Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
27/05/2015 - 09:00
Partir en toute liberté.
 
Prenez du soleil
dans le creux des mains,
un peu de soleil
et partez au loin!
Partez dans le vent,
suivez votre rêve,
partez à l’instant
la jeunesse est brève!
Il est des chemins
inconnus des hommes,
il est des chemins si aériens!
ne regrettez pas
ce que vous quittez,
regardez là-bas
l’horizon briller!
Loin,toujours plus loin,
partez en chantant!
le monde appartient
à ceux qui n’ont rien..


(Maurice Caréme)

 
27/05/2015 - 08:50
*** L'enfant de la bonne Vierge ***
 conte de Grimm 

 
Près de l'entrée d'une grande forêt vivait un bûcheron avec sa femme et son seul enfant,
qui était une jeune fille âgée de trois ans. Mais ils étaient si pauvres qu'ils ne savaient que
lui donner à manger, car ils n'avaient que leur pain de chaque jour.
Un matin le bûcheron s'en alla tout soucieux travailler dans la forêt, et,
comme il fendait du bois, une grande et belle femme se présenta tout à
coup devant lui : elle portait sur la tète une couronne d'étoiles
brillantes, et, lui adressant la parole, elle lui dit ; « Je suis la
Vierge Marie, mère du petit enfant Jésus; tu es pauvre et misérable,
amène-moi ton enfant; je l'emporterai avec moi, je serai sa mère et j'en
prendrai soin. »
Le bûcheron obéit : il alla chercher son enfant et le remit à la Vierge Marie,
qui l'emporta là-haut dans le ciel.
Là l'enfant se trouvait très heureuse; elle mangeait du biscuit, buvait
d'excellente crème; ses vêtements étaient d'or, et les anges jouaient
avec elle.
Quand elle eut atteint quatorze ans, la Vierge Marie l'appela un jour et lui dit :
« Ma chère enfant, j'ai un grand voyage à l'aire; je te confie ces clefs des treize portes du paradis.
Tu peux en ouvrir douze et voir les merveilles qu'elles renferment; mais la
treizième porte qu'ouvre cette petite clef que voici, celle-là t'est
défendue ; garde-toi bien de l'ouvrir, car il t'arriverait malheur. »
La jeune fille promit d'obéir, et, quand la Vierge Marie fut partie, elle
commença à visiter les appartements du ciel ; chaque jour elle en
ouvrait un jusqu'à ce qu'elle eût achevé de voir les douze. Dans chacun
se trouvait un apôtre entouré de tant de lumière que de sa vie elle
n'avait vu un pareil éclat ni une telle magnificence. Elle s'en réjouit,
et les bons anges qui l'accompagnaient toujours s'en réjouissaient avec
elle. Maintenant restait encore la porte défendue ; elle se sentit une
grande envie de savoir ce qui était caché là derrière, et elle dit aux
bons anges : « Je ne veux pas l'ouvrir tout entière, mais je voudrais
l'entrebâiller un peu, pour que nous puissions voir à travers
l'ouverture.
— Oh ! non, dirent les bons anges, ce serait un péché : la Vierge Marie l'a défendu,
et il pourrait, bien t'en arriver malheur. »
La jeune fille ne dit rien, mais le désir et la curiosité continuèrent à
parler dans son cœur et à la tourmenter sans lui laisser de repos.
Quand les bons anges furent enfin partis, elle pensa en elle-même :
« Maintenant je suis toute seule; qui me verra? » Et elle alla prendre la
clef. Quand elle l'eut prise, elle la mit dans le trou de la serrure,
et, quand elle l'y eut placée, elle tourna. La porte s'ouvrit et elle
vit au milieu du feu et de la lumière la Trinité assise ; elle toucha
légèrement la lumière du bout de son doigt, et son doigt devint couleur
