Selon une prophétie normande, l’épée du pouvoir se trouverait actuellement dans un château lorrain, dont la description (entièrement entouré d’eau, gardé par neuf « vierges ») laisse penser qu’il s’agit du château d'Haroué . Cette fabuleuse épée est celle de Bélénos, puis de saint Michel : c’est la fameuse Excalibur des récits des Chevaliers de la Table Ronde. Elle réapparait dans l’histoire à certains moments « clés » : En 732, Charles Martel l’avait en main lorsqu’il repoussa les envahisseurs à Poitiers Jeanne d’Arc la brandit (ses voix lui indiquèrent que cette fameuse épée était cachée dans l’autel de sainte Catherine de Fierbois, dont la chapelle avait été fondée … par Charles Martel). L’épée avait disparu depuis le sacre de Reims, peut-être se trouve-t-elle à Haroué, attendant son prochain possesseur …
Vers 1380, un chevalier peu fortuné et sans terre s'empare par la force du château de Loewenstein, site délaissé par la famille Ochsenstein. Pour survivre, le chevalier, accompagné par une bande de coupeurs de gorges, rançonnent tous les voyageurs et passants circulant sur son territoire. Afin de cesser les pillages et rendre le calme à cette région, une armée est levée contre lui. Les cavaliers le pourchassent à chacun de ses larcins. Curieusement, ils restent introuvable. Des limiers sont recrutés pour suivre les traces laissées par sa monture, mais ils ne réussissent jamais à comprendre sa direction. On prétend qu'il disparaît dans la roche, ou qu'il s'évapore comme un nuage. La légende du chevalier prend forme. Certains pensent que ce cavalier a fait un pacte avec Satan, d'autres affirment que c'est un fantôme. Mais nul ne sut la vérité pendant des siècles. Le château fut maudit et la contrée fut isolée du monde. On découvrit finalement le secret de ses disparitions : il ferrait ses chevaux à l'envers.Les traces allaient dans le sens inverse de sa direction. Le Lindenschmitt est aussi appelé le Lœwenstein, ou encore le Linkenschmidt (le forgeron gaucher).
Allongé là, dans ta souffrance et ta chair, Je te regarde et te guide sans un mot, Sans un geste pour traverser cette frontière Invisible vers ce pays inconnu. Je prie, je m'approche au plus près de ton âme, de ton être. La nuit venue en accord avec la lune, Je supplie à genoux ou assis Pour que tes souffrances soient brèves Puisque tu viens d’endosser ton costume Imprégné de douleur et de peur.
Je pleure en silence au creux de mon cœur, Tes rides me parlent, Tes yeux remplient de larmes Me font voir tes regrets, tes peines, tes blessures, mais surtout ton amour de tout tes proches. Je n'ose m'approcher, te prendre dans mes bras pour ne pas augmenter ta souffrance. Je parle à ton âme. Moi aussi, j'ai un peu peur, mais je me laisse guider, entouré de tous les anges venus juste pour t'aider dans ce prochain départ cette nuit ou au nouveau jour. Tu n'arrives pas à lâcher ce qui te tient prisonnier de ta chair, ce corps qui perd la vie et qui te torture sous tes couvertures. Ton cœur, qui me parle de toi. Je l’entends, qui me soupire des mots d’amour. Je le vois qu’il veut vivre plus longtemps à mes côtés.
Tant de peine m'envahit en ce moment, j'ai mal dans mon ventre, j'essaye par mon regard de te dire mon amour, car les mots ne sortent pas.
Nos âmes, sont-elles en communion ? Je laisse faire la nature qui me guide et me dit : « toutes les énergies d'amour viennent et vont au-delà du temps et circulent aux quatre vents comme une valse à trois temps ». Je voudrais prendre ta main je ne fais que l'effleurer d'un geste tendre, mes yeux ne font que te regarder dans la lueur de ton cœur.
Je veux te dire que tu es une battante, courageuse, que je vais t’accompagner jusqu'à la rive. N'aie pas peur, je suis là et tout ira bien !
