Une statue D’un grand homme Un banc anonyme Un oiseau témoin
La statue d’un grand homme Bien seule dans le parc Un banc où ceux qui s’assoient Sont bien ordinaires Un oiseau qui regarde Les passants passés
Une statue d’un homme célèbre Assis sur le banc des anonymes Qui raconte son histoire A ce drôle d’oiseau
Et puis
Il y a toi qui passe, admirant Cette statue bien solitaire Il y a l’autre assis sur le banc Qui se demande à quoi elle pense Et moi, qui jacasse mes poèmes A qui veut bien les entendre !
Patrick Etienne
Peut-être, ce poème vous semble hors du temps,un peu déconnecté de la réalité, un peu bizarre et étrange, n’est-ce pas ? Cela me rappelle l’histoire de ce gars qui cherchait ces clefs sous un réverbère. Cela faisait un petit moment qu’un policier l’observait. N’y tenant plus, le policier suspicieux s’approchant de l’homme, lui demanda : « Que faites-vous mon brave homme sous ce réverbère, avez-vous perdu quelque chose ? » « Oui » répondit-il, « mes clefs » « Mais cela fait un bon moment que vous cherchez à cette place, et vous n’avez toujours rien trouvé. Etes-vous sûr que c’est le bon endroit où vous avez perdu vos clefs ? » « non, je les ai perdu là-bas ! » Le policier surpris lui demande alors : « Mais pourquoi vous les cherchez ici ? » Sur ce l’homme lui répond : « Parce qu’ici, il y a de la lumière ! »
N’est-ce pas ce que les hommes font tout le temps, chercher la vérité là où on ne peut la trouver ?
Patrick Etienne
Ce commentaire a été modifié le 13/11/2018 à 09:05
Les sanglots longs Des violons De l'automne Blessent mon coeur D'une langueur Monotone. Tout suffocant Et blême, quand, Sonne l'heure, Je me souviens Des jours anciens Et je pleure Et je m'en vais Au vent mauvais Qui m'emporte Deçà, delà, Pareil à la Feuille morte.
Terre d’abomination terre assassinée terre meurtrie tu fus démembrée transpercée remuée tu fus retournée aux plaies des combattants trop pour te plaindre trop pour geindre au carrefour du monde la guerre creusa des tombes la guerre creusa des charniers partout sema des cimetières et des survivants éperdus le plus souvent muets mais leur poésie a crié en toutes langues halte au feu
Dans la brume matinale Les yeux embués de larmes Il posa son arme Pour souffler dans son clairon Et faire taire les canons
La sonnerie zébra l'azur Courut dans la plaine Fit vibrer le sol Et frissonner l'horizon...
Alors... Des entrailes de la terre , Surgirent... Sales et déguenillés Des soldats incrédules Hurlant en choeur:
La guerre et finie !
Ils remercièrent le ciel Témoin impuissant De la folie humaine, Celle qui leur offrit Durant quatre années Une sépulture à ciel ouvert Et le poids de la terreur. Le choeur battant, ils murmurèrent:
La guerre est finie!
Vint le silence de la mémoire Pour les sacrifiés de l'histoire Ceux qui ne virent de l'horizon Que l'enfer et le canon... Et durant ce temps... Sur le bord d'une tranchée Aux douloureuses béances, Une colombe, silencieusement Vint se poser Sur la glèbe ensanglantée. Elle regarde et sait Que l'armistice n'est pas la paix Seulement un pas Pour stopper l'hécatombe D'autres trépas...
Soldat attends... garde ton clairon Et reviens sonner la paix. Si l'armistice est une victoire Bien plus triomphale sera la paix !