d'or. Alors elle eut peur, elle ferma bien vite la porte et se sauva.
Mais elle continua d'avoir peur, quoi qu'elle fit, et son cœur , battait
toujours sans vouloir se calmer, et la couleur de l'or restait sur son
doigt et ne s'effaçait pas, quelque soin qu'elle prît de le laver.
Au bout de peu de jours la Vierge Marie revint de son voyage, appela la
jeune fille et lui demanda les clefs du paradis. Pendant qu'elle
présentait le trousseau, la Vierge la regarda et lui dit : « N'as-tu pas
aussi ouvert la treizième porte?
— Non, » répondit-elle.
La Vierge porta la main à son cœur ; elle sentit qu'il battait et battait
très fort, et s'aperçut bien qu'elle avait violé son commandement et
ouvert la porte défendue. Elle lui dit encore : « En vérité, ne l'as-tu
pas fait?
— Non, » dit une seconde fois la jeune fille. La Vierge regarda le doigt qui s'était doré en touchant la lumière du ciel, et ne
douta plus que l'enfant ne fût coupable, et lui dit une troisième fois :
« Ne l'as-tu pas fait ?
— Non, » dit la jeune fille une troisième fois. La Vierge Marie dit alors :
«Tu ne m'as pas obéi et tu as menti; tu ne mérites plus de rester dans le ciel. »
La jeune fille tomba dans un profond sommeil, et, quand elle se réveilla, elle était couchée
sur le sol, au milieu d'un endroit désert. Elle voulut appeler, mais
elle ne pouvait faire entendre aucun son ; elle se leva et voulut se
sauver, mais, de quelque côté qu'elle se tournât, elle était arrêtée par
un épais taillis qu'elle ne pouvait franchir. Dans le cercle où elle
était ainsi enfermée se trouvait un vieil arbre dont le tronc creux lui
servit d'habitation. La nuit elle y dormait, et, quand il faisait de la
pluie ou de l'orage, elle y trouvait un abri. Des racines, des baies
sauvages étaient sa seule nourriture, et elle en cherchait aussi loin
qu'elle pouvait aller.
Pendant l'automne, elle ramassait les feuilles de l'arbre, les portait dans le creux,
et quand la neige et le froid arrivaient, elle venait s'y cacher. Ses vêtements s'usèrent à la fin
et se détachèrent par lambeaux ; il fallut encore qu'elle s'enveloppât dans
les feuilles. Puis, dès que le soleil reprenait sa chaleur, elle
sortait, se plaçait au pied de l'arbre, et ses longs cheveux la
couvraient de tous côtés comme un manteau. Elle demeura longtemps dans
cet état, éprouvant toutes les misères et toutes les souffrances du monde.
Un jour de printemps, le roi du pays chassait dans la forêt et poursuivait une pièce de gibier.
L'animal s'étant réfugié dans le taillis qui entourait le vieil arbre creux, le prince descendit de
cheval, sépara les branches du fourré et s'y ouvrit un chemin avec son
épée. Quand il eut réussi à le franchir, il vit assise sous l'arbre une
jeune fille merveilleusement belle, que ses cheveux d'or couvraient tout
entière jusqu'à la pointe des pieds. Il la regarda avec étonnement et
lui dit : « Comment es-tu venue dans ce désert? » Elle resta muette, car
il lui était impossible d'ouvrir la bouche. Le roi lui dit encore : «
Veux-tu venir avec moi dans mon palais? »
Elle fit seulement un petit signe de la tète. Le roi la prit dans ses bras, la porta sur son cheval
et l'emmena dans sa demeure, où il lui fit prendre des vêtements et lui
donna tout en abondance. Quoiqu'elle ne pût parler, elle était si belle
et si gracieuse qu'il se prit pour elle d'une grande passion et
l'épousa.
Une année à peu près s'était écoulée quand la reine mit au monde un fils. La nuit,