Ma gorge est trop serrée pour tout te dire, je n'insiste pas, plus besoin de mots, tes pensées, ton mental ne sont pas ce que tu es, tu es bien plus, alors je lâche prise du conditionnement de cette vie terrestre, pour être en harmonie en association avec l'âme et les anges, juste pour toi, oui, pour toi mon Amour, celle qui m’a redonné le goût de vivre.
Voilà, la nuit achève, il est 05 : 40. C’est ton dernier souffle. Le cancer qui se nourrit de ton être de chair ne t'embêtera plus, il est maintenant inerte dans ton corps sans vie. Mes larmes ne peuvent te sauver, mais mon âme t'aide à t'élever au plus haut. Finis le combat, tu peu baisser les bras, tu peu enfin te reposer, dans un bain d'amour entouré des plus beaux anges. Le voyage à été périlleux, mais tu es à destination.
Tu m’as donné plus que ton courage, plus que ton amour. C’est inestimable ce que j’ai reçu de toi, tu es celle qui m’a le plus donné en si peu de temps, je t'aime et je t'aimerai toute ma vie. Tu es libre, vole, vole, nous savons que l'amour se retrouve toujours aux quatre coins de l'univers.
JE T'AIME Mars 2010 (Décès de Gigi) Publié le 28/03/2015 par chatalarose
D'où Vient Le Verbe ? Et D'où Viennent Les Langues ? Victor Hugo.
Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ? De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ? Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ? Réponds.
Platon voit l'I sortir de l'air subtil ; Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ; La grue offre en volant l'Y à Palamède ; Entre les dents du chien Perse voit grincer l'R ; Le Z à Prométhée apparaît dans l'éclair ; L'O, c'est l'éternité, serpent qui mord sa queue ; L'S et l'F et le G sont dans la voûte bleue, Des nuages confus gestes aériens ; Querelle à ce sujet chez les grammairiens : Le D, c'est le triangle où Dieu pour Job se lève ; Le T, croix sombre, effare Ézéchiel en rêve ; Soit ; crois-tu le problème éclairci maintenant ? Triptolème, a-t-il fait tomber, en moissonnant, Les mots avec les blés au tranchant de sa serpe ? Le grec est-il éclos sur les lèvres d'Euterpe ? L'hébreu vient-il d'Adam ? le celte d'Irmensul ? Dispute, si tu veux ! Le certain, c'est que nul Ne connaît le maçon qui posa sur le vide, Dans la direction de l'idéal splendide... Les lettres de l'antique alphabet, ces degrés Par où l'esprit humain monte aux sommets sacrés, Ces vingt-cinq marches d'or de l'escalier Pensée.
Eh bien, juge à présent. Pauvre argile insensée, Homme, ombre, tu n'as point ton explication ; L'homme pour l'oeil humain n'est qu'une vision ; Quand tu veux remonter de ta langue à ton âme, Savoir comment ce bruit se lie à cette gamme...
Néant. Ton propre fil en toi-même est rompu. En toi, dans ton cerveau, tu n'as pas encor pu Ouvrir ta propre énigme et ta propre fenêtre... Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître, LUI ! Voyant sans regard, triste magicien, Tu ne sais pas ton verbe et veux savoir le sien !
“La Légende Raconte Qu’un Jour La Vérité & Le Mensonge Se Sont Croisés...”
Lorsqu'un mensonge prend l'apparence de la vérité... Alors, qui s'intéresse encore à la vérité ? Une belle allégorie qui nous invite à la réflexion. Par -Axel Leclercq
Pourquoi certains mensonges ont-ils plus de succès que la vérité ? La réponse à cette question se cache peut-être dans... Cette petite légende allégorique qui circule sur internet...
