Il est deux Amitiés comme il est deux Amours. L'une ressemble à l'imprudence ; Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance... C'est une enfant qui rit toujours. Bruyante, naïve, légère, Elle éclate en transports joyeux. Aux préjugés du monde indocile, étrangère, Elle confond les rangs et folâtre avec eux. L'instinct du cœur est sa science, Et son guide est la confiance. L'enfance ne sait point haïr ; Elle ignore qu'on peut trahir. Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge) Fait rouler quelques pleurs, L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage D'un nuage de fleurs. On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime, Caresser la douleur sans la comprendre encor, Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même, L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.
C'est elle, ô ma première amie ! Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours. Elle embellit par toi l'aurore de ma vie, Elle en doit embellir encor les derniers jours. Oh ! que son empire est aimable ! Qu'il répand un charme ineffable Sur la jeunesse et l'avenir, Ce doux reflet du souvenir ! Ce rêve pur de notre enfance... En a prolongé l'innocence ; L'Amour, le temps, l'absence, le malheur, Semblent le respecter dans le fond de mon cœur. Il traverse avec nous la saison des orages, Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit : C'est, ma chère, un jour sans nuages Qui prépare une douce nuit.
L'autre Amitié, plus grave, plus austère, Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ; Elle observe en silence et craint de s'avancer ; Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser. Choisissant la raison pour conseil et pour guide, Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas : Son abord est craintif, son regard est timide ; Elle attend, et ne prévient pas.
Le Poème De La Fin De Semaine. Les Vieux Amants..... Les vieux amants rêvent devant l'âtre flamboyant Ils rêvent de leurs étreintes affriolantes De ces jours de grande somptuosité idyllique De ces nuits surtout berceuses d'angélique
Des petits matins sortis langoureusement Des draps bleus de satin brodés au fil du vent Leurs pensées vagabondent leur coeur est vierge De toutes les haines de toute humeur perverse
Ils se sont tant et tant aimés, toujours tant désirés Que leurs forces désunies aspirent à la félicité L'âtre crépite rougissant, leurs passions sombrant Jalousant les flammes clin d'oeil d'un passé ardent
Les vieux amants sont très las ils plient l'échine Leurs yeux égarés mi-clos supplient la Divine L'implorent de gratitude avec son esprit avisé De ne point les maudire de ne point les juger
Les deux vieux amants n'ont plus le goût de l'hymne De plus en plus terrassés ils sentent le cacochyme Suppliant ardemment l'Eternel pour son ultime délivrance Prêts, ils s'en iront blanchis et sans repentance !
Matogrosso (Plume De Platine)
------------------------------------------------------ "Il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!
Avec ses bons côtés Ses défauts Sa façon de rire De tout et de rien D’aimer à tort Et à travers Plaisanter quand C’est sérieux Sérieux quand Il faut en rire Insatisfait comme Jamais, toujours A la recherche De ce qu’il n’a pas Ne trouvant jamais La paix et le repos
Il est un génie De la Création Un ange divin Un être merveilleux Et mystérieux aussi Un puits d’absurdités Et d’étranges surprises L’enfant turbulent Des étoiles du firmament
J'ai pris le chemin de la liberté En me promenant dans la forêt, Que de calme et de sérénité !
Tout ici, n'est que bonheur et paix. J'ai suivi ce petit chemin forestier, Qui allègrement m'a mené A cette jolie clairière ensoleillée, Sur ce tronc d'arbre, je me suis reposée Et là, dans un halo de lumière dorée, Une biche s'est arrêtée...
Sans bruit, pour ne pas l'effrayer, Je me suis mise à l'admirer ! Symbolisant cette douce journée D'une touche d'amour et de beauté !
