Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
30/03/2015 - 07:39
29/03/2015 - 15:28
Le témoignage de cette infirmière,très touchant,merci de nous l'avoir fait partager.
C'est vrai que l'amour est plus fort que tout,surtout dans ces épreuves de la vie
29/03/2015 - 14:54
29/03/2015 - 09:43
 Émotions (Témoignage d'une infirmière).

Tellement Beau, Il Faut Le Lire

C'était un matin occupé, environ 8h30, quand un homme d'un certain âge dans les80 est arrivé pour faire enlever les points de suture de son pouce.
Il dit qu'il était pressé car il avait un rendez-vous à 9h00. J'ai pris sessignes vitaux et lui dit de s'asseoir sachant que ça prendr
Je le voyais regarder sa montre et j'ai décidé puisque je n'étais pas occupé avec un autre patient, d'évaluer sa blessure.
En l'examinant, j'ai vu que ça cicatrisait bien, alors j'ai parlé à un des docteurs, j'ai pris les choses nécessaires pour enlever ses points et soulager sa blessure.
Pendant que je m'occupais de sa blessure, je lui ai demandé s'il avait un rendez-vous avec un autre médecin ce matin, parce qu'il était pressé.
L'homme me dit non, qu'il devait aller dans une maison de santé pour déjeuner avec sa femme. Je me suis informé de sa santé. Il m'a dit qu'elle était là depuis quelque temps et qu'elle était victime de la maladie d'Alzheimer. Comme nous parlions, j'ai demandé si elle serait contrariée si il était en retard. Il a répondu qu'elle ne savait plus qui il était, qu'elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans. J'étais surprise et je lui ai demandé : 'Et vous y allez encore tous les matins,même si elle ne sait pas qui vous êtes?' Il souriait en me tapotant la main et dit : Elle ne me reconnaît pas, mais je sais encore qui elle est.' J'ai dû retenir mes larmes quand il a quitté, j'avais la chair de poule sur le bras, et je pensais que c'étaitle genre d'amour que je veux dans ma vie.
Le vrai amour, ni physique ni romantique. Le vrai amour est l'acceptationde tout ce qui est, a été, sera et ne sera pas.
Avec toutes les blagues et le plaisir que sont les e-mails, quelquefois il y en a un qui apparaît contenant un message important. Celui-ci, j'ai pensé le partager avec vous tous.
Les gens les plus heureux n'ont pas nécessairement le meilleur
de tout, ils s'organisent du mieux qu'ils peuvent avec ce qu'ils ont. J'espère que vous partagerez ceci avec les gens qui se soucient des autres comme je l'ai fait.

La vie n'est pas d'échapper à la tempête mais de danser dans la pluie.

29/03/2015 - 09:34

Ces derniers jours, alors que des milliers de gens sont venus se confronterau spectacle magistral de la marée du siècle le long des côtes de la Manche et principalement sur le Sillon de Saint Malo, comme au Mont Saint Michel, la mer nous a une nouvelle fois fait la démonstration de sa force de caractère et de sa sauvage  personnalité entraînant dans la mort d'imprudentes victimes .  Je vous offre à cette occasion ....
                                        

 

                                L’   É P A V E

D'une beauté fatale

Prodigue de malheur

La mer est sans rivale,

En ses secrets de cœur,

Se laissant courtiser

Par tout navigateur,

Mais consent l'épouser

Que si pour elle il meurt !

Un rouge crépuscule

Ensanglantait la plage,

Dans l'ombre qui bascule

J'ai guetté l'équipage

Parti dans le matin

Sur la cime des eaux

Accrocher son destin

Aux filets abyssaux.

Mais les jours sont malsains                                              

Et bien souvent ils laissent

Dans leurs secrets desseins

De tragiques détresses !

J'ai longtemps attendu

Qu'enfin la mer se lasse

Et rende à son chalut

Le malouin qu'elle enlace.

Sur le Sillon du soir        

Piqués en brise-lames,

Des spectres d'arbres noirs

Faisaient penser aux femmes  

Qui bravent l'ouragan

Leurs bras au ciel tendus,

Priant Dieu dans le vent

Pour leurs maris perdus.

Comme un marsouin qui crève,

Poussé par la marée

Se mourait sur la grève

Une épave éventrée.