« La Légende Raconte Qu’un Jour La Vérité & Le Mensonge Se Sont Croisés. – Bonjour, a dit le Mensonge. – Bonjour, a dit la Vérité. – Belle journée, a continué le Mensonge. Alors la Vérité est allée voir si c’était vrai. Ça l’était. – Belle journée, a alors répondu la vérité. – Le lac est encore plus beau, a dit le mensonge avec un joli sourire. Alors la Vérité a regardé vers le lac et a vu que le mensonge disait la vérité et a hoché la tête. Le Mensonge a couru vers l’eau et a lancé … – L’eau est encore plus belle et tiède. Allons nager ! La vérité a touché l’eau avec ses doigts et elle était vraiment belle et tiède. Alors la Vérité a fait confiance au mensonge. Les deux ont enlevé leurs vêtements et ont nagé tranquillement. Un peu plus tard, le mensonge est sorti, il s’est habillé avec les vêtements de la vérité et il est parti. La vérité, incapable de porter les habits du mensonge a commencé à marchersans vêtements et tout le monde s’est éloigné en la voyant nue. Attristée, abandonnée, la Vérité se réfugia au fond d’un puits. C’est ainsi que depuis lors les gens préfèrent accepter le Mensonge déguisé en vérité que la Vérité nue. »
Autrement dit, les gens préfèrent un mensonge bien habillé... Qui arrange à une vérité nue qui dérange. Un état de fait qui pourrait expliquer une grande part du mutisme... Et de l’inaction générale face aux dangers qui nous guettent. Un texte pour nous ouvrir les yeux...
Ce commentaire a été modifié le 14/08/2018 à 17:31
Selon une prophétie normande, l’épée du pouvoir se trouverait actuellement
dans un château lorrain, dont la description (entièrement entouré d’eau,
gardé par neuf « vierges ») laisse penser qu’il s’agit du château
d'Haroué .
Cette fabuleuse épée est celle de Bélénos, puis de saint Michel : c’est la
fameuse Excalibur des récits des Chevaliers de la Table Ronde.
Elle réapparait dans l’histoire à certains moments « clés » :
En 732, Charles Martel l’avait en main lorsqu’il repoussa les envahisseurs à Poitiers
Jeanne d’Arc la brandit (ses voix lui indiquèrent que cette fameuse épée était
cachée dans l’autel de sainte Catherine de Fierbois, dont la chapelle
avait été fondée … par Charles Martel).
L’épée avait disparu depuis le sacre de Reims, peut-être se trouve-t-elle à Haroué, attendant son prochain possesseur …
Château d'Haroué
Vers 1380, un chevalier peu fortuné et sans terre s'empare par la force du château de Loewenstein, site
délaissé par la famille Ochsenstein.
Pour survivre, le chevalier, accompagné par une bande de coupeurs de gorges, rançonnent tous les
voyageurs et passants circulant sur son territoire.
Afin de cesser les pillages et rendre le calme à cette région, une armée est levée
contre lui. Les cavaliers le pourchassent à chacun de ses larcins.
Curieusement, ils restent introuvable. Des limiers sont recrutés pour
suivre les traces laissées par sa monture, mais ils ne réussissent
jamais à comprendre sa direction.
On prétend qu'il disparaît dans la roche, ou qu'il s'évapore comme un nuage. La légende du chevalier prend
forme. Certains pensent que ce cavalier a fait un pacte avec Satan,
d'autres affirment que c'est un fantôme.
Mais nul ne sut la vérité pendant des siècles. Le château fut maudit et la contrée fut isolée du monde.
On découvrit finalement le secret de ses disparitions : il ferrait ses
chevaux à l'envers.Les traces allaient dans le sens inverse de sa
direction.
Le Lindenschmitt est aussi appelé le Lœwenstein, ou encore le Linkenschmidt (le forgeron gaucher).
Ruines du château de Lœwenstein
Intouchable
Le temps sur la grève
A perdu ses rêves.
L’Ennui fait le beau,
Mon cœur en lambeaux.
Un refrain fredonne,
Un élan frissonne.
Oublier les chaînes !
Le vent se déchaîne !
