Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
27/06/2015 - 07:41
                                               L'âge D'or


L'Âge D'Or
Nous voici arrivés enfin à la retraite
Après avoir connu des années de labeur
Et soupçonné parfois connaître une défaite
La vie n'accordant pas à chacun ce bonheur.

Nos corps se sont usés, il est vrai, à la tâche
Car nous avons plié souvent sous le fardeau
Pareils à des esclaves à trimer sans relâche,
A demeurer dociles au milieu du troupeau.

La vie nous a pourvus d'une santé solide
Malgré quelques douleurs et autres inconvénients,
Nous ne nous plaindrons pas car il serait stupide
De pleurer notre sort devant des indigents.

La chance nous sourit, c'est déjà quelque chose,
Aussi profitons-en tant que nous sommes deux,
Le temps nous est compté aussi je te propose
De savoir à présent en profiter au mieux.

© Jack Harris


24/06/2015 - 14:34

 
Le Printemps, l'Eté et l'Hiver
 
Vallée au nord, onduleuse prairie,
Déserts charmants, mon cœur, formé pour vous,
Toujours vous cherche en sa mélancolie.
A ton aspect, solitude chérie,
Je ne sais quoi de profond et de doux
Vient s'emparer de mon âme attendrie.
Si l'on savait le calme qu'un ruisseau
En tous mes sens porte avec son murmure,
Ce calme heureux que j’aie, sur la verdure,
Goûter cent fois seul au pied d'un coteau,
Les froids amants du froid séjour des villes
Rechercheraient ces voluptés faciles.
Si le printemps les champs vient émailler,
Dans un coin frais de ce vallon paisible,
Je lis assis sous le rameux noyer,
Au rude tronc, au feuillage flexible.
Du rossignol le suave soupir
Enchaîne alors mon oreille captive,
Et dans un songe au-dessus du plaisir
Laisse flotter mon âme fugitive.
Au fond d'un bois quand l'été va durant,
Est-il une onde aimable et sinueuse
Qui, dans son cours, lente et voluptueuse,
A chaque fleur s'arrête en soupirant ?
Cent fois au bord de cette onde infidèle
J'irai dormir sous le coudre odorant,
Et disputer de paresse avec elle.
Sous le saule nourri de ta fraîcheur amie,
Fleuve témoin de mes soupirs,
Dans ces prés émaillés, au doux bruit des zéphyrs,
Ton passage offre ici l'image de la vie.
En des vallons déserts, au sortir de ces fleurs,
Tu conduis tes ondes errantes :
Ainsi nos heures inconstantes
Passent des plaisirs aux douleurs.
Mais si voluptueux, du moins dans notre course,
Du printemps nous allons jouir,
Nos jours plus doucement s'éloignent de leur source,
Emportant avec eux un tendre souvenir :
Ainsi tu vas moins triste au rocher solitaire,
Vers ces bois où tu fais toujours,
Si de ces prés ton heureux cours
Entraîne quelque fleur légère.
De mon esprit ainsi l'enchantement
Naît et s'accroît pendant tout un feuillage.
L'aquilon vient, et l'on voit tristement
L'arbre isolé sur le coteau sauvage
Se balancer au milieu de l'orage.
De blancs oiseaux en troupes partagés
Quittent les bords de l'Océan antique :
Tous en silence à la file rangés
Fendent l'azur d'un ciel mélancolique.
J'erre aux forêts où pendent les frimas :
Interrompu par le bruit de la feuille
Que lentement je traîne sous mes pas,
Dans ses pensées mon esprit se recueille.
Qui le croirait ? Plaisirs solacieux,
Je vous retrouve en ce grand deuil des cieux :
L'habit de veuve embellit la nature.
Il est un charme à des bois sans parure :
Ces prés riants entourés d'aunes verts,
Où l'onde molle énerve la pensée,
Où sur les fleurs l'âme rêve bercée
Aux doux accords du feuillage et des airs,
Ces prés riants que l'aquilon moissonne,
Plaisent aux cœurs. Vers les terres courbées
Nous imitons, ou flétris ou tombés,
 
L'herbe en hiver et la feuille en automne.