comme elle était couchée seule dans son lit, la
Vierge Marie lui apparut et lui parla ainsi : « Si tu veux enfin dire la
vérité et avouer que tu as ouvert la porte défendue, je t'ouvrirai la
bouche et te rendrai la parole ; mais si tu t'obstines dans le péché et
persistes à mentir, j'emporterai avec moi ton enfant nouveau-né. »
Alors il fut permis à la reine de répondre, mais elle dit : « Non, je n'ai pas ouvert la porte défendue. »
Et la Vierge Marie enleva de ses bras son enfant nouveau-né et disparut
avec lui. Le lendemain matin, quand on ne trouva plus l'enfant, un bruit
se répandit parmi les gens du palais que la reine était une ogresse et
qu'elle l'avait tué. Elle entendait tout et ne pouvait rien répondre;
mais le roi l'aimait trop tendrement pour croire ce qui se disait.
Au bout d'un an la reine eut encore un fils ; la Vierge Marie se présenta
de nouveau la nuit devant elle et lui dit : « Si tu veux enfin avouer
que tu as ouvert la porte défendue, je te rendrai ton enfant et je te
délierai la langue ; mais si tu t'obstines dans ton péché et continues à
mentir, j'emporterai encore ton nouveau-né. »
La reine dit comme la première fois : « Non, je n'ai pas ouvert la porte défendue. »
Et la Vierge lui prit dans ses bras son enfant et l'enleva dans le ciel.
Le matin, quand les gens apprirent que l'enfant avait encore disparu,
ils dirent tout haut que la reine l'avait mangé, et les conseillers du
roi demandèrent qu'on lui fit son procès. Mais le roi l'aimait si
tendrement qu'il n'en voulut rien croire et qu'il ordonna à ses
conseillers de ne plus reparler de cela sous peine de la vie.
La troisième année, la reine donna le jour à une belle petite fille, et la
Vierge Marie lui apparut encore pendant la nuit et lui dit : « Suis-moi.
» Elle la prit par la main, la conduisit dans le ciel et lui montra ses
deux premiers-nés qui lui souriaient et jouaient avec le globe du
monde. Et comme la mère se réjouissait de les voir, la Vierge Marie lui
dit : « Si tu veux avouer maintenant que tu as ouvert la porte défendue,
je te rendrai tes deux beaux petits garçons. »
La reine répondit pour la troisième fois : «Non, je n'ai pas ouvert la porte défendue. »
La Vierge la laissa retomber sur la terre et lui prit son troisième enfant.
Le lendemain matin, quand on ne le trouva plus, chacun dit tout haut : «
La reine est une ogresse ; il faut qu'elle soit condamnée à mort. »
Et le roi ne put cette fois repousser l'avis de ses conseillers. Elle fut
appelée devant un tribunal, et comme elle ne pouvait ni répondre ni se
défendre, elle fut condamnée à périr sur le bûcher. Le bois était
amassé, elle était attachée au poteau, et la flamme commençait à
s'élever autour d'elle, lorsque son cœur fut touché de repentir :
« Si je pouvais avant de mourir, pensa-t-elle, avouer que j'ai ouvert la
porte! » Et elle cria : « Oui, Marie, je suis coupable ! »
Comme cette pensée lui venait au cœur, la pluie commença à tomber du ciel et
éteignit le feu du bûcher : une lumière se répandit autour d'elle, et la
Vierge Marie descendit, ayant à ses côtés les deux fils premiers nés et
portant dans ses bras la petite fille venue la dernière. Elle dit à la
reine d'un ton plein de bonté : « Il est pardonné à celui qui avoue son
péché et s'en repent. »
Elle lui présenta les enfants, lui délia la langue et lui donna du bonheur pour toute sa vie.
27/05/2015 - 08:13

