Le Temps Des Cerises Jean-Baptiste Clément (1836 - 1903)
La cerise est le fruit comestible du cerisier. Il s'agit d'une drupe, de forme sphérique, de couleur généralement rouge plus ou moins foncé, plus rarement jaune. Ce petit fruit compte environ 50 calories pour 100 grammes. Wikipédia Le temps des cerises Quand nous chanterons le temps des cerises, Et guai rossignol et merle moqueur Seront tous en fête ; Les belles auront la folie en tête Et les amoureux du soleil au coeur... Quand nous chanterons le temps des cerises, sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises, Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant Des pendants d'oreille ! Cerises d'amour aux robes pareilles, Tombant sur la feuille en gouttes de sang !... Mais il est bien court le temps des cerises, Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand nous serons au temps des cerises, si vous avez peur des chagrins d'amour, Evitez les belles. Moi qui ne craint pas les peines cruelles, je ne vivrais poimt sans souffrir un jour... Quand nous en serons au temps des cerises, vous aurez aussi vos peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises ; C'est de ce temps là que je garde au coeur Une plaies ouverte ; Et Dame fortune, en m'étant offerte, ne pourra jamais fermer ma douleur... J'aimerai toujours le temps des cerises Et le souvenir que je garde au coeur
Un paysan possédait un chien fidèle, nommé Sultan. Or le pauvre Sultan était devenu si vieux qu'il avait perdu toutes ses dents, si bien qu'il lui était désormais impossible de mordre. Il arriva qu'un jour, comme ils étaient assis devant leur porte, le paysan dit à sa femme: - Demain un coup de fusil me débarrassera de Sultan, car la pauvre bête n'est plus capable de me rendre le plus petit service. La paysanne eut pitié du malheureux animal: - Il me semble qu'après nous avoir été utile pendant tant d'années et s'être conduit toujours en bon chien fidèle, il a bien mérité pour ses vieux jours de trouver chez nous le pain des invalides. - Je ne te comprends pas, répliqua le paysan, et tu calcules bien mal: ne sais-tu donc pas qu'il n'a plus de dents dans la gueule, et que, par conséquent, il a cessé d'être pour les voleurs un objet de crainte? Il est donc temps de nous en défaire. Il me semble que s'il nous a rendu de bons services, il a, en revanche, été toujours bien nourri. Partant quitte. Le pauvre animal, qui se chauffait au soleil à peu de distance de là, entendit cette conversation qui le touchait de si près, et je vous laisse à penser s'il en fut effrayé. Le lendemain devait donc être son dernier jour! Il avait un ami dévoué, sa seigneurie le loup, auquel il s'empressa d'aller, dès la nuit suivante, raconter le triste sort dont il était menacé. - Écoute, compère, lui dit le loup, ne te désespère pas ainsi; je te promets de te tirer d'embarras. Il me vient une excellente idée. Demain matin à la première heure, ton maître et sa femme iront retourner leur foin; comme ils n'ont personne au logis, ils emmèneront avec eux leur petit garçon. J'ai remarqué que chaque fois qu'ils vont au champ, ils déposent l'enfant à l'ombre derrière une haie. Voici ce que tu auras à faire. Tu te coucheras dans l'herbe auprès du petit, comme pour veiller sur lui. Quand ils seront occupés à leur foin, je sortirai du bois et je viendrai à pas de loup dérober l'enfant; alors tu t'élanceras de toute ta vitesse à ma poursuite, comme pour m'arracher ma proie; et, avant que tu aies trop longtemps couru pour un chien de ton âge, je lâcherai mon butin, que tu rapporteras aux parents effrayés. Ils verront en toi le sauveur de leur enfant, et la reconnaissance leur défendra de te maltraiter; à partir de ce moment, au contraire, tu entreras en faveur, et désormais tu ne manqueras plus de rien. L'invention plut au chien, et tout se passa suivant ce qui avait été convenu. Qu'onjuge des cris d'effroi que poussa le pauvre père quand il vit le loup s'enfuir avec son petit garçon dans la gueule! qu'on juge aussi de sa joie quand le fidèle Sultan lui rapporta son fils! Il caressa son dos pelé, il baisa son front galeux, et dans l'effusion de sa reconnaissance, il s'écria: - Malheur à qui s'aviserait jamais d'arracher le plus petit poil à mon bon Sultan! J'entends que, tant qu'il vivra, il trouve chez moi le pain des invalides, qu'il a si bravement gagné! Puis, s'adressant à sa femme: - Grétel, dit-il, cours bien vite à la maison, et prépare à ce fidèle animal une excellente pâtée; puisqu'il n'a plus de dents, il faut lui épargner les croûtes; aie soin d'ôter du lit mon oreiller; j'entends qu'à l'avenir mon bon Sultan n'aie plus d'autre couchette. Avec un tel régime, comment s'étonner que Sultan soit devenu le doyen des chiens. La morale de ce conte est que même un loup peut parfois donner un conseil utile. Je n'engage pourtant pas tous les chiens à aller demander au loup un conseil, surtout s'ils n'ont plus de dents.
