Poésies,contes et légendes.

Par Yannick Fondin - 1 il y a 10 années 4 mois
29/05/2018 - 10:37

Je fais le vide


 
 
Je fais le vide

J'ai revisité ma vie avec les photos
De si doux moments toutes ces années
Qu'il est loin le temps de mon enfance
J'avais décidé d'en éliminer beaucoup

Et je n'ai pas pu, c'est le patrimoine
De mes enfants, leurs grands-parents
Et nous leurs parents tous petits !
Pour eux, il y a les vidéos de nos voyages

Leur fou-rire en nous voyant faire du cheval !
Ou encore à dos de chameau !
Malte, La Grèce,La Turquie, le Canada etc.
Souvenirs,  souvenirs.

Comme nous étions heureux
Je n'ai pas résisté à revisiter, entendre ta voix
J'ai pratiquement tout emballé
Tu m'accompagnes partout où que ce soit !

Nous allons nous installer en douceur
Et continuer tous les deux avec tout près
Nos chers petits, ils vont prendre soin de moi
Un nouveau chez nous mon amour




28/05/2018 - 11:17
                            LA  LÉGENDE  DE  LA  TULIPE

 La légende de la tulipe
 
                                                                         
                                                                       
                                                                       
                                                                       
                          Elle se transforma tour à tour en rosée du
matin, en soleil ardent, en buisson bruissant de vent, en nuage discret  ... simplement pour conquérir le cœur d'une belle indifférente. Fille de Protée, dieu de la mer, elle se nommait Tulipe ! La légende est trop belle pour être vraie car elle semble tout droit sortir de la ruelle de la Princesse de Clèves et de sa carte du Tendre. La jeune Tulipe, en fuyant son amant désespéré, un certain Vertumme, se jeta dans un buisson d'épines. Elle demanda à Diane de la sauver. Celle-ci la transforma en fleur renaissant chaque année, pour célébrer le printemps, avant de disparaître dans la terre jusqu'à l'année suivante.
 
Une légende persane bien plus ancienne, raconte qu'une belle arménienne lasse d'attendre son amant parti pour un long voyage, se jeta du haut d'une falaise en éclaboussant les roches de son sang. Les gouttes donnèrent naissance à une fleur rouge : la tulipe, nom tiré d'un vieux mot persan
signifiant turban. Devenue l'un des grands symboles de l'amour dans
toute l'Asie Mineure, la tulipe n'a jamais perdu son pouvoir et chaque année en Turquie comme en Iran le jour de la fête de la tulipe, les amoureux l'offrent à leur belle, en la glissant entre les croisillons des moucharrabiers qui protègent les harems des regards indiscrets. Attention toutefois à bien en choisir la couleur : rouge, amour ardent, panachée admiration, jaune, amour sans espoir, noire (si vous en trouvez une !), « je me ruine pour vous » et rose enfin, « mon amour pour vous est fou ». Apprenez donc à parler tulipe.

 
 
Les botanistes qui sont des gens sérieux, précisent que la première tulipe fleurit en Europe en 1559 dans le jardin d'un amateur allemand qui l'avait reçue de l'ambassadeur d'Allemagne, alors en poste à Istanbul.  Mais plus que tout cela, voici pourquoi la tulipe est précieuse : On dit qu'un bouquet de fleurs offert à un homme, est un message de confiance, d'estime et d'amitié ... De beaux sentiments !!!                                
                                                                       
                                                                       
   La tulipe est une 
fleur qui, paraît-il, sert de berceau aux fées, pour endormir leurs
enfants.                                                                                            
                                              

 
27/05/2018 - 10:45
                                                       
 Mères  l’enfant qui joue à votre seuil joyeux
 Plus frêle que les fleurs  plus serein que les cieux
Vous conseille l’amour  la pudeur  la sagesse.
L’enfant  c’est un feu pur dont la chaleur caresse ;
 
C’est de la gaîté sainte et du bonheur sacré
C’est le nom paternel dans un rayon doré ;
Et vous n’avez besoin que de cette humble flamme
Pour voir distinctement dans l’ombre de votre âme.
Mères  l’enfant que l’on pleure et qui s’en est allé
Si vous levez vos fronts vers le ciel constellé.
 
Verse à votre douleur une lumière auguste ;
Car l’innocent éclaire aussi bien que le juste !
Il montre  clarté douce  à vos yeux abattus
Derrière notre orgueil  derrière nos vertus.
 
Derrière nos malheurs  Dieu profond et tranquille.
Que l’enfant vive ou dorme  il rayonne toujours !
 
