L'Âge D'Or Nous voici arrivés enfin à la retraite Après avoir connu des années de labeur Et soupçonné parfois connaître une défaite La vie n'accordant pas à chacun ce bonheur.
Nos corps se sont usés, il est vrai, à la tâche Car nous avons plié souvent sous le fardeau Pareils à des esclaves à trimer sans relâche, A demeurer dociles au milieu du troupeau.
La vie nous a pourvus d'une santé solide Malgré quelques douleurs et autres inconvénients, Nous ne nous plaindrons pas car il serait stupide De pleurer notre sort devant des indigents.
Vallée au nord, onduleuse prairie, Déserts charmants, mon cœur, formé pour vous, Toujours vous cherche en sa mélancolie. A ton aspect, solitude chérie, Je ne sais quoi de profond et de doux Vient s'emparer de mon âme attendrie. Si l'on savait le calme qu'un ruisseau En tous mes sens porte avec son murmure, Ce calme heureux que j’aie, sur la verdure, Goûter cent fois seul au pied d'un coteau, Les froids amants du froid séjour des villes Rechercheraient ces voluptés faciles. Si le printemps les champs vient émailler, Dans un coin frais de ce vallon paisible, Je lis assis sous le rameux noyer, Au rude tronc, au feuillage flexible. Du rossignol le suave soupir Enchaîne alors mon oreille captive, Et dans un songe au-dessus du plaisir Laisse flotter mon âme fugitive. Au fond d'un bois quand l'été va durant, Est-il une onde aimable et sinueuse Qui, dans son cours, lente et voluptueuse, A chaque fleur s'arrête en soupirant ? Cent fois au bord de cette onde infidèle J'irai dormir sous le coudre odorant, Et disputer de paresse avec elle. Sous le saule nourri de ta fraîcheur amie, Fleuve témoin de mes soupirs, Dans ces prés émaillés, au doux bruit des zéphyrs, Ton passage offre ici l'image de la vie. En des vallons déserts, au sortir de ces fleurs, Tu conduis tes ondes errantes : Ainsi nos heures inconstantes Passent des plaisirs aux douleurs. Mais si voluptueux, du moins dans notre course, Du printemps nous allons jouir, Nos jours plus doucement s'éloignent de leur source, Emportant avec eux un tendre souvenir : Ainsi tu vas moins triste au rocher solitaire, Vers ces bois où tu fais toujours, Si de ces prés ton heureux cours Entraîne quelque fleur légère. De mon esprit ainsi l'enchantement Naît et s'accroît pendant tout un feuillage. L'aquilon vient, et l'on voit tristement L'arbre isolé sur le coteau sauvage Se balancer au milieu de l'orage. De blancs oiseaux en troupes partagés Quittent les bords de l'Océan antique : Tous en silence à la file rangés Fendent l'azur d'un ciel mélancolique. J'erre aux forêts où pendent les frimas : Interrompu par le bruit de la feuille Que lentement je traîne sous mes pas, Dans ses pensées mon esprit se recueille. Qui le croirait ? Plaisirs solacieux, Je vous retrouve en ce grand deuil des cieux : L'habit de veuve embellit la nature. Il est un charme à des bois sans parure : Ces prés riants entourés d'aunes verts, Où l'onde molle énerve la pensée, Où sur les fleurs l'âme rêve bercée Aux doux accords du feuillage et des airs, Ces prés riants que l'aquilon moissonne, Plaisent aux cœurs. Vers les terres courbées Nous imitons, ou flétris ou tombés,
Le Mur Anti-Con - Florent PAGNY LE MUR ANTI-CON J'ai planté ma cabane au carrefour des autoroutes de l'information Moi qui ai toujours été un âne j'ai pensé que pour ma culture ce serait bon J'ai fait chauffer ma tisane, écarté les orteils à l'intérieur de mes chaussons J'ai allumé un gros havane et commencé à épier le bruit de fond
Ca parlait de la couche de butane et du cours de l'ozone qui sent fort le goudron Des surproductions de méthane et de la prochaine guerre en super production Paraît que la moindre poule faisane pourrait se commander en ligne des bombes à neutrons Et même des fusées Ariane C'est fou ce que les gens ont de mauvaises intentions
Refrain Alors j'ai détruit les murs de ma maison Le toit anti-bruit L'abri en béton Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane Et puis j'ai construit Un mur anti-con