Elle semblait vomir                                  

Dans un ultime effort

La bave du soupir

Qui précède la mort.

Les caresses de l'eau

Inexorablement

La poussaient au caveau        

De son sable mouvant…        

Demain rien ne sera                  

Qu'une larme du vent

Que la vague essuiera

Après l'enlisement.

- « Insensible Morgane

Qui retient enlacé

Dans ta senne océane

Ton amant trépassé !

Sa barque est de retour,

Et déjà te rejoint

Pour un dernier long cours,      

Mais suivant quel chemin ?  

Souffres-tu d'un remords

Au compte de mes frères

Echoués à la mort

Au fond de tes ossuaires,

Et vers quel mausolée

Aux secrètes raisons

Pousses-tu tes marées

A tant de déraisons ? »
         Roger-André Halique
29/03/2015 - 08:39




ÊTRE PAPA TU SAIS......... 

Être papa tu sais ne s’apprend pas

Il faut juste être toujours là 
Ne pas trop montrer ses émotions 
Car on est l’homme de la maison 
C’est prendre soin de sa famille
Que dans leur yeux l’amour y brille 
Que jamais leurs petits cœur ne pleurent 
C’est cela notre labeur

Être papa tu sais c’est compliqué 
Faut savoir prendre des décisions 
Que souvent tu ne va pas apprécier
La sagesse avant les émotions
Un jour pourtant tu diras toi aussi
Toutes ses phrases que tu n’avais pas compris
Mais saches qu’être papa c’est aussi
Trouver une force incommensurable
Quand il faut que pour ses petits
Il franchise l’insurmontable.
C’est le bonheur de voir chaque jour
Arrosé par sa tendresse
Pousser ses petits amours
Pour que la vie douce leurs paraissent
Être papa n’est pas un fardeau 
C’est même le plus beau des cadeaux 
Et c’est pour cela que je veux vous dire
A vous qui avez été mon avenir 
Qu’a jamais je vous porterai
Dans mon cœur, ce petit palais.
Michel
27/03/2015 - 07:34

Journée Mondiale de la poésie.

 
Mon Adresse.
 
Aujourd'hui j'ai effacé le numéro de ma maison
le nom de la rue dans laquelle je vis.
J'ai changé le sens de toutes les routes.
S'il vous faut maintenant me trouver frappez à n'importe quelle porte,
dans quelque rue de quelque ville que ce soit à travers le monde.
Cette malédiction, ce bonheur :
partout où règne la liberté, là est ma demeure.

 
Amrita PritamTexte © Amrita Pritam. Traduit de l'anglais.
Courrier de l'UNESCO
 


26/03/2015 - 07:48
   
 
 
Comme on voit sur la branche  
Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,
En sa belle jeunesse, en sa première fleur,
Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,
Quand l’Aube de ses pleurs au point du jour l’arrose;La grâce dans sa feuille, et l’amour se repose,
Embaumant les jardins et les arbres d’odeur;
Mais battue, ou de pluie, ou d’excessive ardeur,
Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose.Ainsi en ta première et jeune nouveauté,
Quand la terre et le ciel honoraient ta beauté,
La Parque t’a tuée, et cendres tu reposes.Pour obsèques reçois mes larmes et mes pleurs,
Ce vase plein de lait, ce panier plein de fleurs,
Afin que vif et mort, ton corps ne soit que roses.

Pierre de Ronsard, Amours, 1560
25/03/2015 - 08:30

Poeme mis en musique

"Depuis toujours et pour toujours"

de Nadianna





22/03/2015 - 06:30

Ma plus belle étoile


 
Parmi les étoiles admirées, mouillées
Par des fleuves différents et par la rosée,
J'ai seulement choisi l'étoile que j'aimais
et depuis ce temps-là je dors avec la nuit.

Parmi les vagues, une vague, une autre vague,
Vague de verte mer, branche verte, froid vert,
j'ai seulement choisi l'unique et seule vague
Et c'est la vague indivisible de ton corps.

Vers moi toutes les gouttes, toutes les racines
Et tous les fils de la lumière sont venus,
que ce soit aube ou crépuscule ils sont venus.

Je n'ai voulu que ta chevelure pour moi.
Et de toutes les offrandes de la patrie
je n'ai choisi que celle de ton coeur sauvage.

Pablo Neruda