Chaque jour de la vie



La vie, est une succession de moments
C’est la réunion de plusieurs éléments
C’est une succession de mouvements
De gestes qu’on fait souvent ou rarement

La répétition de moments merveilleux
Entremêlés de quelques évènements malheureux
La vie, est une succession de pas, de rires
De quelques larmes, mais aussi de plaisirs

D’heures, qui n’osent pas se terminer
De jours, qui sont trop vite passés
De moments où on se fâche, qu’on se détache
Quand l’instant d’après on s’embrasse

C’est l’addition de tous ces moments
C’est notre choix, pour chacun des instants
Une vie parfois, on croit l’avoir ratée
C’est une succession de rendez-vous manqués

Ce sont, nos habitudes de tous les jours
De milliers de gens qui se disent bonjour
Qui entre eux souvent sont bien sourds
Qui ne se montre même pas un peu d’amour

C’est aussi, une succession de hasards
D’enfants qui arrivent, de certains départs
La vie c’est tout ça, et c’est l’inconnu
Mais au fond, on aime bien son contenu


 Texte Claude Marcel Breault

26/05/2015 - 07:57

   Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur ;
Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève

Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
 J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;

Je serai riche alors d'une richesse rare :

J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !

Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève

Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;

Et de ce cher amour qui passe comme un rêve

J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
 Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur ;
Retenir, s'il se peut, l'impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d'une richesse rare : J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.??????


26/05/2015 - 07:46
Victor Hugo   (1802-1885)

Certes , Elle N'était Pas Femme Et Charmante En Vain...

Certes, elle n'était pas femme et charmante en vain,
Mais le terrestre en elle avait un air divin.
Des flammes frissonnaient sur mes lèvres hardies ;
Elle acceptait l'amour et tous ses incendies,
Rêvait au tutoiement, se risquait pas à pas,
Ne se refusait point et ne se livrait pas ;
Sa tendre obéissance était haute et sereine ;
Elle savait se faire esclave et rester reine,
Suprême grâce ! et quoi de plus inattendu
Que d'avoir tout donné sans avoir rien perdu !
Elle était nue avec un abandon sublime
Et, couchée en un lit, semblait sur une cime.
A mesure qu'en elle entrait l'amour vainqueur,
On eût dit que le ciel lui jaillissait du coeur ;
Elle vous caressait avec de la lumière ;
La nudité des pieds fait la marche plus fière
Chez ces êtres pétris d'idéale beauté ;
Il lui venait dans l'ombre au front une clarté
Pareille à la nocturne auréole des pôles ;
A travers les baisers, de ses blanches épaules
On croyait voir sortir deux ailes lentement ;
Son regard était bleu, d'un bleu de firmament ;
Et c'était la grandeur de cette femme étrange
Qu'en cessant d'être vierge elle devenait ange.
26/05/2015 - 07:38



La délicatesse



Perles de rosée de la pensée

Elle effleure avec bonheur

Sans jamais se poser.

Tout est subtilité et douceur

Elle passe en silence

Avec la légèreté d'un papillon

Tout est élégance

Modestie et discrétion.

Elle a la fragilité du cristal

La pureté du diamant

Le parfum du santal

La beauté d'un soleil couchant.

Elle est douceur et finesse

Ses gestes sont gracieux

Empreints de tendresse

Tout en elle est harmonieux.

Sentiment impalpable

De grâce et de sensibilité

Alchimie du coeur et de l'âme

Tout en elle est générosité.


©Harmonia
25/05/2015 - 22:57
l'auteur de ce beau poème est YVES DUTEIL.
25/05/2015 - 11:02

 




Je porte mille masques

Et chacun est en moi

Noir océan où je suis enfermée

Je cherche l’humanité

Blessée par l’absurdité

Suis-je digne d’être aimée

Je porte mille masques

Et chacun est en moi

Reflet de mes non-dit

Ils sont joie, bonheur, ennui

Me servent d’alibi

Je les porte et me maudit

Je porte mille masques

Et chacun est en moi

Dans ce monde envoûté

Bloc rouge et glacé

Par l’ennui embaumé

Masque révèle ta beauté


 (Kty 22/08/2008)
25/05/2015 - 08:03
UN SIMPLE PETIT PAQUET DE SOIE...
Source inconnue
 

Mon ami ouvrit le tiroir de la commode de son épouse et en sortit un petit paquet
enveloppé de soie :
Ceci, dit-il, n'est pas un simple paquet, c'est de la
lingerie.
Il jeta le papier et observa la soie et la dentelle.