Ca parlait patrimoine, préservation, sécurité et prévention Mettons l'orient sous cellophane et prions pour faire reculer le prion Ceux qui auraient perdu la banane peuvent toujours s'envoyer en l'air En grattant des morpions Piquer du nez devant le prime Y a pas mieux pour s'anesthésier les émotions Refrain Je sais bien qu'on est tous plus ou moins l'abruti certifié de quelqu'un Mais quand même quand les cons sont loin ça devient plus facile d'aimer son prochain
Refrain Alors j'ai détruit autour de ma maison Le toit anti-bruit L'abri en béton Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane Le mur en téflon Alors j'ai détruit Autour de ma maison Le mur anti-bruit L'abri en béton Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane Et puis j'ai construit Un mur anti-con
Un père c'est un premier voyage Dans le noir et sans âge Qui nous lie à la mère Un père c'est un premier amour Avant de voir le jour Dans un ventre où l'on tambour Où ses mains nous entourent Un père c'est une frontière qui sert Un père c'est une barrière qui aide Il nous offre les premiers pas D'une vie de combat Il nous venge chaque fois Il nous rassure tout bas
Un père c'est le dernier repère Dans les bras de la terre Une étoile qui nous éclaire
Un père....
C'est grâce à des pères
remarquablement dévoués et aimants
que de telles célébrations ont leur raison d'être.
Voici un très beau texte plein de philosophie, dont je ne connait pas l'auteur,pas facile à appliquer tous les jours, mais plein d'espérance.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure; Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur; Car, à chaque âge, se rattache un bonheur. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors. Ne jamais abdiquer devant un effort. L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse, Qui ne croient plus que la vie peut être douce Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan. Être fier d'avoir les cheveux blancs, Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour; Car, où que l'on soit, à l'aube du jour, Il y a quelqu'un à qui dire bonjour. Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir. Et lorsque viendra le point de non-recevoir, Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Comme c'est joliment dit..faites suivre vers ceux que vous aimez ….. Merci
Vivait loin loin loin Au bord du fleuve Lualaba là-bas là-bas Au cœur de l’Afrique Fanfan avait faim faim faim Luce la petite puce Assise et incrustée sur son dos Lui chuchote dans l’oreille « Fanfan, si nous traversions ensemble Le pont long long long Pour brouter le foin foin foin Dans la brousse au loin loin loin »
Aussitôt dit, aussitôt fait fait fait La petite puce à cheval sur Fanfan S’engage sur le pont long long long Qui chancelle et vacille à qui mieux mieux Va-t-il résister au poids lourd lourd lourd De nos deux larrons ronds ronds ronds HÉ! OUI!
L'Âge D'Or
Nous voici arrivés enfin à la retraite
Après avoir connu des années de labeur
Et soupçonné parfois connaître une défaite
La vie n'accordant pas à chacun ce bonheur.
Nos corps se sont usés, il est vrai, à la tâche
Car nous avons plié souvent sous le fardeau
Pareils à des esclaves à trimer sans relâche,
A demeurer dociles au milieu du troupeau.
La vie nous a pourvus d'une santé solide
Malgré quelques douleurs et autres inconvénients,
Nous ne nous plaindrons pas car il serait stupide
De pleurer notre sort devant des indigents.
La chance nous sourit, c'est déjà quelque chose,
Aussi profitons-en tant que nous sommes deux,
Le temps nous est compté aussi je te propose
De savoir à présent en profiter au mieux.
© Jack Harris
Le Printemps, l'Eté et l'Hiver
Vallée au nord, onduleuse prairie,
Déserts charmants, mon cœur, formé pour vous,
Toujours vous cherche en sa mélancolie.
A ton aspect, solitude chérie,
Je ne sais quoi de profond et de doux
Vient s'emparer de mon âme attendrie.
Si l'on savait le calme qu'un ruisseau
En tous mes sens porte avec son murmure,
Ce calme heureux que j’aie, sur la verdure,
Goûter cent fois seul au pied d'un coteau,
Les froids amants du froid séjour des villes
Rechercheraient ces voluptés faciles.