Sur cette terre où rien ne va loin sans secours
Où nos jours incertains sur tant d’abîmes pendent
Comme un guide au milieu des brumes que répandent
Nos vices ténébreux et nos doutes moqueurs…
 
Vivant  l’enfant fait voir le devoir à vos coeurs ;
Mort  c’est la vérité qu’à votre âme il dévoile.
Ici  c’est un flambeau ; là-haut  c’est une étoile.
 

27/05/2018 - 10:12

Chaque jour j'emmène une voisine de 85 ans en courses et nous allons marcher de concert autour du Lac d'Auron. Elle a perdu son époux il y a 35 ans, ses descendants habitent tous très loin de Bourges et l'ont, il faut l'avouer, oubliée.  Sa vie se passe donc entre ces "courses", son jardin, ses mots croisés, la lecture du journal et la télévision.  Pour elle, les journées sont bien remplies et elle apprécie la vie au plus haut point.  
Voici donc un petit hommage.......


Mon titre peut paraître insolent, impoli, mais il s'agit d'une plaisanterie entre ma "vieille" et moi
(car j'ai 5 ans de moins qu'elle et elle m'appelle la "jeune").




 
LA VIEILLE

 
Chaque matin la voit sortir de sa maison,

Marchant à petits pas souriante, menue.

Ses pauvres mains usées s’agitent dans le vide

Traçants des souvenirs qu’elle seule connait.

Elle n’a plus de mari, ses enfants l’ont laissée.

Pourtant ils vivent là, dans sa mémoire vive.

Ce sont des jours heureux où les rires se succèdent.

Elle les entend toujours et sourit doucement.

Elle ne leur en veut pas, ils ont pris leur envol

C’est la vie qui veut cela !

Dans son petit jardin, de jolies fleurs sauvages,

Un pied de thym, quelques fraisiers.

Elle y passe du temps, désherbe et sème,

Gratte la terre « Il faut qu’elle respire » dit-elle !

Remercie le Bon Dieu de chaque jour qui passe.

Elle n’a pas de regret, elle n’a pas de rancœur,

Elle aime simplement

La vie.

Marcelle Betbeder


 

Le lac du Val d'Auron
Ce commentaire a été modifié le 27/05/2018 à 10:19
27/05/2018 - 10:02


Ma MAMAN 
Nos MAMANS
 

UNIQUE
 
Oui elle est, elles sont UNIQUES  Voilà un mot à l'aura magnifique
Dans lequel s'immisce une porte magique,
Ouvrant sur un univers tout en symboliques
D'où s'échappe une musique symphonique
 
Ecoute chacune de ses notes
Qui depuis notre enfance virevoltent,
Distillées si joliment
Par la voix de nos mamans
 
Il y a le DO de la DOuceur
Le RE du REconfort
Le MI des MInutes tendresses
Le FA des FAbuleux instants caresses
Le SOL des SOLides murailles
Derrière lesquelles se réfugier si parfois l'on défaille
 
Oui décidemment
ma MAMAN, nos MAMANS
Sont à l'infini,
Pour toute notre vie...
 
UNIQUES

Ce commentaire a été modifié le 27/05/2018 à 10:04
27/05/2018 - 07:19
Le Poème du Dimanche en matinée.



Le chat et le soleil...

 Le chat ouvrit les yeux, le soleil y entra...
Voilà pourquoi le soir, quand le chat se réveille...
J’aperçois dans le noir deux morceaux de soleil...


Maurice Carème.
26/05/2018 - 18:00
La Légende De...De La Trappe À Souris...


La Trappe À Souris !

Une souris regardait un jour à travers un trou dans un mur. Elle vit un paysan et sa femme en train de déballer un paquet.

Quelle nourriture pouvait-il bien contenir ? Mais quelle ne fut pas sa surprise de découvrir qu'il s'agissait d'une trappe à souris.

Fuyant vers l'arrière de la ferme, la souris criait de tous côtés : « il y a une trappe à souris dans la maison, une trappe à souris dans la maison "!

Le poulet leva la tête, se gratta et dit...« Excusez-moi, Madame Souris, je me rends bien compte que c'est une grande inquiétude pour vous, mais cela ne me regarde pas. Que voulez-vous que j'en fasse ? ».

La souris se tourna alors vers le cochon.
 
« Oh, je suis désolé Madame Souris, la seule chose que je peux faire pour vous est de prier.

Soyez assurée que je vous porte dans mes prières ».

La souris se tourna enfin vers le bœuf. Celui-ci se moquait de la souris...

« Oh là là, Madame Souris, mais c'est terrible, une trappe à souris !

Mais je suis gravement en danger, n'est-ce pas ? ».

Finalement, la souris se décida d'affronter la trappe à souris seule.
 


Dans la nuit, on entendit un bruit dans la maison qui ressemblait...À celui d'une trappe à souris se refermant sur une souris.