J'ai acheté ceci la première fois que nous sommes allés à
New York, il y a 8 ou 9 ans, mais elle ne l'a jamais
utilisé.
Elle voulait le conserver pour une occasion spéciale.
Eh bien, je crois que c'est le bon moment justement.
Il s'approcha du lit et rajouta ce paquet à d'autres choses
que les pompes funèbres emmèneraient.
Sa femme venait de mourir.

En se tournant vers moi, il me dit : Ne garde rien pour
une occasion spéciale.
Chaque jour que tu vis est une occasion spéciale!

Je pense toujours à ces paroles. Elles ont changé ma vie.

Aujourd'hui, je lis beaucoup plus qu'avant et je nettoie
moins.
Je m'assieds sur ma terrasse et j'admire le paysage sans
prêter attention aux mauvaises herbes du jardin.
Je passe plus de temps avec ma famille et mes amis, et moins
de temps au travail.
J'ai compris que la vie est un ensemble d'expériences à
apprécier.
Désormais, je ne conserve rien.
J'utilise mes verres en cristal tous les jours.
Si
l'envie m'en prend, je mets ma nouvelle veste pour aller au supermarché.
Je ne garde plus mon meilleur parfum pour les jours de fête. Je l'utilise dès que j'en ai envie.
Les phrases du type «un jour» et «un de ces jours» sont bannies de mon vocabulaire.
Si cela en vaut la peine, je veux voir, entendre, et faire
les choses «maintenant».

Je ne suis pas tout à fait sûr de ce qu'aurait fait la femme
de mon ami, si elle avait su qu'elle ne serait plus là demain.
Un demain que nous prenons tous à la légère.
Je crois qu'elle aurait appelé sa famille et ses amis intimes.

Peut-être aurait-elle appelé quelques vieux amis pour faire
la paix ou s'excuser pour une vieille querelle passée.
J'aime penser qu'elle serait peut-être allée manger chinois, sa cuisine préférée.

Ce sont toutes ces petites choses non faites qui
m'énerveraient beaucoup si je savais que mes heures étaient comptées.
Je serais énervé de ne plus avoir vu certains de mes amis
avec lesquels je devais me remettre en contact «un de ces
jours».
Énervé de ne pas avoir écrit les lettres que j'avais
l'intention d'écrire «un de ces jours».
Énervé de ne pas avoir dit assez souvent à mes proches
combien je les aime.

Maintenant, je ne retarde rien, je ne repousse et je ne conserve
rien qui pourrait apporter de la joie et des rires à nos
vies.
Je me dis que chaque jour est spécial.
Chaque jour, chaque heure, chaque minute est spéciale."

Si tu reçois ce message, c'est que quelqu'un te veut du
bien, et parce que toi aussi, de ton côté, tu as des gens
qui te sont chers.
Si tu es trop occupé pour prendre quelques minutes pour
l'envoyer à d'autres et que tu te dis: je l'enverrai «un de
ces jours». c'est loin... peut-être que tu ne le feras
jamais et tu n'as probablement pas compris ce message.

 
24/05/2015 - 08:13

Envole toi simplement
 
Elle est venu pour te cueillir
sans rien dire et sans prévenir
Mais elle a été généreuse
Avec toi, la dame Faucheuse.
 
Per ce beau matin de l'été
elle est venu pour te chercher.
tout doucement et sans violence
pour t'éviter d'autres souffrances.
 
Mais elle ne pouvait éviter
au passage, malheureusement.
Sa faucille, de toute écorcher
les coeurs meurtris de tes enfants.
 
Envole-toi paisiblement,
ma douce et bien aimée Maman
vers des cieux beaucoup plus cléments
où tu n'auras plus à souffrir,
ni à craindre le verbe mourir.
 
Le rayonnement de ton amour,
sur nous brilleras pour toujours.
Et il réchauffera nos coeurs
Bien au-delà de nos douleurs.

 
(inconnu)