Jacqueline. L (Jakclin) texte protégé
Ce commentaire a été modifié le 10/11/2018 à 08:49
Je suis un homme des Nations, Un humaniste solidaire De la souffrance humaine. Il pleut de l’émotion Dans mon âme, De la compassion Pour ceux qui sont rejetés, Rejeté comme je le suis, Parce que différent des autres. Nous tous, qui croyons en Un autre monde différent, Plus humain et plus juste, ne Le sommes-nous pas aussi ? Je sens votre cœur qui bat, Votre âme qui crie, votre Esprit qui pleure…
« Encore combien de temps, y a-t-il une fin à toute cette misère qui gangrène nos vies, qui étouffe notre liberté ? »
Tant que ces bonnes questions habitent vos cœurs, il y a espoir,il y a la volonté de découvrir la vérité qui mène à la lumière.
Une seconde de plus,une minute de plus,une heure de plus, un jour de plus…
Patrick Etienne
Une fin heureuse dépend où vous arrêtez votre histoire ! (Orson Wells)
Elle vit seule dans sa campagne natale Comme chaque matin à la belle saison Elle se lève, prend sa canne Part se promener sur le chemin L'air est frais aux senteurs de romarin Petite forme effacée Comme pour oublier son passé Elle glisse comme une ombre Semblant se morfondre Trottine à petits pas Se parlant tout bas Tout est calme et reposant Seul le bruit d'ailes de deux canards S'éclaboussant dans la mare Elle revient vers sa maison Cachée par la végétation La vieille dame s'assoit dehors À l'ombre du grand figuier Bénéficiant de toute sa saveur Et de son parfum sucrés Ses yeux brillent et c'est le cœur battant Qu'elle entend au loin Les rires et les cris des enfants Elle sait comme chaque jour Qu'ils viennent la voir Lui demandant de raconter une histoire Pas besoin d'un livre elle a toute sa mémoire Rassemblés sagement autour d'elle Elle leur sourit et laisse parler son cœur Ils l'écoutent puis arrive l'heure de partir Les enfants la remercient lui adressant un sourire Main dans la main sur le chemin Se retournent pour lui faire au revoir Elle sait qu'ils reviendront demain
Tout là-haut, encore bien accrochée Elle se balance en tous sens, torturée par le vent. Il lui faut vite rejoindre la douceur du sentier… Où, une à une, les autres dégringolent En virevoltant, recouvrant tout d’un tapis d’or. Envoutée, je la regarde se tortiller, tirer, tourner Petite feuille, éperdue de liberté Attendez-moi, attendez-moi, Ne partez pas sans moi Ici il fait si froid !... Un rayon de soleil l’a percée de sa lumière Elle tombe…. brodée d’or mais blessée. Je la regarde tournoyer sur les ailes du vent Cœur percé, rouge ensanglanté. Elle s’est doucement posée, Petite feuille mourante au bord du fossé. Tes sœurs près de toi se sont rassemblées… Nous t’attendions car il nous faut mourir pour au printemps de nouveau revenir. Bourgeons, fleurs, fruits, n’aie pas peur … c’est ainsi que renait la Vie
Une statue, un banc, un oiseau
Une statue
Un banc
Un oiseau
Une statue
D’un grand homme
Un banc anonyme
Un oiseau témoin
La statue d’un grand homme
Bien seule dans le parc
Un banc où ceux qui s’assoient
Sont bien ordinaires
Un oiseau qui regarde
Les passants passés
Une statue d’un homme célèbre
Assis sur le banc des anonymes
Qui raconte son histoire
A ce drôle d’oiseau
Et puis
Il y a toi qui passe, admirant
Cette statue bien solitaire
Il y a l’autre assis sur le banc
Qui se demande à quoi elle pense
Et moi, qui jacasse mes poèmes
A qui veut bien les entendre !
Patrick Etienne
Peut-être, ce poème vous semble hors du temps,un peu déconnecté de la réalité, un peu bizarre et étrange, n’est-ce pas ?
Cela me rappelle l’histoire de ce gars qui cherchait ces clefs sous un réverbère. Cela faisait un petit moment qu’un policier l’observait.