Si le printemps les champs vient émailler,
Dans un coin frais de ce vallon paisible,
Je lis assis sous le rameux noyer,
Au rude tronc, au feuillage flexible.
Du rossignol le suave soupir
Enchaîne alors mon oreille captive,
Et dans un songe au-dessus du plaisir
Laisse flotter mon âme fugitive.
Au fond d'un bois quand l'été va durant,
Est-il une onde aimable et sinueuse
Qui, dans son cours, lente et voluptueuse,
A chaque fleur s'arrête en soupirant ?
Cent fois au bord de cette onde infidèle
J'irai dormir sous le coudre odorant,
Et disputer de paresse avec elle.
Sous le saule nourri de ta fraîcheur amie,
Fleuve témoin de mes soupirs,
Dans ces prés émaillés, au doux bruit des zéphyrs,
Ton passage offre ici l'image de la vie.
En des vallons déserts, au sortir de ces fleurs,
Tu conduis tes ondes errantes :
Ainsi nos heures inconstantes
Passent des plaisirs aux douleurs.
Mais si voluptueux, du moins dans notre course,
Du printemps nous allons jouir,
Nos jours plus doucement s'éloignent de leur source,
Emportant avec eux un tendre souvenir :
Ainsi tu vas moins triste au rocher solitaire,
Vers ces bois où tu fais toujours,
Si de ces prés ton heureux cours
Entraîne quelque fleur légère.
De mon esprit ainsi l'enchantement
Naît et s'accroît pendant tout un feuillage.
L'aquilon vient, et l'on voit tristement
L'arbre isolé sur le coteau sauvage
Se balancer au milieu de l'orage.
De blancs oiseaux en troupes partagés
Quittent les bords de l'Océan antique :
Tous en silence à la file rangés
Fendent l'azur d'un ciel mélancolique.
J'erre aux forêts où pendent les frimas :
Interrompu par le bruit de la feuille
Que lentement je traîne sous mes pas,
Dans ses pensées mon esprit se recueille.
Qui le croirait ? Plaisirs solacieux,
Je vous retrouve en ce grand deuil des cieux :
L'habit de veuve embellit la nature.
Il est un charme à des bois sans parure :
Ces prés riants entourés d'aunes verts,
Où l'onde molle énerve la pensée,
Où sur les fleurs l'âme rêve bercée
Aux doux accords du feuillage et des airs,
Ces prés riants que l'aquilon moissonne,
Plaisent aux cœurs. Vers les terres courbées
Nous imitons, ou flétris ou tombés,
L'herbe en hiver et la feuille en automne.
François-René de CHATEAUBRIAND
1768-1848
LE BONHEUR
Le bonheur c’est la vie
quand on la peint en rose
le bonheur c’est l’envie
de faire mille choses…
?
C’est apprécier le temps,
parcourir le chemin
sans crainte ni tourment
en croyant à demain…
C’est un élan du cœur
vers les plus malheureux
c’est vivre en douceur
rendre les siens heureux…
Diffuser sa tendresse
dominer ses instincts
et quand fuit la jeunesse
garder le cœur serein…
Le bonheur c’est savoir
écouter et apprendre
mais c’est surtout savoir
qu’on ne peut tout comprendre…
auteur inconnu
UN JOUR JE TE RACONTERAI...
Un jour, je te raconterai.
Ce que l'aube de ma vie m'a donné.
Un jour, je te raconterai.
Le ruisseau que ma vie a creusé.
Un jour peut être mes joies passagères,
Déposées par des fées messagères.
Grand amour qui un jour se casse,
Où toute votre vie se fracasse.
Un jour, par je ne sais quel secret,
Dessinant un sourire discret,
Sur des lèvres si souvent délaissées,
Et des paupières baissées.
Un jour, je te raconterai ma vie.
Par ta venue si douce ma mie.
Amour de coeur et d'envie,
Sécheresse ennemie.
Un jour peut être mon amie,
Comme quelques fleurs déposées,
Un jour sûrement mon amie,
Des larmes sur tes lèvres rosées.
André PARGUEY
LE LIVRE DE LA VIE
Dans la vie on en à beaucoup à apprendre,
Car la vie c’est un grand livre d’instruction,
Et même quand on sera rendus a la dernière page,
On aura pas tout appris.