Drôle... J'ai connu dans ma vie de nain Des nains de toutes les sortes J'ai rencontré un nain connu Qui n'était pas un nain discret J'ai bien connu un nain docile Qui n'était pas un nain soumis J'ai serré la main d'un nain seul Et salué un nain poli
Je n'aimais pas le nain direct Qui cherchait toujours la bagarre J'ai connu un naintra-muros Qui habitait à Saint-Malo Et n'était pas un imbécile Déshabillé un nain pudique Qui n'était pas un nain puissant Et restait quand même un nain digne
J'ai pris l'car avec un nainbus Son cousin cumulo-nainbus Celui qui dit la météo A embauché un nain capable Qui n'était pas un nain parfait J'ai ranimé un nain conscient Conté fleurette à un nain décent Qui n'était pas un nain constant
J'ai écouté un nain sonore J'ai résolu un nain soluble J'ai bien connu un nain fidèle Qui n'était pas un nain pubère J'ai raisonné un nain fini Qui n'était pas un nain croyant Je ne suis pas un nain crédule Pour obéir à un nain-secte
Nains de jardin et nains d'ailleurs Les nains propres et les nains purs Nains concis et nains circoncis Nains prudents et nains continents Nains cités et nains oubliés Qui n'êtes pas nain-porte qui Vous tous les nains je vous salue Et je vous dis à la prochaine (du net)
De toutes les belles choses Qui nous manquent en hiver, Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ; - Moi, l'aspect d'un beau pré vert ; - Moi, la moisson blondissante, Chevelure des sillons ; - Moi, le rossignol qui chante ; - Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige, Qui voltige, Que l'on cueille en un réseau ; Dans la nature infinie, Harmonie Entre la plante et l'oiseau !...
Gérard de Nerval Les papillons, extrait.
- Et moi, les beaux papillons !
Ce commentaire a été modifié le 26/08/2018 à 18:33
Les Deux Amitiés Poète : Marceline Desbordes-Valmore (1786-1859) Recueil : Élégies (1830)
Il est deux Amitiés comme il est deux Amours.
L'une ressemble à l'imprudence ;
Faite pour l'âge heureux dont elle a l'ignorance...
C'est une enfant qui rit toujours.
Bruyante, naïve, légère,
Elle éclate en transports joyeux.
Aux préjugés du monde indocile, étrangère,
Elle confond les rangs et folâtre avec eux.
L'instinct du cœur est sa science,
Et son guide est la confiance.
L'enfance ne sait point haïr ;
Elle ignore qu'on peut trahir.
Si l'ennui dans ses yeux (on l'éprouve à tout âge)
Fait rouler quelques pleurs,
L'Amitié les arrête, et couvre ce nuage
D'un nuage de fleurs.
On la voit s'élancer près de l'enfant qu'elle aime,
Caresser la douleur sans la comprendre encor,
Lui jeter des bouquets moins riants qu'elle-même,
L'obliger à la fuite et reprendre l'essor.
C'est elle, ô ma première amie !
Dont la chaîne s'étend pour nous unir toujours.
Elle embellit par toi l'aurore de ma vie,
Elle en doit embellir encor les derniers jours.
Oh ! que son empire est aimable !
Qu'il répand un charme ineffable
Sur la jeunesse et l'avenir,
Ce doux reflet du souvenir !
Ce rêve pur de notre enfance...
En a prolongé l'innocence ;
L'Amour, le temps, l'absence, le malheur,
Semblent le respecter dans le fond de mon cœur.
Il traverse avec nous la saison des orages,
Comme un rayon du ciel qui nous guide et nous luit :
C'est, ma chère, un jour sans nuages
Qui prépare une douce nuit.
L'autre Amitié, plus grave, plus austère,
Se donne avec lenteur, choisit avec mystère ;
Elle observe en silence et craint de s'avancer ;
Elle écarte les fleurs, de peur de s'y blesser.
Choisissant la raison pour conseil et pour guide,
Elle voit par ses yeux et marche sur ses pas :
Son abord est craintif, son regard est timide ;
Elle attend, et ne prévient pas.
Marcelline Desbordes-Valmore
CLIC........................L'Archange du Soleil - Nouvel Album de Michel PEPE from sourya on Vimeo.
Les Vieux Amants.....
Les vieux amants rêvent devant l'âtre flamboyant
Ils rêvent de leurs étreintes affriolantes
De ces jours de grande somptuosité idyllique
De ces nuits surtout berceuses d'angélique
Des petits matins sortis langoureusement
Des draps bleus de satin brodés au fil du vent
Leurs pensées vagabondent leur coeur est vierge
De toutes les haines de toute humeur perverse
Ils se sont tant et tant aimés, toujours tant désirés
Que leurs forces désunies aspirent à la félicité
L'âtre crépite rougissant, leurs passions sombrant
Jalousant les flammes clin d'oeil d'un passé ardent
Les vieux amants sont très las ils plient l'échine
Leurs yeux égarés mi-clos supplient la Divine
L'implorent de gratitude avec son esprit avisé
De ne point les maudire de ne point les juger
Les deux vieux amants n'ont plus le goût de l'hymne
De plus en plus terrassés ils sentent le cacochyme
Suppliant ardemment l'Eternel pour son ultime délivrance
Prêts, ils s'en iront blanchis et sans repentance !