N’y tenant plus, le policier suspicieux s’approchant de l’homme, lui demanda :
« Que faites-vous mon brave homme sous ce réverbère, avez-vous perdu quelque chose ? »
« Oui » répondit-il, « mes clefs »
« Mais cela fait un bon moment que vous cherchez à cette place, et vous n’avez toujours rien trouvé. Etes-vous sûr que c’est le bon endroit où vous avez perdu vos clefs ? »
« non, je les ai perdu là-bas ! »
Le policier surpris lui demande alors :
« Mais pourquoi vous les cherchez ici ? »
Sur ce l’homme lui répond :
« Parce qu’ici, il y a de la lumière ! »
N’est-ce pas ce que les hommes font tout le temps, chercher la vérité là où on ne peut la trouver ?
Patrick Etienne
Chanson d'automne
Les sanglots longs
Des violons
De l'automne
Blessent mon coeur
D'une langueur
Monotone.
Tout suffocant
Et blême, quand,
Sonne l'heure,
Je me souviens
Des jours anciens
Et je pleure
Et je m'en vais
Au vent mauvais
Qui m'emporte
Deçà, delà,
Pareil à la
Feuille morte.
Paul Verlaine (1844-1896) "Poèmes saturniers"
Terre d’abomination
terre assassinée
terre meurtrie
tu fus démembrée transpercée remuée
tu fus retournée aux plaies des combattants
trop pour te plaindre
trop pour geindre
au carrefour du monde
la guerre creusa des tombes
la guerre creusa des charniers
partout sema des cimetières
et des survivants éperdus
le plus souvent muets
mais leur poésie a crié
en toutes langues
halte au feu
(Malices)
SE SOUVENIR......
Le Clairon
Dans la brume matinale
Les yeux embués de larmes
Il posa son arme
Pour souffler dans son clairon
Et faire taire les canons
La sonnerie zébra l'azur
Courut dans la plaine
Fit vibrer le sol
Et frissonner l'horizon...
Alors...
Des entrailes de la terre ,
Surgirent...
Sales et déguenillés
Des soldats incrédules
Hurlant en choeur:
La guerre et finie !
Ils remercièrent le ciel
Témoin impuissant
De la folie humaine,
Celle qui leur offrit
Durant quatre années
Une sépulture à ciel ouvert
Et le poids de la terreur.
Le choeur battant, ils murmurèrent:
La guerre est finie!
Vint le silence de la mémoire
Pour les sacrifiés de l'histoire
Ceux qui ne virent de l'horizon
Que l'enfer et le canon...
Et durant ce temps...
Sur le bord d'une tranchée
Aux douloureuses béances,
Une colombe, silencieusement
Vint se poser
Sur la glèbe ensanglantée.
Elle regarde et sait
Que l'armistice n'est pas la paix
Seulement un pas
Pour stopper l'hécatombe
D'autres trépas...
Soldat attends... garde ton clairon
Et reviens sonner la paix.
Si l'armistice est une victoire
Bien plus triomphale sera la paix !
Jacqueline. L (Jakclin) texte protégé
il y a un endroit ou tout est calme
un endroit qui s'appelle la campagne
tant de fleurs qui naissent, qui vivent et qui fanent
les animaux qui ont l'air de s'amuser toute la journée
ce grand espace ou l'on peut jouer
l'herbe est si verte et si haute
qu'on pourrait s'y perdre sans y faire attention
ces arbres qui ont l'air si heureux
ce soleil qui brille de mille feux
ces nuages qui se sont enfuis
parce qu'il n'y a plus de pluie
pas de chasseurs comme dans les forêts
ni d'animaux sauvages qui viennent s'y réfugier
le beau temps on l'aime tous
pas comme l'hiver ou l'on tousse
ceci est la campagne
ou il fait si calme
pas de bruits
aucun souci!
Une fin heureuse
Je suis un homme des Nations,
Un humaniste solidaire
De la souffrance humaine.
Il pleut de l’émotion
Dans mon âme,
De la compassion
Pour ceux qui sont rejetés,
Rejeté comme je le suis,
Parce que différent des autres.