On a si souvent tendance à l’oublier En regardant le jardin des autres Et si on se donnait la peine d’y penser On pourrait tellement raconter de belles choses
Il nous semble que depuis des années Notre jardin ne produit plus de roses Pourtant, un jour, nos fleurs étaient si belles On ne les privait pas d’eau, ni de soleil
On faisait un si beau travail de jardinier Nos fleurs n’étaient jamais laides, ni séchées Dans la vie, on connaît tous une période grise Un moment où l’on se sent pas comprise
On croit avoir choisi un mauvais numéro Mais, on oublie, qu’hier il faisait bien beau On oublie que des roses poussaient sur nos rosiers Que nos saisons ressemblaient toutes à l’été
Oui, si on se donnait la peine d’y penser On en aurait, des belles choses à raconter Des choses qui nous redonneraient notre sourire Qui deviendraient ainsi, nos plus beaux souvenirs
Il faut, retourner au jardin, nous planter des fleurs C’est nous au fond, qui le faisons notre bonheur Texte Claude Marcel Breault - Juillet 2009
Elle savait qu’aimer c'était risquer d'avoir le cœur brisé. Que rire c'était risquer d'être perçue comme une illuminée. Elle savait que pleurer c'était prendre le risque de paraitre vulnérable. Que se protéger c'était prendre le risque de paraitre désagréable. Elle savait que se reposer c'était prendre le risque d'être qualifiée de flemmarde. Que réussir c'était prendre le risque d'être qualifiée de veinarde. Elle savait qu’oser c'était prendre le risque d'échouer. Que d’être heureuse c'était prendre le risque d'être jalousée ! Elle savait également qu’avoir des élans pour quelqu'un et les montrer, c'était risquer d'être rejetée et de montrer sa vulnérabilité. Alors préfèrera-t-elle ne rien faire et se taire ? Préfèrera-t-elle être sécure avec ses vieilles armures ? Comment pourrait-elle découvrir quoi que ce soit si elle ne tentait pas d'abord l'impossible ? Un soir elle lut un livre qui changea toute sa conception de la vie et la remit dans son élan de vie. Voici ce qu’il y était dit : "La vie est avant tout une aventure qu'il est essentiel de vivre pleinement pour en goûter tous ses instants. C'est bien de la tenter et de se risquer... C'est l'humain qui a inventé le concept sécurité avec sa volonté de tout garder et de tout protéger... Il n'y a pas de sécurité dans la nature... où tout est une aventure. Mais de tout cela l'être humain en a cure et ne se forge que des armures... Tout meurt et tout renait. Au contact de la nature et des cycles du vivant, on apprend à tout lâcher sans trembler. Éviter le danger, ne rend pas plus sécure, mais nous emmure. Cela éloigne du vibrant et du mouvement dansant. Rester dans sa zone de confort ne rend pas plus fort, mais lentement nous endort. La sécurité développe des rigidités qui éloignent de la fluidité et de la créativité... " La dernière phrase qu’elle lut lui fit un choc Elle la répéta en boucle dans sa tête, les soirs de tempête « Apprenons à danser avec tous les instants... Rentrons dans l’inspire et l’expire du mouvement permanent ... Soyons dans les pleins et les vides, les hauts et les bas. N'ayons pas peur d'y poser nos prochains pas... Nous ne le regretterons pas » Alors, elle, elle OSA ! Caroline Gauthier
Un jour, je te raconterai.
Ce que l'aube de ma vie m'a donné.
Un jour, je te raconterai.
Le ruisseau que ma vie a creusé.
Un jour peut être mes joies passagères,
Déposées par des fées messagères.
Grand amour qui un jour se casse,
Où toute votre vie se fracasse.
Un jour, par je ne sais quel secret,
Dessinant un sourire discret,
Sur des lèvres si souvent délaissées,
Et des paupières baissées.
Un jour, je te raconterai ma vie.
Par ta venue si douce ma mie.
Amour de coeur et d'envie,
Sécheresse ennemie.
Un jour peut être mon amie,
Comme quelques fleurs déposées,
Un jour sûrement mon amie,
Des larmes sur tes lèvres rosées.