 
François-René de CHATEAUBRIAND 
 
  1768-1848

 
 

 
24/06/2015 - 08:20
 
                       LE BONHEUR


 



 

Le bonheur c’est la vie

quand on la peint en rose

le bonheur c’est l’envie

de faire mille choses…

 



?

C’est apprécier le temps,

parcourir le chemin

sans crainte ni tourment

en croyant à demain…

 



 

C’est un élan du cœur

vers les plus malheureux

c’est vivre en douceur

rendre les siens heureux…

 



 

Diffuser sa tendresse

dominer ses instincts

et quand fuit la jeunesse

garder le cœur serein…

 

 

 

Le bonheur c’est savoir

écouter et apprendre

mais c’est surtout savoir

qu’on ne peut tout comprendre…


 



 

auteur inconnu

 
24/06/2015 - 07:32

UN JOUR JE TE RACONTERAI...
 
Un jour, je te raconterai.
Ce que l'aube de ma vie m'a donné.
Un jour, je te raconterai.
Le ruisseau que ma vie a creusé.
 
Un jour peut être mes joies passagères,
Déposées par des fées messagères.
Grand amour qui un jour se casse,
Où toute votre vie se fracasse.
 
Un jour, par je ne sais quel secret,
Dessinant un sourire discret,
Sur des lèvres si souvent délaissées,
Et des paupières baissées.
 
Un jour, je te raconterai ma vie.
Par ta venue si douce ma mie.
Amour de coeur et d'envie,
Sécheresse ennemie.
 
Un jour peut être mon amie,
Comme quelques fleurs déposées,
Un jour sûrement mon amie,
Des larmes sur tes lèvres rosées.

 
       André PARGUEY
23/06/2015 - 09:04

LE LIVRE DE LA VIE  

 



 

Dans la vie on en à beaucoup à apprendre,

 

Car la vie c’est un grand livre d’instruction,

 

Et même quand on sera rendus a la dernière page,

 

On aura pas tout appris.

 

Alors… mettons en pratique et positivement,

 

Le peu que nous apprenons à chaque jour,

 

Si on veut laisser un beau testament

 

À nos enfants le jour où on fermera

 

La dernière page de notre livre.

 

Signé : Anne Marie/**Hirondelle**

22/06/2015 - 15:07
Le Mur Anti-Con - Florent PAGNY


LE MUR ANTI-CON
J'ai planté ma cabane au carrefour des autoroutes de l'information
Moi qui ai toujours été un âne j'ai pensé que pour ma culture ce serait bon
J'ai fait chauffer ma tisane, écarté les orteils à l'intérieur de mes chaussons
J'ai allumé un gros havane et commencé à épier le bruit de fond

Ca parlait de la couche de butane et du cours de l'ozone qui sent fort le goudron
Des surproductions de méthane et de la prochaine guerre en super production
Paraît que la moindre poule faisane pourrait se commander en ligne des bombes à neutrons
Et même des fusées Ariane
C'est fou ce que les gens ont de mauvaises intentions

Refrain
Alors j'ai détruit les murs de ma maison
Le toit anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Et puis j'ai construit
Un mur anti-con


Ca parlait patrimoine, préservation, sécurité et prévention
Mettons l'orient sous cellophane et prions pour faire reculer le prion
Ceux qui auraient perdu la banane peuvent toujours s'envoyer en l'air
En grattant des morpions
Piquer du nez devant le prime
Y a pas mieux pour s'anesthésier les émotions

Refrain


Je sais bien qu'on est tous plus ou moins l'abruti certifié de quelqu'un
Mais quand même quand les cons sont loin ça devient plus facile d'aimer son prochain

