Ce jour-là, un prêtre célébrait les funérailles d'une femme de 50 ans. Soudain, l'époux de cette femme se mit à crier "Oh, oh, oh, comme je l'ai aimée!" Son gémissement éploré interrompit le digne silence de la cérémonie. Les membres de la famille et les amis, debout autour du cercueil, prirent un air embarrassé et surpris. Les enfants de l'homme eurent honte et essayèrent de le faire taire: "Ça va aller, papa; nous comprenons. Chut..." Le vieil homme regardait fixement le cercueil descendre lentement dans la terre" Le prêtre continua. Lorsqu'il eut terminé, il invita la famille à jeter une poignée de terre sur la tombe; tous les membres de la famille, s'exécutèrent, sauf l'époux. " Oh, comme je l'ai aimée ! " Sa fille et ses deux fils essayèrent à nouveau de le maîtriser, mais il continuait: "Je l'ai aimée ! " Peu après, avant de quitter les lieux, l'homme refusa obstinément de partir. Le prêtre s'approcha. " Je sais ce que vous ressentez, mais il est l'heure de partir. Nous devons tous partir et continuer à vivre. " "Oh, comme je l'ai aimée !" répéta l'homme d'une voix misérable. Vous ne comprenez pas, dit-il au pasteur, j'ai failli lui dire une fois." auteur : Hanoch McCarty
La plus grande faiblesse de la plupart des êtres humains, c'est qu'ils hésitent à dire aux autres combien ils les aiment pendant que ceux-ci sont encore vivants.
Pourquoi faut-il toujours se demander Ce que demain il va nous arriver Si on vivait simplement aujourd'hui On aurait beaucoup moins d'ennuis Inutile de vivre dans le passé puisque c'est terminé Et pour l'avenir, attendons donc qu'il arrive Soyons heureux dans le présent Laissons l'avenir se dessiner lentement Tous ces jours que vous laissez passer Jamais vous ne les retrouverez Regardez le bonheur que vous avez maintenant Profitez de chaque heure que vous vivez Car les heures font les journées En vieillissant vous regretterez ces jours perdus Car ils diminueront de plus en plus ! Soyons heureux dans le présent Car c'est le moment le plus important. auteur inconnu
L'éternelle chanson Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore de jeunes amoureux, Et je te sourirai tout en branlant la tête, Et nous ferons un couple adorable de vieux. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer, Nous aurons une joie attendrie et très douce, La phrase finissant toujours par un baiser. Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ? Alors avec grand soin nous le recompterons. Nous nous ressouviendrons de mille choses, même De petits riens exquis dont nous radoterons. Un rayon descendra, d'une caresse douce, Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser, Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse, Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain, Qu'importeront alors les rides du visage ? Mon amour se fera plus grave - et serein. Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent, Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens. Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens. C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge, Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage, Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve, Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur, Retenir s'il se peut l'impression trop brève Pour la ressavourer plus tard avec lenteur. J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare, Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ; Je serai riche alors d'une richesse rare J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours ! Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève, Ma mémoire parfois me rendra la douceur ; Et de ce cher amour qui passe comme un rêve J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille, Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs, Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille, Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants. Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête, Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan, Et je te sourirai tout en branlant la tête Et tu me parleras d'amour en chevrotant. Nous nous regarderons, assis sous notre treille, Avec de petits yeux attendris et brillants, Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
C'est le moment crépusculaire. J'admire, assis sous un portail, Ce reste de jour dont s'éclaire La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées, Je contemple, ému, les haillons D'un vieillard qui jette à poignées La moisson future aux sillons. Sa haute silhouette noire Domine les profonds labours. On sent à quel point il doit croire A la fuite utile des jours. Il marche dans la plaine immense, Va, vient, lance la graine au loin, Rouvre sa main, et recommence, Et je médite, obscur témoin, Pendant que, déployant ses voiles, L'ombre, où se mêle une rumeur, Semble élargir jusqu'aux étoiles Le geste auguste du semeur. VICTOR HUGO
Il ne faut que des fleurs Un filtre de soleil Et quelques grains de bonheur. Le cri d'un enfant Le toit d'une maison et la brise du vent.
Pour être heureux Il faut s'entourer de vertus S'emmitoufler d'amour, se nourrir de passion Prendre dans sa main celle d'un être cher Regarder le ciel en oubliant la terre Fermer les yeux sur le passé Pour les ouvrir sur le rêve.
Pour être heureux Il ne faut plus penser Que l'on puisse être malheureux. Pour être heureux Entre nous... il nous faut si peu...
Ce jour-là, un prêtre célébrait les funérailles d'une femme de 50 ans.
Soudain, l'époux de cette femme se mit à crier "Oh, oh, oh, comme
je l'ai aimée!" Son gémissement éploré interrompit le digne
silence de la cérémonie. Les membres de la famille et les amis,
debout autour du cercueil, prirent un air embarrassé et surpris.
Les enfants de l'homme eurent honte et essayèrent de le faire taire:
"Ça va aller, papa; nous comprenons. Chut..."
Le vieil homme regardait fixement le cercueil
descendre lentement dans la terre"
Le prêtre continua. Lorsqu'il eut terminé,
il invita la famille à jeter une poignée de terre sur la tombe;
tous les membres de la famille, s'exécutèrent, sauf l'époux.