La lumière revenue,
Je me retrouve nu.
Un nouveau « départ »,
Aller vers nulle part.
Je reprends ma route,
Laissant loin derrière,
Les éternels doutes
A leurs cavalières.
Là-haut, tout là-haut,
Dans ma petite bulle,
Je respire des mots,
Comme un préambule.
J’entends le prologue,
Son parfum divin,
Me dire : « À demain !
Sus à l’épilogue ! »
Les pages qui défilent,
Ma plume se délivre,
La Muse en exil
Vient hanter ce livre !
Je vole dans les airs,
Dans mon dirigeable,
Vers l’ « image in air »
Je suis intouchable.
Thierry Petibon
« Image in air »
L'amour, réunit-il ceux qui s'aiment ?
Allongé là, dans ta souffrance et ta chair,
Je te regarde et te guide sans un mot,
Sans un geste pour traverser cette frontière
Invisible vers ce pays inconnu.
Je prie, je m'approche au plus près de ton âme,
de ton être.
La nuit venue en accord avec la lune,
Je supplie à genoux ou assis
Pour que tes souffrances soient brèves
Puisque tu viens d’endosser ton costume
Imprégné de douleur et de peur.
Je pleure en silence au creux de mon cœur,
Tes rides me parlent,
Tes yeux remplient de larmes
Me font voir tes regrets, tes peines,
tes blessures, mais surtout ton amour
de tout tes proches.
Je n'ose m'approcher,
te prendre dans mes bras
pour ne pas augmenter ta souffrance.
Je parle à ton âme.
Moi aussi, j'ai un peu peur,
mais je me laisse guider,
entouré de tous les anges venus
juste pour t'aider dans ce prochain départ
cette nuit ou au nouveau jour.
Tu n'arrives pas à lâcher
ce qui te tient prisonnier de ta chair,
ce corps qui perd la vie et qui te torture
sous tes couvertures.
Ton cœur, qui me parle de toi.
Je l’entends, qui me soupire des mots d’amour.
Je le vois qu’il veut vivre plus longtemps à mes côtés.
Tant de peine m'envahit en ce moment,
j'ai mal dans mon ventre,
j'essaye par mon regard de te dire mon amour,
car les mots ne sortent pas.
Nos âmes, sont-elles en communion ?
Je laisse faire la nature qui me guide et me dit :
« toutes les énergies d'amour viennent
et vont au-delà du temps et circulent
aux quatre vents comme une valse à trois temps ».
Je voudrais prendre ta main je ne fais que l'effleurer
d'un geste tendre, mes yeux ne font que te regarder
dans la lueur de ton cœur.
Je veux te dire que tu es une battante, courageuse,
que je vais t’accompagner jusqu'à la rive.
N'aie pas peur, je suis là et tout ira bien !
Ma gorge est trop serrée pour tout te dire,
je n'insiste pas, plus besoin de mots, tes pensées,
ton mental ne sont pas ce que tu es, tu es bien plus,
alors je lâche prise du conditionnement de cette vie terrestre,
pour être en harmonie en association avec l'âme
et les anges, juste pour toi, oui, pour toi mon Amour,
celle qui m’a redonné le goût de vivre.
Voilà, la nuit achève, il est 05 : 40.
C’est ton dernier souffle.
Le cancer qui se nourrit de ton être de chair ne t'embêtera plus,
il est maintenant inerte dans ton corps sans vie.
Mes larmes ne peuvent te sauver, mais mon âme t'aide
à t'élever au plus haut.
Finis le combat, tu peu baisser les bras,
tu peu enfin te reposer, dans un bain d'amour entouré
des plus beaux anges. Le voyage à été périlleux,
mais tu es à destination.
Tu m’as donné plus que ton courage,
plus que ton amour.
C’est inestimable ce que j’ai reçu de toi,
tu es celle qui m’a le plus donné en si peu de temps,
je t'aime et je t'aimerai toute ma vie.