Refrain
Alors j'ai détruit autour de ma maison
Le toit anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Le mur en téflon
Alors j'ai détruit
Autour de ma maison
Le mur anti-bruit
L'abri en béton
Alors j'ai détruit pour garder la raison les portes en titane
Et puis j'ai construit
Un mur anti-con
21/06/2015 - 08:07



 

Un père c'est un premier voyage
Dans le noir et sans âge
Qui nous lie à la mère
Un père c'est un premier amour
Avant de voir le jour
Dans un ventre où l'on tambour
Où ses mains nous entourent
Un père c'est une frontière qui sert
Un père c'est une barrière qui aide
Il nous offre les premiers pas
D'une vie de combat
Il nous venge chaque fois
Il nous rassure tout bas

Un père c'est le dernier repère
Dans les bras de la terre
Une étoile qui nous  éclaire

Un père....

 

C'est grâce à des pères

remarquablement dévoués et aimants 

que de telles célébrations ont leur raison d'être.

Et des dimanches comme cela

ne sont pas près de disparaître...


 


Source : centerblog.

20/06/2015 - 10:18
Magnifiques les "nocturnes" Mayyan....
Merci!
20/06/2015 - 08:01





Voici un très beau texte plein de philosophie,  dont je ne connait pas l'auteur,pas facile à appliquer
tous les jours, mais plein d'espérance.




Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son cœur;

Sans remord, sans regret, sans regarder l'heure;
 Aller de l'avant, arrêter d'avoir peur;
 Car, à chaque âge, se rattache un bonheur.

      
 Vieillir en beauté, c'est vieillir avec son corps;


 Le garder sain en dedans, beau en dehors.
Ne jamais abdiquer devant un effort.
 L'âge n'a rien à voir avec la mort.
  


Vieillir en beauté, c'est donner un coup de pouce

 À ceux qui se sentent perdus dans la brousse,
Qui ne croient plus que la vie peut être douce
 Et qu'il y a toujours quelqu'un à la rescousse.



Vieillir en beauté, c'est vieillir positivement.



 Ne pas pleurer sur ses souvenirs d'antan.
Être fier d'avoir les cheveux blancs,
 Car, pour être heureux, on a encore le temps.


 Vieillir en beauté, c'est vieillir avec amour,

 Savoir donner sans rien attendre en retour;
Car, où que l'on soit, à l'aube du jour,
 Il y a quelqu'un à qui dire bonjour.

   
 Vieillir en beauté, c'est vieillir avec espoir;


 Être content de soi en se couchant le soir.
 Et lorsque viendra le point de non-recevoir,
 Se dire qu'au fond, ce n'est qu'un au revoir.
 

Comme c'est joliment dit..f
aites suivre vers ceux que vous aimez ….. Merci 
 
20/06/2015 - 07:35

L'Éléphant Et La Puce
Un Éléphant Nommé Fanfan

Vivait loin loin loin
Au bord du fleuve Lualaba là-bas là-bas
Au cœur de l’Afrique
Fanfan avait faim faim faim

Luce la petite puce

Assise et incrustée sur son dos
Lui chuchote dans l’oreille
« Fanfan, si nous traversions ensemble
Le pont long long long
Pour brouter le foin foin foin
Dans la brousse au loin loin loin »


Aussitôt dit, aussitôt fait fait fait
La petite puce à cheval sur Fanfan
S’engage sur le pont long long long
Qui chancelle et vacille à qui mieux mieux
Va-t-il résister au poids lourd lourd lourd
De nos deux larrons ronds ronds ronds
HÉ! OUI!


Olé! Les voilà là là là
Sains et saufs sur l’autre rive
Ivres de joie et contents tant et tant
Que la coquine Luce la petite puce
Se bombant le torse et se gonflant la bedaine
Susurre à l’oreille de Fanfan cette fanfaronnade
Cette vantardise inouïe oui oui oui
« Mon cher Fanfan, as-tu vu vu vu
Comme on l’a secoué hé hé hé
Ce vieux pont long long long
TOI et MOI! »

© Cyrille Champagne