Alors… mettons en pratique et positivement,
Le peu que nous apprenons à chaque jour,
Si on veut laisser un beau testament
À nos enfants le jour où on fermera
La dernière page de notre livre.
Signé : Anne Marie/**Hirondelle**
LE MUR ANTI-CON
J'ai planté ma cabane au carrefour des autoroutes de l'information
Moi qui ai toujours été un âne j'ai pensé que pour ma culture ce serait bon
J'ai fait chauffer ma tisane, écarté les orteils à l'intérieur de mes chaussons
J'ai allumé un gros havane et commencé à épier le bruit de fond
Ca parlait de la couche de butane et du cours de l'ozone qui sent fort le goudron
Des surproductions de méthane et de la prochaine guerre en super production
Paraît que la moindre poule faisane pourrait se commander en ligne des bombes à neutrons
Et même des fusées Ariane
C'est fou ce que les gens ont de mauvaises intentions
Refrain
Alors j'ai détruit les murs de ma maison
Le toit anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Et puis j'ai construit
Un mur anti-con
Ca parlait patrimoine, préservation, sécurité et prévention
Mettons l'orient sous cellophane et prions pour faire reculer le prion
Ceux qui auraient perdu la banane peuvent toujours s'envoyer en l'air
En grattant des morpions
Piquer du nez devant le prime
Y a pas mieux pour s'anesthésier les émotions
Refrain
Je sais bien qu'on est tous plus ou moins l'abruti certifié de quelqu'un
Mais quand même quand les cons sont loin ça devient plus facile d'aimer son prochain
Refrain
Alors j'ai détruit autour de ma maison
Le toit anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Le mur en téflon
Alors j'ai détruit
Autour de ma maison
Le mur anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Et puis j'ai construit
Un mur anti-con
Un père c'est un premier voyage
Dans le noir et sans âge
Qui nous lie à la mère
Un père c'est un premier amour
Avant de voir le jour
Dans un ventre où l'on tambour
Où ses mains nous entourent
Un père c'est une frontière qui sert
Un père c'est une barrière qui aide
Il nous offre les premiers pas
D'une vie de combat
Il nous venge chaque fois
Il nous rassure tout bas
Un père c'est le dernier repère
Dans les bras de la terre
Une étoile qui nous éclaire
Un père....
C'est grâce à des pères
remarquablement dévoués et aimants
que de telles célébrations ont leur raison d'être.
Et des dimanches comme cela
ne sont pas près de disparaître...
Source : centerblog.
Merci!
Voici un très beau texte plein de philosophie, dont je ne connait pas l'auteur,pas facile à appliquer
tous les jours, mais plein d'espérance.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;
Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;
Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
L'âge n'a rien à voir avec la mort.
Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce
À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.
Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.
Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
Car, pour être heureux, on a encore le temps.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,
Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.
Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;
Être content de soi en se couchant le soir.
Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
Comme c'est joliment dit..faites suivre vers ceux que vous aimez ….. Merci
L'Éléphant Et La Puce
Un Éléphant Nommé Fanfan
Vivait loin loin loin
Au bord du fleuve Lualaba là-bas là-bas
Au cœur de l’Afrique
Fanfan avait faim faim faim
Luce la petite puce
Assise et incrustée sur son dos
Lui chuchote dans l’oreille
« Fanfan, si nous traversions ensemble
Le pont long long long
Pour brouter le foin foin foin
Dans la brousse au loin loin loin »
Aussitôt dit, aussitôt fait fait fait
La petite puce à cheval sur Fanfan
S’engage sur le pont long long long
Qui chancelle et vacille à qui mieux mieux
Va-t-il résister au poids lourd lourd lourd
De nos deux larrons ronds ronds ronds
HÉ! OUI!
Olé! Les voilà là là là
Sains et saufs sur l’autre rive
Ivres de joie et contents tant et tant
Que la coquine Luce la petite puce
Se bombant le torse et se gonflant la bedaine
Susurre à l’oreille de Fanfan cette fanfaronnade
Cette vantardise inouïe oui oui oui
« Mon cher Fanfan, as-tu vu vu vu
Comme on l’a secoué hé hé hé
Ce vieux pont long long long
TOI et MOI! »
© Cyrille Champagne