La femme du paysan s'en alla voir ce qui avait été pris.
 
Dans la nuit, elle ne vit malheureusement pas le serpent venimeux dont le bout de la queue avait été pris dans la trappe.

Le serpent mordit la femme du paysan. On dut partir à l'hôpital. La femme revint avec de la fièvre.
 


Or, comme tout le monde le sait, il est fortement conseillé de faire...Boire à quelqu'un qui a de la fièvre une bonne soupe
au poulet.


Le paysan prit donc sa hache et coupa le cou du poulet.
 


Malheureusement, la maladie continua et beaucoup de gens vinrent pour garder la malade.

Le paysan dut tuer son cochon pour nourrir tout le monde.
 


Finalement, la femme mourut et le paysan dut abattre son bœuf...Pour nourrir les personnes venues pour l'enterrement.
 


Ainsi donc, la prochaine fois que vous entendrez dire qu'une de vos connaissances est aux prises...
 
Avec un problème qui ne vous concerne pas, souvenez-vous de la trappe à souris.  
 
Lorsqu'un des nôtres est menacé, nous sommes tous en danger.

Nous sommes tous impliqués dans ce voyage qu'on appelle la vie.

Ayons l'oeil ouvert sur nos proches et faisons un effort...
 
Pour nous encourager mutuellement.

Auteur(e) Inconnu(e)
 
26/05/2018 - 09:34
 


BONHEUR DU MOMENT !

Mésange de feu

Gazouillis de jeux

Couplet de fleurs

Caché s'endort

Gardant son trésor

Cher à mon coeur !

Hirondelles des cieux

L'oiseau de paradis

Survole ma vie

De battements d'ailes précieux

L'oiseau du printemps

Au bonheur du moment !

Bouvreuil des feuilles

Sautille sur le seuil

Cueille les fruits

De mon cerisier épanoui

Bel humeur d'un accueil !


@ Copyright Onoma Gaïa


 
26/05/2018 - 08:07
La Légende du Lièvre du Pont Du Gard...


 
"Il y a... qui sait combien de temps... la rivière du Gardon, était une des
plus traître et rapide qu'il y ait, ne se passait qu'à gué.
 
Les riverains décidèrent un jour d'y bâtir un pont, mais le maître-maçon
qui s'était chargé de l'entreprise n'en pouvait point venir à bout. Il
cria désespéré :
- Cela fait trois fois que je recommence, emportera... maudite soit ma vie ! Il y aurait de quoi se donner au diable !
 
Le diable en sa présence parut :
- Si tu veux, lui dit Satan, moi je te bâtirai ton pont, et je réponds
que, tant que le monde sera monde, jamais Gardon ne l'emportera.
-Et combien me feras-tu payer ?
-Oh, peu de choses : le premier qui passera sur ce pont sera pour moi.
-Soit, dit l'homme.
 
Le diable bâtit un colosse de pont comme on n'en avait jamais vu.
 

 
Cependant le maçon était allé chez sa femme pour lui conter le pacte qu'il avait fait avec Satanas.
- Eh! Benêt, lui dit sa femme, tout à l'heure une chienne a chassé un
levraut tout vivant. Prends ce levraut et, demain à point d'aube,
lâche-le sur le pont.
- Tu as raison, répliqua l'homme.
 
Il prend le levraut, retourne à l'endroit où le diable venait de bâtir son
oeuvre, et lance la bête sur le pont.                     
Mais en voyant que c'était un lièvre, le diable le saisit avec fureur et
l'emplâtra contre le pont, et comme l'angélus sonnait à ce moment, le
mauvais esprit, en jetant mille imprécations, s'engloutit au fond du
gouffre."
 
Le lièvre depuis, se voit encore contre le pont.
 

 
Et voilà pourquoi l'on dit que les femmes ont trompé le diable.
 
Un texte de Frédéric Mistral de 1876 qui fait du Malin le constructeur du Pont Du Gard...
25/05/2018 - 21:46
Les dames blanches de la Liepvrette

La région de Liepvre aime les dames blanches. On affirme que ces
personnages vaporeux se rencontrent souvent la nuit dans la vallée.
Ainsi un jeune homme parti à la fin de la nuit en vit une sur un pont et
partit sans demander son reste. Une autre aurait été vue à l'entrée du
village où un habitant l'aborda ; elle l'emmena vers dans la rue sans
rien dire mais disparut brusquement sans qu'on sache ce qu'elle était
venue faire. Des chasseurs de grenouilles en virent aussi une,
scintillante dans une belle robe blanche, accompagnée d'un petit chien,
au bord de la rivière où elle disparut...
Liepvre