.

 
« Toute personne habitant dans les parages se doit de fermer ses portes à clé
et être attentif à toute présence suspecte. Un patient de l’asile s’est
échappé et il est potentiellement dangereux. Il est facilement
reconnaissable car il est amputé des bras et des jambes. Si vous le
voyez, contactez le numéro d’urgence. »

 
Les parents se retournèrent vers leurs enfants et leur lancèrent un regard
inquiet. En effet, ils avaient prévu de coucher chez des amis et de
laisser les fillettes seules à la maison. Après un rapide débat sur la
décision à prendre, ils convinrent qu’avec toutes leurs portes et
fenêtres bien fermées à clé rien ne pourrait leur arriver de grave.
Après les avoir fait dîner et leur avoir souhaité une bonne nuit, ils
embarquèrent pour leur soirée.

 
Mais très vite, les jeunes filles furent dérangées par des bruits dans leur
maison. Bruits de portes grinçantes, de plancher qui craque… et un son
très particulier, formant une mélodie dérangeante : « poum poum tchik ».
Origine du son inconnue. Mais il était répété mécaniquement, et les
filles commencèrent à s’inquiéter. La plus jeune vint se réfugier dans
le lit de sa grande sœur, qui elle-même se demandait d’où pouvait
provenir ces bruits si particuliers. Au bout d’une demi-heure à
l’entendre de temps en temps, elle laissa sa sœur endormie dans sa
chambre et descendit doucement l’escalier.

 
Tout était vide et le bruit avait disparu. Seul le silence et quelques
crissements de la maison ensommeillée restaient perceptibles. Hésitante,
elle parcourut rapidement le rez-de-chaussée et courut rejoindre
l’étage.

 
Elle poussa la porte de sa chambre et étouffa un cri. Sa sœur baignait dans
son propre sang. Affolée et sous le choc, elle se rendit compte que le
bruit avait repris. « Poum poum tchik ». « Poum poum tchik ». De plus en
plus fort, de plus en plus près. Elle se retourna.

 
Le patient dont la photo avait été affichée tout le long du journal
télévisé était maintenant devant elle. Pas d’avant-bras, ni de jambes
mais des moignons au bout des coudes et des genoux. Il était à quelques
mètres d’elle. Terrifiée, elle était paralysée. Il avança alors vers
elle. Il posa ses coudes un à un sur le sol. Poum poum. Traîna son corps
le long du carrelage. Tchik. Il lui sourit.

 
Le lendemain matin, les parents trouvèrent les cadavres de leurs enfants
et appelèrent les secours. Ce n’est qu’après plusieurs heures de
désespoir qu’ils se dirent qu’ils auraient sûrement dû fermer à clé
avant même de regarder le journal télévisé.
07/07/2015 - 08:09

07/07/2015 - 07:36
 




 

De m'exprimer... c'est la clé de l'authenticité,

De me tromper... c'est un signe d'humilité,

De risquer... c'est un pas vers la liberté,

De dire non... c'est un gage de d'affirmation,

De m'isoler... c'est le seuil de l'intériorité,

D'écouter... c'est l'itinéraire de la vérité,

De m'interroger... c'est l'éclaircie de l'incertitude,

De dire la vérité... c'est le miroir de la transparence,

De m'émouvoir... c'est l'ouverture à l'émerveillement,

De pleurer... c'est l'éclosion de la sensibilité,

De rire... c'est l'apanage de la joie,

De chanter... c'est le palliatif de la tristesse,

De prier... c'est l'abreuvement à la source

De pardonner... c'est l'ultime pas vers la libération,

De remercier... c'est l'amorce vers la gratitude,

De rêver... c'est l'ascension vers la réalisation.

 






 
06/07/2015 - 08:03

05/07/2015 - 07:58

Une image vaut 1000 MOTS




Je veux te faire partager ces belles images qui disent tout!

L'AMOUR!


LA PEINE!


L'INNOCENCE! 


LE DÉPART! 


LA DOULEUR! 


LE RESPECT! 


LA COMPASSION! 


L'AMITIÉ!


LA PATIENCE!    [Je vous ai attendu]  


LE SAUVETAGE!


LES MEILLEURS AMIS!