André PARGUEY
Jean-Baptiste Clément (1836 - 1903)
La cerise est le fruit comestible du cerisier. Il s'agit d'une drupe, de
forme sphérique, de couleur généralement rouge plus ou moins foncé, plus
rarement jaune. Ce petit fruit compte environ 50 calories pour 100
grammes. Wikipédia
Le temps des cerises
Quand nous chanterons le temps des cerises,
Et guai rossignol et merle moqueur
Seront tous en fête ;
Les belles auront la folie en tête
Et les amoureux du soleil au coeur...
Quand nous chanterons le temps des cerises,
sifflera bien mieux le merle moqueur.
Mais il est bien court, le temps des cerises,
Où l'on s'en va deux cueillir en rêvant
Des pendants d'oreille !
Cerises d'amour aux robes pareilles,
Tombant sur la feuille en gouttes de sang !...
Mais il est bien court le temps des cerises,
Pendants de corail qu'on cueille en rêvant !
Quand nous serons au temps des cerises,
si vous avez peur des chagrins d'amour,
Evitez les belles.
Moi qui ne craint pas les peines cruelles,
je ne vivrais poimt sans souffrir un jour...
Quand nous en serons au temps des cerises,
vous aurez aussi vos peines d'amour.
J'aimerai toujours le temps des cerises ;
C'est de ce temps là que je garde au coeur
Une plaies ouverte ;
Et Dame fortune, en m'étant offerte,
ne pourra jamais fermer ma douleur...
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au coeur
Jean-Baptiste Clément (1836 - 1903)
http://ma-planete.com/poeme/mai
- conte de Grimm -
Un paysan possédait un chien fidèle, nommé Sultan. Or le pauvre Sultan
était devenu si vieux qu'il avait perdu toutes ses dents, si bien qu'il
lui était désormais impossible de mordre. Il arriva qu'un jour, comme
ils étaient assis devant leur porte, le paysan dit à sa femme:
- Demain un coup de fusil me débarrassera de Sultan, car la pauvre bête n'est
plus capable de me rendre le plus petit service.
La paysanne eut pitié du malheureux animal:
- Il me semble qu'après nous avoir été utile pendant tant d'années et
s'être conduit toujours en bon chien fidèle, il a bien mérité pour ses
vieux jours de trouver chez nous le pain des invalides.
- Je ne te comprends pas, répliqua le paysan, et tu calcules bien mal: ne
sais-tu donc pas qu'il n'a plus de dents dans la gueule, et que, par
conséquent, il a cessé d'être pour les voleurs un objet de crainte? Il
est donc temps de nous en défaire. Il me semble que s'il nous a rendu de
bons services, il a, en revanche, été toujours bien nourri. Partant quitte.
Le pauvre animal, qui se chauffait au soleil à peu de distance de là,
entendit cette conversation qui le touchait de si près, et je vous
laisse à penser s'il en fut effrayé. Le lendemain devait donc être son
dernier jour! Il avait un ami dévoué, sa seigneurie le loup, auquel il
s'empressa d'aller, dès la nuit suivante, raconter le triste sort dont
il était menacé.
- Écoute, compère, lui dit le loup, ne te désespère pas ainsi; je te
promets de te tirer d'embarras. Il me vient une excellente idée. Demain
matin à la première heure, ton maître et sa femme iront retourner leur
foin; comme ils n'ont personne au logis, ils emmèneront avec eux leur
petit garçon. J'ai remarqué que chaque fois qu'ils vont au champ, ils
déposent l'enfant à l'ombre derrière une haie. Voici ce que tu auras à
faire. Tu te coucheras dans l'herbe auprès du petit, comme pour veiller
sur lui. Quand ils seront occupés à leur foin, je sortirai du bois et je
viendrai à pas de loup dérober l'enfant; alors tu t'élanceras de toute
ta vitesse à ma poursuite, comme pour m'arracher ma proie; et, avant que
tu aies trop longtemps couru pour un chien de ton âge, je lâcherai mon
butin, que tu rapporteras aux parents effrayés. Ils verront en toi le
sauveur de leur enfant, et la reconnaissance leur défendra de te
maltraiter; à partir de ce moment, au contraire, tu entreras en faveur,
et désormais tu ne manqueras plus de rien.
L'invention plut au chien, et tout se passa suivant ce qui avait été convenu.
Qu'onjuge des cris d'effroi que poussa le pauvre père quand il vit le loup
s'enfuir avec son petit garçon dans la gueule! qu'on juge aussi de sa
joie quand le fidèle Sultan lui rapporta son fils!