Nous tous, qui croyons en
Un autre monde différent,
Plus humain et plus juste, ne
Le sommes-nous pas aussi ?
Je sens votre cœur qui bat,
Votre âme qui crie, votre
Esprit qui pleure…
« Encore combien de temps,
y a-t-il une fin à toute cette
misère qui gangrène nos vies,
qui étouffe notre liberté ? »
Tant que ces bonnes questions habitent vos cœurs, il y a espoir,il y a la volonté de découvrir la vérité qui mène à la lumière.
Une seconde de plus,une minute de plus,une heure de plus, un jour de plus…
Patrick Etienne
Une fin heureuse dépend où vous arrêtez votre histoire !
(Orson Wells)
Regarde derrière ...
Juste pour voir le chemin parcouru
Et continue
Pour mieux avancer
Regarde derrière toi, mais N'oublie pas.
jamais Que la vie est devant toi
A chaque pas que tu fais ...
Chasse la tristesse et les ténèbres
Laisse la foi, l'espoir et la Lumière
Envahir ton coeur et ton être.
Garde en toi ce qu'il y a de meilleur ...
Ainsi, tu avanceras
Et deviendras meilleur encore
Et plus fort !
Sans oublier qui tu Es !
Ni tes valeurs, ni ta personnalité ...
Ne laisse pas les souffrances de la vie Te transformer,
Ou t'empêcher d'être qui Tu es
Ne laisse pas la douleur et la déception
Ni les regrets, et tes émotions
Te consumer
Ou T'empêcher d'aller de l'avant,
D'espérer , de croire Et de continuer...
D'AIMER...........!
LA GRAND-MÈRE
Elle vit seule dans sa campagne natale
Comme chaque matin à la belle saison
Elle se lève, prend sa canne
Part se promener sur le chemin
L'air est frais aux senteurs de romarin
Petite forme effacée
Comme pour oublier son passé
Elle glisse comme une ombre
Semblant se morfondre
Trottine à petits pas
Se parlant tout bas
Tout est calme et reposant
Seul le bruit d'ailes de deux canards
S'éclaboussant dans la mare
Elle revient vers sa maison
Cachée par la végétation
La vieille dame s'assoit dehors
À l'ombre du grand figuier
Bénéficiant de toute sa saveur
Et de son parfum sucrés
Ses yeux brillent et c'est le cœur battant
Qu'elle entend au loin
Les rires et les cris des enfants
Elle sait comme chaque jour
Qu'ils viennent la voir
Lui demandant de raconter une histoire
Pas besoin d'un livre elle a toute sa mémoire
Rassemblés sagement autour d'elle
Elle leur sourit et laisse parler son cœur
Ils l'écoutent puis arrive l'heure de partir
Les enfants la remercient lui adressant un sourire
Main dans la main sur le chemin
Se retournent pour lui faire au revoir
Elle sait qu'ils reviendront demain
@Vizzavona2A
Tout là-haut, encore bien accrochée
Elle se balance en tous sens, torturée par le vent.
Il lui faut vite rejoindre la douceur du sentier…
Où, une à une, les autres dégringolent
En virevoltant, recouvrant tout d’un tapis d’or.
Envoutée, je la regarde se tortiller, tirer, tourner
Petite feuille, éperdue de liberté
Attendez-moi, attendez-moi,
Ne partez pas sans moi
Ici il fait si froid !...
Un rayon de soleil l’a percée de sa lumière
Elle tombe…. brodée d’or mais blessée.
Je la regarde tournoyer sur les ailes du vent
Cœur percé, rouge ensanglanté.
Elle s’est doucement posée,
Petite feuille mourante au bord du fossé.
Tes sœurs près de toi se sont rassemblées…
Nous t’attendions car il nous faut mourir
pour au printemps de nouveau revenir.
Bourgeons, fleurs, fruits, n’aie pas peur
… c’est ainsi que renait la Vie