" Oh, comme je l'ai aimée ! "
Sa fille et ses deux fils essayèrent à nouveau de le maîtriser,
mais il continuait: "Je l'ai aimée ! "
Peu après, avant de quitter les lieux, l'homme refusa obstinément
de partir. Le prêtre s'approcha. " Je sais ce que vous ressentez,
mais il est l'heure de partir. Nous devons tous partir et
continuer à vivre. "
"Oh, comme je l'ai aimée !" répéta l'homme d'une voix misérable.
Vous ne comprenez pas, dit-il au pasteur,
j'ai failli lui dire une fois."
auteur : Hanoch McCarty
La plus grande faiblesse
de la plupart des êtres humains,
c'est qu'ils hésitent à dire aux autres
combien ils les aiment
pendant que ceux-ci
sont encore vivants.
Le chat ouvrit les yeux
Le soleil y entra
Le chat ferma les yeux
Le soleil y resta.
Voilà pourquoi le soir
Quand le chat se réveille
J'aperçois dans le noir
Deux morceaux de soleil.
Maurice Carême (1899 - 1978)
Pendre, prendre, prétendre
Ils sont bien trop enferrés
Aux boulets de la vanité
Prévaloir, pouvoir, avoir
Ceux-ci vivent leur deuil
Au fond des prisons d'orgueil
Imposer, condamner, spéculer
Tous sont opprimés
Dans les étaux de la cupidité
Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Ecouter, respecter, partager
Et si c'est leur préférence
Je leur offrirai les fleurs de la tolérance
Pour toi, j'apprivoiserai plutôt les mots
Apprendre, comprendre, entendre
Et si c'est leur volonté
Je leur offrirai
Les branches de l'humilité
Pour toi, j'apprivoiserai surtout les mots
S'ouvrir, sourire, offrir
Et si c'est pour toujours
Je leur offrirai l'arbre d'amour Quels mots veux-tu que j'apprivoise pour toi aujourd'hui ?
" Chantal. Abraham. "
Ce que demain il va nous arriver
Si on vivait simplement aujourd'hui
On aurait beaucoup moins d'ennuis
Inutile de vivre dans le passé puisque c'est terminé
Et pour l'avenir, attendons donc qu'il arrive
Soyons heureux dans le présent
Laissons l'avenir se dessiner lentement
Tous ces jours que vous laissez passer
Jamais vous ne les retrouverez
Regardez le bonheur que vous avez maintenant
Profitez de chaque heure que vous vivez
Car les heures font les journées
En vieillissant vous regretterez ces jours perdus
Car ils diminueront de plus en plus !
Soyons heureux dans le présent
Car c'est le moment le plus important.
auteur inconnu
J'ai au fond de ma mémoire,
Rangé des couleurs d'espoir
Parfumées à la douceur
Des battements de ton coeur.
Dans les heures de printemps,
Où s'envolent au gré du vent
Dand le fond de l'horizon
Quelques jolis papillons.
Sont dans le ciel d'altitude,
Déserts de ma solitude,
Mille douleurs dans mes nuits
Brûlant en mordant tous les bruits.
Mais au fond de ma mémoire,
J'embrasse toujours le soir,
Amours en contemplation
Sur d'autres jours de passion.
Je rêve à ces doigts mutins,
À tous ces matins lutins
Où nos amours chantaient beau,
Vivant l'hiver sans manteau.
@copyright CLaudine
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
Et je te sourirai tout en branlant la tête,
Et nous ferons un couple adorable de vieux.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer,
Nous aurons une joie attendrie et très douce,
La phrase finissant toujours par un baiser.
Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ?
Alors avec grand soin nous le recompterons.
Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
De petits riens exquis dont nous radoterons.
Un rayon descendra, d'une caresse douce,
Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.
Et comme chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
Qu'importeront alors les rides du visage ?
Mon amour se fera plus grave - et serein.
Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent,
Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.
C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,
Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
Je veux tout conserver dans le fond de mon coeur,
Retenir s'il se peut l'impression trop brève
Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
Je serai riche alors d'une richesse rare
J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !
Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève,
Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
J'aurai tout conservé dans le fond de mon coeur.
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
Comme le renouveau mettra nos coeurs en fête,
Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
Et je te sourirai tout en branlant la tête
Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
Avec de petits yeux attendris et brillants,
Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.
ROSEMONDE GERARD
J'admire, assis sous un portail,
Ce reste de jour dont s'éclaire
La dernière heure du travail. Dans les terres, de nuit baignées,
Je contemple, ému, les haillons
D'un vieillard qui jette à poignées
La moisson future aux sillons. Sa haute silhouette noire
Domine les profonds labours.
On sent à quel point il doit croire
A la fuite utile des jours. Il marche dans la plaine immense,
Va, vient, lance la graine au loin,
Rouvre sa main, et recommence,
Et je médite, obscur témoin, Pendant que, déployant ses voiles,
L'ombre, où se mêle une rumeur,
Semble élargir jusqu'aux étoiles
Le geste auguste du semeur. VICTOR HUGO
Il ne faut que des fleurs
Un filtre de soleil
Et quelques grains de bonheur.
Le cri d'un enfant
Le toit d'une maison et la brise du vent.
Pour être heureux
Il faut s'entourer de vertus
S'emmitoufler d'amour, se nourrir de passion
Prendre dans sa main celle d'un être cher
Regarder le ciel en oubliant la terre
Fermer les yeux sur le passé
Pour les ouvrir sur le rêve.
Pour être heureux
Il ne faut plus penser
Que l'on puisse être malheureux.
Pour être heureux
Entre nous... il nous faut si peu...
BONNE JOURNÉE!