Il caressa son dos pelé, il baisa son front galeux, et dans l'effusion de sa reconnaissance, il s'écria:
- Malheur à qui s'aviserait jamais d'arracher le plus petit poil à mon
bon Sultan! J'entends que, tant qu'il vivra, il trouve chez moi le pain
des invalides, qu'il a si bravement gagné! Puis, s'adressant à sa femme:
- Grétel, dit-il, cours bien vite à la maison, et prépare à ce fidèle
animal une excellente pâtée; puisqu'il n'a plus de dents, il faut lui
épargner les croûtes; aie soin d'ôter du lit mon oreiller; j'entends
qu'à l'avenir mon bon Sultan n'aie plus d'autre couchette.
Avec un tel régime, comment s'étonner que Sultan soit devenu le doyen des chiens.
La morale de ce conte est que même un loup peut parfois donner un conseil
utile. Je n'engage pourtant pas tous les chiens à aller demander au loup
un conseil, surtout s'ils n'ont plus de dents.
Si tu étais le ciel , je serais ton étoile
Si tu étais un bateau je serais tes voiles
Si tu étais une fleur, je serais ton coeur
Si tu étais un soleil, je serais ton ardeur
Si tu étais un oiseau, je serais ton chant
Si tu étais un géant, je serais ta force
Si tu étais un arbre, je serais ton écorce
Mais Tu es mon archange,
Gabriel ou Uriel ,
Venu du ciel, tel un ange
Digne d’amour et de louange
(copyright Nadianna)
Et...... tu es plus encore mon Amour......
Car tu remplis mes jours
(Adamo)
On a si souvent tendance à l’oublier
En regardant le jardin des autres
Et si on se donnait la peine d’y penser
On pourrait tellement raconter de belles choses
Il nous semble que depuis des années
Notre jardin ne produit plus de roses
Pourtant, un jour, nos fleurs étaient si belles
On ne les privait pas d’eau, ni de soleil
On faisait un si beau travail de jardinier
Nos fleurs n’étaient jamais laides, ni séchées
Dans la vie, on connaît tous une période grise
Un moment où l’on se sent pas comprise
On croit avoir choisi un mauvais numéro
Mais, on oublie, qu’hier il faisait bien beau
On oublie que des roses poussaient sur nos rosiers
Que nos saisons ressemblaient toutes à l’été
Oui, si on se donnait la peine d’y penser
On en aurait, des belles choses à raconter
Des choses qui nous redonneraient notre sourire
Qui deviendraient ainsi, nos plus beaux souvenirs
Il faut, retourner au jardin, nous planter des fleurs
C’est nous au fond, qui le faisons notre bonheur
Texte Claude Marcel Breault - Juillet 2009
BONNE JOURNÉE!
Que rire c'était risquer d'être perçue comme une illuminée.
Elle savait que pleurer c'était prendre le risque de paraitre vulnérable.
Que se protéger c'était prendre le risque de paraitre désagréable.
Elle savait que se reposer c'était prendre le risque d'être qualifiée de flemmarde.
Que réussir c'était prendre le risque d'être qualifiée de veinarde.
Elle savait qu’oser c'était prendre le risque d'échouer.
Que d’être heureuse c'était prendre le risque d'être jalousée !
Elle savait également qu’avoir des élans pour quelqu'un et les montrer,
c'était risquer d'être rejetée et de montrer sa vulnérabilité.
Alors préfèrera-t-elle ne rien faire et se taire ?
Préfèrera-t-elle être sécure avec ses vieilles armures ?
Comment pourrait-elle découvrir quoi que ce soit si elle ne tentait pas d'abord l'impossible ?
Un soir elle lut un livre qui changea toute sa conception de la vie et la remit dans son élan de vie.
Voici ce qu’il y était dit :
"La vie est avant tout une aventure qu'il est essentiel de vivre pleinement pour en goûter tous ses instants.
C'est bien de la tenter et de se risquer...
C'est l'humain qui a inventé le concept sécurité avec sa volonté de tout garder et de tout protéger...
Il n'y a pas de sécurité dans la nature... où tout est une aventure.
Mais de tout cela l'être humain en a cure et ne se forge que des armures...
Tout meurt et tout renait.
Au contact de la nature et des cycles du vivant, on apprend à tout lâcher sans trembler.
Éviter le danger, ne rend pas plus sécure, mais nous emmure.
Cela éloigne du vibrant et du mouvement dansant.
Rester dans sa zone de confort ne rend pas plus fort, mais lentement nous endort.
La sécurité développe des rigidités qui éloignent de la fluidité et de la créativité... "
La dernière phrase qu’elle lut lui fit un choc
Elle la répéta en boucle dans sa tête, les soirs de tempête
« Apprenons à danser avec tous les instants...
Rentrons dans l’inspire et l’expire du mouvement permanent ...
Soyons dans les pleins et les vides, les hauts et les bas.
N'ayons pas peur d'y poser nos prochains pas... Nous ne le regretterons pas »
Alors, elle, elle OSA !
Caroline Gauthier