DIVIN! 


Vivre, ce n'est pas attendre que la pluie passe,
                  mais plutôt apprendre à «danser» sous la pluie.


BONNE JOURNÉE! 
04/07/2015 - 10:38




Comme il est difficile  de se  passer de toi.

Certes j’y parviens, je finis par y parvenir, mais je m’aperçois que ce n’est pas si simple.

Si jamais un souvenir trop précis de ton visage, ton sourire, ta voix refait brutalement surface sans contrôle, je perds pied.

Il ne m’est plus possible de faire semblant. C’est absurde.

Pourquoi te raconter à quel point ton absence m’est difficile,

A quel point cette séparation que je fais mine de supporter avec pâleur
et indifférence n’a été qu’une plaie vive qui obsède ma vie.


Lorsqu’on prive une personne de toute explication,  on l’’empêche  de vider ses  larmes.


(Aurélie Filippetti)


 

Alors mon chagrin je le garde au chaud,

pour moi toute seule, égoistement...

C’est à ce prix-là qu’il reste entier et vivant.

Quand  j’en parle, j’ai remarqué, il s’évapore.

Et j’ai le sentiment de te perdre encore....

Par toi n'est pas soufrir

Si aimer c'est mourir

Alors je mourrai en aimant



03/07/2015 - 07:50



 Perdre quelqu'un qu'on aime, c'est perdre une partie de soi même.

On sait bien que ceux que nous aimons ne nous appartiennent pas

mais notre coeur leur appartient ...

Et Celui que tu aimes fait partie de Toi.

Le perdre, c'est souffrir dans ton  cœur et dans ton corps.

Cette blessure en toi est aussi tangible que le vide que tu ressens autour de toi.

Tu te demandes si tu  trouveras  la force de marcher dans un monde où la personne aimée ne laissera plus jamais ses empreintes.

Tu te demandes comment la Terre peut continuer de tourner alors que ton univers s'est arrêté.

Tu parles en silence le langage des larmes,

et ton coeur s'efforce de comprendre ce que personne ne peut comprendre.

Les pensées spirituelles, les convictions religieuses,

La meilleure des  philosophies,  les mots sont impuissants  pour  guérir tes blessures.

Mais le pouvoir de l'Amour , lui ,   te réconfortera au fil des jours

Et Tu  le trouveras dans le cœur de ceux qui t’entourent et qui se préoccupent de toi.

Ceux qui ont traversé le  même pays des larmes où tu te perds aujourd’hui sans armes

 te montreront la voie.

Le soleil se lèvera chaque jour et, chaque nuit, la lune et les étoiles brilleront dans le ciel.

Et Tu devras doucement t’habituer et  entamer le rituel sacré du souvenir.

C’est là que Le chagrin deviendra ton compagnon de route… tout le temps dont tu auras besoin pour t’habituer  ….à l’absence.

Il nourrira cette parcelle  au plus profond de toi qui s’appelle compassion, force et profondeur.

Ton chagrin te donnera le courage d'affronter les défis les plus exigeants de la vie ...

Il t’aidera à  accepter ce que donne la vie et ce que la vie reprend....

Il t’apprendra à  accepter ces mystères, les souffrances  qui font partie intégrante de la vie.

Puis Un beau jour,  il s’en ira, le devoir accompli, et la paix  se montrera, timidement mais elle réapparaitra

Peut-être   reviendra-t-elle dans un timide rayon de soleil ???

À travers la fenêtre close, ou d’une fleur éclose…

La paix  éternelle   déposera  son  parfum  d’éternité…

Peut-être  reviendra-t-elle dans le chant d’un oiseau.

Mais Avec le temps, le voile du chagrin se lèvera,  pour faire place à

La paix qui   apaisera  ton cœur…

Il te restera tant de souvenirs, tant de nostalgie, cette nostalgie,  c’est l’amour qui reste,    intact..

et tu sauras  cette fois que l’amour partagé, reçu dans ces moments  -là,  est un don du ciel qui ne meurt jamais.

Tu sauras que l’Amour partagé est la plus précieuse et la plus sacrée de nos richesses en ce monde.

Parce que Cet Amour est éternel. "