Matogrosso (Plume De Platine)
------------------------------------------------------
"Il est conseillé de toujours répondre aux imbéciles par le silence"!
L’Etre.
Avec ses bons côtés
Ses défauts
Sa façon de rire
De tout et de rien
D’aimer à tort
Et à travers
Plaisanter quand
C’est sérieux
Sérieux quand
Il faut en rire
Insatisfait comme
Jamais, toujours
A la recherche
De ce qu’il n’a pas
Ne trouvant jamais
La paix et le repos
Il est un génie
De la Création
Un ange divin
Un être merveilleux
Et mystérieux aussi
Un puits d’absurdités
Et d’étranges surprises
L’enfant turbulent
Des étoiles du firmament
Cet être
Hors du commun
C’est vous et moi !
Patrick Etienne
J'ai pris le chemin de la liberté
En me promenant dans la forêt,
Que de calme et de sérénité !
Tout ici, n'est que bonheur et paix.
J'ai suivi ce petit chemin forestier,
Qui allègrement m'a mené
A cette jolie clairière ensoleillée,
Sur ce tronc d'arbre, je me suis reposée
Et là, dans un halo de lumière dorée,
Une biche s'est arrêtée...
Sans bruit, pour ne pas l'effrayer,
Je me suis mise à l'admirer !
Symbolisant cette douce journée
D'une touche d'amour et de beauté !
Michelle
Légèreté d’être
voler sans laisser de trace
découvrir le chevêtre
qui ouvre à la vie
poser une caresse fugace
si tu en as encor envie
Passer par la fenêtre
même si cela t’agace
dans la douceur infinie
je peux me le permettre
pardonne l’audace
quitter ta compagnie
par légèreté d’être
sans laisser d’autre trace
au cœur de ta vie
qu’un souffle vivace
(Malices)
11/08/2018
J'ai connu dans ma vie de nain
Des nains de toutes les sortes
J'ai rencontré un nain connu
Qui n'était pas un nain discret
J'ai bien connu un nain docile
Qui n'était pas un nain soumis
J'ai serré la main d'un nain seul
Et salué un nain poli
Je n'aimais pas le nain direct
Qui cherchait toujours la bagarre
J'ai connu un naintra-muros
Qui habitait à Saint-Malo
Et n'était pas un imbécile
Déshabillé un nain pudique
Qui n'était pas un nain puissant
Et restait quand même un nain digne
J'ai pris l'car avec un nainbus
Son cousin cumulo-nainbus
Celui qui dit la météo
A embauché un nain capable
Qui n'était pas un nain parfait
J'ai ranimé un nain conscient
Conté fleurette à un nain décent
Qui n'était pas un nain constant
J'ai écouté un nain sonore
J'ai résolu un nain soluble
J'ai bien connu un nain fidèle
Qui n'était pas un nain pubère
J'ai raisonné un nain fini
Qui n'était pas un nain croyant
Je ne suis pas un nain crédule
Pour obéir à un nain-secte
Nains de jardin et nains d'ailleurs
Les nains propres et les nains purs
Nains concis et nains circoncis
Nains prudents et nains continents
Nains cités et nains oubliés
Qui n'êtes pas nain-porte qui
Vous tous les nains je vous salue
Et je vous dis à la prochaine
(du net)
Prenez du soleil
Dans le creux des mains,
Un peu de soleil
Et partez au loin!
Partez dans le vent,
Suivez votre rêve ;
Partez à l'instant,
La jeunesse est brève !
Il est des chemins
Inconnus des hommes,
Il est des chemins
Si aériens !
Ne regrettez pas
Ce que vous quittez.
Regardez, là-bas,
L'horizon briller.
Loin, toujours plus loin,
Partez en chantant !
Le monde appartient
A ceux qui n'ont rien.
Petit haiku tendresse
Les papillons.
De toutes les belles choses
Qui nous manquent en hiver,
Qu'aimez-vous mieux ? - Moi, les roses ;
- Moi, l'aspect d'un beau pré vert ;
- Moi, la moisson blondissante,
Chevelure des sillons ;
- Moi, le rossignol qui chante ;
- Et moi, les beaux papillons !
Le papillon, fleur sans tige,
Qui voltige,
Que l'on cueille en un réseau ;
Dans la nature infinie,
Harmonie
Entre la plante et l'oiseau !...
Gérard de Nerval
Les papillons, extrait.
- Et moi, les beaux papillons !