Tu es libre, vole, vole, nous savons que l'amour se retrouve
toujours aux quatre coins de l'univers.
JE T'AIME
Mars 2010 (Décès de Gigi)
Publié le 28/03/2015 par chatalarose
D'où Vient Le Verbe ? Et D'où Viennent Les Langues ?
Victor Hugo.
Voyons, d'où vient le verbe ? Et d'où viennent les langues ?
De qui tiens-tu les mots dont tu fais tes harangues ?
Écriture, Alphabet, d'où tout cela vient-il ?
Réponds.
Platon voit l'I sortir de l'air subtil ;
Messène emprunte l'M aux boucliers du Mède ;
La grue offre en volant l'Y à Palamède ;
Entre les dents du chien Perse voit grincer l'R ;
Le Z à Prométhée apparaît dans l'éclair ;
L'O, c'est l'éternité, serpent qui mord sa queue ;
L'S et l'F et le G sont dans la voûte bleue,
Des nuages confus gestes aériens ;
Querelle à ce sujet chez les grammairiens :
Le D, c'est le triangle où Dieu pour Job se lève ;
Le T, croix sombre, effare Ézéchiel en rêve ;
Soit ; crois-tu le problème éclairci maintenant ?
Triptolème, a-t-il fait tomber, en moissonnant,
Les mots avec les blés au tranchant de sa serpe ?
Le grec est-il éclos sur les lèvres d'Euterpe ?
L'hébreu vient-il d'Adam ? le celte d'Irmensul ?
Dispute, si tu veux ! Le certain, c'est que nul
Ne connaît le maçon qui posa sur le vide,
Dans la direction de l'idéal splendide...
Les lettres de l'antique alphabet, ces degrés
Par où l'esprit humain monte aux sommets sacrés,
Ces vingt-cinq marches d'or de l'escalier Pensée.
Eh bien, juge à présent. Pauvre argile insensée,
Homme, ombre, tu n'as point ton explication ;
L'homme pour l'oeil humain n'est qu'une vision ;
Quand tu veux remonter de ta langue à ton âme,
Savoir comment ce bruit se lie à cette gamme...
Néant. Ton propre fil en toi-même est rompu.
En toi, dans ton cerveau, tu n'as pas encor pu
Ouvrir ta propre énigme et ta propre fenêtre...
Tu ne te connais pas, et tu veux le connaître,
LUI ! Voyant sans regard, triste magicien,
Tu ne sais pas ton verbe et veux savoir le sien !
Victor Hugo
“La Légende Raconte Qu’un Jour La Vérité & Le Mensonge Se Sont Croisés...”
Lorsqu'un mensonge prend l'apparence de la vérité...
Alors, qui s'intéresse encore à la vérité ?
Une belle allégorie qui nous invite à la réflexion.
Par -Axel Leclercq
Pourquoi certains mensonges ont-ils plus de succès que la vérité ?
La réponse à cette question se cache peut-être dans...
Cette petite légende allégorique qui circule sur internet...
La vérité sortant du puits de Jean-Léon Gérôme – 1896 / Wikipédia
Autrement dit, les gens préfèrent un mensonge bien habillé...
Qui arrange à une vérité nue qui dérange.
Un état de fait qui pourrait expliquer une grande part du mutisme...
Et de l’inaction générale face aux dangers qui nous guettent.
Un texte pour nous ouvrir les yeux...
1810 - 1857
Marie
Ainsi, quand la fleur printanière
Dans les bois va s'épanouir,
Au premier souffle du zéphyr
Elle sourit avec mystère ;
Et sa tige fraîche et légère,
Sentant son calice s'ouvrir,
Jusque dans le sein de la terre
Frémit de joie et de désir.
Ainsi, quand ma douce Marie
Entr'ouvre sa lèvre chérie,
Et lève, en chantant, ses yeux bleus,
Dans l'harmonie et la lumière
Son âme semble tout entière
Monter en tremblant vers les cieux.
Proposé par : pierr-ixe